Bassens actus n°71 by Mairie Bassens

numéro Janv - Fév - Mars 2018

Sapeurs-pompiers volontaires : pourquoi pas vous ?

ctus

RENCONTRE

Des réseaux de bénévoles

GRAND ANGLE

La mutation nécessaire du nord-ouest de la commune

SOMMAIRE

BASSENS ACTUS 71 | Janv. Fév. Mars. 2018

 LE MOT DU MAIRE

SOMMAIRE

 ECHOS 5 & 6  FOCUS 7 Des chiffres aujourd’hui pour construire demain !

 VILLE EN MOUVEMENT

8 > 10

 FOCUS

Cadre de vie : tous responsables !

 DECRYPTAGE . . . . . . 12 & 13 La métropole à la loupe

 RENCONTRE . . . . . . Un réseau de bénévoles pour plus de solidarité

 GRAND ANGLE

La mutation nécessaire du nord-ouest de la commune

 FOCUS

Les bons réflexes face aux risques

 INSTANTANÉS

14 & 15 17 > 21 22 & 23

La mutation nécessaire du nord-ouest de la commune

17>21

24 > 26

 FOCUS . . . . . . . . . . . . . 27 Des démarches simplifiées depuis chez vous

 FOCUS . . . . . . . . . . . . . 28 Sapeurs-pompiers volontaires : pourquoi pas vous ?

 CARTE BLANCHE

 EXPRESSIONS POLITIQUES

L’arbre, l’avenir de l’homme

GRAND ANGLE

Retrouvez Bassens Actus et l’ensemble des publications de la ville de Bassens sur www.ville-bassens.fr Directeur de publication : Jean-Pierre Turon - Responsable de la rédaction : Benjamin Labro - Conception/Rédaction : service communication, Benjamin Labro, Hélène Dejeans, Marie Merle, Sandra Le Garrec, Sylvie Souleyreau, services municipaux Photographies : Mairie, Denis Garreau Régie publicitaire : AECP CONSEIL, 06 98 75 52 00 Création graphique : Service Communication, Sophie Villattes Impression : Sodal - Tirage 4000 exemplaires - Dépôt légal : 4ème trimestre 2017 Contact : Mairie de Bassens 42, av. Jean Jaurès 33530 Bassens - Tél. 05 57 80 81 57 - Fax. 05 57 80 81 58 contact@ville-bassens.fr - www.ville-bassens.fr

Le dernier numéro de Bassens Actus faisait un point d’étape de l’action municipale depuis 2014. Quel est celui des grands chantiers en cours ? Comme chacun a pu le constater, le centre-bourg est en pleine transformation. Il y a d’abord les travaux de sa desserte, par l’axe République, Félix Cailleau, comme ceux de la place Aristide Briand qui se terminent. Il faudra attendre le printemps et les plantations qui restent à faire pour en mesurer tout l’impact. Un centre-bourg mis en valeur, plus accueillant, plus accessible, avec la prise en compte des différentes mobilités. Le stationnement toujours important, réparti différemment, demandera un changement d’habitudes mais répondra aux différents besoins, en particulier ceux liés à la deuxième phase de travaux qui commencent, dans le cadre de la revitalisation commerciale et qui devront être terminés à l’été 2018. L’installation de la pharmacie, d’une boulangerie, d’un restaurant et d’un pôle médical va sensiblement modifier l’image et la vie de notre bourg. Un autre grand chantier est annoncé et il fait l’objet d’un dossier spécial dans Bassens Actus, celui du renouvellement urbain du quartier de l’Avenir, tant attendu par ceux qui y habitent et qui finissaient par ne plus y croire. Mais il s’agit d’un projet complexe, plus encore que ceux déjà réalisés avec le Bousquet et Meignan. Ainsi, les nouvelles exigences règlementaires, plus particulièrement celle de la mixité sociale et de la diversification des logements conduisent à une mutation urbaine ambitieuse plus vaste du nord-ouest de la commune ; un exercice toujours délicat. Quels sont les sujets qui sont les plus présents dans vos contacts avec les habitants ? Bien évidemment, la recherche d’emploi, de logement, mais aussi celui des problèmes de voisinage, d’incivilités. Trois plus récents : • Celui du déploiement de la fibre optique. Elle s’effectue à un rythme plus rapide que prévu. Mais il y a beaucoup d’impatience. On peut espérer que courant 2019 l’ensemble de la commune soit correctement desservie.

LE MOT DU MAIRE

ENTRETIEN

• Celui de la dégradation des conditions de circulation. Cette question qui touche l’ensemble de la Métropole est très préoccupante. Je fais partie de ceux qui regrettent et ont dénoncé que le grand contournement n’ait pas été réglé en son temps, que le débouché du pont Chaban-Delmas ait été mal traité, que les améliorations demandées du giratoire de la Croix-Rouge tardent. Je milite pour que les gares urbaines, dont celle de Bassens, soient mieux utilisées car elles sont une partie de la solution, tout comme la réalisation accélérée d’une liaison quais de Bassens-Campus à partir d’un parc relais à Puy Pla. • Mais j’aurai l’occasion de revenir sur ce sujet ainsi que sur celui de la dégradation de l’entretien des trottoirs comme d’une partie des espaces verts. La double conjoncture de la fin de l’utilisation des produits chimiques (ce qui est en soi une bonne chose) et du passage de cet entretien à Bordeaux Métropole (dont la tâche des agents s’est complexifiée) ont conduit à cette situation. Avec un effort de tous (y compris des habitants), on devrait revenir à une situation plus acceptable. Comment s’annonce 2018 ? Les propos précédents montrent que l’année 2018 va être très chargée, ne serait-ce que par les réalisations des projets lancés et aussi pour répondre au mieux aux besoins légitimes exprimés par les populations. Mais il nous faut tenir compte d’une politique gouvernementale qui, en ce qui concerne les collectivités locales, en particulier les communes, les met progressivement sous tutelle et limite leurs possibilités financières. Le ciel déjà obscurci ne s’est pas dégagé et beaucoup d’incertitudes subsistent. Je profite de cet entretien et de la fin de l’année qui approche pour vous souhaiter à tous de bonnes fêtes, avec une pensée particulière à ceux pour qui cette période de l’année est difficile à vivre. Jean-Pierre Turon Maire de Bassens, Conseiller délégué Bordeaux Métropole

Jean-Pierre Turon,

Maire de Bassens, conseiller délégué Bordeaux Métropole

et le conseil municipal vous présentent leurs meilleurs voeux

Vers une année pleine de réalisations

Au 2 janvier 2018, nous accueillerons Joëlle LAPUJADE, nouvelle directrice de la crèche familiale. En effet, après onze années au service de pédiatrie de l’hôpital de Libourne, elle a fait le choix de rejoindre l’équipe de l’accueil familial de la Maison de la petite enfance pour mettre toute son expérience au service des familles de Bassens. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Téléviseurs & TNT : changements de fréquences Bassens est concernée par des modifications de fréquences de la TNT qui interviendront le 23 janvier 2018. Ces changements vont impacter les foyers qui réceptionnent la télé au moyen d’une antenne râteau qu’elle soit individuelle ou collective, intérieure ou extérieure (les foyers recevant la télévision pas adsl, fibre optique, satellite ou câble ne sont normalement pas concernés). Pour être prêt le 23 janvier 2018 : • Vérifiez sur le site internet www.recevoirlatnt.fr que vous êtes bien concerné par les changements de fréquences de la TNT le 23 janvier. • En amont du 23 janvier, en habitat collectif, assurezvous que le gestionnaire de l’immeuble a bien anticipé la réalisation de travaux d’adaptation de l’équipement collectif afin de continuer à recevoir la télévision après cette date. • Le jour J, en habitat collectif ou individuel, effectuez une recherche des chaînes sur chacun des téléviseurs reliés à l’antenne râteau pour retrouver l’ensemble de l’offre TNT. • Si des problèmes de réception persistent malgré la recherche des chaînes, vérifiez les informations disponibles sur recevoirlatnt.fr et/ou appelez le 0970 818 818

30 ans de la médiathèque La médiathèque de Bassens va fêter le 30 mars prochain l’anniversaire de ses 30 ans. A cette occasion, une collecte de « souvenirs » est lancée. Vous pouvez envoyer vos témoignages, dessins, textes, anecdotes, photos, etc. par mail (mediatheque@ville-bassens.fr) ou par courrier à l’attention de la médiathèque.

