Bébézine n°23 - Janvier-Février 2012 by Rosebud SARL

De 0 à 6 ans

GRATUIT

Rhône-Alpes

n°23

janv./fév.2012

Dossier

L’enfant à l’hôpital Air du temps Les nouvelles technologies et les tout-petits On se la coule douce Les animaux de compagnie Paroles de pro L’apprentissage de l’écriture Près de chez vous Villeurbanne

L’association A 2 Mains

Saint-Genis-les-Ollières Belin Beline

www.bebezine.fr

3 4

Courrier des lecteurs

Actus région

Actus produits

Dans l’air du temps 14 Génération 2.0 dans le berceau

18 Dossier L’enfant à l’hôpital

Paroles de pros 26 L’apprentissage de l’écriture 27 Le mal de dos pendant la grossesse

On s’la coule douce

édito

Bonne Année ! En ce doux mois de janvier, toute l’équipe de Bébézine vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Qu’elle soit remplie de moments de joie, de bonheur, de sourires, de tendresse pour vous et vos proches ! Pour commencer cette année, nous consacrons notre dossier à l’hôpital ; aujourd’hui, beaucoup d’initiatives ont été mises en place pour un meilleur accueil des petits, et il est important de les connaître afin de vivre sereinement ce passage qui peut paraître impressionnant et stressant pour tous. Cette année, Noël a rimé avec numérique et nouvelles technologies. Alors, nous voulions consacrer quelques pages à la génération 2.0 en culottes courtes, déjà dingue de smartphones !

29 Adopter un animal de compagnie 30 La soupe, ça fait grandir et pas que !

Près de chez vous

32 A 2 Mains 33 Entraide parentale autour de la garde d’enfants

Vie pratique 34 Chéri, et si on se pacsait ? 35 Même l’hiver, on aère ! 36 Agenda

Bébé du monde 38 Le bébé mexicain

Enfin, retrouvez nos nombreux jeux concours sur www.bebezine.fr et le forum où les mamans échangent toujours autant de bons plans et d’idées pratiques !

Toute l’équipe vous donne rendez-vous début mars pour son prochain numéro et vous souhaite encore une pétillante nouvelle année. L’équipe Bébézine

Nous écrire : info@bebezine.fr

Courrier des lecteurs Nounou attentionnée Je viens de découvrir très récemment votre revue. Après une lecture de trois exemplaires, je l’ai trouvée très bien conçue et avec des articles simples, concrets et intéressants. Je souhaiterais en mettre à disposition aux assistantes maternelles et familles que je rencontre au sein de la structure dont je suis responsable.

4 Impatiente de lire votre réponse et merci pour ces belles pages de lecture. Nathalie Merci beaucoup Nathalie pour ce joli témoignage. Pour l’instant, Bébézine n’a pas l’ambition de s’implanter ailleurs que dans la région lyonnaise. Nous espérons que vous pourrez trouver un confrère dans le sud de la France pour vous accompagner au quotidien. En attendant, vous pouvez toujours nous consulter sur www.bebezine.fr !

Armelle L. (Meyzieu) Si vous travaillez dans une structure du Grand Lyon, et souhaitez recevoir le magazine, n’hésitez pas à nous contacter. Nous ferons notre possible pour vous livrer Bébézine.

Maman expatriée Maman de deux petitous, nous venons de quitter Lyon et la région RhôneAlpes pour Montpellier où Bébézine n’existe pas ! Votre magazine que j’ai découvert pendant ma grossesse m’a beaucoup plu, le concept, le contenu... J’aime imaginer que Bébézine puisse s’exporter dans une autre région. Qu’en est-il ? Une petite lueur d’espoir ? Je suis même prête à mettre la main à la pâte !

Le 19 novembre… Bébézine a eu 4 ans ! Merci à tous pour vos messages d’amitié et d’encouragement. C’est grâce à vous que nous sommes toujours présents à vos côtés ! L’équipe Bébézine Très bon anniversaire. Que de bonnes choses à vous souhaiter pour de très longues années encore. Et merci de nous aider à être des parents plus épanouis ^^

anniversaire ! Que ce jour soit pour vous une fête inoubliable (avec modération bien sûr...). Amicalement. RécréaNice Bon anniversaire à vous et encore longue vie à votre mag :) Sophie Joyeux anniversaire Bébézine ! J’espère que vous fêtez ça ;) Plein de bonnes choses pour la suite ! Marie – L’île aux bébés Joyeux anniversaire les Bébézinettes, bisous et merci pour ce que vous faites. Anne-Claire Merci aussi à nos amis Facebook pour leur pensée : Annabelle, Yasmine, Sylvie, Lena Rose, Cendrine, Nafi, Élodie, Caroline, Sofia, Deborah, Catherine, Anne-Sophie, Marine, Carine, Christl, Catherine, Matnoa, Pirouette, Kiki Zuzu, Melanie, Sandrine, Sophie, Karine, Marie, Mamans Ado.

Hà (Facebook) Toute l’équipe de RécréaNice vous souhaite un TRèS TRèS bon

Nous écrire : courrierdeslecteurs@bebezine.fr

Actus région

Alerte à la bronchiolite Comme chaque hiver, la bronchiolite est de retour. Environ 30 % des nourrissons sont touchés par cette maladie des petites bronches, d’origine virale et très contagieuse. jusqu’au début du mois de mai. Le service de pédiatrie de l’hôpital de Villefranche-sur-Saône transmet également aux parents une liste des professionnels adhérents à l’AKURN, afin qu’ils puissent trouver un spécialiste proche de chez eux. En cas d’épidémie, l’Agence régionale de santé est informée par un réseau de médecins sentinelles en cas d’épidémie, comme pour la grippe saisonnière, et ainsi peut diffuser des messages d’alerte. M. B.

a bronchiolite se transmet par la salive, les éternuements, la toux et les mains souillées. Les premiers symptômes sont souvent un rhume ou une toux, qui se compliquent rapidement en gêne respiratoire, avec une difficulté à s’alimenter. Le pic de la maladie se situe généralement sur les mois de novembre et décembre, en raison du climat. En effet un environnement humide (brouillard, brume) est davantage propice à l’apparition de l’épidémie. De nombreuses actions sont menées, entre autres par l’Assurance maladie, pour lutter contre cette maladie, et une prise en charge rapide de l’enfant par un généraliste ou pédiatre, et un kinésithérapeute permet dans

la plupart des cas d’éviter l’hospitalisation. En région Rhône-Alpes, plusieurs associations de kinés agissent chaque hiver, généralement du mois d’octobre jusqu’au mois de mars. C’est le cas de l’Association des kinésithérapeutes pour l’urgence respiration du nourrisson (AKURN), située à Villefranche-sur-Saône. Son but : « Assurer la continuité des soins en kinésithérapie respiratoire, dont l’interruption des actes serait préjudiciable pour la santé de l’enfant, pendant les week-ends et jours fériés », explique Olivier Grégoire, masseur kinésithérapeute membre de l’association. L’association effectue des week-ends de garde depuis le 15 octobre, et ce

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CORAL (Coordination respiratoire de l’agglomération de Lyon), association Siège social : 31 Grande-rue-deVaise, Lyon 9e. 08 20 42 35 23. Akinesol (Association de Kinésithérapie du sud-ouest lyonnais), association Siège social : centre social de la Gravière-de-Beaunant, 18 avenue de Limburg, Sainte-Foix-lès-Lyon. 06 99 72 34 15. Akurn (Association des kinésithérapeutes pour l’urgence respiratoire du nourrisson) 70 rue Pierre-Morin, Villefranche sur Saône. 04 74 60 30 62. Garde respiratoire pédiatrique des masseurs-kinésithérapeutes de la Loire (week-ends et jours fériés jusqu’à mai). Pour connaître le kiné de garde le plus proche : www.kgr42.com 3915 (0,35 €/min). Pour l’Ain, il faut composer le 15.

7 Participez à l’étude Elfe

La quatrième et dernière phase de l’Étude longitudinale française depuis l’enfance (ELFE) vient d’être lancée en Rhône-Alpes. Il s’agit d’une recherche d’envergure nationale dans le cadre de laquelle 20 000 enfants nés en France métropolitaine en 2011 seront suivis de la naissance à l’âge adulte. Sa visée : mieux comprendre comment l’environnement, l’entourage familial et les conditions de vie influencent leur développement, leur santé et leur sociabilité. 596 enfants nés entre le 28 novembre et le 5 décembre 2011 sont appelés à participer à cette étude qui a déjà intégré 1163 nourrissons rhônalpins au cours des trois phases précédentes. Liste des 24 maternités de Rhône-Alpes participantes sur www.elfe-France.fr

Consommer plus malin Comme son nom l’indique, le site ConsoBaby vise à renseigner les parents dans l’acquisition du matériel et de l’équipement destiné aux petits : poussettes, sièges auto, literie, biberons, robots, préparateurs, etc. Mode opératoire : le partage d’avis de parents. Les utilisateurs attribuent une note aux différents produits. Bon point, aucune proposition d’achat en ligne ne vient parasiter la noblesse de la mission, à savoir renseigner et donner de bons tuyaux. Une aide appréciable pour faire son choix et acheter en minimisant les risques de se tromper. www.consobaby.com

‘The nanny’ chez vous ! Être en panne sèche de baby-sitter peut provoquer quelques grincements de dents (surtout pour celui qui reste à la maison). Les créateurs de ZeNanny l’ont bien compris et ont décidé d’ancrer la recherche de la perle rare à l’ère Internet en concevant une plateforme gratuite de mise en relation entre parents et nounous, assistantes maternelles, nourrices ou baby-sitters. L’identité, les diplômes et les références de celles-ci font l’objet d’une vérification et l’on peut consulter en ligne l’avis des parents sur tel ou tel profil. Depuis son lancement, une centaine de nounous assurent la garde d’enfants sur Lyon et sa périphérie. www.zenanny.com

Plan obésité 2010-2013 Cet été, le ministère de la Santé a lancé le Plan obésité 2010-2013. En France, près de 15 % de la population adulte est obèse, contre 8,5 % il y a 12 ans. Un enfant sur six présente un excès de poids ou une obésité. Source de déséquilibre pour la santé, l’obésité influe aussi sur la qualité de vie, qui est à l’origine de discrimination. Elle représente en outre un facteur d’inégalité sociale. Pour limiter la progression de cette maladie et faire face à ses conséquences médicales et sociales, les pouvoirs publics ont défini quatre grands axes d’action : la prévention de l’obésité, l’amélioration de sa prise en charge, la coordination des soins au niveau national et territorial, et l’augmentation de l’effort de recherche.

