LOLA magazine Femme Mars-Avril 2016

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LIFESTYLE FOR MODERN MEN & WOMEN IN ISRAËL

Direction Ariel Azoulay Tel: 0544-95-08-01 Daniel Bitane direction@lola-magazine.com

Secretariat Laurence Afriat contact@lola-magazine.com Tel: 07-32-75-74-98

Redaction Ariel Azoulay Dahlia Perez SaHaD Orly Insol Sabrina Benhamou Vanessa Attali Daria Soussan redaction@lola-magazine.com

Commercial commercial@lola-magazine.com REGIE PUBLICITAIRE FRANCE regiepubfr@lola-magazine.com 0768138600

graphisme Gregory Cohen Rahel Cahen Aurelie Bouaziz (publicité) graphisme@lola-magazine.com Maquette réalisée par Rachel Bellaiche Ont participé à l’élaboration de ce numéro Marine Renard et Diana Barcessat

Adresse Yad Haroutsim,10 Talpiyot - Jerusalem

Édito Mesdames,

Est venue la saison des pluies, et même celle de la neige, que déjà les champs de fleurs se parent de leurs plus beaux atouts… à faire refleurir un désert ! Nous avons planté des arbres à Toubi Shvat, des graines de vie… à faire refleurir un désert ! Mais les larmes n’ont pas séché, et tous les jours en Israël nous pleurons nos victimes, leurs proches, ceux qui sont partis et ceux qui sont restés. Chacune de ses âmes est une rose dans le jardin d’Eden… à faire refleurir un désert ! Et nous sommes entrés dans le mois de Adar, comme pour y puiser une nouvelle force – le miracle de Pourim ne représente-t-il pas l’espoir ? –, car « Adar est un mois de joie parce qu’il a été transformé. Tout peut être alors transformé ». Pourim raconte la menace physique sur le peuple juif. Vivons-nous sous la menace ? En tout cas, nous vivons dans la tristesse de nous voir tués dans nos supermarchés, dans nos voitures, à nos carrefours, à nos arrêts d’autobus, dans nos maisons. Devant nos enfants. Sur notre terre. La fête des “hasards” et des grands miracles est la délivrance invisible, sans hasard ! Cette année, d’ailleurs, le mois de Adar à la particularité d’être double ; selon le Rabbi de Loubavitch : « lorsqu’il y a deux mois de Adar comme cette année et si nous sommes joyeux durant ces soixante jours, toutes les mauvaises choses et les mauvais décrets qui pèsent sur nous seront annulés selon la règle de ‘’Batel bechichim’’ = ‘’annulé dans 60 ‘’ ». Haman est un descendant du roi Agag, lui-même issu de Amalek, le dangereux et nuisible qui avait attaqué sans raison les Bnei Israel dans le désert, par l’arrière, à leur sortie d’Egypte, alors qu’ils étaient faibles et fatigués. Amalek représente l’incarnation à chaque génération de la méchanceté gratuite. Bien plus tard, lorsque Shaül, roi d’Israël combattit Amalek, alors gouverné par Agag, il eut pitié de ce dernier et ne le tua point. Tandis que Agag eut pour descendance Haman, qui voulut lui tuer tous les Juifs, alors exilés en Perse, les générations de la famille de Shaül engendrèrent Mordékhaï et Esther. SaHaD

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LO’LA - Janv/Févr 2016

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sommaire womEn

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bien être 6

mode

Lo’la Santé Juices Bar

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Beauté 8

Lo’la Beauté L es extentions capillaires

sport 12

Lo’la Fitness application sportive et objets connectés

Interview 14

Lo’la Star Valerie Benaïm

Tourisme 18

Lo’la City Le Mont Hermon

LIVrE

Lo’la Fashion Tendances Printemps 2016 Le projet de Orlanea rrouasse

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ON-LIne 22

Lo’la On-line Browz’in

medecine 24 26

Lo’la Médecine L’ostéopathie Dr. Weizmann

Event 30

Lo’la Event Blessing & Success

Abonnez-vous à Lo'la Magazine sur www.lola-magazine.com ou envoyez un mail à contact@lola-magazine.com 4

Janv/Févr 2016 - LO’LA

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Lo’la lecture Best-Of

Recettes 34

Lo’la Recettes Les recettes d’Ivy

coup de cœur 35

Lo’la Coup de cœur Les conseils de Sophie

Rencontre 38

Lo’la Rencontre Patrice Oualid



Lo’la Santé

LES BARS À JUS : ON ADORE ET ON ADOPTE ! Par Sarah Allouche

L’hiver est à son apogée et vous vous sentez fatigués, stressés, épuisés ? Il est temps de faire une pause vitaminée et d’adopter la détox attitude en découvrant les bars à jus qui fleurissent un peu partout dans notre capitale et dans tout le pays d ailleurs !

D

epuis quelques années, les Israéliens sont pris d’ une réelle frénésie pour les bars à jus ou les’’ juice bars’’ comme on les nomme ici. Du nord au sud, de la capitale en passant par les petites villes, les souks, on a tous croisés au détour d’un chemin, en allant au travail ou en se promenant un de ces bars, qu’ils soient de petites structures ou qu’ils appartiennent à de grandes chaînes. Au petit déjeuner, en en-cas ou en cure détox, les jus, les smoothies, les slim drinks ou autres rich drinks sont en vogue et ont la cote !Pourquoi ? Parce qu’ ils sont bons pour la santé, faciles à faire et déclinables à l’infini ! Venu tout droit des États-Unis, ce concept qui semblait être un phénomène de mode réservé aux végan et aux stars hollywoodiennes, se démocratise et s’avère avoir de réels bienfaits sur la santé . Le consommateur israélien fait de plus en plus attention à ce qu’il mange, de plus en plus conscient de l’impact que peut avoir la nourriture sur le corps et des maladies que cela peut engendrer.

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Il sait pertinemment que l’alimentation moderne est truffée de colorants, de conservateurs et autres pesticides. On assiste avec l’apparition de ces bars et des magasins bio à un vrai retour à la nature, un rejet de la « la mal bouffe », une envie de santé et de bien-être, avec une réelle demande de la part des consommateurs . Ces bar à jus sont une réponse à cette demande et les jus de fruits et de légumes constituent un bon compromis pour pallier aux carences alimentaires. En effet, ces derniers aident à absorber plus de nutriments des légumes crus. C est important car la plupart d’entre nous souffrons d’une digestion médiocre du fait de mauvais choix alimentaires et du manque d’enzymes digestives. Les jus nous permettent de manger plus de légumes frais. Beaucoup ont du mal à tenir le rythme de cinq fruits et légumes par jour. En effet, il est plus facile d’absorber un verre de jus de fruit ou de lé-

gume que d’en consommer un kilo ! Ainsi se trouvent dans un verre tous les minéraux, vitamines et antioxydants que le corps a besoin sans aucune perte de nutriments puisqu’ils n’ont pas été exposés à la chaleur de la cuisson. De plus, dépourvus de fibre, ils n ‘irritent pas le colon. Mais attention, si votre jus contient plus de fruits que de légumes, il sera riche en sucres, sera assimilé directement dans le sang, ce qui provoquera un pic de glycémie et une nouvelle envie de sucré ! L’absence de fibre et sa rapidité de digestion ôtent au jus la capacité de rassasier pouvant entraîner rapidement un risque de fringale s’ils sont pris à la place d’un repas !


A CHACUN SON JUS ! Les jus se déclinent a l’infini, il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts. Certains boivent des jus pour assimiler les nutriments indispensables à leur bien être, pour garantir à leur teint et cheveux un éclat absolu. D’ autres se mettent au jus pour détoxifier leur corps de toutes les toxines et excès en tout genre. Cela prend la forme d une cure liquide qui peut durer jusqu’ à cinq jours. Objectif : purifier l’organisme et mettre le système di-

gestif au repos. La ‘’jucytherapie’’ devient alors un style de vie, un art de vivre mieux et en meilleur forme. C est un excellent moyen pour revitaliser l organisme car les jus possèdent une très grande concentration de principes nutritifs et d’éléments énergétiques. Aux États-Unis les stars telles que Salma Hayek, Gwyneth Paltrow ou encore Jennifer Lopez ne sortent jamais de chez elles sans un verre de green juice à la main.

Voilà chères lectrices de Lola, je suis allée tester pour vous les meilleurs recettes de ces fameux drink dans l’un des bars les plus connus du pays. Et je suis devenue addict à tous ces jus et en particulier aux drinks super food, le super berries , un mélange de grenade, pomme, banane, épinard, concombre, menthe, agave et spiruline ! Un cocktail éclatant pour un maximum de fer, vitamine C et fibres . Pour ce type de jus vous devrez débourser la modique somme de 24 shekels pour un petit verre et 30 shekels pour un grand. Vous pouvez également vous concocter chez vous ce genre de boisson, à condition d’avoir un extracteur de jus . Lola a sélectionné pour vous deux recettes de jus faciles à faire à la maison :

LE SAVIEZ-VOUS ? Vous avez décidé de vous lancer dans le « juicing » fait maison mais vous êtes un peu perdue parmi tous les appareils que vous offre le marché de l électroménager . Extracteur à jus , centrifugeuse ou blender​ ? Lo’la va vous aider à faire le tri dans tout ça ! Les extracteur à jus comme les centrifugeuses ont le même but : récolter le jus des fruit et légumes. L'extracteur a été inventé dans les années 30 par un américain, Norman Walker, qui voulait trouver un système pour retirer le jus sans altérer leurs valeurs nutritives . Il créa alors le Norwalk ! La Rolls- Royce des extracteurs . Sans entrer dans les détails, l extracteur extrait le jus à l 'aide d'une vis sans fin qui va broyer les fruits ou légumes à froid ce qui va préserver les vitamines du jus . Il permet également d'obtenir une quantité de jus plus import ante que la centrifugeuse . Seul bémol : il faut couper les fruit et légumes et son prix est assez élevé . Comptez 300 euros pour le plus simple des appareils et si vous avez décidé de vous offrir le Norwalk, il vous faudra débourser la modique somme de 2200 euros ! La centrifugeuse, quant à elle, fonctionne sur le principe de la force centrifuge. Elle broie les aliments à très grande vitesse, une chaleur ce dégage entraînant à son passage la destruction d'un bon nombre d'élément. On récolte moins de jus et le nettoyage est assez pénible, détail qu'il ne faut pas négliger ! L avantage de cet appareil est dans son prix, beaucoup plus abordable que l 'extracteur, allant de 30 euros à 400 euros . En résumé, plus coûteux mais beaucoup plus effectif, l extracteur à jus fait l'unanimité !

RECETTE VENUE TOUT DROIT D’OUTRE-ATLANTIQUE POUR COMBATTRE LA GRIPPE 2 tasse de jus d orange pressé 1/3 de tasse de jus de citron pressé 1/3de tasse de sucre 1/3 de tasse de miel 1/4 de cuillère à café de gingembre en poudre Amenez le liquide à ébullition et mélangez jusqu ‘à ce que le sucre soit bien fondu. Retirez ce mélange du feu et y ajouter 1/8 de cuillère à café de poivre de Cayenne. Versez le tout dans un bol, laissez le refroidir et placez le au congélateur . Vous obtiendrez une crème glacée qui boostera votre système immunitaire et vous aidera à vous remettre sur pied. RECETTE BONNE MINE ‘‘ SPÉCIALE BELLE PEAU ’’ 2 carottes 1 branche de céleri 1 branche de fenouil 1 poivron rouge vous de jouer !

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Lo’la Beauté

L E S E X T E N T IO N S CAPILLAIRES By STEEVE Envie d’un volume hollywoodien ou d’arborer de jolies longueurs ? Les extensions de cheveux sont faites pour vous ! La technique des extensions de cheveux très appréciée par les stars s’est aujourd’hui démocratisée. De plus en plus de salons de coiffures en proposent et les résultats sont bluffants. Vous êtes tentées ? Découvrez comment se déroule une pose d’extensions capillaires, quels sont les risques, combien ça coûte et comment entretenir ses extensions au quotidien ! 100 grammes, et l’ensemble de la chevelure pourrait supporter un poids de 12 tonnes, si le cuir chevelu était assez résistant ! Il est donc logique que des colles à base de kératine soient utilisées pour la réalisation des extensions de cheveux.

Que faut-il privilégier pour choisir ses extensions ?

