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Interview de Mme Florence Renggli, directrice de Vaud Promotion

Les défis sont nombreux, sans précédent

Florence Renggli est directrice générale de l'Association Vaud Promotion L’ASSOCIATION VAUD PROMOTION, MANDATÉE PAR L’ETAT DE VAUD, A POUR BUT D’ACCROÎTRE LA NOTORIÉTÉ, LA COMPÉTITIVITÉ ET L’ATTRACTIVITÉ DU CANTON DE VAUD AU MOYEN DE LA MARQUE VAUD+ DONT ELLE PROMEUT LES VALEURS. ELLE REMPLIT SES MISSIONS EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LES ACTEURS ÉCONOMIQUES, RÉGIONS ET INSTITUTIONS, DANS UNE COMMUNAUTÉ D’ACTEURS MULTISECTORIELS VAUDOIS QUI INCARNENT ET VÉHICULENT LES VALEURS DE LA MARQUE VAUD+.

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Propos recueillis par Anne Cheseaux

Madame Renggli, vous dirigez une association jouant un rôle essentiel pour la promotion du Canton de Vaud. Quelle est votre appréciation de la santé économique actuelle du Canton?

En dépit de la nouvelle crise qui touche les ménages et l’économie, on peut dire que le canton continue à faire preuve d’un dynamisme réjouissant, les indicateurs économiques tels que le PIB et l’emploi sont en croissance depuis de nombreuses années. Le tissu économique diversifié et nos entreprises vaudoises, résilientes et innovantes, sont une des clefs du succès. Cependant, si l’on a pu parler de « miracle vaudois », il faut garder à l’esprit que rien n’est acquis et que toute croissance s’accompagne de questions relatives à la mobilité, à la durabilité, à la transition énergétique entre autres.

Sur quels axes de développement dirigez-vous particulièrement vos efforts?

Pour nos objectifs stratégiques, j’aimerais mentionner trois axes en particulier : en premier lieu, la promotion de l’innovation, ensuite la durabilité et en troisième lieu, la diversification du tissu économique sur des secteurs en croissance. Le cadre légal nous permet d’intervenir avec des outils variés, dont la politique d’appui au développement économique (PADE). A court-terme, nous intégrons aussi des réflexions en relation avec la crise énergétiques actuelles, mais la mission première de Vaud Promotion est de coordonner les activités des acteurs économiques et touristiques des différentes régions afin qu’ensemble on soit plus visibles, plus forts, plus compétitifs Notre revue s’intéresse aux grand développements immobiliers, nombreux sur le canton. Lequel vous marque plus particulièrement?

Je trouve la transformation de la Gare de Lausanne particulièrement intéressante, dans la direction d’un centre de vie, grâce à la mixité des affectations. Le canton met en outre d’importants moyens financiers pour l’assainissement énergétique des bâtiments.

Lorsque des entreprises s’intéressent à une implantation dans le Canton, quels atouts mettez-vous en avant? Les atouts sont nombreux, mais je crois que c’est leur combinaison qui convainc les entreprises. Se trouver au cœur de l’Europe, à proximité de grandes écoles, garantissant l’accès à une main d’œuvre qualifiée, un savoir-faire industriel performant, un écosystème d’innovation parmi les plus attractifs de la planète, la sécurité, la stabilité, une qualité de vie remarquable, tout cela contribue à notre attractivité.

Et les défis pour l’avenir?

Les défis sont nombreux, sans précédent. Il faudra réussir notre transition énergétique et numérique, lutter contre la pénurie de main-d’oeuvre et trouver le bon équilibre de croissance. Notre place n’est jamais acquise et totous les acteurs travaillent d’arrache-pied pour maintenir notre compétitivité et nos atouts.

Sur la personne

Thierry Müller est né en 1970 à la Chaux-de-Fonds, marié et père de 2 enfants. Il a une formation de base de dessinateur-architecte, puis de chef de chantier et de projet, complétée par de nombreuses formations continues. Depuis la fin des années 90, il est actif comme chef de chantier, puis chef de projet, avec des fonctions de conduite auprès de diverses entreprises à Zürich, Genève et Lausanne. Engagé en 2004 chez HRS, il assure le développement immobilier pour la Suisse romande depuis 2008 et est membre de la direction générale depuis 2010. Il joue un rôle actif auprès de nombreuses organisations, notamment l’association des développeurs immobiliers vaudois (ADIV), dont il est membre fondateur et vice-président.

«Le potentiel de l’immobilier reste attractif à long terme, si les projets sont innovants et durables»

RESPONSABLE DÉVELOPPEMENT SUISSE ROMANDE DE HRS MEMBRE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE

Propos recueillis par Anne Cheseaux

Cher Monsieur, la question usuelle en cette période d’instabilité: comment allez-vous? Bien merci malgré les circonstances.

