Bebezine n°29 - Avril - Mai 2013

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De 0 à 6 ans

GRATUIT

Rhône-Alpes

n° 29

avril-mai 2013

Dossier

Le sommeil de l’enfant Psycho Établir une communication bienveillante Air du temps Les groupes de parole entre papas Et aussi… À la découverte d’un quartier Villeurbanne

Horoscope

Les signes de vos bébés

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3

édito

4

Actus région

10 Agenda 12 Carnet

rose

14 À la découverte Villeurbanne

d’un quartier

16 Dans l’air du temps Les groupes de parole entre papas © DR

Chers lecteurs, Le printemps a mis du temps à arriver, alors nous avons tenté de conjurer le sort avec une couverture aux tons estivals ! Lors du salon Baby de Lyon, nous avons réalisé une enquête sur notre stand, en même temps que nous faisions découvrir Bébézine à de nouveaux parents. Il est entre autres ressorti que vous, lecteurs, avez tendance à garder nos numéros plus que de les jeter, que vous appréciez le sérieux du magazine, mais également que vous avez du mal à trouver votre magazine en boutique ou chez vos spécialistes. Si c’est le cas, n’hésitez pas à nous écrire, nous nous ferons un plaisir de vous indiquer où le trouver au plus près de chez vous. Nous sommes également contents de vous annoncer que nous serons présents lors de la prochaine Mum-to-be party, qui aura lieu le 14 mai prochain au Ludopole à Lyon.

18 Dossier

Le sommeil de l’enfant

Paroles de pros

24 Pédiatrie : La vaccination 25 Gynécologie : La rééducation du périnée 25 Le vrai du faux : les poussées dentaires 26 Psychologie : Finie la punition, vive la communication ! 27 Juridique : Crèches, nounous, parents : en cas d’accident, qui est responsable ? 28 Nutrition : Les 10 commandements de l’alimentation pendant la grossesse 30 Combien ça coûte ? Bien choisir… son mouche bébé

Activités

32 Commencer tôt les arts martiaux 33 Femmes enceintes, massez-vous ! 34 Concours

photo

Nous vous donnons rendez-vous à la veille de l’été pour notre prochain numéro (la sortie est prévue pour le 12 juin).

35 Coloriage

L’équipe Bébézine

Bébé du monde

37 Horoscope

38 Le Bébé de Singapour

Nous écrire : redaction@bebezine.fr

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Actus région

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En septembre 2014, classe pour tous le mercredi matin C’est désormais tranché, les 196 écoles lyonnaises (dont 105 écoles maternelles) passeront à la semaine de quatre jours et demi pour la rentrée 2014. Au programme : journées plus courtes et activités périscolaires plus variées.

Un rythme à trouver

Pour les 34 400 élèves des 196 écoles lyonnaises (dont 105 maternelles, représentant 524 classes), tout reste donc à construire. Les négociations avec les associations de parents d’élèves et les syndicats d’enseignants vont s’étaler entre avril et mai. Le schéma d’organisation des journées devrait donc être à peu près fixé avant les congés d’été. « L’enjeu, c’est de s’entendre sur l’organisation de la journée : doiton augmenter la pause méridienne ou concentrer les activités périscolaires après la journée d’école, entre 15 h 30 et 17 heures? », s’interroge Yves Fournel, adjoint chargé de l’Enseignement à la Mairie de Lyon.

élémentaire Gilbert-Dru (Lyon 7e). Depuis 2010, cette dernière teste la semaine de quatre jours et demi avec une pause méridienne allongée de 45 minutes (de 11 h 30 à 14 h 15) : cela a permis, notamment, « de réaliser, dans de bonnes conditions, l’aide personnalisée pour les enfants qui en ont besoin, assumée par les enseignants à hauteur de deux heures par semaine », explique Isabelle Guérin, chargée de mission éducation auprès d’Yves Fournel. En prime, ce changement a permis d’organiser deux services de cantine, dans des conditions moins stressantes pour les enfants, mais aussi de mettre en place des ateliers quotidiens d’activité. De quoi repartir chargé à bloc pour un bon aprèsmidi de cours. F. Sapy © Corolle

L

yon et Villeurbanne ont fait leur choix : c’est en 2014 que les deux principales villes de l’agglomération, ainsi que la très grande majorité des communes rhodaniennes, passeront à la semaine de quatre jours et demi. Pour l’instant, c’est la seule certitude, tout le reste est encore flou. « Rien n’est figé quant à l’organisation des journées, souligne-t-on du côté de la Ville de Lyon. La seule chose dont nous sommes à peu près sûrs, c’est que la demi-journée supplémentaire se tiendra le mercredi matin et non le samedi, car il existe un véritable consensus autour de cela de la part des parents et des enseignants. »

Même s’il n’existe pas d’étude scientifique incontestée qui détermine quel serait le meilleur rythme pour l’enfant, Yves Fournel doit faire face à un délicat exercice de grand écart : pour l’adjoint chargé de l’Enseignement, également président du réseau des villes éducatrices, la concentration des enfants est optimale entre 9 heures et 12 heures et entre 15 heures et 17 heures. Il serait donc plutôt partisan d’un allongement de la journée avec un gros « trou », pendant la pause méridienne, consacré aux activités « tranquilles » (art, sport, etc). Problème : les enseignants verraient ainsi leur journée rallongée, et plaident plutôt pour une fin des cours précoce, vers 15 h 30.

Une école test

Pour pouvoir trancher, la Ville de Lyon pourra s’appuyer sur une expérimentation unique menée par l’école

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Entre 3 et 5 millions d’euros Le coût du passage à la semaine de quatre jours et demi est estimé entre 3 et 5 millions d’euros pour la Ville de Lyon. Selon les services spécialisés dans la vie scolaire, la réforme va obliger à embaucher 700 vacataires pour assurer les activités périscolaires pendant la pause méridienne ou en fin de journée. Les Lyonnais ne devraient assumer qu’un gros quart de ce coût, le solde étant pris en charge par la Cnaf (Caisse nationales d’allocations familiales) ou l’État.


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© Association Sparadrap

Un livre pour comprendre l’hôpital

yeux des bébés. En plus, sur le site, on trouve des bons de réductions et des carnets de jeux et coloriage. www.quinzainedelaprotection solaire.fr

Petit mais costaud

Les associations Sparadrap et Clepsydre éditent un livre illustré, à destination d’aînés de bébés hospitalisés à la naissance, en raison d’une naissance prématurée ou d’un problème médical. Il a pour objectifs d’aider les enfants à exprimer leurs émotions autour de cette naissance, à se situer dans la nouvelle configuration familiale et à se préparer à la visite à l’hôpital. Au travers du personnage de Lili la souris, les enfants sont invités à écrire, à dessiner, à coller une photo ou des gommettes sur les pages du livre. Les enfants pourront ainsi garder une trace de ce qu’ils ont vécu lors de l’hospitalisation du bébé. Il est particulièrement adapté aux enfants de 5 à 8 ans mais les plus jeunes pourront le lire et le compléter avec l’aide de leurs parents. Le petit frère de Lili est né, mais il n’est pas à la maison. 4,50 €. Commande sur www.sparadrap.org Catalogue ou par courrier : Association SPARADRAP, 48 rue de la Plaine, 75020 Paris.

La quinzaine de la protection solaire La marque de lunettes pour enfants Ki et la s’associe à Mustela et Piwapee pour une grande campagne de prévention solaire du 15 mars au 15 juin 2013. Via des brochures de prévention et un site Internet, les trois marques ont décidé de sensibiliser les parents aux risques des UV pour la peau et les

Medela sort un nouveau tire-lait à double pompage : le Swing MaxiTM. Malgré sa petite taille et sa légèreté, il permet une production de lait rapide grâce au système de double pompage, et est adapté à une utilisation régulière (de 2 à 6 fois par jour). Toutes les pièces en contact avec le lait maternel sont garanties sans bisphénol A. 259 € en pharmacies et magasins spécialisés. www.medela.fr

Y’a d’la joie ! « Le soleil a rendezvous avec la lune / Mais la lune n’est pas là et le soleil l’attend / Icibas souvent pour chacun pour sa chacune / Chacun doit en faire autant »… Imprégnez donc les oreilles de vos enfants de la poésie énergique et amusée de Charles Trenet. Les douze chansons de ce livre-album célèbrent la joie de vivre sur fond musical jazzy et swing. Une bonne introduction à l’œuvre facétieuse de l’homme à l’éternel chapeau qui aurait eu 100 ans cette année. Charles Trenet pour les enfants, chanté par Jacques Haurogné et illustré par Marie Dorléans, Les Éditions des Braques, 18,50 €. De 5 à 105 ans…

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PRATIQUE ET SEXY


Actus région

BIEN-ÊTRE Massages pour futures et jeunes mamans

6 4 ou 5 produits en taille normale, quelques échantillons ainsi que des fiches pratiques avec des conseils de médecins et des astuces partagées par d’autres mamans. 19,50 € par box ou 18 € à partir d’un abonnement de deux mois www.macocoonbox.com

La trousse beauté de la grossesse Dans son institut de beauté, Ela propose un massage relaxant spécialement adapté pour les femmes enceintes. Par des mouvements doux et enveloppants de lissages et pétrissages, la future maman pourra se détendre et soulager ses douleurs notamment dorsales ou aux jambes. Massage pratiqué seulement à partir du 4e mois de grossesse et pour une grossesse sans complication. Massage d’une heure : 70 €. Spa Fleur d’or : 33 rue Tête-d’Or, Lyon 6e. 04 78 89 57 79. Du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures. Nocturnes jeudi et vendredi jusqu’à 20 heures. www.fleurdor.fr

Une box par mois

Alors que le système de box par abonnement est très en vogue, ma Cocoon box propose 9 coffrets pour accompagner les femmes chaque mois de leur grossesse, ainsi que 12 coffrets de la naissance pour les 12 premiers mois de Bébé. Chaque boîte contient

Sur le principe des box, voici un nouveau venu dans l’univers de la femme enceinte : la trousse Maman poule. Elle se compose d’une sélection de cinq soins corps et visage en grand format, présentés dans une trousse en coton bio. Blandine, maman, chimiste et fondatrice de Maman poule, sélectionne les produits pour leurs qualités et formulation saine (qu’ils soient bio ou non). Limitée à 500 exemplaires, la trousse du moment est composée d’un lait hydratant anti-vergetures, une crème de jour normalisante, une huile corps pour maman et bébé, un gel douche intime, et un shampooing. 39 €. www.mamanpoule.com

Box au choix Ce site propose quatre box spécial grossesse : une box gourmande avec des douceurs à déguster (confitures bio, sablés, chocolat bio…), une box tendresse avec des articles cultes (DVD, huile massage, chaussons tricotés main…), une box pin-up pour

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prendre soin de soi (lait pour le corps, palette de maquillage…) et la happy box dont le contenu est tenu secret, et qui elle est proposée en abonnement pour les 9 mois de grossesse. www.happy-grossesse-box.com

CRÉATIF Boîte créative

Les enfants aussi ont droit à leur box. Tiniloo propose une box spéciale Fête des mères pour les 3-9 ans. Avec le contenu de la box, les enfants pourront fabriquer un bijou et une jolie boîte pour le ranger. 19,90 €. www.tiniloo.com

