Champ d’activité politique

CHAMP D’ACTIVITE POLITIQUE

Avec ses membres, l’ASTAG s’engage pour des transports les plus respectueux possible de l’environnement. D’autres points importants de l’engagement politique ont été la RPLP et la politique de transfert.

La politique des transports s’apparente de plus en plus à une politique énergétique et climatique. La branche suisse des transports routiers s’efforce depuis des années à moderniser en permanence ses flottes de véhicules. Des projets pilotes avec des motorisations alternatives – plus nombreux que dans aucun autre pays – ont déjà été lancés avec, pour effet positif, la réduction à presque zéro des émissions polluantes (oxyde d’azote, monoxyde de carbone, etc.). L’étape suivante concerne les émissions de CO2 avec la résolution sur le climat adoptée en 2021 par l’AD (cf. p. 13). Son objectif consiste à atteindre d’ici 2030 une réduction de 50 % par rapport à 1990 et le secrétariat travaille d’arrache-pied pour la mise en œuvre. Il s’agit de développer des connaissances, d’assister à des conférences spécialisées et surtout de motiver les membres à participer.

Le système global de perception de la RPLP (appareil de saisie, balises, informatique) sera obsolète en 2024 et les travaux pour une nouvelle infrastructure sont depuis longtemps en cours auprès de la Confédération. L’ASTAG a été impliquée dans ces travaux de manière exemplaire. Le problème réside toutefois dans le fait qu’à la place du produit spécifique actuel « Emotach », un appareil usuel sur le marché devrait être utilisé et il ne serait donc plus possible de saisir le poids au kilogramme près des remorques ou des semi-remorques. En lieu et place, le tarif se baserait sur le nombre d’essieux – ce qui pourrait selon les cas entraîner une augmentation des coûts pour les détenteurs de véhicules. C’est pourquoi l’ASTAG s’est prononcée contre ce projet lors de la consultation en décembre 2021. Au cas où la Confédération maintient sa décision préalable, il faudrait au minimum baisser le facteur de conversion de 9 tonnes (Confédération) à 7 tonnes (ASTAG) par essieu ce qui permettrait de limiter les dégâts.

TRANSPORT DES MARCHANDISES DANGEREUSES AU SIMPLON Le groupe de travail de la dernière chance

Les transports de marchandises dangereuses par le col du Simplon sont en partie controversés dans le canton du Valais. On craint un trop grand risque pour la sécurité routière. C’est pourquoi le Conseil fédéral a mis en discussion une interdiction, d’abord dans le rapport sur le transfert 2017, et à nouveau dans celui de 2019 – sauf si le canton et l’industrie se mettent d’accord sur un « engagement volontaire » de réduire les quantités transportées. Depuis, l’ASTAG a tenté à plusieurs reprises de lancer des discussions mais pendant longtemps, ni les associations industrielles ni les autorités n’ont manifesté d’intérêt. Or, un groupe de travail, qui représente clairement la dernière chance selon le rapport sur le transfert de novembre 2021, vient d’être mis sur pied. Sans proposition concrète du Valais, le Conseil fédéral continue d’envisager une interdiction de transport et le DETEC a d’ores et déjà été chargé d’élaborer un outil décisionnel d’ici décembre 2022. Dans l’intérêt de ses membres, l’ASTAG tentera d’inciter les responsables valaisans à trouver une solution constructive. Pour ce faire, l’association siège au sein de ce groupe de travail.

Le 3 juin – Après des mois de restrictions, les diplômés des filières de formation d’agent-e et responsable Transport & Logistique peuvent recevoir leur diplômes au Musée des transports.