Qui est HRS et quel est votre rôle chez HRS ? HRS, en mains 100% suisse, acquière, développe, conseil et construit depuis plus de 60 ans en Suisse, 22 ans en Suisse romande, ce qui en fait un des leaders du secteur. Au sein de HRS, j’ai la responsabilité du développement immobilier en Suisse romande lequel regroupe l’acquisition de foncier, le développement des projets jusqu’au permis de construire et la vente de ceux-ci aux privés pour les projets en lot PPE ou aux investisseurs institutionnels, fond immobilier etc pour les projets en location. Mon team participe également aux concours d’investisseurs. Je suis également membre de la direction générale avec César Vuadens lequel est responsable des appels d’offre en entreprise Totale et de la réalisation pour la Suisse romande. Avec l’appui d’une équipe dirigeante qui comptabilise plusieurs dizaines d’années de fidélité, HRS couvre ainsi tous les processus de planification et réalisation des projets immobiliers.

Quel est l’impact de l’instabilité actuelle sur l’organisation de votre travail et pour le développement de projets ? L’organisation de notre société plutôt horizontale permet d’être extrêmement agile et flexible pour nous adapter à des changements bientôt mensuels voir hebdomadaires. Dans le cadre des développements de nouveau plan d’affectations voir des demande de permis, nous devons faire face à une législation et des règlements en constante mutation et des retards conséquents dus à la multitude de nouvelles procédures.

Et sur la construction ? L’impact financier des mesures de protection « COVID » passé, et depuis le conflit en Ukraine, ce sont la hausse des matières premières, les retards de livraison de ces dernières et la hausse du prix de l’énergie qui ont eu des répercussions financières et temporelles lesquelles n’ont que partiellement été prise en charge par nos clients. Nous avons actuellement beaucoup de discussions sur les termes et conditions contractuelles dans le cadre des nouveaux projets.

Quels sont les grands projets d’HRS en cours en Suisse romande ? Après la fin des travaux du terminal Est de l’aéroport à Genève nous avons eu la chance de nous voir confier la réalisation du campus Pictet qui monopolise une grosse partie de nos ressources sur Genève. Les chantiers « l’hôpital des enfants » à Lausanne, « Côté Gare » à Bussigny, « Cours de Gare » à Sion ainsi que dernièrement le quartier de l’Orée sont actuellement les projets en cours de réalisation les plus importants. D’autres projets d’une certaine importance sont en développement, tels que le « Centre sportif et de loisir de la Gruyère » à Bulle, « Le Terraillet » également à Bulle ou l’hôtel « Radisson » à Vernier.

Projetons-nous dans le futur: comment voyez-vous le développement du marché immobilier en Suisse romande d’une part en termes économiques (évolution de la demande pour le logement, les bureaux, les immeubles affectés à de la logistique, le commercial) ? Les tendances qui ont émergées après la crise COVID se confirmeront à l’avenir à savoir que le logement évoluera avec un espace dédié au « Home Office », de même les espaces extérieurs devront être plus généreux. La demande pour les bureaux est en baisse et il faudra proposer d’autres affectations, intermédiaires ou définitives, pour ces surfaces. Une concertation avec les autorités sera nécessaire, trop de surfaces de bureaux sont planifiées dans les différents plans de quartier et plan d’affectation et ne trouverons pas preneur. Parallèlement, la demande pour des centres logistiques et halles de stockage dédiés à l’e-commerce est en hausse mais représente somme toute un volume assez marginal. Le commerce de 1ère nécessité quant à lui se

rapproche du consommateur, de ce fait il sera de plus en plus rare de voir s’édifier de grands centres commerciaux en périphérie des villes. Les maîtres mots des différents projets seront l’autonomie énergétique ainsi que « la flexibilité », celle-là même qui permettra différentes utilisations sans pour autant devoir investir de trop gros montants. Le marché de la rénovation a également un bel avenir, notamment la rénovation énergétique compte tenu des enjeux et objectifs climatiques à l’horizon 2030 et 2050.

Y a-t-il encore du potentiel pour des grands projets malgré un environnement législatif de plus en plus restrictif (durée des permis, LAT) ? Je pense que oui, plusieurs sites proches des importantes voies de transport sont aujourd’hui propices à divers développements immobiliers incluant des espaces verts. On pense notamment à recouvrir les axes routiers ou ferroviaires traversant les grandes villes, transformer les friches urbaines etc… Les projets pourraient également prendre de la hauteur au lieu de s’étaler au sol.

Le marché immobilier doit cependant faire face à plusieurs changements législatifs et excès démocratiques lesquels ralentissent les procédures d’autorisation. Début 2019, nous avons créé avec différents développeurs immobiliers, L’ADIV (Association des développeurs immobiliers vaudois) laquelle œuvre à plus de concertation entre les autorités et les développeurs immobiliers, notamment lors des modifications des outils législatifs et tente d’être un accélérateur de projet.

