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INFO 56 - JUILLET 1991

SOMMAIRE EXPLOUTIONS : Marc DOUCHET Michel VERLHAC Emeric BEAUCHERON Jean Claude TARDY

Explos diverses Des nouvelles.de la Touvre Aven de Rognes

COMPTE -RENDU accide MEDECINE : DĂŠshydratai

Le directeur du stage national 9 1 en plein effort:



CENTRE DE RECHERCHES ETT DE PLONGEE SOUTERRAINE ICaARSELLLE Marc Douchet 43 rue Sainte acile 13ûM MARSEILLE

GOUFFRE DES ENCANAUX AURIOL 13

Plongée du 1 au 3/05/90 Siphon aval 9. -98 métres de l'entrée du gouffre, de 440 m. -45, franchi une premI&re fois le 15/11/1981 par Chouquet et Penez. Nous franchissons ce siphon dans le but ' de vérifier tous les departs qu'auraient pu ddiaisser Chouquet et Penez. Nous nous heurtons it plusieurs reprises sur une faille E/W assez étroite. La rivi+re qui sort du siphon se jette dans cette faille. Nous découvrons en contre-bas (7 ou 8 m.) un plan d'eau peu engageant, car étroit, qui semble siphonner. Au retour découverte d'une galerie fossile de belles dimensions (5x8); hélas notre progression est stoppée par la faille large en cet endroit qui coupe la galerie. Sans corde la traversée était trop dangereuse et nous avons renoncé. Le développement estimé est de 350 m. Plongeurs Patrick Toulouse et Marc Douchet. Porteurs GSP Marseille e t SpBléo-Club d'Aubagne

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siphon de 520m apres une galerie exondée d'environ 6Om. de long où débouchent trois affluents, il s'arrete sur un S2 un peu plus clair. Tour tour nous avons plopgé ce S2 pour finalement arreter l'explo ?L 330m. 7. Dans la même période aprés de multiples tentatives, je trouve enfin ( dans la touille la plus compléte ) la suite d u réseau dans la vasque du siphon terminus de la Beva. Je déroule alors 150m. 4. Le 7 Mai 1990, aid4 par Los Fouyant de Bar le Duc et le club de Robert-Espagne, pour le portage des bouteilles, d'envisage une jonction RUPT-BEVA. Leur point extrême reportés en surface semblent être distants de 200 iî 300111. A vol d'ojseau. Malgré des conditions metCo cldmentes, je découvre u n siphon tr&s trouble ( moins d'un metre de visi ). Ayant fait pour venir jusque l i un voyage de 700 km, je decide tout de m?me de tenter la plongée. Arrivé au terminus de Vincent, je déroule 90m. de fil et ne peut progresser plus en avant. En suivant ?I tatons la paroi, arrivé dans un Blargissement ( 10m. environ ), j'ai valnement tourni2 en rond. Même la boussofe est illisible. Il m'a fallu admettre que la suite sera pour un jour où Ia vlsi sera meilleur. Temps de plongde 2 h 40 pour 990m. de progression dont 940 de siphon boueux. Plongeur Vincent et Marc Douchet. '

.'Siphon amont du RUPT DU PUIT- aval

BEVA ROBERT ESPAGNE 66

POU MESSENS ROCAMADOUR 46.

En 1976 Gerard Ancernont plonge dans

Plongbe du 22/09/19û9: Faisant suite h l'exploration d'Hubert Foucart et Paul Benoit et sur leurs indications nous envisageons de plonger le siphon terminal. SI 1220m. -27 ; 52 50m.-6 -A droite vers l'amont un grand bassin de décantation stoppe sur un S3. -A gauche une rivière déchiquetée avec des traces d'actif stoppe elle. aussi sur un S3 bis.

le siphon terminal et butte & 500 m. sur une trémie. En 1983 et 1984 Vincent et moi entamons une série de plongees dans ce siphon peu engageant, la visibilité est trés mddiocre, elle varie entre 3m. dans les conditions optimales et zéro dans les conditions les plus mauvaises. Large de 3 4m. pour une hauteur d e 1 h 2m, il reste peu profond: point bas

4,5m. s du

réequipement du siphon jeaperçois IOm. avant le terminus de Gérard un départ sur la droite. Au retour la visi ne me permet plus d'explorer ce départ. C'est donc Vincent qui le premier franchi I'étroiture terminale de ce

Touloum et les copains russes invités par Ia FFESSM nous aident a déposer les bouteilles relais dans le grand siphon. Mise il I'eau pour Fredo et moi vers 14 11. -.agc 3


Fredo part avec un bi 18 L. et un bi 6 L. sur le dos, il est tracté par un loco-plongeur qu'il abandonne 9. l'aller vers 1000m. Pour ma part bi 18 L. et j e me fais tracter par un Appolo jusqu'à 800m.( j'avais porté un bi 7 L. auparavant & 1150m.). Vers 17 h 30, nous sommes dans Ia salle d'effondrement, aprés quelques hésitations, nous pIongeons dans la branche de droite. Fredo part le premier, il file sur la gauche, deroule, il pense avoir franchi un siphon, hélas, il a simplement fait une boucle de 110m. Nous faisons une fouille systématique A deux, nous découvrons ce qui semble Btre un aval ( 60m. de long, arr4t sur une tremie ). Forte déception, nous ne trouvons pas la suite.