Eco Astuces… Isoler les combles pour 1€ de plus Le Pacte Energie Solidarité est une offre d’isolation de combles perdus à 1€, sous conditions de ressources, issue d’un programme validé par l’Etat. Cette démarche permet de gagner en moyenne 25% de réduction sur votre facture de chauffage. Son objectif est de lutter contre la précarité énergétique des ménages français aux revenus les plus modestes (propriétaires occupants et locataires), en réalisant des travaux leur permettant d’améliorer significativement la performance énergétique de leur logement. Plus d’informations, contacter le conseiller rénovation : Permanences téléphoniques : du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00 au 05 56 77 33 23 / 05 56 77 33 80 et prise de rendez-vous, pour des conseils personnalisés, le 2ème vendredi aprèsmidi de chaque mois à la mairie de Bassens au 05.57.80.81.57. Prochaine permanence le vendredi 12 janvier. Par mail : eie@mpsformation.fr A la Maison de la Promotion Sociale : 24 Avenue de Virecourt 33370 Artigues-près-Bordeaux Vous souhaitez améliorer la performance énergétique de votre logement, plus d’informations sur : http://marenov.bordeaux-metropole.fr/

Illuminations Les illuminations de fin d’année (34 points lumineux en LED ou fil lumière) débuteront le 8 décembre pour s’achever le 3 janvier avec un montant de consommation électrique de seulement 104,96 euros grâce au marché d’éclairage à haute performance énergétique de la ville. Par ailleurs, les habitants sont également incités à participer dans le cadre du concours des décorations de Noël. Renseignements : service communication 05 57 80 81 57

ECHOS

Une nouvelle directrice pour la crèche familiale

ECHOS

Rejoignez l’équipe des « Bass’Conso » et relevez le défi des familles à énergie positive Les températures ont bien diminué, il est donc temps de penser au chauffage et surtout aux futures économies sur sa facture ! Participez à votre rythme et bénéficiez d’un kit économies, de conseils personnalisés en fonction de l’analyse de votre logement par le conseiller rénovation, d’ateliers et d’un outil en ligne pour relever vos compteurs. Des temps d’information utiles à tous, tels qu’une présentation des compteurs Linky, vous seront proposés.

DU 23 AU 31 JANVIER 2018

Nouveauté cette année : nous proposons aux équipes motivées de tester un module déchets et/ou alimentation à mi-parcours. Cela permettra aux anciens participants, et aux nouveaux très motivés, d’aller encore plus loin ! Pour vous inscrire : http://www.familles-a-energie-positive.fr/ (choisir la région Nouvelle Aquitaine et la zone Bordeaux Métropole puis BASS’CONSO). Dès vos inscriptions validées, une courte réunion d’information vous sera très vite proposée en mairie.

Relais citoyens : les réunions plénières du premier trimestre Chacun des relais citoyens de la ville organise au premier trimestre une réunion plénière ouverte à chaque habitant souhaitant découvrir les activités des relais et s’impliquer dans la vie de son quartier. Des élus et techniciens de la ville sont présents à ces rencontres qui permettent l’émergence de projets, d’évoquer des sujets divers et d’apporter parfois les premiers éléments de réponse. Vous appartenez forcément à un relais citoyen, n’hésitez pas à assister à la prochaine réunion près de chez vous : - Relais Château d’O (centre-bourg) : lundi 29 janvier, 18h30, Terrasses du Bousquet - Relais de l’Escale (Sud) : mercredi 7 février, 18h30, sous-sol de la salle des fêtes - Relais des Vignes (Nord) : jeudi 1er mars, 18h30, Kiosque citoyen

Du mardi 23 au mercredi 31 janvier, médiathèque • « Dance Class » : légère, drôle et entrainante, la « Masomenos Dance Class » invite petits et grands à entrer dans la danse (numérique et interactive) • Retrogaming, exposition de consoles des années 80 et 90 par les Retrogamers de Bordeaux

Mardi 23 janvier

• Inauguration et vernissage de l’exposition « Masomenos Dance Class », 18h30, médiathèque

Mercredi 24 janvier • Visite de l’installation « fibre optique » des piliers du Pont de pierre, 9h à 12h, Bordeaux (inscription obligatoire, à partir de 12 ans, horaires des visites : 9h, 10h et 11h )

• Fab Lab « réalité virtuelle » par Côté Sciences, 9h30 à 11h, médiathèque et 14h à 17h, salle Laffue (sur inscription, à partir de 12 ans, atelier d'1h)

Jeudi 25 janvier • Pause-café parents : « Grandir avec les réseaux sociaux », animée par Yann Leroux, 18h30, médiathèque

Vendredi 26 janvier • Venez défier les joueurs de Kleinostheim au football virtuel ! Rencontres amicales FIFA 2018, 17h à 20h, médiathèque

Samedi 27 janvier • Matinée Sport et Numérique animée par le préparateur physique de l’Union Bordeaux Bègles, gymnase du Bousquet, participation du CMOB Basket  9h, démonstration de capteurs numériques sur les sportifs et utilisation des données  10h30, « Le numérique au quotidien dans le sport », conférence animée par Cyril Gomez • De 13h à 16h30 à la médiathèque :  Fab Lab « réalité virtuelle » par Côté Sciences  Tournoi de jeux des années 80 et 90 animé par les Retrogamers de Bordeaux • Soirée « A la découverte de la musique électronique », Salle des fêtes, avenue Jean Jaurès (restauration sur place)

 

17h, atelier de découverte et création avec DJ Alex Garcia et Générik 19h à 22h, soirée électro avec 2 sets de DJ et de VJ Bordelais

Mercredi 31 janvier

• L'as tu lu ? Pour les P'tits Elfes (0 - 5 ans), lectures d'albums à réalité augmentée (Sélection Entre mots entre nous), 10h30, à la médiathèque

Renseignements : 05 57 80 81 78 ou www.mediaculture.ville-bassens.fr Entrée libre sauf mention contraire

Des chiffres aujourd’hui pour construire demain ! FOCUS

La population française est comptée chaque année par l’INSEE* avec l’aide des communes. Les villes de moins de 10 000 habitants comme Bassens comptabilisent tous les 5 ans l’ensemble de leurs habitants.

À quoi ça sert ? Agrandir une école, installer un commerce, construire des logements ou développer les moyens de transport... sont autant de projets qui nécessitent une connaissance fine de la population de chaque commune. C’est grâce au recensement que son évolution peut être mesurée. Cette enquête est reconnue d’intéret général et de qualité.

Comment ça marche ?

Vos informations sont protégées

Répondre par internet est la manière la plus simple de se faire recenser. Les agents recrutés par la mairie se présentent chez les personnes à recenser pour leur remettre la notice sur laquelle figurent leurs identifiants de connexion au site www.le-recensement-et-moi.fr. Elles peuvent ainsi répondre au questionnaire en ligne. Si les personnes ne peuvent pas répondre par internet, les agents recenseurs leur distribuent les questionnaires papier, une feuille de logement et autant de bulletins individuels qu’il y a d’habitants, puis conviennent d’un rendez-vous pour venir les récupérer. Les habitants peuvent aussi venir déposer leur enquête en face de la mairie, dans une boite prévue à cet effet, à côté du portail de la cour Jean Jaurès ou au local recensement de la population, cours Jean Jaurès (à côté de la Police municipale).

Le recensement se déroule selon des procédures approuvées par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (Cnil). L’Insee* est le seul organisme habilité à exploiter les questionnaires, et cela de façon anonyme. Ils ne peuvent donc donner lieu à aucun contrôle administratif ou fiscal. Ils sont protégés par le secret statistique. Votre nom et votre adresse sont néanmoins nécessaires pour être sûr que vous n’êtes pas compté(e) plusieurs fois. Ces informations ne sont pas enregistrées dans les bases de données. Toutes les personnes ayant accès aux questionnaires (dont les agents recenseurs) sont tenues au secret professionnel.