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Actus région

P’tit Marquis deviendra grand

On ne le sait que trop, les enfants grandissent vite. Dans cette récente boutique de la Presqu’île, articles neufs et d’occasion, pour bambins de 0 à 6 ans et pour la femme enceinte, se partagent les rayons : matériel de puériculture, vêtements, jouets, livres, poussettes, objets de décoration, mobilier… Avec un peu de chance, on peut dénicher des modèles griffés Kenzo, Burberry, Ikks, par exemple. Les arrivages sont réguliers d’autant que l’adresse rachète aux particuliers et aux professionnels ce qui fera le bonheur d’autres. Bonnes affaires en vue. P’tit Marquis, 48 rue de la Charité, Lyon 2e. 04 72 04 05 34. www.ptitmarquis.com

coin cuisine avec les enfants chez Alice Délice

Cet espace gigantesque, réservé aux plaisirs de la table et de la cuisine,

8 a pensé aux hauts comme trois pommes. Au fond du magasin, un coin baptisé “Petits chefs” est peuplé d’accessoires rigolos : moules Barbapapa, ou en forme de château fort, d’ourson, voire de dinosaure, décors divers et variés pour transformer sablés, muffins et gâteaux en feux d’artifice, tabliers, toques, mini-ustensiles. Bref, il y a tout ce qu’il faut pour jouer les apprentis Ferran Adrià.

imprimer et consigner les souvenirs de vos enfants (photos, vidéos, dates importantes, petites phrases…). Les proches peuvent suivre et commenter les faits d’armes de leurs bambins préférés lesquels, une fois grands, auront accès à un best of de leurs jeunes années. Parfait pour les jours avec et surtout les jours sans… www.blaboum.com

Alice Délice, 80 rue du PrésidentÉdouard-Herriot, Lyon 2e. 04 78 62 66 72. www.alicedelice.com

Cours de Fit Poussette au parc de la Tête d’or

Jamais à court d’histoires

Patron ronchon, paperasse qui joue les pyramides sur la table de la cuisine, forme en berne, et voilà que l’heure de l’histoire sonne. Inspiration : aux abonnés absents. Voici une ruse de sioux qui facilite la vie tout en contribuant à écrire l’histoire familiale. Blaboum est un site Internet de création “assistée” d’histoires. Cet outil permet de créer, partager,

Les Américains, champions du fitness toutes catégories, ont depuis longtemps compris que le fait d’être parent ne constituait pas un frein au maintien d’une bonne forme physique. Cet esprit vient de gagner le parc de la Tête d’Or, théâtre depuis l’automne de cours de Fit Poussette. Bébé se fend d’une petite sieste en plein air, pendant que maman ou papa, ou même tata, enchaîne petites foulées et exercices de renforcement musculaire. Pas besoin de passer par la case nounou. Vive le sport ! Fit Poussette, renseignements et inscription sur www.fitness-pleinair.fr

Actus région

10 tiers des enfants gardés sont ceux des salariés du centre, le reste des places est ouvert aux enfants des parents qui habitent le 8e arrondissement. Depuis septembre, cette crèche d’entreprise a ouvert, 12 places, en accueil de nuit, de 19 h 30 à 8 h 30, afin de répondre aux besoins de parents travaillant le soir et en décalé. Sur ce volet, des places sont encore disponibles.

Les belles images L’ouverture d’une crèche de 48 berceaux (de 7 h 30 à 18 h 30) est toujours une excellente nouvelle en soi dans une ville comme Lyon. En plus, la crèche Simone de Beauvoir, fraîchement installée dans le 7e arrondissement, abrite un relais d’assistantes maternelles et une micro crèche de 10 places à l’humeur très matinale. Celle-ci accueille les enfants âgés de 10 semaines à 4 ans, de 5 h 30 à 21 heures. Au total, cette structure fédératrice et maligne rassemblant plusieurs modes de garde complémentaires compte 23 employés. Elle profite de près de 800 m2 en rez-dechaussée et de 350 m2 d’espaces extérieurs. Crèche municipale Simone de Beauvoir, 13 rue Simone-deBeauvoir, Lyon 7e.

Ouverte de jour comme de nuit

La crèche associative hospitalière Les Léonceaux, ouverte en 2006, rassemble 40 berceaux de jour, avec une amplitude horaire importante, de 6 à 22 heures. Comme son nom le suggère, elle dépend du centre Léon-Bérard, voisin. Deux

Crèche Les Léonceaux, 27 rue Gabriel-Sarrazin, Lyon 8e. 04 37 90 01 20.

Petits anges fait son nid À la faveur de l’automne, une nouvelle microcrèche a fleuri, non loin du square Sainte-Blandine. Dans un espace de 140 mètres carrés situés en rez-de-chaussée, une équipe constituée de quatre personnes prend en charge dix enfants de 3 mois à 4 ans, de 7 h 45 à 19 heures (inscription sur www.123siteweb.fr/ MicroCrecheMesAnges). Microcrèche Mes’Anges, 12 rue Seguin, Lyon 2e. 04 72 41 90 10.

Microcrèches partenaire des parents Deux micro-crèches s’apprêtent à ouvrir leur porte au mois de mars 2012. Partenaire Crèche, nouvel opérateur en Rhône-Alpes, ne compte pas s’en tenir là et d’autres créations de crèches sont d’ores et déjà prévues pour cette année, entre Saône et Rhône. Situées dans le 3e et le 6e arrondissement, ces structures d’accueil conventionnées par la Caisses d’allocations familiales disposent chacune de 10 places. Forts d’un espace d’environ 150 m2, les locaux se divisent en différents espaces : jeux, repas, psychomotricité, espace de lecture et de temps calme, espace réservé aux nourrissons. 53 rue Tronchet, Lyon 6e. 18 impasse Saint-Eusèbe, Lyon 3e. Préinscriptions au 08 11 69 65 35 et sur www.partenairecreche.com

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Carnet rose Bébézine félicite les nouveaux parents et souhaite la bienvenue à :

Noah novembre à Bron né le 22 eur de qui fait le bonh y égor Marjorie et Gr ds frères et de ses gran éo Th et Lucas

Angel-Lucas

né le 10 Nove

mbre à Lyon Qui illumine la vie d’Anne et Xa et de sa grande vier sœur Sarah-Luna

Arthurvembre

né le 5 no e à Artas en Isèr joie Qui comble de me Noëmie et Jérô d frère Louis an gr n so de Et ur Azélie et sa grande sœ

Cléa

née le 18 octo bre à Ste Foy les Lyon Qui fait le bonh eur d’Aurélie et Cy ril

Adrienaoût à Voiron

né le 15 vie Qui illumine la Stéphane de Laetitia et

Eloé

née le 11 Août à Ecully Qui comble de joie Giliane & Jorg e

Pour chaque photo publiée, Berceau magique vous offre un bracelet : redaction@bebezine.fr

Actus produits

12 4 ans que débute la familiarisation avec les grands noms de l’art moderne. Les œuvres de Sonia Delaunay, Matisse, Picasso ou Alexander Calder deviennent prétextes à se faire la main. Une idée cadeau pas comme les autres. À partir de 4 ans.

Minimobilier vintage Le jour, Lisa Guillot travaille dans une agence d’architecte de Saint-Rémyde-Provence. Le soir, cette habituée de la récupération décape, vernis et pioche dans la palette des couleurs chatoyantes pour redonner un coup de frais aux pièces de mobilier pour enfants des années 1950, chinés par ses soins. Sa petite entreprise séduit les amateurs de vintage jusqu’à Paris et Londres : commodes, rangements, chaises, bureaux, etc. À partir de 40 euros. www.banaborose.com

L’enfance de l’art Les éditions Palette considèrent qu’il n’est jamais trop tôt pour commencer son éducation artistique. Grâce à la collection l’Art en formes, une série d’albums avec planches d’auto collants repositionnables, c’est dès

En vente à la librairie Passages, 11 rue de Brest, Lyon 2e. 7,50 €. www.editionspalette.com www.librairiepassages.fr

C’est grandmère qui l’a tricotée ! Chaque hiver, le tricot ramène ses mailles sur le devant de la scène. Avec la chaise Granny, c’est sous une formule originale qu’il joue des aiguilles. Entièrement réalisé à la main, cet objet rigolo et chaleureux possède une assise tricotée par une armée de grand-mères issues du réseau « mamie boomers ». Une chaise confortable, éthique et intergénérationnelle qui trouvera naturellement sa place dans la chambre des petits.

Une poussette peut en cacher une autre En un simple mouvement, une poussette devient double. On en a rêvé, Bugaboo, une société néerlandaise de design, l’a fait ! Atout incontestable de la poussette convertible Bugaboo Donkey, sa polyvalence et sa faculté d’adaptation à la situation, selon que l’on est accompagné d’un ou de deux enfants en bas âge, chargé de courses ou pas. Elle passe du mode mono au mode duo en trois clics et dispose d’espaces de stockage modulables. La RollsRoyce de la poussette pour parer à toute éventualité. À partir de 1 089 €. www.bugaboo.com

En vente à Home Autour du Monde, 8 rue Auguste-Comte, Lyon 2e ou sur www.wadebe.com

Écolo et déco Transporter les jouets des toutpetits devient vite encombrant et lourd. C’est pourquoi les designers de la marque danoise, Kidsonroof, ont créé des jeux en carton au design épuré, solide, pliable (donc transportable), qui n’envahissent pas visuellement l’espace des grands. Maison de poupée, cuisinière ou personnages, tout pour développer l’imagination et la créativité. www.mylittlesquare.com

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Dans l’air du temps

Génération 2.0 dès le berceau Après la télévision et les jeux sur ordinateur, ce sont désormais les applications sur les smartphones qui divertissent les tout-petits des parents adeptes des nouvelles technologies.

ujourd’hui, la France compte plus de 14 millions de smartphones, toutes marques confondues. Ce qui élève à 22 % de la population les possesseurs de téléphone tactile disposant d’un accès à Internet, et ce chiffre est en constante augmentation. Avec plus de 225 000 applications rien que sur iPhone, cellles à destination des plus petits ont vu le jour, et représentent un marché important. Leurs principaux avantages, qui en font leur succès : leur commodité de transport, sur un téléphone – léger et indispensable pour le parent – contrairement à des jouets souvent encombrants, et leur

« Les petits jeux l’éclatent ! »

facilité d’utilisation, intuitivite – il lui suffit de toucher l’écran avec son doigt, ce qui permet le développement de la motricité fine. Voici donc le duo gagnant des jeux sur supports numériques chez les tout-petits.

