Gazette de Vevey et environs

N 009 o

azette de evey Et environs AVRIL 2021

Bouchon

e dito

par Arlette Hanke

Les activités reprennent lentement

Le nom du nouveau Syndic de la ville de Vevey est Monsieur Yvan Luccarini. Cette semaine, le temps s’est rafraîchi, mais on espère vite le retour des beaux jours pour profiter à fond du printemps, assis sur une terrasse sirotant un jus de pamplemousse accompagné d’un zeste de citron vert, juste avant de se rendre au théâtre.

Oups, poisson d’avril ! Le petit jus attendra, la sortie au théâtre du coin aussi. Pourquoi ? Pour des raisons évidentes. Le Conseil Fédéral a dit oui, et puis s’est ravisé en disant. attendez encore un peu.

La médiathèque de Vevey donne sur le lac. La vue est splendide, elles sont toutes sympathiques. Mélanie, c’est un peu la doyenne, elle s’est exclamée levant les mains au ciel. quel bonheur de travailler ici, en plus, à deux pas du lac. Nicole vient lire le journal à la Bibliothèque tous les matins, elle y a droit, c’est un service gratuit.

Après sa petite lecture quotidienne, elle emporte un livre, choisi dans la caisse qui se trouve à l’entrée. Il est gratuit aussi. Mélanie nous en dit plus. « C’est avec plaisir que je lis la Gazette de Vevey et environs. Pour mieux connaître notre région, j’ai préparé des mini quiz sur Vevey et ses environs » Merci beaucoup Monsieur Jean-Pierre Fonjallaz pour cette belle collaboration. « J’ai eu mon 2e vaccin covid et je me suis réveillée ce matin avec la tête dans le coton et autres petits effets secondaires qui me gâchent cette journée. Je me mets en stand by. Mais je suis sûre que demain ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir. » Notre fidèle lectrice Madeleine. Les activités reprennent lentement. Frédéric est heureux, Claudia aussi.

Bonne lecture !

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VEVEY INFOS

Avril 2021 - No 009

L’actualité de la Municipalité Cette actualité concerne les communiqués de presse qui nous sont transmis régulièrement par la municipalité, accompagnés des images libres de droit. Nous avons choisi de les reproduire ici dans cette nouvelle rubrique. Merci la Municipalité.

Suppression ou réduction de certains loyers commerciaux en raison de la pandémie

Au printemps 2020, lors de la première vague de Covid-19, la Municipalité de Vevey avait décidé d’accorder la gratuité des loyers pour les surfaces à but commercial situées dans des immeubles communaux pour les mois de mars et d’avril 2020.

Les nouvelles mesures de fermeture dictées par les autorités fédérales en fin d’année dernière mettent à nouveau en difficulté certains locataires de surfaces commerciales. Afin de les soutenir et de pérenniser la location des surfaces commerciales, les autorités veveysannes ont décidé d’octroyer une réduction totale ou partielle des loyers de janvier et de février 2021 aux locataires de locaux commerciaux sis dans des immeubles communaux concernés par les mesures de fermeture. Ces réductions se feront au cas par cas, après examen de la situation économique de chaque commerce. Les locataires mis en difficulté suite à ces mesures de fermeture sont priés de s’adresser par courriel à gerances@vevey.ch.

Gratuité des livraisons à vélo prolongée jusqu’au 30 avril

En début d’année, la Municipalité de Vevey a réitéré l’action de gratuité des livraisons à vélo des achats à domicile effectués depuis les plateformes Youpa. (www.youpaq.com/fr/city/vevey) et Dring-Dring (www.dringdring.

ch/riviera). Les deux plateformes proposent de commander auprès des commerçants puis de se faire livrer à vélo. Initialement prévue jusqu’à la fin du mois de février, soit jusqu’à la fin de la fermeture des commerces dit « non-essentiels », cette action sera prolongée jusqu’au 30 avril prochain afin de soutenir l’économie locale. Conditions requises pour bénéficier de cette offre. un montant minimal de 20.par achat, une fois par semaine au maximum, livraison à Vevey uniquement.

L’ « Animambule » fait sa tournée dans les quartiers de la ville de Vevey

Depuis deux ans déjà, l’équipe d’animation du Secteur jeunesse de la Ville de Vevey déambule dans la commune avec sa charrette. Les animatrices et animateurs font étape dans tous les quartiers de la ville afin de créer du lien et proposer des animations dans l’espace public.

Baptisée « L’Animambule », cette action est reconduite cette année.

Afin de répondre aux besoins d’interactions sociales, d’écoute et de convivialité le Secteur jeunesse veveysan propose des activités et animations aux enfants, familles, jeunes et/ ou moins jeunes à raison de deux fois par semaine,

dès ce mois de mars et jusqu’au mois d’octobre.

Ces animations itinérantes sont composées d’un volet destiné aux plus jeunes et aux familles alliant activités thématiques, jeux, créativité et bricolages, et d’un autre volet spécialement conçu pour les 14-25 ans avec un concept « glisse et détente » autour du skateboard et du roller. Un troisième volet imaginé pour petits et grands proposera des projections vidéo à ciel ouvert en fin de saison. Ce programme est déployé dans le strict respect des mesures sanitaires en vigueur et pourrait subir des adaptations ou annulations en fonction de l’évolution de la situation. Les détails du programme seront dès lors dévoilées au fil des mois. Le programme des mois de mars et d’avril de la tournée est disponible à l’adresse suivante www.vevey.ch/ vivre-vevey/jeunesse/ evenements-pour-lesjeunes.

L’atelier artistique à Gênes attribué à Guillaume Ehinger

Cet été, un nouvel artiste veveysan bénéficiera d’un atelier de la Conférence des villes suisses en matière culturelle (CVC) à Gênes. À la suite du concours lancé par la Direction de la culture de la Ville de Vevey, l’artiste Guillaume Ehinger (1988) a été choisi par un jury d’expert.e.s pour la résidence de trois mois dans la ville portuaire italienne. Bénéficiant des prestations offertes par la Conférence des villes suisses en matière culturelle (CVC) dont elle est membre, la Ville de Vevey a lancé en 2014 son premier appel à candidatures pour des ateliers en résidence réservés à des artistes basés à Vevey.

Depuis, ce sont six Veveysannes et Veveysans qui ont déjà pu profiter des trois ateliers de la CVC basés à Gênes, à Buenos Aires et au Caire. À l’occasion

de la mise au concours de cette septième résidence, le jury – constitué de Ludivine RocheOberholzer (adjointe à la direction artistique du Reflet-Théâtre de Vevey), Stéphane Bovon (éditeur), Luc Meier (directeur de la résidence d’artistes La Becque) et Joséphine Affolter (adjointe aux affaires culturelles de la Direction de la culture) – a sélectionné le dossier de Guillaume Ehinger pour un séjour de trois mois à Gênes, du 1er juin au 31 août 2021.

Nouveaux aménagements cyclables prévus à Vevey

Les cyclistes auront bientôt la possibilité de tourner à droite au feu rouge sur cinq carrefours situés en ville de Vevey.

Une nouvelle signalétique sera mise en place à cet effet dans la deuxième quinzaine du mois d’avril. Cette mesure fait suite aux récentes modifications de l’Ordonnance sur la signalisation routière. Depuis le 1er janvier dernier, les cyclistes ont l’autorisation de tourner à droite au feu rouge sur certains carrefours dûment signalés par un panneau spécial. Cette autorisation a été décidée par le Conseil fédéral en mai 2020 après un essai pilote de trois ans. Avec ce signal, le feu rouge devient un « cédez le passage » pour les cyclistes.

INTERVIEW MYSTÈRE

Avril 2021 - No 009

Dix questions à…

1

A quoi pensez-vous le soir en vous couchant ?

Je pense à la mer, je suis sur une chaise, j’écoute les vagues et avec les vagues, je m’endors.

2

Le pire tue-l‘amour pour vous ?

C’est le respect.

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3

Une mauvaise habitude qui vous poursuit ?

L’impatience et quelquefois je ne peux pas me protéger de mes pensées négatives.

4

Un rêve d’enfant que vous avez réalisé ?

D’habiter à côté de la mer, à côté de l’eau.

Réponse en page XX

Mexique, j’ai parcouru le globe ; l’Amérique du sud, l’Amérique centrale, l’Afrique, l’Australie, l’Europe en compagnie de mon sac à dos et mon Teddybär.

Du tac au tac

Votre pire souvenir ?

En 2008, lorsque je suis tombée à Berlin sur le « Kurfürstendamm », j’ai eu une grave blessure au dos et, malgré les diagnostics défavorables des médecins, je leur ai montré qu’il est possible de faire autrement grâce à mes pensées positives. Je suis restée en réhabilitation longtemps et je n’ai repris le travail qu’après deux ans.

4. Plutôt chien ou chat ?

1. Jour ou nuit ?

Jour

2. Sucré ou salé ?

Salé

3. Vacances à la mer ou à la montagne ?

La Mer

6. Sport ou télé ?

Sport

7. Plat préféré ?

Les pâtes

8. Fourmi ou cigale ?

Modération

9. Chiffre porte-bonheur ? 10 10. Couleur préférée ?

5

8

10

6

9

Q

Votre meilleur souvenir ?

Mes voyages. A 16 ans, je suis partie en train en Italie, à 18 ans, six mois au

NADA

5. Rouge ou blanc ? (vins) Les deux

L’objet qui ne vous quitte jamais ?

Mon « Teddybär », il voyage avec moi tout le temps.

3

S’il ne restait qu’une seule journée à vivre, que feriez-vous ?

J’irais dans un bateau et je me rendrais dans la plus belle île du monde.

S’il ne fallait manger qu’une seule chose pendant un mois, que serait-ce ?

Un ananas.

Bleu

Qui a eu le plus d’influence sur vous en grandissant ?

Ma mère, mes sœurs et frères et mon grand-père.

uestion bonus : quel super pouvoir aimeriez-vos posséder et pourquoi ?

Faire rire les gens tout le temps. Parce que je vois tellement de gens tristes autour de moi. Le rire est le meilleur remède.

HOMMAGE

Hommage à Patrick Juvet Il aimait danser et levait les mains en chantant. « Où sont les femmes ? » Ces dernières, apparaissaient sur les pistes de danse et se tortillaient. C’étaient les années disco, Patrick Juvet était la star à la Tour-de-Peilz et à travers le monde.

Patrick Juvet s’en est allé pour l’autre monde. Depuis, les hommages affluent. Nous avons reçu un coup de fil. Un monsieur d’un certain âge qui l’a bien connu, ainsi que son père. Il nous confie. « C’était un être d’une extrême gentillesse, incompris sans doute par le commun des mortels. Il a brillé dans les cœurs de tant de gens, et fait dansé tant d’autres.

Et c’est cela qui compte. Sa vie privée, reste sa vie. » Ce monsieur, qui préfère garder l’anonymat, nous a indiqué la rue où habitait Patrick Juvet, alors qu’il n’était qu’un enfant.

Nous y sommes allés, avons pris des photos pour souvenir de cet endroit, qui nous rappellera

désormais, qu’en ces lieux avait vécu une star. Nous avons par hasard questionné une femme, qui l’a connu, voici son témoignage, elle s’appelle Marie-Rose et habite à la Tour-de-Peilz.

Oui, je connaissais Patrick Juvet, nous avons d’ailleurs eu l’occasion de déjeuner quelquefois ensemble à Montreux en compagnie de mon mari, avec qui il a fréquenté la même école, ici à la Tour-de-Peilz. De ce que je puis dire, c’était un garçon d’une gentillesse extraordinaire, quelqu’un de très doux. Je suis tellement émue d’en parler, ce d’autant que j’ai déjà accordé l’interview à la télévision à ce propos, alors, en parler de nouveau à

la Gazette… Je crois que c’est Patrick qui vous envoie. Patrick était à l’écoute des gens et ses chansons étaient fabuleuses.

Il était beau et s’habillait avec beaucoup de goût. Patrick vivait pour la musique, c’est lui-même

qui me l’avait dit. Ce n’est pas qu’il ne se plaisait pas en Suisse, mais il était né pour briller loin de la Tour-de-Peilz, de la Suisse et il a brillé.

Arlette Hanke

L’Agenda Activités si pas annulées pour des raisons évidentes.

Comment rester cloîtré à la maison, alors qu’il fait beau dehors ?

On se bouge ! On sort pour une activité, seul ou accompagné. Un petit tour à Zurich pour assister à la « Sechseläuten ». Autre option, le « Carnaval Avenchois » , sinon un petit tour à Morges, direction le Parc de l’Indépendance qui accueille chaque printemps, la « Fête de la Tulipe » et pourquoi pas un tour dans le canton du Valais où se déroulent. « Des combats de vaches » ou, mieux on assiste à la « Patrouille des glaciers » , une course militaire internationale de ski d’alpinisme. Que d’activités en ces jours ensoleillés, qui viennent peu à peu nous faire oublier l’hiver. (Toutes les infos sont à consulter sur. ( https://www.myswitzerland.com/fr-ch)

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LE COMPTE-RENDU

Avril 2021 - No 009

Politique, vie locale Ce n’était pas encore le printemps, le 7 mars 2021 avait été choisi par le Conseil d’Etat, comme jour de l’élection du premier tour au Conseil Communal de Vevey. La journée s’annonçait belle et ensoleillée.