Quand cela est-il prévu à Bassens ? Du 18 janvier au 17 février 2018 Comment puis-je être sûr que la personne qui vient me voir est bien un agent recenseur ? Les agents recenseurs disposent d’une carte officielle qui vous sera présentée. En cas de doute, vous pouvez contacter la mairie au 05 57 80 82 14.

*Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

Répondez sur internet c’est encore plus simple : www.le-recensement-et-moi.fr Du 18 janvier au 17 février 2018

VILLE EN MOUVEMENT

Voirie Axe République - Cailleau Dans la continuité des travaux d’entrée de ville, cette troisième tranche, du cimetière à la rue Jean Mermoz, a pour objectif de poursuivre la restructuration de l’axe Sud/Nord de Lormont à Ambarès durant l’année 2017. Elle concerne la voirie, les trottoirs, les itinéraires de circulation douce, l’enfouissement des réseaux et la réfection de l’éclairage public. La phase de travaux avenue de la République (à partir du cimetière) et avenue Félix Cailleau s’achève. Le parking République propose désormais 40 places. La fin de l’aménagement du carrefour définitif, la rue Lucien Victor Meunier et les traitements paysagers sont prévus pour le 1er trimestre 2018.

Place Aristide Briand Les travaux de la place Aristide Briand sont en cours d’achèvement. L’espace est désormais partagé entre une partie réservée au stationnement (9 places + 1 place pour personne à mobilité réduite) et une partie dédiée aux piétons en lien avec l’avenue de la République et le Parc Rozin. Pensée comme un lieu de vie, chacun pourra venir y flâner et profiter d’un effet belvédère avec une vue dégagée sur le fleuve. Le monument aux morts est mis en valeur par un éclairage public adapté : des mâts filiformes, sobres et économes.

Réfection des trottoirs Une campagne de réfection des trottoirs est menée sur le lotissement de la Roseraie de la place Kleinostheim à la rue Lucien Victor Meunier. Une étude pour planifier dans le temps la remise en état des trottoirs des lotissements anciens est prévue en 2018.

Patrimoine Eglise St Pierre Le chœur de l’église St Pierre a été réaménagé. La ville a procédé à la réfection du sol en carreaux de Gironde. L’éclairage et l’électricité du chœur seront rénovés prochainement. Sous la maîtrise d’œuvre de la mairie mais financé par la paroisse, un nouvel autel a été réalisé par la sculptrice bassenaise Raphaëlle Duval.

VILLE EN MOUVEMENT

Équipements Aire de jeux du petit bois du Bousquet L’aire de jeu du Petit Bois du Bousquet réalisée à l’automne est l’aboutissement d’un travail de concertation mené depuis environ deux ans avec les habitants du relais citoyen du Château d’Ô (centre-bourg) ainsi qu’un groupe d’assistantes maternelles du quartier à l’origine du projet : un travail sur le budget, sur les contraintes règlementaires, le choix des jeux et leurs implantations.

Renforcement de la sécurité des écoles Les quatre écoles de la ville sont désormais équipées de systèmes d’accès sécurisés. Les enseignants, les agents périscolaires, de services et d’entretien disposent de badges qui permettent d’accéder aux portails. Des visiophones permettent de voir une personne qui demande l’accès. A la rentrée de janvier, les quatre écoles seront équipées d’alarmes antiintrusion. Ce dispositif obligatoire permet à un enseignant ou un agent, qui constate l’accès d’une personne non autorisée, de lancer une alarme spécifique au moyen de boutons fixes dans les classes ou de bracelets mobiles, lors de la récréation par exemple. Conformément aux Plans Particuliers de Mise en Sécurité de chaque établissement et aux directives nationales, cette alerte, qui s’entend dans toute l’école et dans la cour, entraîne le confinement des élèves dans les classes (qui disposent désormais toutes d’un système de verrouillage intérieur), sous les tables et éloignés des fenêtres qui sont par ailleurs fermées. Des exercices sont organisés chaque année. Ces dispositifs mis en place dans le cadre de la lutte contre les attentats permettront également de renforcer la sécurisation des établissements au quotidien.

La Parenthèse se referme Le local de l’ancien centre social et culturel Prévert, transformé à sa fermeture en salle multi-activités de quartier « La Parenthèse » qui a accueilli de nombreuses actions entre 2011 et 2017, a été démoli en novembre. La salle Laffue et le Kiosque Citoyen accueillent désormais temporairement l’ensemble des permanences et animations. Un nouveau pôle de lien social et d’activités comprenant notamment des salles associatives et une ludothèque sera créé aux abords de l’école Rosa Bonheur dans le cadre du renouvellement urbain du quartier (lire aussi page 17).

Début des travaux pour la nouvelle tribune Les travaux de la nouvelle tribune modulaire du grand terrain synthétique ont débuté en novembre. La livraison de cet équipement pouvant accueillir 100 personnes, avec deux vestiaires, des douches, des lieux de stockage et des gradins, est prévue pour la fin du 1er trimestre 2018.

VILLE EN MOUVEMENT

Espaces verts Prairie fleurie La nouvelle prairie fleurie, conçue et créée par l’équipe Espaces Verts de la ville, embellit désormais l’allée du château des Griffons, dans le respect du plan d’aménagement de la plaine des sports. 16 massifs (pour un total d’environ 300 m2) accueillent des plantes vivaces (Hibiscus, Anémone, Agapanthe, Clématite, Fuchsia, Sauge…) à la floraison étalée durant toute l’année. Les massifs sont ceinturés par des traverses de chemin de fer, recouverts de paillis organique, et sont arrosés avec un système goutte à goutte avec programmateur permettant une gestion optimale et raisonnée de la consommation en eau.

2ème fleur

Objectif : obtention du label éco-jardin

La ville s’est vue confirmer la deuxième fleur du Conseil National des villes fleuries lors de la remise des prix, le 30 novembre à Troyes. Place prépondérante du végétal, valorisation des paysages locaux, diversité dans les aménagements des parcs et jardins, évènements de valorisation ou de sensibilisation et, enfin, volontarisme en terme de développement durable sont les grands objectifs de ce label synonyme de la qualité du cadre de vie.

De Bassens à Floirac, six parcs (dont Beauval et Panoramis) ont été audités en novembre selon le référentiel EcoJardin®. Pour obtenir ce label pour 3 ans, une ville doit s’engager dans une démarche globale de gestion écologique et respecter un certain nombre d’engagements (non utilisation de produits phytosanitaires issus de la chimie de synthèse, évaluation des besoins en eau des végétaux…). Vers la reconnaissance d’un travail collectif Depuis 2013, les quatre villes membres du Grand Projet des Villes Rive Droite (Bassens, Lormont, Cenon, Floirac) travaillent collectivement à la mise en place d’une gestion partagée et écologique du parc des Coteaux. Engageant les élus, les techniciens et les jardiniers des services Environnement, le plan de gestion du parc des Coteaux est développé au sein du Laboratoire du parc des Coteaux : le parc LAB.

Habitat L’Escale verte Dans le cadre du projet métropolitain des « 50 000 logements autour des axes de transports en commun », l’Escale Verte constitue la première opération. Située sur l’emprise de l’ancienne cité de la gare, la réalisation a pour objectif de permettre aux ménages d’accéder au logement en étant près des commodités et de moyens de transports en commun. Cette opération s’inscrit dans un projet plus large, défendu par la municipalité, d’aménagement du quartier autour du renforcement de la gare et du développement de la multimodalité. Les 35 logements collectifs ont été livrés entre juillet et septembre. Les trois maisons individuelles seront livrées au 1er trimestre 2018.

FOCUS

La ville de Bassens s’associe à la campagne de Bordeaux Métropole

Cadre de vie : tous responsables ! Nous sommes tous confrontés à des incivilités, au détour de notre rue, de notre quartier… Dépôts sauvages, bacs débordants de toutes parts, verre brisé, mégots et déjections diverses… Si l’on n’en prend pas soin, notre ville se dégrade malgré des budgets toujours plus importants consacrés à son nettoyage. Tous les efforts des communes et de la métropole resteront inefficaces s’ils ne sont pas accompagnés d’une prise de conscience et de meilleurs comportements collectifs.