• Privilégiez la qualité du produit

Nous vous proposons la marque Balmain (la haute couture des extensions)

• Prenez une couleur en accord avec votre pigmentation Un diagnostique gratuit vous sera établi au salon pour adapter votre couleur et celle des extensions

• Faites intervenir un professionnel pour la pose Steeve est expert en pose d’extensions et est diplômé «Balmain»

Quelles sont les techniques d’extensions de cheveux ? Les extensions de cheveux, comment ça marche ? Des mèches sont ajoutées à votre chevelure par le coiffeur, pour l’allonger ou la fournir en épaisseur. Le plus difficile est de trouver des mèches qui conviennent à votre type et à votre couleur pour que le résultat de l’extension de cheveux soit le plus naturel possible et que les cheveux gardent de leur solidité. En temps normal, c’est la kératine (une protéine naturellement présente dans les cheveux) qui donne de la solidité à votre chevelure. Ainsi, un seul cheveu peut supporter une masse de 8

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Il existe plusieurs techniques différentes d’extension : les extensions à chaud, les extensions à clip et les extensions à froid. Pour les extensions de cheveux à froid des petits anneaux en métal, fixés à la base du cheveu par une pince, servent à retenir les extensions. Cette technique permet d’obtenir des cheveux relativement résistants. Les extensions de cheveux à froid peuvent aussi être réalisées à l’aide d’une colle végétale (appelée « Kératine de synthèse »), invisible et appliquée mèches par mèches. Ces deux méthodes d’extension de che-

veux à froid permettent de retirer facilement les mèches posées. Dernière technique en date chez certains pros, la mèche est ajoutée aux cheveux naturels grâce à un minuscule «connecteur» fixé tout près de la racine des cheveux. Il s’agit d’un micro cylindre hypoallergénique en alliage inoxydable. Les extensions à chaud se font à l’aide de pinces chauffantes ou de lisseuses. La kératine ainsi appliquée durcit et sèche jusqu’à devenir invisible et imperceptible. Les extensions sont ainsi solidement fixées à 0,5 centimètres de la racine du cheveu. Les extensions à clip se présentent sous

Hair Dress : des extensions qui se posent en 5 minutes Hair Dress est une pièce de cheveux 100% naturels. Dotée d’un mélange spécial de cheveux fins et plus épais appelé Session Hair, Hair Dress est disponible en 9 originales et magnifiques couleurs qui portent toutes le nom d’une capitale de la mode. En toute occasion, grâce à easy strand, simple fil transparent qui maintient le Hair Dress en place - plus besoin de colle, de bagues, de bandes ou de clips. Ce système breveté, Soft Blend Edge, permet d’appliquer Hair Dress en moins de 5 minutes. Pratique, confortable et tendance il offre la possibilité de réaliser les coiffures les plus sophistiquées. Accessoire indispensable pour toutes les adeptes des extensions.


extensions de cheveux ?

Cela dépend d’abord de votre nature de cheveux, de la qualité des extensions de cheveux que vous vous êtes fait poser, et de l’entretien que vous leurs prodiguez. De bonnes extensions capillaires peuvent durer entre 4 et 6 mois. Sachez qu’en général, les extensions basiques durent 2 mois, mais que vous devrez retourner fréquemment chez votre coiffeur : presque tous les mois, une visite sera nécessaire pour qu’il retire les petits cheveux qui se seraient pris dans la kératine. Pour prolonger la durée de vie de vos rajouts, vous pouvez vous rendre chez votre coiffeur pour vérifier leur bon maintien et remettre en place les mèches récalcitrantes.

Comment laver ses extensions de cheveux ?

Chez Steeve, coiffeurs visagistes à Tel-Aviv, Paris ou Birmingham, Steeve eST spécialisé dans la pose d’extensions de cheveux depuis plus de 10 ans. forme de «bandes» de cheveux, elles se « clipsent » simplement à votre chevelure, par un système de pinces de plastiques. Ce sont les extensions dont la pose et la dépose sont les plus simples.

Comment se passe la pose ?

Inutile de vous précipiter. Idéalement, prévoyez un temps préalable pour exprimez vos envies, choisir la couleur parfaite et permettre au professionnel de déterminer le nombre de mèches nécessaires à votre nouvelle coiffure : essentiel pour qu’il vous établisse un devis.

La pose se fait dans un second temps. Le temps de pose peut être très variable puisque vous pouvez avoir votre nouvelle tête en une heure… mais parfois beaucoup plus. En moyenne, trois heures seront nécessaires pour votre métamorphose! A savoir : Des extensions bien posées ne se voient pas. Elles sont réparties harmonieusement dans la masse de vos cheveux pour garder l’effet naturel.

Combien de temps durent les

Même si des cheveux avec extensions nécessitent de l’attention, vous n’avez pas besoin de changer de gamme ni de fréquence de shampoing. Idéalement, pendant le shampoing comme pour le rinçage, gardez la tête en arrière et lavez bien de la racine des cheveux vers les pointes (pour ne pas emmêler les cheveux). Surtout, usez de délicatesse pour laver le point de jonction entre le cheveu et l’extension. Faire un masque capillaire une fois par semaine est une bonne idée. Utilisez-les principalement sur les longueurs et les pointes.

Comment brosser ses extensions ?

Sans brossage régulier, vos extensions vont s’emmêler. Cette étape est donc essentielle. Le truc : Utiliser une brosse spécifique et brosser délicatement. Si des nœuds se sont formés, ne forcez pas. Essayez de les prendre par la douceur. (En désespoir de cause, il vous faudra faire appel à votre spécialiste capillaire : votre coiffeur).

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Tous les loisirs aquatiques sont-ils prohibés ?

Si la mer et la piscine ne posent pas de problèmes pour les extensions, il est toutefois conseillé de les attacher pour la baignade et de les rincer à l’eau douce après. En revanche, la fréquentation trop fréquente des hammams risque d’écourter la durée de vie de vos extensions capillaire.

Quel prix pour l’extension de cheveux ?

Il faut compter aux alentours de 35 shekels la mèche. Les prix sont cependant très variables selon les chevelures, et peuvent aller jusqu’à 70 shekels la mèche. Dans tous les cas, il est préférable de demander un devis gratuit à un coiffeur expert diplômé (si le prix et inferieure à 35 shekels vous risquez de vous retrouver avec des extensions de très mauvaise qualité et donc d’endommager vos cheveux). N’oubliez pas que le prix de votre exten-

sion de cheveux doit impérativement comprendre son retrait !

Chez Steeve, coiffeurs visagistes à Tel-Aviv, Paris ou Birmingham, Steeve est spécialisé dans la pose d’extensions de cheveux depuis plus de 10 ans. Nous proposons des solutions personnalisées pour vous aider à gagner en volume, en longueur, en couleur… ou

tout simplement notre expertise pour vous aider à trouver les extensions les plus adaptées à votre chevelure et à votre morphologie. Pour quoi choisir la marque Balmain? Steeve : « les mèches sont bien calibrées, elles sont bien uniformisées sur l’ensemble de la longueur. Elles ont la particularité de ne pas s’enchevêtrer car les écailles de la cuticule sont orientées dans le même sens. »

D E S S TA R S E T D E S R A J OU T S . M ê me les G ossip ’ girls optent pour la fa k e c h evelure X X L . . . KIM KARDASHIAN FAIT APPEL À DES EXTENSIONS POUR RETROUVER SES CHEVEUX LONGS

« J.lo et sa crinière légendaire mais fausse…»

Kim Kardashian sait comment faire en sorte qu’on parle d’elle. Elle change de coupe ou de couleur de cheveux comme de robe (oui, chemise ça le fait moins...). A chaque semaine, sa nouvelle aventure capillaire. Cette fois-ci, il semblerait que les extensions soient de la ‘party’.

FERGIE DES BLACK EYED PEAS:

NATASSIA MALTHE : Un travail parfait ! Les extensions se fondent parfaitement dans la chevelure grâce à une coupe dégradée très naturellement..Natassia Malthe a choisi les rajouts pour gagner en volume et en longueur. Pari gagné car les extensions sont invisibles, l’effet complètement naturel et le résultat très beau. Bravo elle est incroyablement en glamour ! 10

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Fergie réussit aussi le pari des extensions invisibles, elles se marient idéalement avec la texture de ses cheveux. Un effet volume et des ondulations parfaites travaillés grâce à un dégradé sur les 1/2 longueurs. Sa couleur est très mode car très naturelle avec un effet de Sunlight pour davantage de brillance. Le coiffage souple aux doigts, l’oeil charbonneux... Sur cette photo, Fergie a un côté sauvage très sexy. Contact: Salon Privé By Steeve Tel Aviv Adresse: 42 Yirmiyahu St Telephone :039444511 Facebook: steeve lallouche



Lo’la Fitness

Fitness 2.0

application sportive et les objets connectés qui optimiseront les résultats de vos efforts Application :

Le concept Smilesrun conçu par Karine Le Marchand On ne court pas à 20 ans comme à 40, lorsqu’on est en surpoids, ou que l’on vient d’accoucher. Smilersun s’adresse à tous les coureurs débutants qui veulent prendre soin d’eux en se faisant plaisir, tout en évitant de se blesser. Réintroduire de la joie dans le running, sortir de la compétition, valoriser le fun plus que le chrono est sans doute le meilleur moyen pour inciter les débutants à démarrer le sport. Grâce à cette application mobile gratuite développée avec des coachs sportifs spécialisés dans le running, chacun peut démarrer la course, suivre son programme d'entraînement personnalisé et progresser à son rythme. Smilesrun.fr est aussi le nouveau site pour les runners débutants, où des médecins et spécialistes donnent des conseils sur la course à pied, la santé, la nutrition, la psychologie, la médecine du sport, etc. Smilesrun, c’est aussi un événement sportif de course déguisée, où les participants peuvent même effectuer le parcours en marchant. Ce qui compte, c’est d’arriver au bout avec le sourire. Le concept SMILESRUN

Un programme de running gratuit pour tous qui comprend • Un site internet complet avec des conseils de pro : développé en collaboration avec Allodocteurs.fr, des médecins et des spécialistes y donnent des conseils sur la course à pied, la santé, la nutrition, la psychologie, la médecine du sport, etc… • Le running pour toutes les générations (à partir de 16 ans) qui s’adresse à tous les coureurs débutants selon leurs capacités et leur objectif personnel. • Des programmes personnalisés : 5 programmes d’entrainement (10 niveaux chacun) sont proposés sur l’application Smilesrun . • Un mouvement de bien-être autour du Fun run : à terme Smilesrun souhaite devenir une vraie communauté de coureurs débutants qui se regroupent, pour échanger et s’encourager.

Alors rendez-vous sur votre APP’STORE ou sur GOOGLE PLAY.

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Objets Connectés : Nous avons sélectionné pour vous, mesdames, les meilleurs produits du moment.

• JAWBONE •

Un des grands noms des bracelets connectés. Son atout : la précision de ses données. Cette caractéristique atteint son paroxysme avec le dernier modèle de Jawbone UP3. Un bracelet certes pas des plus design, mais jouissant de l’une des applications les plus complètes et les plus simples d’utilisation du secteur. Elle délivre de nombreux conseils et statistiques selon l’activité de l’utilisateur et peut ainsi faire office de coach santé et sport. Conséquence logique, il n’est pas disponible en-dessous de 399 shekels et peut aller jusqu'à 499 shekels. (www.bug.co.il)

LE SMARTBAND 2 Il se concentre davantage sur les performances sportives de l’utilisateur. Equipé d’un capteur de stress et de rythme cardiaque, résistant à l’eau et à la poussière, il jouit d’une bonne autonomie et permet, en outre, de proposer des notifications en provenance du smartphone. Particulièrement complet, ce bracelet connecté a aussi le mérite d’être relativement bon marché par rapport à d’autres modèles proposant les mêmes fonctionnalités : 500 shekels.

• FITBIT CHARGE HR •

Leader sur le marché des traqueurs d’activité, l’Américain Fitbit renouvelle sa gamme lentement, mais sûrement. Après le Charge sorti fin 2014, voici le Charge HR. Pour 779 shekels (www.bug.co.il) à son lancement, ce nouveau capteur s’équipe d’un cardio en continu. Pour Fitbit, il s’agit désormais de séduire une clientèle plus sportive et désireuse de s’équiper d’un petit coach au poignet pour suivre ses entraînements. Le bracelet est constitué d’un plastique élastomère de belle qualité avec une finition finement alvéolée sur le dessus. Évidemment, c’est assez joli, mais la matière s’encrasse un peu au bout de quelques jours. Un écran Oled sert à l’affichage tandis qu’à l’arrière du capteur (non amovible) est intégré un lecteur optique à deux LED vertes faisant office de cardiof/réquencemètre.

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Crédit photos : Cyril George Jerusalmi

Lo’la Star

Valérie

Benaïm Cyril Hanouna est dans la vie tel que vous le voyez à l’écran ! 14

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Elue deuxième chroniqueuse préférée des français, Valérie Benaïm a su non seulement conquérir le cœur des téléspectateurs mais aussi celui de Cyril Hanouna avec qui elle présente l’émission Touche pas à mon Poste depuis plus de trois ans et enfin de la chaîne D8 sur laquelle elle présentera bientôt une nouvelle émission sur la décoration. En attendant et en exclusivité pour Lola Mag, la charmante animatrice nous dit tout sur elle, son parcours, sur TPMP et la véritable personnalité du roi du PAF : Cyril Hanouna.


Valérie

Benaïm L’été dernier, vous aviez annoncé dans les médias que vous animerez en janvier une nouvelle émission sur D8 sur la déco, qu’en est-il ? On travaille actuellement dessus avec Cyril Hanouna qui produit cette émission. Il y aura évidemment de la déco mais pas uniquement. L’idée, c’est de se retrouver à un carrefour de plein de chemins dont la déco. Mais je ne peux en dire plus pour le moment. On s’était avancé un peu trop vite en annonçant janvier. On préfère prendre notre temps pour que le projet soit à la hauteur de nos ambitions, d’autant que ça sera diffusé en prime time ! Il faut que Cyril soit content, moi, la chaine donc je dirai que le projet sera prêt plutôt au tout début du printemps. Avant cela, il y aura un ou deux numéros de Les Grands Matchs en prime time. Et bien sûr, il y a toujours Touche pas à mon Poste la quotidienne, les primes qui cartonnent et je suis aussi tous les jours sur Europe 1 avec Cyril. Donc je ne m’ennuie pas !

