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L’appel du grand air

> Santé/Beauté

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Libérez-vous de vos toxines

Votre magazine en ligne sur www.dkle.nc

Les essentiels de Noël

Décembre 2014-Janvier 2015

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Vacances Êtes-vous prêts à décoller ?



L’âge de la ma

--------------------------------------------ne sur lig en e zin Votre maga

fêter ses qua­ eurs vient de at m om ns co s de nsommateurs. L’Union fédérale te années au service des co n un petit an ar cc pour l’o asio rante ans. Qu ue choisir a reçu tout nouveau texte qui -Q FC l’U le, po ro Enmét ent : un l’on appelle les rt du gouvernem cadeau de la pa es flouées de recourir à ce que nn r en commun permet aux perso s’agit de la possibilité de porte véler bien ré Il . se » ns qui peut « class actio les tribunaux et simples particuliers a des nt va de ire fa une af nt de les litiges oppose pratique lorsque s. at oc av d’ s ée bard ie. Pas de multinationales ble en Calédon risation ois pas applica cia ef di ut ju to la t r es te n‘ et e Ce text peut regr bien utile. Pas ur nous. Si l’on é po ét e ns êm tio m ac de ss cla tout s , cet outil aurait s devant des juge de notre société nombre d’affaire un le ac r ch lie e tip qu ul m tif forcément pour travail, mais bien dans l’objec ur de t été simplifiés po déjà surchargé s recours auraien Le . jeu du es gl respecte les rè ple, r. le consommateu é le cas, par exem t ent pas. Cela a ét men qu de or an m cc ra ne de ns sio ns Et les occa s cotisatio es d’eau où de Les affaires se pour des factur ont été indûment perçues. t bien utiles en en é ét em t iss à l’assain tions auraien ac ss cla l’argent. les et r du temps et de sont multipliées de d’économise on m le force ut to de à t nt le rappor permetta et de rétablir plus rm nt pe ta s au ive d’ at t iti es in C’ ommateur. Ce genre d’ ns co et sauf iel le, str ib du fa in lativement déséquilibré entre . ncurrence est re us co no la ez où ch ie e on bl t pas applica vrai en Caléd en em us re eu alh tm l’Autorité de que le texte n’es mise en place de la à nt ue ille va tra élus er une dynamiq En attendant, les n devrait instaur à voir quels en tio tu sti in tte Ce erciaux. Reste la concurrence. échanges comm que les taxes nouvelle dans les us sommes sûrs en revanche budgets des No ts. les fuites dans seront les effe les er bl par m co ur r. Po tte fois sollicités t vont augmente ens qui sont ce es oy il cit S’ . les rts fo nt ef so s un de faire de collectivités, ce ac ch al A rm s. no xe i ta ss elles ut au le biais de nouv le finance la solidarité, il est to nsidération. up co pe de normal que le ec la plus gran ic soit dépensé av été le cas dans que l’argent publ isse dire, c’est que cela n’a pas e ce le soit pu n ns l’o ité, espéro qu Le moins que u plus de matur pe un ec Av é. le pass nir. davantage à l’ave

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terlitz 16 rue d’Aus 20 • Fax : 28 30 Tél. : 23 27 00 awa@mls.nc -3554

N° ISSN : 2107

publication Directrice de HOLMSEN n ari -K Anne chef Rédacteur en l. : 87 35 06

rel • Té Mathurin De

rédaction Secrétariat de n Isabelle Lurto

Rédaction ie Cochin, ral Co , ot op Sandrine Ch ie Grizon, gin Vir , ec Aurélie Corn Mannevy, te ot arl n, Ch Isabelle Lurto y, li, Théo Roub Erwan Morel Stevaux, Marie Jeanne orel Nathalie Verm hique & PAO Création grap ra Vedrenne nd sa Alek Dessins Jilème s Photographie s, Patrick Chala rd Marc Le Chéla Fred Payet Niko Vincent Correction

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el Mathurin Der

Rédacteur en

ercial Service comm Tél. : 79 63 51 • n ari -K ne An l. 82 80 84 Caroline • Té : 94 48 01 Pauline • Tél. l. : 78 09 51 Té • ne rin Co Secrétariat Tél. : 23 27 00 -----------

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37 Kulture ns

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29 Santé/Bea

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34 Sexo

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Bons plans

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Tu m’étonnes John

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Une pointe de cynisme, un jeu autour des imprimés et beaucoup de créati­ vité. « Tu m’étonnes John » insuffle un vent de bonne humeur avec ses pro­ duits imaginés et réalisés par leur créa­ trice, inspirés du design scandinave des années 50. Sans prétention d’être à la mode, Tu m’étonnes John s’impose naturellement dans l’air du temps. Les coussins, les sacs, les trousses – 100 % coton – et certains imprimés sont des modèles uniques, faits main ; l’idéal pour réaliser votre propre assortiment ! L’univers graphique de ces créations habille aussi cartes d’anniversaire

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Titub’, le bon tuyau ! Texte et photo Virginie Grizon

Depuis qu’elle s’est mise à faire des colliers, il y a un an, elle ne désemplit pas. Manuela, la créatrice de Titub’ utilise des perles, du tissu, du cuir, des coquillages des graines et des maté­ riaux de récupération pour en faire des colliers. Le résultat est étonnant, coloré et unique. « Pour l’instant, je n’ai pas fait deux pièces identiques », assuret-elle. Ces colliers sont vendus entre 2 000 et 9 000 F, via le compte Face­ book. La créatrice les confectionne de manière artisanale, et le stock est limité. Cependant, « les gens peuvent aussi faire des demandes s’ils ont envie d’une couleur précise ou d’une forme particulière ».

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. #00 22

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© Martial Dosdane / NCTPS

Bons plans

Bourail à la carte Si l’ouverture du Sheraton de Gouaro Deva a attiré toutes les attentions, d’autres hébergements viennent également d’ouvrir leurs portes à Bourail. Tour d’horizon des quatre nouveautés de l’année. Poé Chambres d’hôtes

Proche de la plage de Poé, cette mai­ son d’hôtes compte 3 chambres avec lit double et cuisine équipée à dispo­ sition. Tarif : 7 500 F/nuit (base 2 per­ sonnes, petits déjeuners compris).

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Au cœur de la tribu de Ny, ce petit coin de paradis est désormais ouvert aux campeurs, sur réservation. Tarifs et renseignements au 90 93 72

Tél. : 84 73 48 – Mail : thomasbrl@hotmail.com

Par Marie Jeanne Stevaux

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Hôtel de Poé

L’établissement compte 14 bungalows équipés. Tarif moyen : 13 650 F (base 2 personnes), 15 960 F (base 3/4 per­ sonnes), gratuit pour les enfants ou adolescents supplémentaires. Tél. : 44 22 00 – Mail : info@hoteldepoe.nc

Betikure Parc Lodge

Nouvelle adresse haut de gamme avec chambre et suite pour 4 à 6 personnes (comprenant spa et cuisine) ou villa. Tél. : 46 23 60 / 74 57 34

Croquettes à domicile Au départ spécialisé dans l’alimen­ tation équine, Croq à Dom a étendu son offre et propose aujourd’hui tous les produits d’une animalerie classique toujours à destination des chevaux, mais aussi de nos chères boules de poils : croquettes, articles de soins, parapharmacie vétérinaire et autres accessoires. L’originalité de la presta­ tion ? Un site Internet, lancé en oc­ tobre 2013, qui permet de passer com­ mande en quelques clics, sans avoir à

Par Aurélie Cornec

Des prix poids plume Par Aurélie Cornec

se déplacer. Une fois le compte créé et le panier rempli, le particulier a la pos­ sibilité de régler en ligne soit par carte bancaire via un site sécurisé, soit à la livraison. Car Croq à Dom livre à do­ micile dans presque toute la province Sud. Et à partir de 4 000 F d’achat, la livraison est gratuite sur Nouméa et Grand Nouméa. Pratique et surtout fini la corvée des sacs de croquettes à décharger de sa voiture ! Pour se faire une meilleure idée des diffé­ rentes marques représentées avant de faire ses emplettes, une seule adresse, www.croqadom.nc.

Après Pouembout et Poindimié, la boutique Linge au kilo a ouvert ses portes à Nouméa en juillet dernier. Un vrai bon plan question tarifs, avec un grand choix de vêtements facturés au poids. Tous les articles, dégriffés ou d’occasion, proviennent d’Australie. La boutique habille femmes, hommes et enfants, et toutes les tailles sont dispo­ nibles, y compris les XXXL. Linge au kilo Immeuble le Totem, 221 rue Bénébig (au niveau du rond-point de Magenta) Mail : lingeaukilo@gmail.com Ouverture en continu du lundi au samedi de 8 h 30 à 18 h.


Production lo ale

> Maréchal-ferrant

Le bonheur est dans l’écurie Par Virginie Grizon – Photos Mathurin Derel

C’est un métier vieux de 3 000 ans, mais il évolue à la vitesse grand V. Être maréchal-ferrant aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec ce que c’était avant. Laurent Deruy et Yann Foray nous ouvrent les coulisses de leur profession.

Le maréchal-ferrant, c’est un peu le podologue du cheval. C’est lui qui prend soin de ses pattes et ferre ses sabots, un travail indispensable pour conserver la bonne santé des animaux. En Nouvelle-Calédonie, cette profes­ sion est d’autant plus importante que le nombre de chevaux y est plus élevé qu’en métropole : on compte, en effet, un équidé pour 200 habitants. L’ani­ mal a été introduit en 1845 et, très vite, les hommes s’en sont servi pour rassembler les troupeaux. Aujourd’hui,

les chevaux ne sont plus seulement utiles à l’élevage, on en trouve aussi dans les centres équestres ou chez les particuliers. Et une dizaine de maré­ chaux-ferrants, installés sur l’ensemble du territoire, viennent régulièrement les chouchouter. Laurent Deruy et Yann Foray font partie de ces artisans passionnés. « Auparavant, nous allions en Brousse, mais aujourd’hui, nous nous déplaçons uniquement sur le Grand Nouméa et jusqu’à Tontouta », raconte Laurent Deruy, qui travaille la plupart du temps avec Yann Foray, son ancien apprenti. Ils sillonnent en­ semble les écuries et centres équestres, et interviennent auprès des particuliers qui font appel à eux. « Il faut être rigoureux et avoir de bonnes notions de l’anatomie du cheval. Mais c’est aussi un métier manuel, car il faut savoir forger », explique l’artisan. De la pratique, encore de la pratique

Si le maréchal-ferrant ne forge pas ses fers, il doit en revanche les travailler pour les adapter aux pattes du cheval. « C’est un métier en perpétuelle évolution, et c’est intéressant de connaître les nouvelles techniques ». Avec le développement des recherches vété­ rinaires, cette vieille profession a pris un sacré coup de jeune. « Malheureusement, en Nouvelle-Calédonie, nous sommes un peu loin de tout, ça ne facilite pas les échanges. » Laurent Deruy souhaiterait organiser davan­ tage de formations, ou faire venir des intervenants de l’étranger afin de par­ tager ces évolutions avec l’ensemble

des professionnels du secteur, mais cela nécessite d’énormes moyens. À défaut de formation continue, reste la formation initiale. Les jeunes qui souhaitent devenir maréchal-ferrant doivent partir en métropole où des formations ont été mises en place en 1997. Avant cette date, aucun diplôme n’était requis. « Or, le métier s’acquiert avec l’expérience. La théorie, c’est une chose, mais ça ne fait pas tout », mar­ tèle Laurent Deruy. Laurent Deruy (84 96 58) et Yann Foray (76 19 43).

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On mange oi ?

Bullez pour les fêtes

Par Charlotte Mannevy

les caves du terroir champenois et ses coups de cœur. Thierry travaille avec 16 maisons et a pour particularité de proposer des cartons d’assortiments, afin que chaque moment de dégusta­ tion soit unique. Néophytes, simples gourmets et fins connaisseurs y trou­ veront donc leur compte. Les prix sont serrés avec, par exemple, le car­ ton « découverte 1 » (6 cuvées diffé­ rentes) proposé à 23 400 F. www.bullesbar.com

« Champagnophile », comme il se définit lui-même, depuis plus de 30 ans, Thierry Perron a décidé de partager sa passion du champagne avec le plus grand nombre. Baptisée « Bulles bar », sa société d’importa­ tion de champagne entend vous faire découvrir les perles dénichées dans © Thierry Perron

> Coeur d’épices Trianon Tél. : 76 20 66

Wrappy, ça roule Par Charlotte Mannevy

Wrappy ? C’est l’un des petits derniers qui vient d’arriver dans les frigos de nos magasins et de nos stations-ser­ vice. On avait les sandwichs Viv’, nous avons maintenant les wraps. Ce sont des galettes mexicaines, les tortillas, dans lesquelles sont roulées une infi­ nie variété de garnitures. Si dans le monde entier les wraps font un carton, ils sont encore assez rares chez nous. Ça change du sandwich classique et c’est bon. Ils se mangent froids ou chauds, c’est selon les goûts. Wrappy les fabrique entièrement en Calédonie, à Païta. On en trouve de différentes saveurs, comme barbecue ou encore curry.