Pour rappel :  Les propriétaires de chiens sont tenus de ramasser les déjections de leur animal, sous peine d’une amende de 68 euros.

Déjections canines La préservation du cadre de vie est une préoccupation majeure de la municipalité mais cela doit aussi être l’affaire de tous. De nombreux propriétaires indélicats laissent leurs animaux polluer non seulement la voirie publique, mais également utilisent les espaces fréquentés des parcs et jardins. Cette situation est non seulement déplaisante pour l’ensemble des habitants, mais elle est dangereuse en termes de santé publique : tout particulièrement pour les enfants, qui jouent dans les bacs à sable ou sur les pelouses, mais également pour les passants qui peuvent glisser, ou pour le personnel en charge du nettoyage, confronté à ces incivilités.

Abandon de déchets dans la rue Les trottoirs et caniveaux sont souvent jonchés de petits déchets (mégots de cigarettes, papiers, emballages…). L’habitant indélicat qui jette des détritus dans la rue peut faire l’objet d’une amende. Par ailleurs, on ne doit pas laisser sa poubelle sur le trottoir en dehors des jours de collecte.

Bordeaux Métropole lance un plan d’amélioration de la propreté de l’espace public avec des moyens supplémentaires pour le nettoyage, une campagne de sensibilisation et des contrôles accrus des citoyens inciviques.

Lutter contre les inondations avec un geste simple Les bouches d’égout, appelées aussi « avaloirs », constituent les « portes d’entrée » par lesquelles les eaux de pluie, qui ruissellent sur le sol, entrent dans le réseau d’assainissement. Leur fonction ? Absorber les eaux de ruissellement de la voirie afin de protéger les biens et les personnes des inondations. Pour assurer pleinement leur office, les avaloirs doivent être dégagés de tout encombrant. En cette période automnale, les services de propreté de Bordeaux Métropole et leurs délégataires s’efforcent de les maintenir en parfait état de fonctionnement en dégageant les feuillus et autres encombrants du domaine public. Mais chaque citoyen a aussi son rôle à jouer en retirant les déchets qui peuvent les obstruer.

DECRYPTAGE

De la collecte des déchets à la distribution de l’eau en passant par la gestion des transports en commun, Bordeaux Métropole agit dans le quotidien, en complémentarité des actions de la ville. Quelles sont ces actions ? Qu’est-ce qui différencie une communauté urbaine d’une métropole ?

PETIT HISTORIQUE

5 OBJECTIFS MAJEURS

LA CUB

Dynamisme économique affirmé et conforté

(Communauté Urbaine de Bordeaux),

créée le 1er janvier 1968,

ET DONT BASSENS FAIT PARTIE DEPUIS SA CRÉATION, est devenue

BORDEAUX MÉTROPOLE le

janvier 2015

Action publique plus efficiente

Pour construire une métropole européenne à haute qualité de vie

Logements accessibles et de qualité

suite à la

LOI MAPTAM

de Modernisation de l'Action Publique Territoriale et d'Affirmation des Métropoles (27 janvier 2014)

Mais qu’est-ce qu’une

MÉTROPOLE ? Une métropole est un regroupement de plusieurs communes permettant de gérer de grandes aires urbaines de plus de 500 000 habitants. En France, au 1er janvier 2018, il existera 19 métropoles.

Nouveau modèle de mobilité « intelligente »

Qualité de vie et préservation de l’environnement

QUI ENTRETIENT LES ESPACES VERTS ? LA PLAINE DES SPORTS GRIFFONS-SÉGUINAUD

Bordeaux Métropole est aujourd’hui composée de

28 COMMUNES 12

749 595 habitants

57 828 hectares

LES PARCS

QUE GÈRE BORDEAUX MÉTROPOLE ?

LE STATIONNEMENT

Sur le périmètre de la ville de Bassens, comme celui des 27 autres communes, Bordeaux Métropole intervient sur différentes compétences qui améliorent le cadre de vie des habitants de l’agglomération au quotidien. La métropole concrétise également des projets urbains de grande envergure : le tramway, l’aménagement des quais, le pont Jacques-Chaban-Delmas...

L’EAU

et l’assainissement

L’ENVIRONNEMENT (tri, collecte et traitement des déchets)

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

DECRYPTAGE

LA VOIRIE

LA SIGNALISATION

L’HABITAT

LA PROPRETÉ

LES DÉPLACEMENTS

L’URBANISME

LES GIRATOIRES LES COURS DES ÉCOLES LES ESPACES VERTS MÉTROPLITAINS LES ABORDS DES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

Bassens

LES PISTES CYCLABLES

LES ABORDS DE LA VOIRIE ET LES TROTTOIRS

Bordeaux Métropole LE NETTOYAGE DU MARCHÉ DOMINICAL LES BASSINS

LES JARDINS PUBLICS

RENCONTRE

dont je m’occupe régulièrement pendant les vacances. Il suffit de prévenir et mon travail est mis entre parenthèses. Notre engagement de bénévole est vraiment adapté à notre disponibilité avec une très grande souplesse. »

Un réseau de bénévoles pour plus de solidarité... Depuis plusieurs années maintenant, la ville de Bassens propose un accompagnement par des bénévoles afin de proposer une aide adaptée à chaque situations.

Didier, lui, aide des enfants en mathématiques de la 3ème à la terminale. « J’ai toujours aimé le contact avec les jeunes et j’avais déjà donné des cours lorsque j’étais étudiant pour gagner un peu d’argent. Nous avons suivi une formation qui nous a permis de mieux savoir comment nous positionner, de ne pas hésiter dans une situation ». Il explique sa méthode : « Je propose des exercices ludiques, je dédramatise avec de l’humour. S’il y a une mauvaise note, c’est seulement un match qu’on a perdu mais le championnat est encore long ! ». Le rôle des bénévoles, avec leur expérience, est aussi d’expliquer aux enfants à quoi servent tous ces enseignements. En face à face individuel, c’est aussi plus facile de lever certains blocages. « En mathématiques, je me suis rendu compte que bien souvent, ils ne comprenaient pas l’énoncé et donc même en sachant leur leçon, ils ne pouvaient pas réussir. Après avoir travaillé là-dessus, les résultats ont très vite été au rendez-vous. »

C’est ainsi que s’est créé entre autres le dispositif de « veille éducative », qui permet d’accompagner des jeunes en besoin de soutien temporaire, mais aussi des adultes voulant reprendre des études ou passer des concours. Romain, Maël, « CELA NOUS Feizia, Marjorie et les autres, ont pu, et peuvent encore APPORTE progresser et ne pas perdre pied dans leurs études grâce à des habitants volontaires et engagés. BEAUCOUP,

Martine, une autre bénévole, rassure : « On n’a pas besoin d’avoir fait de grandes écoles. Les devoirs, les leçons, IL Y A UN RÉEL ils les ont déjà en classe. C’est vraiment Maïté a appris l’existence de la veille éducative au cours la méthode et des encouragements ÉCHANGE » de d’une conversation avec une amie. Cette enseignante à la dont ces enfants ont besoin et c’est à la retraite a alors pris contact avec les services de la mairie portée de beaucoup de personnes. » et, depuis, elle accompagne un à deux enfants par an. « Mais Les résultats sont vraiment encourageants : attention ! précise Maïté, mon rôle ici n’a rien à voir avec celui autonomie, mention au brevet, réussite au d’une maîtresse. Je ne refais pas la classe. Je suis surtout présente bac… pour des élèves qui, bien souvent, pour encourager, redonner confiance et faire en sorte que les avaient perdu l’espoir de réussir. L’avis des enfants ne soient plus noyés dans leurs difficultés. » bénévoles est unanime : « Cela nous apporte Souvent, les gens hésitent à s’engager dans le bénévolat, car ils beaucoup, il y a un réel échange et puis ça ont peur que cela n’empiète trop sur leur temps personnel. Maïté fait tellement plaisir de les voir retrouver le rassure : « J’ai beaucoup d’activités en dehors et des petits-enfants sourire et surmonter leurs difficultés. »

Un autre dispositif, « Monalisa », porté par le CCAS permet un accompagnement de personnes seules, âgées, en rompant leur solitude. Grâce à l’action de la ville et l’implication des bénévoles, ces Bassenais, fragilisés durant une période de leur vie, retrouvent du soutien. Huit bénévoles, organisés en binômes, visitent aujourd’hui certains seniors de la commune. Ils ont tous signé une convention de collaboration avec le CCAS et adhèrent à une charte citoyenne. Les personnes sont repérées par les travailleurs sociaux, les aides à domiciles et auxiliaires de vie ou par Fadila Taleb du Kiosque citoyen et par toute personne qui signale un « isolement » potentiel. Le CCAS pilote ce dispositif et met en relation le bénévole et le senior. Des rencontres sont organisées par le réseau « Monalisa » tous les six mois pour faire le point entre les équipes de la rive droite. Pour ce réseau également, des formations ont permis de donner les outils aux bénévoles pour assurer un accompagnement de qualité, des attitudes adaptées et répondre à leurs interrogations.

