NEAS1 BROCHURE LOUGA_Copie de Mise en page 1 24/08/12 09:34 Page44
Document de lignes directrices de la Région de Louga
Les GIC constituent des instruments de cohérence territoriale, de promotion de l’intercommunalité. Leur création par l’Etat participe d’une volonté de corriger les incohérences nées des politiques publiques territoriales et de renforcer la solidarité et la péréquation entre les collectivités locales. En l’accompagnant, le Programme ART/GOLD renforce et opérationnalise sa vision territoriale du développement d’une part, et d’autre part replace le département comme échelle territoriale dans le dispositif de la Décentralisation. Accompagnés par les Maisons de Développement Local qui seront leurs bras techniques, les GIC assureront la mise en œuvre des Lignes Directrices Départementales et auront à jouer un rôle primordial dans la promotion des économies locales. Ils seront les principaux interlocuteurs des acteurs auprès des partenaires de la Coopération Décentralisée. Ces collectivités ont chacune, avec l’appui du PADEL/PNDL un président et un Conseil élu. Malgré qu’elles portent les documents de Lignes Directrices Départementales, elles ne disposent pour le moment pas de moyens ni de compétences propres pour mener à bien leurs missions. Leur opérationnalité sera effective avec la mise place de budgets, d’instruments, d’outils de gestion adaptés et de programmes de formation des élus. C’est tout le sens et la démarche du programme ART GOLD pour la promotion de ces entités. Il s’agit en priorité de sensibiliser les populations locales et notamment les élus sur la valeur ajoutée de ces GIC et d’identifier les premières problématiques communes à plusieurs collectivités locales dans l’optique de la mutualisation de leurs moyens. n Les Communes et les Communautés rurales • Les Communes A l’instar de la Région, les communes souffrent de la faiblesse de leur budget dont plus de la moitié est destinée au fonctionnement. Les faibles capacités d’investissement se répercutent dans la gestion quotidienne du cadre de vie des populations et le faible taux de réalisation des micros projets identifiés. Les collectivités locales vivent essentiellement des ressources de transfert qui représentent près de 80% de leur budget. En 2010, le budget global des Communes était évalué à la somme de deux milliards six cent onze million cinq cent quatre vingt quinze mille trois cent seize francs CFA (2 611 595 316 FCFA) en 2010, avec une hausse de 17% par rapport au budget précédent. Il y a certes une augmentation de fonds de dotations et de concours alloué par l’Etat, mais cela est loin de satisfaire les besoins sociaux croissants des populations. Pourtant, 68% de ce budget est affecté au fonctionnement. Par ailleurs, le niveau d’instruction des conseillers municipaux est satisfaisant comparé à celui de la région et à celui des communautés rurales. Ce qui les rend plus aptes à assumer correctement leurs responsabilités techniques. Trois pour cent (3%) seulement de ces conseillers sont des analphabètes. • Les Communautés Rurales La région compte quarante sept (47) communautés rurales. Leur budget global s’équilibre en 2010 à la somme de cinq milliard deux cent deux millions neuf cent quarante neuf mille neuf cent vingt sept francs CFA (5 202 949 927 FCFA). Ce budget a enregistré une hausse importante de 213% par rapport à l’année dernière. Cette situation est le fait d’une augmentation considérable des recettes d’investissement qui sont passées de un milliard cent huit millions sept cent onze mille cinq cent cinquante neuf francs CFA (1 108 711 559 FCFA) à trois milliard six cent trente millions quatre cent quatre vingt dix neuf mille deux cent trente huit (3 630 499 238 FCFA) soit une hausse de 69%. Ces performances sont le fruit des efforts consentis par l’Etat et les partenaires au développement pour améliorer la situation du monde rural qui reste malgré tout précaire au regard de l’indice de développement humain affiché par la région. Par ailleurs, la gestion peu performante des collectivités rurales s’explique par le niveau très bas d’instruction des conseillers dont 67% sont analphabètes et la faible représentation des acteurs qui portent le développement économique local. Les femmes et les jeunes y sont aussi en général très faiblement représentés. Tableau n°9 : Budget des communautés rurales Désignation Recettes de fonctionnement Recettes d’investissement Total recettes Dépenses de fonctionnement Dépenses d’investissement Total des dépenses Source : Trésors/Louga
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BUDGET DES COMMUNAUTES RURALES EN 2010 2008 2009 460 442 624 552 538 179 1 493564639 1 108 711 559 460 442 624 1 661 249 738 460 442 624 552 538 179 1 493 564 639 1 108 711 559 1 954 007 263 1 661 249 738
2010 1 572 450 689 3 630 499 238 5 202 949 927 1 572 450 689 3 630 499 238 5 202 949 927