C’est moi qui l’ai fait

Dans le quartier de Montchat (Lyon 3e), la boutique Cèmoikilèfè propose de nombreux articles de loisirs créatifs, jeux et jouets, et autres fournitures d’arts plastiques mais aussi organise des ateliers manuels pour les enfants les mardis soir et mercredis après midi. Un endroit coup de cœur et vrai bon plan pour les petits et les grands. Cèmoikilèfè : 110 cours du DocteurLong, Lyon
3e. 04 78 54 83 46. http://cemoikilefe.over-blog.com


7 Faire-part magnétique

Le site Fairepartmagnet propose de créer soi-même son faire-part sous forme de magnets à coller sur le frigo, en format rond ou rectangulaire, ou badges aimantés. Avec son service de création en ligne, vous pourrez choisir la trame de fond, les illustrations, télécharger la photo de votre enfant… Pour ceux qui ne se sentent pas une âme d’artiste, un service de création sur mesure est mis en place pour 75 euros. De 0,69 € à 3,20 € le magnet. www.fairepartmagnet.com

MODE DE GARDE Bilingue et ludique Kangourou Kids, spécialiste de la garde d’enfants à domicile, lance un nouveau service pour les 4 à 10 ans : Kangou Song. À travers des séances d’une heure, un animateur spécialisé « petite enfance » propose d’initier les enfants à l’anglais avec des chansons pop et entraînantes pour aiguiser son oreille et sa prononciation. Différents niveaux de difficultés sont proposés pour que l’enfant progresse à son rythme. Lyon 6e et 9e. 04 78 22 22 22. www.kangouroukids.fr

Parlo italiano ? La crèche bilingue italienne Tiramisu ouvre sa seconde structure à Villeurbanne en septembre 2013. Elle accueillera 10 enfants, subdivisés en 3 groupes : de 3 à 15 mois, de

15 à 24 mois et de 2 à 4 ans, pour répondre au mieux aux besoins des petits, et propose des activités d’éveil, pour favoriser l’apprentissage de l’autonomie, la curiosité et son ouverture sur le monde, notamment en s’immergeant dans les deux cultures, le tout de manière ludique. Ouverte de 8 heures à 19 heures. www.creche-tiramisu.com

Écolo

Une nouvelle crèche d’entreprise vient de voir le jour à Vaulx-en-Velin. Son concept : bio et écolo, du sol au plafond, en passant par le mobilier, le linge de lit, les jouets et les repas, composés en grande partie de produits issus de l’agriculture biologique et de produits frais de saison. Dans un espace d’accueil de 500 m², la crèche 1, 2, 3 Soleil dispose de 40 berceaux et est exclusivement destinée aux entreprises et aux collectivités. 4 rue du Rail, Vaulx-en-velin. www.creches123soleil.fr

Trouver une crèche en quelques clics Le site BBbook propose aux particuliers et aux entreprises une plateforme permettant de trouver une place en crèche pour la journée, ou une solution de garde à domicile dans l’heure qui suit la demande. Le tarif moyen d’une journée d’urgence en crèche est de 25 €. www.bbbook.fr

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Actus région

Idées de sorties à Lyon Voilà un guide pratique pour les Lyonnais en mal d’inspiration pour les sorties en famille. Écrit par une maman lyonnaise, Sindy Barberon, ce guide recense 100 idées d’activités et sorties, à partager en famille, soigneusement classées par catégorie : découverte de la faune et de la flore, musées, théâtres, sports, restos sympas… de quoi découvrir de nouveaux lieux pour animer les weekends. Lyon, 100 sorties cool avec les enfants, éditions Les beaux jours. 6 €.

SHOPPING Le Batik éthique Anak tanah est une nouvelle marque de mode et déco éthique, née sous l’impulsion d’une Lyonnaise, Thérèse Coursimault. Elle propose des doudous, trousses de toilettes, coussins… faits à la main, à Bali, dans des tissus traditionnels indonésiens.

8 Une partie des bénéfices est reversée au financement des études des enfants des couturières de l’atelier. En vente à la Mercerie Cœur : 27 Grande-Rue de Vaise, Lyon 9e. www.anaktanah.fr

Médailles de baptême et autres bijoux

Après Lille et Bordeaux, la célèbre marque de joaillerie Arthus-Bertrand ouvre une boutique à Lyon. On pourra y trouver des bracelets de naissance, médailles, coquetiers, timbales, cuillères, boîtes à dents… en or ou en argent, pour toutes les occasions. 15 rue des Archers, Lyon 2e. www.arthus-bertrand.com

son, de décoration et des cadeaux de naissance en jolis tissus, 100 % fait main et made in Lyon. Tours de lit, nids d’ange, plaids, bavoirs, guirlandes de fanions, housses de matelas à langer… Chaque article est personnalisable sur demande et tiré en petite série ou en pièce unique. www.plumeetpatapon.fr

Les langes XXL en bambou

Déco et linge poétiques La jeune marque lyonnaise, Plume et Patapon, propose du linge de mai-

La marque américaine, Aden + Anais, spécialisée dans les langes de très grandes tailles, sort une nouvelle gamme de produits en mousseline de bambou. Habituellement en mousseline de coton, les maxi-langes, bavoirs d’épaule, couvertures ou encore linges de lit sont encore plus doux et toujours déclinés dans des imprimés tendance. www.adenandanais.com Vente en boutiques spécialisées, magasins de puériculture et sur www.elowomum.com

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Agenda

10

LEVER DE RIDEAU

SORTIES EN FAMILLE

Les containers à jeux Les 20, 23, 24, 25, 26, 27, 30 avril et les 2, 3, 4 mai, place du Général-André, Lyon 8e.

L’arrosoir, Odyssée champêtre Du 22 au 28 avril à 14 h 30 (16 heures le dimanche). Théâtre Espace 44 : 44 rue Burdeau, Lyon 1er. À partir de 4 ans (durée : 45 min).

Zoé, citadine invétérée, se retrouve au milieu d’un potager et rencontre un compagnon de jeu inattendu : un arrosoir doté de la parole… Tarifs : enfants : 8 €, adultes : 12 €. 04 78 39 79 71. www.espace44.com

Trippo Les 10, 13 et 14 avril. TNG : 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e. À partir de 3 ans (durée : 45 min).

Il suffit parfois d’une simple charrette en bois et de quelques valises pour entamer le plus dépaysant des voyages. Sur cette piste à peine éclairée, deux jeunes acrobates finlandaises dépoussièrent les arts du cirque traditionnel. Impossible de résister au charme de ce duo féminin qui saupoudre ses numéros d’humour et d’ironie. En quelques roulades elles évoquent des animaux imaginaires, conjuguent leurs jeux de bras et de jambes pour créer l’illusion. Tarifs : enfant 9 €, adultes 17 €. 04 72 53 15 15. www.tng-lyon.fr

ATELIERS CRÉATIFS Atelier de cuisine françaisanglais (visuel carrot cake) Samedi 13 avril à 10 heures. Atelier clafoutis : 138 rue Duguesclin, Lyon 6e. De 6 à 12 ans.

Atelier clafoutis propose des cours de cuisine pour les 6-12 ans. Ce samedi, tout devient orange dans la cuisine. Les enfants apprendront à faire un gâteau à la carotte et un smoothie à la mangue, le tout en anglais. Durée : 1 h 30. Tarif : 22 €. 06 72 52 25 71. www.atelierclafoutis.com

TOUS AU MUSÉE

Apprivoiser les lettres Pendant les vacances scolaires de 10 heures à 12 heures. Musée de l’imprimerie : 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e. De 6 à 8 ans. 23 avril : composer son prénom dans l’atelier de typographie animé par une typographe. 24 avril : jouer à l’apprenti Gutenberg dans l’atelier de typographie en composant et imprimant. 25 avril : Réaliser une carte en popup d’un bébé dragon, qui ouvre la gueule quand on ouvre la carte. 26 avril : transformer la première lettre de son prénom en une drôle de bête, avec plumes, encre, parchemin, peinture… Tarif : 8 €. 04 78 37 65 98. www.imprimerie.lyon.fr

Qu’est-ce qu’un masque ? Musée africain : 150 cours Gambetta, Lyon 7e. Jeudi 25 avril et jeudi 2 mai à 14 heures. À partir de 6 ans (durée : 3 heures).

Après la visite du musée et la découverte de la collection des masques, les enfants sont invités à créer leur propre masque sur carton. Tarif : 15 € (goûter offert). 04 78 61 60 98. www.musee-africain-lyon.org

Plus d'événements à ne pas manquer sur

Les fameux containers à jeux sont de retour avec l’arrivée des beaux jours. Rendez-vous dans le quartier des États-Unis pour jouer en famille dans les 4 containers aménagés par Quai des Ludes en espaces ludiques. Jeux d’éveil, jeux de société, jeux d’imitation, jeux d’assemblage, grands jeux en bois… www.quaidesludes.com

Festiciels Samedi 8 juin au Pôle de loisirs du Carré de Soie (Vaulx-enVelin). De 4 à 10 ans. Un festival pour découvrir le ciel et l’espace de manière ludique et expérimentale, en famille. Sur la journée de nombreux ateliers attendent les enfants à partir de 4 ans, notamment : construction de girouettes ou moulins à vent, observations du soleil à travers un téléscope, création de cerfs-volants monofils ou de micro-fusées… Gratuit. Réservation : 04 72 04 34 48.

Les fines guitares lyonnaises Dimanche 14 avril à 19 heures. La Plateforme : 4 quai VictorAugagneur, Lyon 3e.

Ce concert caritatif au profit de l’association Musigones réunit de nombreuses personnalités, dont Grégory Cuilleron, Éric Roeting, Calvin Collins ou Michael Jones, parrain de l’association. Tarif : 22 €. Page facebook : concertfine guitareslyonnaises

ET SI ON EN PARLAIT

La non-violence éducative Samedi 4 mai à 13 h 30. Bibliothèque Guillotière : 25 rue Béchevelin, Lyon 7e. Animés par des parents, ces moments partagés sont ouverts aux futurs parents et aux parents en compagnie de leurs enfants âgés de 0 à 3 ans environ. L’accueil du nouveau-né, l’accouchement, le maternage, l’alimentation, le sommeil, les pleurs, le portage, les jeux... autant de questions, de joies et de doutes que l’on rencontre en devenant parents. Rendez-vous suivant : samedi 15 juin : l’entrée à l’école. Entrée libre. Inscription souhaitée : guillotiere@lacausedesparents.org www.lacausedesparents.org

PETITES TOILES

Petit Corbeau A partir du 17 avril. Cinéma Comœdia : 13 avenue Berthelot, Lyon 7e. Dès 3 ans (durée : 1 h 15).

Chaussette, le petit corbeau, est surtout un sacré coquin, jamais à court de bêtises ! Un peu poule mouillée, il réussit toujours à attirer ses amis dans des aventures qui tournent souvent... mal, il faut bien le reconnaître !

Le petit roi et autres contes À partir du 8 mai. Cinéma Comœdia : 13 avenue Berthelot, Lyon 7e. Dès 5 ans. (durée : 0 h 42). Programme de 5 courts métrages d’animation. Laissez-vous guider par le plus petit des hommes devenu roi ! Voici un petit tour d’horizon des contes et légendes de Hongrie, remplis de mystère, d’ensorcellement, de ruse, de courage et de bien d’autres histoires magiques...