Yvelines puis j’ai passé mon bac à Versailles. J’ai fait ensuite hypokhâgne, khâgne puis l’école de journalisme. A10 ans, je savais déjà que je voulais être journaliste. J’étais en classe avec mes copines et on a commencé à énumérer ce qui nous semblait primordial dans notre futur métier et moi, j’ai dit que je voulais voyager, rencontrer du monde, agrandir mes connaissances… et là j’ai compris que je devais devenir journaliste pour faire tout ça ! A partir de là, je n’ai eu que cet objectif ! En sortant de l’école, mon prof m’a trouvé un stage à Radio France et de là, je suis passée à MCM puis à TF1. J’ai eu la chance de ne pas trop galérer ! Le public vous a découvert sur TF1 aux côtés de Christophe Dechavanne ou encore Fréderic Joly dans Exclusif, regrettez vous cette période ? J’ai adoré ces dix ans de ma vie professionnelle qui étaient absolument in-

croyables ! J’ai une pensée très tendre lorsque je songe à mon tout premier prime time sur TF1 : je ne me rendais pas compte que ce que l’on venait de me proposer était absolument énorme ! J’ai tout appris sur TF1 et j’en garde de merveilleux souvenirs mais je suis quelqu’un qui ne regarde jamais en arrière ! Je vis l’instant présent, l’avenir et le futur donc je n’ai pas de regret. Je suis très heureuse de ces dix années et j’espère que les dix à venir seront tout aussi formidables ! Vous avez fait de la télévision, de la radio, du théâtre, vous avez aussi écrit un livre, dans quel registre vous sentez-vous le plus à l’aise ? Mon problème est que je suis archi gourmande de tout ce que je fais : j’ai adoré mon expérience au théâtre, écrire… La télé, c’est ma passion première et j’aime infiniment cela, je prends aussi un plaisir inouï sur Europe 1 tous les jours… Donc, c’est comme si vous me demandez de choisir entre papa ou maman, j’aime les deux ! Vous faites partie de l’équipe de Touche pas à mon Poste depuis 2012, comment expliquez-vous le succès de cette émission ? Si on connaissait la recette, on l’appliquerait à toutes nos émissions ! Je pense surtout que c’est parce que Cyril Hanouna a inventé un genre nouveau à la télévision qui était déjà en

Cela vous a fait quoi d’avoir été élue en juin 2015 deuxième chroniqueuse préférée des français derrière Anne-Elizabeth Lemoine ? Je ne m’y attendais pas du tout ! Cela m’a fait évidemment très plaisir de savoir que l’on aime bien ma personnalité et ce que je propose ! Ça flatte et ça serait de mentir que de dire le contraire ! Parlez-nous de vous. Quel est votre parcours et comment avez-vous atterri à la télévision ? Je suis née au Maroc à Casablanca. Je suis arrivée en France à l’âge de 4 ans, j’étais à l’école au Chesnay dans les

Crédit photos : Daniel Bardou LO’LA - Mars/Avril 2016

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quelque chose de professionnel, il n’y a pas d’amitié qui tienne et quand c’est le petit frère qui me fait hurler de rire, je le sais aussi. A aucun moment, il n’y a de confusion des genres et c’est là où il est très fort Cyril ! C’est aussi pour cela que je l’aime en entier. Il le sait d’ailleurs ! Cyril et moi, on s’aime ! Et au delà d’être un immense professionnel, c’est avant tout mon pote !

Crédit photos : © XLahache - D8

On sent en effet à l’antenne qu’il existe un lien très particulier entre vous… Sur Europe 1, il avait même révélé qu’il avait eu le béguin pour vous lorsqu’il a démarré dans le métier. Le saviez-vous ? Non, je ne le savais pas. Je le soupçonne de raconter des blagues mais c’est très flatteur car Cyril est quelqu’un qui a très bon goût ! Cela signifie donc que je n’étais pas trop mal… Ceci dit, sachez qu’entre Cyril et moi, il n’y a vraiment aucune ambiguïté, c’est mon pote, mon frangin !

germe chez Christophe Dechavanne : l’authenticité ! Cyril est vraiment luimême à l’antenne : il n’endosse pas l’habit de l’animateur, il ne cherche pas à être le gendre idéal ou à travestir un peu sa personnalité pour plaire à tout le monde, il est à l’écran tel qu’il est dans la vraie vie ! Par ailleurs, Cyril a instauré quelque chose de très moderne : c’est un lien totalement direct avec son public via les réseaux sociaux, Facebook, Twitter et autres... Il les consulte quotidiennement, dialogue en permanence avec ses fans, tient compte de leurs commentaires… Cyril a ce génie là d’être dans l’air du temps, de comprendre ce que les gens aiment et attendent de lui. De plus, je trouve que c’est un animateur d’une totale générosité parce qu’il sait mettre tous ses chroniqueurs en lumière. On n’est pas là au service de Cyril Hanouna pour lui servir la soupe ! Au contraire, on est tous là pour faire un boulot d’équipe et du coup, ça crée un véritable esprit de famille, une vraie bande ! Dans la série Friends, on n’aimait pas forcement tous les personnages mais on aimait voir la bande. Et Cyril a réussi à faire la même chose à la télévision et ça, c’est très novateur ! 16

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Hormis pour l’audience, pour quelles raisons, selon vous, les artistes se bousculent pour venir sur le plateau de Touche pas à mon Poste ? Evidemment, quand un artiste doit faire la promo de son disque, son livre, son film… c’est important pour lui d’être présent sur une émission qui fonctionne. Mais je pense qu’au-delà de ça, les artistes ont aussi envie de venir parce qu’ils savent qu’ils vont passer un bon moment, s’amuser... Quand on répète dix fois le même discours pour la promo de son disque, Touche pas à mon Poste est une bouffée d’air frais ! Entre Cyril l’animateur et Cyril le producteur, lequel préférez-vous? Je n’ai pas de préférence, c’est tellement la même personne ! Cyril est un ami depuis presque vingt ans et ce qui est extra, c’est que lorsque je m’adresse à lui, je sais exactement si c’est le producteur qui me parle, l’animateur collègue ou encore le copain, le frangin… Quand on est dans le boulot et qu’il me demande

Et de votre côté ? Avez-vous déjà eu le béguin pour lui ? Non car il me faisait tellement rire…. Et puis moi, j’étais déjà mariée à l’époque et je suis quelqu’un de très droit ! Dès que j’ai connu Cyril, c’était déjà quelqu’un de très culotté. Je me souviens qu’il était monté sur un podium en plein défilé de Versace ! On allait le récupérer au poste de police et on se disait qu’il était totalement inconscient ! Mais il nous faisait hurler de rire ! Et une fois les caméras éteintes, c’est exactement le même et c’est pour cela que c’est épuisant ! Ceci dit, Cyril, c’est aussi un garçon au grand cœur, d’une générosité et d’une droiture incroyable et c’est ce que j’apprécie aussi chez lui ! Je sais que l’on peut l’appeler à deux heures du matin si ça ne va pas, il sera toujours là !

Israël évoque pour moi tous mes souvenirs de vacances... Des souvenirs joyeux qui me manquent…


Récemment, vous avez dit dans la presse à son sujet : « Personne ne l’a vu arriver. On le prenait pour un pigeon, et finalement, c’est un condor… » Oui car on imagine un gars un peu fou, un petit rigolo toujours en train de faire des bêtises… et c’est le cas mais derrière se cache aussi un bourreau de travail, un garçon d’une rigueur incroyable, présent à toutes les étapes de la production de ses émissions, attentif au moindre détail, au bien-être de toutes les personnes qui travaillent avec lui aussi à bien à l’antenne que dans les bureaux. Il y aurait, parait-il, des pourparlers, concernant l’éventuelle arrivée de Jean-Marc Morandini et Patrick Sébastien au sein de l’équipe de Touche pas à mon Poste. En savez-vous plus ? Non, pas du tout. Il y a toujours énormément de rumeurs en ce qui concerne l’arrivée de l’un ou de l’autre ! A croire que tout le PAF voudrait devenir chroniqueur de Touche pas à mon Poste ! Mais Cyril est toujours très secret là-dessus. Il adore nous faire la surprise. Comme cela a été le cas pour Mathieu Delormeau. C’est ça qui fait la spontanéité de nos réactions ! Cyril aime aussi vous surprendre en montrant des images de « Patoche », le surnom donné à votre compagnon… Oui, comme beaucoup de femmes, j’ai un compagnon dans ma vie et Cyril sait que je protège jalousement ma vie privée et que je rage dès qu’une photo de lui apparait dans la presse people donc il s’amuse à jouer avec cette photo en cachant son visage et en le faisant passer une fois pour un professeur d’histoire-géo, une autre fois pour un motard tatoué ou encore un marin Breton. Il fait de mon compagnon une espèce de personnage fantasmé. Il m’embête avec ça mais c’est fait de manière subtile, il n’ira pas me mettre mal à l’aise, il connait les limites. Ça ne vous agace pas qu’il parle de lui de manière quasi quotidienne ? Evidemment, une fois sur deux, j’ai envie de le tuer mais à chaque fois, c’est fait avec humour, de la bonhomie et tellement loin de la réalité… que même mon compagnon n’a pas l’impression

qu’on parle de lui ! Cyril utilise quelque chose de réel qui est mon histoire de couple et à partir de là, il brode et raconte des sketchs autour et c’est très amusant. Cela reste bon enfant ! Pourquoi préservez-vous autant votre compagnon ? Parce que ni lui, ni mon fils n’ont choisi un métier public. C’est mon métier donc je n’ai pas à leur faire supporter ce poids, d’autant qu’ils n’ont pas forcément envie de s’exposer. Ce qui relève du privé doit rester dans la sphère privée. Et c’est aussi bien mon choix que celui du papa de mon fils ou encore de mon compagnon. Vous avez en effet un garçon de 15 ans, quel genre de maman êtes-vous ? Je pense que je suis une maman cool mais j’ai des principes. Pour moi, l’école, les notes, des règles de vie sont très importantes… Je n’incarne pas la sévérité absolue mais en même temps, je ne suis pas la maman copine. Une maman doit rester une maman ! Avec mon fils, on dialogue beaucoup et cela est essentiel. J’aimerai beaucoup l’emmener en Israël… Découvrir avec lui Jérusalem. Alors justement, quels sont vos liens avec Israël ? Pendant longtemps, j’y allais, notamment à Hadera et à Haïfa, pour voir mes grands parents qui, malheureusement, sont aujourd’hui décédés et enterrés là bas. J’ai une famille un peu éparpillée aux quatre coins du monde, entre le Canada, les Etats-Unis et la France et tous les ans, on se retrouvait tous chez mes grands parents pour passer un mois d’été extra ! Donc Israël évoque pour moi tous mes souvenirs de vacances... Des souvenirs joyeux qui me manquent… He u re u s e ment, j’ai encore un oncle et des cousines làbas donc j’y retourne de temps en temps, no-

tamment pour des évènements heureux comme des mariages, des barmitzvah… Savez-vous si Cyril se rend souvent en Israël ? Cyril parle beaucoup de ses racines en Tunisie mais je ne sais pas quels sont ses liens précisément avec Israël. En tout cas, il était le parrain de la grande soirée de la Tsédaka 2015 qui a eu lieu le 2 décembre dernier au Palais des Congrès…* Personnellement, je n’ai pas pu m’y rendre mais évidemment, c’est une cause qui me tient à cœur, donc j’y serai l’année prochaine avec grand plaisir ! Quel est le dernier message que vous souhaiterez adresser aux lecteurs de Lola Mag ? Et bien, comme tout le monde, les évènements qui se sont produits en novembre dernier à Paris m’ont bouleversée ! En touchant à la liberté, à la joie de vivre, au symbole de la République, forcément, cela nous touche tous. Et je pense que cela nous a tous donné l’envie de se serrer les coudes, de se dire ou redire « Je t’aime ! » Aussi, même si ce n’est plus la période des vœux, j’ai envie de souhaiter à tous les lecteurs de Lola une année 2016 paisible car 2015 a été terrible, pleine de douleurs et d’angoisses. J’aspire à une année 2016 pleine de sérénité, de bienveillance et d’amour. Propos recueillis par Vanessa Attali *voir vidéo sur lola-magazine.com/

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Lo’la City

LE MONT

HERMON

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aut de 2 814 mètres d’altitude, le sommet de la montage est la frontière naturelle entre la Syrie et le Liban, et se trouve au sein du territoire israélien depuis la guerre des Six Jours, en 1967, après avoir longtemps été sous domination « Perse-syrienne ». Depuis le XIème siècle, le Hermon est habité par les Druzes, leurs plus grands villages étant Hasbaya et Majdel Shams. En raison de son importance militaire stratégique, le lieu est fortement militarisé et certaines zones militaires sont interdites au public : par temps clair, on peut, depuis son sommet, avoir une vue imprenable sur le plateau du Golan et jusqu’à la région de la Galilée et celle du lac de Tibériade, et de l’autre coté sur la Syrie, et même Damas ! En Israël, le plus haut point se situe à Mitzpe Shelagim, « L’Observatoire de Neige », à 2 210 mètres d’altitude. Très riche en sources d’eau potable essentielles pour la région, la chaîne montagneuse reçoit jusqu’à 1 500 millimètres de précipitations par an, dont une partie sous forme de neige, et ses eaux s’écoulent dans les rivières Hasbani, Dan, Hermon et leurs affluents, se jettent dans le Jourdain et le lac de Tibériade. Les autres monts plus au nord, se jettent dans les rivières Amana et Parpar en Syrie. Les Bné Israel conquissent le Hermon à l’époque de l’entrée en Israël, il y a quelque 3 300 ans. La Thora fait état de cette montagne aux différents noms : Sirion (« Carapace ») pour les Sidoniens, Senir (« Neige ») pour les Amorréens, ou encore Cion (« Sommet ») ; mais ce sera Hermon (« Saint ») qui sera finalement retenu. En effet, le Roi David nous rappelle le caractère saint de l’endroit dans ses psaumes (133 : 3)