Pour les parents, ces applications servent avant tout à occuper leur enfant dans des situations de la vie quotidienne. « Mon mari a téléchargé sur son iPhone deux applications, pour faire jouer Enzo à l’hôpital, avant un rendez-vous, ou lorsque nous sommes dans les bouchons en voiture », explique Estelle. Un avis que partage Élise : « Il n’y a pas à dire, l’iPhone dépanne bien pour faire patienter nos chères têtes blondes. » Enzo, lui, a opté pour « la boîte à meuh » et le « jeu du morpion ». « Il a bien compris les règles mais a encore du mal à gagner »,

Sélection d’applications 1. Mes animaux magiques : une application toute simple, reprenant le principe des « points à relier » : en rattachant des points, l’enfant voit apparaître des animaux (avec bruitage). Différents degrés de difficulté sont possibles. Prix : 1,59 € sur iPad, iPhone, iPod Touch.

souris va trop vite, elle risque de foncer droit dans le mur. Sur iPad : gratuit.

jeux qui stimulent l’imagination, la mémoire, la bonne humeur. Simples à comprendre. Prix : 0,79 € sur iPhone et Android. 1.

2. Comptines et chansons enfantines : une application pour 2. apprendre et faire apprendre des comptines aux enfants. Possibilité de partager la chanson sur les réseaux sociaux et par e-mail. Prix : 0,79 € sur iPhone et sur Android. 3. Jeux en voiture : plusieurs petits 3.

4. Mon premier labyrinthe HD : destiné aux 2-6 ans, « Mon premier Labyrinthe » comporte 18 configurations différentes et 3 niveaux de difficultés pour s’adapter à l’âge de chacun. L’objectif est d’aider une souris à trouver un morceau de fromage. Ce jeu éducatif au graphisme agréable les aidera à apprendre à se concentrer et à prendre son temps. Car si la

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5. L’alphabet de Lola HD Lite : destiné aux 3-7 ans, cette application permet d’apprendre les 26 lettres de l’alphabet avec Lola le panda. Elle permet de se familiariser avec les voyelles… et les consoles, tout en gagnant en difficulté à mesure de la progression de l’enfant. Sur iPad : gratuit. 6. Dora l’exploratrice coloriages : l’héroïne incontournable des petits propose une application pour colorier virtuellement différentes scènes du dessin animé. Sur iPhone et iPad : 1,59 € et 3,99 €.

15 précise sa maman. Quant à Élise, elle nous explique : « Notre grand fait un peu n’importe quoi, mais ces petits jeux l’éclatent ! Il y en a un avec des dinosaures qui tombent et qu’il faut empiler, mais lui, il aime juste les regarder tomber ! » Sophie apprécie quant à elle particulièrement le côté ludique de ces applications : « Ma fille utilise l’application Cromimi : c’est une petite souris, à habiller, nourrir, faire dormir. Elle s’amuse aussi avec toutes les applications Talking Tom (un animal qui répète ce qu’elle dit). Enfin elle joue à Toy Story 3, un jeu mémo. C’est très éducatif. Mon plus petit lui adore les applications avec des bruits d’animaux. » Pour cette maman, son smartphone sert également pour les tout-petits : « Mes cousines utilisent par exemple des applications comptines et berceuses pour leurs enfants. C’est très pratique de se dire que tout est dans le téléphone ! » Le succès des applications iPhone pour enfants est tel, qu’il se décline sur les tablettes tactiles comme l’iPad, avec des livres animés, comme la collection

« Même pas peur », où l’enfant peut feuilleter un ouvrage en ligne, des jeux éducatifs, des vidéos musicales, des mini dictionnaires... Depuis peu, les fabricants de tablettes tactiles s’emparent de cette engouement, en concevant des tablettes rien que pour les tout-petits : Kids Pad, Vtech Storio, Vinci Tab, LeapPad, InnoPad , … et la liste s’allonge de mois en mois.

Cela doit rester un moment exceptionnel Marie-Hélène Martin Uran, pédiatre, modère cet engouement : « Cela me fait un peu ‘peur’ quand je vois un petit qui ne sait pas encore se mettre debout tout seul mais qui manie les jeux sur iPhone quasiment mieux que sa maman ! Et je commence effectivement à donner des consignes de limitation de temps sur les écrans de plus en plus tôt. » À ce sujet, l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) invite les parents à suivre les recommandations de Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste spécialisé dans les relations

jeunes-médias-images. Interrogé, celuici est assez clair : « L’idéal serait qu’avant 3 ans, les enfants n’aient accès à aucun écran. Et pas de jeu numérique avant 6 ans. En ce qui concerne les tablettes tactiles, elles n’incitent pas l’enfant à utiliser ses dix doigts, ce qui est pourtant fondamental entre 3 et 6 ans. Cette période doit être celle du découpage, du pliage, du collage. » Dans une interview parue sur le site de l’AFPA, Serge Tisseron nuance tout de même ses propos : « Je précise quand même que cela ne vaut que dans l’état actuel de la technologie. L’arrivée d’écrans tactiles interactifs, assez comparables aux jeux de constructions, amènera peut-être à revoir ce principe. » Prudence tout de même, car le fait de regarder trop près un écran peut fatiguer les petits yeux fragiles des enfants. Avant 4 ans, leur rétine est encore en développement, elle n’a pas terminé son évolution. L’utilisation d’applications smartphones par les enfants doit donc rester un moment exceptionnel, qui ne doit pas faire oublier à Bébé ses livres et jouets en bois. M. B.

Portraits croisés

Mon mari et moi ne sommes pas franchement adeptes des nouvelles technologies : les filles regardent très rarement la télévision, et ne savent même pas ce qu’est un jeu vidéo ! Mais j’aime bien les jeux sur iPhone. Ils sont simples et rapides, et je trouve la plupart des applications assez éducatives. Personnellement, je préfère cela aux consoles et ordinateurs, où les jeux sont beaucoup trop longs. Il y a aussi le côté « nomade » qui m’attire, dans le sens où l’on peut emmener le jeu partout. Et enfin le côté « jetable », car ces applications ne coûtent presque rien, on peut donc en changer presque tout le temps. Je précise tout de même que les filles jouent de façon occasionnelle.

Anne-Sophie, maman de Marguerite, 5 ans et Clémentine, 2 ans.

Simple, rapide et nomade

J’estime que les smartphones ne sont pas pour les enfants. Une fois qu’ils sont lancés là-dedans, ils délaissent complètement les jouets qui leur apportent davantage d’éveil, comme les jouets en bois et les puzzles. Récemment, mon fils a eu une console, et depuis, il n’y a plus que ça qui compte. Il aime aussi beaucoup les jeux du portable de mon mari. Pour la console, j’ai d’ailleurs fixé des horaires : pas après le goûter car cela l’empêche de dormir la nuit, et plutôt quand il fait mauvais temps. Et puis, avec mon mari, nous sortons les jouets du placard, et nous jouons avec lui, afin qu’il garde le goût pour ces activités.

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Emilie, maman de Thomas, 4 ans et demi et Raphaël, 15 mois.

Pas après le goûter

Communiqués

17 Le repère coloré des familles branchées

Au cœur du 2e arrondissement se trouve une boutique extraordinaire consacré aux enfants. Véritable concept store où se côtoient mobilier, déco, vêtements et accessoires de créateurs, dans une ambiance colorée. Pour les futures mamans, Tout Lilou propose un grand choix de chambre d’enfant (lit, linge de maison), dont le mobilier écologique ‘Œuf be good’, Bonton, Petit Pan, Egmond toys… Coup de cœur garanti ! Tout Lilou en ville 23 rue Sainte-Hélène Lyon 2e 04 78 37 61 05 www.tout-lilou-en-ville.com

Bien-être à domicile Pour les futures mamans ou les nouvelles mamans qui souhaitent se chouchouter sans quitter leur foyer, Nathalie propose des soins du corps adapté à la femme enceinte (soin cocon) et à la jeune maman (soin renaissance). Elle propose également des soins du visage et des épilations confort (dont le maillot préparation à l’accouchement), tout en utilisant des produits naturels. Et des tarifs à prix doux, pour un bien être avant et après l’arrivée de Bébé. Maternité & Beauté Nathalie Maire 06 12 17 23 60 www.maternite-beaute.com Nathalie.maire6@orange.fr

Une œuvre d’art sur votre petit ventre rond ! Marie Brazier, maquilleuse professionnelle se met au service des futures mamans pour que vous puissiez garder un souvenir original de votre grossesse. Elle transforme votre petit ventre rond en œuvre d’art ! Ainsi vous garderez une belle photographie de ce moment précieux. Marie fera une peinture à votre goût et à votre domicile. Un cadeau à s’offrir ou à se faire offrir! Marie Brazier 06 79 71 61 05 www.mariebrazier.

Nouveau-né à Lyon : Concept Store à domicile Et si vous invitiez chez vous les marques les plus créatives réservées aux bébés exigeants et aux parents chics et chocs ? Elo WoMum déniche pour vous des produits contemporains et éco-responsables, remarquables par leur originalité ou leur caractère astucieux. Conviez vos amis ou collaborateurs à découvrir, le temps d’une vente privée des produits exclusifs, rares et malins à tous prix. EloWoMum c’est aussi une boutique en ligne ! N’attendez plus, connectez-vous sur wwww.elowomum.com ou contactez nous au 06 79 63 22 45 pour en savoir plus.