Vanille

Poivre du vanuatu

Fleurs de sel du Lagon Baies roses de Nouvelle-Calédonie

Cuisinez, épicez et mangez sain

Confitures, gelées, sirops, miels, achards, piments, chutney Vanille des îles Épices du monde détail, gros

Cœur d’épices 10

Présentations cadeaux Thé, café Fruits et légumes secs Noix, amandes et céréales

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2, rue Arthur Pelletier - Faubourg Blanchot Tél. : 76 20 66 - coeur.depices@hotmail.fr Lundi au vendredi 9 h-12 h / 14 h-17 h 30 et samedi 9 h-12 h


On mange oi ?

Les petits secrets de la cuisine nippone Texte et photos Mathurin Derel

La cuisine japonaise n’a jamais été autant à la mode qu’aujourd’hui, notamment grâce à ses sushis. La gastronomie du pays du Soleil levant ne se limite pourtant pas à ces savoureuses bouchées. Yumi propose un nouveau cours qui vous permettra de découvrir cette cuisine raffinée. Cuisine traditionnelle

Les sushis, c’est bon, mais il ne faut pas en abuser non plus. D’une part, parce que les thons commencent à se raréfier, mais aussi parce qu’il y a tel­ lement d’autres choses à découvrir. À commencer par d’autres grands clas­ siques de la cuisine japonaise que sont la soupe miso, l’omelette japonaise ou encore les tempuras. Et s’il y a bien une ville japonaise où s’est épanouie la gastronomie, c’est Osaka, l’une des plus grandes villes de l’archipel nippon. En exagérant un petit peu, on pourrait vous dire que, là-bas, il ne sert à rien de choisir un restaurant puisque c’est bon partout.

C’est à Osaka que Yumi a grandi. Elle n’en est d’ailleurs pas peu fière et, en bonne native de la ville, elle compte quelques professionnels de la cuisine dans la famille, à commencer par sa sœur. Elle a également travaillé dans un restaurant japonais londonien avant de venir s’installer en Calédonie, il y a une dizaine d’années. À l’époque, la jeune femme tient le magasin Osakaya et ouvre un cours de cuisine japonaise. Par manque de temps, elle doit arrêter son cours. C’est une catastrophe qui l’obligera à revenir derrière les four­ neaux : pendant deux ans, après le passage du tsunami, les affaires tour­ nent doucement, lui laissant le temps d’enfiler à nouveau son tablier, pour le

Les cours Yumi propose différentes formules, à partir de 6 900 francs le cours. Deux cours sont proposés par mois. Renseignez-vous pour les programmes des préparations. Les cours ont lieu dans les cuisines parfaitement adaptées du centre Le Soleil, à côté de la boulangerie Perfecta. Contact par téléphone au 24 90 40, ou directement à la boutique Osakaya qui a déménagé tout près du Centre d’Art, 7, route de l’Anse-Vata.

plus grand bonheur et la grande sur­ prise de ses élèves. Pour ceux qui res­ tent totalement étrangers à la cuisine nippone, la première dégustation est un véritable voyage dans un pays tota­ lement inconnu. Passés les goûts et les saveurs étonnantes, Yumi nous fait découvrir une cuisine raffinée, saine – faite en grande partie de légumes – et fraîche. Point positif, ce que l’on apprend auprès d’elle n’est pas consul­ table sur Internet. Ce qu’elle propose, c’est une cuisine familiale et tradition­ nelle que l’on peut goûter dans les foyers japonais. Mais rassurez-vous, elle enseigne aussi la préparation des sushis, ce qui permet de dire avec détachement, « c’est moi qui l’ai fait ».

Panacotta au Macha Ingrédients (2 pers.)

––Gélatine en feuille, 3 grammes ––1 cuillère à soupe d’eau ––200 ml de lait ––100 ml de crème fraîche –– 2 cuillères à café de Macha (thé vert japonais) et 2 cuillères à soupe de sucre –– 2 cuillères à soupe de haricots rouges (les Japonais en consomment beaucoup, notamment légèrement sucrés dans les desserts)

Préparation • Commencez par mélanger le Macha et le sucre dans un bol, puis ajoutez le lait. • Il faut ensuite préparer la gélatine. Mettez de l’eau à chauffer dans une casserole à feu doux. Quand l’eau est chaude, ajoutez la gélatine et laissez refroidir jusqu’à ce que la gélatine commence à prendre. • Ajoutez la gélatine et la crème et réservez au réfrigérateur au moins une heure. • Prenez une verrine pour une jolie présentation. Dans le fond, mettez un peu de haricots rouges, recouvrez la préparation de crème fraîche. Terminez le dessert avec une pointe de chantilly et une feuille de menthe fraîche.

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Tout frais tout frit ! Texte et photo Nathalie Vermorel

Pour Kaori et Alexandre, l’aventure a débuté en début d’année. « On a eu l’idée de se spécialiser dans le fish and chips à emporter. Ce qu’on voulait, c’est proposer des recettes originales. » Ni une ni deux, ils trouvent une camionnette, puis le spot au Pont-des-Français, et mijotent une carte qu’ils proposent depuis plus de trois mois à la clientèle. Au menu, du poisson frit mais frais – picot, mahimahi, loche et tazar, « en fonction de

l’arrivage au marché » –, du poulet frit (forcément !) et des crevettes… frites « parce qu’on a essayé une fois à la maison et qu’on a trouvé ça trop bon ». À la carte, aussi, des sandwichs à base de poisson frais et/ou de poulet. Miss fish et Mister chicken 33, rue Limousin (sur la route du Sud) au Pont-des-Français. Ouvert du mardi au samedi de 10 h 30 à 13 h 30 et de 17 h à 20 h, le dimanche de 10 h 30 à 13 h.

Ô Garden, l’esprit churrasco à Nouméa Par Charlotte Mannevy

diennement à la carte, accompagnés de pommes de terre à la diable, de frites maison ou du légume du jour. Côté mer, Ô Garden propose chaque jour un poisson (suivant l’arrivage du marché) grillé au feu de bois et des crevettes à la plancha. Dès 18 h, les petites faims et les amateurs de ta­ pas peuvent également rendre visite

à Mickaël et David, les deux proprié­ taires, pour déguster l’une des 30 ré­ férences de vin disponibles autour de bruschettas et autres toasts de fois gras poêlé… Ô garden 7, route de l’Anse-Vata, ouvert midi et soir du lundi au vendredi, et le samedi midi. Tél. : 45 08 50

© Marc Le Chélard

Amateurs de grillades au feu de bois, le restaurant Ô Garden, route de l’Anse-Vata, fera votre bonheur. La cuisine s’inspire largement des spé­ cialités portugaises, brésiliennes et argentines. Poulet assado (mariné et grillé, 1 600 F), churrascao (assorti­ ment de viandes, 3 600 F) et entre­ côte de 300 grammes sont quoti­

© Marc Le Chélard

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La cuisine pour tous Par Erwan Morelli

Oui, l’Auberge et la forêt du Koghi sont bien ouvertes au public... Voyage culinaire au mont Koghi Raclettes, tartiflettes, fondues savoyardes mais également succulents plats du tout nouveau chef Clément Richard qui revisite avec originalité les grands classiques de la cuisine française... L’Auberge du Mont Koghi reste un incontournable pour les gourmets. Dépaysement assuré à 500 m d’altitude !

indonésiens, créoles, etc. La Tartiflette propose chaque mardi les fameuses moules/frites à 890 F, et elle sélec­ tionne tous les midis deux à trois plats à partir de 790 F. Que vous soyez végétarien ou sensible au sel, l’équipe tient compte de vos besoins et envies. Passionnées, Véronique et son équipe se donnent à fond dans leur cuisine et ça se sent ! La Tartiflette Aérodrome, 1, rue Jean-François Cherrier, Nouméa – Tél. : 44 25 24

RESTAURANT - CRÊPERIE - HÔTEL Ouvert 7/7 de 9h30 à 21h30

Il y a à peine un an, Véronique Trin rachetait La Tartiflette et s’entourait d’une équipe jeune et dynamique. Ensemble, elles assurent un service traiteur pour des soirées n’excédant pas 100 personnes et proposent, sur réservation, des déjeuners d’entre­ prise ou des après-midi thé. Une fois par mois, l’équipe mitonne des mets de différentes origines : vietnamiens,

BP 87 – 501 rte des Monts Koghis – 98830 Dumbéa

koghiland@lagoon.nc – Tél. 41 29 29

Prochainement au Koghi

Les animaux préhistoriques...

C’est quoi ce Bidule ? Par Aurélie Cornec

Notre forfait à 17 500 F Situé en plein cœur de Ducos, le Bidule a ouvert ses portes en mars dernier. Sa carte est variée : aux formules petit déjeuner, snacking, salades et autres viandes s’ajoutent un plat et un des­ sert du jour. Le snack, qui a racheté l’enseigne Allo Paello, propose égale­ ment à la livraison des paellas et autres plats conviviaux. Pour apprendre à réa­ liser un dîner presque parfait, le chef du Bidule dispense des cours et peut même intervenir à domicile. Il faut compter entre 5 000 et 10 000 F par cours selon les produits. Chaque parti­ cipant repart avec un plat et un dessert pour 4 personnes.

(base 2 pers.)

Nuitée + repas (raclette, fondue, tartiflette) ou un plat à la carte + dessert + café + petit-déjeuner

Les sentiers bien balisés du Koghi... Le Bidule Route de la Baie-des-Dames (au niveau du rond-point du Quick), Ducos – Tél. : 77 11 33 Ouvert du lundi au vendredi de 6 h à 15 h.

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Big Burgers et riz cantonais Texte et photo Virginie Grizon

Si vous pensez qu’il ne se passe pas grand-chose à Boulouparis, détrom­ pez-vous ! Depuis peu, un snack d’un nouveau genre a ouvert en bordure de la RT1, sur le complexe Mercier (après le village). Déborah Roudiaga et Nollan Mouchot, les deux jeunes gérants, viennent d’ouvrir Les Délices de la Brousse. Ils proposent des petits plats asiatiques faits maison, des hambur­ gers géants et de savoureux cupcakes.

C’est aussi parfait pour une simple pause café entre Nouméa et Bourail ; et l’avantage, c’est qu’ils sont ouverts 7j/7. Les Délices de la Brousse Ouvert de 6 h à 22 h, WiFi gratuit. Tél. : 20 69 10 Facebook : Les délices de la Brousse

L’eau à la bouche Par Erwan Morelli

La cuisine sort du placard, s’émancipe, et les recettes s’emparent de la Toile. Les sites spécialisés en regorgent, et c’est maintenant au tour des blogueurs de nous faire partager celles qu’ils préfèrent. Zoom sur les sites locaux. www.recettes-caledoniennes.com

Chez les Soerip, la cuisine est une his­ toire de famille. Le site est une vitrine de leurs créations culinaires où le Paci­ fique est fortement représenté. On trouve des recettes comme les nuggets de perroquet, les nems de confit de cerf et leurs verrines de patate douce, ou les bouchées de purée au squash. Ces plats sont en majorité créés par deux cuisinières pleines d’idées et de talent. Le petit plus : la catégorie « Contre la vie chère ! »

www.brousse-en-folie.com

www.supertoinette.com

Ce site est sans doute l’un des plus riches et des plus complets. Il est composé de 2 873 recettes, illustrées par 65 686 images, et de 3 515 fiches cuisine. Mais ce n’est pas tout. Super­ toinette est un site interactif donnant l’opportunité aux lecteurs d’échanger leurs bons tuyaux sur le forum et pro­ pose différents types de cuisines. Le petit plus : une navigation facile.

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Il faut naviguer pour trouver la rubrique cuisine sur ce site. Néanmoins, une fois la chose faite, un véritable glossaire de la cuisine calédonienne s’offre à vous. Réparties en six catégories (produits de la mer, volailles, viandes, sucreries, garnitures, soupes-entrées-sauces), ces recettes sauront mettre en valeur nos produits locaux. Le petit plus : la conservation du patrimoine culinaire de la Nouvelle-Calédonie.