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: « Comme il est bon et doux à des frères de vivre dans une étroite union… comme la rosée du Hermon qui descend sur les monts de Sion, car c’est là que D.ieu a placé la bénédiction, la vie heureuse pour l’éternité ». Le climat montagnard qui y règne permet une faune et une flore exceptionnelles, l’endroit est proclamé dès 1974 « Réserve Naturelle Protégée » : papillons (on en dénombre pas moins de 23 espèces), plantes uniques (la plante d’épines par exemple) ou espèces rares (comme la sitelle des hauteurs) participent à la beauté du lieu au printemps et en été, et constitue une destination privilégier pour les vacances, avec ses chemins de traversesles promeneurs partent à la découverte de productions viticole. Le complexe apporte une importante source de revenus pour les résidents des deux localités adjacentes que sont Neve Ativ et Majdal Shams, en abritant une petite station de ski qui fait la joie en hiver des Israéliens et des touristes. SaHaD BON À SAVOIR • En haute saison, 12.000 personnes peuvent skier chaque jour • Le Hermon est une montagne skiable avec ses 14 pistes (à peu près 45 km), 11 téléphériques, commerces, café, équipements, le tout sur un site de près de 5 000 hectares. • L’entrée du site coûte 49 NIS, et environ 350 NIS pour un forfait. • La station a récemment ajouté un snowpark. • Station de ski : http://www.booking.com/landmark/il/mount-hermon-ski-site.fr.html • Dans le passé y vivaient même des ours et des lions !



Lo’la Fashion

Tendance Printemps 2016

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Par Daria Soussan

n vent Printanier souffle dans les vitrines …Avec l’ouverture du marathon des présentations des collections lors de la fashion week homme le ton est donné … les créateurs ont envahi les podiums avec leur collection Printemps/Eté 2016…Au programme ce mois-ci : focus sur la tendance bobo-chic …Chez Zara on retrouve un esprit vintage.. entendez années 70 ..Des matières aériennes..des voiles…des pompons dans des couleurs douces …Pour des blouses à associer à son jean préféré et de longues robes Gypsy avec veste en jean et spartiates.. Pour Berska c’est la saharienne qui l’emporte… L’aventure…le retour aux sources…des thèmes fort pour la prochaine saison.. Beige, marron ou orangé seront les couleurs phares à associer à ce look.. Zoom les bijoux Zozi la petite marque Telavivenne qui monte…En or et cuir…L’accessoire indispensable pour donner du peps à votre tenue…

Pour le printemps-été 2016 Zara a réunit : Vanessa Moody la top montante qui s’impose sur les poduims depuis 2 saisons et pose pour Vogue, Frederikke Sofie à peine 18 ans elle est sous contrat exclusif avec la célèbre maison Céline, Lineisy Montero en 2015 pour sa première saison on l’a vue sur les podiums de : Prada, Loewe, Balenciaga, Céline, Givenchy, Louis Vuitton, et Miu Miu et à fermé le défilé Stella McCartney lors de la semaine de la mode parisienne…..et Julia Bergshoeff qui du haut de ses 17 ans s’impose depuis deux saisons dans les défilés des créateurs… 20

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ZOZI : Rehov Shabazi 49 Tel Aviv crédit photos : Keith Glassman

Zara Embroidered Jacket 499.00 ₪

Bague Zozi 110 $

Zara Printed Top 169.90 ₪

Zara Metallic Detail Leather Dress 499.00 ₪

Bracelet Chaine Zozi 99 $

Zara Printed Tunic Dress 269.00 ₪ Zara Flowing Printed Blouse 199.00 ₪ Boucle D’oreille 75 $

Bracelet Zozi 90 $ LO’LA - Mars/Avril 2016

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Lo’la Online

lance l’application israélienne des bonnes affaires en français ! Écrit par

L’application de Shopping Browz’In permet à ceux qui ne parlent pas hébreu d’accéder aux mêmes bonnes affaires que ceux qui le parlent couramment. L’application pour Smartphone Browz’In a été créée à Jérusalem par une entreprise dirigée par des nouveaux arrivants de France. Leur constat est le suivant : eux, tout comme leurs amis francophones, passent régulièrement à côté des bonnes affaires puisque celles-ci sont communiquées exclusivement en hébreu. Ils ont alors décidé d’adapter leur application Shopping intelligente pour mettre en avant les offres des commerces de proximité israéliens en les traduisant en français. Browz’In a déjà la confiance de plusieurs annonceurs parmi lesquels Aminach, Meuhedet et Anatel qui proposent des offres exclusives. Maxime Seligman, fondateur et directeur technique de Browz’In, explique : “Browz’In est l’application qui vous permet de choisir les bonnes affaires selon l’endroit où vous vous trouvez, votre genre et votre humeur mais surtout votre besoin du moment. Puisque les nouveaux israeliens issus de pays francophones constituent une niche encore peu prise en compte dans le marché israélien grand public, nous avons décidé d’utiliser notre application pour combler ce fossé. Les principales enseignes de commerce de détail et chaînes de cafés ont accepté de partager leurs offres via l’application Browz’In, en plus des petits commerces de quartier pour qui il est important de toucher les consommateurs européens.” Durant l’année 2016, Browz’In fera la promotion de son application smartphone auprès des touristes et autres visiteurs en Israël qui recherchent les bonnes affaires dans leur propre langue. La simplicité de la technologie utilisée permet au consommateur de montrer le coupon de réduction situé sur son smartphone au moment de son passage en caisse – ainsi il n’a même pas besoin de connaître un mot d’hébreu ! L'application pour smartphone Browz’In peut être téléchargée gratuitement sur :

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Pour plus d’informations, visitez notre site : www.browzin.net/FR



Lo’la Médecine

« L’OSTÉOPATHIE

EST UNE SCIENCE, UN ART ET UNE PHILOSOPHIE » Douleur de dos, douleur articulaire, tendinite, migraine, trouble digestif… On rencontre tous ces problèmes à un moment donné de sa vie. Mais on ne pense pas forcément à aller voir un ostéopathe. Pas assez ou mal connue, cette thérapie est pourtant parfois bien efficace. Le point avec un professionnel installé sur Tel-Aviv : Samuel Sztykman. Racontez-nous votre parcours. Comment êtes-vous devenu ostéopathe et qui plus est en Israël ? Quand j’étais jeune, j’étais allé voir un ostéopathe après une chute. J’ai tout de suite aimé et j’ai très vite été fasciné par la mécanique humaine. Alors après mon bac, j’ai choisi d’étudier cette discipline à l’ESO (école supérieure d’ostéopathie) en région parisienne pendant 6 ans. Diplômé, j’ai ensuite intégré, à Colombes, un cabinet pluridisciplinaire avec un médecin généraliste et un dentiste. En parallèle, j’ai rejoint le staff médical de l’équipe espoirs du club de rugby Racing 92. Puis, un an après, j’ai rencontré ma femme et c’est elle qui m’a fait venir en Israël. Là, j’ai eu la chance de rencontrer Claude Amsallem, un ostéopathe français pionnier installé depuis plus de 20 ans en Israël, qui partage les mêmes valeurs que moi. Aujourd’hui j’ai le plaisir de pouvoir pratiquer dans son cabinet depuis trois ans. Pouvez-vous nous expliquer qu’est-ce que l’ostéopathie ? C’est une thérapie manuelle, douce, qui a pour but de rétablir l’équilibre parfait du corps. Le but est de soulager les douleurs, mais avant tout de rechercher et corriger les blocages et tensions que l’on trouve dans le

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corps afin de libérer les différentes structures de l’organisme et leur permettre de fonctionner le mieux possible. Pour cela, on traite le patient dans sa globalité, c’està-dire en fonction de ses antécédents, de son histoire qui a forcément une influence sur son corps. On ne se focalise pas seulement sur la zone douloureuse mais sur l’origine du problème. Quelle est la définition précise du mot « ostéopathie » ? Le mot ostéopathie vient de la combinaison de deux racines grecques : l’ostéon qui signifie os (ostéo) et pathos qui veut dire souffrance (pathie). Le créateur luimême, Andrew Taylor Still précise que ce n’est pas la maladie des os, mais la maladie PAR les os. Il compare les liquides passant à travers les structures osseuses à des cours d’eaux déviés par les rochers gênant leur écoulement. Pour lui, rétablir les rapports osseux entre eux est la condition pour retrouver la santé. Pour résumer et reprendre une citation de Andrew Taylor Still, « l’ostéopathie est une science, un art et une philosophie. » Pour quel type de douleur vient-on vous voir ? On vient me voir le plus souvent quand on a des douleurs de dos. Mais pas uniquement. Je tiens à préciser qu’en ostéopathie on ne traite que les troubles fonctionnels mécaniques du corps, et non pathologiques. Les gens viennent aussi nous voir soit pour des troubles digestifs, tendinites ou maux de tête… Beaucoup de femmes viennent nous voir pour soigner leur bébé qui ont le crâne plat ou qui ont des torticolis congénitaux. Cela est du à la position dans laquelle il était dans le ventre ou la façon dont il est sorti à la naissance. Certaines viennent aussi nous voir pour des problèmes d’allaitement trop douloureux. Enfin, des mères viennent nous voir pour traiter des problèmes digestifs de leur bébé comme des coliques. On peut venir vous voir quel que ce soit l’âge ? Oui, on traite des bébés jusqu’aux personnes âgées. Pas mal de sportifs viennent nous consulter car ils sollicitent beaucoup

leur corps. Des femmes viennent après leur accouchement pour rééquilibrer leur bassin. Des personnes âgées aussi. On leur permet de gagner en souplesse. On leur donne des conseils, des étirements à faire en plus du traitement. Le yoga et le pilate sont conseillés pour cela. On dit toujours en ostéopathie que l’on aide le corps à guérir mais on ne guérit pas le corps ! La consultation passe forcément par un entretien au préalable ? Oui il y a une anamnèse qui se fait qui nous permet de savoir si le patient peut être pris en charge ou s’il faut référer à un médecin généraliste. Pendant ces six années d’études, on ne fait pas que de la pratique, on apprend énormément de notions de médecine. L’ostéopathie est complémentaire à la médecine conventionnelle. L’anamnèse permet aussi de connaître les antécédents du patient afin de savoir s’il y a une quelconque contre-indication à une technique ou bien afin de déterminer l’origine du problème. Peut-on venir vous voir juste pour une séance ou doit-on forcément prendre un package de plusieurs séances ? On commence par une première séance et en fonction de l’évolution de la douleur, on fera éventuellement une autre séance. Chaque patient réagit différemment. Quelle est la différence entre l’ostéopathie et la kinésithérapie ? Ce sont des disciplines très complémentaires. La kinésithérapie s’occupe de la rééducation, donc du renforcement musculaire généralement après un traumatisme. L’immobilisation entrainant une fonte musculaire, le kiné va se focaliser principalement sur la zone touchée. Tandis que nous, c’est presque l’inverse, on va travailler sur toutes les structures qui peuvent influencer la zone douloureuse. Propos recueillis par Vanessa Attali

Pour tout renseignement sur ses tarifs ou prendre rendez-vous avec Samuel Sztykman : 0522791404 – 23 Hashoftim Tel-Aviv. http://my-osteopath.com/



Lo’la Esthétique

Dr Meir Weitzmann

médecine esthétique au service des grands brûlés

De la

LE BIEN-ÊTRE DES PATIENTS AVANT TOUT Derrière une peau ridée ou un épiderme brûlé, il y a un patient qui souffre, qui espère, qui veut être rassuré. Le Dr Weitzmann, spécialiste en dermatologie esthétique, a compris tout l’enjeu d’une relation au patient privilégiée. Quand soigner signifie aussi être à l’écoute, accompagner et recadrer si besoin, les soins pratiqués gagnent indéniablement en efficacité et la médecine redevient un art. Aujourd’hui, en ayant intégré le service des grands brûlés de l’hôpital Tel HaShomer, le Dr Weitzmann se lance un nouveau défi. Il ne s’agit plus seulement de les embellir : il veut reconstruire les visages.

