Le Râmâyana, Emma Chedid

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Sommaire

Une épopée pluri-millénaire Synopsis Une histoire de… Intention création Adaptation Titres et personnages

Dispositif musical

Dispositif scénique et Création gestuelle Création visuelle Créatrice and co Contacts



Une épopée plurimillénaire Le Râmâyana (“le parcours de Râma”) est l’une des plus vieilles histoires d’amour de l’humanité, l’une des plus jouées, racontées, adaptées à travers le monde. Le Râmâyana raconte l’incarnation du Dieu Vishnu en homme, Râma, pour rétablir le dharma, la loi cosmique préservant l’équilibre de la Création, menacé par le roi des démons. Récit épique de l’Inde védique, cette épopée sacrée est jouée chaque année depuis 2300 ans en Inde et dans toute l’Asie, dans les différentes formes d’arts traditionnels : kathakali, baratha natyam, théâtre d’ombres kéralais, indonésien, ballet khmer …., depuis les places des villages, où les enfants incarnent l’armée de singes, aux théâtres nationaux. Les 24000 strophes sont interprétées sur plusieurs jours – les Ramlillas de Bénarès et d’Ayodhya durent un mois et demi – et se terminent par la fête de Dussehra, où l’effigie du démon Ravana est brûlée lorsqu’il est enfin détruit par Râma. Classique des livres pour enfants et des spectacles de marionnettes en Europe où le prince Râma est considéré comme l’archétype ayant donné naissance au Prince Charmant, le Râmayana est devenu série manga pour les télévisions indienne, japonaise, anglaise, et espagnole, long-métrage indonésien diffusé en France (« Opera Jawa » de Garin Nugroho), long-métrage d’animation américain, parrainé par Agnès B et primé au festival d’Annecy (« Sita sings the blues » de Nina Paley), continuant de nourrir l’imaginaire universel.

Le Râmâyana est adapté en opéra-conte pour la première fois.


Râma est la droiture, le respect de la loi et de l’autre, la vertu, il symbolise l’Esprit, la Lumière et l’Amour Universel Lakhsmana son frère incarne la Protection de ce qui est le plus précieux dans l’Univers


Synopsis Le Dharma, l’ordre cosmique, est menacé par Ravana, le roi des démons. Seul le dieu Vishnu, le Protecteur de la Création, peut le détruire, s’il s’incarne en homme. Il naît sous forme de 4 frères au roi d’Ayodhya et à ses 3 femmes, tous ignorant leur essence divine. L’aîné est le prince Râma, le plus vertueux. Un guru l’emmène dans la forêt pour l’initier aux Vedas, aux mantras sacrés, aux armes divines et pour lui faire combattre ses premiers démons. Sur le chemin du retour, Râma remporte le concours organisé par le roi Janaka, et gagne l’amour et la main de la fille adoptive du roi, Sita, la fille de la Terre. Le roi d’Ayodhya choisit Râma pour lui succèder. La 3e épouse lui rappelle ses promesses : mettre son propre fils, Baratha, sur le trône. Elle fait bannir Râma qui part avec son frère Lakshmana et Sita. Dans la jungle, les deux frères décident de protéger les ascètes harcelés par les démons lorsque Baratha vient leur annoncer la mort de leur père, tué par le complot de sa mère qu’il ignorait. Il demande à Râma de devenir roi. Râma refuse car, grâce à sa belle-mère qui « voyait loin », il a enfin trouvé sa véritable place sur terre : protecteur des sages. C’est alors que Sita est enlevée par Ravana, le roi des démons, insatisfait de ses 300 femmes. Râma, le vertueux, l’obéissant, est touché en plein cœur. Il se rebelle contre les dieux et veut les anéantir, mais son frère le ramène à la raison et ils partent à la recherche de Sita. Aidés par Hanuman et une armée de singes et d’ours, ils gagnent l’île de Lanka où Sita est retenue prisonnière. La guerre des mondes est engagée. Ravana s’obstine à garder Sita, il y perd se amis, ses frères et ses fils. Râma, conscient d’être un instrument des dieux, le tue en duel. Sita est libre, Râma la rejette, sous prétexte qu’elle a vécu avec le démon. Elle prend les dieux à témoins de sa pureté et se jette dans un bûcher. Le dieu Brahma en jaillit, demande des comptes à Râma et lui révèle sa vraie nature.