Vert de terre DERATISATION

DETERMITAGE

DESINSECTISATION DEMOUSTICATION

© Qnc

Stop aux

Qëhnëlo, le vert en réseau

!!!

Par Charlotte Mannevy

Lancé en juin dernier, Qnc se veut le premier réseau social communautaire à parler d’environnement grâce aux don­ nées satellitaires. « Nous avons maintenant les moyens de suivre l’ensemble de la Calédonie par satellite de manière très régulière », explique Didier Lille, directeur de Bluecham et créateur de Qnc. Qnc est en fait le diminutif de Qëhnëlo (porte d’entrée, en drehu), dont la version professionnelle permet aux décideurs de mieux gérer leur envi­ ronnement. La version grand public

permet de jouer au détective de l’envi­ ronnement. Bluecham analyse chaque nouvelle mesure satellite et la compare avec un historique de plusieurs années. Les anomalies détectées, appelées « Ava­ tars », sont répertoriées sur des cartes disponibles sur Qnc. À vous d’aller sur place pour prendre des photos, ou de partager vos connaissances sur votre bout de Brousse avec les autres utilisa­ teurs et découvrir ce qu’il s’y est passé… www.qnc.nc

Recettes écolos pour entretenir sa maison

C’est radical ! Choisir les produits et les équipements RATICAL, c’est choisir la garantie professionnelle d’un traitement efficace de qualité. – Traitement DURABLE contre tous les rampants. – Application en INTÉRIEUR et en EXTÉRIEUR. – Produits inodore et NON TOXIQUE.

Par Nathalie Vermorel

fabriquer soi-même... En prime, des conseils adaptés aux différentes pièces de la maison et aux appareils électro­ ménagers, ainsi que des techniques très personnelles pour débarrasser le linge des tâches rebelles. Une mine d’or, on vous dit ! http://raffa.grandmenage.info DR

Il suffit d’ouvrir la porte de nos placards pour mesurer la quantité de produits chimiques qui les encombrent. Et pour­ tant, des solutions naturelles existent. Raffa, écologiste convaincue, les a même condensées dans un petit livret de 56 pages téléchargeable et imprimable, qu’elle a baptisé Le grand ménage. On y trouve une palanquée de recettes écolos et économiques qu’elle a rédigées avec une rigueur toute scien­ tifique et classées par thème. Et tout y est. Les ingrédients indispensa­ bles, le maté­ riel préconisé, les produits à

Consultez-nous au

Tél. : 26 26 67 Fax : 26 26 41 Courriel : contact@ratical.net

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Vert de terre

Détecter les fuites, c’est de la balle C’est une balle en mousse bleue, inven­tée au Canada, et qui commence à être utilisée en France. Mais ne vous fiez pas à son allure de jouet pour enfant, la smartball (balle intelligente, en anglais) est en fait un concentré de technologie capable de détecter la moindre fuite dans les canalisations, même les plus inaccessibles. Portée par le courant, la balle – qui renferme des capteurs et une carte mémoire – enregistre tout ce qui se passe sur le réseau d’eau et permet de détecter la

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Par Charlotte Mannevy

moindre anomalie, même une fuite de seulement 10 centilitres par minute. La smartball a déjà conquis les agglo­ mérations lilloise et lyonnaise… alors pourquoi pas Nouméa ?

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MobI, l’appli amie des animaux

Par Aurélie Cornec

Cette application gratuite permet de référencer les mammifères marins (ba­ leines, dauphins, dugongs et autres cachalots) en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Ne nécessitant pas de connexion Internet, l’observation peut être enregistrée en temps réel. Il s’agit d’identifier l’espèce grâce à une description et une illustration gra­ phique, d’indiquer le lieu de l’observa­ tion, le nombre d’animaux présents et de télécharger des photos. Ludique et pédagogique, cette application a pour but d’accroître les connaissances sur la diversité, la répartition et l’écologie des mammifères marins dans le Pacifique.

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À télécharger via Apple Store ou Google Play Plus d’infos sur www.operationcetaces.nc

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Cultivons local Texte et photos IL

Mon premier vrai potager… Faut voir l’effet que ça me fait ! Je cueille deux feuilles de laitue pour accompa­ gner mon fromage et mon pain que je mange sur place, je récolte une tomate en disant « ouaiiis ! » et je promets aux nuisibles qu’ils vont moins rigoler quand mes œillets d’Inde et mon insecticide seront fin prêts. Ça, je l’ai lu dans Carnet d’un jardinier de Pierre Camilles (Éd. Joy,

2014). Spécialiste en horticulture tropicale, il explique via ses conseils de culture adaptés au pays quand planter, quand arroser, quand récol­ ter, comment fabriquer son engrais et son insecticide bio. Utile, soigné, accessible à tous et pas cher*, cet ouvrage est une aubaine. Je le consulte chaque fois qu’une carotte me pose problème : je la déterre maintenant ou je la laisse encore un peu ?

Meilleur prix de vente chez Calédo livres : 1 500 F

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Vert de terre

Une appli pour le tri Par Sandrine Chopot

Vous ne savez pas où jeter votre vieil ordinateur ou frigo, vos piles et ampoules ? Pour faciliter la vie des Calédoniens, Trecodec lance, à l’échelle du territoire, la première application de localisation des points de collecte de déchets pour les six filières réglementées : batteries au plomb, piles et accumulateurs, pneu­ matiques, huiles usagées, véhicule hors d’usage (VHU) et déchets d’équi­ pements électriques et électroniques (DEEE). Réalisée en collaboration avec Bernard et Stéphane Berger, cette © Trecodec

application Internet, didactique et ludique, facile d’utilisation, permet de géolocaliser, sur l’ensemble de la Grande Terre et les Îles, les points de collecte les plus proches de chez vous. Accessible depuis un iPhone, iPad et iPod touch, elle est disponible sur Apple et Androïd et téléchargeable gratuitement sur iTunes, Google Play, Apple Store. Plus aucune excuse pour ne pas trier correctement vos déchets !

Des huiles mieux recyclées et mieux contrôlées Par Charlotte Mannevy

La mise en place de la plateforme a pris du retard, mais d’ici la fin de l’année, un site de stockage des huiles usagées devrait voir le jour à Ducos. Son but ? Centraliser toutes les huiles collectées par les vidangeurs agréés par la Province sud, et qui sont ensuite apportées et brûlées au centre de traite­

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ment SLN-Enercal. Les analyses, prati­ quées par le laboratoire de la Dimenc pour s’assurer de leur qualité – et donc limiter les risques de pollution – pourront ainsi être effectuées en amont, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Une bonne nouvelle pour l’environ­ nement.


Ça m’énerve ! Rubrique de libre expression

J’ ime 13 000 j’aime

Le caviste de trop !

Merci France 2 !

Par Aurélie Cornec

Depuis la mise en place des arrê­ tés municipaux interdisant la vente d’alcool certains jours de la semaine, les cavistes pullulent dans nos communes. Nous avons tous bien conscience qu’au lieu de freiner la consommation d’alcool – certes problématique – cela nous contraint seulement à anticiper ou à acheter nos breuvages en maga­ sins spécialisés. Mais depuis peu, une grande surface située à Sainte-Marie nous facilite la vie grâce à l’installa­ tion d’un caviste à la sortie des caisses. Finie la prise de tête à quelques mètres des rayons où les bouteilles restent hors d’accès selon le jour et l’heure, l’alcool est au rendez-vous. Le béné­ fice est double pour la grande surface : en plus de gagner des clients grâce à cette basse stratégie de contourne­

ment de la loi, le magasin va aussi certaine­ ment ajouter quelques deniers à son chiffre d’affaires (ce caviste ne vend aucune bouteille à moins de 1 000 F). Si nous aimons par­ fois plaisanter en affir­ mant que nous vivons sur l’île « la plus proche du paradoxe », à ce niveau c’est carrément le pays conquis de l’hypocrisie !

Toujours plus gros, plus gras Trois cents grammes de pain, 400 grammes de viande hachée, quatre tranches de bacon, deux œufs au plat, quatre tranches de fromage, des oignons frits et de la sauce cocktail pour faire couler le tout, ça vous dit ? Et bien pas nous ! Ce burger proposé par un snack de Ducos dépasse les limi­tes de l’entendement dans un pays où un adulte sur 10 est diabétique et 56 % de la population en surpoids ! Récemment, ce même snack a orga­

Par Charlotte Mannevy

nisé un concours de dévoreur, inspiré des compétitions Man vs Food (l’homme contre la nourriture) qui se déroulent aux États-Unis. Cette fois, la barre était placée bien haut, puisque le but était d’engloutir une « création » de trois kilos, rien que ça. Heureusement pour les artères des candidats, personne n’a réussi à terminer le monstre de graisse. Alors oui, on aime tous se faire un petit plaisir coupable de temps en temps, et c’est à chacun d’entre nous de se prendre en main. Mais les restaurateurs ne devraientils pas eux aussi prendre conscience du problème et proposer des menus un peu plus raisonnables. Après tout, si leurs clients vivent plus longtemps, ils vien­ dront plus souvent !

On peut applaudir des deux mains et des deux pieds le tra­ vail des journalistes du magazine Cash investigation présenté par Élise Lucet. Le numéro qui traite de la question des lobbies du tabac est tout simplement désarmant. Le teaser de l’émission donne une idée du contenu : « Toutes les 7 secondes, une personne meurt dans le monde à cause du tabac. Et toutes les 7 secondes, les 4 géants de cette industrie réalisent un chiffre d’affaires de plus de 7 mil­ liards d’euros. Cash Investigation a enquêté sur le sujet. » Nous sommes plongés dans les recoins les plus sombres de la machine euro­ péenne. Elle est démontée pièce par pièce, et l’on découvre comment les grandes marques de cigarettes écrivent littéralement la loi… De quoi donner du grain à moudre aux anti-européens, mais surtout de s’interroger sur nos élus. Défendent-ils nos intérêts ou ceux des vendeurs de tabac ? Réponse dans ce docu­m entaire aussi passionnant qu’inquiétant, qui réussit à faire rire sur un sujet aussi grave.

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> dossier

Vacances

Paré à décoller Pour notre dernier numéro de l’année, nous vous proposons des bons plans d’ici et d’ailleurs. Autour de l’eau, bien sûr, car le temps s’y prête, mais pas seulement. Conseils, adresses, sensibilisation, voilà ce que vous trouverez dans notre dossier. Bonne lecture et bonnes vacances !

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DOSSIER

Lagon sous surveillance Texte et photos Nathalie Vermorel

Sur l’eau ou à terre, ils veillent au bon respect du Code de l’environnement. Qu’on se le dise, les agents de la brigade de la nature sont sur tous les fronts et se préparent à intensifier leurs tournées à l’approche de la fin de l’année. Ce matin-là, David Paulaud, capitaine de bateau, et Lucien Theas, matelot, s’apprêtent à faire leur tournée. Au programme : les îlots Signal et Laré­ gnère. Tous deux font partie des 25 gardes-nature que compte la Direc­ tion de l’environnement de la Province sud, répartis à Nouméa, dans le Grand Sud, à Bourail et à La Foa. Leur mission : veiller au respect et à l’application du Code de l’environnement au sein des aires marines protégées. Mais pas seu­ lement. Ils contrôlent aussi la pêche en mer, y compris les zones du littoral et la mangrove. Tous sont assermen­ tés, pour verbaliser en cas d’infrac­ tion. « En 2013, on a dressé plus de 100 procès-verbaux pour des atteintes portées au milieu marin », explique David Paulaud. À peine débarqués sur l’îlot Signal, les deux agents entre­ prennent leur campagne de sensibili­ sation, rappelant aux plaisanciers les règles qui régissent cette réserve natu­ relle : ne rien accrocher sur les arbres, y compris les hamacs, ne pas planter de tentes au milieu des sentiers, ne Le seul bateau blanc que compte la brigade du lagon est un plus. Son côté anonyme permet, parfois, de prendre les indisciplinés sur le fait.

