Jean-Marie Boisdefeu - La Controverse Sur L' Extermination Des Juifs Par Les Allemands -- Clan9 e&r

Page 6

6

II. DOCUMENTS OFFICIELS Souvent, on n' expose à l' appui des thèses officielles, que des documents isolés, retirés de leur dossier et de leur contexte de sorte qu' il est difficile de les comprendre et de les juger. Encore s' agit-il souvent de copies, voire de copies de copie (non par carbone mais par redactylographie). Souvent, on ne sait même pas ou est l' original, de sorte qu' aucune expertise ne peut être faite. Ces documents sont rares, bien que des tonnes d' archives aient été saisies. Même les historiens reconnaissent qu' ils ne sont pas très probants et ils en ont déduit que ce gigantesque assassinat avait été ordonné et organisé verbalement. Ces documents sont parfois visiblement fabriqués, souvent falsifiés, mal traduits, mal interprétés, toujours sollicités sous prétexte qu' ils sont « codés » (par exemple, par « réimplantation des juifs à l'Est », il faudrait systématiquement comprendre « extermination »). [1] Nous reparlerons plus loin de ce codage supposé et de cette prétendue absence de documents (comme nous pourrons nous en convaincre facilement, les Allemands n' ont pas détruit les archives d' Auschwitz, contrairement à ce que les historiens ont également prétendu). Le plus célèbre document est probablement le « Protocole de Wannsee », qui serait le compte rendu (vraisemblablement par Eichmann) d' une réunion de divers fonctionnaires allemands le 21 janvier 1942 à Wannsee (Berlin) par Heydrich, lequel avait été chargé de trouver une solution définitive (la « Solution finale ») au « problème » juif. Certains révisionnistes pensent que ce document est des plus curieux : • C' est Kempner qui l' a produit mais sans jamais indiquer son origine ; Kempner, signalons-le, fut un des collaborateurs du procureur général américain auprès du TMI (le Tribunal de Nuremberg) et plus tard, procureur général adjoint au cours des 12 procès satellites ; il était d' origine judéo-allemande ; avant d’émigrer aux USA dans les années 30, Kempner avait été fonctionnaire dans l' administration prussienne. En réalité, cette affirmation est inexacte : Kempner a précisé au plus tard en 1969 que ses collaborateurs l’avaient découvert au ministère des Affaires étrangères au cours du procès dit de la Wilhelmstrasse engagé précisément contre les hauts fonctionnaires de ce ministère. Ceci explique pourquoi il n’en a pas été question au procès de Nuremberg contre Goering et ses collègues. [1] Ci-après quelques exemples de diverses manipulations par les historiens : • Un historien à la mode, professeur à l' Institut d' études politiques de Paris, Jean-Pierre Azema écrit dans « Auschwitz : comment fonctionne un camp de la mort » (Les Collections de l'Histoire, trimestriel hors série de L'Histoire, n° 3, oct. 98, intitulé « Auschwitz. La Solution Finale ») que, le 30/4/42, Pohl a envoyé aux responsables des camps de concentration une circulaire prescrivant : « Cette exploitation [de la main-d’œuvre des déportés] doit être épuisante dans le vrai sens du terme, afin que le travail puisse atteindre le plus grand rendement. » ; cette citation est accompagnée d' une photo avec la légende suivante : « S'ils n'ont pas été victimes de l'extermination directe dans les chambres à gaz, les déportés doivent travailler jusqu'à l'épuisement. » Cette citation est tout simplement mensongère, le Kalendarium lui-même (Nous reparlerons plus loin de cet ouvrage.) indiquant à la date du 30/4/42 que Pohl a, en fait, écrit que la capacité de travail des détenus devait être totalement employée de façon à atteindre une production maximale ; par là, Pohl voulait simplement dire qu' il ne fallait pas laisser les détenus inactifs (comme cela a été d' ailleurs souvent le cas) et il n' y a là rien de scandaleux. D' ailleurs, dans une autre circulaire datée du 26/10/43 et envoyée elle aussi aux commandants de camps de concentration, le même Pohl écrivait : « Ce n’est pas par faux sentimentalisme, mais parce que nous avons besoin d’eux avec leurs bras et leurs jambes, et parce qu’ils doivent contribuer à la conquête d’une grande victoire par le peuple allemand, que nous devons prendre à cœur le bienêtre des détenus. Je place comme premier objectif : au maximum 10 % de tous les détenus peuvent être inaptes au travail par suite de maladie. Cet objectif doit être atteint par un travail commun de tous les responsables. À cette fin il faut : 1/ une alimentation convenable et appropriée, 2/ des vêtements convenables et appropriés, 3/ l’utilisation de tous les moyens hygiéniques naturels, 4/ éviter tous les efforts inutiles, non directement nécessaires pour la productivité, 5/ des primes de productivité. » (Voyez le texte intégral de cette circulaire dans Carlo Mattogno, « L’opération « Erntefest ». Enquête sur un massacre présumé », Akribeia, n° 4, mars 1999.) • Dans l’agenda de Himmler (« Dienstkalender HH 1941/1942 » retrouvé à Moscou par Christian Gerlach), on lit à la date du 18/12/41 après une conversation avec Hitler : « Judenfrage / als Partisanen auszurotten ». Les historiens francophones (comme Nicolas Weill dans le Monde, 24/1/98) ont traduit : « Question juive / les exterminer comme des partisans » mais pour les Germanophones, fussentils historiens, il faut comprendre « Question juive / ceux des juifs qui sont organisés en partisans sont à exterminer ». La traduction allemande de la traduction française donnerait d’ailleurs non pas « als » (« si ») mais « wie » (« comme ») : tous les lycéens ayant choisi d' étudier la langue allemande savent cela et il est incroyable que des gens qui écrivent dans les gazettes ne le sachent pas. (Voyez Ilse Schirmer-Vowinckel, VffG, Heft 3, September 2001, p. 348.) Les exterminationnistes anglophones, comme Browning, commettent la même erreur. (Conseil de révision, mai 2002). A contrario, on aurait même ici la preuve de ce qu' Hitler -après, il est vrai, un massacre isolé qu' on lui avait rapporté- avait interdit qu' on massacre les juifs ! C' est une habitude chez les historiens de charger les Allemands de ce qui devrait les décharger. • Les historiens nous rapportent régulièrement que tel ou tel résistant a été exécuté à la hache, ce qui ajoute encore à l' horreur. Il s' agit en fait d' une mauvaise traduction du mot allemand « Fallbeil » (littéralement « la hache qui tombe ») qui désigne la guillotine dont les Français se sont encore servi sous Giscard. (Voyez Henri Roques, L'Autre Histoire, n° 16, Décembre 2000, p. 47) • Nous aurons l' occasion par la suite de signaler encore d' autres manipulations de textes.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.