20 places à gagner sur www.bebezine.fr

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Carnet rose

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Bébézine félicite les nouveaux parents et souhaite la bienvenue à : Mathilde

née le 23 février à Lyon, qui comble de joie Anne-Sophie et Matthieu.

Léo-Paul

Abel

né le 22 février à Écully, né le 17 février à Givors, qui fait le bonheur de Christine qui illumine la vie de Marie et et Cyrille. Sandro, et de ses sœurs Ester et Tess.

Zélie

née le 11 février à Bron, qui rend fou de joie Claire et Frédéric.

Loris né le 10 février à Bron, pour le plus grand bonheur d’Éléonore et Grégory, et de son frère Axel.

Tom Max

né le 5 janvier à Gleizé, qui émerveille la vie de Ludivine et Jeff.

Et aussi à : Bérénice née le 3 janvier à Lyon, qui fait la joie de Virginie et Jean-Michel, et de sa sœur Inès. Lina née le 21 septembre à Bron, qui comble de joie Hayat et David.

' Que signifie son prenom ? À chaque numéro, nous faisons un zoom sur la signification des prénoms de vos enfants. Voici celle des prénoms de nos bébés du carnet rose. Mathilde signifie « puissante au combat ». Elle serait… calme, douce, réservée, éprise de connaissances et de beauté. Fête le 14 mars. Léo signifie « lion ». Il serait… curieux, charmant, sociable, doué pour la négociation. Fête le 10 novembre. Paul signifie « petit ». Il serait… un homme de contraste : passionné mais réservé... Fête le 29 juin. Abel signifie « ce qui passe ». Il serait… énergique et très actif. Il a un grand charisme et sait être diplomate et habile ou, au contraire, autoritaire et

exigeant selon ses intérêts. Fête le 5 août.

Pour chaque photo publiée, Petits Trésors vous offre un bracelet. Toutes les infos sur : redaction@bebezine.fr

Zélie, dérivée de Solenn, qui signifie « annuelle ». Elle serait… ambitieuse et déterminée, communicative, ouverte, spontanée. Fête le 25 septembre. Loris signifie « laurier ». Il serait… énergique, sensible et sociable. Fête le 10 août. Tom signifie « jumeaux ». Il serait… secret, prudent, discipliné. Fête le 3 juillet. Max signifie « le plus grand ». Il serait… ambitieux et sûr de lui. Fête le 14 avril.

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Extrait du livre Le petit Larousse des prénoms, éditions Larousse.



Quartier

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À la découverte d’un quartier :

Villeurbanne

À chaque numéro, Bébézine vous emmène dans un quartier de Lyon ou une ville des environs et vous fait découvrir des adresses incontournables pour les parents. Zoom sur Villeurbanne.

Shopping Le repaire des parents écolos

du 17 au 40 à prix tout doux, parmi de grandes marques comme Lepi, Naturino ou Little Mary. Un peu en retrait du cours Émile-Zola, la boutique est accueillante, les espaces assez larges pour circuler en poussette et un espace de jeux et lecture est prévu pour faire patienter les petits.

Partage de connaissances et savoir-faire

Kidégriff : 14 rue Branly, Villeurbanne. 04 72 65 41 22. www.kidegriff.fr

Le Biocal est une boutique, comme son nom l’indique, qui ne vend que des produits biologiques, écologiques et locaux (français). Elle propose aux parents un large rayon de puériculture, dont des produits de soin Néobulle pour bébé et parents, des couches lavables de Hamac, des écharpes de portage... Pratique : tous les produits sont également vendus sur Internet. Le biocal : 24 rue Paul-Verlaine, Villeurbanne. 04 78 92 95 28. www.lebiocal.fr

Chaussures à petit prix

Depuis 2006, Kidégriff propose un large choix de chaussures dégriffées

Activités À vos baudriers

La salle M’Roc propose des cours d’escalade pour les enfants à partir de 4 ans, les mercredis et samedis. Un accès libre est également possible aux familles le week-end de 9 heures à 20 heures. M’roc propose aussi d’organiser des anniversaires pour les enfants à partir de 7 ans, les samedis et dimanches après-midi, pendant lesquels ils feront 1 h 30 d’escalade, puis souffleront leurs bougies. Attention, la liste d’attente est longue (10 invités maximum). M’roc : 74 rue Greuze, Villeurbanne. 04 78 85 73 04. www.mroc.fr

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La maison du citoyen de Villeurbanne a mis en place des activités pour enfants dès 6 ans, basées sur un système de bénévolat des animateurs et de partage de savoirfaire. Sont proposées notamment, tous les mercredis, des initiations au tai-chi, de l’aide aux devoirs, de l’initiation au dessin et à la peinture, du café-théâtre et, une fois par mois, une activité de jeux autour des contes. Adhésion annuelle : 13 €. Prix par activité : 5 €. La maison du citoyen : 67 rue Octavie, Villeurbanne. 04 78 68 99 27. http://maisonducitoyen.free.fr

Jetez-vous à l’eau L’association BB Alo propose aux parents des moments de découverte aquatique, prénataux et postnataux. Ainsi les femmes enceintes pourront suivre des cours d’aquagym et de relaxation prénatale, accompagnées ou non de leur conjoint (entrée gratuite pour le papa). Des cours de bébés nageurs sont égale-


© Tatlin

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ment proposés, ainsi que de l’initiation à la natation jusqu’à 7 ans. Le tarif est de 65 € (70 € pour les non Villeurbannais) pour une carte de 5 séances. 45 € les 5 séances supplémentaires (50 € pour les non Villeurbannais). BB Alo : 256 rue du 4-Août-1789, Villeurbanne. 04 72 33 91 34. http://bbalo.free.fr

un coup de projecteur sur des films atypiques. Tarif normal : 6,70 €. Tarif enfant (- 14 ans) : 4,70 € Cinéma Le Zola : 117 cours Émile-Zola, Villeurbanne. 04 78 93 42 65. www.lezola.com

Boire un coup en famille au Kid’s Kafé

Association Garde périscolaire intelligente

Capucine et Grenadine est une association née sous l’impulsion de 3 mamans, issues du milieu associatif et éducatif lyonnais. Elles proposent des gardes d’enfants à domicile aux familles résidant dans la région lyonnaise, pour les 3-12 ans, après l’école, le mercredi et pendant les vacances scolaires. Les ‘nounousanimateurs’, soigneusement recrutées, ont la charge d’animer leur garde par des ateliers d’éveil, grâce à une « valise de jeux » dont le contenu est renouvelé mensuellement. Depuis peu, un service de ménage est proposé en plus de la garde d’enfants et réalisé par la même intervenante qui possède une double compétence. Capucine et Grenadine. 09 52 36 41 51 06 99 69 10 10. www.capucinegrenadine.fr

Sorties Pour les petits cinéphiles

Chaque semaine, des films pour enfants sont proposés, et parfois suivis d’animations comme des contes ou des quiz cinéma. Le cinéma Zola se veut indépendant quant aux choix de programmation, ce qui lui permet de mettre

Situé au bout d’un couloir au cœur de la zone commerciale de la Perralière, le Kid’s kafé n’est pas facile à trouver, mais c’est un super lieu de rendez-vous pour les parents, coloré et adapté aux poussettes. La propriétaire, maman de deux enfants, explique que tous les gâteaux et pâtisseries sont faitmaison. Il propose de nombreuses animations, des ateliers créatifs, des organisations d’anniversaire, ou plus simplement un moment de détente en famille. Certains mercredis, des animations sont proposées (entre 5 et 10 € par enfant), le programme est annoncé sur la page facebook du Kid’s kafé, et les samedis matin, des cours d’anglais sont proposés par une professionnelle. Situé à proximité d’un parking, il est facilement accessible en poussette. Kid’s Kafé : 150 rue du 4-Août-1789, Villeurbanne. 06 41 77 71 26. Du mardi au samedi, de 9 h 30 à 18 heures. www.kids-kafe.fr

L. Sorba

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Dans l’air du temps

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Les papas prennent la parole L’arrivée d’un enfant est un chamboulement pour le couple, où chacun doit trouver sa place. Pour mieux appréhender ce changement, des groupes de parole sont proposés aux futurs papas avant mais parfois aussi après l’accouchement. Un moment de dialogue qui aide à extérioriser ses sentiments et inquiétudes, et mieux se préparer à l’arrivée de bébé.

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es groupes de pères ne sont pas un nouveau phénomène comme on pourrait le croire, mais sont apparus vers la fin des années 1950. Ensuite, c’est vers la fin des années 1990 à Bordeaux qu’un obstétricien a commencé à proposer des réunions de pères au sein des maternités, qui vont par la suite se généraliser dans toute la France. Avant ces réunions d’un nouveau genre, les futurs papas étaient parfois conviés aux cours de préparation à l’accouchement. Mais, en aucun cas, cela ne prenait en compte les craintes et appréhensions du papa, l’attention étant exclusivement tournée vers la maman.

La place de l’homme à l’hôpital

La place du père, mais aussi la place de l’homme au sein des maternités, a beaucoup évolué ces dernières décennies. « Avant, les pères qui souhaitaient assister à l’accouchement devaient se manifester auprès du corps médical, alors qu’aujourd’hui c’est l’inverse ! Ce sont les pères qui ne veulent pas participer à l’accouchement qui doivent l’exprimer » raconte François Grillot, maïeuticien* au centre périnatal de L’Arbresle (69). Du côté du personnel hospitalier, Mathieu Azcué, maïeuticien au CHU de la Croix-Rousse, rappelle

que la profession de sage-femme fut l’un des derniers métiers à être sexué ; la formation n’ayant été ouverte aux hommes en France qu’en 1982. Un fait qui en dit long sur la place accordée à l’homme dans la parentalité de manière générale. Cyrille Philippe, homme sagefemme, qui a exercé 10 ans au CHU de la Croix-Rousse, se souvient avoir tenté de mettre en place des groupes de pères à l’hôpital dans les années 1990, mais a rencontré beaucoup d’obstacles. Il a pu le faire lorsqu’il s’est établi en libéral, et en anime maintenant un tous les mois et demi. Selon lui, « l’implication des papas dans la grossesse devient de plus en plus évidente, et plus spontanée ». Aujourd’hui, les pères sont présents aux échographies, consultations prénatales et séances de préparation à l’accouchement. Ils veulent aussi savoir comment aider leur femme au long de leur grossesse et leur accouchement : apprendre à la masser, l’accompagner, lui offrir une bulle protectrice, lui donner de la force...