DOSSIER

L’enfant à l’hôpital Ces vingt dernières années, la médecine pédiatrique a changé ses pratiques. Elle qui, hier, traitait parfois les enfants comme des patients comme des adultes, a su développer des initiatives qui respectent mieux la psychologie et les besoins du jeune malade. Tour d’horizon des programmes mis sur pied dans le département du Rhône.

n vingt ans, les avancées de la pédiatrie et de l’humanisation des soins aux enfants ont été nombreuses. Jusque-là, l’univers de l’enfant hospitalisé, austère et inadapté, se limitait à son lit d’hôpital. Question activités ludiques, c’était le désert. « Par méconnaissance du nourrisson et de l’enfant, de ses capacités, par manque de moyens techniques et de médicaments adaptés contre la douleur, la médecine pédiatrique a été maltraitante malgré elle pendant longtemps », analyse le Dr Catherine Devoldère, chef du service pédiatrie au centre hospitalier d’Abbeville et présidente de l’association nationale Sparadrap, très attentive à ces questions.

Aujourd’hui, les choses ont changé. Les services d’établissements médicaux accueillant des enfants se sont dotés de décors plus gais et de salles de jeux. Désormais, le personnel soignant est formé à la prise en charge des enfants. Il dispose d’outils pour agir sur la prévention de la douleur et sur celle induite par les soins pratiqués : hypnoanalgésie, emploi de crème anesthésiante pour toute effraction cutanée, de gaz MÉOPA pour les gestes invasifs (prise de sang, ponction lombaire, myélogramme…), éducation thérapeutique pour les diabétiques, élaboration d’échelles de douleurs pour les petits. Aussi, les efforts pour éviter que l’enfant ne s’ennuie

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durant son temps d’hospitalisation se multiplient : ateliers divers, programme “Arts à l’hôpital”, jeux avec les Blouses roses, Docteur Clown et Vivre aux éclats, notamment.

Divertir pour ne pas souffrir Ainsi, en France, le recours à l’hypnoanalgésie et aux approches non médicamenteuses commence à se développer au sein de certains services. Par hypnoanalgésie, on désigne l’ensemble des techniques de diminution du ressenti de la douleur et de l’angoisse par la mise en jeu de l’imaginaire et de la relaxation.

Le Dr Corinne Bonnard, anesthésiste pédiatrique à l’hôpital Femme Mère Enfant de Bron (HFME), au sein duquel une cinquantaine d’infirmières, d’auxiliaires et de médecins se sont formés à ces techniques, explique : « On n’endort plus les enfants comme avant. Aujourd’hui, on amuse les plus petits grâce à des mobiles, à de la couleur. Plus tard, entre 4 et 10 ans, c’est l’âge de l’imagination, du visuel et de l’imaginaire. L’enjeu est de fixer leur attention sur autre chose. On se sert beaucoup de dessins. Les résultats sont bons. Il est devenu très rare que nous endormions de force et les doses employées sont moins fortes. » De plus, les techniques de

l’hypnoanalgésie favorisent un retour à l’hôpital plus serein en cas de seconde intervention. Grâce au Lions club de Courchevel, l’hôpital lyonnais a pu équiper quatre salles du service pédiatrique de plafonds colorés. Et l’impressionnant couloir menant au bloc opératoire dispose aujourd’hui de grands panneaux colorés peuplés de nounours, de poissons et de scènes joyeuses. L’appréhension des enfants a depuis nettement diminué selon les praticiens. L’hôpital poursuit donc sur cette voie et travaille actuellement à la production d’une nouvelle fresque de superhéros dans le couloir du bloc pédiatrie. « Un tel outil permet au personnel de

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créer des échanges et des jeux avec les enfants, en fonction de leur âge. On leur demande, par exemple, de trouver où se cache Dora ou Superman. Car les émotions d’avant l’endormissement se retrouvent souvent au réveil », explique le Dr Bonnard. Dans le même ordre d’idée, l’équipe soignante de l’hôpital FME a imaginé un protocole rassurant : un peu avant l’anesthésie, l’enfant choisit avec un soignant les images d’un des livres qu’il préfère. Au bloc opératoire, il retrouvera certaines de ces images projetées en grand format sur les murs. C’est ainsi que l’histoire amorcée dans le service se poursuit pour un voyage dans l’imaginaire.

DOSSIER :

L’enfant à l’hôpital L’hôpital a également recours à des lecteurs de DVD portables pour faire patienter et distraire les jeunes patients en salle d’attente et jusque dans la salle d’opération. Le service ne s’en tient pas là ; il cherche à développer un jeu vidéo sur écran tactile.

Expliquer pour éviter l’appréhension L’IRM en jeu

La fondation Apicil : un acteur important dans la lutte contre la douleur Créée en 2004, la fondation Apicil, dont le siège est à Lyon, a une action nationale. Cette structure a fait de la lutte contre la douleur psychique et physique, à tous les âges, l’un de ses principaux chevaux de bataille. Elle dispose d’un budget annuel d’un million d’euros, employé à 100 % pour faire émerger de nouvelles approches de soin. “Nous sommes là pour permettre le financement de projets qui ont du mal à entrer dans les hôpitaux et pour contribuer à apporter plus d’humanité dans les lieux de soins”, précise Nathalie Aulnette, directrice de cette fondation d’utilité publique. Il s’agit d’encourager et de financer des postes permettant le recours à la relaxation, la sophrologie, l’art-thérapie, la psychomotricité, l’hypnose. “J’aime dire que nous faisons office de starter en montrant qu’il est possible de changer les choses et d’obtenir des résultats”, explique cette ancienne bénévole chez les Blouses roses. www.fondation-apicil.org

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À Lyon, l’association Le Petit Monde, en lien avec le groupe Apicil, a mis au point une préparation ludique et innovante à l’examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM), destinée aux enfants de 3 à 10 ans. L’objectif d’« IRM en Jeu » est de les familiariser à un examen souvent angoissant bien qu’indolore, afin de réduire le nombre d’anesthésies générales chez les moins de 6 ans, et aussi obtenir une meilleure qualité d’examen. Ces séances de préparation de 20 minutes ont lieu à l’hôpital FME de Bron. L’enfant est informé du fait qu’il s’agit d’un faux examen même si les contraintes d’immobilité et les bruits liés à l’utilisation de l’IRM sont reproduits à l’identique. On le fait entrer dans un simulateur en forme de fusée et on lui projette un dessin animé. Après deux ans d’étude clinique réalisée sur un échantillon de 300 enfants dans le service de radio pédiatrie de l’hôpital FME de Bron, sous la direction du professeur J-P Pracros, les résultats sont éloquents : « l’IRM en Jeu » permet d’éviter 8 anesthésies générales sur 10 chez les moins de 6 ans. Une réussite. L’idée est susceptible de se voir étendue aux adultes, et l’emploi de ce simulateur devrait se généraliser dans les hôpitaux français et européens.

L’Hôpital des Nounours Voilà une action de santé publique, ludique et pédagogique, menée en dehors de toute maladie, pour réduire l’appréhension des enfants de maternelle, de 3 à 6 ans, vis-à-vis du monde hospitalier. Depuis 2004, l’Hôpital des Nounours, un projet

de dédramatisation des soins, est assuré par des étudiants en santé, réunis en association : médecine, soins infirmiers, pharmacie, kinésithérapie, odontologie… En France, plus de 10 000 enfants découvrent chaque année l’Hôpital des Nounours lors d’une sortie de classe. À Lyon, 150 étudiants de 9 facultés, formés par le Dr Revol, pédopsychiatre à l’hôpital neurologique de Lyon, animent cet hôpital fictif. Les enfants, sans être patients, accompagnent leur peluche de stand en stand (salle d’attente, poste de soins, service de radiologie, bloc opératoire…) tandis que les « nounoursologues » leur expliquent les différents gestes pratiqués sur leur doudou.

La prise en considération de la douleur

Pour le Dr Devoldère, concernant la prévention et la prise en charge de la douleur, « il reste encore beaucoup à développer. Alors que l’on considérait avant qu’un enfant ressentait la même chose qu’un adulte, on sait désormais qu’à stimulus douloureux identique, un enfant souffre beau-

coup plus. Une prise de sang sur un jeune enfant équivaut en évaluation douleur à une ponction lombaire pour un adulte. » Conscients que dans les hôpitaux, l’évaluation de la douleur demeurait trop imprécise pour rendre possible une prise en charge efficace, un groupe de travail constitué des soignants en pédiatrie du Groupement Hospitalier Est de Lyon (GHE) et la fondation Apicil ont conçu des kit de poche d’évaluation de la douleur chez les enfants de 0 à 18 ans. Une première en France. Cet outil original se présente sous la forme de trois échelles réunies par un anneau. « À partir de 4 à 6 ans, les patients peuvent participer à l’évaluation de leur douleur », explique le Dr Chantal Delafosse, médecin de la douleur à l’hôpital FME. Deux des échelles imaginées entrent dans cette catégorie de l’autoévaluation. Dans le cas de l’échelle visuelle analogique, ou EVA, l’enfant déplace un curseur sur une réglette jusqu’à la zone correspondant à l’intensité de sa douleur. Sur l’échelle des visages, l’enfant désigne parmi six visages exprimant différents niveaux de douleur celui qui reflète le mieux ce qu’il ressent. La troisième échelle porte le nom de FLACC (face, legs, activity, cry, consolability). Pour des sujets plus jeunes ou non communicants, l’évaluation de la douleur revient au personnel soignant qui se base sur les expressions faciales du jeune patient, ses positions, son agitation, ses pleurs et sa capacité à être réconforté. L’ensemble de ces échelles, associant un chiffre de 0 à 10, permet de coter la douleur

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DOSSIER :

L’enfant à l’hôpital

À LIRE Le livre Dis-moi Docteur !, conçu par l’association Sparadrap est un véritable guide-santé pour les enfants et leurs parents. Il permet de rassurer et de répondre aux questions des enfants de 4 à 9 ans. L’enfant et sa famille pourront s’y référer pendant plusieurs années au gré des visites en milieu médical. Dis-moi Docteur ! Les soins et actes médicaux expliqués aux enfants et à leurs parents, chez Albin Michel Jeunesse. “La mallette du petit docteur” et ses 7 éléments : pour apprivoiser en douceur les principaux outils du médecin. Cette mallette en tissu rouge ornée d’une croix blanche contient notamment un ours en peluche qui a la varicelle, un thermomètre, une seringue, un stéthoscope, des pansements. Lilliputiens. www.bebezine.fr

23 des petits patients de façon plus objective.