Quelques mois plutôt, le 29 janvier 2021, un message nous était parvenu invitant à découvrir sur le site de la Commune. www.vevey. ch « Un dépliant explicatif sur le droit de vote des étranger-ère-s.»

Ce même communiqué précisait que. « Dans le canton de Vaud, les personnes de nationalités étrangères peuvent voter, élire et être élues au niveau communal, sous certaines conditions d’établissement. Vevey compte 13.105 électeur-trice-s, dont 25 % d’origine étrangère, il est donc important de mettre à leur disposition un outil permettant de mieux appréhender les objectifs d’une élection. » Comment relater cet événement important ? Un compte-rendu des faits ? Un reportage, le jour des élections ? Un billet pour émettre un avis ? Une interview sur un candidat trié au volet ? Le portrait du syndic sortant ? Une critique, pour émettre une opinion ? Une chronique pour relater régulièrement ce qui se passe ? Une enquête pour comprendre pourquoi tel parti risque de gagner et pas tel autre ? Une brève, pour annoncer les résultats des candidats, et pourquoi pas, un dossier rassemblant toutes les informations relatives à l’élection communale ?

L’analyse du sujet en question fut longue, mais mesurée. Plutôt que d’écrire des mots qui auraient pu dépasser notre pensée, l’idée fut de ne pas en parler si ce n’est de temps en temps dans les brèves.

Ce qui a été fait. A présent que

nous connaissons le nom du nouveau Syndic de la Ville de Vevey, penchons-nous, tant soit peu sur le sujet :

L’élection du représentant du pouvoir exécutif au niveau communal.

En d’autres termes, l’élection de Monsieur le Maire. C’est le terme utilisé dans le Canton de Genève, du Jura, de Berne, en France. Au Luxembourg ou en Belgique, le Maire désigne le Bourgmestre, en Allemagne, c’est Bürgermeister.

Dans le Canton de Vaud où se situe Vevey. Monsieur le Maire, c’est le Syndic. Dans les cantons de Fribourg, c’est aussi la dénomination de Syndic, qui est employée. En revanche, dans les cantons de Neuchâtel et du Valais, on parle de Président de Commune. « Le 7 mars 2021, les électeur-trice-s veveysan-ne-s étaient donc appelé-e-s à se rendre aux urnes pour les élections communales ». De nos jours, tout ou presque se trouve dans le grand kiosque virtuel, un petit clic sur le site internet du Canton. www. vd.ch, nous renseigna sur les principales dates et le déroulement. « Les élections générales dans les communes ont lieu tous les cinq ans, au printemps. C’est le Conseil d’État qui en fixe la date par voie d’arrêté. La municipalité et le syndic sont élus selon le système majoritaire à deux tours. Le peuple élit d’abord les membres de la municipalité ;

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ions édit

tez i s i V tre no te ! si www.editionsvb.ch

il choisit ensuite le syndic entre ceux-ci, etc… » Parler de la vie politique locale, ce n’est pas une mince affaire. De l’humour certes, pour ne point trahir notre nature, mais surtout respecter ce que Florence Aubenas et Miguel Benasayag appellent. « La religion des faits ». La presse anglo-saxonne l’a baptisé. la “loi des W“. Why ? Where ? When ?

Who ? En France, les manuels disent plus simplement qu’un article de presse doit répondre dès ses premières lignes à quelques questions cardinales. où ? Quand ? Qui ? Pourquoi ?

Nous aimons mieux les recommandations de La Bruyère. « S ‘il pleut, dites qu’il pleut. » Mais restons sérieux et un brin « littéraire ».

Le 7 mars 2021, un autre communiqué disait. « Veuillez trouver ci-joints les résultats définitifs du 1er tour de l’élection à la Municipalité de Vevey. Les résultats des élections au Conseil communal de Vevey vous seront envoyés ultérieurement – le dépouillement est encore en cours. » Déjà ? Suivi de l’interrogation. qui a gagné ?

En politiquement correct, on dit. « Qui a remporté le suffrage ? » Pour connaître la réponse, nous nous dépêchons d’ouvrir le fichier qui accompagne le communiqué de presse.

Résultat. Elections communales 2021 – Elections à la municipalité 1er tour. Voici les résultats définitifs du 1er tour à l’élection à la Municipalité de Vevey. Résultats des bulletins enregistrés à 18 h 00. Nombre de bulletins rentrés.

5’710. Nombre de bulletins nuls.

126. Nombre de bulletins valables.

5’584. Bulletins blancs. 55. Majorité absolue. 2793. Taux de participation. 43.45%. Suffrages obtenus par (selon importance du nombre de voix reçues). Yvan Luccarini (Décroissance alternatives), 1704 voix, 30.52% ; Valentin Groslimond (PLR), 1529 voix, 27.38% ; Christophe Ming (PLR), 1509 voix, 27.02% ; Gabriela Kämpf (Décroissance alternatives), 1381 voix, 24.73% ; Loïc Brawand (PLR), 1273 voix, 22.80%, Antoine Dormond (Les Vert-e-s), 1259 voix, 22.55% ; Nana Sjöblom (Décroissance alternatives) 1204 voix, 21.56% ; Laurie Willommet (PS), 1105 voix, 19.79% ; Alexandra Melchior (Les Vert-e-s), 1020 voix, 18.27% ; Colin Wahli (Les Vert-e-s), 998 voix, 17.87% ; Vincent Imhof (Alliance Centriste Veveysanne), 932 voix, 16.69% ; Pierre Butty (PS), 863 voix, 15.45% ; Pascal Molliat (Vevey Libre)

855 voix, 15.31% ; Jérôme Christen (Vevey Libre). 838 voix, 15.01% ; Oliver Ghorayeb (En Avant Vevey), 723 voix, 12.95% ; AnneFrancine Simonin (Vevey Libre) 666 voix, 11.93% ; Dominique Besson (PS), 637 voix, 11.41% Bastien Schobinger (UDC Vevey), 623 voix, 11.16% ; Marcia Ciana (En Avant Vevey), 603 voix, 10.80% ; Michel Agnant (Perspectives), 384 voix, 6.88% ; Cihan Kirisci (UDC Vevey), 346 voix, 6.20% ; HansJürg Matter (Uni-e-s pour Vevey), 249 voix, 4.46% ; Marie Moya (Perspectives), 246 voix, 4.41% ; Fabrice Maurer ; (Plateforme Citoyenne) 84 voix, 1.50% ; Ingrid Fumasoli (Plateforme Citoyenne) 81 voix, 1.45% ; Jenni Cadola (Plateforme Citoyenne) 74 voix, 1.33% ; Cristina Tavares De Bastos (Plateforme Citoyenne) 62 voix, 1.11% ; Joël Bovey (Plateforme Citoyenne) 56 voix, 1.00% ; Sebastian Justiniano (Plateforme Citoyenne) 53 voix, 0.95%

QUI ? Les noms sont là. Ne reprendre qu’un nom ou un seul, ne nous semble pas démocratique ou loyal. Et en reprenant tous les noms, nous savons à présent après avoir vu les visages le long du quai Perdonnet et en d’autres lieux, partout à Vevey, qui est qui, et qui connaît combien ? « Consécutivement au deuxième tour des élections communales pour la législature 2021-2026, les sept élus à la Municipalité de Vevey » à savoir. – Yvan Luccarini (décroissance alternatives), syndic ; Antoine Dormond (Les Verte-s) ; Laurie Willommet (PS) ; Gabriela Kämpf (décroissance alternatives) ; Vincent Imhof (Les Vert’libéraux – Le Centre) ; Pascal Molliat (Vevey Libre) ; Alexandra Melchior (Les Vert-e-s) se sont réunis avant le week-end pascal afin de discuter ensemble de l’avenir de la gouvernance de la ville d’images. Un communiqué de presse adressé aux médias le 06 avril annonçait en ces termes: « Au terme de ces discussions, la nouvelle équipe municipale s’est entendue sur une candidature unique à la syndicature de Vevey, celle d’Yvan Luccarini (décroissance alternatives) qui sera donc le nouveau syndic de la ville d’images dès le 1er juillet prochain. » Qu’avons nous retenu à défaut d’avoir tout compris ? Il y a eu une coalition qui a réuni ceux ayant obtenus le plus grand score du nombre de voix.

Arlette Hanke

HOBBY

Avril 2021 - No 009

Complicité avec les animaux Comment parler des animaux lorsqu’on n’en possède pas un soimême ? L’on peut à défaut de les aimer, s’intéresser à eux. A cet effet, nous avons posé cette question à Madame Corinne Genetti. j’aime les chiens, j’aimerais en adopter un, quels conseils ?

C’est avec plaisir que je réponds à votre question. je dirais que aimer les chiens est un bon début ! Mais il faut surtout prendre conscience que le chien est un être vivant, qu’il a des besoins, des émotions, et que la personne qui désire partager sa vie avec un chien devra s’investir en temps et en argent.

Le chien étant un animal grégaire, il n’est pas fait pour vivre seul et aura besoin de compagnie. Dans le cas où l’adoptant travaille à temps plein, il faudra prévoir une garderie de jour pour satisfaire ses besoins sociaux, faute de quoi le chien va développer toutes sortes de pathologies (dépression, tocs, hyperactivité) sans parler des vocalises et de la

destruction. Nous soulignons au passage que la caisse de transport est comme son nom l’indique une cage qui ne doit être utilisée que lors des transports et en aucun cas servir de prison au chien pendant les nombreuses heures d’absences. Il vaut mieux renoncer à l’acquisition du chien plutôt que de lui imposer une vie où il ne pourra être heureux.

Il faudra le socialiser et l’éduquer ce qui prendra du temps, mais sera indispensable pour la vie en société, et ce, dès son plus jeune âge. Attention ! Il y a bonne et mauvaise socialisation ! Chaque situation qu’il découvrira avec vous, il en tirera le positif et le négatif ! Une socialisation structurée est donc conseillée.

Adoption en SPA ou achat chez un éleveur ?

SPA. accepter son passé, ne pas attendre de reconnaissance (il n’a rien demandé.) Certains chiens auront besoin de beaucoup de patience, présence, et de conseils de professionnels.

Elevage. il y a élevage amateur et élevage professionnel (formation pour éleveur CFC/FSIFP) l’éleveur doit s’inquiéter de tout ce qui a été développé ci-dessus avant de vendre le chiot à une personne inconnue et être à même de donner les bons conseils aux futurs adoptants pour assurer tant que possible une belle vie au chiot né de son élevage.

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chien (chiens à la mode) ! Sa génétique conviendrait-elle au mode de vie que vous allez lui imposer ? Exemple : Le Border Collie chez des personnes très casanières.

Génétiquement sélectionné pour être très actif (chien de troupeau) a besoin de courir.

Le Bouledogue chez une personne accro à la course à pied (comment pourra-t-il trouver le souffle pour suivre ?) liste non-exhaustive…

Corinne Genetti

Attention au choix du

LA CHRONIQUE

Les Conseils pratiques Bien dormir, c’est le début du bonheur. Bien manger aussi. Et un grand nombre de choses. Tout dépend en effet de ses priorités, mais souvent, il suffit de peu pour être heureux.

Qui est concerné ?

Le sommeil est une affaire de tous. Nous connaissons toutes ces expressions ; dormir comme un bébé, c’est-à-dire profondément. J’ai des insomnies, stress ou autre, j’ai un sommeil léger, la cause. des voisins bruyants, bruit du train, aboiement des chiens, son des cloches, etc.

Pourquoi, c’est important de bien dormir ?

Pourquoi pas ! Sinon, le cœur, pensez y, il faut le préserver.

Il y en a qui disent si tu ne dors pas bien, il y a un risque d’infarctus, accident cardio-vasculaire, d’autres disent aussi que si tu ne dors pas bien, il y a de fortes chances de développer des maladies comme le diabète et un grand nombre de maladies qui font peur et qu’on

évite de citer les noms. Enfin, à ce qu’il paraît, si tu dors bien, tu évites l’autre maladie grave qu’on appelle la dépression ou le surmenage. Certains vous diront aussi que ces maladies ont d’autres causes. Mais de nos jours, où se trouve la vérité ? Il y a plusieurs vérités.

Quand faut-il aller au lit ?

Certains spécialistes recommandent d’aller au lit lorsque les yeux clignent. D’autres conseillent de se coucher et se lever à des heures régulières.

Quoi qu’il en soit, il est préférable de penser à bien régler son horloge biologique et à adopter une attitude qui favorise le sommeil.

Par ailleurs, si vous habitez à côté d’une voie ferrée ou d’une église et que ces bruits vous perturbent, pensez à tous ces gad-

gets anti-bruits ou aux bouchons d’oreille. Dans tous les cas, il est toujours préférable de prendre conseil auprès d’un spécialiste.

Bien dormir, c’est le début du bonheur. Travaille si tu peux, manges comme tu veux, pratique un peu de sport, mais surtout, essaye de bien dormir.

Pourquoi ? Mais pour rester en bonne santé, parce que la vie sans la santé, c’est dur. Avezvous du mal à dormir ? Parlez-en à un spécialiste.