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Avant et après

Loin d’être imposée dans le protocole de préparation à l’accouchement, la participation à ces groupes de parole, proposée par la sage-femme ou dans le cadre d’associations parentales, est une démarche volontaire, même si parfois elle est largement encouragée par la future maman, comme le constate les hommes sages-femmes que nous avons interviewés. « Certains y participent pour envoyer un signal à leur femme, pour lui témoigner de son implication, et ne voient pas l’intérêt du truc, s’amuse Cyrille Philippe, mais beaucoup ressortent


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contents, et ne s’attendaient pas à ce que ça leur fasse du bien ! » Généralement, une session de groupes de pères est proposée avant la naissance, au cours du troisième trimestre – vers le 8e mois – et s’ils le désirent, les nouveaux papas peuvent assister à un second groupe après l’accouchement, avant les 6 mois de l’enfant. Ces sessions durent environ 1 à 2 heures selon le groupe, mais peuvent déborder, comme le constate François Grillot, pour des groupes de pères qui dépassent les 4 heures ! Enfin, la question de la mixité des groupes appartient à son animateur. Pour Cyrille Philippe, les groupes non mixtes permettent de créer un moment privilégié pour les futurs pères et aux langues de se délier plus facilement, alors que pour Mathieu Azcué, la mixité peut générer plus d’échanges et une meilleure compréhension du rapport à l’autre…

donc de mettre de la mouvance dans ces représentations et mettre des mots sur leurs angoisses. » C’est pour cela qu’il aime mêler de futurs et nouveaux papas, encore émotionnellement dans l’accouchement, afin que chacun puisse échanger et partager son expérience. Les nouveaux parents se racontent différemment : ils expriment les imprévus de la grossesse ou de l’accouchement, les éventuels conflits, tensions ou peurs qui suivent la naissance, les difficultés rencontrées… qui n’ont pas vocation à effrayer les futurs papas, mais plutôt à échanger de manière constructive, explique François Grillot. Enfin, Cyrille Philippe ajoute que l’animateur de groupes n’est pas là pour donner une recette sur ce qu’il faut faire ou non, ce qui est bien ou non. L’important étant d’aider les parents à échanger, dans un environnement rassurant, sans porter de jugement.

Les préoccupations des papas

Les nouveaux papas

Parmi les préoccupations récurrentes des futurs parents, on note : le déroulement de l’accouchement, l’allaitement, la place qu’il doit prendre ou non, le retour de la sexualité après la naissance… et de manière plus générale, ils s’interrogent sur les modifications que va provoquer l’arrivée d’un enfant dans leur couple, leur relation avec l’entourage (famille, amis), la peur d’être délaissé... François Grillot, père de 5 enfants, qui anime un groupe de pères mensuellement dans l’association ANA à L’Arbresle depuis 1998, constate que : « les papas veulent surtout être rassurés par rapport au changement, de la vie de couple à la vie de parents, qui va s’opérer. »

Exorciser ses peurs

Selon Cyrille Philippe, les futurs pères ont une certaine représentation mentale de l’accouchement et de l’après. « Cette vision a forcément une incidence sur la manière dont ils vont vivre l’accouchement par la suite. L’objectif de ces groupes est

La nouvelle génération de pères n’a pas peur de mettre des mots sur un vécu, sur leurs craintes, donner du sens à ce qu’ils vivent, digérer et assimilier ce moment fort. Ils intègrent complètement que l’accouchement est un travail d’équipe, où le père peut avoir un rôle bien différencié, certes, mais prépondérant conclut-il. Cyrille Philippe constate d’ailleurs avec plaisir que : « Les questionnements des futurs papas sont plus authentiques et vrais, en connexion avec qui ils sont. Globalement, les pères sont moins dans un rôle stéréotypé, mais plutôt dans l’expression de leur fragilité dans cet inconnu et de leur manque de repères. » V. Lopes * Maïeuticien : homme sage-femme.

CONTACTS : 1 La cause des parents : 6 bis rue JeanJullien, Lyon 4e. 04 78 27 96 08. www.lacausedesparents.org 1 Association Bien naître : 101 rue Pierre-Corneille, Lyon 3e. http://biennaitre.free.fr 1 www.mamanetmoimassage.fr

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DOSSIER

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Le sommeil de l’enfant Quel beau spectacle que celui d’un enfant qui dort. Délice encore plus apprécié des parents qui peuvent alors se reposer, eux aussi… Comment offrir à son enfant les meilleures conditions de sommeil, comprendre la signification des pleurs au coucher. Quelle attitude adopter face aux cauchemars et aux terreurs nocturnes. Bébézine vous livre quelques astuces, pour faire du marchand de sable un allié.

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e sommeil occupe la moitié de la vie des enfants : en moyenne, 16 heures avant 6 mois, de 12 à 13 heures à 3 ans et 11 heures à 6 ans. Ces cycles se répètent autant de fois que l’organisme en a besoin pour grandir, récupérer et accomplir les principaux gestes du quotidien. On estime qu’entre 6 mois et 6 ans, 20 à 30 % des enfants rencontrent des difficultés de sommeil dont la durée dépasse trois mois. « Chaque enfant est différent, souligne le Dr Élisabeth

Locard, ancien pédiatre spécialiste du sommeil de l’enfant, membre actif de l’association lyonnaise Prosom. Certains sortent de la maternité en faisant déjà leur nuit là où d’autres se réveillent plusieurs fois par nuit, bien après leurs 6 mois. De plus, il existe de petits et de gros dormeurs. » Cela étant, avoir une bonne connaissance du rythme et des principales caractéristiques du sommeil du nourrisson permet d’éviter d’apporter des réponses inappropriées à ce que l’on croit être des troubles du sommeil.

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Les cycles de sommeil

Le sommeil de la naissance à 2 mois Pendant les deux premiers mois de la vie, le sommeil permet à deux fonctions importantes de s’accomplir : la maturation du cerveau et la sécrétion des hormones de croissance. Le sommeil du nouveau-né est très différent de celui d’un adulte. Ses cycles de sommeil sont plus courts et se répartissent tout au long des 24 heures. À cet âge, le cycle de sommeil ne compte que deux stades contre cinq pour l’adulte : le sommeil agité auquel


© Olivier Chassignole

succède le sommeil calme. Cet enchaînement dure 50 minutes après quoi, le nourrisson connaît une période intermédiaire très proche de l’éveil. La nuit, les micro-réveils après chaque cycle sont donc normaux.

De 2 à 6-9 mois Durant les trois premiers mois, on assiste à l’apparition progressive de la périodicité jour-nuit et des stades du sommeil de l’adulte. En particulier du stade paradoxal, celui des rêves. De 2 à 6-9 mois, les cycles de sommeil s’allongent,

Le sommeil du nouveau-né est très différent de celui d’un adulte. Ses cycles de sommeil sont plus courts et se répartissent tout au long des 24 heures. passant à 70 minutes. Le sommeil de nuit se prolonge alors pour atteindre 12 heures, en moyenne, tandis que le sommeil de jour se réduit.

De 6-9 mois à 4 ans Dans cette tranche d’âge, le temps de sommeil diurne baisse. Progressi-

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vement. Il passe de 3 à 4 siestes journalières vers 6 mois, à 2 vers 12 mois, puis une seule vers 18 mois. La quantité globale de sommeil diminue lentement entre 6 mois et 4 ans pour atteindre 12 heures entre 3 et 5 ans. Chez la plupart des enfants de moins de 4 ans, la sieste est un complément u


DOSSIER :

Le sommeil de l’enfant

u quasi indispensable au sommeil de nuit. Après cet âge, certains enfants ont toujours besoin de dormir le jour tandis que d’autres n’en ont plus envie. Afin qu’ils récupèrent, il faut les inciter à se reposer. La sieste, si elle ne s’étire pas trop longtemps après 16 heures, favorise une bonne qualité de sommeil nocturne et ne retarde pas l’heure d’endormissement.

Un rythme à trouver

Comment aider bébé à faire ses nuits ? Lorsqu’il vient au monde, le bébé n’est pas adapté à ce que l’on appelle les « donneurs de temps », c’est-à-dire à l’alternance du jour et de l’obscurité. « L’entraînement au jour et à la nuit dépend des parents. Le nouveau-né est un être en devenir ; il va s’adapter mais pour cela, il a besoin qu’on l’aide », explique le Dr Locard. Comment ? En accentuant le contraste jour et nuit. Le jour, on ouvre en grand les volets. Le soir, on limite l’exposition aux sources lumineuses. Tant que dure l’alimentation nocturne, les biberons de la nuit doivent être différents de ceux du jour : on éclaire peu sa chambre, on parle le moins possible, on adopte des gestes doux, on ne fait pas rire l’enfant, on essaie de ne le changer que le matin. Si son poids est normal, inutile de réveiller un enfant qui dort pour l’alimenter. Quand le bébé pèse 4 kilos en moyenne, on espace tétées ou biberons afin de supprimer graduellement ceux de la nuit. À partir de 4 mois, il s’agit de régulariser les horaires de lever, de coucher et de repas. Tous ces gestes permettent d’allonger les éveils durant la journée et les plages de sommeil nocturne. Vers 4-6 mois, en principe, l’horloge biologique est réglée et le bébé peut dormir des nuits de 8 heures à 9 heures, sans se réveiller pour manger.

Dans la chambre des parents ou dans la sienne ?

« Le principe, c’est que la mère soit détendue et reposée », répond la

pédiatre, en soulignant que dans les maternités, le nouveau-né ne dort pas systématiquement dans la chambre de la mère. Si les petits grognements que le bébé émet durant son sommeil ne troublent pas les parents, le nouveau-né peut rester avec eux quelques semaines. Attention toutefois de ne pas prolonger cette période. Si le nouveauné réveille la mère, alors mieux vaut l’éloigner un peu de la chambre, en le gardant à portée d’oreille.

Le sommeil, le capital santé de bébé Un enfant qui manque de sommeil peut montrer des signes d’irritabilité, d’agressivité, manger peu ou, à l’inverse, beaucoup. « L’enfant épuisé, c’est l’enfant qui n’a pas eu une bonne journée » explique la pédiatre. Quand ces mauvaises journées se répètent, que les commentaires de la nounou ou de la maîtresse d’école s’accumulent, on peut être face à un enfant qui ne dort pas assez. Celui qui a son compte de sommeil se réveille spontanément le matin, de bonne humeur, en pleine forme. Il a envie de son petit déjeuner et tout se passe bien à la crèche ou à l’école. C’est pourquoi il est important de repérer ces signes, d’apprendre à connaître les besoins de son enfant, tester. S’il rechigne à se lever, s’il bâille beaucoup durant la journée, essayez de le coucher plus tôt. En règle générale, avant 6 ans, l’enfant

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scolarisé se couche aux alentours de 20 h 30.

Objets transitionnels et rituels du coucher L’enfant a besoin d’un objet transitionnel, qui remplace la mère, pour l’aider à s’endormir. Ce peut être un mobile installé très haut, le pouce les premiers mois, un bout de drap, la porte laissée entrouverte, etc. Ce qui importe, c’est que cet « objet » ne soit pas la mère, auquel cas l’enfant pourrait avoir besoin de sa présence pour s’endormir. Quant aux rituels – bisous de bonne nuit, petite chanson, courte histoire – ils servent eux aussi à dire à l’enfant : « maintenant, je vais te quitter tout doucement et tu vas t’endormir ».