Le 7/10/1989,nous partons pour explorer la branche de gauche. Sans pré-portage, nous franchissons le S1 avec un bi 18 L. et un bi 7 L. sur le dos et chacun un loco. Arrivé au terminus, nouvelle déception, car après 130m.de fil déroulé, nous recoupons notre fil. Nous tournons et retournons: pas de suite visible ( peut-btre dans un des nombreux décrochements de faille ). Fort de l'experience des explorations precédentes, nous avons opte pour une équipe légère: pas de bivouac ( juste quelques vivres de course ), une combinaison humide pour toute l'exploration, mais un loco pour l'essentiel de l'exploration dans le SI. Résultat: incursion trés courte, moins de 9 h. pour chaque opération. 53 total fi1 330m. -15. Plongeurs: Frédéric Poggia et Marc Douchet. RESURGENCE DU B E ~ U A N CASSIS 13 Plongée principalement par Touloum et Francis Leguen, ce dernier le 14 janvier 1990 attetnd 2290m. Aidé par les plongeurs du comité Provence de la FFESSM, ( dans le désordre: Michel Philips, Marc Renaud, Patrick Toulouse, Franck Vasseur, Bruno Coquaing, Laurent et Touloum, je tente, le

26/02/1990, une pointe avec un locoplongeur. Malgré un 4tiage général dans la région le courant reste trés violent. Vers 1100m.le détendeur d'une bouteille relais wfaitl'eauw et rend celle-ci inutilisable, je perds un potentiel de 200m. mais esph-e pouvoir aller tout de même au deIB d u terminus de Leguen. Avec quelques efforts sur les ongles pour me tracter ( surtout dans les derniers cents métres assez étroits : 2 x 2 ) j e déroule 170m. et fais demi-tour un peu avant mes réserves théoriques pensant aux difficultés : la touille qui va plus vite que le plongeur et le point 1500 qui reste toujours un point stressant ( il faut remonter ?L -3 alors qu'un court palier serait effectuer il -6). Le point bas de la résurgence (-29) se situe entre 2200 et 2300m. depuis la mer, sinon l'essentiel de Ia progression se fait entre -16 et -25. Je rentre le plus rapidement possible en laissant la plupart de mes bouteilles de relals pour réduite le temps de palier que j'effectue avec les temps de l'Aladin A l'oxygène. Le Dimanche suivant avec Patrick nous ressortons toutes les bouteilles. Développement actuel 2460 m&tres -29 RESURGENCE DE LA FINOU

MONTVALENT LOT L'exploration du rbseau a Bté stoppé sur un siphon 6 vierge ( voir info-plongée n053 ) , lors du camp FFESSEM ( d'autre diront le camp d e Touloum ) , nous avons fait une expe en vue d e franchir ce siphon. Etaient présents cet te opération: Claude Touloumgiian, Marc Renaud, Michel Philips, Marc Douchet, Bernard Gauche, Eric Morin, Jean-Pierre Stéphanato ( mais non son nez n'est pas si gros que çb ). Les deux premiers jours nous primes contact avec le laminoir peu engageant et tres ensablé -27. Lors d'un portage en vue de la pointe la topo a été levée dans la galerie du S1 au S2, une galerie fossile shunte la rIvi&re sur environ Zoom., rendant ie portage plus facile en supprimant un ressaut de 4 È1 5m. et en réduisant le parcours escarpé.

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Le 16 août 1990, je partais seul à partir du S3 pour la pointe. Le siphon 6 est magnifique, j'y rencontre des poissons argentés de 15 à 2à cm de long. De faible profondeur (-6), le siphon, 100 m plus loin débouche dans une superbe gaierie 3x6, suit un lac de M) m, et d nouveau, la riviére qui coule (8x6,direction S B ) . On aboutit alors à un beau S7 très engageant. ExpIoration poursuivit sur 320 m, dont 100 m de siphon, ce qui porterait le développement total à 3020 m. dont 1290 de siphon, (distance des galeries exondées à revoir certainement à Ia baisse après topo précise).

Emeric plonge le siphon 4 sur une distance de 80

m - point bas - 1 m. Puis aprés une galerie de 40 m, le siphon 5 de 80 m est coupé à 20 m par une cloche donnant sur un départ en galerie supérieure. La sortie du siphon 5 donne sur une salle chaotique avec affluent A droite, progression de 35m et arret sur siphon 6. Tous les spéléos qui ont participé à cette expédition doivent &tre contents. Toutes ces découvertes sont aussi les leurs, car sans eux, les plongeurs n'auraient pu y parvenir PLONGEES AU RESEAU COUZE

PLONGEES A PADIRAC (siphon terminal) Michel VERLHAC - BRIVE Historique : Le siphon 1 est plongé par les Dijonnais LAUREAU et LEBIHAN à Pâques 1983. Arc& sur plan d'eau longueur (S1 environ 40m - point bas environ 5 m). Le siphon 2 est plongé par F.LEGUEN et E.BEAUCHERON i Toussaint 1989 - Eméric dresse un croquis d'exploration des galeries entre le siphon 1 et le siphon 2 (S2 environ 40m point bas environ - 6m). Ne connaissant pas la suite du réseau, ils 'décident de ne porter le matériel que pour un seul plongeur en vu d'un S3. Aprés plus d'un km de progression Francis plonge le S3. L'espoir de jonction avec St GEORGES n'est pas réalisé. ArrGt sur "rien" en galerie exondée. (S3 environ 40 m - point bas environ - 2 m).