Se changer les idées Chouchou des enfants hospitalisés, le Docteur Clown prescrit des piqûres de bonne humeur. Les équipes médicales plébiscitent les interventions des clowns de cette association basée à Villeurbanne depuis 1995. Sa fondatrice, une infirmière, avait en effet constaté que les enfants hospitalisés s’ennuyaient beaucoup. Stimuler leur créativité, leur parler de Noël, des vacances constituent de bons dérivatifs au stress de l’hospitalisation. On peut croiser ces Docteurs Clown aux hôpitaux cardiologique, neurologique et FME, au centre hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc (grands brûlés, maternité, consultations), à l’hôpital Édouard-Herriot (pavillon des brûlés), au centre des Massues (rééducation fonctionnelle), centre Léon-Bérard et à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône. Les clowns professionnels de l’association lyonnaise Vivre aux éclats, née en 1996, se rendent aussi régulièrement en duo à la rencontre des jeunes en longs séjours.

« Oh ! chic des Blouses Roses », c’est souvent ce qui sort de la bouche des enfants quand ils nous aperçoivent”, raconte Christiane Le Bihan, présidente du comité lyonnais de l’association les Blouses Roses. Les 160 bénévoles du Rhône sont présents dans différents services hospitaliers pour distraire les malades de tous âges – des bébés aux personnes âgées. Et suivent des formations toute l’année pour découvrir de nouveaux jeux à partager. « Nous chantons et jouons avec les enfants, leur apprenons à faire des grenouilles sauteuses à l’aide d’un ticket de métro, organisons toutes sortes d’ateliers de travaux manuels. » L’art est partout. C’est ce que clame noir sur blanc l’artiste Ben. Le centre Léon-Bérard lui donne raison. Pour le personnel soignant de cette structure, l’enfant doit s’enrichir, apprendre, se développer durant son séjour à l’hôpital. Cela l’aide à se projeter dans l’avenir. Avant même l’ouverture de l’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique de Lyon (IHOP) en 2008, le projet « Arts à l’hôpital » était déjà en gestation. Ce programme d’éducation à l’art pour les enfants et

Accueil des familles Quand l’hospitalisation se prolonge, des structures spéciales permettent aux parents de dormir à proximité de leur enfant. Une bonne façon de préserver les repères familiaux et sociaux de l’enfant hospitalisé, et le moral des troupes. Une Maison des Parents financée par la fondation Ronald McDonald s’apprête ainsi à ouvrir ses portes, à Grenoble. Quant à la Maison du Petit Monde, construite il y a trois dans l’enceinte de l’hôpital FME dans le complexe hospitalier Est, elle a déjà accueilli 1700 familles dans ses 42 studios. Coût de la nuitée : de 8 à 33 euros selon les revenus de la famille. Un projet d’agrandissement de cette structure d’accueil, qui propose même différents ateliers pour toute la famille, est à l’étude. Parmi d’autres missions, l’Association régionale Léon-Bérard pour les enfants cancéreux (ALBEC) assure, elle aussi, l’accueil et l’hébergement. Sans être réservées aux familles d’enfants hospitalisés, deux Maisons du Pari offrent des facilités d’hébergement aux proches. www.lepetitmonde.com Maison des Parents de l’Albec : 5 rue des Artisans, Lyon 8e. www.albec.asso.fr Maisons du Pari : 120 rue Antoine-Charial, Lyon 3e, 04 78 53 31 23 et chemin du Grand-Perron, Pierre-Bénite. 04 72 66 25 70. www.maisondupari.org Hospitel (hôtel hospitalier Ibis) : 36 avenue du Doyen-Jean-Lépine, Bron. 04 72 13 33 00.

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DOSSIER :

L’enfant à l’hôpital être déployés pour mieux accueillir parents et fratrie en milieu médical. En outre, à l’heure actuelle, l’enfant ne bénéficie pas systématiquement d’un environnement adapté. « À part dans les grandes villes qui disposent d’hôpitaux pédiatriques, un enfant opéré de l’appendicite, par exemple, reste dirigé vers un service d’adultes », fait-elle observer. C’est encore plus vrai dans les salles d’urgence où les petits sont en contact avec des adultes accidentés, intoxiqués, en crise. « J’espère que bientôt en France, plus aucun enfant ne sera pris en charge aux urgences ou en chirurgie, sans être accueilli dans un circuit enfant », conclut cette pédiatre, militante de longue date pour le confort et le bien-être des plus jeunes à l’hôpital. Contacts : Hôpital des Nounours de Lyon, Lyon 8e. http://hdnlyon.univ-lyon1.fr © Xavier Pages

les adolescents cancéreux fait écho à une expérience menée au Children’s Cancer Center de Houston, au Texas. Il y a été démontré que l’existence de programmes artistiques à l’hôpital favorisait l’acceptation des soins par les enfants, contribuait à leur bien-être et leur offrait des fenêtres d’évasion au cours de leur cheminement difficile

vers la guérison. Même démarche à l’hôpital Pierre Wertheimer, à l’unité de neuro-psychopathologie, où sont organisés des ateliers culinaires, de soins du corps, de musique… Pour le Dr Devoldère de l’association Sparadrap, si l’hospitalisation et les soins de l’enfant s’humanisent, des efforts doivent encore

IRM en jeu, 04 27 85 56 85. Sparadrap, www.sparadrap.org Docteur Clown, www.docteurclown.org Vivre aux éclats, http://vivre.aux.eclats.free.fr Les Blouses roses ALH, 04 78 92 90 44. www.lesblousesroses.asso.fr Dossier réalisé par E. C.

Paroles de pros

Pédiatrie

L’apprentissage de l’écriture Forme de langage et d’expression, l’écriture naît avant tout de l’envie de l’enfant de communiquer. Avec le Dr Langue, pédiatre et neuro-pédiatre à Ecully (69). Loin de pouvoir être imposé, le fait qu’un enfant soit gaucher ou droitier, dépend de la zone cérébrale de commande motrice, qui elle est déterminée de façon génétique. Elle existe depuis la naissance mais va s’imposer progressivement, en 4 ou 5 ans. C’est pour cela qu’il est important de ne pas contrarier un enfant quant à son choix de main pour écrire. C’est ancré en lui. D’ailleurs, environ 15% de la population est gauchère.

Le regard indissociable de la main

Droitier ou gaucher

La coordination de l’œil et de la main permet en permanence de prendre les repères corporels et d’ajuster le mouvement. La qualité du graphisme repose sur le contrôle visuel qui va permettre de reconnaitre les différentes lettres et les différents chiffres, de les assembler dans un ordre voulu et de les transférer du tableau au cahier.

Au cours des tout premiers mois, la motricité du nourrisson est asymétrique lorsqu’il est couché sur le dos : elle est influencée de façon réflexe par la position de la tête. Une fois délivré de ces attitudes réflexes, vers l’âge de 3 mois, l’enfant va regarder ses deux mains puis prendre avec chacune d’entre elles et passer les objets d’une main à l’autre.

Le contrôle visuel repose sur l’acuité visuelle mais également sur les qualités de regard, d’attention et de mémoire de l’enfant. Il est possible de juger ces compétences au cours de bilans paramédicaux : bilan d’orthoptie jugeant les stratégies du regard et bilan de psychomotricité ou d’ergothérapie jugeant les habiletés constructives et graphiques. M. P.

es processus d’apprentissage du langage et de l’écriture sont les mêmes, avec un ou deux ans de décalage. Le gribouillage de l’enfant de deux à trois ans est à l’écrit ce que le babillage est à l’oral. L’apprentissage du langage écrit est long. Il commence dès la première année de Bébé, quand il découvre et observe ses doigts bouger, fasciné par les mouvements dissociés de ceux-ci. Souvent, les tout petits jouent avec leurs doigts, les mettant devant leurs yeux, pour mieux les observer bouger. Il découvre ainsi la motricité fine, qui lui donnera par la suite la possibilité de tenir un couvert, manier une fermeture éclair, lacer et, bien sûr, tenir un crayon. La motricité fine est basée sur l’opposition du pouce et des autres doigts (surtout l’index) qui est en place à 9 mois : c’est l’acquisition fondamentale à cet âge, avec la position assise. La motricité et la coordination de la main

vont progresser pendant plusieurs années et cela jusqu’à l’adolescence.

La motricité volontaire est alors symétrique et va le rester jusqu’à 4 ou 5 ans, âge auquel les parents vont commencer à reconnaître une latéralisation qui n’est pas toujours homogène : un enfant de cet âge va, par exemple, prendre la cuillère de la main droite et le crayon de la gauche ! A partir de 5 ans, la latéralisation manuelle est homogène chez la plupart des enfants.

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Quelques repères • Moteurs : « pince pouce-index » à 9 mois, préhension tri digitale (à trois doigts) du crayon et des couverts à 3-4 ans. • Dessins : « rond » à deux ans, croix à trois ans, carré à quatre ans, triangle à 5 ans et losange à 6 ans. • Ecriture : prénom en lettres attachées en moyenne section, en lettres attachées en grande section.