Les pleurs nocturnes

Les pleurs à l’endormissement Quand l’enfant pleure, ça ne veut pas dire qu’il est malheureux ou qu’il a mal

« Si l’on exclut les maladies, rares, les problèmes d’endormissement sont souvent liés à l’anxiété des parents, constate le Dr Locard. La plupart du temps, les choses sont plus simples qu’on le croit. Plus les parents sont tranquilles et confiants, plus le bébé l’est aussi. » La mauvaise interprétation des pleurs entraîne souvent une gestion inadéquate du sommeil des toutpetits. Face à l’enfant mis au lit, qui pleure, les mères cherchent


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souvent une explication qui n’a pas lieu d’être : il a encore faim, je lui redonne à manger au cas où – multipliant inconsidérément les repas ; il est triste ou frustré, je le relève pour le cajoler. « Laissons faire, éloignonsnous un peu, préconise le Dr Locard, en soulignant que lorsque le bébé s’agite ou pleure, cela ne veut pas dire qu’il est malheureux, qu’il a mal ou même qu’il appelle. Une des phases de sommeil chez le nourrisson est le sommeil agité : l’enfant qui dort fait alors du bruit, c’est normal. »

Les pleurs pendant la nuit

Entre 3 et 6 mois, la structure du sommeil reste fragile et des éveils nocturnes peuvent survenir. Deux options, soit le nouveau-né reste éveillé calmement puis se rendort, soit il se met à pleurer car il ne parvient pas à se rendormir seul. Ces pleurs peuvent être dû au fait qu’il cherche sa sucette ou le biberon, le bercement des bras qui l’ont aidé à fermer les yeux… Ne les ayant plus à disposition, il appelle ses parents. C’est pourquoi il est conseillé d’habituer son enfant à s’endormir seul, dès les premiers mois. En cas de réveil, il faut donner la possibilité au petit de se rendormir de lui-même, sans lier la chose à la prise d’alimentation ni accourir au moindre cri. Ce n’est peut-être qu’un rêve. S’il a besoin de dormir, il s’apaisera. S’il s’agit d’autre chose – il a soif, faim, il est mouillé, il a froid ou trop chaud, il a des coliques – il saura se faire comprendre par des cris d’appel plus énergiques.

Cauchemars et terreurs nocturnes

Les cauchemars pointent le bout de leur nez quand l’enfant commence à raisonner, à partir de 2 ans. Ils se produisent en général en deuxième partie de nuit. Ne faisant pas la différence entre son rêve et la réalité, l’enfant a besoin d’être rassuré. S’il n’a pas été réveillé par son mauvais rêve, mais pleure ou ronchonne, on peut le réveiller, puis le rassurer pour qu’il se rendorme.

Comme un cauchemar, les terreurs nocturnes se manifestent par des pleurs, mais surviennent dans la première moitié de la nuit, dans la phase de sommeil lent profond. L’enfant en proie à la terreur nocturne ne se réveille pas réellement. Il ne parle pas ou le fait de façon incohérente et peut avoir les yeux ouverts mais son regard est vague. Le lendemain, il ne se rappelle de rien. Nul besoin de revenir sur cet épisode. « Les terreurs nocturnes sont banales, sans conséquence ni signification pour l’enfant », souligne le Dr Locard. Contrairement au cauchemar, il est conseillé de ne pas réveiller l’enfant, mais de le calmer en le touchant ou en lui parlant d’une voix douce, jusqu’à ce qu’il se rendorme. Sachez que les terreurs nocturnes ne touchent que 1 à 3 % des enfants de moins de 15 ans.

Les bons réflexes de couchage

« L’idée du confort des adultes est très différente du besoin des enfants », indique le Dr Gomart. Les Drs Gomart et Dubouchet, suivant les recommandations de couchage, que l’on peut trouver dans le carnet de santé délivré à la maternité (p. 14), recommandent de choisir un matelas ferme, adapté à la taille du lit, recouvert d’un drap-housse épousant avec précision le matelas. Exit les oreillers susceptibles de gêner la respiration du bébé. La couette n’est pas plus indiquée : elle peut se déplacer au cours du sommeil et recouvrir le visage de l’enfant ; il convient de lui préférer la turbulette ou gigoteuse, adaptée à la taille de l’enfant et à la saison, qui grâce à ses fixations assure une sécurité optimale et remplace draps et couvertures jusqu’à 2 ans. Avant 8 mois, l’enfant doit dormir sans doudou à proximité du visage, ou alors celui-ci doit être disposé sur la partie inférieure du lit. Les doudous volumineux ne sont pas les bienvenus à bord. Enfin, il faut veiller à éviter que le bambin ne se retrouve le nez contre quelque u

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DOSSIER :

Le sommeil de l’enfant

naît pas où il est, il peut paniquer », expose le Dr Locard. Pour elle, laisser une porte entrebâillée qui se referme au fur et à mesure que l’enfant grandit constitue une bonne option. Autre conseil du Dr Locard, il ne faut pas habituer l’enfant à s’endormir avec la lumière allumée ni en musique.

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Cododo, un sujet épineux

u chose de mou, ce qui l’empêcherait de respirer librement (doudou, tour de lit, coussin d’allaitement, coussin de positionnement de la tête…).

Prévenir les accidents : coucher bébé sur le dos

Chaque année, on estime que la mort subite du nourrisson (MSN), qui est étroitement liée au sommeil, est responsable du décès d’environ 250 enfants. La MSN a des causes multiples, dont certaines restent encore mystérieuses. Le fait de recommander aux parents de coucher l’enfant sur le dos, dans un lit rigide et profond, sur un matelas ferme, dans une « turbulette » adaptée à sa taille, pendant tous ses moments de sommeil, sieste et nuit, a permis de supprimer ses causes les plus fréquentes et permettrait d’éviter encore environ 100 à 150 décès par an. Dans d’autres positions, l’enfant peut s’étouffer, avoir trop chaud, et voir ses réactions d’éveil diminuées. Pour éviter que durant la nuit l’enfant qui se retrouve retourné ne panique, le Dr Hélène Gomart de la Protection maternelle et infantile (PMI) de Saint-Genis-Laval et le Dr Françoise Dubouchet conseillent de l’habituer à cette position en le mettant sur le ventre la journée, dans des

moments de jeux, alors que l’enfant est sous la surveillance des parents. Ainsi le bébé est moins surpris dans son sommeil, s’il se retourne. Par ailleurs, l’enfant qui s’apprête à gagner le royaume des songes ne doit rien avoir autour du cou (collier d’ambre, cordon de sucette, etc.). Concernant le choix du lit, celui à barreaux est l’idéal. Sa structure garantit une bonne circulation de l’air. Quant au lit-parapluie, le Dr Gomart met en garde les parents sur son utilisation régulière. « Le lit-parapluie est un lit d’appoint, à usage ponctuel, qui ne devrait pas être utilisé comme un lit de tous les jours. » Elle déconseille fortement d’ajouter un matelas supplémentaire dans lequel l’enfant pourrait s’enfoncer et précise que la structure métallique de ce type de couchage peut être déformée lors de transports ou d’usages par des enfants plus lourds.

Les bonnes conditions pour que le marchand de sable ne se fasse pas désirer…

La température idéale de la chambre se situe entre 18 à 20° C. Veilleuse ou non ? « Oui, à condition qu’elle n’éclaire que faiblement la pièce. Si l’enfant se réveille durant la nuit dans une obscurité complète et ne recon-

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Le sujet divise les pédiatres. « Le cododo, c’est-à-dire dormir dans le même lit que son enfant, a l’avantage de fournir un environnement rassurant à l’enfant, mais il peut être source d’incident », estime pour sa part le Dr Locard. S’il dure trop longtemps, le cododo est en outre susceptible de nuire à l’autonomisation de l’enfant. C’est pour cette raison qu’elle conseille de n’y avoir recours qu’à doses infinitésimales et de diminuer rapidement sa fréquence afin de faciliter la séparation avec les parents, une étape cruciale qui sera alors vécue plus sereinement. De son côté, le Dr Gomart se déclare farouchement opposée au « cosleeping », tel qu’il peut être pratiqué chez nous. Au-delà de la literie et du couchage qui ne sont pas adaptés au tout-petit, le médecin de PMI (la pédiatre) alerte les parents sur les risques encourus par l’enfant, principalement l’étouffement. Dossier réalisé par E. Coppens Association Nationale de Promotion des Connaissances sur le Sommeil www.prosom.org

À LIRE 100 façons de faire dormir son enfant, éditions Marabout. Le sommeil de mon bébé, de 0 à 18 mois, éditions Gründ.



Paroles de pros

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Pédiatrie

La vaccination Quelques mois après la naissance, les enfants sont soumis à une longue série de vaccins. Si certains sont obligatoires, d’autres sont seulement recommandés par les médecins et dépendent donc du choix des parents. Avec le Dr Jean Stagnara, pédiatre à Lyon 6e et secrétaire de l’association Courlygones.

Les parents farouchement opposés à la vaccination vont être satisfaits ; la plupart des vaccins proposés chez l’enfant par les pédiatres ne sont pas obligatoires. « Aujourd’hui, nous ne parlons plus d’obligation vaccinale, mais de recommandation » explique Jean Stagnara, pédiatre à Lyon 6e. En effet, si la vaccination chez l’enfant est proposée par la plupart des médecins dès le deuxième mois de vie, le seul vaccin obligatoire en France est le DT polio, qui combat la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Il est souvent associé aux vaccins traitant la coqueluche, la méningite à haemophilus ainsi que l’hépatite B, qui sont alors pratiqués lors de la même consultation. Et pour les enfants résidant en Guyane, le vaccin contre la fièvre jaune peut également être considéré comme obligatoire.

Les vaccins recommandés

Les autres vaccins relèvent donc pleinement du choix des parents. « Les pédiatres laissent aujourd’hui clairement la possibilité aux parents de décider pour leurs enfants » ajoute le médecin lyonnais. S’il n’est pas obligatoire, le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) reste malgré tout vivement recommandé par le corps médical. Tout comme les vaccins contre le rotavirus (gastro-entérite), qui peut se révéler très dangereux chez l’enfant. D’autres vaccins, comme celui contre la varicelle, le ménin-

© DR

Les vaccins obligatoires

gocoque C, contre l’hépatite A, dit vaccin du voyageur, ou encore contre la grippe saisonnière, sont uniquement proposés par les médecins.

Recrudescence de cas de rougeole

Mais la liberté laissée aux parents pour la vaccination de leurs enfants peut cependant poser quelques problèmes selon le Dr Stagnara. En effet, la recrudescence des cas de rougeole dans le sud de la France et même en Rhône-Alpes serait liée à « des lobbys anti-vaccinaux » d’après le pédiatre. « En France, on a le retour de la rougeole, mais en Russie c’est même la diphtérie qui fait des ravages depuis dix ans puisque les enfants ne sont plus vaccinés » explique-t-il.

Le respect des rappels

Les rappels sont en effet essentiels à l’efficacité des vaccins chez l’enfant. Si le calendrier vaccinal et

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les vaccins obligatoires sont respectés, il n’y a pas de risque de contamination. Pour le DT polio, le premier rappel se fait en général à l’âge de trois ou quatre mois, puis à 18 mois. Une quatrième injection est aussi à nouveau conseillée pour la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite à l’âge de six ans.

Effets secondaires presque inexistants

Les parents qui doutent de la vaccination sont souvent inquiets des effets indésirables des vaccins. Selon Jean Stagnara, il y a très peu d’effets secondaires ; tout au plus, il peut constater des cas de fièvre légère et d’une fébrilité générale après l’injection. « Les vaccins ont été largement purifiés depuis quelques années et sont aujourd’hui beaucoup mieux tolérés par les enfants » rassure le médecin. A. Comte Calendrier vaccinal consultable sur www.inpes.sante.fr


Paroles de pros

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Gynécologie

La rééducation du périnée Après une grossesse, la rééducation périnéale est un passage obligé, malheureusement trop souvent négligé par les jeunes mamans débordées.

Le vrai du faux les poussées dentaires Durant les poussées dentaires l’enfant bave ?

VRAI FAUX

Baver n’est pas forcément lié à la poussée dentaire, mais en effet un bébé entre O et 1 an bave beaucoup, et cela accompagne généralement la poussée dentaire.