Comment analysez-vous le marché de l’investissement ? la crise a-t-elle modifié l’appétit des investisseurs ? Au vue de la situation mondiale actuelle plus qu’incertaine et face à une inflation certes, relativement contenue en Suisse, Le placement immobilier, malgré l’augmentation des taux, reste attractif. De même en ces temps incertains, la pierre reste toujours et encore une valeur refuge. Les projets se verdissent néanmoins de plus en plus et la durabilité reste au centre des préoccupations. Les développeurs immobiliers que nous sommes doivent proposer des solutions innovantes, écologiques, économiques et pérennes. Du côté des investisseurs, on relèvera que l’intérêt reste important, cependant dans le contexte extrêmement incertain que nous vivons, la prise de décision prend beaucoup plus de temps.

Merci Monsieur Müller et bonne suite d’activité.

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Le projet Lancy Pont-Rouge

INTERVIEW DE MONSIEUR DOMINIQUE PERRITAZ, DÉVELOPPEUR DE PROJET DE SOLUTIONS ÉNERGÉTIQUES POUR LA SUISSE ROMANDE, ENERGIE 360°.

Propos recueillis par Anne Cheseaux

Dominique Perritaz, vous avez été impliqué dès le début de ce projet d’envergure. Quels ont été les défis principaux ? Les défis sont de deux natures principales, contractuelles et techniques. Pour la partie contractuelle, il faut comprendre que les surfaces vendues sont réparties sur 23 propriétaires, ce qui complexifie le processus décisionnel. Pour l’aspect technique, nous parlons de 300 sondes de chacune 300 m. de profondeur. Les immeubles descendent jusqu’au 4ème sous-sol, à – 20m, il s’agissait donc de débuter par les sondes pour ne pas les abîmer avec les travaux ultérieurs. La coordination entre tous les intervenants était primordiale, sachant que le chantier a duré plus de 6 ans.

Comment peut-on expliquer la solution retenue ? C’est une solution unique combinant les sondes géothermiques pour le chaud et le froid, la récupération des eaux usées de la commune. Ces solutions fonctionnent été comme hiver. Cela permet l’intégration dans une réflexion globale de développement durable dans un environnement urbain, avec de la flexibilité pour être combinée par exemple avec du solaire. Le site de Pont-Rouge présente des caractéristiques géothermiques et géologiques qui sont indispensables à l’utilisation de la chaleur du sol (perméabilité aux capteurs d’énergie, stabilité, pas trop de roches dures et pas de sources ou de nappes phréatiques). Dans d’autres quartiers, c’est par exemple l’eau du lac qui sera utilisée.

Quels arguments parlent pour cette solution ? D’une part, cela s’inscrit dans les exigences des autorités pour un concept énergétique territorial prévoyant au minimum 80% d’énergie renouvelables. Cette solution fait partie de la transition énergétique, dont on parle depuis longtemps mais qui est devenue de plus en plus urgente. En ce qui concerne les coûts, les investissements sont plus élevés, mais sur le long terme, les coûts de maintenance et de consommation lissent la différence. L’important est la transparence dans le tarif, qui se répartira sur un montant fixe concernant l’investissement et un montant variable lié à la consommation.

Quelles sont les prochaines étapes ? La partie de Pont-Rouge 1 est terminée, Pont-Rouge 2 est en développement. La même solution y sera appliquée et la réserve d’énergie qui s’en dégagera pourra être utilisée pour un autre quartier. Nous voyons beaucoup de potentiel dans le développement et de la digitalisation, qui contribuera à optimiser la consommation par le biais d’un monitoring précis.A l’avenir, il sera indispensable de combiner à la fois les économies d’énergie et les sources alternatives et complémentaires, telles que le photovoltaïque, l’éolien, l’hydraulique ou encore le biogaz.

Dominique Perritaz

Modèle 3D pour la vérification de la déviation horizontale. La déviation est représentée plusieurs fois agrandie.

Une construction en bois pour la santé

CES DERNIÈRES ANNÉES, IL A ÉTÉ DÉMONTRÉ DE MANIÈRE IMPRESSIONNANTE QUE LA CONSTRUCTION EN BOIS PEUT RÉPONDRE AUX EXIGENCES MULTIPLES D'UN HÔPITAL OU D'AUTRES BÂTIMENTS DE SANTÉ. AVEC LA FONDATION AARHUS À GÜMLIGEN, UN IMMEUBLE DE CINQ ÉTAGES DESTINÉ À L'HÉBERGEMENT DES RÉSIDENTS A ÉTÉ CONSTRUIT EN BOIS.