Paroles de pros

Gynécologie

Le mal de dos pendant la grossesse On l’appelle le « mal du siècle » : pourtant s’il est aussi fréquent que répandu, il existe de nombreuses solutions pour combattre ce mal. Avec Marie-Agnès Cabot, sage-femme libérale à Lyon (69) et Elise Chayé, kinésithérapeute à Bordes (65).

a grossesse entraîne une augmentation d’hormones qui va permettre à la femme enceinte de développer toute la souplesse ligamentaire nécessaire pour accoucher. Le phénomène ajouté à la prise de poids entraîne un basculement du bassin qui peut engendrer à des degrés différents ce que l’on appelle une hyperlordose (cambrure lombaire). Tous ces éléments font que les muscles du dos cherchent à se contracter pour pallier cette bascule, et les lombalgies (maux de dos) sont très fréquentes durant la grossesse, notamment à partir du 4e ou 5e mois. Le bébé repose sur le ventre mais c’est le dos qui supporte tout le poids et au fur et à mesure que le ventre s’arrondit, le centre de gravité de la future maman se déplace. Pour se soulager, elle doit apprendre à adopter de nouveaux gestes.

À qui faire appel ? Le médecin traitant peut vous orienter, lorsque la douleur devient trop persistante vers un kinésithérapeute ou une sage-femme. La kinésithérapie permet de soulager les muscles en massant et en chauffant, ce qui décontracte la fibre musculaire. Les sages-femmes peuvent agir auprès des futures mamans lorsque le mal de

dos n’est pas de l’ordre de l’hyperdouloureux. Notamment, elles peuvent aider la femme enceinte à mieux appréhender les changements de son corps, à travers l’apprentissage de nouvelles postures : utilisation des membres inférieurs pour se pencher en avant, plus d’appui sur les membres supérieurs lors des flexions de tronc, comment se relever de son lit, comment faire le ménage, porter une charge... Des techniques comme l’haptonomie (approche relationnelle et tactile de soulagement), la sophrologie ou encore l’acupuncture peuvent également soulager la future maman.

Un quotidien adapté Des solutions simples peuvent être envisagées pour se soulager, en apprenant de nouveaux gestes et postures à adopter au quotidien. Par exemple, aménager son poste de travail, en surélevant ses pieds, pratiquer une activité sportive douce comme le yoga, la natation, ou bien faire des exercices sur un ballon... Bien souvent, un simple massage à l’huile d’arnica prodigué par la main bienveillante de la sage-femme ou du futur papa procure une douce sensation de soulagement. M. P.

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Le vrai du faux

L’enfant unique L’enfant unique est plus égoïste que l’enfant issu d’une fratrie ?

faux

Ce n’est pas parce qu’il ne partage pas le quotidien d’une fratrie, ses jouets ou encore les câlins de sa maman que l’enfant unique ne sera pas un adulte ouvert et généreux. Si ses parents le placent très tôt au contact d’autres enfants, conscients de ne pas le mettre au centre de l’attention, il s’épanouira exactement comme s’il était entouré de frères et sœurs.

L’enfant unique ne doit pas VRAI être surprotégé ? C’est vrai mais cela est valable aussi pour ceux qui ont des frères et sœurs ou qui vivent avec seulement l’un ou leurs deux parents. Il arrive parfois que l’enfant soit en lien exclusif avec l’un des deux parents et l’hyperinvestissement peut créer une situation difficile. Il est important de ne pas reporter sur ses seules épaules une trop grande pression ni d’en faire l’unique centre familial d’attention.

L’enfant unique est plus fragile ?

faux

En réalité, chaque enfant est unique en soi et la fragilité provient du comportement que peuvent avoir les parents en adoptant une attitude trop protectrice ou inquiète envers lui : celle-ci n’est absolument pas liée au fait d’avoir ou non des frères et sœurs.

L’enfant unique a plus tendance à rester dans sa bulle ?

faux

Comme pour les autres enfants, c’est plutôt la façon dont l’enfant sera entouré qui va déterminer son degré de sociabilité pour la suite. Elle dépend du fonctionnement familial et entouré de voisins ou de ses cousins, il apprend très tôt à définir sa place et son équilibre. M. P. Nos remerciements au Dr Johannet.

On s’la coule douce

Pour enfants

Adopter un animal de compagnie Entre bonheur, moments complices et responsabilité, cette décision importante change le quotidien de toute la famille.

’est bien connu, les animaux sont une source de bonheur dans une famille, surtout quand ils sont accueillis avec tendresse, et qu’ils ne sont pas considérés comme une contrainte par l’un des membres de la famille. C’est pour cela qu’avant d’accueillir ce nouvel arrivant, il est nécessaire que parents et enfants aient mûrement réfléchi leur décision, car une adoption a naturellement des conséquences sur le quotidien. Le Dr Filliettaz, vétérinaire à Lyon, précise : « Si l’enfant est en demande d’un animal, il faut bien évaluer son désir et s’assurer que ce ne soit pas une envie passagère, sinon il ne s’en occupera pas ou mal, et l’animal deviendra celui d’une autre personne, et donc fatalement celui des parents qui en assumeront la responsabilité. »

portement brusque ou hostile envers l’animal, comme lui tirer la queue ou le poursuivre. Car malheureusement, les réactions de défense des animaux peuvent causer des accidents, même chez les animaux au caractère habituellement docile. Les parents doivent toujours surveiller les interactions entre leur enfant et l’animal, jusqu’à ce qu’ils soient sûrs que le bambin soit assez grand et mûr pour l’approcher calmement, le manier avec douceur et reconnaître ses humeurs. En aucun cas et en aucune circonstance, il ne faut laisser un enfant seul avec l’animal.

Du bonheur et un apprentissage de valeurs

Chats et chiens : avant l’âge de trois ou quatre ans, il est difficile pour un enfant de développer une relation complice avec un chat : les gestes brusques des petits peuvent effrayer l’animal. Le chien est plus joueur, et une relation plus fusionnelle peut être créée. En tant qu’animal vivant en meute, il est le compagnon de toute la famille. Il a donc besoin de toujours recevoir les mêmes ordres de la part de chacun, sinon il ne se sentira pas bien, ne saura pas comment agir.

Par sa vitalité et son énergie, un animal apporte autour de lui de nombreuses joies ; à l’enfant, il peut apporter un sentiment de réassurance, d’apaisement, mais aussi développer sa confiance en lui et son sens des responsabilités, lui faire faire l’apprentissage de vertus, comme le respect de l’autre. Guidé par son parent, l’enfant apprendra à caresser son animal sans le déranger, à le nourrir, à jouer… Il est aussi primordial de la part du parent d’interdire à l’enfant d’avoir un com-

Quel animal choisir ? Avant de savoir quel animal aura votre préférence, quelques caractères et modes de vie sont à prendre en compte.

Les rongeurs : dans la famille des rongeurs, les cochons d’Inde et les

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lapins sont des animaux qui aiment être manipulés et caressés par leur maître. Plus ils sont habitués à être dans les bras et à se balader dans votre habitation (au moins une heure par jour), plus ils seront sociables, et n’auront pas peur de la main de l’homme. Les rats sont des animaux très intelligents. Ils apprennent très vite (aussi vite que les chats) et peuvent être emportés partout. Ils sont très demandeurs de contacts et de câlins. Enfin, chez les souris et les hamsters, l’interaction est limitée et cela pourrait décevoir un peu l’enfant. Les furets ne sont pas conseillés pour les petits, car la période d’apprivoisement est longue, notamment pour leur apprendre à ne pas mordre. De même, les poissons représentent un intérêt mineur pour les petits, compte tenu d’une interaction restreinte.

Appartement ou maison ? La question se pose pour les chiens et les chats, les rongeurs étant la plupart du temps en cage. Pour les chiens, peu importe l’espace dans lequel ils sont, tant qu’ils ont une présence. Pour les chats, plus leur espace est grand, plus ils ont un comportement zen. V. L.

On s’la coule douce

Nutrition

La soupe, ça fait grandir, et pas que ! Plat phare de l’hiver, la soupe est pratique, économique, et idéale pour faire manger des légumes aux enfants. Avec Françoise Lerat, diététicienne-nutritionniste

es bienfaits de la soupe sont nombreux. Elle est naturellement riche en minéraux et vitamines (même si celles-ci sont en partie détruites à la cuisson), apporte des fibres, que les légumes soient en morceaux ou mixés et est une grande source d’hydratation (les légumes étant constitués à 90 % d’eau).

bon, boulettes de viande, jaune d’œuf, morceaux de saucisse dans une soupe au chou, lamelles de saumon fumé dans un velouté d’endives… À chacun d’innover en fonction de son imagination.

Les soupes de légumes sont à la fois peu caloriques et rassasiantes, à condition de mélanger une quantité suffisante d’ingrédients. Préférez notamment les légumes de saison, comme les poireaux, carottes, courgettes, courges, navets ou encore céleris. « Cela peut être aussi l’occasion de faire découvrir de nouveaux aliments à l’enfant, comme les champignons ou les oignons », précise Françoise Lerat, diététicienne nutritionniste. Les potages glucidiques (de lentilles ou de pois cassés) sont également très appréciés des petits.

« Mais ce mets délicieux ne constitue pas pour autant un repas complet, ajoute Françoise Lerat. Pour un repas équilibré, il faut des légumes, des féculents, des protéines et des produits laitiers. » Des féculents, comme les pommes de terre, vermicelles, tapioca, riz ou croutons, peuvent donc venir compléter la liste des ingrédients de la soupe. Il est conseillé de préférer des morceaux de pain grillé maison plutôt que des croutons industriels, très gras. Des protéines peuvent également venir compléter le potage : dés de jam-

Enfin, il est possible d’ajouter des morceaux de fromage ou du lait, très intéressants pour leur apport en calcium. « Je recommande de mettre dans la soupe plutôt des "vrais fromages" que des fromages pour enfants, qui sont bien souvent trop gras, trop salés, très chers, et ne fournissent pas une quantité de calcium très satisfaisante », précise Françoise Lerat. Avec tous ces ingrédients, il ne reste plus qu’à ajouter un fruit cru pour le dessert afin de compléter son apport en vitamines (agrumes par exemple), et le tour est joué ! Alors, à vos casseroles. V. L.

À LIRE Tout se mange avant 6 ans, éditions Minerva.

La soupe au caillou, éditions Milan.

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Soupes du marché, Prat éditions.

Près de chez vous

Association

A 2 Mains Deux jeunes femmes s’engagent au quotidien auprès d’enfants handicapés.