Avec Ariane Riou, sage-femme libérale à Bron.

L

a grossesse est une période pendant laquelle le périnée* est extrêmement sollicité. L’utérus, qui pèse habituellement 40 à 50 grammes, peut atteindre jusqu’à 5 ou 6 kilos avec le bébé, le placenta et le liquide amniotique. Et même après la grossesse, quand la maman doit porter son enfant par exemple, le périnée est très sollicité. Heureusement, la France est le seul pays au monde où la rééducation périnéale est remboursée à 100 % par la Sécurité sociale. Encore faut-il que les jeunes mamans soient au courant. « Après l’accouchement, le périnée est comme un ressort distendu qu’il faut remettre à sa place. Malheureusement, seul un tiers des femmes est au courant de la nécessité de gainer leur périnée pour résister à une pression abdominale importante lors d’un effort. Les autres en prennent conscience seulement lors de leur première visite postnatale chez leur gynécologue ou leur sage-femme », regrette Ariane Riou, qui préconise un travail de prévention dès le début de la grossesse, et même avant la grossesse.

Pendant la grossesse

Il s’agit alors d’intégrer des réflexes et les bons gestes. « Je leur apprends comment gainer leur périnée pour résister au poids du bébé. Des petits gestes de la vie quotidienne : comment se lever ou se baisser, comment se contracter au moment de l’effort, quand on tousse ou éternue… », explique Ariane Riou.

« Ce qui est essentiel pendant la période de prévention, c’est de prendre conscience de son périnée et d’apprendre à le maîtriser pour le relâcher lors de l’accouchement, puisque le bébé va devoir passer. Ces exercices permettent entre autres de diminuer la pression abdominale » ajoute la sage-femme.

Après l’accouchement

Il est préférable de commencer la rééducation du périnée avant d’attaquer le sport, de préférence chez une sage-femme, et la rééducation abdominale chez un kiné. « Je conseille de travailler le renforcement et le gainage de manière naturelle avec des petits exercices, que l’on peut également pratiquer tranquillement chez soi. Il est aussi possible d’utiliser une sonde qui envoie un courant électrique indolore qui stimule le périnée. Mais personnellement je ne l’utilise qu’en cas de périnée très relâché », explique Ariane Riou. En moyenne, huit à dix séances sont nécessaires pour tonifier le périnée et éviter fuites urinaires (notamment après une deuxième grossesse) ou prolapsus (une descente d’organes en langage courant). À noter que la maîtrise de son périnée, par contraction ou relâchement, améliore également la qualité des rapports sexuels. O. Vassé * Le périnée est l’ensemble des muscles qui se trouvent à l’entrejambe, au niveau de la vulve et de l’anus, et dont le rôle est de soutenir les organes (vagin, vessie, rectum).

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Les poussées dentaires commencent à 6 mois ?

FAUX

Il n’y a pas d’âge précis en ce qui concerne les poussées dentaires. Un enfant peut naître avec des dents, ou n’en avoir aucune à 9 mois. En moyenne, les dents commencent à pousser vers six mois.

Les poussées dentaires sont VRAI synonymes de joues rouges ? FAUX Un enfant qui fait une poussée dentaire peut avoir les joues rouges, être grognon ou avoir tout simplement les gencives qui s’épaississent (ce qui ne se verra que si l’on s’y penche)… et ce quel que soit son âge.

Tous les bébés ont mal, surtout la nuit ?

FAUX

Il n’existe pas de règle précise. Tous les bébés ne ressentent pas cet inconfort de la même manière et pour un même enfant, chaque poussée dentaire peut être vécue différemment.

Le froid apaise la douleur ? VRAI Le froid apaise bien la douleur. On peut proposer à son enfant un anneau de dentition à gel froid, mais pas de glaçons ou objets trop glacés, qui risquent de le « brûler » par le froid. L. Souba Merci au Dr Eulalie Gory, médecin généraliste exerçant à Lyon. Retrouvez la suite des questions sur les poussées dentaires sur www.bebezine.fr


Paroles de pros

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Psychologie

Finie la punition, vive la communication ! De plus en plus de professionnels ont recours à différentes formes de communication non violentes pour résoudre un certain nombre de problèmes de comportement. Une pratique qui vise à responsabiliser plutôt qu’à punir, mais qui se méfie du laxisme. Explications.

I

nitiée dans les années 1970 par son fondateur américain, Marshall B. Rosenberg, la Communication non violente (CNV) fait de plus en plus d’émules. La CNV est devenue un véritable label reposant sur des préceptes hérités de mai 1968 faisant davantage appel à l’écoute des sentiments et besoins de l’enfant et à la notion d’empathie, qu’à l’éducation punitive héritée de nos grandsparents. Dans la même mouvance, même si les pratiques restent distinctes, Adele Faber et Elaine Mazlish ont fondé, quelques années plus tard, une méthode plus générique regroupée sous le nom de « communication bienveillante » s’inspirant de la philosophie de Rosenberg pour résoudre les conflits entre adultes et enfants.

Gagnant-gagnant

De plus en plus de professionnels de la petite enfance mêlent aujourd’hui ces différents outils pour établir une nouvelle relation éducative à l’intérieur de la famille. « Il s’agit avant tout de bannir toute violence et toute forme d’humiliation dans l’éducation », explique Aicha Riffi de l’association « Ma famille comme unique », pratiquant indifféremment les deux méthodes. « L’idée centrale reste qu’il n’y ait pas de perdant dans la relation, pour satisfaire aussi bien les besoins des adultes que des enfants ». Une forme de gagnant-gagnant qui n’a rien d’une utopie mais repose sur une série de compromis. « On essaie de responsabiliser l’enfant sur les conséquences

de ses actes en mettant en place un dialogue qui prend en compte les sentiments de chacun », explique à son tour Morgan Radford des ateliers « Com’ une image ».

Pas d’enfant roi

Au terme d’autorité, souvent connoté, elle préfère utiliser celui de « fermeté bienveillante ». Mais dans tous les cas, il ne s’agit certainement pas de céder à la mode de l’enfant roi. Praticienne elle aussi, Emmanuelle Bouvet des ateliers « De lien en lien » reconnaît qu’il peut exister des « dérives laxistes dans certains cas, notamment chez certains parents très écologistes et libertaires », mais ce n’est pas du tout le sens de la philosophie de départ. « L’Autorité, c’est aussi la protection, renchérit Aicha Riffi. Il s’agit donc d’intervenir et de ne pas rester passif, mais de le faire en évitant au maximum les reproches et les accusations. » Verbaliser les conséquences sur les autres des actes de l’enfant, l’amener à réparer ce qui a pu causer du tort aux adultes, et surtout définir une série de compromis comme par exemple des temps de défoulement lors des repas en échange de règles communes, telles sont quelques-unes des pistes de travail qui peuvent être évoquées dans les ateliers. Une chose est sûre : non seulement le bien-être des adultes n’est pas sacrifié, mais beaucoup de parents, notamment les mères en activité professionnelle, y trouvent une façon salutaire de « se libérer d’une position autorita-

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riste traditionnelle inefficace, en plus d’apprendre à mieux se connaître », ajoute Emmanuelle Bouvet. Clarifier les sentiments de chacun dans une situation donnée, réparer des actes qui ont pu causer du tort à l’autre... Le chemin de la compréhension entre parent et enfant est souvent plus aisé qu’on ne le pense. « Les enfants adorent les règles à condition qu’ils en soient partie prenante », conclut Aicha Riffi. Une leçon de respect mutuel à méditer et... à mettre en pratique ! L. Hernandez

CONTACTS : 1 Atelier Com’une image http://comuneimage.unblog.fr 1 Ma famille comme unique www.mafamillecommeunique.org 1 De lien en lien bouvetemmanuelle@sfr.fr

À LIRE La Communication non violente au quotidien de Marshall Rosenberg. Parents épanouis, enfants épanouis de Adele Faber et Elaine Mazlish.


Paroles de pros

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Juridique

Crèches, nounous, parents : en cas d’accident, qui est responsable ?

A

u-delà du cadre favorisant son épanouissement, l’assistante maternelle ou la structure d’accueil doit fournir un cadre de vie sécurisé aux enfants dont elle a la garde, cadre validé lors de la demande d’agrément. Il faut savoir que les lieux d’accueil sont soumis à une réglementation stricte d’aménagement des espaces (hauteur de prises, sécurité aux fenêtres, revêtement de sol), le matériel de puériculture doit être aux normes AFNOR, les numéros d’urgence doivent être visibles et en évidence… mais surtout un enfant ne doit jamais être laissé sans surveillance. En effet, structures d’accueil ou assistantes maternelles peuvent voir leurs responsabilités engagées s’il est démontré un « manquement à l’attention et à la surveillance » de l’enfant confié. « La responsabilité ne sera mise en œuvre que si les circonstances de l’accident prouvent que la nounou ou le personnel a commis une faute et n’a pas utilisé tous les moyens attendus », précise l’avocate lyonnaise Isabelle Halbique, spécialisée dans le droit des enfants. N’empêche, toutes les attentions du monde ne prémuniront pas contre les petits pépins. Les crèches collectives, municipales ou privées ont l’obligation légale de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle, garantissant les dommages que pourraient provoquer

les enfants gardés et ceux dont ils pourraient être victimes pendant les heures de garde (article L. 421-13 du code de l’action sociale et des familles). Dans les 60 heures de formation avant l’accueil d’enfants, une assistante maternelle suit 15 heures de formation de secourisme SST (Sécurité et santé au travail), pendant laquelle elles apprennent les gestes de premiers secours. Quant au personnel de crèches, il est sensibilisé au risque des accidents domestiques, sensibilisation qui peut être complétée par une formation PSC1, formation au premier secours, si la direction le leur propose. Enfin, d’un point de vue santé de l’enfant, les nounous ont une obligation d’informer les parents en cas de chute de l’enfant ou modification de comportement, expression de douleur… et cela sans délai.

Bon à savoir

Les parents sont aussi couverts pour les dommages que leur enfant

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© O.C.

Lorsque votre enfant est blessé ou cause un dommage sur le lieu de garde, la responsabilité engagée n’est pas la même qu’il soit gardé dans une structure spécialisée, chez une nounou ou par des proches à domicile.

pourrait causer à un autre au sein de l’établissement. Des règles qui ne valent pas hors des structures spécialisées, lorsque les parents confient la garde à des amis ou voisins. En général, ce sont les parents qui sont responsables de leurs enfants. Ainsi, dans le cas où un enfant est responsable d’un accident en traversant la chaussée, c’est l’assurance responsabilité civile des parents qui jouera. À la condition, toutefois, que la responsabilité de la personne qui le gardait ne soit pas directement engagée. Auquel cas, ce serait elle qui endosserait la responsabilité de l’accident. V. Lonchampt


Paroles de pros

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Nutrition

Les 10 commandements de l’alimentation pendant la grossesse Les femmes enceintes s’interdisent souvent certains aliments pour ne pas prendre de risques, voici quelques conseils pour vous y retrouver. Avec le Dr Brigitte Raba Juenet, gynécologue à Lyon

1Avoir

une hygiène irréprochable

Se laver les mains doit devenir un réflexe pour la future maman, que ce soit avant ou après avoir fait la cuisine, avant et après le repas. Il est également vivement conseillé de nettoyer le plan de travail et les ustensiles de cuisine après la préparation d’aliments crus.