Bien manger, que peut bien vouloir dire ces mots de nos jours ?

Tout de même, il convient de s’épancher sur le sujet.

Bien manger, devrait être avant tout de manger ce que l’on aime.

Manger ce qui nous fait plaisir, manger ce qui contribue à notre croissance, à notre développement et qui permet de garder notre organisme en bonne forme.

Mais à l’heure du bio et de la mal

Idée Menu de Margaux bouffe, il devient difficile de bien manger. À l’heure où la nourriture préparée à l’avance, est pointée du doigt comme n’étant pas bonne pour la santé. On pourrait être tenté de ne pas en consommer, sans pour autant imaginer que derrière une phrase anodine, lancée, mine de rien, il s’agit souvent d’une stratégie marketing.

Manger bio, manger sain. Non !

Mangez, ce qui vous fait plaisir, et même des œufs, le reste n’est que marketing disait Tante Mariette, partie à 98 ans.

Arlette Hanke

Neho Agence Immobilière

L’ E N T R E V U E C Ô T É L A C

Avril 2021 - No 009

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Mélanie, Médiathécaire à Vevey « La bibliothèque n’est pas le temple du savoir, c’est un espace convivial pour tous. » Mélanie Esseiva Lavanchy, médiathécaire à Vevey.

Bibliothécaire Médiathécaire ?

Un.e bibliothécaire est une personne préposée à une bibliothèque, nous dit Le Robert, et une bibliothèque dans son deuxième sens, c’est une salle, un édifice où sont classés des livres, pour la lecture ou pour le prêt. La médiathèque, c’est le lieu où sont consultables des données rassemblées sur des supports correspondants aux différents médias. A Vevey, ce lieu d’échange et de partage est accessible à tous, surtout en ces temps de confinement, où les activités sont restreintes, et que peu à peu l’ennui s’installe.

Mélanie nous accueille avec son masque et la discussion débute sur le choix des mots.

Bibliothécaire ou médiathécaire ?

Pour Mélanie, dans certains pays comme la France par exemple, le terme utilisé est médiathécaire, pour faire référence à ce qui se trouve désormais dans ces lieux culturels. On retrouve des jeux vidéo, des films, des CDs, des livres, des revues ; le terme bibliothèque, bien que le plus souvent utilisé, est un peu réducteur parce que l’activité s’est beaucoup diversifiée et on ne prête plus uniquement des livres. Les usagers peuvent désormais emprunter des séries DVD, des jeux vidéo, ou encore des revues. D’ailleurs, la bibliothèque de Vevey est en réalité une médiathèque. Alors certaines personnes disent parfois médiathèque, d’autres bibliothèques, chacun utilise le terme qui l’arrange.

Comment devienton bibliothécaire ou médiathécaire ?

La vocation J’ai toujours aimé la lecture, je n’ai jamais arrêté de lire.

Pourtant il ne m’était jamais venu à l’idée de m’orienter vers un métier en rapport avec la lecture.

Je devais avoir dix-sept ans et comme la plupart des jeunes à

cette époque-là, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire après mon Gymnase. Alors j’ai fait des stages. Et c’est grâce à ma maman que j’ai pu m’orienter vers ce qui est devenu maintenant mon métier.

En effet, je jouais du violon et j’étais membre de l’orchestre du collège. Et il se trouve que la bibliothécaire du collège, jouait tout comme moi du violon et était également membre de l’orchestre. On se côtoyait dans ce cadre-là. Un jour, ma mère, qui est une personne très sociable, croisa le chemin de cette bibliothécaire, elles échangèrent, ma mère me parla de cette rencontre et comme elle savait que j’étais confuse quant à mon orientation professionnelle, m’interpella avec cette petite phrase. mais tu pourrais devenir bibliothécaire au fait ?

L’idée me parut envisageable.

Après le gymnase, je suis parti pour l’Angleterre et à mon retour, j’ai réussi à trouver un petit job dans la bibliothèque de mon Gymnase. Ce travail d’une journée par semaine a été le déclic.

Parce que non seulement, je me faisais un peu d’argent de poche, mais j’aimais aussi beaucoup le travail que j’effectuais.

La formation J’ai fait une formation qui n’existe plus. En 25 ans, beaucoup de choses ont changé. A l’époque, on pouvait suivre deux formations en parallèle qui permettaient d’aboutir au même diplôme après le Gymnase. Maintenant, il y a un apprentissage qui est accessible après l’école obligatoire, et la HEG à Genève qui est la Haute Ecole de Gestion.

Les modalités d’accès à la formation, et même les noms des diplômes ont changé. La formation elle-même s’est aussi beaucoup informatisée, ce ne sont plus des machines à écrire, ni les grands meubles aux grands tiroirs, comme dans le temps.

Après un stage obligatoire d’environ deux semaines que j’ai effectué à la Bibliothèque de Pully, où j’habitais à l’époque, et mon diplôme de bibliothécaire obtenu, j’ai surtout eu l’immense chance d’atterrir ici à la Médiathèque de Vevey, parce que c’est la place de rêve, encore plus maintenant avec cet emplacement idéal au bord du lac. Je suis responsable de la section jeunesse ainsi que des bandes dessinées adultes et c’est juste le bonheur total. Je suis très heureuse et j’aime beaucoup le travail que je fais au quotidien.

Le contact avec les gens, c’est vraiment une chance incroyable.

Distinction entre les bibliothèques Il faut faire une distinction entre les différents types de bibliothèques. Le travail qui y est effectué n’est pas systématiquement le même. La bibliothèque communale n’est pas la même que la bibliothèque universitaire ou la bibliothèque de musée ou celle d’un collège. Ici, à Vevey, il s’agit d’une bibliothèque de lecture publique, par conséquent, on voit beaucoup de gens. Dans les bibliothèques universitaires par exemple, vous pouvez vous retrouver au guichet par exemple et vous ne faites que du prêt ou de la bureautique toute la journée. Il n’y a pas ce contact avec

le public, que j’apprécie particulièrement ici.

Touche-à-tout Travailler dans une bibliothèque de lecture publique, c’est un avantage, parce qu’on touche un petit peu à tout. L’idée, c’est de rendre l’espace convivial et attrayant. Alors, on innove à chaque fois, par des activités, des expositions, des journées à thème, des espaces accessibles à tous, abonnés ou non.

D’ailleurs, lors du désherbage, les livres usagés sont disposés dans un meuble à l’entrée de la bibliothèque et n’importe qui peut venir se servir. C’est un service gratuit. En fait, la bibliothèque n’est pas le temple du savoir, c’est un espace convivial pour tous.

Propos recueillis par Arlette Hanke

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L’ E N Q U Ê T E

Avril 2021 - No 009

Qu’es-tu culture devenue ?

Emile Henriot écrivait jadis. « La culture, c’est ce qui nous reste, lorsqu’on a tout oublié ». Allons-nous oublier, ce qu’est un théâtre ou une sortie dans un club entre amis ? Non. « No Culture, No Future. » Que veulent dire ces quatre mots ? « No Culture, No Future. » Comme un cri de cœur, telle une voix sourde qui peine à se faire entendre. Comme une injustice à laquelle on ne sait comment se défendre. Ces quatre mots, soudain, ont vu le jour. En noir et blanc, sobre, mais ni discret, ni arrogant. Ces mots ne pouvaient laisser indifférents quiconque.

L’artiste existe, car il crée, de sa création naît l’espoir, pas nécessairement celui d’un monde meilleur, puisque ce serait illusion.

et que néanmoins, il garde la foi.

Apporter son regard sur ce monde qui nous appartient tous, c’est vivre et non pas survivre, mais vivre réellement. L’artiste peint la société ; nous fait rire, nous fait pleurer, nous arrache une émotion, c’est en ce sens qu’il est unique et que des temples lui sont dédiés. Dans ces lieux de culture désormais fermés, ceux-là que nous connaissons et présentons comme artistes, que sont-ils devenus ? Ils sont issus des milieux différents du monde de la culture. Parmi eux, nous avons rencontré Natacha Garcin et José Naharro qui partagent avec nous leurs sentiments sur ce sujet complexe. Et sur cet écriteau. « No Culture, No Future ».

Un chanteur assis au bord du lac à Vevey, nous répond, qu’il y a assez de misère dans le monde

Tout d’abord, n’oublions pas de penser à ce qui se passe au niveau des hôpitaux, et le souci, c’est que nous ne sommes pas assez informés. Tous les malades, peuvent-ils effectivement être soignés ? Existe-t-il des cas plus complexes qui résistent au traitement ? Des places de lits, pour les personnes internées sont-elles suffisantes ? Toutes ces questions en suspens nécessitent des réponses et font que nous ne pouvons ignorer qu’il y a une situation, qui nécessite de prendre des mesures. Cette situation, engendre des bouleversements dans notre quotidien.

Celui de tous.

La parole à Natacha Garcin :

Médiatrice culturelle au Théâtre de l’Oriental à Vevey et Chorégraphe.

Depuis le début de cette pandémie, on nous souffle un peu le chaud et le froid. On annonce l’ouverture, on se réjouit. On annonce, la non-ouverture ? Et là, on fait quoi ?

Après l’autre question qui se pose est la suivante. puisque des mesures sont prises, quels

critères sont pris en compte lorsqu’on choisit d’ouvrir telle enseigne et pas telle autre ? C’est ce qui rend perplexe et déconcerte un petit peu. Il y a les pistes de ski, les grands magasins qui ouvrent. Et on considère que l’ouverture des théâtres ne passe pas en priorité ? D’où la question. quelle est la priorité ? Pourquoi ces magasins sont ouverts et pas nous ? Les spectacles sont reportés. Nous ignorons pour combien de temps.

Certes, il y a un progrès puisque, avec le premier confinement, tout a dû s’arrêter. Ce fut un temps mort, où les compagnies n’ont même pas pu faire leur création. Et après, il y a eu un progrès dans le sens que nous avons pu continuer à travailler, les compagnies ont pu finir leur travail et le présenter à des professionnels. Mais avec le report des spectacles, il y a en effet l’embouteillage et certains spectacles ne verront peut-être jamais le jour.

Toute cette énergie déployée, tout ce travail perdu.

danser, partager des choses, et vivre des histoires communes. Et après, il y a la culture en tant que métier, qui souffre du fait de ces arrêts, qui empêche la création de s’exprimer. Lorsqu’on s’interroge sur la culture en soi, cela revêt un sens bien large. C’est aussi comment faire un repas, comment on vit, la culture qu’on a reçue, la culture dans laquelle on s’inscrit. La culture, c’est aussi fait pour penser. Les artistes peuvent redonner du sens à l’imaginaire, à ce qui se passe et penser le monde contemporain d’une certaine manière. Et si cette culture disparaît, que devenons-nous ?

La culture, c’est aussi et surtout le lieu de rencontre et de partage où l’on se réunit, qui se perd. La spécificité de la culture, ce sont aussi les arts vivants, être ensemble, écoutez de la musique, ressentir les vibrations. Le public pour les artistes,

Alors, avec ses ouvertures et fermetures, on ne peut pas montrer son travail ou un travail qui ne va pas pouvoir se faire, c’est comme un deuil.

La culture est essentielle. La culture, rappelons-le, ce n’est pas seulement aller au cinéma ou au théâtre, c’est aussi, aller manger ensemble, aller

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NOUVEAU À VILLENEUVE

TOUTE LA GAMME EN STOCK DISPONIBLE

L’ E N Q U Ê T E c’est le cœur du métier, lorsqu’il cesse de battre, qu’est-ce qui reste ? Imaginez-vous un seul instant, vous avez envie de dire quelque chose que vous ressentez du monde, cette singularité d’où naît le partage, c’est cet imaginaire de chacun. C’est ce qu’on retransmet et puis vient la réception des autres, c’est beau, ce partage de ce moment, entre ce qui est donné par l’artiste et comment le spectateur donne en retour, par la réception.

Nos impressions du monde, nous devons les retransmettre aux futures générations. Agnès Varda dit d’ailleurs. « Que dans le cinéma, il y a l’idée, puis vient le travail et ensuite, c’est le partage. » Ces trois points résument l’idée de ce qui se fait dans le monde de la culture en tant que métier, et cela, il faut le défendre.

L’idée de la création pour l’artiste, ensuite la création qui est un travail, on recherche, on va en

répétition, on exerce, on peaufine, on retravaille, on répète, on apprend, on exerce à nouveau, on s’entraîne encore. La culture.

S’il n’y a pas le partage, pourquoi on fait tout cela ?

Qu’en pense Monsieur José Naharro ?

Artiste-peintre, la référence internationale du Pop Art et Directeur des galeries Multi-expo à Lausanne.

Tout d’abord, la situation est aberrante. Quand on voit les stations de ski, les téléphériques ou le métro aux heures de pointe, c’est incompréhensible que les théâtres et galeries ne soient pas ouverts, des mesures peuvent être prises dans le respect des normes sanitaires. Par ailleurs, je pense que sans culture, on fait des petits moutons. Les gens payent pour la culture, pour voir ce qu’ils aiment. Si on n’aime pas, on n’y retourne pas,

Avril 2021 - No 009

et cela fait des siècles que les théâtres et autres lieux de culture existent. Cela signifie que les gens aiment ces lieux. Enfin, en ce qui concerne les fermetures des galeries, quoique artiste et propriétaire de galeries, je ne me sens pas directement concerné par les mesures de fermeture.