Vous avez du temps, même seulement un peu ? Vous avez envie de vous investir ? Vous hésitez…

RENCONTRE

... À destination des seniors également

Bénévoles pour aider des enfants, des adolescents, des séniors ou tout simplement au sein d’une des associations ou d’un des relais citoyens de la ville… il y a de nombreuses possibilités pour vous engager en fonction de vos souhaits et du temps dont vous disposez. Contact : Kiosque citoyen, à côté de l’école Rosa Bonheur, rue Fénelon Par téléphone : Fadila Taleb au 07 84 18 75 20 www.monalisa-asso.fr Facebook : monalisa.asso

Josette qui fait partie des pionniers, explique : « Il m’est arrivé dans la vie d’avoir des moments de solitude personnelle et de trouver des soutiens. Je m’étais dit alors qu’à mon tour, plus tard, je viendrai en aide à des personnes isolées. » C’est chose faite depuis trois ans où, en plus de ses différents engagements associatifs, elle a rejoint le réseau « Monalisa ». « Au début, on s’apprivoise, chacun doit apprendre à connaître l’autre et ces attentes mais, à long terme, il y a une vraie confiance et un échange qui se crée.».

Le rôle des bénévoles dépend des besoins des personnes âgées mais aussi de leurs propres centres d’intérêts. Jeux, discussions, activités communes… « Partager un peu de temps, recréer du lien et redonner le sourire ».

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Je suis prudent et je pense aux autres.

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GRAND ANGLE

La mutation nécessaire du nord-ouest de la commune A l’étude depuis plusieurs années, le projet emblématique de renouvellement urbain des cités d’habitations Beauval et Prévert/Le Moura-Laffue qui a connu de nombreux rebondissements entre enfin en phase opérationnelle. Des programmes privés à l’intérieur et à l’extérieur du périmètre le rendent possible. Il transformera durablement le nord-ouest de la commune par la construction/reconstruction ou la réhabilitation de logements. La création d’équipements publics et la rénovation du groupe scolaire Rosa Bonheur/Frédéric Chopin accompagnent l’opération, avec comme objectifs l’amélioration du cadre de vie, une plus grande mixité sociale et l’installation de TPE (Très Petites Entreprises), d’artisans et de commerces de proximité.

GRAND ANGLE

Le renouvellement urbain du quartier de l’Avenir L’historique du projet 2008 2011 à 2013 2014

Premières réflexions sur la nécessité du projet. Etude technique et urbaine. Avec la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine de 2014, l’État réduit le nombre de quartiers éligibles (1300 au lieu de 2600) pour concentrer les moyens vers les territoires les plus en difficulté : les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Pour espérer bénéficier de ces moyens, la ville et la métropole doivent constituer un dossier très argumenté en lien avec les bailleurs. Au projet plus ancien qui ne concernait que Prévert/Le Moura - Laffue, un nouveau projet au découpage plus élargi comprenant Le Hameau des Sources et la résidence Beauval est constitué afin de respecter les minimas de 1 000 habitants constitutifs de ces quartiers. La ville observe une avancée significative en 2014 lorsque l’Etat révèle les quartiers retenus. Cette même année, le conseil citoyen du quartier de l’Avenir est constitué. Il rassemble, mobilise et donne la parole aux habitants, propose et met en place des projets locaux et participe aux décisions qui concernent le futur du quartier.

2015

Les négociations entre l’Etat, les bailleurs, la commune et la métropole permettent d’aboutir à la finalisation d’un projet de renouvellement urbain. Les programmes de logements supplémentaires des lisières Nord permettent de renforcer la mixité et donnent au projet une vraie cohérence territoriale.

2017

Après accord de l’État, de Logévie et des promoteurs, le projet global, présenté en réunion publique, est lancé.

Apporter de la mixité dans l’habitat Des logements variés et la possibilité d’acheter son logement ou un autre logement, en neuf ou réhabilité.

Logements neufs Logements sociaux Logements réhabilités sociaux reconstruits en accession sociale

Logements neufs en accession libre

Les objectifs  Créer de la mixité dans l’habitat avec de la location très sociale, sociale mais aussi de l’accession sociale à la propriété et des logements privés.  Favoriser l’installation de commerces de proximité, de TPE (Très Petites Entreprises) et d’artisans.  Rénover et agrandir les écoles.  Développer les équipements publics.  Ouvrir le quartier sur le reste de la commune.

 139 logements  Voirie et stationnement

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Logements neufs Clos St James

Logements et commerces neufs Parc Castello

Logements neufs Golden Parc

 59 logements  9 terrains à bâtir

 241 logements (197 en accession libre et 44 en locatif social)  960 m2 commerces de proximité  Voirie et stationnement

GRAND ANGLE

Voirie et espaces publics sur l’ensemble du projet suite aux études de la Métropole

Logements neufs Jardin des légendes Projet d’ensemble à vocation économique Jean Prévôt

 24 logements  Voirie et stationnement

Rue

 Parc d’activités de proximité : TPE, artisanat et services  20 500 m2 de surface plancher  300 emplois attendus  50 logements en accession

ura Logements et espaces publics Prévert/Le Moura-Laffue  199 logements existants  133 démolis et 66 logements réhabilités  170 reconstruits  Voirie, stationnement, espaces verts

t ye Rue La Fa

Equipements publics Pôle d’animation et de lien social

 Aire de jeux pour enfants : skate/BMX park et city stade  Salles associatives  Ludothèque Ecoles

Logements Résidence Beauval

én

elo

 Réhabilitation complète de la résidence Beauval, de la voirie et des espaces verts  54 logements créés  180 logements rénovés  Création de locaux commerciaux

 Démolition/reconstruction et extension de la maternelle Frédéric Chopin  Réhabilitation/extension de l’élémentaire Rosa Bonheur

Espaces publics Hameau des sources  Restructuration de la voirie, des stationnements et des espaces communs

Logements

GRAND ANGLE

(2018-2020)

• Résidence Beauval La cité, construite en 1969, comprend 183 logements collectifs, répartis en 10 immeubles de 18 logements chacun sur quatre étages, ainsi qu’un petit immeuble de trois logements. Elle concentre de nombreuses problématiques : mauvaise isolation thermique et phonique, absence de balcons et d’ascenseurs, besoin d’amélioration de la qualité d’usage des logements, des espaces extérieurs et de la fonctionnalité des locaux techniques (locaux ordures ménagères, vélos…) Le nouveau projet prévoit une réhabilitation conséquente des logements avec isolation par l’extérieur, la création d’un balcon ou d’une terrasse par logement, la reconfiguration des entrées, des voiries, du stationnement, la création d’un ascenseur par immeuble, de locaux poubelles, d’abris vélos et la requalification des espaces extérieurs (cheminement, espaces verts, jeux, terrains de proximité, jardins partagés). Il comprend également la construction

Prévert/Le Moura-Laffue Construit en 1970 et 1973, ce quartier a connu une première réhabilitation entre 1990 et 1993. Aujourd’hui, la majorité des logements connaissent d’importants problèmes d’isolation, de chauffage, d’étanchéité. Les équipements ne sont plus adaptés aux usages actuels. Le projet (133 logements démolis, 66 réhabilités et 170 reconstruits) vise à mettre en œuvre une réelle mixité sociale (voir carte page 18) et fonctionnelle et à permettre un parcours résidentiel positif et revalorisant pour les habitants en lien avec des équipements publics de qualité, tels qu’un pôle d’animation et de lien social ouvert sur le reste de la commune.

de 30 logements supplémentaires en surélévation, d’un nouvel immeuble comprenant 24 logements et quelques commerces, ainsi qu’un mail piéton.