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Plon~des des 7 & 8 mars 1990 : Quatre plongeurs, Eméric BEAUCHERON, Eric THAMIE, Michel VERLHAC, Jean LAFAURIE plongent le siphon 1. Emeric, eric et Miche1 plongent le siphon 2. Jean reste derritre le S2 (fuite de robinetterie et risque de manque d'air). Derrière Ie S2, Michel accompagne Emeric et Eric au siphon 3. Entre le S2 et le S3 d'importants départs sont repérés. Plusieurs af£luents sont parcourus -(fi00m et 300 m, arrët sur trémies). Puis Michel rejoint Jean pour dresser la topo et explorer les galeries entre le S1 et le S2. Emeric et Eric passe le siphon 3. Le tourré du S3 laissé par Francis en octobre 89 marque le début d'une nouvelle découverte. Emeric et Eric décide de prendre le matériel d'un seul plongeur. Ils progressent d'environ 800 m dans une zone fortement chaotique ( ex: 1 h pour franchir 100 m de chaos).

Historique : Après plusieurs tentatives, siphon encombré de branches, le premier siphon sera franchi le 28 aoat 1977. Long de 25 m, pour une profondeur de 3 m, un km le separera du 2éme siphon. Octobre 1977, 3 sorties pour une désobstdction derriére le ler siphon permettront le passage des spéléos par une chatiere boueuse. Mai 1979, franchissement du siphon 2, long de 34 m, du siphon 3 de 9 rn et du siphon 4 de 10 rn à - 1 m de profondeur. Un km pour atteindre le siphon 5. Juillet 1979, franchissement du siphon 5, long de 37 m, du siphon 6 de 23 m à 1, 300 m de galerie avec une escalade de 5 m, puis le siphon 7, long de 20 m - 1, I km de rivibre avant d'atteindre le siphon 8. Septembre 1979, franchissement du siphon 8, long de 105 m - 6, 10 m de galerie, du siphon 9, 20 m - é, 145 rn de galerie, d u siphon IO, long de, 10 m - 3, 5 m de galerie, du siphon 11, 10 m 3, 200 m de galerie, et du siphon 12, 35 m - 5. 700 m seront nécessaire pour arriver au siphon 13. Septembre 1982, siphon 13, long de 20 m - -,25 m de galerie et exploration du siphon 14 sur 21 10 m - &(, arrêt par manque de fil à 6 .

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Plon~Be du 21 ianvier 1990 de Jean Pierre

COULOUMY, Thierry MARCHAND, Michel VERLHAC.Ils franchissent le siphon 14 long de 230 rn pour une profondeur de - 15 m. El sera exploré 550 m de très grande galerie, arrët sur siphon 15, ainsi qu'un amuent suivi sur 200 m.. Arrêt sur rien. Soit un total de 5700 m, dont 590 immerg6s. Toutes les découvertes ne sont pas le fait uniquement des plongeurs, le réseau COUZE totaIise actuellement 30 siphons d'une longueur totale de 1500 m, pour un développement d'environ 18 kirométres.


PLONGEE A PADIRAC (suite)

Par Emeric BEAUCHERON 1990 : Padirac, siphon terminal : Michel VERLHAC ET Jean LAFAURIE relévent une topographie prbcise de la galerie des Immatures entre $1 et S2. Pendant ce temps, Eric THAMIER et Emeric BEAUCHERON effectuent une pointe post-S3. Tous deux inventent environ 1000 m de galerie exondée supplémentaire au point terminal de 1989. Au bout, un niveau siphon s'amorce. BEAUCHERON franchit ce S4 de 80 m. A - 1 et aprés 40 m de galerie A l'air fibre intermédiaire, s'engage dans un S5. Après 80 m de pairnage dans ce nouveau siphon (-5)' il débouche dans une salle chaotique avec un amuent actif rive droite. Tandis qu'il attache son fil d'arianc, il entend également le train de la ligne Rocamadour - Grainat (* entendu par F. LEGUEN lors de sa plongée à St Georges en 89). Aprés 30 m de progression dans cette salle, il bute, faute d'air, sur un sixikrnc siphon. Concfusion : Réalisé par S.N.C.F. interposée, la jonction entre 1e réseau teminal du gouffre de Padirac et la Fontaine St Georges semble imminente. Elle devrait étre réalisée dans un avenir relativement proche.. 'Ce rêve, de tout spélkologue ne doit cependant pas marquer le terme des investigations prongées dans le systéme de Padirac. De nombreuses énigmes restent à résoudre et le potentiel de découverte post-siphon reste éleve.. Le siphon de la Grande Arcade, de l'amuent Bonnebouche, du boulevard Durand, de lY6mergencedu Lombard, ne sont que les possibilités les plus flagrantes de grosses découvertes supplémentaires.. Il reste encore de beaux jours à vivre pour plusieurs générations de plongeurs et de spéléologues..

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NDL ( Emeric BEAUCHERON) : Cet historique ne représente que les points marquants des diverses investigations de "l'homme-grenouille" sur le système de Padirac. Non exhaustif, sa seuIe prétention est d9établirune chronologie et un état des Iieux des d~ouvcrtes effectuées A l'heure actuelle au travers des cotes maximales atteintes. Ainsi, des plongées "anodines", ou de préparation pour la pointe d'un seul homme ont peut-être Bté occultées dans un souci de clarté. Mais nous savons tous qu'une découverte est souvent le fruit des réussites ou des échecs de ceux . qui nous ont précédés ou qui nous ont aidés.. Bibliographie : infos Plongée - Padirac 79.

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SIPHON DE LA MESCLA MALAUSSENE - Alpes Maritimes Jean Claude TARDY Au cours d'une plongée d'exploration d'août 89, je découvris dans le 2 éme siphon un vaste puits remontant. La base de ce puits est A - 38 m et à prés de 400 m de I'entrée du S2.