Texte : Jessica Bill

Le projet Aarhus est un bel exemple de la manière dont les exigences complexes des bâtiments peuvent être réalisées en bois. Grâce à sa forme compacte et à des plans identiques par étage, la construction en bois peut faire valoir sa compétitivité. Les exigences en matière de protection contre l'incendie ont ainsi pu être intelligemment satisfaites. Le climat confortable de la construction en bois ainsi que les surfaces visibles en bois ont un effet agréable, naturel et bénéfique pour la santé.

Le défi de la protection incendie Le bâtiment des résidents est destiné à un établissement d'hébergement. Il en résulte des exigences élevées en matière de matériaux. En raison de la comparaison de la rentabilité, le choix s'est porté sur le concept d'installation d'extinction, dans lequel un système de sprinkler est installé. Celleci offre l'avantage de détecter l'incendie à temps et d'intervenir immédiatement.

Le défi de la statique des constructions en bois La vérification de la statique du bâtiment a constitué un défi lors de la planification. Mais une procédure structurée et des règles d'interface entre la construction massive pour le sous-sol et la construction en bois ont facilité la démarche. Comme il s'agit d'une construction exclusivement en bois, la reprise des charges verticales à partir de la dalle de sol doit s'auto-raidir. La détermination de la charge se fait par une observation tridimensionnelle du bâtiment. Cela permet d'étudier de manière compréhensible la géométrie ainsi que les effets de charge excentrés. Il est également possible de déterminer les rigidités en fonction de la structure des murs et des moyens de liaison et de les observer correctement dans le modèle 3D.

Le défi d'un assemblage spécial Afin de pouvoir transmettre d'un étage à l'autre les forces de traction et de compression résultant des actions horizontales, un assemblage spécial a été utilisé : L'assemblage bois-bois à quatre sections est en mesure de transmettre les forces normales en toute sécurité.

Le défi de la santé L'effet bénéfique du bois sur le psychisme humain est bien connu. On sait moins que le bois est un matériau high-tech sain au potentiel considérable. Ce matériau vivant dégage des composés naturels. Pour la plupart des gens, il s'agit d'une odeur bienfaisante. Le professeur Volker MerschSundermann a constaté dans une étude à long terme qu'il n'y avait aucun risque pour la santé. Monsieur le professeur Moser confirme dans une autre étude que le bois massif, en tant que "matériau d'environnement", renforce la capacité de régénération et la composante parasympathique de la régulation cardio-vasculaire. Le bois prévient donc les maladies cardio-vasculaires et les maladies liées au stress, qui sont de plus en plus fréquentes.

Côté de gare

Visualisation CôtéGare

FRUIT D’UNE RÉFLEXION CONJOINTE ENTRE SPÉCIALISTES DE L’ARCHITECTURE, DU PAYSAGE ET DE L’INGÉNIERIE, CÔTÉGARE EST PENSÉ COMME UN ESPACE DE VIE RÉSOLUMENT URBAIN ET SOCIAL. IDÉALEMENT SITUÉ AU CŒUR DE BUSSIGNY, CE NOUVEAU QUARTIER INTÈGRE LES TENDANCES LES PLUS ACTUELLES AVEC SES LOGEMENTS, COMMERCES ET ESPACES DE CO-WORKING RÉUNIS DANS UN ENSEMBLE HARMONIEUX, FAVORISANT LES ÉCHANGES.

Texte : Jessica Bill, Visualisation : Architron GmbH

Monsieur Simonot, les propriétaires ont réfléchi très tôt au projet Côte Gare et à la manière dont l'entreprise fonctionnera de manière optimale : Pourquoi?

Simonot : La construction pose les bases d'une exploitation efficace. Si l'on considère que la durée d'exploitation est 20 à 50 fois plus longue que la durée de construction, il est clair qu'il est important de se concentrer très tôt sur un environnement aussi efficace que possible pendant l'exploitation. Le fait que de plus en plus de technologies soient installées sur les bâtiments pour mettre en œuvre de nouveaux concepts d'utilisation, des exigences de durabilité, etc. aggrave la situation. Mme Moser et M. Stäuble : Entre autres, pom+ et Allthings ont chacun été chargés d'accompagner le projet dans les phases de planification et de construction. Quels étaient leurs objectifs?