• Jardins des Légendes, Golden Parc, Parc Castello et Clos St James Ces programmes immobiliers privés rendent possible le projet précédent grâce à la mise en œuvre de logements sociaux nécessaires aux opérations de relogement des habitants de Prévert/Le MouraLaffue. Ils permettent également par leur diversité, (logements sociaux et en accession privée) le renforcement de la mixité et intègrent une dimension de commerces de proximité essentielle.

Planning prévisionnel de l’opération Prévert/Le Moura - Laffue

 Enquête sociale Laffue Est

 Construction des résidences « les Jardins des Légendes » et « Parc Castello » (bâtiment E) et relogement des locataires de Laffue qui le souhaitent  Enquête sociale Laffue Ouest

2018

2019

Équipements publics (2018-2022)

Les deux logements de fonction de l’école Rosa Bonheur seront rénovés, agrandis et transformés en pôle d’animation et de lien social comprenant des salles municipales et associatives, une ludothèque. Dans un espace accessible et plus ouvert, à proximité des écoles, un nouveau city stade, une aire de jeux pour enfants et une structure BMX/skate/roller sera créée. Enfin, les aménagements paysagers et le stationnement seront totalement restructurés.

• Écoles (2019-2022)

 L’école maternelle Frédéric Chopin comprend actuellement cinq classes. Le projet prévoit la démolition-reconstruction de l’école, avec trois classes supplémentaires.  L’école élémentaire Rosa Bonheur comprend actuellement huit classes et une classe ULIS. Il est envisagé la réhabilitation et l’extension de l’école avec six classes supplémentaires.

• Voirie et espaces verts (2018-2022)

Le projet comprend la mise en place d’un nouveau schéma de voirie tout en limitant la vitesse de circulation. Il fera la part belle aux circulations douces, comprend la plantation de nombreux arbres et la réalisation de cheminements le long de trames vertes cohérentes. Des études complémentaires coordonnées par la métropole sont en cours.

Développement économique et commercial • Une zone dédiée aux très petites entreprises et à l’artisanat

Rapprocher le quartier de l’emploi, de l’activité économique et des commerces est également un axe fort du projet d’aménagement et de développement économique pour activités artisanales et tertiaires piloté par la métropole.  Plus de 300 emplois à terme  50 logements en accession prévus  Consultation d’opérateurs en cours par Bordeaux Métropole

• Des commerces de proximité

La résidence Parc Castello comprend au rez-de-chaussée une zone dédiée aux commerces de proximité (960 m2) avec notamment un emplacement prévu pour une superette.

 Relogement des locataires de Laffue Est et démolition de Laffue Est  Reconstruction à la place (40 logements Logévie et 40 logements en accession)  Relogements des locataires de Laffue Ouest et démolition de Laffue Ouest et de la salle Laffue  Reconstruction à la place (12 logements Logévie et 16 maisons en accession sociale)  Construction de l’îlot 1 (24 maison en accession)  Relogements des locataires de la résidence Yves Montand et démolition de celle-ci  Enquête sociale résidence Yves Montand

 Reconstruction à la place (18 maisons en accession sociale et 24 logements en accession)

2020

2021

2022

 Création des parties de voie entre les rues Montand et du Moura et entre les rues Montand et Lafayette  Réhabilitation de 35 logements du Clos Prévert et de 31 maisons de la résidence Lafayette  Création du pôle d’animation et de lien social  Réhabilitation et reconstruction des écoles qui restent en fonctionnement pendant les travaux

GRAND ANGLE

• Pôle d’animation et de lien social

FOCUS

DICRIM

Les bons réflexes face aux risques Comme l’ensemble des communes, Bassens est confrontée à différents types de risques majeurs. Ils sont d’ordre naturel comme le risque inondation, technologique comme le transport de matières dangereuses ou particulier comme la menace terroriste, et font l’objet d’une attention particulière.

Prévenir avant tout Le souci de protection des habitants amène la commune à développer une politique globale de prévention des risques, en parallèle des travaux de sécurisation. La création d’un comité de veille, la modernisation des outils d’alerte que peuvent être l’automate d’appel et le réseau de sirènes, la mise à jour et le suivi régulier du Plan Communal de Sauvegarde, constituent autant de moyens d’information, de prévention et d’action permettant d’assurer la protection et l’aide de la population en cas de danger.

Le DICRIM comme support d’information Le DICRIM ou Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs s’inscrit dans cet objectif de sécurité des biens et des personnes. Il s’agit d’un inventaire des risques, des moyens d’alerte et de secours, des conduites à tenir en cas de menace d’une crise grave, destiné à faire de nous tous des acteurs responsables. Se voulant le plus complet et concret possible, ce document ne doit pas susciter d’inquiétude, mais faire connaître les risques pour mieux s’y préparer et intégrer les bons réflexes. Cette édition réactualise celle de 2008.

Pour être capable de devenir les premiers acteurs de notre propre sécurité, il appartient à chacun de lire attentivement ce livret en famille et de le conserver à disposition.

Vous trouverez le guide des bons réflexes ou DICRIM dans vos boites aux lettres, à la fin du mois de janvier

Document d’In sur les Risqu formation Comm unal es Majeurs

les bons réflex

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Que contient-il ?

Elaboré à partir des informations disponibles transmises par le représentant de l’Etat dans le département, le Préfet, il contient trois grands types d’informations : • la connaissance des risques naturels et technologiques dans la commune, • les mesures prises par la commune avec, pour chacun, des exemples de réalisation, • les mesures de sauvegarde à respecter en cas de danger ou d’alerte.

Pour quoi faire ?

L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable.

Qui concerne-t-il ?

Le DICRIM est librement accessible à toute personne en mairie sur simple demande. Il sera consultable sur le site internet de la ville en fin d’année et distribué dans toutes les boites aux lettres la dernière semaine de janvier.

Réaliser son kit d’urgence

FOCUS

Dans une situation d’urgence, certains équipements sont essentiels. En fonction de l’évènement, chaque foyer doit être en mesure de pouvoir subvenir aux besoins minimums et d’accéder rapidement à des articles de premier secours préalablement rassemblés. Si les industriels, les établissements et les pouvoirs publics travaillent de leurs côtés à la réduction du risque, à la prévention et à l’optimisation des plans de secours et de sauvegarde de la population, le citoyen a également un rôle important à jouer. Sa préparation est essentielle dans la bonne gestion d’un évènement majeur. Chaque habitant doit se préparer « au cas où » pour être efficace en cas de crise.

 Disposer le livret DICRIM en permanence dans un endroit visible (par exemple à proximité du téléphone).

 Lire et relire régulièrement le document en famille pour connaitre, les principaux risques, les modalités d’alerte et les consignes à tenir.

 Le kit d’urgence à disposer en permanence dans un endroit connu par tous : 

Le DICRIM (ce document)



Le double des clefs de voiture et de maison



Un sifflet



Une trousse de premiers secours

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Une lampe torche



Une radio à piles

Des vêtements chauds et une couverture de survie



Des piles de rechange



1 à 2 bouteilles d’eau par personne



Un appareil photo



De l’argent en liquide

Les photocopies des papiers administratifs (carte d’identité, carte vitale, carte groupe sanguin...) ou une copie numérique (clé USB) 

Les photocopies des contrats d’assurance des personnes exposées aux risques ou une copie numérique 

Les bons réflexes en cas d’alerte ou de danger

S’abriter dans le bâtiment le plus proche et fermer toutes les issues

Se tenir informé de l’évolution de la situation

Respecter les consignes des autorités

Ne pas aller chercher les enfants à l’école et éviter de se déplacer

Limiter l’usage du téléphone afin de libérer les lignes pour les secours

INSTANTANÉS

Sept. / Journée du Patrimoine

Oct. /Balade ligne droite

Oct. / Vernissage arbres à remarquer

Oct. / Nuit des médiathèques «Sleeve face»

Oct. / Nuit des médiathèques

Départ du Relais de l’espoir

Nov. / Repas des séniors

INSTANTANÉS

Oct. / Accueil des élèves du collège

Oct. / Pass sport adultes - Mois rose

Nov. /Conférence «La présence américaine à Bassens»

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Des démarches simplifiées depuis chez vous

Dans le cadre de son Projet Numérique de territoire 2016-2020, Bassens a fait du développement de l’administration en ligne et de son accessibilité un véritable objectif. Lancée le 6 décembre, la nouvelle version de sa plateforme de démarches en ligne, «l’Espace Citoyen et Famille » est accessible depuis le site internet de la ville.