Ma clientèle étant surtout fidélisée par 3 générations dans le monde de l’Art. Ce qui nous permet d’être actifs même avec les galeries fermées.

Néanmoins, je peux imaginer la situation de beaucoup d’amis, qui dépendent des galeries et pour eux, c’est vraiment impossible de tenir plus longtemps. Il y a comme un effet de chaînes, certaines galeries risquent de ne plus pouvoir rouvrir, par conséquent, celles qui pourront le faire n’arriveront plus à satisfaire toutes les demandes d’artiste. Et un artiste qui n’expose pas, ne vend pas, donc, pas de revenus.

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Et comme l’a si bien dit Pablo Picasso. « Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. »

Mesures complémentaires pour le secteur culturel

« Une indemnisation peut aussi être sollicitée si aucune programmation n’a pu être effectuée en raison des incertitudes liées à la planification. Dans ce cas, l’indemnisation sera basée sur la programmation réelle durant les mois de référence pertinents des deux dernières années. L’indemnisation couvre au maximum 80 % de la perte financière.»

(Source https://www.bak.admin. ch) Ô ! Qu’es-tu Culture devenue ?

Un chanteur assis avec sa guitare au bord du Lac à Vevey, nous répond. je garde la foi.

Par Arlette Hanke

LOISIR

Quiz de Jean-Pierre Fonjallaz

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A quel âge est-il entré au conservatoire de Lausanne d’où il obtient le premier prix au piano ? ❑ 6 ans ❑ 8 ans ❑ 10 ans Qu’a-t-il exercé au début de sa carrière ? ❑ Photographe ❑ Mannequin ❑ Accessoiriste

Quel fut son premier 45 tours ? ❑ Au même endroit à la même heure ❑ La Musica

❑ Romantiques pas morts

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En 1973, quelle chanson interprète-t-il au Concours Eurovision de la chanson ? ❑ C’est beau la vie ❑ Love ❑ Je vais me marier, Marie

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A quel rang termine-t-il à l’Eurovision 1973 ? ❑ 12e ❑ 13e ❑ 14e

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Pour qui compose-t-il « Le Lundi au soleil » ? ❑ Marc Lavoine ❑ Françoise Hardy ❑ Claude François

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Dans son rêve, qui était l’amour qui venait du froid ? ❑ Sophie ❑ Sonia ❑ Virginie

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Avec quel parolier naîtront 21 titres en pleine période disco ? ❑ Luc Plamondon ❑ Boris Bergman ❑ Jean-Michel Jarre

Dans quel album se trouve la chanson « Où sont les femmes ? » ❑ Love ❑ Lady Night ❑ Paris by Night

En 1981, pour quel réalisateur suisse a-t-il sélectionné la musique pour le film « L’Amour des femmes » ? ❑ Michel Soutter ❑ Francis Reusser ❑ Alain Tanner Quelle chanteuse canadienne reprend la chanson « Où sont les femmes » ? ❑ Cœur de pirate ❑ Emily Bégin ❑ Marie-Mai

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Dans quelle chanson aime-t-il la musique funky ? ❑ Swiss Kiss ❑ Megalomania ❑ I love America

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Avec quel chanteur travaille-t-il pour sortir l’album « Chrysalide » ? ❑ Daniel Balavoine ❑ Alain Chamfort ❑ Eric Charden

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Quel est le titre de ses « Mémoires » ? ❑ Bleus de Mémoires ❑ Mémoires en cœur ❑ Les Bleus au cœur

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En 2002, pour quelle chanteuse a-t-il écrit la chanson « Je rêve » ? ❑ Nicoletta ❑ Hélène Ségara ❑ Michèle Torr

Réponses : 1) 6 ans ; 2) Mannequin ; 3) Romantiques pas morts ; 4) Je vais me marier, Marie ; 5) 12e ; 6) Claude François ; 7) Sonia ; 8) Jean-Michel Jarre ; 9) Paris by Night ; 10) Michel Soutter ; 11) Emily Bégin ; 12) I love America ; 13) Daniel Balavoine ; 14) Les Bleus au cœur ; 15) Hélène Ségara.

Patrick Juvet

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PORTRAIT

Avril 2021 - No 009

Gens d’ici « La science seule, ne résout pas tout ! » FREDERIC MEUWLY, Ph.D.

Qui êtes-vous ?

Comment résumer brièvement qui je suis, alors qu’il est tellement complexe de cerner les différentes facettes qui composent notre identité ? Tout de même, en y réfléchissant, je me définis avant tout comme : un Scientifique-Humaniste.

Parcours

J’ai fait des études scientifiques.

Mais ce qui m’intéressait dans la science, c’est la vie dans la science, d’où mon intérêt pour la chimie ; le côté vivant dans la chimie au travers de la biotechnologie. Par la suite, en travaillant en entreprise, ce qui me passionnait là encore, c’est l’équipe, l’humain au sein d’une entreprise. C’est cela qui m’a amené à me réorienter, à me diriger vers l’accompagnement d’équipes. Enfin, il est arrivé un moment dans ma vie où je me questionnais sur mon orientation de carrière. Et c’est en bénéficiant d’un coaching personnalisé, que je suis parvenu à trouver des éléments de réponse, de ce que je voulais concrètement.

Motivations

À travers ce processus de remise en question et de prise de conscience de mes valeurs, j’ai réalisé en effet, que ce qui me passionnait avant tout, plus que les projets qu’on essayait de réaliser, c’était l’aspect humain,

l’équipe qui réalisait le projet.

Cette interface, cette interaction entre : Qu’est-ce qu’on élabore ensemble ? Comment on collabore ? Comment on vit et on réagit ensemble en tant qu’équipe ?

Qu’est-ce qui fait parfois que le groupe fonctionne et parfois pas ? D’où viennent ces dysfonctionnements ? Ce questionnement incessant mobilisait mes forces et m’incitait à aller chercher des pistes, des solutions.

Il m’a donc fallu me former, me réorienter pour évoluer et me rendre compte qu’en tout état de cause, je voulais apporter des solutions pour qu’au sein d’une entreprise, hiérarchisée ou non, ayant une ambiance toxique ou pas, qu’il y ait des outils capables de s’adapter au changement et de concilier l’humain et la performance au sein des équipes de travail.

Vécu

Parler de ses motivations ne peut se comprendre sans aborder le parcours, mais aussi le vécu.

Il est vrai, il faut taire les souffrances, mais n’est-ce pas en les affrontant, en les regardant en face, en les acceptant, qu’on peut mieux les appréhender pour s’en sortir ? En effet. Je voulais certes combiner la science avec l’émotion, celle-là qui ne se perçoit qu’avec le cœur, mais cela n’aurait sans doute pas été possible, s’il n’y avait pas eu

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ce véritable déclic lié à ce que les Anglosaxons appellent : « Burn-out ». En effet, j’ai pu réaliser que les dysfonctionnements d’une équipe ou d’un contexte de travail pouvaient conduire à une souffrance de l’individu et du système aussi. Mon cas n’était pas isolé. Et de pouvoir me dire à ce moment-là : Comment est-ce qu’on pourrait faire pour mieux équiper les équipes, pas seulement avec des équipements, mais sur le plan humain ?

Cette question m’a été salutaire. J’ai beaucoup réfléchi, car j’avais mis le doigt dans cette douleur, celle-là qui engrangeait en moi cette souffrance. Et désormais, dans cette souffrance, plutôt que d’en chercher les causes, il me fallait trouver des facteurs qui procureraient le bien-être, la santé des individus et des organisations.

Volonté

Tout part d’une volonté. Mais bien plus qu’un déclencheur, cette souffrance a été le catalyseur qui a réveillé les forces endormies en moi, qui cherchaient à s’épanouir, à s’exprimer. Cela passe forcément par une réorientation professionnelle, est-ce le prix à payer ? Ce qui est formidable dans ce processus, c’est d’avoir enfin trouvé cette harmonie et cet alignement entre mes convictions profondes et le nouveau sens que j’ai pu donner à mon activité de coach en entreprise.

Idées

Le tout n’est pas de vouloir concevoir un livre, et c’est de là que surgit la difficulté. Je me représente le processus créatif un peu comme un prisme ; comme si l’inspiration ne naissait pas que de moi, mais d’une multitude, d’un courant de pensée, d’un parcours, d’un vécu.

Concrétisation

Pour moi, la période de semi-confinement du printemps

2020 a été un tournant : elle m’a permis de concrétiser un projet initié depuis des années. Si mes matinées étaient dédiées à la gestion de l’école à la maison avec nos 3 enfants, j’avais consacrer tous mes après-midi à l’écriture de ce livre. Au bout de 4 mois, j’avais donné naissance aux 18 facteurs clé pour un travail d’équipe performant.

La collaboration avec Francesca SACCO — journaliste — a sublimé les textes et les illustrations de David PICARD ont donné vie aux idées que je voulais partager avec les équipes durables. À présent, reste ce sentiment, d’une œuvre accomplie, qui désormais ne nous appartient plus.

Qu’est-ce que le livre apporte en plus par rapport à ce qui existe ?

Malheureusement, il est fréquent de voir des équipes gaspiller leur énergie et perdre en productivité, car elles n’arrivent pas à développer une bonne dynamique de groupe. Ce livre vient en aide aux responsables d’équipes en leur donnant des pistes concrètes et des outils éprouvés pour renforcer l’intelligence collective, la coopération et la performance au sein de leurs équipes.

Propos recueillis par Arlette HANKE

ÉCONOMIE

Avril 2021 - No 009

c ombien ça coûte ?

Impôts Le canton de Vaud franchit le cap des 500’000 contribuables

Le canton de Vaud a repris sa croissance démographique en 2020 et compte désormais 815’300 habitants, soit une augmentation de 9200 personnes en une année. Suivant cette évolution, le canton a franchi le cap des 500’000 contribuables pour la première fois de son histoire.

Des contribuables qui ont permis au canton de franchir cette barre, en devenant majeur, par mariage, par l’obtention d’un permis C ou en arrivant d’un autre canton ou de l’étranger, ont été invités à marquer ce passage symbolique. (www.faovd.ch)

Criminalité Bilan 2020 de la criminalité dans le canton de Vaud

Les autorités communiquent un bilan 2020 positif en matière de criminalité sur le sol vaudois.

En effet, les infractions au Code pénal ont diminué de 9% par rapport à 2019, confirmant la tendance amorcée il y a huit ans, la pandémie ayant aussi contribué à cette baisse. Les chiffres 2020 sont ainsi les plus bas enregistrés depuis 2009, année de la création de la statistique harmonisée et représentent une baisse de plus de 50% des infractions au Code pénal depuis 2013. (www. faovd.ch)

Situation du marché du travail dans le canton de Vaud

le taux de chômage diminue à 4,6 %. Le taux de chômage dans

le canton de Vaud recule de 0,3 point pour s’établir à 4,6 % à la fin du mois de mars 2021, alors qu’il baisse de 0,2 point au niveau national. Depuis le début de cette année, ce taux est passé de 5,0 % à 4,6 %, tandis que le nombre de chômeurs a baissé de 1861 personnes, soit un repli de 8,9 % depuis fin janvier (Communiqué de presse www.vd.ch/bic)

Poursuite de la transition numérique de la Direction générale de la fiscalité

Le Conseil d’Etat sollicite du Grand Conseil un crédit d’investissement de 10,6 millions de francs pour poursuivre la conception et la réalisation des solutions informatiques afin de répondre aux impératifs législatifs et stratégiques en matière fiscale. Le projet vise à faciliter la compréhension du contribuable et à lui offrir des prestations à la hauteur de ses attentes tout en assurant un service de qualité alors même que le nombre de contribuables est en constante augmentation. En particulier, ce montant permettra de développer plus encore la cyberadministration, d’optimiser les processus, d’améliorer la sécurité des systèmes et de répondre aux exigences de la révision fédérale sur l’impôt à la source. Il s’inscrit dans la continuité des « Perspectives 2025 » et annonce le projet « Métamorphose 2030 » qui permettra à la Direction générale de la fiscalité de continuer à anticiper les progrès technologiques afin de répondre aux besoins des contribuables.

(communiqué de presse. www. vd.ch/bic)

Penthalaz. modernisation de l’EMS La Venoge

Le Conseil d’Etat a accordé le complément de garantie de l’Etat de Vaud et la prise en charge du service de la dette pour un montant de 3’090’000 francs contracté par la Fondation EMS La Venoge pour financer les coûts supplémentaires de la modernisation de l’EMS existant « Venoge 1 », à Penthalaz. Ce projet, dans l’ensemble, permet d’obtenir 70 lits, dont 30 modernisés dans « Venoge 1 » et 40 dans l’extension « Venoge 2 », ainsi que 14 places en centre d’accueil temporaire. Le complément de garantie accordé concerne exclusivement les coûts supplémentaires liés à la modernisation.(Communiqué de presse. www.vd.ch/bic)

Soutien cantonal aux arts de la scène 2021-2023

Un total de 95 dossiers de candidature est parvenu au Service des affaires culturelles (SERAC) pour la session d’examen annuelle 2021 de la Commission cantonale des arts de la scène. À l’issue du processus, 13 compagnies se voient attribuer des aides ponctuelles, 11 des aides de durée déterminée sous forme de convention et le comédien-performeur Jonas Lambelet remporte la Bourse de compagnonnage théâtral attribuée avec la Ville de Lausanne.