Stäuble : pom+ a été chargé de la planification générale de l'exploitation du site pour toutes les phases du cycle de vie du bâtiment. L'objectif, une exploitation durable et économique. Outre la conception de l'exploitation avec tous les processus pertinents, le développement organisationnel, le calcul des coûts du cycle de vie ainsi que le sourcing des ressources nécessaires à l'exploitation ont été réalisés. Dans le contexte de la numérisation, on a veillé à ce que les exigences posées à la solution sur la base des différents cas d'utilisation opéSur la personne

Brigitte Moser Le bâtiment des résidents est destiné à un établissement d'hébergement. Il en résulte des exigences élevées en matière de matériaux. En raison de la comparaison de la rentabilité, le choix s'est porté sur le concept d'installation d'extinction, dans lequel un système de sprinkler est installé. Celle-ci offre l'avantage de détecter l'incendie à temps et d'intervenir immédiatement.

rationnels et des processus d'exploitation soient harmonisées avec le propriétaire et le futur exploitant.

Moser : Les grands sites de construction se caractérisent aujourd'hui par l'intégration d'un grand nombre de composants numériques et intelligents. À CôtéGare, 13 solutions techniques sont utilisées, une solution numérique pour la gestion du parking, des boîtes à paquets accessibles numériquement ou un système de réservation pour les espaces communs avec un système d'accès et de paiement numérique adapté. Le défi pour le propriétaire et le futur exploitant réside dans la simple quantité de solutions mises en place. En effet, celles-ci doivent fonctionner ensemble de ma nière transparente, même à long terme. Si l'on ne relie pas ces systèmes, un exploitant doit procéder à des adaptations dans 13 systèmes différents à chaque changement de locataire ou adapter manuellement le matériel correspondant sur place. Allthings a été chargé de veiller, lors de la phase de planification, à ce que tous les groupes de technologies fonctionnent ensemble sans problème et ne soient pas juxtaposés en silo.

Monsieur Simonot, quels ont été les principaux enseignements de ces travaux pour le projet CoteGare?

Simonot : La contribution de pom+ était nécessaire pour mettre en œuvre de manière proactive le concept FM du projet : Si l'on n'investit pas dans un FM accompagnant la planification et la construction (pbFM), on risque de devoir apporter des correcti-

Sur la personne

Florent Simonot travaille au sein du département Development & Construction Management de Pensimo Management AG en tant que chef de projet / représentant du maître d'ouvrage pour la Suisse romande. Il a fait des études d'ingénieur à Paris et à Dresde, ainsi qu'une formation continue MAS UZH in Real Estate (CUREM) de l'Université de Zurich. Il a travaillé pendant 10 ans dans des entreprises totales et générales en tant que chef de projet global, et s'est spécialisé dans la gestion de différentes phases de grands projets immobiliers du point de vue du propriétaire.

ons lors de la mise en service, ce qui représente x fois les coûts de conception. La plateforme d'Allthings intègre en outre les nombreux composants techniques, comme les boîtes à paquets, les barrières de parking, les systèmes de fermeture ou les systèmes de production d'énergie. Cela permet à tous les utilisateurs d'accéder facilement à tous les services et à toutes les infrastructures et simplifie la gestion dans l'exploitation. Le fait qu'Allthings offre le soutien nécessaire à la planification et à la mise en œuvre en accompagnement de l'entreprise totale a été très utile ; les appels d'offres correspondants peuvent ainsi être orientés dès le début vers une interaction sans faille. La communication fréquente entre pom+, Allthings, HRS et les maîtres d'ouvrage s'est avérée fructueuse pour CotéGare.

Mme Moser et M. Stäuble : Pouvez-vous quantifier ce qu'apporte financièrement un accompagnement de la planification et de la construction d'un projet de construction du point de vue du FM et du point de vue numérique?

IDEE/UTILISATION Appartement (471) - Bureau / commerce / surfaces de vente (5'000 m²) SITUATION : Gare de Bussigny (VD) INVESTISSEMENT TOTAL : environ 270 millions d'euros PLANIFICATION ET RÉALISATION : HRS Real Estate AG DÉBUT DES CONSTRUCTIONS NOUVELLES : 2020, achèvement 2024 SURFACES DE TERRAIN : 22'600 m² DÉVELOPPEMENT IMMOBILIER : HRS Investment AG PROPRIETAIRES GÉNÉRAUX/ MAÎTRES D'OUVRAGE : Fondation de placement Turidomus représentée par Pensimo Management AG et Baloise Vie SA, représentée par Baloise Asset Management SA ARCHITECTES : CCHE Lausanne SA & consortium Favre+Guth architecture sa / JBMN Architectes AGENCE IMMOBILIÈRE : Regimo Lausanne SA Moser : D'une manière générale, nous estimons qu'environ 30% des dépenses sont économisées lorsque les systèmes sont mis en réseau de manière transparente. Cela n'est possible que si l'interopérabilité est une exigence dans l'appel d'offres. Le gain se traduit par une véritable efficacité au niveau de l'exploitation sur 20 à 50 ans, car il n'est pas nécessaire de réintroduire ou de supprimer des données de base dans chaque système à chaque changement de locataire. Ce qui est au moins aussi important, c'est que beaucoup d'ennuis et le potentiel de burn-out sont réduits lorsque les systèmes fonctionnent ensemble sans faille lors de la mise en service et de l'exploitation.