Depuis cet automne, une rubrique consacrée aux mamans d’enfants handicapés a été créée, pour souligner leur courage, ainsi qu’un espace de communication, qui leur permet de témoigner, partager des expériences ou demander conseil.

u côté de Villeurbanne, l’association « A 2 Mains » intervient depuis presque 1 an auprès des enfants handicapés de 3 à 15 ans. Elle a été créée en février dernier par deux amies, qui exercent dans le milieu du handicap depuis bientôt 10 ans. Elles sont parties d’un constat : la plupart des enfants handicapés connaissent des difficultés au sein des structures classiques, en raison notamment d’un manque d’encadrement spécialisé : un manque d’auxiliaires de vie scolaire, et des emplois de vie scolaire (EVS) souvent peu expérimentés dans ce domaine. L’association propose donc une intervention à domicile pour ces enfants, articulée autour de trois axes : sur le travail scolaire, pour rattraper le retard ou consolider des acquis, en réexpliquant par exemple une leçon non assimilée ou en aidant l’enfant à faire ses devoirs ; sur la socialisation, les interactions avec

les autres, grâce à des activités ludiques ; et pour les plus petits (de 2 à 4 ans) sont proposés des jeux d’éveil, de découverte et d’épanouissement. Mais pour A 2 Mains, l’objectif est également de transmettre aux parents le travail accompli avec l’enfant, pour qu’ils puissent le reproduire à leur tour. C’est pourquoi une intervention spécifique leur est proposée, pour constater ce qui a déjà été mis en place à la maison, et suggérer des améliorations. Et depuis la rentrée 2011, l’association a même élargi son champ de compétence aux établissements scolaires de Villeurbanne, auprès des enfants mais également des EVS et des enseignants. Depuis sa création, elle est déjà venue en aide à une trentaine d’enfants. V. L. A 2 Mains, 5 rue Millon, Villeurbanne. 07 60 22 75 41.

Près de chez vous

Association

Entraide parentale autour de la garde d’enfants Pour accueillir les tout petits, cet établissement œuvre depuis déjà plus de vingt ans dans l’Ouest lyonnais.

’est presque une institution à Saint-Genis-les-Ollières. L’association Belin Beline, qui existe depuis plus de vingt ans, a été créée à l’origine par des parents de la commune, afin d’offrir des modes de gardes à leurs enfants. Depuis, l’association a évolué, pour répondre aux besoins des familles. C’est aujourd’hui une crèche multiaccueil, qui propose des services de garde à temps plein ou partiel, ainsi qu’un système de halte-garderie. Sur l’année 2010-2011, elle a accueilli une soixantaine d’enfants, de trois mois à trois ans. Pour Belin Beline, l’objectif est avant tout d’accueillir des enfants de tous horizons, c’est pourquoi elle place la mixité sociale au

Au mois de décembre a eu lieu le spectacle de Noël de la crèche, donné par la compagnie « Petit à petit ». Il a été suivi d’un goûter, rassemblant l’ensemble des enfants et des familles. centre de son projet pédagogique. L’équipe a même été récemment formée pour accueillir des enfants en situation de handicap. Ils sont d’ailleurs trois à avoir intégré la structure cette année. Au total, une trentaine de personnes (10 salariés et 20 parents bénévoles) s’investissent au quotidien pour faire vivre cette crèche. V. L. Belin Beline, 23 avenue de la Libération, Saint-Genis-les-Ollières. 04 78 44 85 47.

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Vie pratique

Droits et démarches

Chéri, et si on se pacsait ?

Plus d’un million de couples en France a fait le choix du pacs (pacte civil de solidarité), mais ce nombre reste inférieur au nombre de mariages. Zoom sur cette nouvelle forme de reconnaissance d’union. Selon l’article 515-4 du Code civil, deux personnes qui se pacsent s’engagent formellement à vivre ensemble et à s’apporter aide matérielle et assistance. Le pacte est matérialisé par une convention écrite. C’est ce qui les différencie des concubin, qui, légalement, ne peuvent rien revendiquer l’un envers l’autre.

Dépenses de la vie courante et patrimoine

Chacun des partenaires contribue aux charges du ménage en fonction de ses capacités propres. Si le couple souhaite qu’il en soit autrement, il doit alors le notifier dans le contrat de pacs. Chacun est donc tenu d’aider l’autre qu’il s’agisse d’aide matérielle ou de difficulté temporaire qu’il pourrait rencontrer en cas de maladie ou de chômage. Sauf dépenses manifestement excessives, les dettes contractées par l’un des deux pacsés pour les besoins de la vie courante vont obliger l’autre partenaire, exactement comme pour un couple marié. En revanche, chacun reste seul tenu des dettes contractées personnellement avant ou pendant le pacte. Si les pacsés veulent rester indépendants sur leurs dépenses et sur leurs dettes, ils le peuvent. Depuis le 1er janvier 2007, le couple pacsé a le choix entre un régime de séparation des patrimoines et un régime d’indivision. Ce choix pourra être effectué soit au moment de la convention initiale, soit durant le pacs par l’intermédiaire d’une convention modificative. Si rien n’a été choisi, c’est le régime de la sé-

paration du patrimoine qui s’applique par défaut.

Impôts, succession, prestations familiales

Le pacs lie les deux partenaires d’un point de vue fiscal et ce, peu importe que le pacte ait été signé avant ou après 2007. Avant la réforme fiscale, les jeunes pacsés devaient effectuer trois déclarations de revenus : une déclaration individuelle pour chacun avant le pacs (soit deux au total) et une déclaration commune après. Cela permettait de réduire considérablement l’impôt à payer dans la mesure où la base d’imposition pour chacune des 3 déclarations est plus faible. Les couples pacsés après le 1er janvier 2011 doivent réaliser une déclaration commune incluant leurs revenus de toute l’année car seule la situation au 31 décembre est prise en compte. En matière successorale, si le conjoint survivant pacsé peut prétendre au versement du capital décès versé par l’assurance maladie, celui-ci ne bénéficie pas du régime retraite de son partenaire. Concernant la fiscalité

successorale, le régime de pacs est aligné sur le régime des époux et permet au survivant d’être complètement exonéré de droits de succession. Si le couple pacsé a des enfants communs, il est impératif d’accompagner le pacte d’un testament car les partenaires ne sont pas héritiers l’un de l’autre en priorité. Pour les prestations familiales, l’assiette de calcul du RSA ou de l’aide au logement tient compte non pas des revenus du seul bénéficiaire mais de ceux du couple.

Droits sur l’enfant

Le pacs n’a d’incidence qu’entre les partenaires. Un enfant qui nait d’un couple pacsé n’acquiert pas automatiquement de filiation, contrairement au couple marié. Son père devra expressément le reconnaître à sa naissance ou dans l’année qui suit. De même, en cas d’adoption, le père devra reconnaître l’enfant. Enfin, concernant les enfants de son partenaire, le pacsé n’a pas d’obligation à participer aux frais et à l’éducation de ceux-ci. M. P.

Rédiger ou réviser votre pacs : combien ça coûte ? Pour les couples pacsés avant le 1er janvier 2007, le régime des biens applicable par défaut (sans convention contraire) était l’indivision (ancien article 515-5 du Code civil) et non la séparation. Si vous voulez changer ce régime, il est parfaitement possible d’établir une nouvelle convention de pacs. Si celle-ci est rédigée de manière gratuite auprès du greffe du tribunal d’instance par vous-même, cela ne vous coûtera rien. En revanche, mieux vaut confier sa rédaction, notamment si vous avez des enfants, à un notaire qui vous facturera celle-ci environ 350 euros TTC hors honoraires de conseils. Merci à Benoît Morel, Notaire pour sa contribution.

les démarches sont moins compliquées quand on est bien informé ! www.bebezine.fr

Vie pratique

Prévention

Même l’hiver, on aère !

Améliorer la qualité de l’air de son intérieur.

ux premiers frimas, les chauffages de maison sont remis en route… une belle occasion de rappeler quelques règles de sécurité, pour éviter la pollution intérieure. Si le tabagisme est la première source de pollution des intérieurs en France, c’est le monoxyde de carbone qui est la première cause d’accident domestique.

Les bons gestes pour un bon air

La première des protections consiste à faire vérifier ses appareils de chauffage par un professionnel une fois par an et veiller à laisser libre la ventilation là où ces équipements sont installés. Il est également important d’aérer toutes les pièces de la maison entre dix et trente minutes par jour et conserver une température n’excédant pas les 21°C pour chaque pièce. Au moment des chutes de températures, il n’est pas rare de vouloir boucher les ouvertures d’aération, ou d’arrêter son système de ventilation mécanique (VMC). Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela n’empêche pas le froid de rentrer, et au contraire permet à la pollution de votre foyer de stagner.

Une autre source de pollution Après le tabac, les allergènes biologiques comme les acariens notamment sont les ennemis d’un air sain. Ils sont responsables de plus de 75 % des allergies respiratoires chez l’enfant et l’adulte. Ils se déve-

loppent dans des endroits chauds et humides, comme les lits, canapés, moquette… qui méritent d’être régulièrement aspirés. Pour le couchage, préférez les sommiers à lattes, lavez vos draps et les peluches des enfants à 60 °C et pensez à acheter une housse spécifique antiacariens pour protéger les matelas. Dans la chambre de bébé, « repeindre les murs ou acheter des meubles neufs en aggloméré, quelques semaines avant son arrivée, est à proscrire », précise Mme Speyer. « Les composés organiques volatiles présents dans ces produits sont très dangereux pour la santé et il faut aérer très longtemps l’espace pour qu’ils disparaissent complètement. » M. P.

