Des artistes à l'école [de la photographie]

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Des artistes à l’école [ de la photographie ]

Didier Nadeau Collège Emilie de Mirabeau

LES ATELIERS DE L’IMAGE - CENTRE PHOTOGRAPHIQUE DE MARSEILLE


DE QUOI S’AGIT-IL ?

Réaliser un court métrage de 8 minutes d’images fixes et en mouvement sur la musique composée par un élève avec des textes écrits puis enregistrés. Le projet a commencé avec une (re) découverte du collège. La recherche de lieux a été abordée avec la photographie, mais aussi avec le son. Ce prétexte a permis de les motiver à raconter ou à se livrer.

SYNOSPIS DU COURT MÉTRAGE

Le vol de 10h23 8 minutes 33, 2016. La SEGPA du collège Emilie de Mirabeau vous souhaite la bienvenue sur le vol de 10h23. Le temps de vol annoncé est de 8 minutes. Quelques turbulences sont attendues pendant ce voyage intérieur...



PRIX Le jury a décerné au court métrage Le vol de 10h23 le prix de l’image.

Avec Kristel Maixant, Catherine Bayonnas et François Kaluzny, enseignants. Intervention 32 heures en 2015-2016. Participants 22 élèves de 4éme (2 classes) du collège Emilie de Mirabeau, Marignane. Production Un court métrage HD de 8 minutes 33. Projections Au cinéma L’Alhambra et au collège pour les parents, les enseignants et les élèves. Partenaire Conseil Départementale des Bouches du Rhône, Direction Régional Artistique et Culturelle, Fondation HSBC pour l’éducation, MAIF pour l’éducation, ADOSEN MGEN, Délégation Académique aux Arts et à la Culture, Alhambra Cinémarseille, Pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel, ASH3 des Bouches du Rhône chargée des enseignements adaptés.








VIDÉO 

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FESTIVAL TOUTE LA LUMIÈRE SUR LES SEGPA TRANSMISSION ET ÉVALUATION DU PROJET PAR DIDIER NADEAU

Comment votre tramission artistique a-t-elle était amenée ? Les élèves ont été invité à la (re) découverte de leur collège, à rechercher des lieux, à réaliser leurs premières photographies et prises de son. Pour élargir les horizons ou l’espace, ils ont pu observer trois approches différentes avec le photographe W. Eggleston pour comprendre le point de vue et le rapport d’échelle. Et G.Crewdson et C.Sherman pour les mises en scènes et des atmosphères particulières. Quant à la découverte des univers différents du cinéma, elle a été expérimenté avec la projection des génériques de Racing bul ( M.Scorcese), de la Nuit américaine (F.Truffaut), de The lord of war (A.Niccol). La photographie d’espaces anodins ou remarquables des recoins du collège a permis de libérer dans le groupe une parole sur leurs histoires individuelles et parfois intim es. La collecte de sons et de bruits


a prolongé l’expérience de la représentation. La confrontation de l’image et du son a créé un troisième élément (une forme montée) très vite complétée par un morceau de guitare joué par un élève, ce qui donne au film une atmosphère singulière. Parallèlement les ateliers d’écritures menés en classe ont permis aux élèves de raconter leurs histoires petites ou grandes. Quels étaient pour vous les enjeux pédagogiques ? Le but était d’amener un groupe de 22 élèves à réaliser un court métrage de 8 minutes d’images fixes et en mouvement à partir, de photographies, de sons récoltés et de textes écrits puis lus. Le matériau de départ était, entre autres, un morceau de musique joué à la guitare par un des élèves du groupe. Par cette transmission, quel téléscopage ou incidence souhaitiez-vous apporter aux élèves ? L’utilisation de la photographie et la capture de sons les ont amenés

à considérer sous un nouvel angle des lieux qui leur sont familiers. Ces deux approches ont permis ensuite de les motiver à raconter ou à se livrer, à considérer leur propre parcours souvent douloureux avec un autre regard. Comment les élèves ont réagi face à cet espace de création et d’expression ? Le groupe a été réparti en 3 ateliers tournants : image, son et réflexion. Avec la photographie, la variété des prises de vues dans un même lieu a favorisé la réflexion sur la question du point de vue et de la représentation. L’atelier son récoltait de la matière sonore : paroles, bruits, musiques. La concentration et le silence exigés pour la réalisation d’enregistrement sont des contraintes astreignantes pour le groupe. La relation son et image y a été concrètement expérimentée. L’atelier réflexion était un atelier d’écriture pendant lequel chacun pouvait inventer ou raconter des

histoires à partir des lieux du collège. L’écriture a été une épreuve longue et difficile, mais l’implication et l’investissement des élèves ont favorisé l’écriture de textes très personnels. Ceux-ci relatant des histoires familiales très dures que nous n’avons pas voulu exploiter. A plusieurs reprises, le fruit de ses différents ateliers a été monté et proposé ensuite à l’ensemble des deux classes. Ils ont photographié les lieux, ils se sont photographiés. Ils ont cherché du son et l’un d’entre eux a souhaité jouer de la guitare, morceau qui parcourt le film. Ils ont écrit en toute confiance des textes très intimes. Au final chacun d’entre eux a participé à la réalisation du projet, qu’ils aient été acteurs et visibles dans le film, que leurs paroles aient été portées par les textes, qu’ils aient utilisé les appareils photo, la caméra ou les micros. Tous ont été impliqués à différents niveaux.


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Flore Gaulmier coordinatrice des actions éducatives 06 60 33 48 05 ateliers.scolaires@ateliers-image.fr www.desartistesalecole.tumblr.com Tous droits réservés. © 2016


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