2

Cuire viandes, poissons et crustacés

Les viandes, poissons et crustacés crus sont susceptibles de contenir des bactéries et parasites, telle le toxoplasme, la listeria et la salmonelle. Des infections presque anodines en temps normal, mais qui peuvent devenir dangereuses, pendant la grossesse.

3

Privilégier volailles et poissons

Tout aussi riches en protéines que la viande rouge, les poissons et volailles se cuisent plus facilement et présentent donc moins de risque d’ingestion de bactéries. Le foie et les produits à base de foie sont déconseillés.

4

Éviter les œufs 
crus

Comme pour la viande, les œufs doivent être consommés bien cuits. Pour les préparations à base d’œufs crus, comme la mayonnaise, il est conseillé de la préparer peu de temps avant sa consommation, et de la conserver au frais pendant ce laps de temps.

la charcuterie 
 5 Préférer industrielle sous vide

Dans les aliments industriels, emballés sous plastiques protecteurs, le risque de contamination par une bactérie est beaucoup moins important qu’au rayon traiteur, où la charcuterie est laissée à l’air libre et manipulée par les traiteurs.

6 Éliminer le lait cru

Les fromages à base de lait pasteurisé ou yaourts sont autorisés pendant la grossesse (3 produits laitiers par jour sont recommandés), par contre tous les produits à base de lait cru sont à proscrire. Il est aussi recommandé d’enlever la croûte des fromages, qui peut contenir des bactéries.

7

Laver les fruits et légumes

8

Ne pas rompre la chaîne du froid

Les fruits, légumes et herbes aromatiques doivent impérativement être débarrassés de tous résidus de terre. Les laver diminue le risque d’ingestion de parasites ou de pesticides.

Parce que la décongélation, même partielle, suivie d’une recongélation, favorise la formation de bactéries, il est recommandé d’utiliser des sacs isothermes pour transporter ses courses. Une fois à la maison, celles-ci doivent être rangées immédiatement.

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à la bonne 9 Conserver température

La température d’un réfrigérateur doit être comprise entre zéro et six degrés, et celle d’un congélateur doit être à -18°. Les températures étant légèrement différentes selon les compartiments et étages du frigo, il est important de respecter les règles de rangements : les légumes doivent être rangés en bas, et le fromage, par exemple, en haut. Il ne faut jamais laisser d’aliments à l’air libre, mais les ranger au réfrigérateur en les ayant préalablement couverts de papier Cellophane, en séparant les aliments crus et cuits. Enfin, pour éviter toute prolifération de bactéries, un lavage de fond en comble du réfrigérateur à la javel est nécessaire au moins deux fois par mois.

à l’extérieur, 10 Manger prudence

Afin d’éviter tout risque, notamment au restaurant, préférer des plats sans crudités et choisir une cuisson à point pour les viandes. Y.  Tayeb TOLÉRANCE ZÉRO : ALCOOL 
ET TABAC « Dès l’annonce de la grossesse, l’alcool est à proscrire. Les recherches ne permettant pas de définir à partir de quelle limite l’ingestion d’alcool est toxique pour le bébé, la prudence est de mise. Quant au tabac, l’idéal est d’arrêter de fumer avant la grossesse, mais si cela n’a pas été possible, arrêter quel que soit le terme de la grossesse sera toujours bénéfique. Faites-vous aider par votre médecin ou sage-femme » explique le Dr Raba Juenet.



Combien ça coûte ?

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Bien choisir... son mouche bébé Lorsqu’un tout-petit a le nez bouché, il n’est pas encore assez autonome pour souffler et donc se moucher. Le mouche bébé peut alors être utile pour désencombrer ses voies respiratoires.

E

ntre 0 et 3 ans environ, le nourrisson n’a pas la capacité de se moucher seul, c’est pourquoi ses parents doivent l’aider, que ce soit à l’aide d’une mouchette (coton roulé imbibé de sérum physiologique) ou d’un mouche bébé. L’acte de moucher son enfant peut parfois effrayer certains parents. C’est désagréable pour le bébé qui le fait savoir en pleurant, et délicat pour le parent qui ne sait parfois pas comment s’y prendre ni s’il le fait correctement. Néanmoins mieux vaut quelques secondes d’inconfort, pour éviter l’infection. « Avant d’utiliser un mouche bébé, il est recommandé d’humidifier le nez de l’enfant avec du sérum physiologique en dosettes ou des sprays d’eau de mer, et cela à chaque utilisation, explique Xavier Limonne, pharmacien à Lyon. Il permettra une bonne hydratation des muqueuses de l’enfant, et limitera les irritations possibles liées aux rhumes. » Le Dr Eulalie Gory, médecin généraliste, ajoute : « Il est important de moucher son enfant régulièrement, notamment avant les repas et avant de le coucher, pour lui éviter l’inconfort d’un nez bouché pendant le repas

et durant le sommeil ainsi que toute rétention de bactéries, qui pourrait aggraver le simple rhume du départ. »

Trois types d’aspiration

Actuellement trois types de mouche bébés sont commercialisés sur le marché : le mouche bébé par aspiration, le mouche bébé poire qui fonctionne avec un appel d’air, et enfin le modèle électrique. Le mouche bébé par aspiration permet aux parents de mesurer la force de l’aspiration, et de se rendre compte de la quantité de mucus enlevée. Vendu avec des filtres en mousse (qui peuvent être aisément remplacés par des bouts de coton, une fois qu’ils seront épuisés), il est le grand classique du mouche bébé. Pour le mouche bébé poire, l’aspiration se fait par appel d’air, d’une simple pression de la main. Pratique, il est néanmoins difficile à bien nettoyer. Les mouche bébés électriques quant à eux demandent le moins d’effort et permettent une aspiration régulière, mais ont un coût élevé pour un usage ponctuel.

L’avis du médecin

Selon le Dr Gory, le mouche bébé n’est absolument pas indispensable

et peut aisément être remplacé par une « douche nasale au sérum physiologique ». Pour ce faire, le parent place son enfant sur le dos ou le ventre, la tête sur le côté, joue contre table, et instille, doucement mais fermement le contenu de la dosette de sérum physiologique dans la narine dégagée : (si la joue droite est contre la table, on instille dans la narine gauche puis inversement). Les secrétions ressortent alors par l’autre narine, ou pas (ce qui n’est pas grave), et ainsi désencombrent le nez. Bien souvent, les sécrétions sales ou purulentes sont ainsi évacuées par aspiration dans la dosette (effet poire) ce qui indique que l’opération est à renouveler afin de bien nettoyer le nez. Pour la première réalisation, il est important de demander à un professionnel de montrer ce geste, si l’on n’est pas sûr de soi, car le maintien de l’enfant pour qu’il ne bouge pas pendant ce geste est nécessaire, et parfois perçu comme un peu « barbare ». La position ventrale a le mérite d’empêcher les bébés qui bougent d’entraver la réalisation du mouchage, car les mouvements de jambes sont alors limités. L.  Sorba Merci au pharmacien Xavier Limonne (Lyon 2e) et au Dr Eulalie Gory, médecin généraliste exerçant à Lyon.

4. 2. 1.

3. 5.

1. Mouche bébé par aspiration, ProRhinel, environ 6,50 €. 2. Mouche bébé par aspiration, Nosefrida, environ 16 €. 3. Mouché bébé poire, dBb, 3,90 €. 4. Mouche bébé électrique, Tomydoo de Beaba, environ 41 €. 5. Mouche bébé électrique, Babydoo de Visiomed, environ 39 €.

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Activités

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Enfants

Commencer tôt les arts martiaux Contrairement à l’image de violence que l’on a des arts martiaux, ces différentes disciplines permettent à l’enfant de maîtriser son corps et respecter les autres. Une véritable école de la vie.

P

armi les principaux arguments pour les arts martiaux, les professeurs sont unanimes. La pratique de l’un de ces sports permet aux enfants de mieux maîtriser leur corps, canaliser leurs pulsions, respecter l’autre et apprendre des règles et des valeurs. On est loin des clichés de violence que l’on trouve dans les films de ninjas et de moines Shaolin. « Même pour des sports de “combat” comme le karaté, il y a peu de contacts, explique Maxime Berthet, professeur du Club du Rhône. Les mouvements sont avant tout chorégraphiques et marqués par le selfcontrol. » Ainsi le Club du Rhône a mis au point un module de « Baby karaté » axé sur une pédagogie très ludique où les petits (4-5 ans et 6-8 ans) travaillent sur l’éveil, la concentration et la coordination.

Valeur et concentration

Leila, 8 ans, fait du kung-fu depuis l’âge de 5 ans. Yasmine, sa maman, explique son engouement pour ce sport : « C’était une demande de sa part. Je pensais que c’était une lubie, liée à l’effet “Kung-fu Panda”. Mais en fait, c’était une de ses copines qui en faisait. Non seulement Leïla a tout de suite accroché, mais elle est passionnée. Le kung-fu est un art martial explosif qui est hyperphysique et demande beaucoup de rapidité. Ce que j’apprécie, outre le côté canalisation d’énergie, c’est aussi la part de transmission de valeurs. Le prof leur explique qu’il faut travailler à l’école, dire merci à ses parents… Leïla y a aussi gagné beaucoup de concentration, une capacité à se maîtriser. Elle a appris à gérer ses frustrations et ses colères. »

Une multitude de disciplines

Les nuances sont nombreuses, mais en caricaturant un peu, on peut distinguer différentes familles : les sports de lutte et de contact, dont le plus connu est le judo (taekwondo, sumo…), les sports de combat où interviennent pieds et poings mais avec très peu de contact, comme le karaté ou le kung-fu, et les sports de pure selfdefense comme l’aïkido. Dans tous les cas, ce n’est pas le combat qui est enseigné aux petits mais plutôt le respect de soi-même et des autres. De nombreux clubs évacuent même toute idée de compétition ou de passage de ceinture.

L’ aïkido, un sport « zen »

Cet art martial utilise uniquement la force et la vitesse du partenaire. « Il n’y a pas de dualité, pas de jugement, pas de performance. Chacun y trouve son avantage, qu’on soit petit ou grand, c’est notre différence qui fait notre force » explique Michaël Lévy-Neumand professeur d’aïkido au dojo Lyon Masséna.

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Suivant les disciplines et les clubs, il est possible d’inscrire un enfant dès l’âge de 4 ans, parfois en cours d’année. Il suffit, au moment de l’inscription, de se munir d’un certificat médical délivré par son médecin traitant. F. Mailhes

CONTACTS : 1 Club du Rhône : 9 rue de l’Épée, Lyon 3e. 04 78 60 11 29 (karaté, judo, kung-fu). 1 FC Lyon Arts Martiaux : 9 rue FrançoisPeissel, Caluire-et-Cuire. 04 72 26 05 85 ou 06 68 10 88 82 (Baby karaté). 1 Arts martiaux du 4e : 8 rue Ruplinger, Lyon 4e (karaté). 1 Okinawa : 110 quai Pierre-Scize, Lyon 5e. 04 72 00 20 27 (karaté et kung-fu). 1 Siu lam hung gar Khin : 6 rue ImbertColomès, Lyon 1er. 04 78 28 88 13 (kung-fu). 1 Dojo Lyon Masséna : 88-90 rue Masséna, Lyon 6e. 04 78 35 35 23 (aïkido). ACHETER SON ÉQUIPEMENT : 1 Arts martiaux lyonnais : 18 rue d’Austerlitz, Lyon 4e. 04 78 39 60 60.