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ffable, cordial, le Dr Weitzmann a vraisemblablement l’habitude de parler de l’exercice de son métier : Il fait partie de ces médecins dont la pratique va de pair avec une certaine pédagogie. Défendre une médecine à l’écoute du patient, où la confiance prévaut, lui tient en effet à cœur. La démarche est rare. Il explique : « Mon souhait est aujourd’hui de sortir du cadre technique pour mettre plus l’accent sur la relation entre le patient et son docteur. Je sais que lorsque je reçois quelqu’un, le fait de lui expliquer ce qu’on va faire, de l’accompagner dans sa démarche, le rassure d’emblée. Et c’est ce qui fait qu’il sera aussi satisfait après. » En franchissant la porte du cabinet de médecine esthétique du Dr Weitzmann, qu’attendent justement ses futurs patients de son intervention ? « Tout d’abord, il faut savoir qu’on ne vient pas me voir juste pour une injection de Botox. Ma particularité, c’est de réaliser un diagnostic global. Une fois ce diagnostic validé, je décide du produit. Il y en a beaucoup, et chacun d’entre eux sont de différentes qualités et de différents types... Si on veut par exemple rehausser une pommette ou combler un affaissement, on peut utiliser un produit très fort, très puissant, qui agit en profondeur et dure longtemps. En revanche, si on souhaite traiter des petites rides autour des lèvres ou redessiner la lèvre elle-même, il faudra un traitement différent. Quelque chose de plus léger et de plus fin, afin d’obtenir un résultat très naturel. » Une touche artistique et un regard singulier qui se rapprocherait de l’œil du sculpteur, ce que le Dr Weitzmann revendique. C’est sa signature : « Il faut comprendre ce dont les gens ont besoin. Et parfois, il faut savoir agir à des endroits bien précis du visage pour un vrai résultat. Je me bats pour ça. N’étant pas chirurgien, j’ai passé en France une spécialisation en médecine esthétique. Puis en Israël j’ai intégré le département de chirurgie réparatrice à l’hôpital Tel HaShomer, au service des grands brûlés. » Un tournant pour le praticien qui y voit l’opportunité unique de s’immerger dans un tout autre milieu, et de donner une nouvelle dimension à des compétences

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qui ont déjà fait leurs preuves en médecine esthétique : « J’y complète ma formation, afin de me spécialiser et d’acquérir des compétences supplémentaires. Ce qui m’a marqué, parce que je suis vraiment passé au service des grands brûlés depuis peu de temps, c’est qu’ici nous sommes complètement à l’opposé de la médecine esthétique : c’est à dire qu’un grand brûlé, et c’est un paradoxe, n’a plus de visage et on ne le reconnaît plus. On ne joue plus avec des petits détails d’injections. Là, l’enjeu est d’une toute autre ampleur. »

Le service des grands brûlés : des soins sur le long terme Un défi que va relever au quotidien le Dr Weitzmann, en s’investissant à fond dans sa nouvelle mission. Il explique : « Finalement, ce qui m’a marqué quand on voit un grand brûlé -et on a le cœur serré au début car ce n’est pas facile- c’est qu’on se rend compte surtout que derrière un visage, il y a une personne qui bouge et qui est là. Une âme, quelque chose, comment vous dire, on voit la personne comme elle est vraiment ! Une fois que vous lui avez enlevé sa peau et la forme de son visage, il y a comme une nudité de l’être. Et cette personne, on va s’en occuper, on va lui faire des soins, attendre, lui faire une greffe de peau; puis dans six mois elle va revenir, et on va lui refaire de la chirurgie, tout un travail sur le long terme... C’est ce contraste-là qui m’a marqué, car c’est l’opposé de ce que je fais dans le domaine privé. Finalement, les gens font parfois attention à de petits détails mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est d’écouter ce qu’il y a au fond de soi. » Le Dr Weitzmann, au delà de l’esthétique, recentre toujours son propos sur ce qui définit l’essence d’une personne. Deux missions qui semblent se compléter et offrir aujourd’hui au praticien une vision d’ensemble qui l’enthousiasme et le pousse à approfondir dans cette voie : « Plus les jours passent, et plus je me sens investi. Même si ça n’est pas aussi rentable que la médecine esthétique ni aussi facile. Il faut savoir qu’au bloc opératoire il fait environ trente degrés. Quand vous


opérez une heure ou deux là-bas, vous êtes desséché ! Ce sont des conditions complètement différentes. C’est une chirurgie qui est très dure, parce que même visuellement, c’est difficile. Mais quand vous avez un enfant qui s’est brûlé parce que la casserole d’eau chaude s’est renversée sur lui, il faut s’en occuper ! Il s’agit d’une vie, et il faut agir. »

La médecine esthétique : voir le visage en plusieurs dimensions Aujourd’hui, Meir Weitzmann gère au mieux une variété de compétences qui se complètent. La confiance du patient et la vision d’ensemble qu’il garde de la médecine esthétique restent deux choses primordiales pour lui. S’attacher à redonner bonne mine au patient, sans le transformer pour autant, voilà son credo. Un coup d’œil spécial qu’il décrit ainsi : « C’est pouvoir voir, entre autres, le visage en plusieurs dimensions, et se l’imaginer plus jeune. Si on n’a pas de photos, on doit faire ce travail-là. Et essayer de se représenter le visage qui vieillit jusqu’au moment où on va rencontrer son patient. Si on ne fait pas çà, on transforme les gens. Si vous faites une injection avec le mauvais produit, au mauvais endroit, et avec une mauvaise quantité, vous modifiez le visage ! J’ai lu beaucoup de témoignages sur internet de personnes opérées. Souvent, ils ne comprennent pas. Ils voient leur médecin et au début tout va bien. Et puis après, non, plus du tout. Ils vont le revoir plusieurs fois, jusqu’à se rendre compte que leur visage a changé ! Je suis très vigilant à ça : il faut un juste milieu pour que chaque patient puisse garder l’authenticité de ses traits. » Des décalages parfois sur ce que demandent les patients et sur ce qu’il peut leur proposer, il en a vécu. Il se souvient : « J’ai des cas où on me demande toujours plus ! J’ai fait par exemple un traitement à une patiente. Elle a ressenti que quelque chose n’allait pas. A vrai dire le malaise venait du fait que moi j’appliquais des limites, mais elle souhaitait toujours en rajouter. Un peu là, et un peu là… Cette patiente avait pour moi un problème de confiance en elle, une perte d’estime de soi qui, à partir de cinquante ans, est hélas fréquent. Là il faut un accompagnement particulier, peut-être une thérapie. Autre exemple, plus délicat encore : « A l’hôpital actuellement, il y a un service de chirurgie des transsexuels. Ce sont des personnes qui souffrent, qui ne sont pas bien dans leur peau et il faut les aider. Là-dessus, il n’y a pas de débat. Après, il faut pouvoir adhérer et il faut pouvoir le faire... C’est pourquoi je pense qu’avoir une vision sur son travail est essentiel. Moi, je veux qu’un visage retrouve son harmonie. Mais pas plus. Ce qui va au-delà n’est plus de notre ressort et de notre compétence. C’est ça, je crois, un traitement réussi : quand on sait dire stop, poser une limite. Se dire qu’on a fait ce qu’on avait à faire, tout simplement. » Recadrer le patient si besoin, une démarche pas toujours évidente : « Une jeune femme présentait un léger affaissement du visage.

Temoignage

Elle a voulu faire une intervention à la mode, alors que je l’avais averti que le résultat ne serait pas très intéressant. Elle a insisté et on l’a fait, pour un résultat très minime. Elle s’est montrée quand même satisfaite, dans la mesure où je l’ai accompagnée à partir du moment où elle avait prise sa décision. J’ai aussi des patients masculins. C’est un profil particulier : ce sont souvent des commerciaux, des conférenciers ou des chefs d’entreprise. Des personnes qui sont le plus souvent en représentation. C’est une pratique qui commence à se démocratiser. » Aujourd’hui, le Dr Weitzmann traite aussi ses patients via la technique du laser : « Au mois de décembre, je me suis rendu à une conférence de spécialistes à TelAviv. Y étaient présents de grands professeurs de dermatologie venus des États-Unis. Ils nous ont démontrés que l’utilisation de certains lasers sur la peau prévenait l’apparition de cancers cutanés. Nous avons donc décidé de traiter les différentes zones du corps par ces nouvelles technologies lasers en passant par l’épilation définitive.» Des soins accessibles à la clinique de Netanya du Dr Weitzmann créée début 2016 : « C’est l à que je reçois mes patients et que je pratique mes interventions. Enfin, et c’est beaucoup d’investissement, je reste toujours présent au service des grands brûlés de Tel HaShomer. Là, l’enjeu n’est plus la ride, mais redo nner un aspect physique à quelqu’un. » Un emploi du temps qui ne devrait guère laisser de répit au Dr Weitzmann ces prochains mois. C’est, en tout cas, tout ce qu’on lui souhaite !

Dahlia Perez

MWeitzmann clinique RDV au 05.26.28.23.77.

www.drmeirweitzmann.com

Claudine, prise en charge pour un rajeunissement global du visage, témoigne…

Lors de ma premiere rencontre avec le docteur Weitzmann, j’ai été tout de suite mise en confiance. Ça s'est très bien passé, j'étais très détendue. C'est d'ailleurs assez extraordinaire car je n'ai jamais eu une relation aussi confiante avec un médecin. Et l'intervention qu'il a pratiquée a donné un résultat très naturel. Je n'en revenais pas, vraiment. Je vois de jour en jour le résultat, et même si le docteur m'a dit qu'il fallait compter deux semaines, au bout d'une seulement j'ai constaté le changement sur mon visage. Je ne me supportais plus, avant, quand je me regardais. J'ai eu des petits soucis et, en l'espace de six mois, j'avais pris un petit coup de vieux... Je marie bientôt ma fille et je me demandais comment j'allais être sur les photos ! Outre le fait que je n'ai pas souffert du tout, je n'ai pas eu non plus de gonflements, alors que vous voyez des femmes chez qui ça saute aux yeux. Certaines exagèrent et ça peut devenir horrible. Arriver à un tel excès, je ne peux pas, ça ne serait pas moi. Hors, grâce au résultat très naturel que nous avons obtenu, tout le monde m'a dit que j'avais bonne mine, sans se douter de quoi que ce soit ! LO’LA - Mars/Avril 2016

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Lo’la Fashion

Toi… Oui, toi ! Tu aimes le stylisme ? la création ? Les robes façon Sisi l’Impératrice ?

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u es tombé sur la bonne personne… Je m’appelle Orlane Arrouasse, française de naissance et israélienne depuis presque 12 ans… Après avoir passé mon bac, avec option architecture, je me suis engagée dans l’armée pour deux ans. L’armée a été une expérience unique, mais ma première passion depuis toujours, c’est la création. J’aime les travaux manuels, le stylisme, les tissus et tout ce qui va avec … Devenir créatrice de mode a toujours été un rêve pour moi. Un rêve que j’ai depuis toujours et qui ne cesse de m’animer. Depuis petite j’ai toujours aimé me déguiser, faire mes propres costumes, mes robes, customiser mes vêtements... Je me sert de mes mains pour transformer mon imagination et mes idées en

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quelque chose de réel. Tout a réellement commencé il y a 3 ans, lorsque pour pourim, j’ai confectionné une robe des années 1800. Je me suis inspirée de celle de Scarlett O’Hara dans le film « Autant en emporte le vent ». A ma grande surprise, elle a eu beaucoup de succès (personne n’avais remarqué tous les défauts) Toutes ces réactions positives m’ont encouragé à me tourner vers le stylisme. Depuis, mon seul but, était de pouvoir apprendre à faire tous ces modèles que j’avais vu dans ces anciens films, pour espérer un jour devenir styliste, modéliste... Et je commence tout juste à vivre mon rêve ! Comme vous l’avez bien compris, mon époque préférée est le XIXe siècle, les accessoires qui mettaient une vraie touche finale aux tenues, mais aussi les grandes robes qui tournent, si bien portées par ces femmes aux airs de princesses ! J’ai donc décidé de faire mon premier

shooting dans ce thème d’époque, j’aurais bien voulu vivre au XIXème siècle ! Ma première collection est composée de cinq tenues complètes. Pour un début j’en suis très contente. Je me suis énormément investie dans ce projet et grâce à mon équipe, mon shooting a pris forme comme je me l’imaginais et ce fut une réussite. J’ai réalisé ce projet entièrement seule, j’en suis la créatrice et la styliste, J’ai aussi pensé les visuels et je suis même devenue réalisatrice sur le plateau du shooting. La préparation a été longue et dur, puisque tout a été préparé pendant mon service militaire. Chaque courte sortie à la maison était consacrée à mon projet. Je dormais, mangeais, et pensais tissus. Mais finalement, le message que je veux faire passer c’est, QUAND ON VEUT ON PEUT ! Après 5 mois de travail intensif, le jour J est déjà là et même si l’on croit que c’est fini, au contraire, c’est la journée la plus importante et tout doit être parfait !

Nous avions donc prévu de commencer le shooting à 15h jusqu’à 19h. Mes modèles sont arrivés à 10h du matin, et je les ai mises, chacune leur tour, entre les mains de la maquilleuse et de la coiffeuse.


Les cinq filles enfin prêtes toutes plus belles les unes que les autres, sont évidemment passées par la case habillage qui a duré entre 10 et 15 minutes pour chacune. Il y avait des dernières retouches à faire sur chaque modèle. Je voulais que tout soit parfait, donc avec l’aide de ma mère, j’ai pu fignoler mes créations.