Sita symbolise la Nature, l’Harmonie et la Beauté de celle-ci. Elle ne peut exister qu’associée à Râma et ce qu’il représente.


Une histoire de… Amour Entre Sita et Râma, Râma et ses frères, entre Râma et son père, sa bellemère, Râma et son peuple, Hanuman, le peuple animal et Râma, une seule question est posée : qu’est-ce qu’aimer veut dire ?

Cheminement intérieur Râma est le prototype du « gentil garçon », envoyé dans le monde extérieur et terrestre où il va connaître la souffrance, ce qui va lui permettre une transformation intérieure, qui engendrera la transformation du monde extérieur pour le rétablissement de l’harmonie. Il reviendra ensuite à son intériorité pour découvrir ce qu’elle a d’universel. Râma aime, souffre, se révolte contre son sort, l’accepte, et agit. Il passe de l’inconscience à la conscience, et en cela, Râma ressemble à n’importe quel être humain.

Un message universel et actuel Le Râmayana fait écho en nous à plusieurs niveaux. Sur un plan intérieur, on peut y voir le combat entre l’égo (ou le mental) et l’âme, la volonté le lâcher prise ; sur le plan universel, le Râmâyana nous dit qu’entre Râma, l’Esprit, et Sita, la Matière, réside l’Amour. De leur union naît la Création, faite de beauté et d’harmonie. Vouloir accaparer cette Matière pour sa seule jouissance mène à la destruction de la Création et par ricochet, de soi-même. Le « dharma » que vient restaurer Vishnou sur la Terre n’est autre que le respect de cette loi universelle pour que la Création perdure, et par la seule résonnance avec notre époque où la boulimie de biens matiériels menace la survie de la planète sans remplir le vide existentiel, le Râmâyana est une œuvre absolument contemporaine.

Le Râmâyana nous parle de notre dimension intime et universelle, il n’est ni ancien ni contemporain, c’est une œuvre éternelle.


Ravana est riche, puissant, 300 femmes peuplent ses palais, mais il est insatisfait, et son égoïsme le conduit à détruit tout ce qui l’entoure avant de se détruire lui-même.


Intention, création Lorsque j’ai découvert le Râmâyana et que j’ai pris conscience de sa dimension, je n’ai eu qu’un seul désir : le transmettre à mes contemporains.

Je ne pouvais pas plagier l’Inde ou faire une pâle copie d’une comédie bollywoodienne, je devais l’amener à notre culture.

Le fil qui m’a guidée tout au long de ce processus créatif a été de bâtir un pont entre l’Inde et l’Europe, en m’appuyant sur les arts indiens (musiques, théâtre traditionnel, danse, chant) et les mêlant à ma culture européenne, faite de musique classique, pop… pour lui trouver une forme qui lui soit propre, dans le respect du texte original, en transmettant ses codes, son essence et ses messages.

Ainsi sont nées l’adaptation du livret, les chansons, les sonorités, les parties narratives, l’écriture des scènes, la visualisation scénique et la direction artistique.

C’est dans cette intention créative, cet esprit d’ouverture et de rencontre des deux « hémisphères » que j’envisage toutes les collaborations artistiques et humaines à venir.

Emma Chedid.