- Le 3/09/89, je remontais ce puits, 60 rn de galerie d'un diamètre variant de 6 ii 10 m me permettait de retrouver la surface. A 5 m de la sortie du siphon et derriére un ressaut, je découvre un nouveau puits immergé. Ici débute le S3 bis. - Le 3/12/89, en compagnie de Didier Sessegolo, nous tentons une plongée d'exploration. Malheureusement, suite à une mauvaise m&téo, la visibilité est réduite à 30 cm. Le fond du puits est atteint au bout de 30 m et par - 23 m. Son diamétre approche les 10 m. La suite ne sera pas

Sur Ie retour, je récupbre les bouteilles relais, et c'est avec 6 bouteilles que j'atteim la zone de paliers. 2 h 35 seront nécessaire pour retrouver la surface du S2. Je franchis le SI en emportant 8 bouteilles et le loco ApolIo. Remerciements au petit groupe de porteur$.

trouvée.

EXPLORATIONS PATRICK SERRET (Belu)

Attendant de meilleures conditions météo, nous doublons notre projet d'exploration. Didier explorera méticuleusement le S3 bis, et je traverserais intégralement le S2 pour tenter l'escalade d'un puits reconnu en 87.

Saison 90:

11 mars 1990 : Didier équipé de 4 X 9 litres et bi 3 d'oxygene s'immerge ;je le suis équipé d'un bi 18 litres, d'un mono 9 litres, d'un bi 3 d'oxyghne, et de tout le matériel n6cessaire à I'cxploration post-siphon.

' d'un

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parvenir). Equipé d'une sacoche à spits et de 20 mktres de corde, je pars A l'assaut du puits. Les efforts qu'imposent l'escalade me donnent des vertiges, les causes en incombent A la faible teneur en oqg8ne contenue dans la salle. Une traversée exposée m'oblige à redoubler de prudence. Mon but atteint, je constate que la suite se développe au-dessus de moi au travers d'une trémie instable, avec un risque de chute important. A mon tour, je dois renoncer. Prudemment, je regagne mon équipement de plong6e.

A la base du P38, nous nous séparons : Didier remonte le puits. Après avoir franchi le réseau, il se réimerge. Malgré une visjbilité de 5 m, l'exploration n'apportera pas la clef du passage, le fond est obstrué par une trémie de gros blocs, infranchissable. Une petite galerie sera explorée avec arrêt sur étroiture. Les parties exondées ne donneront rien non plus.

De mon &té, je franchis le laminoir long de 50 m et immergé par - 68 m. Au-del& 300 m de galerie boueuse remonte progressivement vers Ia surface, A 760 m et par - 15 commence mon premier palier. Dans le noir, j'inhale I'oxygéne pur. Plus d'une heure de palier seront nécessaire pour rejoindre la surface. L'inactivité me livre aux atteintes du froid. Enfin je retrouve la surface et le vacarme qu'engendre fa cascade des eaux arrivant du 53. Libéré de ma lourde charge, je prépare mon ascension. Avec difficulté jyallukel'acétylène (il me faudra l'oxygéne et un briquet à piezo pour y

RESURGENCE DU MOULIN (07)

La désobstruction subaquatique entreprise I'hiver passé n'a toujours pas tenue ses promesses I . .Toutefois, gr%ce A la participation de Jean Michel Hautavoine, Guy Peigney, Piiippe Moya, et moi-meme, la cavité est portée à - 11 métres. " Affaire à suivre" 1..

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RIVIERE SOUTERRAINE DE MALDOS (07)

Connu depuis plusieurs années, le siphon du fond est plongé au printemps : S1: 25 m - 3 150 m de riviére et 70 m de passage bas (laminoir rempli de gours) sont reconnus par moi-même, arrêt sur trémie impenbtrable. A noter la possibilité de communication derrière le siphon. Un deuxième siphon dans la même vasque sera reconnu : 60 m - 3. La suite est en surface au raz de l'eau, mais impénétrable "laminoir avec arrivée d'eau "

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TROU St VICTOR (07) 120 m seront reconnues gràce à la sécheresse de cet été, dans cette perte du Chassezac, arrêt sur siphon de petite dimension. RESURGENCE DU PERRIER (07)


Branche gauche : les explos du S2 sont reprises aprés désobstruction naturelle de celui-ci.

devant un nouveau siphon. Le siphon de la jonction s'appellera le "SIPHONKARINE".

EVENT DE LA BOURBOUILLE (07)

Porteur : JP Dumas Plonneur : Patrick Serret (solo) NOUVELLES E N VRAC

Malgré de gros efforts entrepris pour poursuivre l'exploration du S2, aucune suite n'a pu être rajoutée au terminus de P. Penez (visibilité O - 0). FONTAINE DE PEYREJAt (07) St And rd de Cruziére

Grotte pént trable, émergence temporaire une circulation temporaire. recoupant Dimension de l'entrée, élargie artificiellement, environ 30 cm de haut. Jonction avec le Peyraou de chadouillet entre le S3 et le S4 par le réseau "sud-ouest1'. Systéme hydrogéologique avec lequel: la cavité semble se rattacher : Peyraou de chadouillet (jonction réalisée) - Peyraou de Chazelle - grotte de Chazelle. Description : Regard sur la circulation d'eau Chazelle- Peyraou de Chadouillet. Trop plein exceptionnel, se tarit rapidement.