Hop ! La première fille est prête, je l’envoi alors à la séance photo avec le photographe. C’était un peu compliqué, je devais être au stade de l’habillage pour chaque modèle tout en supervisant le shooting. Je faisais des aller-retour pour m’assurer que tout se passe bien, des deux côtés. Le shooting se partageait en deux parties. La première se déroulait dans un ranch, où l’on pouvait prendre de très belles photos. Par exemple, deux coudes posés sur un puit de pierres, devant une façade d’un bar du XIXe siècle ou encore sur une balançoire vintage que j’ai pris soin de décorer pour coller d’avantage à mon thème. Ensuite, la deuxième partie avait lieu

dans une forêt, avec beaucoup de verdure et des chevaux ! Pour certains modèles ça n’a pas pas été facile de monter en amazone sur un cheval, avec leur grande robe et leur cerceau. Pourtant, elles ont été très courageuses, et finalement nous avons réussi, et le photographe a pu faire de merveilleuses photos... Le rendu était parfait, comme je me l’étais imaginé! Je suis d’autant plus satisfaite car mes modèles ont pris beaucoup de plaisir à faire ce shooting, elles se sont bien amusées. Je ne voulais pas que ça se déroule dans une ambiance scolaire et je dois dire que nous nous sommes vraiment marrées ! Pour ma part je me suis régalé en réalisant et organisant ce shooting. C’est beaucoup de pression, de travail et de fatigue, mais quel plaisir ! Je pourrais en faire tous les jours s’il le fallait… J’espère d’autant plus que ce projet va me permettre d’établir des contacts et d’avoir de bons retours, pour me confirmer une nouvelle fois que mon rêve peut devenir réalité.

J’aimerais maintenant remercier toutes les personnes sans qui ce projet n’aurait pu aboutir. Tout d’abord un immense merci à ma mère, Elisabeth Arrouasse, qui s’est énormément investi pour moi et qui a tout fait pour que je sois satisfaite de mon travail. Merci à Judith Marciano, qui m’a beaucoup aidé en couture chaque fois que je traversais une difficulté. Merci à tous ceux qui ont cru et qui croient encore en moi, ma mère, mes amis les plus proches… Naomie Bittoun, Milka Zerdoun, Sarah Amsellem. Merci à mon fiancé Yoshua Kuttler, ainsi qu’à ma tante Annie Serruya. Un grand merci à mes cinq modèles : Naomie Bittoun, Anael Lellouche, Rivka Taieb, Ethel Ouaknine et Cassandre Bergel. Merci à ma coiffeuse Sandy Chiche, à ma maquilleuse Delphine Khalifa et à mon photographe David Khalifa. Et surtout merci à Lo’la qui m’a permis de publier mon article dans ce merveilleux magazine! Pour plus de photos et d’informations, je vous invite à jeter un coup d’œil sur mon blog : Www.Orlanearrouasse.com Instagram et Facebook - Orlane Arrouasse Vous pouvez également me contacter par mail orlanearr2509@gmail.com

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Lo’la Event

Blessing & Success Pour faire de votre événement un souvenir inoubliable… Depuis maintenant plus de sept ans, Sandra Elkaïm multiplie les défis en proposant, avec Blessing & Success Touring toute une gamme de services allant des prestations classiques d’une agence de tourisme au domaine de l’événementiel. L’objectif, offrir une gamme de prestations complète au client désireux d’organiser ses vacances mais aussi, par exemple, un mariage ou une bar mitsva en Israël. Or, on le sait, quand on ne vit pas dans le pays, avoir un interlocuteur spécialisé sur place pour vous faciliter la tâche et vous rassurer évite bien des mauvaises surprises... Réserver des billets d’avion ou des chambres d’hôtels, une voiture de location ou des tours avec des guides diplômés fait partie des services de B&S Touring qui, en diversifiant ses activités, a développé également deux départements dévolus à l’événementiel. Aujourd’hui, Sandra Elkaïm matérialise les rêves de ses clients en apportant, avec son pragmatisme et son expérience solide du concret à leur vision. Grâce à son département Events, la jeune femme et son équipe multiculturelle gèrent de A à Z l’organisation de votre shabbat hatan, de votre bar mitsva ou du mariage auquel vous rêvez. Pour que chacun puisse profiter de l’événement sans stress, Sandra demeure l’interlocutrice à votre écoute. Celle qui vous aidera dans les mille et un petits détails de votre réception. Proposer un service « clé en main », c’est l’idée maîtresse d’un concept qui a fait aujourd’hui largement ses preuves. La particularité de Sandra est d’adapter son savoir-faire à une clientèle aussi bien aisée que plus modeste. Son credo ? S’adapter à tous les budgets. Aussi, pour la satisfaction de tous, l’agence a noué des liens privilégiés avec des prestataires triés sur le volet. Des décorateurs ou des traiteurs choisis avec le plus grand soin et qui ont su gagner la confiance de l’équipe de B&S Touring. Elle précise : «Nous proposons également nos services aux comités d’entreprises israéliens et étrangers dési30

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reux d’organiser un séjour ou un événement en Israël.» Pour qui veut du haut de gamme, voire du luxe, de l’unique ou de la démesure, Sandra Elkaïm a créé un département spécifique au sein de B&S Touring appelé «Royalty VIP». Là encore, l’offre est large et prompte à satisfaire les plus exigeants. Mettre à votre disposition en Israël et où que vous soyez une Mercedes ou une


Infiniti, avec un chauffeur qui sera aussi votre guide, est une option qui vous fera vivre votre séjour comme les plus belles séquences d’un film de cinéma... Mais le privilège de rouler en VIP peut se combiner avec d’autres plaisirs. Sandra décline une offre qui laisse rêveur : «Nous proposons des jets privés, des tours en montgolfière et disposons d’un yacht à Eilat. Ce sont ce qu’on appelle des services VIP.» Un exemple ? Sandra se souvient : «Nous avons organisé récemment l’anniversaire d’un grand homme d’affaire français connu. Avec une arrivée en hélicoptère à l’hôtel Bereshit de Mitszpé Ramon, et un tour en montgolfière à cinq heures du matin pour voir le lever du soleil au dessus du cratère...» Royalty VIP, ce sont des services exclusifs pour tous les goûts : installer un cirque au beau milieu du désert pour une bar mitsva ou faire venir une troupe de l’étranger pour le Cirque du Soleil, tout est possible. Une logistique sans faille se met en place pour réaliser votre désir le plus fou. Sandra Elkaïm peut compter aujourd’hui sur une clientèle française et américaine friande d’un panel de services adaptés à tous les budgets. Mariages et bar mitsvot classiques bénéficieront du même savoir-faire et du fameux service « clé en main ». C’est la signature de l’agence. Pour que les clients arrivent comme des invités à leur propre fête... Salles, orchestres, photos, vidéos, B&S Touring devient l’interlocuteur unique et centralise toutes les demandes des clients souhaitant organiser leurs événements familiaux en Israël. Mais ce n’est pas tout. L’agence a sa propre équipe de production photo-vidéo et dispose d’une régie qui lui permet, durant les événements, de monter directement les films pendant la soirée. Les gens repartent avec la vidéo réalisée en direct... Un service unique que B&S Touring est seul à proposer dans tout le pays. Et pour les adeptes d’une touche show bizz, avec concert live et

musiciens pros, Sandra a pris aussi les choses en main. Elle nous explique : «Je gère un orchestre qui s’appelle «Angels» et dont je suis le manager. Il est composé de chanteurs noirs et israéliens. Le chanteur principal est connu pour avoir gagné à «The Voice» sans compter qu’il a aussi participé lors des cinquante ans d’Israël à l’Eurovision. Le groupe bénéficie donc d’une certaine notoriété dans le pays.» Angels est un orchestre programmé exclusivement pour les événements gérés par l’agence. Le groupe s’est produit pour des événements privés à Paris, mais aussi à Moscou et New York. Une belle carte de visite à l’international qui est le point fort de la formation musicale devenu un orchestre très demandé. Et nous savons que l’expérience de musiciens chevronnés demeure un atout quand il faut satisfaire une clientèle venue de tous les horizons. Après sept ans d’exercice, B&S Touring est devenu une référence familière et incontournable du monde de l’événementiel et du tourisme. Et travailler dans tout Israël a permise à l’agence de bénéficier d’un boucheà-oreille qui reste sa meilleure publicité. Un client satisfait, on le sait, est un client qui revient. Et qui vous recommande. Tout simplement. D.P.

23 Rehov Hillel - Jérusalem, Israël Email : yonathan@bs-touring.com www.bs-touring.com Tel : +972 (0)2 502 20 41

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Lo’la Lecture

Livres

Best of N’OUBLIER JAMAIS Michel Bussi Prix BiBooks : 51 sh

« Mes lecteurs, je dois les emmener au bord du précipice, les lâcher, les rattraper au dernier moment... » Avec cette phrase, tout est dit . A travers ses livres, Michel Bussi joue avec le lecteur et le guide au fil des pages au rythme du suspense qu’il lui assène. À Yport, parti courir sur la plus haute falaise d’Europe, Jamal a d’abord remarqué l’écharpe, rouge, accrochée à une clôture. Puis la femme, incroyablement belle, la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Jamal lui tend l’écharpe comme on tend une bouée. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, gît le corps inerte de l’inconnue. À son cou, l’écharpe rouge. Tout le monde pense qu’il l’a poussée. Il voulait simplement la sauver. C’est la version de Jamal. Le croyez-vous ? CE QUI RESTE DE NOS VIES Zeruya Shalev Prix BiBooks : 120 sh Hemda Horovitz vit sans doute ses derniers jours à l’hôpital de Jérusalem. Ses deux enfants lui rendent visite mais ce sont bien les souvenirs du passé qui accompagnent chaque geste, chaque détail au seuil de la mort. Il y a par exemple l’image de ce lac, près du kibboutz où Hemda est née, qui s’impose encore avec force à sa conscience. Les traces plus douloureuses de sa longue vie aussi, qui se glissent dans sa mémoire sans qu’elle puisse s’en libérer : son père trop exigeant, un mariage sans amour, puis cette difficulté à aimer équitablement ses deux enfants, Avner et Dina. Ces deux derniers passent beaucoup de temps avec leur mère depuis l’hospitalisation. Avner, le fils adoré, y rencontre une femme venue dire au revoir à son mari mourant, et entame une étrange relation avec elle. Quant à Dina, la fille mal aimée, elle ne sait comment gérer l’éloignement de sa propre fille pour qui elle a pourtant sacrifié sa carrière. Débordée par le besoin de donner cet amour à quelqu’un, elle se met en tête d’adopter, envers et contre tous. Son désir inébranlable de renforcer son foyer pour y accueillir un autre enfant risque bien de faire éclater sa famille. Zeruya Shalev sait parler comme personne des relations mystérieuses qui se tissent entre parents et enfants. Dans une langue puissante, elle évoque la colère, le ressentiment, la frustration et la peur qui construisent les familles autant que l’amour et le bonheur d’être ensemble. Ce qui reste de nos vies est certainement son roman le plus envoûtant. DEMAIN Guillaume Musso Prix BiBooks : 54 sh Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l’homme de sa vie. Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans. Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu’ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan. Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant… ils ne se croiseront jamais. Jeu de mensonges ? Fantasme de l’un ? Manipulation de l’autre ? Victimes d’une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple rendez-vous manqué… 32

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LA PATIENCE DU DIABLE Maxime Chattam Prix BiBooks : 54 sh

LE DIXIÈME CHANT Maxime Chattam Prix BiBooks : 54 sh

Des gens ordinaires découverts morts... de terreur. Un go-fast qui transporte bien pire que de la drogue... Et dans ce qui semble être l’antichambre de l’enfer : un homme retrouvé sauvagement égorgé. Lieutenant à la section de recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Le mal qui ronge le monde, elle le connaît. Elle le côtoie depuis trop longtemps. Alors elle plonge, prête à nager dans l’horreur pour en retrouver la source. Là-bas, le diable l’attend, patiemment. « Efficace et glaçant. « Hubert Lizé – Le Parisien « Un thriller qui va (encore) faire un malheur. » Le Point

Kayla, étudiante en droit à Harvard, voit un brillant avenir s ouvrir devant elle aux côtés de Seth, son fiancé. Tout s’écroule le jour où son père, comptable renommé de Boston, est accusé de transfert de fonds au bénéfice d une organisation terroriste. Les médias s’emparent de l’affaire et ruinent la réputation de la famille. Kayla décide alors de s’envoler vers Israël et se réfugie dans une communauté établie près de Qumran, en plein désert de Judée. Son séjour prendra bientôt la forme d’une quête intérieure. Kayla saura-telle donner un nouveau sens à sa vie et composer ainsi son dixième chant ?

JE N’ÉTAIS QU’UN FOU Thierry Cohen Meilleure vente BiBooks Prix BiBooks : 54 sh « A la fin de ce roman, je serai mort.» New York, UpperEast Side. Samuel Sanderson est un écrivain célèbre et adulé qui profite de sa notoriété pour séduire ses lectrices. Mais un jour tout bascule. Samuel reçoit des messages étranges d’un inconnu qui prétend être lui dans vingt ans. L’écrivain décide de se lancer dans une enquête incroyable pour prouver à son entourage comme à lui-même qu’il n’est pas en train de sombrer dans la folie. Mais en ressortira-t-il indemne ?

LE LIVRE JEUNESSE DU MOIS : KIDIDOC : les cow boys et les indiens A partir de 5 ans Prix BiBooks : 66 sh Un magnifique imagier pour les petits curieux,. Ils y découvriront le far west, les différents indiens, les totems, les cow boys, l’attaque des forts, Buffalo Bill et encore plein d’autres infos, à travers les fenêtres à ouvrir, les vrai ou faux, les roués à tourner, les fleches d’indiens à lancer etc… Un livre qui fera rêver les enfants, filles et garcons, dès 5 ans !