Adaptation Livret La structure et la philosophie du texte original sont respectées. L’histoire s’arrête à ce qui est considéré comme la version la plus ancienne du récit. Elle avance par l’alternance de tableaux narratifs où je conserve le personnage du conteur et qui seront mimés en théâtre d’ombre, de scènes dialoguées et de chansons, qui feront parfois l’objet de chorégraphies. Les paroles des chansons sont riches d’images et d’allégories pour rester proche de la poésie du Râmâyana. (« Mon cœur est las de cette attente pauvre oiseau comme il tremble » extrait de Estil né ? « Râma est un royaume où s’épanouissent les âmes Son amour est d’un or plus pur que l’aurore Son cœur est un jardin où fleurit le mien » extrait de Relâchemoi)

Musiques et orchestrations Les mélodies et les arrangements des chansons illustrent un moment émotionnel des personnages ; elles se sont imposées à partir de répertoires musicaux les plus à même de les traduire et proviennent d’influences musicales différentes : indiennes, lyriques, pop, reggae dub…

(« Est-il né », sur la fragilité du cœur, utilise la gamme bhairavi des chansons d’amour classiques de Bollywood ; l’humeur de « Tu as juré », l’affrontement du Roi et de la Reine qui va déterminer le destin de Râma, vient du mouvement de la Forza Del Destino ; « Viens dans mon jardin » où la sœur de Ravana tente d’envoûter Râma, est un clin d’œil au serpent Kaa du Livre de la Jungle ; les accords noirs de « Ô Abîme », la chanson du démon, vient du répertoire trip hop ; la construction répétitive en 9 phrases de « Tu es », où est révélée à Râma sa véritable identité, provient des chants dévotionnels hindous, notamment de chants à Vishnou…)

Certains tableaux narratifs seront orchestrés pour soutenir les chorégraphies et les saynettes en théâtre d’ombre. L’adaptation, l’écriture et la composition des chansons ont été réalisées par Emma Chedid.

Le spectacle est en 2 actes.



Structure et personnages 14 chansons, un morceau vocal Les enjeux, naissance et jeunesse de Râma, arrivée au palais de Sita (conteur, mime et chorégraphie en ombre) 1. Sita « Est-il né ? » 2. Duo Râma Sita « Dans la joie et le chagrin » (chorégraphie) Le roi veut faire couronner Râma, la 3e épouse apprend la nouvelle (conteur, mime ombre) 3. Duo Reine et Roi « Tu as juré » L’exil de Râma, Sita et Lakshmana dans la forêt (conteur) 4. « Le chant des Ascètes » (chorégraphie + mime ombre) Râma va protéger les ascètes des démons, le 4e frère annonce la mort du Roi et demande à Râma de prendre sa place (scènes) 5. Râma « Dharma » Râma rentrera quand il aura achevé sa mission auprès des ascètes ; une démone tombe amoureuse de Râma (scènes) 6. La démone « Viens dans mon jardin » (chorégraphie)

Singes (conteur, mime en ombre, scène) 8. Hanuman : « Moi Fils du Vent » (chorégraphie) Entracte Sita, en prison, reçoit la visite de Ravana (scène, Ravana en ombre) 9. Sita « Relâche-moi » Ravana lui laisse 2 jours pour s’offrir à lui ou il la tuera, Hanuman retrouve Sita (scènes) 10. Ravana « Ô abîme » (chorégraphie en ombre) La bataille s’engage entre les alliés de Râma et les démons, vite anéantis (conteur, gestuelle en ombre) 11. Râma « Je ne suis qu’un homme » Râma tue Ravana, retrouve Sita (scènes) 12. Sita « Est-ce bien toi ? » Râma la rejette, elle se jette dans le bûcher, Brahma en sort, demande des comptes à Râma (scènes)

Râma la rejette, la démone demande à son frère, le démon Ravana, d’enlever Sita ; Sita disparaît, Râma plonge dans le désespoir (scènes)

13. Râma « Je ne suis qu’un roi »

7. Râma « Mort je suis mort »

Râma et tous les personnages prennent conscience de ce qu’est Vishnu (scène sur morceau a capella)

Lakshmana et Râma partent à la recherche de Sita et découvrent un paquet lui appartenant chez les

Brahma révèle à Râma sa vraie nature (scène) 14. Brahma « Tu es »

Une version avec un récit est prévu pour une version cd.