(Communiqué de presse. www. vd.ch/bic)

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par Arlette Hanke

Le Service des automobiles simplifie le processus de contrôle des plaques d’immatriculation extracantonales

Le Service des automobiles et de la navigation (SAN) lance dès le 1er avril 2021 une procédure d’annonce simplifiée destinée à vérifier que les véhicules stationnés sur le territoire vaudois en étant équipés de plaques d’autres cantons le soient dans le respect de la loi. Quelque 7000 véhicules sont concernés par de telles immatriculations qui sont parfois indûment détenues, notamment dans le but d’obtenir des avantages économiques. Dans un tel cas de figure, qui représente un préjudice fiscal pour le Canton, le détenteur ou la détentrice du véhicule enfreint le cadre légal fédéral et s’expose à une procédure administrative ainsi qu’à une dénonciation pénale.

(Communiqué de presse. www. vd.ch/bic)

Bilan 2020 des accidents de la circulation dans le canton de Vaud

L’année 2020 est marquée par une diminution du nombre d’accidents sur les routes vaudoises par rapport à 2019. Par ailleurs, le volume des accidents avec victimes enregistre également une diminution. En revanche, les décès sont en augmentation. Les campagnes de prévention des polices vaudoises cibleront les usagers les plus vulnérables, tels que les piétons, les cyclistes et les motocyclistes. (Communiqué de presse. www.vd.ch/bic)

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LE DOSSIER

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Vie locale, le printemps C’est le printemps, les fleurs s’ouvrent lentement, dévoilant leurs belles couleurs. jaunes, blanches, roses, mauves. Au bord du lac, sur les quais ou sur les montagnes, seul ou en groupes, à quel saint se vouer, tout est ouvert ou presque. des liliacées. Ses couleurs sont très variées, il existe environ 5 000 variétés recensées à travers le monde. Vous l’avez compris, la reine des fleurs du printemps, c’est la Tulipe. Viennent ensuite les autres. le narcisse ; le forsythia ; le magnolia ; la jacinthe ; le daphné ; le myosotis ; la pâquerette ; la clématite ; le rhododendron.

Le printemps est l’une des quatre saisons de l’année. Il suit l’hiver et précède l’été. Il débute le 20 mars et s’achève le 20 juin.

Le printemps est là, les oiseaux hibernent, les personnes seules ou accompagnées se promènent le long des quais fleuris au bord du lac. Il y a dans l’eau, ceux et celles qui nagent. Les enfants sont à vélo ou sur des trottinettes, rient. Regardez comme ils sont heureux !

Les journées sont ensoleillées, il pleut aussi de temps en temps, il le faut bien d’ailleurs, pour les agriculteurs et toutes ces fleurs et ces plantes réveillées. Elles ont grand besoin d’eau pour nous ravir le long des allées, la nature est si bien faite. À plaindre ! Les mauvaises herbes, plus elles poussent, plus on les arrache ; elles ne doivent surtout pas gêner les autres, celles-là qui servent en salade, en assaisonnement ou en soin pour divers maux.

Au printemps, il fait beau certes, mais un petit air frisquet vient généralement accompagner ces journées ensoleillées, alors, des vêtements appropriés sont nécessaires. Ce pourrait être aussi une bonne idée de vider ses armoires et organiser un vide-grenier, à défaut, des conteneurs attendent d’êtres remplis pour envoyer tous ces vêtements encombrants dans des marchés de partout dans le monde ou dans des boutiques spécialisées où ils feront de grands heureux !

Et les seniors en ces temps de pandémie, comment ça se passe ? Nous avons contacté ceux qui s’occupent d’eux au quotidien et Monsieur Julien Baertschi, Directeur d’une entreprise d’aide à domicile a répondu favorablement à notre demande pour un échange sur la vie de la région, sous le signe de la lettre

Les arbres fruitiers tels les cerisiers, les pommiers signalent leur activité par l’apparition de magnifiques petites fleurs blanches, roses, mauves, tellement si belles ; certaines fleurs sont de véritables stars du printemps, la première d’entre elle, c’est une bulbeuse de la famille

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P. P comme Printemps. P comme Politique. P comme Pandémie.

P comme printemps. Le printemps est tout d’abord, synonyme de ballades plaisantes qui s’accompagnent avec les premiers rayons de soleil, au bord du lac. Des ballades qui riment aussi avec la sortie de l’isolement, car l’hiver n’améliore pas les conditions sociales des personnes âgées. Elles sont souvent seules. Soit parce que la famille n’existe pas ou plus, soit elles n’ont pas l’occasion de voir leurs proches régulièrement. La télévision, le soir ou durant la journée tient la compagnie.

P comme printemps. Ensuite, ces beaux rayons de soleil font du bien pour le moral. Le simple fait de sortir de chez soi et s’asseoir sur un banc, faire un petit pique-nique, voir des gens, avoir une discussion avec quelqu’un qu’on vient de rencontrer ou qu’on connaît, cela procure un réel plaisir.

P comme printemps. Enfin, c’est la saison de la resocialisation. Malgré les beaux rayons de soleil, malgré les sorties à l’extérieur, on se rend compte néanmoins, qu’on est toujours tout seul. Parce que ce n’est pas tout le monde qui a le contact facile pour accoster des inconnus et leur parler. En plus, les gens ne sont pas toujours gentils ou sympathiques. Et puis, il faut rester prudent tout de même, on ne sait jamais sur qui on tombe.

Il y a des arnaques. Alors, le printemps rime certes avec la resocialisation, toutefois, prudence !

P comme pandémie. Les personnes âgées sont à l’honneur avec cette pandémie. L’isolement était déjà un sujet préoccupant, mais avec cette pandémie, elle gagne des grades. Les nouveaux outils et logiciels, ne cessent de voir le jour pour favoriser et améliorer la communication.

Et pourtant, les personnes tout âge confondu, se déclarent ou se sentent seules. Cela interpelle et pousse à l’analyse, selon laquelle, il n’y a pas assez de contact physique.

P comme pandémie. Cet isolement existait déjà avant la pandémie, et avec les confinements, il faut un peu s’imaginer la situation. Il y a un regain d’alcoolisme, la dépression fait surface. L’isolement au carré, on le découvre. Il s’agit d’un cas de figure où dans un couple de personnes âgées, l’un part et l’autre reste en souffrance à cause de l’isolement de la perte de l’être qui l’accompagnait. Et dans ces circonstances, c’est souvent l’autoroute vers la dépression.

P comme pandémie. Cette pandémie, ne concerne pas que les personnes âgées. Les jeunes n’ont plus leurs bars, leurs boîtes de nuit et ne peuvent plus s’amuser comme avant. Cela est sans doute moins visible, néanmoins, les faits sont là. Au final, cette pandémie ne met personne à l’abri. Et en prenant conscience de cet état de fait, cela aide à relativiser. La recommandation, c’est sans doute d’appeler à l’aide en cas de besoin.

Des solutions existent. Souvent, lorsque la dépression s’installe, l’énergie fait défaut, mais c’est dans cette phase-là, qu’il faut justement trouver la force pour se faire aider et se relever. Cette pandémie nous a certes montrés que la solidarité n’existait pas, mais il ne faut pas baisser les bras.

P comme politique. Les politiciens devraient dans la mesure du possible, trouver des solutions pour faciliter l’accès à la ville aux personnes âgées. En ce sens, qu’il faudrait songer à créer des zones sur les trottoirs, pour favoriser la descente et ne pas privilégier les escaliers, comme

DIVERS on en voit beaucoup. Cela ne signifie pas que tous les trottoirs doivent être plats, mais il faudrait y avoir un peu plus de trottoirs accessibles, tant à Vevey qu’à Montreux, et même à Villeneuve.

Il y a par exemple, cette dame âgée avec laquelle le sujet a été abordé récemment, et qui confie qu’elle est bien obligée de faire plus de chemin, pour parvenir à passer là où il n’ y a pas d’escaliers. Et en ce qui concerne les transports en commun, l’accès est parfois exigu pour les personnes handicapées.

P comme politique. Lorsque les changements sont faits sur des routes, des aménagements ou autres, il est nécessaire de prendre en compte, le fait que la population est de plus en plus vieillissante et qu’il y a dans celle-

ci, des handicapés et que ces derniers devraient avoir accès aux magasins et autres activités, le plus simplement possible.

P comme politique. La pauvreté touche un grand nombre de personnes âgées qui bénéficient des aides complémentaires, cela signifie que leur retraite n’est pas suffisante pour vivre. La pauvreté crée l’isolement, et plutôt que de trouver des moyens de compensation, les politiciens devraient mettre un accent sur la prévention et informer davantage les travailleurs sur le système de retraite.

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ser à la réservation. Un nombre limité de personnes pouvaient y assister, et ce, avec le masque.

Pour la prochaine fois, n’hésitez pas à consulter le site internet, qui est régulièrement mis

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à jour. Nous sommes allés à la chasse aux œufs, sur le balcon de Thérésa. Il y en avait partout.

Un vrai régal.

Par Arlette Hanke

P comme Pâques. merci Julien pour ton point de vue. Nous avons eu Monsieur le Curé au téléphone. La messe de Pâques a bien été célébrée, il fallait pen-

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Quiz de Jean-Pierre Fonjallaz

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Vevey et environs

Quelle est, en superficie, la plus petite de ces 3 communes ? ❑ Corseaux ❑ Rivaz ❑ Saint-Saphorin Quelle est la devise de La Tour-de-Peilz affichée sur le clocher du Temple ? ❑ Nous sommes la forteresse ❑ La foi est une forteresse qu’on bâtit avec discipline et ferveur et qui avec le temps devient inébranlable ❑ Dieu est ma tour et ma forteresse

Quelle est la distance de la ligne du chemin de fer Blonay – Chamby ? ❑ 3 km ❑ 3,5 km ❑ 4 km Combien de fois Virginie Faivre de St-Légier a-t-elle été championne du monde de half pipe ? ❑ 2 fois ❑ 3 fois ❑ 4 fois

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Quel conseiller fédéral était originaire de Corsier-sur-Vevey ? ❑ Paul Chaudet ❑ Marcel Pilet-Golaz ❑ Louis Ruchonnet

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Quand se déroule la foire de la Saint Martin à Vevey ? ❑ Tous les deuxièmes mercredis du mois de novembre ❑ Tous les deuxièmes mardis du mois de novembre ❑ Tous les deuxièmes vendredis du mois de novembre Quel portrait de Gustave Courbet figure au Musée Jenish à Vevey ? ❑ Max Buchon ❑ Portrait d’une jeune fille de Salins ❑ La Femme au miroir Comment s’appelle la plate-forme d’observation au sommet de la Tour relais du Mont-Pèlerin ? ❑ Top Azur ❑ Plein Ciel ❑ Echappée céleste

En quelle année a eu lieu l’inauguration du funiculaire VeveyChardonne-Mont-Pèlerin ? ❑ 1880 ❑ 1890 ❑ 1900 Combien de colonnes en marbre de St-Triphon soutiennent la halle de la Grenette à Vevey ? ❑ 12 ❑ 16 ❑ 18

En 1803, qui fut le 1er syndic de La Tour-de-Peilz ? ❑ François Louis Grangier ❑ Jean-François Hugonin ❑ Guillaume Elie Chevalley Jacques Chardonne, de son vrai nom Jacques Boutelleau, est un écrivain qui séjourna à Chardonne. Quel fut son 1er roman ? ❑ Eva ❑ L’Epithalame ❑ Claire

En quelle année, le Musée suisse du jeu, sis au Château de La Tour-de-Peilz, a-t-il été officiellement inauguré ? ❑ 1987 ❑ 1981 ❑ 1979 A Vevey, au pied de quelle tour la fontaine du Vieux Mazel estelle située ? ❑ Tour Saint-Jean ❑ Tour Saint-Antoine ❑ Tour Saint Etienne Le nom des Pléiades a été donné en référence à la Pléiade de la mythologie grecque. Combien de sœurs comptait cette Pléiade ? ❑5 ❑7 ❑9

Réponses : 1) Rivaz ; 2) Dieu est ma tour et ma forteresse ; 3) Tous les deuxièmes mardis du mois de novembre ; 4) Max Buchon ; 5) Plein Ciel ; 6) 1900 ; 7) 18 ; 8) 3 km ; 9) 3 fois ; 10) Paul Chaudet ; 11) Guillaume Elie Chevalley ; 12) L’Epithalame ; 13) 1987 ; 14) Tour Saint-Jean ; 15) 7 sœurs.

Ne tournez pas en rond, venez chez Dagon!

Nous sommes là pour vos impressions

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CUISINE

Avril 2021 - No 009

Les desserts de Matriooschka Quelle différence entre un simple dessert et un dessert exceptionnel. Une affaire de goût, non, pas que !