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Sensibilisation et surveillance des espèces migratoires font partie des enjeux environnementaux.

pas dégrader la végétation... la liste des interdictions est longue. Dans les mains de David Paulaud, l’indispen­ sable carnet à souche qu’il peut être amené à utiliser. « Mais, dit-il, la plupart du temps, il s’agit de prévention. Les faux pas sont souvent liés à une méconnaissance. Sauf que, ramenées au taux de fréquentation des îlots à l’année, entre 35 000 et 40 000 personnes, les conséquences peuvent être dramatiques. » Les deux agents passent l’îlot au crible : vérification des installations, surveillance des espèces migratoires. Rien ne leur échappe. Un scénario qui se répète une heure plus tard sur Larégnère. Même dis­ cours, mêmes recommandations. Pas d’infrac­tion à signaler ce jour-là, juste des rappels à l’ordre. Une patrouille ordinaire, quoi ! Les deux collègues profitent de ces derniers jours d’accal­ mie, « car, à l’approche de la fin de

l’année et durant les vacances scolaires, les patrouilles vont se durcir pour faire face à l’afflux de plaisanciers sur l’eau ». Plus de sorties de nuit pour contrôler la pêche, à la langouste notamment, vérification des quotas et du matériel utilisé, plus de présence de nuit sur les îlots « propices aux coups de fête ». Concilier réserve naturelle et loisirs ne va pas toujours de soi.

À charge pour les agents de la brigade de surveiller les installations.


DOSSIER

Préparer son escale calédonienne

© Archipelago

es

Par Aurélie Cornec

Avant d’accoster sur le Caillou, les marins de passage doivent prépa­ rer leur arrivée et leur séjour sur place. Pour informer au mieux ces navigateurs baroudeurs, et suite au succès du premier numéro, le Carnet d’escale en NouvelleCalédonie sort une seconde édition début 2015. L’ouvrage rassem­ ble toutes les informations utiles au plaisancier naviguant dans le lagon calédonien : formalités d’entrée et de sortie, réglemen­ tations, mouillages et conditions de navigation… Il propose égale­ ment de découvrir le territoire à travers sa vie marine ou encore

la coutume kanak. Le Carnet d’escale en Nouvelle-Calédonie est distribué en France, notamment lors du salon nau­ tique de Paris au mois de décembre. Disponible à la capitainerie de Port Moselle ou téléchargeable sur www.sodemo.nc et sur www.yellowflyguides.com.

Un guide gratuit et bilingue des éditions Yellow Flag Guides, qui publie aussi le Carnet d’escale en Polynésie française et prochainement, celui de Fidji.

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DOSSIER

Carnet d’adresses de nouveautés locales

Par Erwan Morelli

TOP 5 de nos destinations préférées Par Erwan Morelli

Le kayak dans tous ses états

De nouvelles prestations existent autour du kayak, qui est une manière idéale de découvrir le lagon, quoiqu’un peu plus physique que le bateau à moteur. Sud Loisirs propose plusieurs formules, et notamment celle en baie de Prony, où plusieurs activités sont pos­ sibles, comme la découverte des sources d’eau chaude.

Attention, îlot perso

Marre de l’îlot Canard ou de l’îlot Maître ? Eh bien, contactez Dal’Ocean Charter : il offre un nouveau service. Le concept est de pouvoir louer une salle des fêtes sur l’îlot Freycinet. Il faut tout de même compter un minimum de 50 personnes et un maximum de 200. Plus de renseignements auprès de Fred Dallo au 96 11 31

Renseignements auprès de Sud Loisirs au 77 81 43

Optez pour la randonnée

La Province sud propose désor­ mais une grande diversité de sentiers de randon­née parfaite­ ment balisés et entretenus. S’il en manque quelques-uns, la sélec­ tion est déjà très fournie avec une quin­ zaine de fiches, sans compter celles spécifiquement dédiées au GR. Vous aurez toutes les infos nécessaires pour vous faire plaisir et préparer vos sorties en toute sécurité. Toutes les fiches sont à retrouver sur l’appli­ cation LoisirSud NC, qui est téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store.

Chassez le trésor de la province Nord

Le géocaching, genre de chasse au trésor avec GPS, est pratiqué par près de 6 millions de joueurs dans le monde. Équipé du vôtre, ou plus simplement de votre smartphone, la mission est de trouver des cachettes qui renferment des mots de passe permettant de com­ pléter un passeport. Vous pouvez gagner divers cadeaux en accomplissant les mis­ sions, mais surtout découvrir de nouveaux endroits. Le Géotour de la province Nord compte 20 géocaches. Il faut environ 7 à 10 jours pour toutes les décou­ vrir.

Tous au ponton

Le ponton a déménagé depuis quelque temps. Rénové de la cale à la toiture, il est ancré du côté de l’îlot SainteMarie. Il faut désormais sept minutes pour s’y rendre, au départ de la Côte Blanche. Vous y retrou­ verez son bar, son resto, le fameux tunnel sous-marin ainsi que de nouvelles acti­vités comme le kayak, le paddle et, si tout se passe bien, des baptêmes de plon­gée. De nombreuses soirées peuvent également être l’occa­ sion de découvrir ou de redécouvrir l’endroit. Contact au 90 38 84 ou 76 77 42 ou sur www.leponton.nc

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Pour plus de renseignements, rendez-vous sur www. tourisme provincenord.nc/geocaching ou par téléphone au 05 75

Dans les roues d’Axelle

À moins d’avoir son propre 4x4, il était devenu difficile de s’offrir une sortie tout-terrain. C’est pourtant un excellent moyen de découvrir notre nature, même si ce n’est pas le plus écologique. Axelle, qui est à l’origine de la société Tout Azimut, sera votre guide au volant de son Land Cruiser. De nombreuses formules sont proposées. À noter qu’un service de navettes pour le GR1 est également offert pour les randonneurs. Contact au 91 51 65 ou sur toutazimut@lagoon.nc

Le cata-kite-plongée

Ne choisissez plus entre cata, plongée et kite surf. Stéphane Guilbert vous propose désormais les trois en un, avec toutes les certifications nécessaires. Pour plus d’informations, contactez Stéphane Guilbert de la société Kuaré au 77 10 90. 24

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2014 n’est pas encore terminée, il semblerait que les jeux soient déjà faits quant aux destinations les plus prisées des Calédoniens. En regar­dant les chiffres de l’Isee depuis 2001, il apparaît que les années se suivent et se ressemblent.

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Numéro un du palmarès : l’Australie. Fidèles, les Calédoniens ont toujours plébiscité le pays des kangourous, alter­ nant souvent entre Sydney et la Gold Coast ; l’ouverture de la ligne aérienne menant directement à Melbourne pro­ pose désormais une nouvelle option.

2

Deuxième destination du classement : la métropole. Au coude à coude avec l’Australie, qui a vu passer 25 689 tou­ ristes calédoniens de janvier à août 2014, la France en a compté 22 970.

3

Sur la troisième marche du podium, nous retrouvons l’un de nos autres voisins : la Nouvelle-Zélande. Ses somptueux paysages, son climat et son accueil ont attiré 12 496 personnes.

4

Les deux dernières places reviennent au Vanuatu, avec 9 605 visiteurs, et à l’Asie, avec 5 757 touristes calédoniens. Si le ciel calédonien poursuit son ouverture, de nouvelles destinations devraient apparaître.

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DOSSIER

Back to Banks ! Par Virginie Grizon

C’est l’un des plus gros événements du Vanuatu. Les célébrations de St Andrew’s Day se déroulent chaque année au mois de novembre sur Rah Island, l’une des plus grandes îles au nord du Vanuatu, dans la région des Banks. C’est l’un des seuls moments de l’année où les visiteurs peuvent

découvrir et participer à la grande pêche traditionnelle. Un moment exceptionnel où une centaine de villa­ geois se ruent à l’eau, piègent les pois­ sons à marée basse et les pêchent avec des arcs et des flèches. D’importantes céré­monies ont lieu autour du volcan où ignames, tarots et pommes de terre sont donnés en offrande et jetés dans le cratère. Danses, cérémonies et chorales se succèdent tout le weekend au cœur du village. Bref, le dépaysement est total et accessible. Les structures touristiques sont rela­ tivement bien développées, mais il vaut mieux réserver assez tôt, c’est-àdire maintenant. Contact et réservation : www.vanuatucustomtravel.com/festivals.html

idée

CADEAU

inoubliable Osez le saut en parachute tandem au dessus du plus beau lagon du monde

© Office du tourisme Vanuatu

Et si on visitait Tiga ? Par Charlotte Mannevy

Tiga, c’est la plus petite et la plus iso­ lée des îles Loyauté, et on n’y trouve aucune structure d’hébergement. Mais si vous avez envie de visiter ce petit bout de terre paisible, c’est possible, et sans trop vous ruiner. Depuis Lifou, le Ieneic relie Wé à Tiga tous les mardis et mercredis. Le départ est à 7 h, pour un retour à 15 h. Les hôtels de Lifou peuvent vous réserver le passage, mais prévoyez tout de même votre piquenique ; car si la Province des Îles, qui souhaite développer le tourisme sur Tiga, a financé l’installation de tables et d’un sentier découverte, on ne trouve pas non plus de restaurant à Tokanod…

© Sodil

Maxime & Christophe 77 32 21 Faites monter votre taux d’adrénaline ! Ces parachutistes professionnels* aguerris vous feront découvrir des sensations magiques ! Effet garanti pour cette expérience inoubliable !

ZONES DE SAUTS : • Nouméa - Kuendu Beach • Bourail - Poé

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Stage PAC (Progression Accompagnée en Chute) * Titulaires BEES1 Parachutisme ( DJS) / Brevet Para Pro ( DAC) #00 22

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S’envoler à prix léger Par Sandrine Chopot

Prix mini, vacances maxi. On en rêve tous. En cette fin d’année, l’offre est pléthorique en matière de vacances, mais les affaires intéressantes partent vite. Tour d’horizon. À l’image de Tonton Marcel dans l’album On a marché sur la Golcôsse, les destinations chouchou des Calé­ doniens sont la Gold Coast et Bris­ bane. Vient ensuite Sydney. « C’est le billet australien le moins cher. La métro­­ pole arrive en dernière position, car beaucoup plus chère », explique Christopher Ambroggiani, assistant marketing chez Axxess Travel. Suivent le Vanuatu et la Nouvelle-Zélande. « Le Vanuatu est une destination intéressante au niveau du prix du billet d’avion et du coût de la vie sur place », poursuit-il. Internet : une solution ?

Longtemps réservé aux seules agences de voyages, Internet est désormais accessible à tous. Aujourd’hui, cet outil se développe avec des métas moteurs qui permettent de lancer une même

requête sur plusieurs sites en même temps. Une des difficultés de la des­ tination calédonienne est le surcoût habituellement généré par la liaison vers de grandes plateformes aéroportuaires comme Sydney, Dubaï, Abu Dhabi, Singapour, Kuala Lumpur ou encore Bangkok. Vous comptez partir pour les prochaines vacances scolaires ? Il sera difficile, voire impossible, de trou­ ver un vol Nouméa-Paris à moins de 220 000 F. Par contre, dans le même temps, aux mêmes dates, il est pos­ sible de trouver un vol Sydney-Paris aux alentours de 120 000 F. À condition de s’y prendre suffisamment à l’avance, et en fonction des horaires des vols, il peut parfois être intéressant de réser­ ver séparément le vol Sydney-Paris du vol Nouméa-Sydney. Seul hic, vous serez obligés de récupérer vos bagages à Sydney pour les réenregistrer. Quatre sites en plein boom

Le site Internet actuellement au top est www.illicotravel.com. C’est un compa­ rateur de vol qui recherche et compare les billets d’avion de plus de 300 sites de voyage. Épatant par sa rapidité et son ergonomie, il permet en quelques clics de choisir et déplacer ses dates d’aller ou de retour en fonction des prix des billets. Seule condition : avoir des dates flexi­ bles ! Le site www.liligo.fr suit de près, avec la possibilité de créer des alertes « baisse de prix ». Puis, le plus classi­ que et plus ancien www.alibabuy.com, encore très efficace si les dates de

Mieux comprendre les taxes aéroport Vous payez 220 000 F votre billet pour Paris. Les fameuses taxes représentent environ 30 % de cette somme. Comment sont-elles réparties ? Elles se divisent en trois : redevance passager, taxe État et surcharge carburant. Pour le voyage vers Paris (AR), la redevance passager perçue par les organismes gestionnaires des aéroports de départ, d’arrivée et de transit est d’environ 3,5 % ; les taxes État, environ 1,5 %, et la surcharge carburant environ 25 %. Cette dernière est d’autant plus élevée que le voyage est long. (Source CCI-NC)

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4 pièges Internet à déjouer Le poids des bagages : si vous changez de compagnie, il est possible que le poids du bagage autorisé soit différent. Il sera très difficile de réduire votre bagage de 30 kg à 20 kg. Les horaires : ils sont souvent donnés en heure locale. Prévoyez un minimum de quatre heures entre deux avions. Les lieux de correspondance : certaines grandes villes ont plusieurs aéroports internationaux. Attention si vous devez aller d’un aéroport à l’autre, cela vous prendra forcément du temps. Le plafond de la carte de paiement : les cartes de paiement classiques ont des seuils très bas. Si le prix de votre billet dépasse un certain montant, le paiement sera refusé et toutes vos réservations tomberont à l’eau. Petit conseil, pensez à vérifier votre seuil auprès de votre banque.