Développer les services sur internet A terme, c’est un véritable guichet unique qui sera à la disposition du citoyen en quelques clics. Celui-ci saisit sur www.ville-bassens.fr son identifiant et son mot de passe et accède à des informations personnalisées et des démarches qui le concernent : inscription aux services périscolaires, paiement en ligne, demande d’actes d’état civil, demande d’autorisation de travaux au cimetière… Autre avantage : chaque citoyen inscrit dispose d’un coffre-fort numérique sécurisé où il peut stocker ses justificatifs. Si pour une démarche il doit insérer un justificatif, il n’a plus qu’à le faire « glisser » directement depuis son compte en deux clics.

FOCUS

La ville de Bassens a ouvert en 2012 son premier « Espace Famille » sur le site internet de la ville. Il permettait de faire simplement et sans se déplacer les réservations à l’Accueil de Loisir Sans Hébergement ou les paiements des services périscolaires. Son grand frère, l’Espace Citoyen et Famille, prend maintenant le relais en proposant de nouveaux services. Si seules les démarches familles sont accessibles depuis le 6 décembre, les démarches « citoyen » seront, elles, disponibles à partir du mois de février. Dans le futur, de nombreux autres services, démarches et paiements en ligne seront ajoutés à cette plateforme.

Les atouts pour les famille :  Un accès plus facile et une navigation plus ludique  L’inscription aux services périscolaires possible sans déplacement (sauf pour la 1ère inscription ou les nouvelles familles) et simplifiée  La possibilité de changer ses coordonnées ou les contacts directement depuis chez soi  Un coffre-fort numérique gratuit et sécurisé qui stocke vos justificatifs  Un accès à toutes vos factures en ligne  Une consultation mobile optimisée compatible avec les smartphones et les tablettes  Moins de gaspillage de papier  Et toujours la possibilité de payer en ligne, de réserver l’Accueil de Loisir Sans Hébergement…

Seule contrainte imposée par l’Etat et la CNIL* pour garantir l’identité des comptes : disposer d’une adresse mail de contact. Si vous ne savez pas créer une adresse mail, l’écrivain public ou l’Espace Public Numérique de la médiathèque peuvent vous aider. Si vous n’avez pas accès à internet, la médiathèque propose également gratuitement ce service. Enfin si vous êtes « allergique » aux nouvelles technologies, toutes les démarches peuvent toujours être effectuées en prenant rendez-vous avec nos services. *Commission Nationale Informatique et Liberté

A partir de février, de nombreuses autres démarches (demandes d’actes, autorisation de travaux, signalement de problème de voirie ou d’éclairage public) seront proposées à l’ensemble des citoyens.

Les conditions de recrutement

FOCUS

 Etre âgé de 18 à 55 ans.  Résider préférentiellement à moins de 10 min du centre de secours.

Sapeurs-pompiers volontaires : pourquoi pas vous ? En France, ils sont employés, artisans, étudiants, agriculteurs, chefs d’entreprise… et s’engagent en parallèle au service des autres. Les 200 000 sapeurs-pompiers volontaires constituent le socle de l’organisation des secours en France. Ils représentent en effet plus de trois quarts des effectifs des casernes. En Gironde, près de 2 400 Sapeurs-Pompiers Volontaires exercent l’ensemble des activités dévolues aux services d’incendie et de secours aux côtés de 1 900 pompiers professionnels. Solidement formés pour assurer jour et nuit la protection des personnes, des biens et de l’environnement, ils effectuent chacun en moyenne six interventions par mois, en fonction de leurs disponibilités professionnelles et familiales. Pour favoriser l’exercice du volontariat, des conventions peuvent être mises en place avec des entreprises et des collectivités. En effet, avoir un salarié sapeur-pompier est une plus-value et non une contrainte : son travail reste toujours prioritaire par rapport à son engagement et c’est une personne formée aux secours d’urgence qui peut apporter beaucoup à son entreprise.

Le rôle d’un sapeur-pompier  Participer aux actions de secours ainsi qu’aux manœuvres à raison de 4h par mois.  Assurer des astreintes indemnisées depuis son domicile.

La formation Avant d’exercer les activités opérationnelles, chaque sapeur-pompier volontaire bénéficie d’une formation de 23 jours lui permettant de répondre aux missions de :  lutte contre l’incendie,  secours à personne,  secours routier,  opérations diverses (personne bloquée dans un ascenseur, inondation,...).

 Remplir les conditions d’aptitude physique et médicale (notamment être vacciné contre l’hépatite B).  Jouir de ses droits civiques et se trouver en situation régulière au regard du service national.

Le Centre d’Incendie et de Secours de Bassens  47 Sapeurs-Pompiers Volontaires dont un infirmier, répartis en 3 équipes  55 Sapeurs-Pompiers Professionnels et 4 officiers de centre  3 866 interventions en 2016 dont 533 sur Bassens et 3 491 interventions de janvier à octobre 2017. Ce centre exerce des missions de prévention et participe aux commissions de sécurité dans les établissements recevant du public. Il peut également être amené à sensibiliser les publics à la sécurité routière, notamment les publics jeunes. Différentes manœuvres sont organisées dans les entreprises de la Zone Industrialo-portuaire, permettant aux sapeurs-pompiers de mieux anticiper les risques liés aux fonctionnements de ces établissements.

Contact pour devenir volontaire : Capitaine Stéphane Cuisinier 21 rue Beauval 33530 Bassens Tél: 05.57.80.89.40 Fax: 05.56.80.89.47 Mail : direction@sdis33.fr

Le groupe Citoyen 21 a créé une plaquette de présentation des arbres à remarquer de la plaine des sports GriffonsSéguinaud. Un itinéraire propose une balade parmi ces arbres sélectionnés par les habitants pour leur rareté, leur beauté ou leurs spécificités. Au-delà des bienfaits pour l’air (captation de CO 2, de poussière, rejet d’oxygène…), pour la faune et la flore (abris, favorisation de la biodiversité, purification de l’eau captée…), les arbres sont aussi pour nous une source de qualité de vie et même de bien-être psychologique. A Bassens, pour deux arbres abattus (arbres malades, endommageant la voirie ou dangereux), trois sont replantés dans la commune. Les arbres de nos villes sont beaucoup plus qu’une simple décoration dans notre environnement urbain. Ils viennent rappeler aux citadins l’existence d’un monde naturel ponctué par le rythme des saisons. La coloration automnale des feuilles, le givre sur les branches durant l’hiver, le réveil printanier qui amène l’éclosion des bourgeons et des fleurs, le parfum de la floraison sont autant de manifestations du temps qui passent, et des repères qui permettent aux habitants des villes de se reconnecter avec la nature. Une nouvelle discipline est même née de ce constat : la sylvothérapie. C’est un mode de soin qui repose sur une idée simple : le contact avec les arbres peut apporter de meilleures sensations de bien-être psychophysique. Comment ? Grâce à l’énergie qu’ils transmettraient à notre organisme. Selon certaines études, il suffirait de s’adosser à un arbre ou d’appuyer ses mains sur le tronc pendant quelques secondes pour « recevoir » les vertus bénéfiques de l’arbre choisi. Une étude publiée en 2004 par l’agence responsable des forêts au Japon a montré que le sang de personnes ayant marché dans les bois contient un taux de cortisol beaucoup plus bas que celui de personnes ayant couvert la même distance en ville. Or, cette hormone est considérée comme une des principales hormones du stress. Une étude médicale américaine de l’université du Texas note également que les patients guérissent plus vite quand leur chambre donne sur un espace vert. Ces derniers souffrent moins de nausées et prennent moins d’analgésiques. Les enfants seraient particulièrement sensibles aux effets positifs des arbres ; c’est chouette quand on pense à l’environnement de l’Accueil de Loisirs Séguinaud ! Nous avons encore beaucoup à apprendre de cet être vivant qui restitue tout ce qu’il utilise et qui se développe presque toujours en apportant un bénéfice à son environnement immédiat.