Ex~lorations: BOUSQUET 1953 exploration d u siphon :(jonction avec le Peyraou de Chadouillet) le 5/1019O

25 m de laminoir étroit - diaclase et siphon de sable ? "siphon Karine" : 3 m - 1. Jonction avec le Peyraou de Chadouillet entre le 53 et le 54 dans la branche sud ouest du Peyraou d e Chadouillet. Explo du 5/10 : Durée I h - visibilité nulle matériel ultra léger : 1x 3,33 1en décapelé.

Après plusieurs indications et reconnaissances préalable, j'avais renoncer à plonger cette émergence, soit disant bouchée. Mais pour faire plaisir a JP Dumas qui voulait tellement porter ma bouteille, je me suis laissé glisser,. .. Aprés le franchissement du S1, hésitant et réticent, je réalisais la premiére jonction avec le Peyraou de Chadouillet.. . Mais, où étais-je ?.

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GRO'ITE DU LAC KAKOUETTA Saint Engrâce - Pyrbnées Atlantiques Michel LAUGA

En aoOt 89, franchissement du second siphon (120 m - 7). Vaste galerie avec actif. 600 mhtres de.lopographiés pour une dénivellation de + 70 m. 400 métres sont reconnus. L'exploration se poursuit. GSHP - GSG GSO - VSPA - ARSIP

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PONT MAURE Défilé de Pierre-Lys - Aude Andy Goddard Cette résurgence significative, mais étroite est convenable pour les méthodes de plongée anglaise. Elle a été explorée par le "Cave Diving Group1' dans les deux dernihres semaines de juillet 1989. Pendant ces semaines, notre équipe a étendue la grotte b 250 m, cinq siphons. Le sentier en avant est toujours sous l'eau. Pour plus d'informations, il faut entrer en contact avec : Andy GODDARD - 1, church Road, North watham BASINGSTOKE MOUNTS ENGLAND

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GROïTE DU IIOEUP

- Gorges de Combe Laval Joël Favre-NoveI 27 et 28 octobre 1989 : reprise du siphon terminal avec 2 X 7 1. Je trouve l a suite du réseau à - 25; et progresse de 50 m dans un laminoir. (Il0 rn - 30). Le lendemain, Xavier Martin avec 2 X 9 1 el I X 3'33 porte le siphon à 230 m, profondeur 33. A suivre I Porteurs :A. Gonnet - E. Rousset - H. Henrich Plongeurs : Xavier Martin - JoëI Favre-Novel St L u r e n t en Royans

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Là, je restais sur mon point d'interrogation.. La jonction se situe-t-elle à l'entrée ou à la sortie d'un siphon auquel fait suite une bifurcation d'un second départ de f i l d'ariane (quatre départ de fil a cet endroit actuellement) de l'autre côté, la progression s'effectue dans une magnifique rivière souterraine sur 100 m o l I'on arrive N ' 56 - Page -. 10 1 I


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DES NOUVELLES DE LATOUVRE

(Jean Pierre STEFANATO et Jean Michel

ROUX) L'action se déroule en charente en septembre et octobre 1990.

DU 22 AU 30 SEPTEMBRE : CAMP TOULOUMO-CHARENTAISA LA FONT DE LUSSAC Au cours de fa semaine, Claude a pu découvrir ce qui semble dtre la suite du réseau A - 12û. En efîet le terminus de 1986 était un culde-sac ; la suite de la galerie de - 115 donne sur un puits avec courant sensible et de dimensions respectables, ce qui semble augurer de nouvelles perspectives d'explorations. i

Quant ii lui, Jean Michel a eu l'occasion de mettre en pratique les préceptes du stage national 1990 en réalisant (avec quelques comparses) la topo jusqu'à - 60. Une plongée au ternaire a permis de pousser ladite topo jusqu'à 75, le reste demeurant un simple croquis (on se demande bien pourquoi). Partici~ants: C. Touloumjian, Ph. Lance, JL Soulayres, G. Trufandier, JM Roux, D.Beguin, 'JMFoucaud, B. Vexenat, JP Stefanato.

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DU 6 AU 12 OCTOBRE : CAMP SUISSO-CHARENTAISA U BOUILLANT Plusleurs séances (2 et 8 septembre, 8 octobre} permettent de retopographier le Bouillant jusqu'g - 45 (Stef, Roux, Morin, Gauche), et même que cette fois ça boucie. Cyrille Brandt fait une reconnaissance jusquYA125, histoire de vérifier que I'emuent pressenti en 89 n'existe pas, mais que, par contre, la collerette de son vêtement existe un peu trop.

II abandonne l'idée d'une deuxième plongée profonde qui sera dévolue à Olivier Isler. Celuici dépasse le terminus de CyriUe (- 133), et s'arrête 25 à 30 m plus loin à - 148 (quand mEme) dans une zone qui semble horizontale, plancher recouvert d'argile, galerie toujours aussi large ( 8 m) mais sensiblement moins haute (2 m). Sortie à 20 H 30 aprbs 8 heures de plongée. Alors qu'il était encore aux paliers, FR3 diffusait un bref mais intéressant reportage sur cette explo.

Maurice Chiron a été dbçu par ses tentatives de prises de vues : le courant, la visi moyenne (et l'amateurisme des acteurs) n'ont pas dom6 les résultats vidéo à la hauteur de cette cavitb mythique. Le reste de l'équipe a procédé à la fouille systématique du Bouillant ainsl qu'à Ia préparation des 2 plongées profondes. Participants : C. Brandt, O. Isier, O. Rodel, PH Marti (les suisses). f M Roux, G. Truffandier, D. Berguln, JM Foucaud (les charentais}. B. Gauche, JL. Soulayres, M. Chiron, JP. Stéfanato (les ni suisses ni charentais).