Stäuble : La prise en compte, idéalement dès le début de la SIA 32, des exigences d'exploitation en tant que partie des exigences des utilisateurs sur la base de l'utilisation ultérieure, de l'organisation de l'exploitation et de ses processus, garantit que la coordination spatiale, la matérialisation et les installations techniques sont planifiées et commandées de manière optimale afin d'être rentables tout au long du cycle de vie. Outre les exigences pbFM conventionnelles, les exigences orientées vers l'avenir d'une exploitation du bâtiment assistée par des systèmes sont de plus en plus centrales. Selon l'objectif, il convient de déduire les exigences sur la base des cas d'utilisation (processus d'exploitation), de coordonner les différents corps de métier le long des exigences et de s'assurer qu'une grande interopérabilité entre les systèmes est atteinte afin de réaliser des gains d'efficacité.

Monsieur Simonot, que va-t-il se passer maintenant?

Simonot : Nous attendons avec impatience l'inauguration du nouveau quartier en 2024. À CôtéGare, nous offrirons aux locataires un logement moderne où ils pourront tout simplement profiter de la numérisation. La prochaine étape importante est la mise en œuvre progressive des processus, à laquelle nous nous sommes bien préparés avec HRS, pom+ et Allthings. A propos de la personne

Marco Stäuble est Head of Service Unit Facility Management chez pom+ et dans sa fonction, il est responsable de la Suisse romande. En tant qu'architecte diplômé, il a accompagné des projets de construction complexes et apporte une perspective multi-rôle. En plus de ses qualifications dans l'immobilier, il a acquis une expérience dans les études de théologie et en tant que créateur de dessins animés pour une vision globale et un sens visuel qui lui permettent d'orchestrer et d'accompagner la planification et la réalisation de projets exigeants à travers toutes les phases SIA.

«Une formation généraliste est bien adaptée à la profession de promoteur de lieu»

EN SUISSE, ENVIRON 300 PERSONNES TRAVAILLENT EN TANT QUE PROMOTEURS DE SITES. CEPENDANT, IL N’EXISTE PAS DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE RECONNUE. DANS UN ENTRETIEN AVEC IMMO!NVEST, DEUX PROMOTEURS DE SITES EXPÉRIMENTÉS EXPLIQUENT QUELLES QUALITÉS VOUS DEVRIEZ AVOIR ET COMMENT LE PROFIL D’EMPLOI POURRAIT CHANGER À L’AVENIR.

Interviews/Texte: Linda von Euw, Photos : mis a disposition

Les promoteurs de site entretiennent un réseau qui va des entreprises aux personnalités créatives en passant par les établissements de formation et de recherche, les organisations spécialisées et les institutions publiques. D'une part, ils font la promotion du site par des campagnes d'image, des participations à des salons et des contacts personnels avec des investisseurs. D'autre part, ils s'engagent en faveur de l'innovation, accompagnent les implantations d'entreprises, soutiennent les PME et les start-ups et encouragent ainsi le développement continu, la diversité des branches ainsi que la force d'innovation d'un site économique.

Préavis pour 2023 : • Séminaire pratique d'une journée Développement de sites", 23.3.2023, LOC AG, Remo Daguati,

Zurichhttps://www.loc.ag/praxis-séminaire développement du territoire • Lors des après-midi du 10 mars, 16 juin, 22 septembre et 17 novembre 2023, groupe ERFA 2023 "Promotion du site et développement régional" 2023, région de Winterthur, informations : sandra.hennecke@unisg.ch

En Suisse, environ 300 personnes exercent l'activité de promoteur de site. Actuellement, il n'existe pas de diplôme professionnel reconnu ni de formation uniforme. L'Association suisse pour le management de site (ASMS) est en train de définir le profil de la profession, de coordonner et d'uniformiser la formation. Pour ce faire, elle mise sur la collaboration avec les universités, les hautes écoles spécialisées et les sociétés de conseil. Immo!nvest s'est entretenu avec deux professionnels expérimentés pour savoir quels talents et qualités sont des atouts pour le métier de promoteur immobilier, quels sont les défis à relever et quels conseils ils donnent aux débutants.

À quoi ressemble votre quotidien professionnel décrit en cinq phrases?

Mon métier de responsable du secteur de la promotion immobilière et économique de la ville de Schlieren exige avant tout une grande flexibilité. Comme je travaille dans un système de cluster, je délègue constamment des tâches aux responsables concernés. En outre, je gère jusqu'à 15 projets en parallèle, qui requièrent beaucoup de mon temps et de mon attention. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas toujours joignable immédiatement à court terme.

Quelle formation est appropriée pour exercer le métier de promoteur de site?