CARTE BLANCHE

L’arbre, l’avenir de l’homme

EXPRESSIONS POLITIQUES

Parole de la Majorité : « Continuons ensemble pour Bassens » Groupe P.S et apparenté Bassens est en pleine préparation budgétaire ; un exercice qui nécessite toujours plus de minutie et de vigilance en raison des incertitudes qui pèsent sur les finances locales. La suppression progressive de la taxe d’habitation est en cours. En plus de remettre en cause le principe d’autonomie financière des collectivités cette mesure relève d’un centralisme parisien qui place les communes sous tutelle de l’Etat. Oui, la taxe d’habitation sera compensée l’année prochaine, mais jusqu’à quand ? De même que notre dotation globale de fonctionnement est passée de près d’un million d‘euros en 2012 à zéro pour 2018, rien ne nous garantit une compensation durable dans les prochaines années.

Qui voudrait asphyxier les communes ne s’y prendrait pas autrement, alors même qu’elles sont le socle de base de la démocratie locale. A terme, le risque est celui d’une privatisation de certains services publics, cela remettant en question le principe de leur égalité d’accès. Que dire de l’augmentation de la CSG pour nos ainés ; une mesure d’autant plus inacceptable qu’elle intervient au même moment où l’ISF est remplacé par un impôt basé uniquement sur l’immobilier, ce qui exclut les yachts, jets et autres synonymes d’ultra-richesse du calcul de l’impôt. Dans ce contexte budgétaire tendu propice aux fractures sociales et territoriales, nous redoublons de vigilance dans la gestion de nos finances afin d’assurer l’égalité d’accès

à un service public de qualité, condition indispensable à ce bien vivre ensemble qui fait la notoriété de Bassens. Toujours dans un souci de cohésion, nous soutenons activement les démarches de démocratie participative, comme le prouve la récente inauguration de l’aire de jeu du petit-bois qui a été créée de concert avec le relais citoyen du Château d’Ô. L’année 2018 offre de nouveaux défis qu’il nous faudra relever ensemble.

moins pour le bradage de notre industrie, pour la suppression des emplois aidés, pour la casse du logement social avec la remise en cause de l’APL. ; ils n’ont pas voté pour des ponctions financières sur les retraites, ni pour que beaucoup trop de personnes, aujourd’hui, rencontrent de graves difficultés pour se soigner. Plutôt que de chouchouter les grosses fortunes de France, le gouvernement ferait bien de se demander si l’on peut vivre dignement avec 1 139,81 €/ mois (SMIC).

La préparation du budget 2018 pour notre commune est engagée. Compte tenu des baisses de dotations d’Etat, son examen va -de fait- être complexe. Mais nous devons regarder l’avenir avec opiniâtreté.

Bonnes fêtes à toutes et à tous.

Pour le Groupe P.S et apparenté Jean-Louis BOUC

Groupe P.C.F-Front de Gauche La France traverse une crise économique, sociale et environnementale d’une rare violence. Les français subissent une précarisation croissante, une angoisse qui s’amplifie face à l’avenir. Pourtant, les progrès technologiques devraient permettre une amélioration de la vie quotidienne et, bien souvent, c’est à une dégradation des conditions d’existence que l’on assiste, tout en constatant que les inégalités de richesses sont en progression. Ceci ouvre le chemin « aux démagogues » qui dressent ceux qui souffrent contre les autres, plutôt que de les unir face aux puissances financières. Ceux qui ont voté en mai 2017 n’ont pas voté pour la casse du Code du Travail, encore

Enfin, ils n’ont pas voté pour une mise en accusation des collectivités territoriales et leur asphyxie financière (quand on sait qu’elles sont irremplaçables de proximité, d’expression de la solidarité nationale et de mise en œuvre du service public).

Face à ces attaques, sans précédent, nous devons rester unis dans le respect de libres débats. C’est ainsi qu’au cours des nombreuses rencontres (qu’elles soient sociales, culturelles ou sportives sur notre commune), que nous aurons, encore en cette fin d’année, des échanges fructueux auront contribué à souder des liens de tolérance, de solidarité et de fraternité. Pour le Groupe P.C.F - Front de gauche Josyane MAESTRO

Parole de l’Opposition : « Bassens l’Alternative » Rythmes scolaires : les négociations échouent avant d’avoir réellement commencé.

d’écouter l’ensemble des acteurs éducatifs sur ce sujet.

L’espoir était permis suite au décret ministériel de l’été dernier, le nouveau gouvernement ayant permis aux municipalités de revenir sur le rythme de 4 jours ½ pour les écoliers ; condamnées par le PS à généraliser un dispositif épuisant, notamment pour les enfants de maternelle.

Sage décision ? Oui, à condition que les négociations permettent d’évoquer, sans dogmatisme, les apports et les limites des rythmes actuels.

Si de nombreuses communes voisines ont d’ores et déjà choisi de revenir à 4 jours (pour éviter de faire supporter la réduction des dotations aux parents en tarifant leurs TAP), Bassens a décidé de repousser l’échéance afin

Hors le tabou est total sur ce sujet et le statu quo privilégié au maximum, malgré la demande uniforme des équipes éducatives attestant de la fatigue accrue des enfants depuis l’application de la réforme et de ses conséquences sur leurs apprentissages. Résultat ? Les 4 jours ½ perdureront encore probablement l’année prochaine. Les

enfants seront plus fatigués que leurs voisins entraînant pour certains des difficultés d’apprentissage. Quant aux relations entre parents et enseignants, elles seront de plus en plus rares puisque les professeurs auront peu d’opportunités d’échanger avec eux en fin de journée. Finalement, pourquoi donc mobiliser autant d’acteurs et de personnels pour en arriver à cette conclusion ? En vous souhaitant à tous une excellente année 2018 ! Pour le Groupe Bassens l'Alternative Alex Jeanneteau

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GRAND FROID • COMPRENDRE & AGIR

Le grand froid demande à mon corps de faire des efforts supplémentaires sans que je m’en rende compte. Mon coeur bat plus vite pour éviter que mon corps se refroidisse. Cela peut être particulièrement dangereux pour les personnes âgées et les malades chroniques.

Si je reste dans le froid trop longtemps, ma température corporelle peut descendre en dessous de 35°C, je suis alors en hypothermie. Mon corps ne fonctionne plus normalement et cela peut entraîner des risques graves pour ma santé.

Si je reste dans le froid trop longtemps,les extrémités de mon corps peuvent devenir d’abord rouges et douloureuses, puis grises et indolores (gelures). Je risque l’amputation.

Quand je sors je me couvre suffisamment afin de garder mon corps à la bonne température.

Si je fais des efforts physiques en plein air, je risque d’aggraver d’éventuels problèmes cardio-vasculaires.

Je suis prudent et je pense aux autres.

Je chauffe sans surchauffer.

• Je limite les efforts physiques, comme courir.

• Je mets de bonnes chaussures pour éviter les chutes sur un sol glissant.

Je chauffe mon logement sans le surchauffer et en m’assurant de sa bonne ventilation.

• Si j’utilise ma voiture, je prends de l’eau, une couverture et un téléphone chargé, et je me renseigne sur la météo.

• J’évite de sortir le soir car il fait encore plus froid.

• Je suis encore plus attentif avec les enfants et les personnes âgées, qui ne disent pas quand ils ont froid.

• Je me nourris convenablement, et je ne bois pas d’alcool car cela ne réchauffe pas.

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Vous vous sentez vulnérable de par votre âge ou votre état de santé, vous êtes adulte reconnu handicapé, vous souffrez d’une pathologie chronique cardiovasculaire, respiratoire ou endocrinienne et vous n’êtes pas enregistré sur le registre nominatif de recensement (grand froid ou canicule), Pour plus d’informations

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