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Livres français en Israël LO’LA - Mars/Avril 2016

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Lo’la Recettes

Crêpes Suzette

Tchoulent

Gnocchi à l’italienne

Kréplers

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sur

et sur : http://ivyrecettes.wix.com/ivyrecettes


Lo’la Coup de Cœur

Les conseils de

Sophie Svene. Très active sur Facebook, Sophie à petit à petit, réussi à regrouper autour d’elle une communauté qui se fait désormais un plaisir de suivre ses conseils au jour le jour. Lo’la a donc décidé de partager avec vous, chères lectrices, les meilleurs conseils de notre Sophie.

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Pour avoir une belle peau hydratée voici un masque très facile à faire à la maison : chauffez légèrement un mélange de yaourt et de miel puis gardez le 10 mn sur le visage puis rincez à faire 2 fois par semaine

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Un de mes coup de cœur dans les légumes ce sont les choux : chou fleur, brocoli, chou de Bruxelles, choux blancs et rouges, choux frisés, ils ont des vertus dépuratives et anti septiques, cela est même conseillé pour toutes les inflammations digestives, c’est un allié anti-cancer, riche en vitamine C et E. Les choux nous aident à renforcer notre système immunitaire et contribue à notre équilibre intestinal. Pour ceux qui ont des problèmes de thyroïde, ne pas en abuser car ils freinent l’absorption de l’iode, si vous allez au marché ou dès que vous irez faire vos courses faites le plein de choux et dégustez les à la vapeur ou cru c’est un délice.

3

Si vous voulez être très tendance mangez du riz noir, une cuillère contient autant d’antioxydants qu’une cuillère de myrtilles mais moins de sucre et plus de fibres et de vitamine E et riche en fer accompagne de légumes et d’une légumineuse c’est l’idéal

4

Pour avoir de beaux pieds, laissez un tube de crème pour les pieds près de votre lit et le soir massez vous les pieds en plus d’hydrater cela relance la circulation sanguine et vous toucherez des zones de réflexologie, n’hésitez pas dans la journée à les enduire de talc cela protégera vos pieds.

5

Les jours rallongent, les nouvelles collections dans les boutiques et dans les magazines, bientôt le printemps avec toutes sortes de régimes dans les magazines, JE SUIS ANTI REGIME je suis pour une hygiène de vie, changez une habitude après l’autre, quand une est acquise passez à une autre en sachant qu’il faut 21 jours pour l’adopter ; vous pouvez le faire dans tous les domaines c est une grande satisfaction à chaque fois, alors foncez et tenez moi au courant

6

Ne vous privez pas de chocolat mais préférez le cacao cru à bases de fèves, il n’est pas raffiné et donc bien plus riche en antioxydants en minéraux et vitamines, on le trouve en tablettes, en poudre et en pâte à tartiner.

7

Préférez le matin pour faire votre sport et l’ideal c’est d ‘être à jeun, vous perdrez vos petits kilos en

trop et vous aurez plus d’énergie, à jeun votre corps puisera dans ses réserves de gras, alors commencez dès demain.

8

N'ayez pas peur de manger du bon gras comme l’avocat, les oléagineux (amandes, noisettes, noix, noix du Brésil, noix de macadamia, noix de cajou, noix de Pecan), de bonnes huiles (olive, noix, chanvre... variez les), les poissons gras (hareng, saumon...) C’est bon pour le cerveau et le bon gras fait perdre le mauvais gras donc ne vous privez pas.

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Un de mes fruits préféré est l’Avocat, j’en prends un tous les jours il contient du bon gras qui aide à perdre le mauvais gras, il contient de la vitamine B et E, du magnésium et du fer, au petit déjeuner vous pouvez le mettre sur une tartine de pain l’idéal sans gluten, dans vos salades avec vos féculents, au goûter version sucrée, á l’apéritif sur des petites tomates cerises, dans vos smoothies pour les rendre plus onctueux.


Tchoulent

Crêpes Suzette

Temps de préparation : 10 minutes Temps de cuisson : 3 heures 10minutes

Temps de préparation : 10 minutes Temps de cuisson : 15 minutes

Ingrédients (pour 8 à 10 personnes) : 1Kg de poitrine, jarret ou paleron de boeuf • 5 saucisses • 5 oignons • 3 gousses d’ail • 800gr de petites pomme de terre • 200gr de gros haricots blanc • 100gr d’orge perlée • 1 litre de bouillon de volailles, boeuf ou légumes • 3cs d’huile • 3 feuilles de laurier • 3cc de paprika • 2gr de sel • 2gr de poivre.

Préparation : La veille faire tremper les haricots et faire tremper également à part l’orge perlée. Couper la viande en gros morceaux. Eplucher les oignons (conserver les pelures brunes légèrement rincées, propres et les plus grandes). Faire revenir dans une cocotte (type fonte, allant au four) dans la graisse d’oie, ou huile la viande, Retirer du feu et réserver. Faire dans 1 litre d’eau un bouillon cube ou poudre de volaille, ou bœuf, réserver. Dans une poêle faire revenir les oignons émincés dans graisse d’oie ou huile. Retirer du feu et réserver. Eplucher et couper les pommes-de-terre si besoin. Rincer l’orge perlée jusqu’à ce que l’eau devienne claire. Remplir la cocotte ou un plat allant au four, Déposer une couche d’oignons revenus, une couche de pommes-de-terre, une couche de viande, une couche de haricots, une couche d’orge, 2 demi gousses d’ail, 1 feuille de laurier etc... Saupoudrez chaque couche de d’oignons. Préchauffer le four à 185°. Faire mijoter 30 mn à feu moyen, Puis mettre au four 2 heures, puis retirer les pelures d’oignons. Ajouter les saucisses, puis porter à nouveau au four durant 1/2 h si cuisson en cocotte sinon les arroser copieusement de la sauce (si plat). Servir chaud. Le plat peut être réchauffé sa saveur ne sera pas altérée au contraire.

Kréplers Temps de préparation : 40 minutes Temps de cuisson : 10 minutes

Ingrédients (pour 6 à 8 personnes) : Crêpes Suzette 18 à 20 : 420gr de farine • 5 beaux œufs • 80 cl d’eau • 50 gr de sucre • 3 cs de grand-marnier. beurre manié à l’orange ou à la mandarine : 70gr de beurre pommade • 1 sachet de sucre vanillé • 70gr de sucre • 2 oranges ou mandarines preéssées.

Préparation : Pâte à crêpes : Verser la farine dans un récipient y faire un puits en son centre. Ajouter les œufs entiers, le sucre (facultatif) Mélanger en y incorporant la farine petit à petit. Verser peu à peu l’eau et la liqueur. La pâte doit être parfaitement lisse et sans grumeau. Dans le cas contraire la passer au chinois. Laisser reposer 2 heures. Cuisson des crêpes : Faire les crêpes une à une avec une petite noix de beurre dans la crêpière ou poêle. Présentation : Etaler sur celles-ci un peu de beurre manié à l’orange ou mandarine, Les plier en 4 et dresser dans une petite assiette. Chauffer les 5cs d’alcool dans une petite casserole à part Verser dès petite ébullition, puis enflammer à l’aide d’une allumette et ajouter des zestes d’oranges confites au sucre confectionnées telle la recette de la semaine passée. Bonne dégustation

Gnocchi à l’italienne Temps de préparation : 25 minutes Temps de cuisson : 20 minutes Ingrédients (pour 6 à 8 personnes) :

400 gr de farine • 4 œufs • 2 oignons • 350gr de bœuf haché • 2 fois de volaille • 1cc de paprika • 5gr d’aneth fraiche • 1/2 cc de paprika • 5gr de sel fin • 2gr de poivre.

Gnocchis : 2Kg de pommes de terre • 2 œufs • 750gr de farine • 3cl d’huile d’olive • 1 pointe de couteau de noix de muscade • 3gr de sel • 2gr de poivre. Sauce : 600gr de tomates • 1 gousse d’ail • 3cs d’huile d’olive • 1cc de sel fin • 1cc de poivre blanc • 5 feuilles de basilic.

Préparation :

Préparation :

Ingrédients (pour 6 à 8 personnes) :

Préparation de la pâte : Bien mélanger farine, œufs, sel jusqu’à obtention d’une pâte homogène faire une boule. Entourer d’un film cellophane puis déposer au réfrigérateur. Préparation de la farce : Faire revenir les oignons ciselés, puis la viande et les foies, saler, poivrer y ajouter paprika et éventuellement l’aneth ou la coriandre (facultatif). Préparation des kréplers : Etaler la pâte finement 2mm d’épaisseur au rouleau. Utiliser soit les moules spéciaux à pinces à petits chaussons ou à la main, former des cercles à l’aide d’emporte-pièce mettre au centre la farce, mouiller les bords et presser du bout des doigts les contours, ( puis l’on désire faire la former de ceux figurant en photo joindre les extrémités) les déposer sur une plaque farinée. Cuisson : faire un bouillon (légumes, poulet ou bœuf) et les déposer délicatement les sortir quand ils montent en surface. Et enfin servir dans un bouillon (identique à celui présenté avec les kneidlers précédemment)que vous aurez préparé au préalable, le tout bien chaud.

La pâte à Gnocchis : Éplucher les pommes de terre et faites les cuire à l’eau. Écraser les pommes de terre cuites avec un presse-purée, puis ajouter l’huile d’olive. Déposer dans un récipient y ajouter les œufs, la farine, la muscade, le sel, poivre mélanger jusqu’à obtenir une pâte bien lisse. Sur un plan fariné diviser la pâte en trois ou quatre, Faire un rouleau d’un cm de diamètre, Couper des gnocchis tous les 2 cm. Les plonger dans une grande casserole d’eau frémissante salée. Lorsqu’ils remontent à la surface, ils sont cuits. Les Égoutter dans une écumoire. La sauce : Mettre de l’eau à bouillir puis y plonger les tomates afin de les éplucher et les émonder (enlever les pépins qui sont indigestes). Faire revenir dans une casserole l’ail dans l’huile d’olive, y ajouter aussitôt les tomates. Baisser le feu et laisser durant 10 mn, puis y ajouter sel, poivre, persil et le basilic. Façonnage des gnocchis : Séparer en 5 parties la pâte sur un plan de travail fariné, Effectuer de longs rouleaux 1 cm d’épaisseur, et couper en tronçons de 2 cm de long. Ecraser légèrement de l’index les petits carrés ou rectangle obtenus, et former des rainures à l’aide d’une fourchette. Cuisson des gnocchis : Porter une seconde casserole d’’eau salée à ébullition. Plonger les gnocchis obtenus dans l’eau bouillante, dès qu’ils remontent à la surface; ils sont cuits. Les plonger dans un récipient d’eau et de glaçons. Fin de préparation au moment du repas : Verser les gnocchis dans la casserole de sauce, les maintenir au chaud. Servir parsemés de basilic et parmesan



Lo’la Rencontre

Attentat de

l’HYPERCACHER

Patrice Oualid, le directeur rescapé par miracle, reste un homme marqué à jamais Un an après, il se souvient Entretien exclusif par Dahlia Perez

“ Je portais la kippa et les tsitsit. La haine, je l'ai vu dans ses yeux. Puis Coulibaly a demandé à Philippe Braham son nom. Il a répondu. Et il l'a descendu. Il tuait le Juif. “

C

e vendredi 9 janvier 2015, Patrice Oualid a vu sa vie basculer. De manière effroyable. Pourtant, en cette veille de shabbat, il n’y avait rien à signaler. C’est la fin de la semaine. Le supermarché Hyper Cacher de la Porte de Vincennes se remplit de ses derniers clients. Il est 13h, 13h05. Le directeur du magasin, Patrice Oualid, savoure quelques instants de tranquillité dans son bureau. Un petit quart d’heure paisible. Il pense qu’il va bientôt fermer. Retrouver les siens. La pièce se trouve au fond de la supérette, éloignée de l’entrée. Patrice évoque cet infime instant où tout va basculer dans l’horreur comme si c’était hier : « Je suis sorti du bureau, j’ai fermé la porte et contourné les murs, là où se trouvait les chips et les bambas. J’ai pris un carton de chips en me disant qu’on ne pouvait pas le laisser là. Les gens allaient arriver le dimanche matin, il fallait le ranger. Je me suis baissé pour le plier, et puis j’ai commencé à disposer les chips dans les présentoirs. Tout à coup j’ai entendu une détonation terrible. J’ai tourné la tête et j’ai vu Yohan Cohen, mon employé, s’effondrer sur les caddies. Mais qu’est-ce qui se passait ? J’étais à coté de la porte de secours; il suffisait d’ouvrir la porte et je pouvais faire sortir tout le monde. Mais je ne pouvais pas aller au devant de cet homme armé. Il aurait fallu être fou, ou Superman. J’ai donc vu Yohan tomber, vu de la fumée dans le magasin. Une fille est venue vers moi en hurlant. Je me suis approché pour voir ce qui se passait. J’étais à coté de la première caisse et en face se trouvait Coulibaly. Il avait la main sur sa Kalachnikov, et la caméra GoPro sur lui. J’ai compris en la voyant que je devais me sauver. » Il n’a suffi que de quelques secondes à Patrice Oualid pour se faire une idée de la situation. Dans les yeux du djihadiste armé jusqu’aux dents il voit la haine, et une détermination impitoyable. « Je me suis vu mort. J’étais sûr qu’il allait me tuer, comme Yohan. J’ai alors pensé à ma femme et mes enfants. Et je me suis dit : “Sauve-toi !” » Patrice entend alors une deuxième détonation.