Activités

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Mamans

Femmes enceintes, massez-vous ! Pendant la grossesse, la future maman peut ressentir des tensions dans son corps. Par quelques gestes de massage, elle peut apprendre à se détendre et se soulager.

L’

automassage est une manipulation de bien-être, qui peut être pratiqué dès le quatrième mois de grossesse (sauf contre-indication de votre médecin), et dont l’objectif est de soulager les petites douleurs de la grossesse comme les contractures musculaires, le ventre qui se raidit, ou les seins qui deviennent lourds et tendus. Il détend à la fois le fœtus et la maman et permet à cette dernière de mieux appréhender la présence du futur bébé. Selon Sarah Poplimont, formatrice en automassage, se masser peut aussi réduire les insomnies, les migraines, ou les nausées chez certaines futures mamans. Delphine Mourette, maman qui a pratiqué l’automassage, explique : « Les massages me permettaient de me détendre, d’évacuer quelques petites tensions en bas du dos et au ventre également, ainsi que de faire coucou au bébé qui avait l’air d’apprécier de me sentir détendue. »

Les zones

Les parties du corps qui peuvent être massées sont les hanches, le ventre, les fesses et la poitrine. Selon les zones, le massage peut être réalisé avec la paume des mains, les poings ou par pression des doigts. Par exemple, la future maman peut commencer par poser les mains sur son ventre, et sentir sa respiration. Une fois sa respiration devenue calme, elle peut faire des effleurements circulaires, pendant quelques minutes. La durée du massage dépend de l’envie de la femme enceinte, le massage ne devant jamais être inconfortable ou douloureux.

Les zones dites abortives (à ne pas masser) sont les voûtes plantaires, les chevilles et les trapèzes. Néanmoins pas d’inquiétude, les risques de déclencher un accouchement restent minimes.

Un moment à soi

Le moment de la journée le plus propice pour pratiquer l’automassage serait le soir, avant de se coucher, ou n’importe quel moment de calme, lorsque la future maman a du temps libre. Sarah Poplimont conseille aux futures mamans de « consacrer une demi-journée dans la semaine à se chouchouter. Ces instants lui permettent d’accepter que son corps change et de ne pas oublier sa féminité. C’est à ce moment-là qu’elle peut pratiquer un massage ».

Gare aux huiles

Pour faciliter le massage, il est conseillé d’utiliser des produits neutres comme l’huile d’amande douce, de sésame, d’abricot, de pépins de raisin, ou encore le beurre de karité à chauffer au bain-marie ou micro-ondes. « Les huiles essentielles sont, pour certaines, à éviter car elles passent dans le sang et peuvent être nocives pour le fœtus, met en garde Sophie Chambon. Il serait donc plus prudent de totalement les proscrire pour éviter tous risques. » L. Sorba CONTACTS : 1 Préambulle : 04 26 65 62 46. www.preambulle.fr 1 Maman et moi massage : 06 68 46 26 45. www.mamanetmoimassage.fr

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Concours photo

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Dites-le avec Des fleurs ! Dès l’arrivée du printemps, les premières fleurs font leur apparition dans les pelouses et les jardins. Avec leurs jolies couleurs et senteurs subtiles, elles attirent indéniablement les petits. Nous avons choisi de récompenser les cinq clichés ci-dessous, d’enfants découvrant les fleurs. Pour les récompenser, chacun recevra un livre L’imagerie des petits jardiniers aux éditions Fleurus.

mois Cliona, 20

Emma, 9 mois

Juliette, 2,5 a ns

Pour chaque photo publiée, les éditions Fleurus offrent le livre L’imagerie des petits jardiniers.

Liloo, 4 ans

ans Manon, 3

Nous remercions aussi de leur participation : Josselin, Milan et Sasha. Surveillez le forum pour découvrir le thème du prochain concours photo.

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Coloriage

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Bébézine, le plaisir d’être parent édité par ROSEBUD SARL Siège social : 9 rue de l’Arbre-Sec 69001 Lyon Fax. 04 72 44 92 04 redaction@bebezine.fr Dépôt légal à parution ISSN 1961-0289 Membre de l’OJD Tirage : 32 300 exemplaires DIRECTEUR DE LA PUBLICATION François Sapy RÉDACTION EN CHEF Véronique Lopes - vlopes@bebezine.fr PUBLICITÉ Marine D’Élia - mdelia@tribunedelyon.fr Annie Pillot - apillot@tribunedelyon.fr Julien Vidal-Naquet - jvidalnaquet@tribunedelyon.fr RÉDACTION Morgane Buland, Antoine Comte, Estelle Coppens, Luc Hernandez, Vincent Lonchampt, Véronique Lopes, François Mailhes, François Sapy, Laurène Sorba, Yamina Tayeb, Olivier Vassé. RELECTURE Philippe Brunet GRAPHISME Vanina Pinelli vpinelli@tribunedelyon.fr ILLUSTRATIONS Loïc Guyon - loic.guyon@neuf.fr PHOTOS Couverture : Eliott par Olivier Chassignole. Crédits : Olivier Chassignole et sxc.hu LES PROFESSIONNELS RÉFÉRENTS Frédérique Alcaix, Mathieu Azcué, Emmanuelle Bouvet, Maxime Berthet, Sophie Chambon, Dr Françoise Dubouchet, Yves Fournel, Dr Hélène Gomart, Dr Eulalie Gory, François Grillot, Isabelle Guérin, Me Isabelle Halbique, Michaël Lévy-Neumand, Xavier Limonne, Dr Élisabeth Locard, Cyrille Philippe, Sarah Poplimont, Dr Brigitte Raba Juenet, Morgan Radford, Aicha Riffi, Ariane Riou, Dr Jean Stagnara. LES PARENTS DU NUMÉRO Yasmine, Delphine Mourette, Cécile. La reproduction des textes, images et photographies publiés dans ce numéro est interdite sans l’accord écrit de Rosebud. DISTRIBUTION Mairies, pédiatres, gynécologues, maternités, laboratoires, pharmacies, crèches et magasins spécialisés. IMPRESSION : Imprimerie Chirat (69).

Par respect pour l’environnement, ne pas jeter sur la voie publique.


Horoscope

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Bébés Le bébé bélier Du 21 mars au 20 avril Enjoué, franc, énergique, drôle, naturel, affectueux, susceptible, idéaliste, égocentrique, curieux… Laissez-le grandir ! Plutôt que d’essayer de le modeler, laissez-le révéler spontanément sa personnalité. Une désapprobation permanente nuira à sa croissance en sapant son assurance naturelle. L’enfant bélier doit être amené, avec délicatesse, à voir les choses du point de vue des autres enfants. Il a besoin de la discipline qui lui fournira la structure nécessaire à la canalisation de son énergie prodigieuse, mais les règles doivent avoir un sens à ses yeux. Les démonstrations d’affection. L’enfant bélier est avide d’affection, alors qu’à l’âge adulte, il a souvent du mal à s’exprimer. Même si un câlin est bienvenu de temps à autre, c’est un sourire, un mot gentil ou un geste d’amour qui le touchent le plus.

Le bébé taureau Du 21 avril au 21 mai

Posé, enthousiaste, lunatique, sérieux, exigeant, dévoué, possessif, sensuel, généreux… Laissez-le grandir. Très sûrs d’eux dès leurs jeunes années, ils apprennent grâce à l’expérience, mais conservent l’essentiel de leur personnalité. Franchir les étapes de l’enfance peut être difficile pour ces individus stables : ils s’y sentent plus à l’aise et préfèrent y rester que de passer au stade suivant. Mieux vaut ne pas les pousser ni même les encourager à prendre de l’avance sur leur rythme naturel. Les démonstrations d’affection. Paradoxalement, bien que l’enfant taureau soit affectueux, il peut avoir du mal à le montrer et à accepter des témoignages d’affection, notamment d’adultes excessivement expansifs. Encouragez-le à exprimer son affection en montrant que vous comprenez ses gestes et ses regards.

Extraits des livres de la collection Les Mini Larousse : Vivre avec un Bélier, Vivre avec un Taureau.

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Bébé du monde

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Le Bébé de Singapour Avec l’un des taux de natalité les plus bas du monde, Singapour encourage les couples au travers d’aides financières importantes.

A

vec une population majoritairement d’origine chinoise, Singapour est le pays d’Asie dans lequel se côtoie le plus de nationalités (Malais, Indien, etc.). C’est aussi un pays qui applique une politique de natalité qui encourage les couples singapouriens à faire des enfants. Pour les deux premiers enfants, les parents reçoivent un « baby bonus » de 6 000 $ (environ 3 700 €) par enfant, 8 000 $ (environ 4 960 €) pour un troisième. Cette somme est quasiment équivalente à ce que leur coûtent les frais d’hôpitaux, si ceux-ci décident de se faire suivre dans le privé – de 4 000 $ à 7 500 $, contre de 800 $ à 3 600 $ s’ils sont suivis dans un hôpital public. Contrairement aux idées reçues, le service public de santé est très pointu. Ainsi, un tiers des bébés singapouriens naissent au KK Hospital, le principal hôpital public de Singapour.

Une grossesse sous surveillance

Pendant sa grossesse, la future maman est suivie par un gynécologue, trois ou quatre visites, pendant lesquelles il pratique une échographie tous les deux à trois mois. Elle pourra également suivre des cours de préparation à l’accouchement, dispensés par des sages-femmes. Pour un premier cours particulier, il faut compter environ 250 $ (155 €), avec un tarif dégressif pour les autres.

Superstition du calendrier

La plupart des petits singapouriens naissent à l’hôpital, rarement

à la maison. En revanche, « même si l’accouchement est médicalisé, on ne reste que deux jours à l’hôpital si tout va bien », précise Cécile, qui a accouché à Singapour d’un petit Louis il y a 14 ans. Le taux de césariennes est d’environ 25 %, un taux assez élevé, qui s’explique par la tradition chinoise dans laquelle la date de naissance de l’enfant a une importance toute particulière. À la maternité, il est d’usage d’emmailloter les enfants. Une pratique qui a beaucoup surpris Cécile : « J’étais choquée, je pensais que c’était quelque chose de complètement dépassé ! Puis j’ai vu que ça calmait Louis, alors j’ai continué de le faire. »

Cheveux porte-bonheur

Après la naissance, la tradition veut que la maman, avec son enfant, reste dans une période de « confinement » d’un mois, pendant laquelle elle doit suivre un régime particulier, qui vise à « réchauffer » son corps.

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Ainsi, elle ne doit pas toucher d’eau froide, et éviter certains aliments, comme le chou ou l’ananas. Après cette période, une grande fête est organisée. Il était de coutume que l’on rase la tête de l’enfant, pour réaliser un pinceau de calligraphie avec ses cheveux ou accrocher une mèche au berceau. Aujourd’hui, on se contente de couper légèrement les cheveux de l’enfant. C’est aussi l’occasion d’offrir des cadeaux : des paquets de naissance contenant du nécessaire de toilette pour le bébé, des doudous ou bien une enveloppe rouge contenant de l’argent. M. Bulaud

Les chiffres 2012 R  Taux de natalité :

7,72 ‰. R  Taux de mortalité infantile : 2,32 ‰. R  Indice de fécondité : 0,78 enfant par femme.




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