J’aime la vie, le style de vie, la bonne nourriture, ce qui touche au quotidien et qui est sublimé à son paroxysme. Aimer la vie, c’est avoir envie de se lever tous les jours et se dire. c’est parti pour un nouveau challenge, j’ai envie de me lever et rendre les gens heureux. On se lève parce que ça nous fait plaisir de faire plaisir aux autres, de voir s’afficher sur leurs lèvres, un sourire qui veut dire. « Je suis conquis ». Et, là c’est difficile.

Parce qu’il s’agit avant tout d’un art de vivre. Quand vous allez prendre un dessert à la terrasse par exemple. C’est un dessert, il accompagne la conversation que vous avez avec un parent, un voisin de table, avec qui vous êtes attablé. Vous aimez jouer du bridge, des cartes, etc, mais si on vous apporte un dessert exceptionnel, qui vous renvoie tout de suite à la médiocrité des autres

desserts, ce dessert, il a des goûts incroyables, des saveurs exotiques, mais, à un état pur, ça c’est exceptionnel ! C’est ce qui rend les gens heureux, c’est ce qui fait la différence entre un simple dessert et un dessert exceptionnel. Le bonheur dépend de peu de choses.

Le printemps est arrivé et enfin, nous pouvons profiter des rayons de soleil et la floraison de la nature qui nous entoure. De plus, les vacances de Pâques sont là et nous pouvons préparer des merveilleux Cupcakes.

Ingrédients

La pâte : Fromage cottage : 450 grammes Œuf : 5 pièces Farine de blé : 450 grammes Beurre : 150 grammes Levure chimique : 1 sachet Raisins secs (facultatif) : 100

Quiz de Jean-Pierre Fonjallaz Cuisine asiatique : 8 questions

1) De quel pays est originaire le rouleau de printemps ? ❑ Chine ❑ Vietnam ❑ Thaïlande 2) Comment se nomment les beignets typiquement japonais ? ❑ Les sukiyaki ❑ Les tempura ❑ Les tamari 3) Qu’appelle-t-on le persil chinois ? ❑ La badiane ❑ La coriandre

❑ Le basilic

4) Quelle spécialité japonaise se présente sous la forme de fines lamelles de poisson cru ? ❑ Le sushi ❑ Le maki ❑ Le sashimi 5) La sauce Nuoc Mam, d’origine vietnamienne, est à base de : ❑ Soja ❑ Champignons noirs ❑ Poisson 6) Dans la cuisine indienne, le naan est : ❑ Une épice ❑ Un beignet

❑ Du pain

7) De quel pays provient le riz au jasmin ? ❑ Pakistan ❑ Thaïlande

❑ Inde

8) Dans la tradition chinoise, que symbolise l’orange ? ❑ La chance ❑ La longévité ❑ La modestie

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grammes Vanille en poudre : 2 grammes Sucre : 400 grammes Une pincée de sel

Lorsque la croûte est doré selon votre goût, vérifiez la cuisson à l’aide d’une pointe de couteau que vous piquez dans le gâteau.

Si le couteau revient sec, vous pouvez démouler votre gâteau à chaud et laisser la génoise refroidir complètement.

Glaçage

Glaçage

Sucre en poudre : 100 grammes Blanc d’œuf : 1 Acide citrique : 1,4 c. à café Confetti de sucre

Préparation

Versez dans un bol, le fromage et mélangez bien à l’aide d’un mixeur. Dans un autre bol, cassez 4 œufs. Pour le cinquième œuf, utilisez uniquement le jaune et mettez le blanc de côté qui servira pour le glaçage. Remuez bien les œufs à l’aide d’un fouet batteur. Rajoutez aux œufs battus, le fromage et le beurre fondu au préalable. Mélangez bien le tout toujours à l’aide d’un fouet. Dans la farine, rajoutez le sachet de levures chimiques.

Tamisez le mélange dans la masse du fromage, rajoutez les raisins secs (facultatif). Beurrez puis farinez le moule à génoise de 16-20 cm de diamètre.

Si vous utilisez des moules en silicone vous pouvez sauter cette étape.

Versez le mélange dans le moule, lissez le dessus de la pâte. Placez votre moule au four traditionnel préchauffé à 180 degrés. Laisser cuire pendant environ une heure.

Prenez le blanc de l’œuf que vous avez mis de côté, battez le en neige dans un bol à l’aide d’un fouet batteur. Ajoutez-y 1 cuillère à soupe de sucre en poudre, battez à nouveau le tout.

Ensuite, versez le reste de sucre en poudre et de l’acide citrique, mixez le tout jusqu’à l’obtention d’une mousse épaisse. Versez le mélange dans des petits moules prévus à cet effet. Couvrez les petits gâteaux chauds avec le glaçage et saupoudrez avec des confettis de sucre. Décorez et servez selon votre goût.

Bon appétit à toute la famille !

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Réponses : 1) Vietnam ; 2) les tempura ; 3) la coriandre ; 4) le sashimi ; 5) Poisson ; 6) du pain ; 7) Thaïlande ; 8) la chance

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REPORTAGE

Avril 2021 - No 009

Golf, saut à la corde, marche En ce mois d’avril. Le temps est frais et ensoleillé, les quais sont fleuris, les activités sportives reprennent lentement ; d’aucuns s’entraînent au saut à la corde, font de la marche, d’autres sont sur les parcours de Golf, quel sport choisir ?

Lorsque les kilos s’accumulent, que les bourrelets apparaissent, soit par manque d’exercice physique ou pour cause de mal bouffe ou même de maladie, la première idée qui nous vient en tête, c’est de se mettre au sport.

Plus facile à penser qu’à passer à l’action. Décider de se mettre au sport peut paraître banal comme décision, mais il y a tout de même, un grand nombre de critères qu’il convient de prendre en compte, c’est de notre santé et de notre bien-être qu’il est question. Il existe un grand nombre de disciplines sportives à notre portée. Mais Epictecte ne nous dit-il pas. « O homme ! considère d’abord ce que tu te proposes, et vois ensuite, en étudiant ta nature, si tu en es capable. » Découvrons ces sports qui de noms nous apprécions, et voyons pour lequel nous sommes faits. Il n’est pas interdit de rêver, autant commencer par ce qui nous semble le moins accessible pour finir par ce qui nous paraît le plus raisonnable.

Le golf

Le gloussement des poules aux alentours, nous rappelle que nous venons de mettre les pieds sur une terre agricole qui, il y a plus de 100 ans, accueillait le premier parcours de Golf à Aigle.

Bien plus qu’un parcours, il s’agit d’une « Institution ». Nous avons rendez-vous avec l’histoire. Nos yeux admiratifs se promènent de long en large, la vue est superbe.

Une légère bise vient de temps à autre nous faire une caresse sur le visage, nous levons les yeux, ils se posent entre les deux « Muverans » encore givrés.

Séduits ? Non ! Conquis.

Que faisons-nous en ce lieu ?

C’est tout un patrimoine, nous voulons le découvrir. Il s’agit d’un parcours de Golf. Nous avons sollicité le maître des lieux, Monsieur Velten. Il nous accueille avec bienveillance, quel honneur ! Nous lui avons préparé des petites questions, en tant que disciple d’Epitecte, ne devons-nous pas d’abord considérer la chose que nous envisageons d’entreprendre ?

Monsieur Velten, le Golf est-il un sport élitiste ou un sport populaire ?

Le Golf, est-il un sport ? La question telle qu’elle est posée donne tout d’abord la conviction, que le Golf est un sport. Pour certains, c’est un loisir. Que fait-t-on sur un parcours de Golf ? C’est une longue ballade où la marche dure environ quatre heures, habituellement, sur quelques huit kilomètres en tapant une centaine de balles, seul, mais de préférable accompagné. Jouer au Golf, c’est avoir un moment d’échange et de partage. Et l’un de ses grands bienfaits, c’est qu’il permet, non seulement de préserver la santé, mais aussi, de renforcer la concentration.

Au vu de ce qui précède, vous conviendrez avec moi, que le Golf, loin d’être réservé à une élite est un sport pour tous.

Dans le jargon du Golf, on parle d’étiquette, qu’est-ce que cela veut dire ?

L’étiquette implique plusieurs notions. tout d’abord, la notion de partage qui est importante. Il s’agit en effet,

de passer un moment agréable autour d’un cadre magnifique, avec quelqu’un que nous connaissons ou que nous découvrons. Ensuite, de l’étiquette, découle le respect de l’autre, ce qui veut dire, que lorsque ton partenaire joue, tu le laisses jouer, tu l’aides à chercher sa balle, tu le motives si nécessaire, tu ne le déconcentres pas, bien au contraire. De l’étiquette résulte aussi, la connaissance des règles du jeu, qui après un examen théorique et une pratique sur le terrain, aboutit à l’autorisation de parcours. Et en fonction de son handicap, qui s’améliore lors des compétitions, nous pouvons jouer. Au final, l’étiquette, c’est jouer un super coup comme Tiger Woods ou mieux, et se retrouver au 19e trou. « Le Club House » autour d’un verre, pour un autre moment d’échange et de partage en compagnie des autres joueurs.

Comment rendre le golf plus attrayant pour les jeunes ?

Le Golf, comme toute activité, et l’approche par rapport aux jeunes, c’est de leur donner envie.

Les jeunes choisissent d’appartenir à un club pour s’amuser, se faire plaisir, se lancer des défis entre copains. Certes, il s’agit d’un sport individuel. Toutefois, il est important de leur apprendre à développer un esprit d’équipe.

Cela se met en place avec des entraînements spécifiques, qui sont organisés en fonction de leur âge et ou de leur niveau de jeu. Évidemment, cela ne peut se faire seul. C’est pourquoi, il y a des coachs professionnels et des jeunes accompagnants.

Il existe d’ailleurs la formation J+S Golf qui permet d’acquérir la reconnaissance de Moniteur.

Réunir les jeunes autour d’une même passion, ouvre au dialogue et engendre des opérations interactives. Les outils de téléphonies actuels y contribuent largement. Il existe des logiciels qui permettent d’analyser ses distances, ses trajectoires, ses mouvements, à les commenter en visionnant son jeu pour s’améliorer. Ces dispositifs permettent ainsi aux jeunes de se retrouver

une à deux fois par semaine, pour une cinquantaine d’entraînements sur la saison. Au travers de différentes manifestations qui sont organisées dans les clubs, nous incitons les jeunes à Aller dans l’Animation et l’Amitié, à Partager un Programme et du Plaisir. C’est l’axe des trois A et des trois P. » Clin d’œil : voilà Gabrielle qui prend son driver et se dirige vers le tee de départ no 18. Elle s’apprête à faire un swing, accompagné d’un coup digne d’une élève de Stéphane Barras. Elle se positionne sur le point de départ dame, rouge, imagine un « hole in one ». Monsieur Velten l’encourage. Le driver voltige. Elle est où la balle ? Quelque part entre deux arbres centenaires.

Voulons-nous jouer au golf et participer à la vie de club ? Voulonsnous investir le temps et l’argent dans l’achat du matériel, l’autorisation de parcours, le green fee ?

Sujet en réflexion. Et si on allait faire un petit tour au bord du lac pour voir ce qui s’y passe ?

Le saut à la corde

Enfant, on sautait à la corde, initié par les plus grands, c’était avant tout un jeu. Le développement aidant, sauter à la corde est devenu un sport qui se pratique souvent seul ou accompagné d’un coach qui analyse nos performances. Les scientifiques se sont penchés sur la question et nous apprennent que sauter à la corde, stimule notre système cardiovasculaire. C’est sain, ça fait maigrir.

REPORTAGE Au bord du quai Perdonnet, il y a justement un monsieur qui saute à la corde. Il est accompagné d’un ami ou d’un coach sportif, nous n’en savons rien. Et si on les observait ? Il saute tantôt vite, tantôt à un rythme normal. Cela semble pénible. Peut-être bien que non. Il faudrait essayer en faisant attention tout de même.

Le saut à la corde pour perdre

les bourrelets, seule sur la terrasse, en hiver, ça se passe comment ? A l’intérieur de la maison, cela ne doit pas être évident, il faut beaucoup d’espace, etc.

La marche

La marche, c’est un sport aussi.

Il y a tant à découvrir. Des petits chemins, des parcs, des châteaux, des boîtes à livres, des

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lapins, des œufs géants, des gens sympas, des grincheux, des quais en fleurs, César, un Sutter irlandais qui prend la pause en compagnie de son maître à Vevey, des pancartes qui nous apprennent des règles de savoir-vivre. Des filles qui font la pause-déjeuner au bord du lac.

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Le golf, le saut à la corde, la marche ? Lequel choisir ? Nous restons dubitatifs. Les bourrelets vont attendre. Commençons par réduire l’assiette et pourquoi pas se rendre aux journées portes ouvertes, organisées dans différents clubs de sports, et les découvrir ?