SOURCE DE COMBE de Lanzac, 46)

- NEGRE (Coqmune

Historiaue des exvlorations : (Sources : Info Piongée No25 et télephone + ou arabe) - FLT 1976 :arrêt dans siphon 5 (à vérifier) - Michel Verlhac :Topo jusqu'au S5. - LE 02/09/79 : Bernard Le Bihan et Pierre Laureau franchissent le S5 et topographient 970 m de galerie exondée. - En aoGt 87, BLB explore le siphon terminal (57) sur 135 m. Et maintenant [a suite : ,.

- h s 16 et 17juin 1990, Bernard Gauche, Henri Jambert et Jean Pierre Séfanato effectuent un repérage jusqu'au 57. - Le 30juin, aprés une montée d'eau facilitant les passagm entre les 3 premlets iiphons, b n l s

Sablé, Bernard Gauche et Eric Morin s'engagent dans le bien nommé "boyau" d'entrée.

Denis Sable explore l'avd du S3, pendant que les 2 autres acheminent un bi 7 au siphon terminal qui presente l'aspect d'une conduite forcée partiellement comblée (3 rn de large 1,s à. 2 m de haut) jusqu'au terminus de BLB. BG raboute son fil à celui de Nanard (séquence émotion) et s'engage dans le premier cul-de-sac venu. Une autre galerie à gauche semble continuer, mais sa section diminue très vite de même que la visibilité. Ardt au bout de 50 m, retour en rembobinant.


Revenu au terminus BLB, BG remarque un dtpart latéral (0,5 X 0,8 m) et ressort dans une vasque 45 m plus loin. L'escalade des parois ne paraissant pas évidente, il préfére remettre ça à une autre fois. Retour sans incident.

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17 aoht (pendant le camp FFESSM) BG, EM et JPS acheminent 2 bis 4 1 au S7, qui est franchi sans encombre (110 m - 8). La vasque terminale ( 3 m X 3) est sortie sans trop de dificultés. Elle est entourée de 2 autres vasques, munies de cannelures d'érosion verticales, redonnant vraisemblablement dans le siphon. Une galerie d'une vingtaine de mhtreç se termine par un éboulis non pénétrable et une cheminée qui est remontée sur une dizaine de métres, sans suite possible (résidus vdgbtaux, cannelures verticales). Nous sommes probablement dans une zone d'absorption. Au retour, topo sommaire du S7.

Descriution : Au lieu-dit Combe négre, accessible par un chemin tout-a-fait carrossable 6 partir du belvédère de Lanzac, la cavité se remarque par une petite source pérenne sur le bord de la Dordogne. L'entrée praticable est un boyau de dimensions submétriques : SI (70 m 2) suivi de 10 rn de clapotage, puis 52 (50 m - 2) un peu plus confortable, puis encore 20 rn de barbotage dans une diaclase en verrou. puis 53 Il50 rn - 3). Au bout de 80 m le ~ 3 - r k o u;ne ~ e galerie noyée plus vaste (3 X 3 m) dont l'aval ressort un peu plus loin (100 in?). L'amont débouche dans une petite salle, ou une escalade de 3 m suivie d'une désescalade d'autant (mais c'est le contraire au retour) permet de rejoindre le S4 (20 m - 2), puis 20 m de paimage et S5 (500 m - 15). Ensuite, 20 m de grenouillage, S6 (30 m - 1) et 970 m d'exondé, dans lequel une galerie fossile permet de contourner une zone siphonante, puis S7 (180 rn - 8)' et 20 m de galerie (terminale?). Pour les fans d'intégrale, la topo peut-étre reconstituée' en récupérant les autres morceaux chez Michel Verlhac et Pierre Laureau (le S5 reste à topographier). Bon courage.

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L'utilisation du biberon, ar Claude Touloumjian - ou président préparant la reléve.. .

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No56 - Pago 14



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COMPTE: RENDU D'ACCIDENT Pour la F6dbration Bulgare de Spéléologie : Trifon DAALIEV

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Communiqué par JC FRACHON - SSF

Le 26/û5/89, deux des meilleurs plongeurs de la fédération bulgare de spél4oIogie ont péri dans le siphon de la grotte Yurushka Maara " : Vassil NEDKOV - Spdléologue et plongeur depuis 25 ans et Valentin THEPANOV - avec une expérience dans les siphons de plus de 6 ans.(il etait le premier qui passa tes deux derniers siphons dans le BU-56en Espagne).

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La grotte se trouve au nord des Balkans, dans le vaste plateau karstique de Devetaki. Elle a une longueur de 1600 mètres,contient un réseau actif avec une rivibre souterraine et plusieurs lacs et s'arrète devant un siphon non explore fusqu'à ce

moment.

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Quelques groupes étaient organisés : 1 - Plongeurs pour sortir les corps du siphon. 2 Groupa pour transporter le matériel de plongée jusqu'au siphon 3 Groupe pour l'équipement des galeries facilitant le passage du brancard. 4 - Deux groupes pour transporter les corps du siphon jusqu'à l'entrée de la grotte. 5 - Groupe de réserve A la surface.

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Les préparatifs pour l'actlon ont durés presque une journée : Le 3 / 0 5 A 12 h 22, tout était terminé.

De l'air de la voate a ét6 pris. On a contrôlé l'air comprimé dans les bouteilles. Une liste du matériel a été faite. La conclusion des experts est une intoxication avec du CO et du C02.