voyage sont fixes et peu susceptibles de variation. Le petit dernier : l’étonnant www.google.com/flights, une des multi­ples applications développées par Google. Les agences de voyages, un service personnalisé

À l’inverse d’Internet, les agences de voyages proposent un service person­ nalisé. L’agent de voyage vous accom­ pagne et vous conseille dans votre itinéraire. Les agences assurent égale­ ment le SAV de votre voyage. Bien pra­ tique quand on veut changer les dates de son billet ou se faire rembourser en cas de faux départ. Autre atout non négligeable, des facilités de paiement – en plusieurs fois sans frais, jusqu’à la veille du départ – peuvent être pro­ posées. En contrepartie, il vous faudra


DOSSIER Astuces pour un billet moins cher compter entre 3 et 7 % de commission d’agence sur le prix du billet. Enfin, différents types de classes de réserva­ tion, des déstockages ou promotions de dernière minute sont à surveiller de près. Profiter des promotions et des packages

Aircalin propose fréquemment des pro­ motions sur le prix des billets d’avion. Elles sont d’ailleurs connues par la clientèle calédonienne sous le nom de Superlight et Flashlight. Ouvertes à tous, elles peuvent concerner tout le réseau desservi par la compagnie ou certaines destinations seulement. « Près d’une dizaine de promotions sont lancées chaque année, soit sous forme de billets secs, soit sous forme de packages proposés en collaboration avec des Tours opéra­teurs

Acheter son billet en avance : en Nouvelle-Calédonie, si l’on veut LE billet aux bonnes dates et pour la destination qui va bien, il faudra se tenir prêt au moment de l’ouverture du serveur, soit un an à l’avance. Si vous n’êtes pas aussi organisé, un minimum de six mois est requis pour bénéficier de tarifs encore alléchants. Partir au bon moment : le prix du billet varie au jour le jour en fonction de l’offre et de la demande. Sur le Caillou, la période la plus tendue correspond aux mois de décembre, janvier et mi-février. Prendre un aller-retour : l’aller simple est toujours plus cher que l’aller-retour.

locaux (avion + hébergement). Elles sont lancées sur des périodes d’achat et de voyages spécifiques, à des niveaux tarifaires plus bas que le reste de l’année », souligne Léna Hoffmann, responsable promotion des ventes chez Aircalin. De son côté, l’agence de voyages Axxess Travel, qui représente pas moins de sept compagnies aérien­ nes sur le territoire, relaie fréquemment des offres. « À titre d’exemple, des billets à tarif réduit avec la compagnie Air New Zealand sont en vente tous les deux mois environ. Cela permet

de gagner pratiquement 15 000 F sur un aller-retour vers Auckland », ajoute Christopher Ambroggiani. Vous voilà parés pour un embarquement immé­ diat !

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Santé/Beauté

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Ça va mieux en le chantant !

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Texte et photo Virginie Grizon

Savez-vous que chanter, c’est bon pour la santé ? Si vous avez encore quelques doutes, faites un tour du côté de l’atelier « Le Chant qui sait », animé par Carole de Kermoysan, une « thérapeute facilitatrice ». Que vous chantiez juste, faux ou pas du tout, peu importe. « On ne recherche pas du tout la performance, on souhaite simplement contacter nos émotions », résume-t-elle. Concrètement, comment ça se passe ? Les séances en groupe ont lieu chaque semaine à Nouméa. Elles débutent par une relaxation, suivie de mouvements d’assouplissement, de danse et de chant de voyelles en jouant. Ça met le groupe à l’aise et ça permet de rompre la glace. Après 45 minutes d’échauffement, on passe à la phase de chant spontané, on se laisse porter par le groupe et l’on se fait vraiment plaisir en improvisant. Le résultat est surprenant. Carole de Kermoy­ san propose aussi sur demande des séances individuelles où elle s’adapte à l’attente de chacun. « Le but n’est pas de progresser techniquement dans le chant, mais d’être davantage à l’écoute de ce que l’on ressent en chantant », insiste l’animatrice, qui souhaite aussi développer des ate­ liers de chant prénatal pour femmes enceintes. Une autre facette à explorer.

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Santé/Beauté

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Par Erwan Morelli

Peut-être êtes-vous passé à côté de la tendance de l’été de l’hémisphère nord, et pourtant, elle a cartonné. À mi-chemin entre les ondulations et les bouclettes, la tendance wavy c’est le look « retour de plage ». Exit les che­ veux lisses et plats, place aux vagues et au volume ! Depuis quelque temps, l’industrie de la coiffure propose bon nombre de gammes pour vous parer du style surfeuse. Seul couac, le prix des produits. Il faut compter 3 000 F pour un spray de 125 ml. Pas de pani­ que ! Nous qui avons la chance de vivre au bord de la mer, le simple achat d’un petit vaporisateur suffit. Remplis­ sez-le d’eau de mer, que vous change­ rez régulièrement, vaporisez-en sur votre chevelure sèche ou mouillée, et le tour est joué !

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Santé/Beauté

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ou pour un meilleur fonctionnement général de votre corps, une solution sera apportée par les masseuses exclu­ sivement thaïlandaises, diplômées des écoles traditionnelles. Les prix varient entre 4 000 et 16 000 F la séance. Bon plan : retrouvez sur la page Facebook « kannika thai bien être » des promo­ tions ponctuelles.

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Santé/Beauté

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Appelez le 466 337 ou le 764 162 Dans notre société, l’alimentation est devenue industrielle ; cette transformation lui fait perdre une grande partie de son rôle, l’apport en vitamines et minéraux. De plus, un certain nombre de perturbations potentielles augmente les besoins en nutriments et favorise le déséquilibre vitaminique et minéral des individus ; ces perturbations peuvent être liées à des facteurs physiologiques (stress, exercices intenses, croissance, vieillesse...), des facteurs entraînant une alimentation déséquilibrée (régime, absence de motivation à cuisiner, repas en dehors du domicile), des facteurs dus à des agressions diverses (pollution, coup de froid), une baisse de la qualité des aliments (nitrates, sulfates, plomb, mercure…), tabagisme, alcool, cannabis... C’est pourquoi les compléments alimentaires sont devenus nécessaires pour compenser toutes ces carences, qui, à terme, dérèglent nos organes et affaiblissent notre organisme, et ce, toute l’année. NATURE & HARMONIE – distribué chez PROMO’COM 2, Rue Paul Mourot – Portes d’argent (face à la colline des Poètes) – Mail : natureetharmonie@canl.nc 32

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Santé/Beauté

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Sus aux toxines ! SON SECRET

Par Aurélie Cornec

Depuis le mois de juin, Shankara Spa a emménagé dans un lieu plus grand, plus beau, plus zen. L’occasion de tester l’une des prestations phares de ce centre d’esthétique et de bienêtre : le Tui Na, un modelage chinois reconnu pour rééquilibrer les énergies. En stimulant de façon profonde mais douce certains organes comme le foie ou la vésicule biliaire, les toxines sont libérées. Après 1 h 15 de digito­

puncture le long des méridiens, puis de massage crânien et facial, mon corps et mon esprit ressentent en effet un vrai bien-être, entre dispa­ rition des raideurs et sentiment de légèreté. Le centre propose également un « cycle des trois » : trois modelages Tui Na sont effectués selon un calen­ drier énergétique précis pour libérer tensions et blocages. Ouverture des chakras garantie ! Shankara Spa 86, rue Robert-Charleroi, Sainte-Marie, Nouméa – Tél. : 27 00 27 Mail : shankaraspa@lagoon.nc Facebook : shankara spa Ouverture du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 8 h à 16 h 30.

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SES ACTIONS & BIENFAITS

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Sex

S’envoyer au grand air Par Mathurin Derel

La sexualité en extérieur fait partie des grands classiques des fantasmes féminins et masculins. Même si votre truc n’est pas vraiment la préméditation, sachez tout de même un ou deux trucs avant de vous lancer. Batifoler en public peut vous attirer quelques ennuis, même si, dans la grande majorité des cas, c’est avant tout une partie de plaisir. Faire l’amour dans la nature, retrouver ses racines… C’est le fantasme de beaucoup, en particulier des femmes si l’on en croit les nombreux sondages des magazines féminins. Et plus précisément, c’est faire l’amour sur une plage. Après le récent mariage de Georges Clooney, il se pourrait bien que ce fantasme gagne quelques places dans la liste. Avec nos plages désertes, nous avons de quoi être aux anges.

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Évitez les lampadaires

Si ce n’est pas vraiment le cas chez nous, il existe des sites Internet qui répertorient les meilleurs endroits de certaines capitales et grandes villes d’Europe pour faire l’amour en extérieur. Pas de « oùfairelamouranoumea.nc », en revanche, quelques lieux sont bien connus pour abriter les ébats sexuels des amateurs de plein air, à commencer par Nouville. D’autres sites moins connus, comme la Croix-de-Lorraine, servent également de lieux de rendezvous pour les rencontres amoureuses. On se demande ce qu’en penserait le Général de Gaulle…

Autre hot spot qui n’existe malheureusement plus : le drive-in. Le dernier à avoir fermé ses portes est celui du Pont-des-Français. Les jours de faible affluence, on pouvait tranquillement regarder un film en amoureux dans sa voiture, derrière les vitres embuées. Nostalgie… Mais on se console en se disant que c’est désormais un marché où l’on peut faire quelques bonnes affaires. Dommage quand même… En Brousse, il y a bien sûr les plages, mais attention à ne pas vous faire surprendre. Le topless en public n’étant déjà pas forcément bien vu, une partie de jambes en l’air pourrait faire grincer des dents. Le plus simple et le plus sûr est encore en pleine nuit ou, mieux, dans une petite clairière à l’écart des sentiers. Des étoiles plein les yeux

Si ce sont les grands espaces qui vous branchent, vous ne devriez pas avoir trop de mal à trouver un spot sympa en vous promenant dans la savane à niaouli ou en courant parmi les goyaviers. Les îlots sont également réputés pour les petites escapades. À moins de poser sa serviette à l’îlot Canard ou au phare Amédée, on peut facilement se sentir coupé du monde sur les îlots du Sud, particulièrement calmes. Attention tout de même à ne pas déranger les oiseaux qui y nichent. En venant « faire des petits », nous les empêchons, eux, d’en pondre. En dehors des oiseaux, il faudra juste faire attention aux tricots rayés. Autre endroit incontournable : l’hôtel. Nos hôteliers le savent bien. Avant les touristes, nous sommes les premiers à remplir les chambres des établissements calédoniens, en particulier pour des rendez-vous galants. Mais on s’écarte un peu du sujet.


Sex

Si vous êtes plutôt dedans-dehors, optez pour la voiture. C’est un grand classique, surtout si l’on a un pick-up. Rien de tel qu’un stop au grand air sous les étoiles d’une chaude nuit d’été. Un bon compromis confort-nature. L’amour discret à volonté

Mais tous ces conseils ne sont bien sûr valables que si vous ne vous faites pas surprendre. Car si la petite pointe d’adrénaline fait partie du jeu, se faire prendre peut littéralement coûter la peau des fesses. Donc à moins que ce ne soit votre objectif, soyez vigilant. L’article 222-32 du Code pénal punit d’un an d’emprisonnement maximum et d’une amende pouvant aller jusqu’à

15 000 euros* « l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public ». Ça fait cher la galipette… Nous ne sommes pas juristes, mais cela signifie que son propre jardin est aussi « un lieu accessible aux regards du public », pour peu qu’il soit visible de l’exté­ rieur. Si les forces de l’ordre sont plutôt tolérantes dans la plupart des cas, elles peuvent l’être beaucoup moins si des enfants sont susceptibles d’être témoins de vos ébats, et on ne s’en plaindra pas. Mais bon, en Brousse, à une heure avancée, il y a peu de chance de croiser des gendarmes et encore moins des enfants. Heureuse­ ment, car si l’on fait bonne lecture de la loi, rien n’interdit de faire l’amour à l’extérieur… Pas vu, pas pris !