Personnages (acteurs et chanteurs) : Sita, Râma, le Roi d’Ayodhya, la Reine, les Ascètes, la Démone (et ses clones), Hanuman et les Singes, Ravana, Brahma et le Conteur qui ne sont qu’un seul et même personnage (conte et chant)

Personnages (acteurs) : Lakshmana, Baratha



Dispositif musical Acteurs et Voix

Hormis les interprètes incarnant les personnages de Râma et Sita, tous tiennent plusieurs rôles. Tous les interprètes doivent pouvoir chanter, jouer la comédie, danser, et pour certains, faire des acrobaties.

Un casting est à faire en France, et en Inde, aussi dans les communautés indienne, sri lankaise, mauricienne, réunionnaise en Europe, il me paraît important de pouvoir créer un lien avec ceux dont c’est le patrimoine vivant. Le conteur tient le personnage de Brahma.

Musiciens Un orchestre de 4 personnes réunit des musiciens occidentaux et indiens. Il est dirigé par Dondieu Divin, qui a les 2 cultures musicales et qui jouera aussi sur scène. Instruments indiens : sarangi ou violon indien – bhajan – tampura - sitar – tabla – dhol ; instruments occidentaux : basse – percussions – claviers et séquences. Les cordes peuvent être traitées par les claviers.

Un travail de design sonore est à prévoir en amont pour préparer les séquences, trouver des instruments qui puissent réunir plusieurs besoins, et trouver un son qui puisse être assez acoustique, même avec des claviers.

A priori, il y aura 4 musiciens, 8 acteurs/chanteurs, 2 danseurs professionnels



Dispositif scénique Un théâtre d’ombres à échelle humaine. Le dispositif scénique s’inspire du théâtre indien. Il est en arc de cercle : à jardin, à cour, les musiciens et le conteur, au centre, acteurs et chanteurs. En fond de scène, un tissu tendu pour les jeux d’ombre, les projections des décors. Ecran séparant les mondes, ce tissu permet : -

une interaction entre ombre et lumière, visible et invisible la création des décors en ombres chinoises ou projection vidéo

Il tombe lorsque la séparation entre les mondes se termine. Il est peau que l’on impacte, gigantesque sari dans lequel on s’enroule, paroi à laquelle on s’accroche, simple frontière que l’on traverse. Il est traité par la lumière en rétro-projection, prend des tons ou disparaît, selon les besoins des tableaux.

Création gestuelle Elle est très importante dans le spectacle et intervient sur plusieurs plans : -

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pendant la narration, où les acteurs miment ou dansent le récit en théâtre d’ombre sur certaines chansons, pour travailler l’expressivité des gestes des chanteurs ou créer des chorégraphies : sur la 2e chanson « Dans la Joie et le chagrin », inspirée des cérémonies de mariage indien ; la 4e chanson « Le Chant des Ascètes », à partir de mouvements de yoga ; la 6e chanson « Viens dans mon Jardin » avec la multiplication des démones ; la 8e chanson « Moi Fils du Vent », à partir des danses punjabies ; la 10e chanson « Ô Abîme » pour illustrer les fantasmes et la folie du démon dans 4 scènes : un duo amoureux Sta/Râma, la danse du daim et de Sita, la danse des singes basée sur les percussions de pieds du kathak sur le jeu théâtral qui, s’inspirant de la gestuelle du kathakali, des danses indiennes, engage le corps, les mains, les yeux…

Le chorégraphe doit pouvoir relier les 3 univers, être un créateur d’oeuvres contemporaines sachant intégrer des éléments du yoga et des danses indiennes (kathak, baratha natyam), comme Shantala Shivalingappa, Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet ou Akram Khan. Son rôle est primordial.


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Création visuelle Décors Les décors sont plantés par des projections. Le travail graphique est dans l’épure : des formes simples, graphiques qui s’appuient sur des formes et motifs architecturaux et picturaux indiens traditionnels et sur des formes géométriques. A priori il n’y a pas de vidéo.