Arlette Hanke

LE BILLET

Ponzi pyramide « Merci de me contacter et sache d’ores et déjà que tu as pris l’une des plus grandes décisions de ta vie. Dorénavant, elle va changer. Tu verras, tu te feras tellement d’argent et tellement vite que tu te demanderas comme si c’est évident. Pourquoi ne suis-je pas tombé sur cette opportunité plus tôt ? Notre société est nouvelle, mais elle vaudra bientôt autant que ces grands noms, dont on préfère ne pas citer les noms. » Voilà le discours tout prêt que me dit mon interlocuteur après que j’ai répondu à une annonce aguichante et aguicheuse pour être vendeur marketing. C’est à cela que ressemble une prise de contact par ses nouveaux escrocs. Leurs cibles, des jeunes pleins de volonté, mais totalement désœuvrés sans un sou.

L’interlocuteur se prétend d’une société qui existe vraiment au registre des commerces. Il présente bien, il a belle allure. Costumé, bien coiffé, belle montre au poignet.

Probablement une copie. Et il n’hésite pas à venir au contact avec sa cible en l’invitant à une réunion d’informations. Il a en effet loué une salle et c’est là qu’il met en œuvre son art de l’éloquence et de la tromperie.

Il fait passer sa réunion d’informations comme une offre d’emploi ou tout le monde ne sera pas accepté, il présente un diaporama très convaincant et utilise des mots techniques qu’il imagine que ses auditeurs ne comprennent pas et seront trop gênés de s’afficher en public.

Lorsqu’il a convaincu son public, il leur propose donc des frais d’entrée dans la société environ 500 francs ou 1000 francs pour la formule VIP. Hors, il te promet de gagner plus de 5 milles dès le

premier mois. En vendant leurs services de trading ou de vente en ligne de produits ou en recrutant d’autres jeunes « vendeurs marketing » comme toi pour toucher des commissions sur leurs ventes et sur leurs frais d’inscription. Et voilà que se met en place la version miniature de l’escroquerie de Bernard Madoff. La pyramide de Ponzi.

Qu’est-ce que c’est?

C’est un système pyramidal de montage financier frauduleux, qui consiste à rémunérer les investissements des clients, essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. En clair, à chaque nouveau vendeur adhérent recruté qui paie 500 francs, il rembourse une partie à la recrue précédente en lui faisant croire que ce sont ses dividendes. Ainsi de suite et l’échelle peut même monter jusqu’à des milliers de clients.

Vous me direz le trading et la vente en ligne dans tout ça ?

L’escroc, car c’est comme cela qu’il faut le nommer, te présente des images enregistrées fictives.

N’importe qui peut acheter et revendre des devises, mais il te fait croire que c’est un secret qu’il est entrain de te révéler.

Alors, il enregistre une image

Rappel En 1920, Charles Ponzi découvre qu’il existe un moyen simple de faire de l’argent avec la Poste grâce au système des International Postal Reply Coupon (les coupons-réponses internationaux). Ces bons servent alors à affranchir le courrier depuis n’importe quel endroit sur la planète. Mais leur valeur dépend du pays où on les achète. Et, à cette époque, du fait de l’inflation qui a cours en Europe, un coupon acheté en Italie vaut moins cher qu’aux EtatsUnis. Il peut même être échangé à la Poste américaine contre un timbre d’une valeur supérieure. Il suffit ensuite de vendre le timbre et de toucher sa plus-value. Et le tout est parfaitement légal.

La police arrête alors Charles Ponzi. Ce dernier, après avoir été condamné et envoyé pendant plusieurs années en prison, finira sa vie dans la pauvreté.

(Source : Nicolas Cori, Libération) préalable entrain de le faire et te fait croire que c’est son quotidien. Alors tu paies pour qu’il mise tes sous alors parfois, il te rembourse quelques clopinettes et souvent, il te dit que vous avez perdu à cause de la situation instable du Nicaragua. Et il est dur pour les jeunes qui se font embobiner de revenir à la raison parce qu’ils y ont misé leurs espoirs, leurs croyances, ils se sont endettés. Mais l’escroc est sans scrupule tant qu’il peut presser, il presse.

Il est important de dénoncer cette fraude qui frappe hélas beaucoup de nos enfants. J’ai moi-même failli être victime de ce genre d’escroquerie. J’ai eu le bon sens de flairer l’escroquerie, mais d’autres n’ont pas eu cette chance. Car c’est vraiment de la manipulation.

La loi interdit les systèmes boule de neige ou schémas pyramidaux, comme le font certaines de ces sociétés. Selon le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), il faut chercher s’il y a une vraie marchandise ou

prestation au cœur du business ou si l’élément central est le recrutement. Les sociétés de ces escrocs sont souvent dans une zone grise, mais quelques critères permettent de reconnaître qu’il s’agit d’un schéma pyramidal. une redistribution opaque et agressive de l’argent de la base vers le sommet, un investissement obligatoire pour adhérer et l’impossibilité de récupérer ce montant initial en restituant le produit acheté. En outre, il est souvent nécessaire de faire partie du système pour profiter du produit, qui est donc rendu non commercialisable sans recrutement.

Il y a régulièrement ce type de pyramides qui sont démontés, mais les principaux auteurs à petite échelle échappent encore à la prison ou à des poursuites, car les jeunes n’ont pas toujours ce réflexe de se retourner vers les autorités suite à un tel vol par ruse.

Article Proposé par Darryl Klapp

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SANTÉ

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La dépression saisonnière Nicole, ma chère, que te dire, sinon : « courage », « force à toi», « tu verras, ça va alleri», « fais attention à toii». Ils ne sont pas si nombreux, les mots de consolation. Et, démunie de ne pas avoir trouvé d’autres mots plus justes, Stéphania raccrocha.

Elle, c’est Nicole. Tout allait bien pour Nicole jusqu’à ce jour, ce fameux coup de fil ; cette voix de sa soeur qui lui annonçait que leur père était parti, parti pour ne plus jamais revenir. Tout fut organisé comme il se doit et chacun retourna à ses habitudes, mais pour Nicole, plus rien ne fut plus jamais pareil. Elle ne s’était même pas rendu compte, mais quelque chose s’était installée en elle, chez elle, et l’accompagnait chaque jour, sournoisement à chaque instant de sa vie.

Elle aimait son travail, secrétaire dans un cabinet d’avocats, le travail était monotone : réception des coups de fils, réception des clients, classement et archivage des dossiers et un petit café pour Maître Eric. A la pause, elle déjeunait dans le petit bistrot du coin avec sa collègue Sylvia.

Les conversations étaient elles aussi monotones, il faut croire qu’en deux ans, à force de partager le même bureau, à renifler

la transpiration de l’autre, il ne reste pas beaucoup de secrets.

Au fil des mois, le visage de Nicole s’était assombri. Il n’y avait plus cette lueur lumineuse et éclatante sur son visage, quelque chose avait changé. Elle ne supportait plus le regard de Sylvia sur elle. Elle avait le sentiment d’être épiée. Elle n’éprouvait plus le plaisir de servir le café à Maître Eric, elle se sentait harcelée. Lorsqu’elle allait faire ses courses au supermarché du coin, elle ne comprenait pas pourquoi la caissière la regardait de haut, sans lui dire bonjour. Avant, elle aimait bien écouter de la musique, elle aimait aussi danser toute seule, mais ces petits plaisirs de la vie ne l’intéressaient plus, elle n’avait plus le cœur à ça. Elle avait le cœur qui enflait, la gorge qui se resserrait et lui faisait remonter des flots de pleurs ?

Elle voyait de temps en temps, un jeune homme qui lui plaisait bien. Peut-être, il finira bien par m’épouser, se disait-elle, et puis soudain, elle réalisait que ce n’était qu’un profiteur qui lui faisait perdre son temps et volait ses années de jeunesse. Il va falloir que je lui dise ses vérités à lui, celuilà. Elle venait de s’en faire la promesse. Le dimanche, elle aimait bien se couler un bain, se faisait une pédicure, une manucure, et puis mettait son plus beau ver-

nis, de préférence couleur rose.

Mais ce rose, qui fait fille, ne lui plaisait plus du tout. Elle n’allait pas bien, c’est sûr, mais qu’avaitelle donc au fait ? l’âge ? non, elle n’avait que 56 ans, déjà.

La retraite, ce n’était pas pour tout de suite. Il fallait encore se bouger, cotiser. Elle était souvent triste, fatiguée surtout. « Monday Monrning Again ». Lui disait son réveil. Aller au boulot, s’asseoir en face de Sylvia et servir le petit café, le cœur n’y était plus. J’irais voir le médecin, je crois que j’ai des courbatures et que j’ai mal à la tête. Nicole n’allait pas comme il faut. Un petit verre et un bon dodo. Ça ira mieux demain.

Voilà Nicole, qui s’endort, oublie de mettre son réveil et se réveille le lendemain à 10 heures alors qu’elle aurait dû être au travail à 8 h. Allez, vite une douche, trouve la force et arrive chez le médecin. Qu’avez-vous donc, Nicole ?

Je suis fatiguée docteur, je crois que j’ai besoin de repos.

Trois jours de repos ça ira ? Oui, merci Docteur. Nicole se repose, fait des achats compulsifs en ligne. Tout ce qu’elle aime, des vestes d’hiver qui sont en solde et qu’elle portera l’année prochaine, des bottes aussi, au cas où, et tiens ! Cette nouvelle coque pour le téléphone. Ce n’est pas assez, Nicole va faire un tour, achète du poisson, de la viande, des œufs, au final, termine la soirée avec des pâtes fraîches et un petit verre de rouge. Elle a commencé à boire un peu de vin depuis un certain temps, ça calme ses migraines et ça lui fait du bien.

La longue marche et silencieuse de la dépression, Nicole l’a commencé, elle ne sait plus quand, ni comment. Ce coup de fil de sa sœur, elle y pense souvent, la mort de son père, elle y pense aussi,

les larmes lui viennent aux yeux et elle se dit : c’est la vie. Mais que ça puisse l’affecter à ce point, depuis des années, elle n’y songe pas. Elle ne va pas bien du tout, elle le sait, mais elle ne sait pas quoi faire. Elle pense à mourir et refoule avec ferveur cette idée. Elle n’est pas lâche tout de même. Et puis ça demande un sacré courage. L’idée fait son petit tour, honteuse, elle s’en veut d’y avoir pensé. Demain, c’est déjà mercredi, elle devra retourner travailler.

Maître Eric est bien content de voir Nicole de retour, cette dernière l’est moins et le lui fait savoir en affichant sa mine des mauvais jours. Nicole, un café s’il vous plaît ? Nicole sert le café, épie le comportement de Sylvia et tape quelques mots sur le moteur de recherche de son ordinateur : harcèlement moral.

Mais oui, c’est du harcèlement ce que fait Maître Eric. Les preuves ne sont pas accablantes pour Maître Eric, Nicole cherche une issue. Prenez des vitamines.

Mangez beaucoup de fruits.

Faites du sport, allez au bord du lac. C’est peut-être la dépression saisonnière. Ça va passer. Merci Docteur.

Clin d’œil : « La dépression frappe au hasard : c’est une maladie, pas un état d’âme. » De Tahar Ben Jelloun.

Arlette Hanke

INTERVIEW MYSTÈRE

L’énigmatique interviewée

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de la page XXX

Claudia Jakobs se raconte…

Je m’appelle Claudia Jakobs, je vis aux alentours du Lac Léman, je suis Personal Trainer et j’ai une devise : « Un esprit sain, dans un corps sain », plus qu’un art de vivre, il s’agit d’un moment de partage avec des gens pour leur bien-être.

Je ne peux parler de bien-être sans que cela ne me rappelle, les débuts, lorsque j’ai commencé à voyager, alors que j’avais environ seize ans. Je mangeais chaque jour des pâtes et je devais partir à la découverte de ce pays qui m’offrait mon plat préféré. Sans le dire à ma mère, je pris le train et partis à la découverte de l’Italie. Au bout d’un moment, j’eus assez de « La dolce farniente » et décidai d’aller vers d’autres cieux, d’autres cultures.

Ce fut tout d’abord : Le Mexique, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Australie, l’Inde et l’Europe. De longs voyages à travers le globe où j’appris à parler plusieurs langues, à aimer les gens, à apprécier leur compagnie, à partager avec eux.

Mon côté dynamique, ma sympathie naturelle et mon attirance pour le sport et le bien-être, m’ont toujours permis de joindre l’utile à l’agréable. Des expériences professionnelles à travers le monde, m’ont toujours axées et orientées vers le bien-être. Avec l’amour du voyage, des langues étrangères et ma passion pour les gens, j’ai pu travailler pendant cinq années

sur la Côte d’Azur, comme guide touristique pour une société implantée à Monaco. Arrivée en Suisse, ma passion pour le bienêtre et les cultures différentes m’a permis de devenir responsable de Fitness et Spa au sein de plusieurs hôtels de luxe.

Pendant ma carrière professionnelle, j’ai également développé et lancé un Master Programme pour le Spa et le Bien-être dans une école de gestion hôtelière en Suisse.

En 2008, un accident de dos, après une chute, m’obligea à faire une pause dans ma carrière et à rester en Suisse. Deux années en réhabilitation et malgré les diagnostics défavorables des médecins, je décidai de leur prouver l’inverse.

Grâce à une attitude positive, les exercices physiques et la méditation au quotidien, m’ont aidée à récupérer ma santé. Je pense qu’à un moment donné, mon corps a eu envie de prendre sa revanche et me faire comprendre, que l’esprit a beau mené le corps ; le corps est aussi maître et a son mot à dire.