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Un type avec une kalachnikov qui est en train de tuer tout le monde

« Je me suis retrouvé dehors, à droite du magasin, et j’ai remarqué la voiture de flics qui stationnait là depuis quatre jours. Je voulais les alerter. Je pensais que Coulibaly ne m’avait pas tiré dessus. C’est à ce moment-là que j’ai senti une grosse chaleur sous mes jambes. Je me suis dit d’abord que je n’avais rien, Baroukh HaChem, et puis j’ai vu sur mon bras une plaie, et du sang qui coulait. Je suis arrivé vers la voiture de police en hurlant mais elle a démarré, sans intervenir. » Patrice

Oualid continue à avancer, blessé, et parcourt ainsi environ huit cents mètres. Ce qui est beaucoup. « J’ai eu un moment d’adrénaline, mais j’avais très peur aussi. J’ai pu progresser comme çà jusqu’à la deuxième sortie du périphérique. Le cousin de ma femme, qui lui aussi était dans le magasin, était sorti de son coté pour fumer une cigarette. Il a vu Coulibaly me tirer dessus. Il s’est sauvé de son coté et on s’est retrouvé après, à la sortie périphérique. Je lui ai demandé de faire quelque chose, d’arrêter une voiture. Un camion de police a freiné. Ils nous ont demandé ce qui se passait. » De là où il se trouve, des coups de feu parviennent encore aux oreilles du directeur rescapé. Patrice, avec ses dernières forces, leur demande d’agir, vite. Dans le magasin, il y a un type avec une kalachnikov qui est en train de tuer tout le monde ! « Je leur ai dit d’y aller, tout de suite. On m’a assis. Il y avait là deux inspecteurs qui m’ont pris en charge; Ils m’ont levé, je ne pouvais plus marcher, et ils m’ont allongé sur l’avenue. Elle était déjà fermée au public. C’est à ce moment-là que je leur ai donné mon téléphone portable avec les caméras de vidéosurveillance du magasin, et les clés. Puis j’ai été pris en charge par le Samu et j’ai été évacué du site. » Pour Patrice, en dépit du déroulement terrible des événements, il y a eu des miracles. « Une demi-heure avant les faits, je discutais avec quelqu’un qui me conseillait, parce qu’il y avait du monde, d’ouvrir une deuxième caisse. Je l’ai fait,

ce qui a désengorgé et fluidifié les allées et venues des clients dans le magasin. Une demi-heure avant, c’était littéralement bondé… » Une suggestion providentielle qui sauvera des vies. Mais il y a plus. Patrice précise : « Il a tiré deux fois sur Zarie, notre caissière, sans réussir à la toucher ! Elle est israélienne et était venue en France pour payer ses études. Elle devait repartir au mois de décembre. Je lui avais demandé de rester jusqu’à fin janvier elle remplaçait une caissière malade... » Yohan, le jeune employé du supermarché, aura, lui, hélas, moins de chance. Il sera la première cible du terroriste. « Lui aussi n’aurait pas dû se trouver là. Il devait être en congé et se rendre à une bar mitsva. » Quant à Patrice Oualid, il sait qu’il peut se considérer comme un miraculé. Les caméras de surveillance ont parlé. Qu’y voit-on ? Le preneur d’otages en train de lui tirer dessus. Mais quand le djihadiste réenclenchera la kalachnikov pour le viser une deuxième fois... l’arme s’enrayera. « J’ai appris ensuite que c’était malheureusement la kalachnikov dont s’était saisi Yoav. Il l’avait trouvé au pied des escaliers en remontant du soussol où il s’était caché, et voulait s’en servir pour neutraliser Coulibaly. »

UN HOMME SEUL FACE A SES PRESSENTIMENTS

Patrice se retrouve neuf jours à l’hôpital. Il se souvient : « On m’a fait dix-sept points de suture. Quand je suis sorti de la salle d’opération et que je suis arrivé en salle de réveil, le médecin est venu me voir et m’a dit : « Monsieur, j’ai une question à vous poser. Nous ne sommes que tous les deux, je voudrais savoir qu’est-ce que vous portiez ? Sachez que la balle, quand elle est partie, à un millimètre, elle vous pénétrait la peau. » A l’époque, j’avais encore l’entaille. Le fameux millimètre était recouvert du tsitsit katane... Le docteur est incrédule : « Monsieur, je ne crois pas aux miracles. Mais votre bras, il n’a rien de grave. On aurait pu vous le couper, vous tuer ou vous handicaper à vie. Pour nous, vous êtes un miraculé. » Je me considère aussi comme çà... » Bien que tiré d’affaire, le gérant va faire un retour amer sur les événements. Le scénario aurait-il pu être différent ? Ce qui est sûr, c’est que le rescapé a pressenti à plusieurs reprises la catastrophe. Mais les responsables sécuritaires, comme son entourage proche, sont restés sourds à ses inquiétudes. Patrice n’a pas oublié : « Le responsable de la LDJ (Ligue de

Défense Juive) est venu me voir la veille de l’attentat, jeudi. Dans mon bureau, il m’a demandé si tout allait bien. Je lui ai dit qu’on ne se sentait pas en sécurité. Il m’a répondu « Qu’est-ce qu’on peut faire ? » On connaît la suite. « On s’est revu deux mois après, au cours d’une soirée. Il m’a regardé et s’est mis à pleurer. Je lui ai demandé pourquoi. « Si j’avais su... ». Patrice Oualid avait réclamé une arme. « Avec, on peut se défendre. Est-ce que j’aurais pu le neutraliser ? Peut-être, je ne sais pas. Peut-être qu’on se serait tiré dessus et qu’il m’aurait tué à ce moment-là. Mais j’aurai pu tenter quelque chose.» Depuis, les rôles ont été distribués. Dans celui du héros, c’est Lassana Bathily, l’employé musulman, d’origine malienne, qui sera distingué. Décoré, il reçoit la Légion d’honneur et la nationalité française. Plébiscité par la presse, les hommages se succéderont, nombreux. Pour rappel, Lassana a caché des otages dans la chambre froide du sous-sol et a très vite collaboré avec les policiers du RAID une fois échappé du magasin. Il livrera notamment des informations décisives sur la configuration de l’Hyper Cacher, pour éviter que l’assaut final ne se transforme en boucherie. Patrice Oualid reste cependant perplexe : « Je pense que ces hommages ont été faits essentiellement pour calmer les populations noire et arabe de Paris. Pour faire passer le message qu’il y a des membres de ces communautés qui travaillent avec des Juifs et que ça se passe très bien. »

L’alya, nécessaire et douloureuse à la fois

Patrice Oualid a la double nationalité franco-israélienne. Son histoire avec Israël ne date pas d’aujourd’hui puisqu’il a fait une première alya il y a une quinzaine d’années. « Je vivais à Eilat. C’est là que j’ai connu ma femme. Elle m’avait posé à l’époque une condition : elle voulait qu’on se marie en France. J’ai accep

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té. Tout en lui précisant que je ne voulais y rester que trois ou quatre ans, pas plus. Finalement on est resté… dix ans. On avait prévu de repartir en 2016 ou 2017. On commençait à faire les papiers, sans se presser. Nous avions tous les deux de bons emplois, on était bien. Heureux. Elle avait son travail et moi le mien. Nos enfants, c’était pareil, ils étaient très à l’aise dans leur environnement. On a été obligés de les déraciner. On n’a pas eu le choix. » Peu de temps avant l’attentat, Patrice Oualid fait cependant part à sa femme de ses inquiétudes. Il sait, il sent qu’il va se passer quelque chose. Il veut partir. Mais sa femme pense simplement qu’il exagère. Qu’il voit tout en noir. Jusqu’à ce sinistre vendredi soir où, rendant visite à son mari à l’hôpital, elle se rend à ses arguments, enfin. Patrice précise : « Il y a le sionisme, et puis il y a cet appel de D.ieu que j’ai ressenti très fort.» Six mois après l’attentat, la famille Oualid fait ses bagages. Mais le traumatisme subi s’inscrit dans leur quotidien, et les ronge. Patrice se souvient : « Quand mes enfants sont venus me voir à l’hôpital, un psychiatre les a pris en charge pour leur expliquer ce qu’ils allaient voir. Moi même, je suis allé par la suite consulter quelqu’un toutes les semaines..., et je les emmenais avec moi. Aujourd’hui, ils font toujours des cauchemars, à cause de Coulibaly. » Sur internet, dans la rue, on continue à parler. Le rappel de leur calvaire est incessant. Les journalistes ne sont pas en reste. Une véritable épreuve pour toute la famille : « Ma femme, mes amis, tout le monde leur demandait comment on pouvait me joindre ! Aujourd’hui encore, ils sont harcelés. En France, après l’attentat, mes enfants entendaient parler tous les jours à l’école de ce qui s’était passé. Ils n’en pouvaient plus. » Aujourd’hui, la famille vit à Jérusalem. Pour Patrice, d’autres problèmes surgissent, auxquels il faut bien faire face. « Je n’ai pas de travail, je ne parle pas la langue, rien n’est facile. Et mon vrai métier, c’est m’occuper d’un magasin. Qui va me donner ma chance ? » L’État hébreu est-il mûr de son coté pour prendre ses responsabili-

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tés, et faciliter l’alya des Juifs de France ? Patrice reste perplexe : « On ne peut pas dire à un père de famille qui a de bons revenus en France, qui gagne bien sa vie, de tout quitter sans avoir de garantie une fois arrivée en Israël.. Les Français, il faut les accompagner, les assister dans leur démarche d’alya, c’est comme ça. Soit tu acceptes et tu fais un vrai travail en amont pour les intégrer, et la communauté juive de France viendra, soit non, et elle ne viendra pas. »

La reconnaissance du statut de victime : un difficile combat, entre omerta et indifférence

Patrice Oualid parle en connaissance de cause. Nouvel immigrant en situation d’urgence, il n’a pas rencontré le soutien espéré à son arrivée : « Je suis tochav hozer (citoyen de retour) et je n’ai pas eu de couverture sociale pendant les six premiers mois de mon alya. Je ne le savais même pas ! Je suis allé à la koupat holim et il fallait remplir un questionnaire. Dès que j’ai annoncé la couleur, à savoir que j’avais été victime d’un attentat et que j’avais déjà fait un infarctus, l’employée m’a laissé en plan. Comment j’allais faire pendant six mois ? Débrouille-toi ! Il y a eu plein de petites choses comme ça. Il faut se démerder pour tout. Hors on vient d’un pays où il y a de la rigueur. Je pense qu’on a des choses à partager et à apprendre les uns des autres ici. C’est comme un mariage. Et il faut éviter que les Juifs de France qui repartent signent un acte de divorce avec Is-

raël. » Sur les circonstances de son départ, le rescapé de l’attentat de l’Hyper Cacher est clair : « Moi, je n’ai pas eu le choix. Je ne pouvais plus vivre en France. On m’a tiré dessus, et je n’ai pas été protégé; le premier jour où j’ai pu de nouveau accompagner mes enfants à l’école, je me suis mis à pleurer. Le bâtiment ressemblait à une caserne militaire. Je ne pouvais pas continuer comme ça. Ici on a une armée pour nous défendre. » Les Juifs de France sont-ils en sursis ? L’attentat de l’Hyper Cacher, qui a précédé les terribles attaques du 13 novembre, a-t-il été le coup de semonce de trop, après les affaires Halimi et Merah ? Un avertissement funèbre qui sonnerait le glas d’une installation pérenne des Juifs de France dans le pays des Droits de l’Homme ? Patrice n’en doute pas : « Aujourd’hui, la vie des Juifs là-bas est en danger tous les jours. Dans les grandes surfaces, dans les écoles. En ce qui me concerne, je veux juste qu’on reconnaisse mon statut de victime. J’ai pris une balle dans le bras, et cette cicatrice, je l’aurais toute ma vie. La France a été sonnée. Personne ne s’attendait à çà. » Pour Patrice Oualid, reste aujourd’hui amer, sa blessure morale, il le sait, sera lente à guérir. Si la douleur physique s’estompe, la peine provoquée par une omerta au sein de sa propre communauté est toujours, elle, vivace. Est-elle prête, à la lumière des terribles événements qui se sont déroulés, à une réelle remise en question ? Pas sûr. « Notre peuple connait pourtant ça tous les jours avec ce qui se passe en Israël. Mais je me suis rendu compte qu’on ne pouvait pas parler. La caissière, les otages, on s’attendait tous à ce qu’on prenne de nos nouvelles. Il n’y a eu que les journalistes pour s’intéresser à nous. Ce que je demande, ce n’est pas de l’aide, mais une reconnaissance. Quand tu es une victime, on fait tout pour savoir comment tu vas, comment va ta femme ! Je sais pourtant une chose : si on a été touchés, c’est parce qu’on était des Juifs. » Une triste certitude, inscrite aujourd’hui pour toujours dans la chair de Patrice Oualid.



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