Je suis titulaire d'un master de la Haute école spécialisée de Saint-Gall dans le domaine de l'immobilier. De plus, je travaille depuis environ 40 ans dans le domaine de l'immobilier. En principe, je pense qu'une formation générale dans le domaine de l'immobilier convient très bien pour exercer le métier de promoteur immobilier communal.

Quels sont les talents et les qualités importants?

La clairvoyance, la durabilité et surtout la persévérance sont certainement des atouts majeurs. Il faut aimer les gens et l'immobilier et être obligé d'effectuer soi-même tous les travaux demandés de A à Z.

Qu'appréciez-vous particulièrement dans votre métier?

Le travail en arrière-plan et la chance de pouvoir faire bouger les choses personnellement.

Où voyez-vous les plus grands défis?

Comme beaucoup de professions, la nôtre va complètement changer et devenir numérique. On a besoin d'un très grand réseau. A l'avenir, l'internationalité et les langues qui y sont liées seront un grand thème.

Selon vous, comment le profil professionnel du promoteur de site va-t-il encore évoluer à l'avenir?

Je pense qu'il faudra à l'avenir une formation professionnelle uniforme, ou au moins une filière de formation pour le métier de promoteur de site avec un diplôme correspondant.

Que conseillez-vous aux jeunes qui débutent dans la profession pour qu'ils puissent s'y établir avec succès?

Les jeunes professionnels de l'immobilier devraient surtout regarder les offres d'emploi des promoteurs immobiliers et se former en permanence.

Quelles sont les étapes et les moments forts que vous avez atteints et vécus jusqu'à présent dans votre vie professionnelle?

J'ai pu largement contribuer à ce que la ville de Schlieren passe de 650 implantations d'entreprises en 2000 à 1200 en 2021. Cette évolution réjouissante a également généré quelque 5000 nouveaux emplois. Dans la ville de Schlieren, j'ai pu introduire avec succès et de manière durable les clusters Biotechnologie, Promotion des start-ups et Medical-/Healthtech. Sur la personne

Albert Schweizer est responsable des biens immobiliers de la ville de Schlieren depuis 1998 et également de la promotion du site depuis 1999. Il a suivi une formation artisanale, a obtenu le diplôme d'administrateur immobilier lors de sa toute première formation SVIT et a obtenu en 2004 un master en Real Estate Management à la FHS de Saint-Gall en tant qu'économiste immobilier. De 1984 à 1998, Schweizer a mis en place le secteur gestion/ achat/vente d'une grande entreprise générale de Suisse orientale. Aujourd'hui, il est membre fondateur (2001) et membre du comité de l'ASMS ainsi que membre des comités de Bio-Technopark Schlieren, Start-Smart-Schlieren, IG Rietbach et Healthtechpark Zurich-Schlieren.

Sur la personne

Mario Epp a obtenu en 2018 un Master in International Affairs and Governance à l'Université de Saint-Gall (HSG). Après son stage à l'ambassade de Suisse à Bakou, il a travaillé comme chef de projet chez Limmatstadt. En dernier lieu, il a été collaborateur de campagnes au sein du PLR, avant que ce natif d'Uri ne reprenne son travail actuel de chef de projet de promotion économique pour le canton d'Uri en décembre 2021. Quelle est la formation appropriée pour exercer le métier de promoteur de site?

L'activité de promotion économique couvre un large éventail de domaines. C'est pourquoi une formation de généraliste, comme celle dont j'ai bénéficié à l'Université de Saint-Gall (HSG) en International Affairs and Governance, est un grand avantage. Selon moi, la formation parfaite n'existe pas : la promotion économique ne s'apprend pas dans les études, mais dans la pratique. J'estime que des affinités économiques, de bonnes capacités de gestion de projet et le sens du contact sont des conditions essentielles.

Qu'appréciez-vous particulièrement dans votre métier?

La polyvalence, et ce à plusieurs égards: on rencontre une large palette de personnalités d'horizons très divers, issues de tous les secteurs. Le champ d'activité est tout aussi varié : il va de la visite de sites avec des candidats à l'implantation à des analyses politico-économiques en passant par des événements de réseautage. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Mais je suis surtout convaincu que la place économique d'Uri est injustement sous-estimée. Au profit de la population et de l'économie uranaises, je peux contribuer à exploiter encore mieux le potentiel du canton. J'apprécie beaucoup d'exercer une activité qui a autant de sens.

Où voyez-vous les plus grands défis?

L'un d'entre eux est certainement de se concentrer sur l'essentiel. Les demandes et les requêtes adressées à la promotion économique sont tout aussi variées que le métier. C'est un défi d'évaluer et de prioriser ce qui est le plus utile pour le site d'Uri.