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Les collégiens sex’priment, et vous ? Par C. C

Si la reproduction est au programme de SVT* des 4e, on est loin, très loin, des préoccupations des jeunes en matière d’amour et de sexualité. Comment embrasse-t-on ? Reste-ton vierge si l’on utilise un tampon ? Comment se débarrasser de son acné ? Voilà plutôt le genre de ques­ tions auxquelles doivent répondre les collégiens de Kaméré. L’an passé, les élèves ont créé un blog dédié à ces sujets brûlants avec leur professeur de SVT, Mélissa Perriat. Sur « Sex’prim », les ados répondent aux ados. « La

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parole est libre », assure l’ensei­ gnante. Et elle est surtout anonyme, ce qui permet une grande liberté dans les échanges. Pas de complexe, pas de jugement : sur ce blog, les jeunes internautes osent poser les questions qui feraient se marrer les potes ou rougir les parents. « Il y a pas mal d’interrogations autour de la puberté, résume Mélissa Perriat. Les jeunes veulent savoir s’ils sont normaux. » Ludique avant tout, cette plateforme propose des quiz, des animations, des débats, mais aussi un onglet réservé aux parents avec de précieux conseils pour parler sexualité avec leurs ados. Après un an et demi d’activité, Sex’Prim a déjà été consulté plus de 5 600 fois. Une jolie réussite pour ce projet réalisé sur le temps personnel des élèves. Chaque semaine, les volontaires consacrent une heure de leur pause déjeuner à l’alimentation de ce blog. Sex’prim est aussi sur Facebook. www.sexprimkamere.blogspot.com

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*Sciences et vie de la terre


Le oin de la famille

Radio Doudou, la première station des bébés

Par Virginie Grizon

L’idée est originale et va ravir les parents en manque d’inspiration. Radio Doudou, la première station pour les 0-3 ans a été lancée en mars dernier sur le Web. Elle a été créée par Julien Rocher, comédien et jeune papa bien inspiré. « Mon premier enfant

est né il y a neuf ans, et quand je vou­ lais lui faire écouter de la musique, je me retrouvais avec seulement deux ou trois compils pas très qualitatives. Ça tournait en boucle, et au bout d’un mois, j’en avais marre », explique-t-il dans un journal parisien. Aujourd’hui, les bébés et leurs parents peuvent donc bénéficier d’une web radio adaptée et sans pub. Dès les premiers mois, le site avait déjà bercé plus de 50 000 très jeunes visiteurs. Musiques jazz, soul et classique orchestrées et adaptées pour les bébés tournent en boucle 24 h/24. Au total, 850 stan­ dards universels sont renouvelés une fois par mois. Un vrai régal !

Et si on communiquait avec bienveillance ? Texte et photo Charlotte Mannevy

Conflits avec son enfant ou entre frères et sœurs, difficultés à se faire obéir, incompréhension… autant d’obstacles rencontrés par les parents et qui ren­ dent parfois la vie familiale ingérable. Depuis un an, l’association Faber et Mazlich Pacifique propose des ateliers aux parents, basés sur l’approche développée par Adèle Faber et Elaine Mazlich à partir des travaux du psycho­ logue Haim Ginott. Ces techniques, qui mettent en avant l’importance de

À écouter sur www.radiodoudou.com Page Facebook : Radio DOUDOU

choisir ses mots et de ne pas nier les sentiments, permettent « d’apaiser les relations, et de désamorcer les crises rapidement, explique Betty Brunet, orthophoniste et présidente de l’asso­ ciation. Mais à aucun moment il ne s’agit de toucher à l’éducation, qui relève du choix des parents. Il s’agit simplement d’outils ». Les stages sont réalisés par des formateurs et com­ portent sept rencontres de trois heures, qui sont pour les parents l’occasion d’échanger. « Ça apaise l’adulte aussi », sourit Sophie, formatrice. Ce que confirme Marie, une des participantes : « On est plus attentifs à laisser les sentiments des enfants s’exprimer, tout le monde y trouve son compte. » http://parentalite-bienveillante.nc

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C Net

La culture locale a son appui

Le bitcoin* calédonien est né Par Aurélie Cornec

Par Aurélie Cornec

Mis en ligne en août dernier, le site www.cagnotte.nc propose des jeuxconcours à base de « pièces » vir­ tuelles. Virtuelles mais pas gratuites, ces pièces peuvent se gagner en jouant sur le site, mais aussi s’acheter par l’en­ voi de SMS ou par paiement PayPal. À la clé, différents lots alléchants : soins beauté, ordinateurs, voyages… et même du cash. Le site est réservé aux majeurs résidant en NouvelleCalédonie.

Lieux, horaires, itinéraires, contacts... l’application Endemix donne toutes les infos pratiques sur les sorties culturelles du territoire à travers 6 catégories : cinéma, exposition, littérature, spectacle vivant, animation et musique. Simple et ultra rapide à télécharger, cette ap­ pli permet d’organiser ses sorties en quelques secondes. Disponible unique­ ment sur Playstore pour le moment, elle est entièrement gratuite.

*monnaie virtuelle

L’Isee a fait peau neuve Enfin ! L’ancien site commençait à faire sérieusement vieillot. Ça fait donc plai­ sir de voir une nouvelle version pour le site de l’Institut de la statistique et des études économiques qui est une mine d’infos sur la Calédonie et ses habitants. Cartes, définitions, études, résultats des recensements… On trouve de tout. L’essayer, c’est l’adop­ ter alors allez y faire un tour. www.isee.nc

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ulture

exposition

Un petit crayon dans la tête Par MD – Photos Michaël Husser

Michaël Husser a fait le buzz sur Internet avec Meeting the wall, la rencontre d’un homme, d’un mur et d’un peu de peinture. L’événement n’est pourtant qu’un aspect de son travail. L’artiste prépare une exposition à la Maison du livre en début d’année prochaine. Un événement à ne pas rater. comme un graffeur et n’a d’ailleurs pas de blase comme les Bboys. En matière de références, l’artiste est plutôt éclec­ tique puisqu’il va même puiser un peu du côté des peintres académiques. Si son truc à lui c’est de dessiner des personnages, il s’est penché plus récem­ment sur la peinture qui, contrai­ rement au dessin ou à l’illustration, permet de libérer son geste, de « sortir ce que l’on a dans le corps ». C’était un peu l’idée du « délire » Meeting the wall, regroupement de potes autour d’une expérience artistique. Seul regret de Michaël, que cet événement n’ait pas déclenché quelque chose dans le petit monde du street art. Au-delà de ce mini-buzz, ce qui inté­ resse Michaël n’est pas d’user le concept jusqu’à la corde, mais de créer quelque chose de différent. Il a récem­ ment participé au Festival Femmes Funk et, au quotidien, l’artiste tient également un crayon puisqu’il vit de

son travail d’illustrateur, graphiste, maquettiste. Un travail qui lui permet de vivre, mais aussi de travailler sans chercher à vendre. Pour lui, la démarche a toute son importance. Et c’est elle qu’il a adoptée pour préparer sa toute première exposition. Celle-ci se tiendra au mois de mars à la Maison du livre et devrait faire parler d’elle et de lui. Peinture, sculpture, mais également vidéo, projet d’appel à écriture… Hakuth, le petit nom de l’expo en dre­ hu, pour « envelopper », sera une porte d’entrée dans l’univers doux, poétique et un peu mélancolique de l’artiste. « Envelopper » pour les motifs, ins­ pirés de l’art kanak et plus largement calédonien, qui recouvrent les toiles et les objets revisités de notre quotidien. Michaël Husser Un artiste à découvrir en vrai au mois de mars à la Maison du livre et sur www.michael-husser.com

littérature

Ash et Vanille Les Guerriers du Lézard Par Virginie Grizon

DR

C’est le premier opus d’une saga pré­ vue en cinq tomes. Le roman Ash et Vanille – Les Guerriers du Lézard, de Sosthène Desanges, est sorti fin juillet et il fait fureur dans les librairies. Il raconte l’histoire d’une tribu frappée d’une étrange malédiction : il n’y a quasiment plus de femmes. Ash, un gamin

de 15 ans, décide de rompre le sort et part à la recherche d’une femme. Mais son chemin est semé d’embûches ; il doit faire face à d’étranges créatures dans un monde fantastique. Ce roman, qualifié de « tribal fantasy océa­ nienne » par son auteur, n’est pas sans rappeler l’univers de Tolkien. La grande différence, c’est que cette odyssée des mers se déroule dans la région Paci­ fique. Une histoire bien de chez nous à décou­ vrir rapidement !

DR

DR

C’est quand Michaël Husser était tout petit que la pointe de son pinceau est tombée dans l’encrier. Pour lui, l’illus­ tration commence dès le plus jeune âge. « Depuis le début », en fait. Il a tout de même suivi des études de Design et d’arts appliqués à Strasbourg pour élargir sa palette de compétences. Influencé par le street art et l’illus­ tration, Michaël Husser possède un univers identifiable au premier coup d’œil. Mais si on le voit souvent une bombe à la main, il ne se considère pas

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ulture

Musique

Ateliers musicaux sur mesure

© Patrick Chalas

Elle a enseigné la batterie dans les antennes du Conservatoire de musi­ que de Bourail et La Foa avant de choisir une autre voie. Il y a trois ans, Dalila Trabelsi a créé la Fabrik’à sons, un atelier musical itinérant pour petits et grands. Son leitmotiv ? Rendre la musique accessible au plus grand nombre. « Parce que, dit-elle, ça permet de développer la confiance en soi dès le plus jeune âge et de canaliser son énergie. » Ses ateliers,

Par Nathalie Vermorel

sur mesure, se déclinent en plusieurs volets : fabrication d’instruments, éveil musical, découverte et perfec­ tionnement, percussion corporelle, sound-paintaing, etc. Épaulée par d’autres intervenants, Dalila Trabelsi se déplace au volant de sa camionnette sur l’ensemble du Territoire, au gré des demandes des écoles, des associations et des mairies. Elle propose même ses ateliers pour animer les goûters d’anniversaire. Renseignements au 95 24 11 ou ateliermusical.nc@gmail.com

Sortir

Eh bien, chantez maintenant !

Par Charlotte Mannevy

Vous aimez chanter, mais vous trouvez le karaoké ringard ? Depuis le mois de juin, Le Groove propose un tout nouveau concept : le karaoké live. Sur scène, trois à quatre musiciens profes­ sionnels vous accompagnent pendant que vous poussez la chansonnette. Et pas n’importe lesquels : Stéphane Fernandez (basse), Loulou Upane et Jacky Salmon sont régulièrement de la partie. « On avait envie de proposer quelque chose de novateur, souligne le propriétaire du lieu, Michel Trabelsi. Pour les musiciens, c’est un challenge, car c’est une surprise chaque fois qu’un nouveau chanteur monte sur scène. » Pour l’avoir testé, l’ambiance est bon enfant, et les participants, de

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tous niveaux, toujours applaudis et écoutés avec bienveillance. Et avec un répertoire d’environ 150 chansons, il y en a pour tous les goûts. Ne reste plus qu’à vous lancer ! Karaoké live au Groove, tous les mercredis à partir de 20 h 30.

© Marc Le Chélard



ulture

Zoom sur...

La coutume se livre et s’expose

Par Charlotte Mannevy Photos Sébastien Lebègue

Sébastien Lebègue, photographe et dessinateur, a arpenté pendant trois mois la Calédonie pour tenter de comprendre les multiples facettes de la coutume kanak. Le Caillou, il le découvre en 2005, lors d’un séjour sur la côte Est et à Lifou. Il tire un carnet de voyage de ce premier contact et repart « avec déjà l’envie de revenir, pour travailler sur la coutume ». Il revien­dra deux fois – en août-septembre 2013 et en mars-avril 2014 – et vivra en immersion en tribu, afin de saisir le Cérémonie de deuil.

événement

Je dis aime ! Par Mathurin Derel

Ou M, c’est au choix. Matthieu Chedid alias M nous fait l’honneur d’un concert le 27 février. Le chanteur qui s’est fait connaître par ses tenues excentrique et son rock aussi déjanté que poétique sera sur le caillou, à l’Arène de Païta. Ne ratez pas la prestation de ce multi-instrumentiste, ce sera l’occasion de voir en chair et en os cette bête de scène. Les places sont d’ores et déjà disponibles sur le site tickets.nc.

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Featureflash / Shutterstock.com

mode de vie traditionnelle kanak. Sébastien s’est livré à un véritable travail d’équilibriste : « Il faut se faire accepter, tout en restant un peu en retrait, sans jamais s’immiscer. » Le résultat, un livre mêlant photos, aqua­ relles et témoignages dont la parution est prévue courant 2015, et une expo­ sition depuis le 4 novembre au centre culturel Tjibaou et jusqu’en avril.


Entrepreneuses et solidaires

Performantes Confortables Discrètes Étanches

Par Charlotte Mannevy

AIDES AUDITIVES 2014

Qu’elles viennent du monde de l’industrie, du conseil juridique ou du bien-être, une vingtaine de femmes du Caillou viennent de lancer Notylia, un cercle de femmes entrepreneuses. Leur but : s’entraider en toute convivialité.