Les préparations pour la plongée ont duré deux jours. Le matériel était en bon état, les plongeurs en pleine forme. Le premier est parti dans I'aprés-midi à 15 h 15, emportant le bout du cordage. Aprbs la disparition des lumiéres, le second est parti. On s'était entendus avec eux, pour qu'ils poursuivent leur chemin s'il y avait une galerie après le siphon, en gardant une réserve de Iumitre pour revenir en arrière. Le temps de contrôle écoul6 - 2 heures - le groupe resté 6 l'entrée du siphon est inquiet Le cordage est toujours bien fute et tendu.

...

Aprés 5 heures, le groupe a mis le secours en alerte. On supposait que les deux spéléos avaient continué aprts le siphon, et avaient peut-être des problhmes de lurniére. Hélas

...

Vers 4 heures du matin le groupe de secours est arrivé l'entrée du siphon. A 6 heures, une nouvelle plongée est entamée. Cinq minutes plus tard, nous savions déjà la vérité cruelle : Tous les deux étaient immobiles, les tètes hors de I'eau, dans une vofite du plafond, avec les détendeurs enlevés. La mort a été immbdiate, sans qu'ils aient pu réagir.

Dés que la mort des deux plongeurs a été constatée, une action pour sortir les cadavres du siphon a commencée. Tant que Ia cause de la mort n'était pas connue,

il fallait qu'on soit prudent pendant I'operation afin d'éviter d'autres malheurs.

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Une "anomalie" intéiressante est observde dans la région du plateau de Devetaki en ce qui concerne la composition gazeuse de l'eau : la quantité de CO2 dans les eaux de la région dépasse plusieurs fois sa concentration dans les eaux des autres régions karstiques de Bulgarie. Le méme phénoméne, mais beaucoup moins démonstratif peut-étre remarqué Karioukovo la région karstique la plus connue en Bulgarie Cela explique la formation des cavités aux dimensions énormes dans ces deux régions. La quantité de CO2 est proportionne1le a la pression de l'air au-dessus de I'eau. Dans les conditions de la voate ferrn6e du plafond de "Yurushka Maara", la pression de l'air baisse brusquement quand le niveau de I'eau du siphon baisse. Cela provoque le phénoméne de "bouteille de soda ouverte" C.T. D. Une grande quantite de CO2 dhsous dans I'eau du siphon se dégage. En méme temps on voit un autre phénomene "la peau de léopard" - des argiles sorties par les petites fentes du rocher provoquées par la pression négative

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Les études du plateau de Devetaki continuent. C'est la section spéléologie de l'institut de géologie qui est engagée. LR programme a commencé en avril 1990, comprend une série d'études et expériences, et finira au mois de juillet 1991.

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DESHYDRATATION ET PPLONGEE Conférence du Docteur Philippe FENOT du C.H.U. de DIJON aux premiéres journées du Sud-Ouest de physiologie de la plongée -

BORDEAUX 7- 10-89 Notes de Michel MALLARD Plusieurs modifications de l'équilibre physiologique du plongeur vont concourir A une déshydratation : facteur fondamental favorisant l'accident de décompression. MODIFICATIONS HEMODYNAMIOUES LIEES A L'IMMERSION

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(Rappel Dr MALLARD) : La circulation sanguine permet la répartition des gaz inspirés dans les différents compartiments de l'organisme. Cette perfusion tissulaire représente la base de calcul des tables de plongée. sans une bonne perfusion, les gaz inertes dissous dans l'organisme y séjourneront plus longtemps et leur élimination sera retardée. LA QUALITE DE LA PERFUSION TISSULAIRE dépend du debit sanguin cardiaque (exprimé en litres par minute ) qui est égal au produit de la fréquence cardiaque 0(exprim6en nombre de contractions par minute) par le volume systolique (volume de sang en litres éjecté par le coeur dans la grande circulation) et de Ia dilatation des vaisseaux).

La FREQUENCE CARDIAQUE est ralentie

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(=bradycardie) des le début de l'immersion puis revient rapidement A sa valeur normale. Les causes de cette bradycardie sont multiples (contact de l'eau sur les Iévres, le nez, le menton, l e pommettes et le front, entrahant un réflexe vagal : c'est le réflexe de SHOIANDER, baroréflexe induit par l'augmentation de pression intrathoracique due A l'affiux de sans chassé par la pression de l'eau, action du froid,...). '

L'immersion produit une compression des petits valsseaux des membres et de l'abdomen (vasoconstriction) entraînant une redistribution de la volémie circuIante vers le noyau de f'oganisme (préservant la circulation dans les organes nobles (cerveau, coeur) dont les artères sont peu sensibles à la vasoconstriction). L'augmentation du retour veineux entraîne une augmentation du volume sanguin central (augmentation des pressions de remplissage des cavités cardiaques, la pression veineuse centrale

augmente de 8 à 12 mm de mercure, augmentation de ia pression artérielle augmentationmde la pression en amont du ventricule gauche, AUGMENTATION DU VOLUME SYSTOLIQUE, augmentation du d6bit cardiaque). Le débit sanguin rénal se trouve donc augmenté et par conséquent, l'excrétion urinaire sera accrue, conduisant A une déshydratation. (Participent également à 1a vasoconstriction périphérique : le froid et l'augmentation de la pression partielle d'oxygene. La pression partielle systoIique diminue de 1 à 2 mm de mercure dans les premieres secondes et revient rapidement à son niveau de départ). (Note de MALLARD).