Faire appel à une CMEI Depuis 1991, une conseillère médicale en environnement intérieur (CMEI) peut intervenir chez vous, sur prescription médicale, de préférence après un bilan d’allergologie d’un des membres de la famille. Elle se déplace à votre domicile pour faire un audit d’environnement intérieur (chauffage, ventilation, revêtement des mûrs, sols et plafonds, le mobilier...) En fonction du bilan allergique présenté, elle cible ses conseils et préconise une conduite à tenir. Cette visite est gratuite pour le patient et permet une rééducation à la sécurité de l’environnement intérieur. Pour trouver une CMEI proche de chez vous et en savoir plus : www.cmei-france.fr

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Agenda

36 quotidien de « pow-wow », danse intertribale traditionnelle, et plein d’animations pour les enfants. Renseignements : www.foiredelyon.com

Au pays des papas Mercredi 8 février à 15 heures. Espace Albert Camus, Bron (69). Dès 3 ans. Une réflexion légère sur les caractères des papas, comme sur le sens des comptines. Un concert interactif, où l’enfant s’amuse à reconnaître son papa à travers les portraits qu’on lui propose, et à se placer dans la musique des comptines qu’il découvre métissées. Tarifs : 5 €, adulte : 8 €. Durée : 45 min. Réservation : 04 72 14 63 40 ou www.ville-bron.fr

SI ON EN PARLAIT ? Rivalités et jalousies dans la fratrie : du conflit à la rencontre Samedi 4 février de 15 à 17 heures. Maison des associations, Mornant (69). Animée par Emmanuelle Bouvet, enseignante, accompagnante à la naissance, formatrice en communication et mère de 4 enfants. Conférence organisée par La Cause des Parents.

dies et aux sonorités avec un thème différent à chaque séance.

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LEVER de rideau

Les Tipioux

Tarifs, enfant : 5 €. Durée : 45 min. Réservation : 04 74 60 31 95 ou http://concertsauditorium.free.fr

Du mercredi 8 au dimanche 12 février. Pata’Dôme Théâtre, Irigny (69). Dès 3 ans.

Expowow – Foire de Lyon

Durée : 45 min. Réservation : 04 72 93 30 00 ou www.letoboggan.com

« Voici la recette ! » Du mardi 21 au vendredi 24 février à 14 h 30. Acte 2 Théâtre, Lyon 9e. Dès 3 ans. La fée Mandoline est de retour dans un spectacle «pédago-comesticomusical» ! Grâce à ses aventures et ses chansons, les bambins vont découvrir les bons réflexes vis-à-vis de la nourriture en s’amusant. Tarifs, enfant : 8 €, adulte : 10 €.€ Renseignements : 04 78 83 21 71 ou www.acte2theatre.fr

Guignol se marie Du 11 janvier au 14 mars.

Tarifs, enfant : 8 €, adulte : 12 €. Durée : 40 min.

Renseignements : gwenpersiaux@yahoo.fr www.lacausedesparents.org

Réservation : 04 78 51 48 87 ou www.patadome.com

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Henriette et Matisse Mercredi 25 janvier à 15 heures et samedi 28 janvier à 17 heures. Toboggan, Décines (69). Dès 5 ans.

SORTIES EN FAMILLE Les bambins babillent

Comptines, chansons, jeux de mains, les tout-petits découvrent la musique. Un moment de détente, de rencontre, de partage où l’on vient avec papa, maman, tata, mamie ou qui vous voulez. Les 0-3 ans s’initient aux mélo-

Tarifs, enfant : 6 €, adulte : 12 €.

Fatigué, le roi des Tipioux cherche son successeur. Si tous les Tipioux sont incapables de voler à cause de leurs trop petites ailes, le futur roi devra absolument savoir décoller pour échapper aux chats, chiens mais surtout au plus futé de tous : le renard !

Tarifs : 7 €, adhérent : 5 €.

Les jeudi 9 février, 1er et 22 mars, 5 avril, 10 et 24 mai à 9 h 45 et 10 h 30. Auditorium, Villefranchesur-Saône (69). De 3 mois à 3 ans.

Michel Kelemenis fait entrer avec beaucoup de poésie le jeune public dans l’univers du peintre et l’une de ses muses préférées, mademoiselle Henriette. Quatre personnages : l’artiste, le modèle, le pinceau du trait et celui de la couleur dansent et dessinent les courbes du corps.

Du 16 au 26 mars. Eurexpo, Chassieu (69). Cette année, la Foire de Lyon met à l’honneur les peuples indiens d’Amérique. De la Conquête de l’Ouest à l’âge d’or d’Hollywood, une exposition présentera l’authentique histoire du peuple amérindien, ses coutumes et sa culture, à travers des reconstitutions de villages indiens, des décors de saloons. Un spectacle

Plus d'événements à ne pas manquer sur

La maison de Guignol, Lyon 5e. Dès 3 ans. L’amour est dans les airs… même les papillons se marient. Entre un père désireux de marier sa fille, un Gnafron poussant Guignol au mariage et une Madelon devenue un joli brin de fille, tous les ingrédients sont réunis pour que demande soit faite. Tarifs, enfant : 8,80 €, adulte : 10,80 €. Durée : 45 min. Réservation : 04 72 40 26 61 ou www.lamaisondeguignol.fr

L’œuvre d’Henri Matisse est un trésor pour dialoguer avec l’enfance.

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20 places à gagner indoor AVENTURES

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« Bébézine, le plaisir d’être parent » édité par ROSEBUD SARL Siège social : 9 rue de l’Arbre-Sec 69001 LYON Fax. 04 72 44 92 04 info@bebezine.fr Dépôt légal à parution ISSN 1961-0289 Membre de l’OJD Tirage : 32 300 exemplaires DirectEUR de la publication François Sapy éditrice déléguée Carine Vera - 06 68 18 61 06 cvera@bebezine.fr rédaction en chef Véronique Lopes - vlopes@bebezine.fr PUBLICITÉ Carine Vera - cvera@bebezine.fr Julien Vidal-Naquet - jvidalnaquet@tribunedelyon.fr Marine D’Élia - mdelia@tribunedelyon.fr David Mène - davidmene RédactioN Véronique Lopes, Morgane Buland, Maud Philibert, Estelle Coppens, Marine D’Élia RELECTURE Philippe Brunet Graphisme Vanina Pinelli vpinelli@tribunedelyon.fr IllustrationS Loïc Guyon - loic.guyon@neuf.fr PHOTOS Couverture : Alba, Valérie, Gilles et Caramelle. Crédits : Fotolia et sxc.hu Les professionnels référents Olivier Grégoire, Marie-Hélène Martin, Serge Tisseron, Dr Catherine Devoldère, Dr Corinne Bonnard, Nathalie Aulnette, Dr Chantal Delafosse, Christiane Le Bihan, Dr Langue, Marie Agnès Cabot, Elise Chayé, Dr Johannet, Nathalie Bogren, Aurélie Caudullo, Dr Fillietaz, Françoise Lerat, Benoit Morel, Mme Speyer. Les PARENTs du numéro Anne-Sophie, Emilie, Estelle, Elise, Sophie, Raphaëlle, Sophie, Françoise, Catherine, Mathilde. La reproduction des textes, images et photographies publiés dans ce numéro est interdite sans l’accord écrit de Rosebud. Distribution Mairies, pédiatres, gynécologues, maternités, laboratoires, pharmacies, crèches et magasins spécialisés. Impression : Imprimerie Brailly (69)

Par respect pour l’environnement, ne pas jeter sur la voie publique.

Bébé du monde

Le bébé mexicain Au Mexique, Bébé naît différemment selon les régions, mais l’arrivée d’un enfant est toujours un moment très célébré

u Mexique, il existe une différence importante entre les « pueblos » (villages) et les villes. Dans les villages, des partenariats existent avec les facultés pour répondre aux questions des futures mamans, expliquer le déroulement de la grossesse, et les éventuels problèmes qu’elles peuvent rencontrer. Dans les villes, les futures mamans peuvent se rendre gratuitement dans un centre où elles rencontrent des infirmières et des médecins. Une pharmacie est également mise à leur disposition. Il existe enfin des cliniques privées, mais coûteuses. Dans 90 % des cas, c’est le médecin qui suit la grossesse. Plusieurs examens sont pratiqués, pour écouter

le cœur du bébé, contrôler le poids et la tension de la maman. Tous les deux mois environ, une analyse de sang est effectuée, pour voir si la future maman ne souffre pas d’anémie. La syphilis doit être également dépistée, et la future maman obligatoirement vaccinée contre le tétanos. Le médecin donne aussi des conseils à la femme enceinte en ce qui concerne son alimentation. Il s’assure qu’elle ne fume pas et ne boive pas d’alcool. Ces examens sont gratuits dans les centres de « seguro popular ». La possibilité de connaître le sexe de l’enfant dépend des régions. À Mexico par exemple, la maman peut le savoir grâce à une échographie, entre le 5e et le 6e mois de grossesse.

Des accouchements divers Au Mexique, 20 % des accouchements se font par césarienne, car la plupart des mamans sont très jeunes. Le Mexique fait d’ailleurs son possible pour lutter contre ce phénomène, par de grandes campagnes d’informations. Pour les accouchements naturels, la péridurale est possible. Enfin, la maman peut dans certains cas accoucher dans l’eau. Cela dépend de sa santé et

de celle de son Bébé. Ce type de mise au monde reste tout de même peu fréquent.

Festivités Dans la plupart des cas, une fête est organisée avant la naissance, à partir du 6e mois de grossesse. Les cadeaux offerts sont très variés : couches, poussette, jouets, vêtements, articles de toilette. Et une fois l’enfant né, le rituel religieux du baptême est pratiqué dans beaucoup de familles. C’est une grande fête, avec un repas, de la musique, et encore des cadeaux, comme la médaille de baptême et des vêtements.

Garderie gratuite et congés maternité Au Mexique, les familles ne bénéficient pas d’aides financières pour la venue d’un enfant. Parfois, l’hôpital fournit tout de même un panier avec des couches et des vêtements pour le Bébé. En revanche, la garderie est gratuite dès la reprise du travail par les parents. Quant au congé maternité, il est généralement de 40 jours avant la grossesse, et de 40 jours après. Mais, à Mexico par exemple, la future maman peut l’organiser comme elle le souhaite. M. B.

1, 2, 3, prénoms

Les prénoms les plus populaires au Mexique sont les suivants :

À LIRE Guadalupe, Sara, Camila, Montserrat, Valeria.

José, Juan, Santiago, Diego, Mateo, Angel.

Prénoms et origines de Florence Le Bras, éditions Marabout. www.bebezine.fr