Couleurs et lumière Les tableaux sont principalement monochromes, parsemés de montées chromatiques pour illustrer les aurores et les crépuscules qui correspondent à des moments de modifications intérieures ou liés à la présence des démons. Une lumière est prévue sur le conteur. La lumière sert à symboliser la présence divine de Vishnu sur terre et la jonction du monde terrestre et céleste. Vishnu est représenté par une colonne de lumière blanche dans le prologue pour l’incarnation du dieu sur Terre et dans le duel opposant Râma et le démon, et par la lumière de petites bougies dans les mains des acteurs, sur le plateau et dans la salle lorsque la conscience vient à chacun que l’énergie du dieu habite chacun et qui, posées sur le sol lorsque les acteurs quittent la scène, composent le mandala « Ohm ». Le moment de la victoire, jonction de la terre et du ciel, est traité par le tournoiement de lumières montantes et descendantes. Le passage au noir vient rythmer plusieurs fois le récit, et est utilisé pour passer d’un « mouvement » à un autre, tourner une page. Une modification chromatique intervient à 2 moments pour noter le passage du temps.

Costumes et maquillages Râma et Sita sont princes puis mendiants (vêtus d’écorce), on passe de la magnificence à l’épure, on conserve des vêtements indiens la fluidité des lignes (cf Akram Khan ci-contre). Les acteurs sont grimés et maquillés, il n’y a pas de masques. Ravana a un maquillage puissant comme dans le kathakali et un costume reflet de son opulence.



Le projet est porté par Emma Chedid. Auteur, dessinatrice, compositrice, elle a publié plusieurs ouvrages, en particulier pour la jeunesse, dont « le Garçon Transparent » lu et interprété par Julie Depardieu ; réalisatrice sonore, elle a travaillé pour les Ateliers de Radio France ; directrice artistique et réalisatrice vidéo, elle a travaillé pour les spectacles de Louis Chedid, Circus avec Calogero, As Animals, Carla Bruni. Passionnée par les arts indiens, elle a étudié le baratha natyam, le kathak, le chant hindustani, elle pratique et transmet le yoga.

Chorégraphies par Revanta Sarabhai Chorégraphe, comédien, danseur, Revanta Sarabhai est le descendant d’une grande lignée de danseuses de baratha natyam, et le fils de Malika Sarabhai qui interprétait Draupadi dans le Mahabharata mis en scène par Peter Brook. Il se produit sur scène depuis l’âge de 8 ans et est aussi à l’aise dans le baratha nayam que dans le Kalaripayat l’art martial indien ou la danse contemporaine qu’il a étudiée à Londres. Il a développé un baratha natyam qu’il amène vers la danse contemporaine. Il se produit dans le monde entier en tant que chorégraphe et danseur, notamment en Angleterre, aux Pays-Bas, en Suisse, en France, en Inde où il collabore aussi au Darpana Center d’Ahmedabad dont le travail est reconnu par l’Unesco.

Direction musicale Dondieu Divin Pianiste, violoniste, arrangeur, Dondieu Divin est né à Avignon d’une famille originaire de Pondichéry ; il n’a pas de frontière, il a joué avec Mory Kante et Touré Kounda pour lesquels il a co-composé et arrangé l’album Mouslai, il est un compagnon de route d’Areski Belkacem et de Brigitte Fontaine pour laquelle il a co-composé et arrangé plusieurs titres sur Rue Saint Louis en l’Ile et Libido ; il a collaboré à l’album Salt Rain de Susheela Raman ; il se partage entre la France et l’Inde où il a fondé le groupe Tâlam.


Contacts : Emma Chedid + 336 16 24 94 12 emma.jaligny@wanadoo.fr Vanessa Ceroni +336 16 77 75 47 vanessa.ceroni@augurart.com Audrey Hadorn +336 26 64 25 49 audrey.hadorn@augurart.com


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