II - MECANISMES REGULATEURS HORMONAUX

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L'organisme réagit A cette augmentation du volume systolique par des modifications hormonales aboutissant à une mise en veille des mécanismes de rétention d'eau au niveau capillaire périphérique. Diminution de la rénine, de l'angiotensine (vasoconstricteurpuissant), de la noradrénaline, de l'aldostérone. Augmentation du facteur atrial natriurétique (secréte par l'oreillette) entrainant une augmentation de la natriurèse (augmentation de l'excrétion d'eau et de sel). (Note de MALLAFLD : cette augmentation du volume sanguin central met également en jeu les volorécepteue carotidiens et intra-auriculaires cardiaques qui, par l'intermédiaire des nerfs pneumogastriques (parasympatique) provoquent une diminution, voire lYarr2tde la sécrétion d'A.D.H. (hormone antidiurétique sécrétée par l'hypophyse). Le volume sanguin se trouve ainsi rbgulé par l'augmentation urinaire qui provoque une déshydratation.

III - MOUVEMENTS LIQUIDIENS

La contre pression hydrostatique extbrieurechasse les liquides intersticiels (intercellulaires) dans les vaisseaux de l'organisme (et ce, d'autant plus qu'il y a baisse de la rénine et. de l'angiotensine) contribuant A augmenter le débit cardiaque, puis le flux sanguin rbnal, la filtration glomérulaire et donc la diurèse conduisant à une déshydratation. Conduisent également à 40% de Ia déshydratation, la perte de vapeur d'eau


pulmonaire et la sueur produite à I'effort. L'urine totalise 60%de la déshydratation.

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IV CINETIOUE DE LA DESI4YDRATATION Durant la plongée, le volume plasmatique .atteint son maximum en 1 heure et revient A la normale en 2 heures pour diminuer ensuite. La diurése augmente jusqu'g la deuxième heure, puis diminue ensuite. Elle a lieu quel que soit l'immersion, et méme si I'eau est la température de neutralite thermique. ELLE EST DE 300 M L EN 30 MN,700 à 900 ML EN UNE A DEUX HEURES.

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V LA DIURESE DUE AU FROID Elle est constante et s'ajoute à la diurke d'immersion. Elle est provoquée par la vasoconstriction induite par la thermorégulation et également par une diminution de sécrétion d'A.D.H. Cette modification hémodynamique renforce la vasoconstriction déjà Iiée 3 I'immersion. (Note de MALLARD : cettc action du froid s'exercera en plongée spéléo pendant les long paliers et les immersions prolongées en eau très 'froide).

veineuse et la diminution de la pression interstitielle. Car plus cette hypovolémie centrale est importante, plus il y a de sécrétion de Noradrénaline, d'Aldos t6rone , d'hormone antidiurétique donc de vasoconstriction périphérique, et par conséquent, moins d'élimination de bulles. CONCLUSION

Préventivement, il faut boire 1 lltre d'eau plate avant et après la plongée pour faciliter l'élimination des bulles (Notes de MALIARD : cela est d'autant plus important en plongée spéléo car "suée" au portage quand l'accts résurgence est loin de la route ou en plongée fond de gouffre (perte de 0,51/h durant l'accès). Considérer que tout accident de décompression est un sujet déshydratb. Faire boire t litre s'il est conscient. Le traitement médical remplira également par une perfusion de 1 litre de Rhéomacrodex (après test d'hypersensibill té au Promit) suivie de Ringer Lactate.

VI - ACTION DE L'EmRCICE t'exercice libère de l'angiotensine, de I'aIdostérone et du facteur atrial natriurétique augmentant la diufise. (Note de MALIARD : de plus, en cas d'hyperthermie d'effort, aggravée par un vêtement "trop bon isolant " et un environnement saturé en humidité (VS ou VH) il se produit une hyperçudation aggravant la déshydratation. VI1 - REPERCUSSION SUR L'ELIMIN ATION DE L'AZOTE

La déshydratation entraine une diminution du voIume sanguin circulant en contact avec les tissus en cours de désaturation, entraînant donc une baisse du taux d'élimination de l'azote dissous responsable d'une grande partie des accidents de décompression dit "immérités". Cette déshydratation ne fera qu'aggraver I'hypovolémie qui se produit au moment de la sortie de I'eau, Iiée à l'ouverture capillaire et

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" John GordingIey

présentation de mode "


RENCONTRE NATIONALE DES SAUVETEURS EN PLONGEE SOUTERRAINE C.R.E.P.S. de Dijon-Mirande du samedi 16 novembre (1 1h00) au dimanche 17 aprés-midi Organisé sous le patronnage et avec I'agrbment du SPELEO SECOURS FRANCAIS

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T.h&rnesprdvus: O

Materiel et techniques (les éclairages modulaires, les compresseurs et la qualit6 de I'air respirable, les caissons de recompression transportables, présentation du R.I. 2000 (O.lsler), les . plongees profondes, les longues distances, etc...) méidicalismtion, organisation et structures, analyse des accidents. évolution.. .

Dbmonstration (Parc aquatique du Cap Vert) et vente de matbrlel (neuf et occasion).

En raison de la capache d'hbbergement lim&. réserver donc dbs maintenant vare week-end en nous faisant parvenir un acompte de 100,OOF (coupon ci-joint) qui se déduira du montant total de la participation à la rencontre f i é à: 300.00F. DBs votre rbponçe, une confirmation de votre réservation vous sera adressée, accompagnée d'un programme detaill6. Un compte-rendu écrit et audio-visuel (vidéo) vous sera propos6 à l'issue de la rencontre.

Nom: Prenom: Adresse:

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