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19, rue Jules Ferry (Face à la gare maritime) Tél/Fax : 27 30 50 centredelaudition@gmail.com Lundi au vendredi 8h-12h / 13h30-17h30 et Samedi 8h30-12h

Véronique, Hélène (au premier plan), Astrid et Lauriane sont quatre des fondatrices de Notylia.

Notylia, c’est le nom d’une orchidée mais aussi parler des questions liées endémique à la Calédonie. Sa particu­ au quotidien d’une entreprise. Et on larité, en plus d’être coriace ? Faire des était toutes d’accord que le fait d’être entre femmes renfleurs en grappe. « On dait les choses plus a trouvé que cette « Parler de faciles. » Création d’un plante représentait problématiques réseau professionnel, exactement ce que l’on voulait faire », que notre entourage mais aussi réunions sourit Véronique Girod. ne partage pas. » d’information sur des thématiques comme la Cette thérapeute fait partie des femmes à l’initiative de protection sociale ou la négociation Notylia, un cercle d’entrepreneuses au pour obtenir un prêt bancaire, Notylia s’inscrit définitivement dans le cadre féminin. du monde des affaires, mais pas seuleÊtre entre femmes ment. « Être femme et chef d’entreL’idée est née il y a quelques mois, à prise, c’est pour beaucoup d’entre l’initiative de Geneviève Theberge, nous concilier à la fois la solitude du référente de cette association loi 1901 chef d’entreprise et une vie de famille, en cours de constitution. La jeune souligne Véronique. On veut donc femme, cogérante d’une entreprise de également organiser des moments conseil en gestion des risques profes­ conviviaux pour se divertir, et parler de sionnels, lance un appel à ses homo­ problématiques que notre entourage logues du pays : 25 se rendent à la ne partage pas forcément. » première réunion. « Les échanges ont tout de suite été enthousiastes, pour­ Mentorat et innovation suit Hélène Chardon, fondatrice de Solidaire, le club se veut ouvert à toute Business Set Up. Oui, les Calédoniennes « femme entrepreneuse », qu’elle gère ont besoin d’un lieu d’échange où évo- sa société, soit patentée ou même pré­ quer leurs problématiques spécifiques, sidente d’association. Un projet tient

particulièrement à cœur à ses fonda­ trices : le mentorat. « Nous avons parmi nous des femmes d’expérience, qui ont envie d’aider les jeunes qui se lancent, explique Hélène Chardon. Nous organiserons également des conférences où des femmes présenteront leurs parcours, afin de faire prendre conscience aux femmes qu’elles peuvent réussir comme chef d’entreprise. Certaines n’osent pas se lancer parce que, dans notre société, l’entreprise est encore vue comme un monde d’hommes. » Dans les cartons également, l’organi­ sation d’un ou deux défis femmes par an, qui récompenseraient les projets innovants en entreprise. Pour rejoindre Notylia ou se renseigner : g.theberge@ncprev.nc

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Sport/Loisirs

CrossFit addict CrossFit ? Kézako ? Tout droit débarqué des États-Unis, le cross fitness (entraînement physique croisé) est une nouvelle méthode d’entraînement. Au programme : 30 minutes d’activité intense. Un concept à découvrir chez CrossGym à Ouémo. Pour un corps de rêve, prêts à tout exploser ? Le CrossFit s’articule autour de trois familles de mouvements : gymnastique, haltérophilie et cardio-training. Il se combine d’une manière bien précise pour créer une séance d’entraînement, appelée un WOD (workout of the day). Pendant 30 mn, les pratiquants courent, rament, grimpent, sautent, apprennent à utiliser des anneaux de gymnastique, des barres de traction, des kettlebells, sorte de boulet de canon en acier muni d’une poignée, dont le poids peut varier entre 8 et 48 kg. « L’objectif du CrossFit est d’améliorer sa condition physique avec un choix de 1 500 WOD différents, adaptés au niveau de chacun. Les sportifs de toutes disciplines peuvent y trouver un programme qui leur correspond, en préparation des Jeux du Pacifique notamment », explique Jérome Calvet, gérant de la salle, pratiquant assidu de MMA (mixed martial arts). Pour pratiquer, pas de niveau d’âge requis étant donné qu’il existe plusieurs vari­ antes d’exercices et que les charges sont adaptables. « Pour les étudiants ou les professionnels, le CrossFit est au programme de nombreux métiers où la condition physique est essentielle. Pompiers, policiers, militaires, agents de sécurité peuvent venir au CrossGym

LATIN’ EVENTS

Par Sandrine Chopot

SALSA - BACHATA - KIZOMBA

améliorer leurs performances, ou simplement s’entretenir avec des WOD adaptés. Des cours collectifs de selfdéfense seront bientôt proposés. »

Cours - Stages Events - DJ...

Million Dollar Baby

Pour pratiquer, il suffit de vous rendre au 2, rue de la Brillante à Ouémo, dans la demi-lune entièrement aménagée qui n’est pas sans rappeler la salle de boxe du film Million Dollar Baby. Des espaces dédiés aux cours collectifs et réservés au cardio sont proposés dans une ambiance underground. De quoi séduire les adeptes du sport en salle. Tout le matériel est flambant neuf ; et pour cause, Jérôme Calvet en est l’importateur principal sur le territoire, via son entreprise Fight Shop, bien connue des adeptes des arts martiaux.

NIGHTS • SOIRÉES • EVENTS

Lundi Mardi Mercredi Jeudi

PopLight Hôtel Meridien Espace Forme Malecon Café Krystal MV Lounge L’Endroit. .

Formule à la carte

Comment s’inscrire ? Un passage s’impose. Avant d’essayer, Jérôme vous propose un cours de formation gratuit d’une heure, le temps de faire connais­ sance. Plusieurs formules d’abonne­ ment existent : abonnement à l’année (8 500 F/mois) ou au ticket (1 800 F/ ticket ou 12 500 F le carnet de 10). Une fois décidé à sculpter votre corps, vous pouvez réserver en quelques clics votre WOD ou votre cours collectif en ligne sur www.crossgym.nc. Choisissez le WOD qui vous convient, en veillant à être ponctuel. Sur place, en petit groupe de dix, l’un des quatre moni­ teurs de la salle – tous titulaires du Level One CrossFit – est là pour vous pousser à bout. Vous préférez suer en toute liberté ? Sur les conseils avisés d’un professeur, toute une batterie de barres et d’appareils sont mis à votre disposition. Au détour de quelques développés couchés, vous aurez peut-être la chance de croiser Affif Belghecham, récent vainqueur de l’Australien Bradley Tray­ nor au dernier gala de boxe de Boulari, ou encore Franck Castan, récent demifinaliste au championnat de France amateur. À vos barres, prêts, partez ! CrossGym 2, rue de la Brillante, Magenta Ouémo, Nouméa. Tél. : 28 74 07 – Facebook : NC CROSS GYM Du lundi au vendredi de 9 h à 19 h 30, le samedi de 9 h à 18 h.

Tél. : 94 37 18 salsa y timba 971 - New caledonia

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Sport/Loisirs

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Sport/Loisirs

Ça va canarder ! Par MD

Qui n’a jamais rêvé de faire la guerre, du moins quand on peut ensuite rentrer tranquillement à la maison ou aller prendre un verre avec les copains. C’est ce que permet le paintball, de bien s’éclater, en toute sécurité, que ce soit sur un terrain ou en forêt. Planquez-vous, ça tire à vue ! Aucune raison d’avoir peur. S’il est question de se tirer dessus, il s’agit simplement de billes de peinture. Rien à craindre donc, pour peu que l’on respecte les consignes de sécurité, à savoir ne jamais enlever son masque au cours d’une partie. En dehors de ça, la seule chose que vous pouvez redouter sera l’apparition de quelques bleus si l’on vous a tiré dessus de trop près. Mais le mieux, si vous ne connais­ sez pas, est encore de tester. Il existe quatre clubs en Calédonie, et plus particulièrement dans le Grand Nou­ méa, qui permettent de s’essayer à cette pratique aussi physique que ludique. Il ne faut pas croire que

rester planqué derrière un gros bloc gonflable empêchera l’adrénaline de monter. Les petits clacs des billes qui s’écraseront juste à côté de vos oreilles vous mettront à coup sûr la pression… Si le paintball peut se pratiquer par­ tout, du moment qu’on dispose d’un minimum de place, l’idéal est quand même de le pratiquer dans un espace clos afin de garantir la sécurité de chacun. Il existe quatre terrains gérés par les associations qui regroupent les amateurs de la discipline. Une fois choisis votre association et votre équi­ pement, il ne vous restera plus qu’à opter pour le style de paintball qui vous convient le mieux : le fluo ou le camo (pour camouflage). En gros, le

premier est la version sportive où l’on se cache derrière de gros objets gon­ flables ; le second est la version scéna­ risée où l’on peut par exemple tenter de protéger une personne, attraper le drapeau de ses ennemis, etc. Bref, on n’est pas dans la compète à fond ; on prend davantage son temps. Mais attention, renseignez-vous bien avant d’investir dans du matériel qui est

adapté à chaque type de paintball. Il existe plusieurs magasins spécialisés où vous pourrez trouver votre bonheur et tous les conseils nécessaires. Les forums sur Internet vous permettent aussi de glaner quelques infos pré­ cieuses, mais le mieux reste de contac­ ter les associations qui vous serviront de guide. Pour vous équiper, rendez-vous à : Espace Paintball 16, rue Henri Dewez, à l’Anse-Vata Shoot paintball 12, rue Taragnat, à la Vallée-des-Colons US Surplus & Survival (hors lanceurs et billes) 56, rue Auer, à Ducos

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Décollez

> Tiki Village

Un condensé de Polynésie Par Sandrine Chopot – Photos Tiki Village

Vous rêvez de découvrir la culture polynésienne ? Bienvenue au Tiki Village sur l’île de Moorea. Ateliers culturels, spectacles de chants et de danses, mariages traditionnels sont proposés aux visiteurs. De quoi garantir des vacances authentiques, loin des ambiances aseptisées. Créé en 1983 par Olivier Briac, homme de théâtre reconnu, le Tiki Village a pour objectif de faire vivre et de pré­ senter à tous la culture polynésienne. En perte de vitesse depuis quelques années, ce centre culturel vivant a été racheté en début d’année par le Calédonien Jean-Patrick Lerandy et son épouse : « Notre objectif premier était de permettre aux 30 familles de conserver leurs emplois, explique-t-il. C’est avant tout un challenge humain. Aujourd’hui, l’outil fonctionne, on a même embauché. Au-delà du fait d’attirer les touristes, nous souhaitons que les Polynésiens se réapproprient ce lieu de culture. Nous allons, par exemple, créer un espace dédié au patrimoine de Moorea. Nous prévoyons aussi d’organiser des soirées à thème les samedis soir. » Village polynésien traditionnel

Sur deux hectares, dans un cadre idyllique, le Tiki Village propose aux visiteurs d’exercer leurs talents et de découvrir les savoir-faire polynésiens à travers différents ateliers cultu­ rels : initiation au tamouré (danse), confection de tifaifai (patchwork sur tissu), tatouage, tressage, peinture de paréo, cuisine tahitienne, musique. En accès libre ou guidé, vous parti­ rez à la découverte de l’histoire du village et ses anecdotes, et décou­ vrirez les habitations traditionnelles (faré) par thématique : faré costume, musique, bambou, etc. « Les visiteurs découvrent aussi la réplique de la Mai­ son du Jouir de Gauguin, avec une

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large sélection des plus belles toiles de l’artiste », souligne le gérant. Pour en savoir davantage sur Poe Rava, la perle de culture de Tahiti, une bijou­ terie retrace de manière didactique son histoire à travers les cultures et civilisations. Enfin, le Tiki Tour vous mènera à la découverte des légendes et beautés de Moorea. Le grand show polynésien

Trois fois par semaine, de 18 h à 22 h, le Tiki Village propose sa grande soirée polynésienne. Au menu, visite guidée des différents ateliers culturels,


Décollez

Site : www.tikivillage.pf (réservations possibles) Facebook : www.facebook.com/tikivillage Mail : tikivillage@mail.pf Village ouvert du mardi au samedi de 11 h à 15 h : entrée gratuite. Restaurant ouvert de midi à 14 h. Mini show polynésien gratuit à 13 h. Grande soirée polynésienne les mardis et vendredis en basse saison ; les mardis, mercredis et vendredis du 1er juillet au 30 novembre. Tour de l’île sur réservation. Soirée polynésienne complète : 9 950 F/personne. Spectacle uniquement : 4 000 F/personne. Navette depuis les hôtels.

four traditionnel tahitien (ahi maa), buffet à volonté au Tiki restaurant, puis le clou de la soirée : la grande revue. « Le spectacle commence vers 21 h. Les visiteurs sont installés dans le superbe amphithéâtre, face au lagon. Pendant près d’une heure, une soixantaine d’artistes, musiciens et danseurs du feu proposent un grand show sur la plage. C’est un spectacle unique en Polynésie », poursuit JeanPatrick Lerandy.