Un repos s’imposa et je compris que ma philosophie devait être

revue. Mon attitude vis-à-vis du travail s’en trouva modifiée. Je décidai d’arrêter de pousser mon corps au bout de ses limites. Un jour, assise au bord du lac, telle une illumination, une petite voix en moi me disait : « Claudia, toute ta vie, tu as fait du sport, tu as expliqué aux gens comment ils devaient vivre en bonne santé, tu as déjà fait un nombre impressionnant de formations en rapport avec le sport et le bien-être, sans compter tes multiples années d’expériences en privé et comme professionnelle.

Qu’attends-tu pour enfin te lancer et t’installer à ton propre compte ? » L’idée venait de prendre forme dans mon esprit ; mes doigts dessinèrent d’un trait les formes, de mon futur logo et les couleurs furent choisies naturellement : la couleur orange qui représente l’énergie fut associée à la couleur verte, synonyme d’espoir. Pour la tenue de travail, des tee-shirts en deux couleurs : Le noir qui renvoie à la sophistication et la force ; la couleur blanche affecte l’esprit et le corps, aidant à la clarté mentale et favorisant le sentiment d’un nouveau départ. Ma société venait de naître. Toutes ces années à parcourir le monde, tous ces moments de travail acharné, toute cette philosophie emmagasinée, laissaient enfin place à une vision qui pouvait en peu de mots se résumer à : « Continue d’apprendre aux gens à mener une vie saine. » Telle estta voie.

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« Un esprit sain dans un corps sain. » Je l’ai toujours fait, mais le faire en étant son propre patron, prend une toute autre dimension.

Il y a plus de plaisir d’enseigner, mieux, à partager. Plus qu’une activité, il s’agit d’une passion. Et puisque cette passion ne peut se faire seule, je lance un appel à tous. Et je leur dis : venez bouger avec moi, c’est bon pour la santé et je sais comment faire.

Bouger, c’est bon pour tous, les personnes âgées, les jeunes actifs et tous les autres. Naturellement.

Quand je bouge, le corps bouge et l’esprit est actif. En étant en mouvement, je suis productif. En faisant du sport, les toxines s’éliminent, le stress diminue et au final, je suis plus calme. Quand je suis plus calme, la peau est plus belle et les rides s’estompent. Quand je me sens bien, je mange bien.

C’est un cycle. Être proche des gens et de leur transmettre cet art de vivre est une réelle envie, pas nécessairement et essentiellement qu’avec mes clients. Cela se produit au bord du lac, à Vevey ou à Montreux, dans les alentours ou même dans des cafés lorsqu’ils sont ouverts, évidemment.

Au final, apprendre aux gens à être heureux, c’est nécessaire. Et, être heureux, cela commence par prendre soin de son corps et lorsqu’on en prend soin, cette idée fait du chemin. Oui, je veux être l’accompagnatrice dans ce chemin du bonheur. Pour ceux qui veulent me suivre, la porte est grande ouverte.

Propos recueillis par Arlette Hanke

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DIVERS

Avril 2021 - No 009

brèves veveysannes et revue de presse

par Arlette Hanke

DEUX PLANS D’AFFECTATION DU QUARTIER DE PLANDESSUS SONT MIS À L’ENQUÊTE.

Les plans d’affectation « Avenue Reller » et « Rue de Fribourg » seront mis à l’enquête publique dès ce samedi 27 mars à Vevey. Les nouvelles règles de construction proposées permettront à terme d’accueillir entre 570 et 780 habitants supplémentaires à l’ouest de la ville. (CP. Municipalité de Vevey)

compte tenu des directives sanitaires qui ont fortement pesé sur les 19 semaines d’exploitation.

Les élèves des écoles n’ont en effet pas pu accéder à la surface de glace en raison d’une décision de la Direction générale de l’enseignement obligatoire et la patinoire n’a été ouverte qu’aux enfants et adolescents de moins de 16 ans pendant 17 semaines.

(CP. Municipalité de Vevey )

LE GÉOPORTAIL RÉGIONAL CARTORIVIERA ÉTOFFE ENCORE SON OFFRE

Plan d’affectation maquette avenue Reller

UN NOUVEAU CONCEPT DIRECTEUR D’ÉCLAIRAGE PUBLIC POUR VEVEY

La Ville de Vevey s’engage depuis de nombreuses années dans les domaines des économies d’énergie et du développement durable. Dans ce contexte, la Municipalité propose une réflexion stratégique sur l’éclairage public et ses enjeux à travers la mise en place d’un nouveau plan lumière veveysan.

(CP. Municipalité de Vevey)

BILAN RÉJOUISSANT POUR LA PATINOIRE SAISONNIÈRE DE VEVEY

La patinoire couverte de Vevey a attiré quelque 10’000 personnes pendant la saison d’hiver 20202021. Un chiffre inférieur aux exercices précédents mais néanmoins réjouissant pour l’Association Vevey sur Glace,

Géoportail régional regroupant 14 communes et deux associations intercommunales, Cartoriviera intègre dès cette semaine une nouvelle fonctionnalité permettant de consulter les mises à l’enquête publiques ne nécessitant pas un permis de construire délivré par la Centrale des autorisations en matière de construction (CAMAC).Ces nouvelles données sont accessibles via le lien suivant https://map.cartoriviera. ch/s (CP. Municipalité de Vevey)

NOUVEAU MARQUAGE POUR LES VÉLOS SUR LE QUAI PERDONNET

La Municipalité de Vevey met actuellement en place un nouveau marquage vélo sur le quai Perdonnet afin de réduire les conflits d’usage avec les pié-

tons et d’améliorer la lisibilité de l’itinéraire cyclable. ( CP. Municipalité de Vevey)

LOI SUR LA PROTECTION DES DONNÉES: SE PRÉPARER DÈS À PRÉSENT.

D’ici à l’an prochain, toutes les entreprises, sans exception, devront se mettre en conformité avec la nouvelle loi sur la protection des données (LPD).

Force est de constater qu’un grand nombre de PME suisses n’ont pas – ou peu – conscience des enjeux. Adoptée à l’automne dernier, la révision de la LPD vise à adapter la loi de 1992 aux récents développements technologiques, tout en réhaussant le niveau de protection des individus. Le principe: tout traitement de données relatives à une personne identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, doit l’être de manière proportionnée et non abusive. (News Économie Suisse)

DANS LA VEVEY DU CHOCOLAT

Virée urbaine et insolite de moins d’une heure dans les pas des premiers petits artisans chocolatiers devenus des géants.

Tout a commencé dans le quartier des Bosquets, aujourd’hui en pleine mutation, au nord de la gare de Vevey. Au début du XIXe siècle, alors que la ville compte sept fabriques de chocolat et que les hautes cheminées fument à qui mieux mieux, c’est le quartier industriel par excellence: proche du canal de la Moneresse qui fournit aux usines leur force hydraulique, et des voies de chemin de fer reliant Vevey à l’arrière-pays, c’est-à-dire aux districts laitiers de la campagne vaudoise et fribourgeoise. (www.faovd.ch/)

DÉPART DU DIRECTEUR DE LA PRISON DE LA CROISÉE

Alain Broccard, directeur de la Prison de la Croisée, a exprimé le souhait de donner une nouvelle orientation à sa carrière,

après plus de 7 années passées à la tête de l’établissement. Il a remis sa démission pour le 30 juin prochain. Le poste sera mis au concours dans les meilleurs délais. ( www.vd.ch/bic)

APERTI CÉLÉBRER L’ART EN MAI

APERTI invite le public à prendre le pouls de la création artistique contemporaine dans les ateliers d’artistes de la région lausannoise, le weekend du 29 au 30 mai. En amont, APERTI investit l’espace public avec des images d’artistes, une exposition collective à la galerie-vitrine Station Show et une présence sur la toile avec des capsules vidéo sur le thème Art et Engagement. (www.aperti.ch)

CAROLE WYSER, NOUVELLE DIRECTRICE DE HESAV DÈS LE 1ER JUILLET 2021

Le Conseil d’État a désigné Carole Wyser en tant que nouvelle directrice de la Haute école de santé Vaud (HESAV) au terme d’une procédure de mise au concours qui a donné lieu à plus de trente candidatures. Actuellement directrice administrative de cette haute école, Carole Wyser succédera à l’actuelle directrice Inka Moritz au 1er juillet 2021. (www. vd.ch/bic)

FRANÇOIS PAYOT (19232021), CHANCELIER D’ETAT DE 1962 À 1988

Le Conseil d’Etat, le Grand Conseil et la chancellerie d’Etat rendent hommage à François Payot, chancelier d’Etat de 1962 à 1988, décédé le 28 mars 2021, dans sa nonante-huitième année. (www.vd.ch/bic)

DÉCÈS DE PATRICK JUVET

C’est avec tristesse que le Conseil d’Etat vaudois a appris le décès de Patrick Juvet, un chanteur-compositeur qui a marqué les années disco avec ses tubes. Il tient à saluer ce Vaudois devenu une star internationale. (www.vd.ch/bic)

DIVERTISSEMENT

PETIT THÉÂTRE LE THÉÂTRE DE VAUDEVILLE, présente en exclusivité : une artiste qui s’interroge et veut se reconvertir en éducatrice spécialisée.

Acte 1. Scène 1.

ELLE à LUI Mes loisirs occupent une place importante dans ma vie. J’ai une âme d’artiste, j’éprouve le besoin de créer, de laisser mon empreinte dans ce monde. Je n’ai pas envie de subir la vie, j’aimerais en faire partie. Dans ce besoin de créer, il y a également une quête spirituelle. Je me pose des questions sur qui suis-je ? Pourquoi suis-je ?

Suis-je là dans quel but ? Je suis persuadée qu’il y en a forcément un. Alors, je veux aider, aimer, partager, me mettre au service de l’autre. Je veux accompagner et apporter mon soutien et mon aide à ceux qui souffrent.

Acte 1. Scène 2.

LUI à ELLE Envoie tes candidatures partout où tu peux et attends.

C’est quand on a souffert que l’on veut aider les autres à guérir.

C’est quand on a manqué que l’on veut donner à ceux qui n’ont rien.

C’est quand on a voyagé que l’on veut recommencer le lendemain.

C’est quand on s’est reposé que l’on se sent prêt à repartir.

C’est quand on a partagé que l’on se sent être humain.

C’est quand on a pleuré qu’on a besoin à son tour de consoler.

Avril 2021 - No 009

C’est quand on veut, que souvent, on peut.

Acte 1. Scène 3.

ELLE à LUI J’ai compris que les gens qu’on rencontre ne sont pas forcément toujours gentils. J’ai compris que dans la vie, on n’a pas toujours ce qu’on veut. J’ai compris qu’on est rien sur terre, en une seconde tout peut s’écrouler, rien n’est jamais acquis. J’ai compris que sans patience, courage, volonté et honnêteté on arrive à rien. Et qu’il ne faut pas se fier à l’apparence, car j’ai compris que l’important, c’est ce qu’il y a dans le cœur… Et ce qu’il y a dans mon cœur, je veux le partager.

Car, c’est une source d’amour que mon corps, seul ne peut contenir.

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Acte 1. Scène 4.

LUI à ELLE Vis ta vie, elle parfois belle et souvent triste, c’est ta vie, vis ta vie.

Vis ta vie et tu t’en fous de ce qu’on dira et de tous ceux qui rient.

Vis ta vie, demain, tu pleures, peut-être tu meurs, alors vis ta vie, ose.

Ta vie est belle, mais, souvent triste, c’est la vie, c’est ta vie, vis ta vie.

Vis ta vie. N’aie pas peur de demain, demain il y aura encore la vie.

Vis ta vie, belle et pleine de surprises c’est ta vie, alors, vis ta vie, c’est la vie.

Aujourd’hui, tu sais, demain tu ne sais rien ; vis ta vie, parfois belle c’est la vie.

Arlette Hanke

DIVERS

Souvenirs souvenirs…

«

Voici un document qui peut-être intéressera les lecteurs de la Gazette de Vevey, le pavillon scolaire de St-Claire peu avant sa disparition.

Ce pavillon provisoire a été construit au début des années 1960. Il a été démonté en 1997 pour faire place au nouveau Collège Kratzer et à la salle de paroisse de l’Eglise Sainte-Claire de Vevey. J’ai enseigné plusieurs années dans les classes de ce pavillon.

Il n’était pas très bien isolé. En hiver nous avions froid et dès les premières chaleurs nous suffoquions rapidement. Cependant, derrière ce pavillon, il y avait un petit jardin avec un cerisier, un petit bassin et un biotope qui, en été, attirait les libellules ainsi que les profs qui durant leur pause, recherchaient le silence et le calme. C’était un endroit charmant au coeur de Vevey, ignoré de beaucoup.

Quelques semaines avant le fermeture définitive du pavillon, de nombreuses personnes venaient frapper à la porte de nos classes.

Tout en s’excusant, elles nous demandaient si elles pouvaient jeter un dernier coup d’oeil.

Elles nous racontaient alors quelques souvenirs et anecdotes empreintes de nostalgie.

Meilleures salutations

»

Richard Mesot

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