Selon vous, comment le profil professionnel du promoteur de site va-t-il évoluer et se modifier à l'avenir? Avec l'imposition minimale qui se profile à l'échelle mondiale, la Suisse perd un argument de localisation à ne pas sous-estimer. Mais la Suisse, et Uri en particulier, disposent heureusement d'autres avantages convaincants. Par conséquent, je m'attends à une intensification de la concurrence pour l'implantation en Suisse. En outre, la numérisation et la tendance au travail à domicile mettent de plus en plus l'accent sur des facteurs non contraignants tels que la qualité du logement et des loisirs. Mais les facteurs doux sont plus difficiles à communiquer. Je pars donc du principe que le rôle de promoteur de site deviendra encore plus important et que la profession gagnera encore en importance.

Que conseillez-vous aux jeunes qui débutent dans la profession pour qu'ils puissent s'y établir avec succès ?

Connaître le métier de promoteur est une chose. Mais ce qui est tout aussi important, c'est d'être passionné par son lieu d'implantation. Sans cette passion, il est difficile d'attirer des entreprises et des personnes sur le site. Ici, j'ai de la chance : je suis très attaché à mon canton d'origine. Il est donc plus facile d'enthousiasmer les personnes intéressées par l'attractif canton du Gothard.

Quels sont les jalons et les moments forts que vous avez atteints et vécus jusqu'à présent dans votre vie professionnelle?

Il faut certainement souligner ici la Startup-Woche Uri, qui aura lieu pour la première fois en automne. La promotion économique veut ainsi enthousiasmer les jeunes entreprises et les travailleurs du savoir pour le site d'Uri et mettre en avant ses avantages. Un autre point fort est mon activité pour l'ambassade suisse à Bakou, où j'ai eu pendant un an un aperçu de la diplomatie et où j'ai également pu informer les Azerbaïdjanais sur la Suisse et les enthousiasmer pour notre pays.

Saine, dynamique et résistante

LA BCV EST LA BANQUE DES VAUDOISES ET DES VAUDOIS DEPUIS 1845 ET LA PREMIÈRE BANQUE DU CANTON, AUPRÈS DES CLIENTS PARTICULIERS ET DES ENTREPRISES. SON MODÈLE D’AFFAIRES, SES PERFORMANCES ET SA SOLIDE ASSISE FINANCIÈRE EN FONT L’UNE DES RARES BANQUES AU MONDE, SANS GARANTIE DE L’ÉTAT, À ÊTRE NOTÉE AA PAR STANDARD & POOR’S. RESPONSABLE, ELLE S’ENGAGE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA SOCIÉTÉ.

Banque Cantonale Vaudoise

La BCV est un partenaire essentiel de l’économie vaudoise. Quelle est votre appréciation générale de la santé de l’économie vaudoise? L’économie vaudoise est saine, dynamique et résiliente. Elle s’est notamment montée robuste lors des diverses crises traversées depuis le début du siècle: crise financière, franc fort, Covid-19. Après un rebond en 2021, la croissance est en train de ralentir en raison de l’affaiblissement de la conjoncture mondiale, lié notamment à l’inflation, au resserrement des politiques monétaires et aux difficultés d’approvisionnement.

Quels sont les défis particuliers des entreprises que vous accompagnez? Energie, main d’œuvre, environnement, succession? Dans un tissu économique très diversifié, les défis varient d’une entreprise à l’autre. Sur la durée, la RSE ou la succession pour certaines PME en font partie. Par rapport à la conjoncture, un sondage réalisé à la fin du printemps auprès des PME vaudoises montrait que leurs cinq préoccupations principales étaient la situation géopolitique mondiale, les perturbations des chaînes d’approvisionnement, l’inflation, l’évolution des prix de l’énergie et les difficultés de recrutement.

Quels sont les atouts spécifiques du canton? L’économie vaudoise est très diversifiée et active dans de nombreuses branches à haute valeur ajoutée: pharma, horlogerie, instruments de précision ou medtech, par exemple. De plus, l’économie domestique est robuste. Le canton abrite aussi un riche tissu de startups, qui bénéficient de la proximité de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Enfin, les finances publiques sont saines et le chômage est bas.

Quel est votre avis sur le marché immobilier (résidentiel et commercial) dans le canton? A l’image de l’économe cantonale, il est robuste. Sur le marché résidentiel, la demande reste forte en raison de la croissance démographique. La dynamique des prix devrait cependant ralentir avec la hausse des taux d’intérêt. Sur le marché commercial, le repli de la croissance et la digitalisation devraient contribuer à modérer la demande.

La place Saint-François de Lausanne (Suisse) et le siège de la Banque cantonale vaudoise.

Jean-Pascal Baechler

responsable de l’Observatoire BCV de l’économie vaudoise

David Michaud

économiste immobilier, BCV

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