L’esprit de Tahiti...

Dis-moi « Oui »

Vous rêvez de vous unir ou de renou­ veler vos vœux de mariage au cœur d’un village polynésien ? Le Tiki Village propose un mariage tradi­ tionnel célébré sur le marae, ancien lieu de culte. Costumes traditionnels, chants religieux tahitiens, arrivée en pirogue, massages… Pour célébrer dignement votre amour, vous aurez le choix entre le mariage plage, princier, royal ou luxe. De quoi succomber… une seconde fois !

Boutique Marama Rue de l’Alma (C.C. Almatrium) Tél. : 27 67 29 Galerie Marama - La Perlerie Rue Sébastopol (derrière le Musée) Tél. : 25 11 90

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Fiche métier

Contrôleur aérien

La voix des airs

Par C. C.

Sentinelles de l’espace aérien, les aiguilleurs scrutent, guident et protègent les voyageurs du ciel. Découverte d’une profession qui recrute, en compagnie de Katia Gassarino-Temmar, l’un des dix contrôleurs aériens de l’aérodrome de Magenta. « Il y a des routes dans le ciel. Elles ne sont pas bitumées, certes, mais elles existent bel et bien. » Chef de la cir­ culation aérienne, Katia GassarinoTemmar est aiguilleur du ciel depuis 13 ans à l’aérodrome de Magenta. Du doigt, la fonctionnaire territoriale pointe les liaisons qui barrent l’espace aérien surveillé par la tour de contrôle de Magenta. Une large zone qui va des monts Dzumac à Goro, jusqu’au sud de la barrière de corail. À Magenta, comme à Tontouta, les aiguilleurs du ciel travaillent sans radar. « Les outils standards du contrôleur aérien restent le stylo et le strip, une bande de papier sur laquelle on indique la progression du vol », rappelle la jeune femme. Sans oublier la radio, qui permet de donner aux pilotes les informations essentielles, telles que la météo et le cap à suivre pour éviter aux appareils

de se télescoper. En 13 ans, la chef de la circulation a vu le trafic augmenter. « Depuis l’arrivée du quatrième ATR, on le ressent nettement. » En 2013, 50 000 mouvements ont été enregis­ trés par la tour de contrôle de Magenta. « Pour un trafic équivalent, les contrôleurs aériens de Clermont-Ferrand sont une quarantaine. Ici, nous ne sommes que dix. » Pas étonnant que la Direc­ tion de l’aviation civile cherche à recru­ ter de nouveaux candidats. Une formation rémunérée

Katia Gassarino-Temmar a suivi le cur­ sus classique pour devenir ingénieur du contrôle de la navigation aérienne (ICNA). Après un baccalauréat scienti­ fique et deux années de classes pré­ paratoires (Maths sup/Maths spé), la jeune femme a tenté le concours de l’ENAC, l’École nationale de l’aviation

© Mathurin Derel

Katia Gassarino-Temmar est aiguilleur du ciel depuis 13 ans à l’aérodrome de Magenta.

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civile, à Toulouse, la seule à dispen­ ser cette formation. Deux possibilités s’offrent aux étudiants calédoniens : passer le concours d’État pour exercer en Métropole ou tenter le concours territorial, « qui n’a rien d’un concours cocotier », tient-elle à préciser. La formation dure trois ans « et elle est rémuné­ rée », prend-elle soin d’ajouter. Après avoir décroché son diplôme, l’ingénieur doit obtenir une qualification spécifique au centre où il va exercer. Les qualités requises sont nombreuses pour pra­ tiquer ce métier. Parce qu’il a la vie des pilotes et des passagers entre ses mains, l’aiguilleur du ciel doit faire preuve de concentration, de rigueur, d’esprit d’équipe, de self-control et

de rapidité dans la prise de décision. Il doit aussi parfaitement maîtriser l’anglais, qu’il travaille à Londres ou à Magenta, afin de pouvoir com­ prendre les pilotes de toutes nationali­ tés et leur répondre. Enfin, une bonne condition physique est indispensable, dès l’entrée à l’Enac, et jusqu’en fin de carrière. « Nous avons des examens d’aptitude médicale tous les deux ans, puis chaque année, passé 40 ans. La santé fait vraiment partie de notre métier. »



Ça flotte

Aux petits soins de sa remorque Par Mathurin Derel

C’est l’été et donc le moment de sortir son bateau pour un coup de pêche ou une virée sur les îlots. Aujourd’hui, de plus en plus de bateaux sont stockés sur remorques. Si cela présente pas mal d’avantages, il y a tout de même un minimum d’entretien. Voici quelques conseils pour garder votre remorque en bon état.

Les ports sont bouchés et ce n’est pas à cause d’une sardine. Depuis quelques années maintenant, les marinas affichent complet et pour faire face à la demande, les parkings se sont développés pour accueillir les bateaux stockés sur leurs remor­ ques. Si cela présente certains avantages, comme celui de ne pas avoir à gratter la coque de temps à autre, une remorque doit s’entre­ tenir, surtout si elle a à parcourir de grandes distances. Première chose, il est important de toujours garder la tête de l’atte­ lage propre et bien grais­ sée. Si vous avez une remorque freinée, le plus prudent est de l’emmener voir un spécialiste une fois par an. Mais frein ou pas, il faut

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Ça flotte

éviter autant que possible d’immer­ ger les moyeux. L’oxydation et sur­ tout le sel risquent de vous causer rapidement des problèmes. Mais bon, à moins d’être un magicien ou très fort, vos moyeux iront tout de même faire trempette. Il est important de les nettoyer rapidement au jet et de bien les graisser une fois secs. Il est bon aussi de vérifier de temps à autre le câble qui sert à tracter le bateau et de graisser les rouages. Cela préserve le système et facilite le travail. Une remorque qui prend la route doit être équipée de feux arrière et d’une plaque d’immatriculation. Il est bon de vérifier de temps en temps qu’ils

fonctionnent correctement. Une dernière petite chose avant de prendre la route des vacances, pensez à prendre une roue de secours, on ne sait jamais.

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Ça roule

Les jeunes conducteurs en ligne de mire Par Nathalie Vermorel

Groupama Pacifique s’engage dans la prévention routière en proposant à ses assurés des stages de sensibilisation aux dangers de la route. L’initiative est récente, à peine quelques mois d’existence, mais elle s’inspire d’une formule déjà rodée par Grou­pama en métropole. L’idée ? Sensibi­liser ses assurés aux dangers de la route par le biais d’un stage d’une jour­ née. Cible privilé­ giée ? « Les jeunes conducteurs, qui sont les plus exposés aux accidents, mais tous peuvent y participer. En cause, la vitesse, l’alcool, le cannabis et l’absence du port de la ceinture de sécurité. Des faits rele­ vés principalement en Brousse, mais qui trouvent écho sur Nouméa et son agglomération », dixit Alexandre Pelluchon, directeur Assurances chez

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Groupama Pacifique. Huit stages de sensibilisation sont au programme cette année, à Nouméa, en Brousse et à Lifou. Dispensés par la société AC Conseils, ils se dérou­lent sur une journée, sur différents thèmes. La consommation d’alcool et la vitesse sont bien sûr au menu. Mais pas seule­ment. Il y est aussi question de l’importance d’entretenir son véhicule, de son état de fatigue, des temps de réaction, de l’influence des drogues, etc. Échanges, partage d’expériences,

vidéos... l’objectif est d’amener cha­ cun à prendre conscience des risques et à s’interroger sur son propre com­ portement au volant. « C’est aussi une manière pour Groupama Paci­fique de limiter les conduites à risque et, de fait, de diminuer notre taux de sinis­ tres », poursuit Alexandre Pellu­chon. Ces stages, qui touchent en moyenne 25 assu­rés à chaque session, devraient être recon­duits l’an prochain et pour­ raient s’élargir à une autre cible : les personnes âgées.


Ça roule

Drift, une affaire qui glisse Par MD

Le drift est un sport automobile en plein boom. Tout s’est accéléré en 2013 au point que certains rendez-vous de la discipline attirent près de 15 000 personnes. Mais si le drift calédonien est bien vivant, il conserve encore une image peu reluisante et ne dispose pas de piste pour s’entraîner. Tout a commencé au Japon, dans les routes sinueuses de montagne. Dans les années 80, des courses illégales s’improvisaient dans ces montagnes pour devenir petit à petit ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de drift. L’idée est simple, « il s’agit de la meilleure façon de prendre un virage le plus rapidement possible, note Farid Didaoui, un jeune pilote. Le drift, c’est l’art de la glisse et il ne faut pas confondre avec le rallye. Nous faisons un spectacle, nous montrons de la glisse mais toujours sous contrôle ». Vous l’aurez compris, s’il s’agit d’un sport mécanique, le drift est avant tout une affaire de sensation. De sensations et de plaisir à partager. Car si le pilote est seul derrière son volant, il faut toute une équipe pour préparer la voiture. Mais au-delà du travail, c’est le plaisir d’être ensemble qui prévaut dans cette disci­ pline qui est encore très familiale. Lorsque des rencontres sont organisées, c’est dans un garage de Ducos et en famille. Chaque petit groupe n’a qu’une seule et même chose à la bouche : le drift. Bien plus qu’un sport, il s’agit avant tout d’une passion assez communicative. Pour Farid,

tout a commencé à l’âge de 20 ans. Un accident le prive de l’usage de ses jambes. Amateur de sport automobile, il sait qu’un jour il reprendra le volant. Par hasard, il tombe sur du drift. Le premier essai aura été le bon. Il découvre Robert Parson, un drifteur en fauteuil, tout comme lui. Avec du temps, l’aide d’amis et surtout beaucoup de travail, Farid parvient à préparer sa voiture. Elle est presque prête, ne manque plus qu’à régler quelques « petits détails… ». Pour Théodore Amatsoekir, mécano et pilote, c’est la passion pour la glisse qui l’a mené à la discipline. « J’ai toujours aimé la glisse, explique-t-il, mais c’était trop cher. Mais en 2013, j’ai vu ça et j’ai trouvé une voiture ». L’année prochaine, Théodore en sera à sa troisième voiture. Une troi­ sième voiture qui servira probablement à son deuxième fils qui devrait s’y mettre aussi. Car c’est avec son premier fils que Théodore s’est lancé dans l’aventure. Et ils ne sont pas les seuls. Depuis 2013, le mouvement est en plein boom et draine un nombre important de specta­ teurs à chaque événement, c’est le cas du dernier rendez-vous de la Foa où près de 15 000 personnes sont venues admirer les bolides, mais aussi à l’Arène de Païta où le parking affiche complet à chaque événement. Mais si la discipline fait le plein de fans et de pilotes – ils sont désormais 24 pilotes officiels mais beaucoup plus en réalité – ces derniers n’ont toujours pas de piste pour s’entraîner. Il leur est donc difficile de progresser, surtout que lors des manifes­ tations, le nombre de passages est limité. L’absence de piste a pour conséquence de pousser certains à faire du drift « sauvage ». Des comportements aussi dange­reux que mauvais pour l’image de la discipline. C’est donc avec impatience que les pilotes atten­dent le résultat des travaux enga­ gés par l’association sportive automobile (ASA) et les partenaires institutionnels. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

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Ça roule

Les Calédoniennes accros du volant Par MD

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Après le rallye des princesses les deux dernières années, deux autres femmes se sont lancées dans l’aventure du rallye. Christine et Sylvie ont monté leur association, les Gazelles calédo­ niennes qui leur permettra de parti­ ciper au rallye des Gazelles 2015, un rallye 100 % féminin qui se déroule dans le désert marocain. Sur leur page Facebook (www.facebook.com/ Gazellescaledoniennes), vous pouvez

retrouver toutes les manifestations qu’elles organisent afin de fi­ nancer le projet. Et ça tombe bien puisqu’elles nous proposent des petits plats comme des tajines ou encore des couscous. On souhaite aux gazelles la même réussite qu’aux princesses qui ont piloté leur bolide jusqu’à la pre­ mière place de leur catégorie cette année. Toutes nos félicitations à Céline et Géraldine !


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