Magazine No Qulture

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Manox, Kwakos et Captainweb au Golden Globe 2010 / de GentleGeek

Philippe Reale : Partant d'un concept qui se voulait sérieux au départ, on ressent que l'émission du Captainweb a pris un tout autre chemin. Pensestu que cette part d'autodérision était ce qui manquait le plus dans le paysage du podcasting français à l'époque de votre arrivée ? Pourquoi avoir choisi cet angle d'attaque ? S.Captainweb : Même au tout début, je ne

pense pas que l’objectif était d’être vraiment sérieux. D’ailleurs le blog, qui existait depuis près d’un an au moment de la sortie du premier épisode, a toujours eu un ton décalé et finalement assez proche de notre production audio. Notre plus grande chance a sans doute été que nous nous

sommes lancés dans l’aventure sans trop avoir de référence. Parmi l’équipe, j’étais d’ailleurs le seul à écouter des podcasts. Je crois que c’est cette particularité et le fait que nous soyons tous de vieux amis qui a défini ce qu’allait être le ton du podcast. Nous aurions pu mettre un micro au milieu de la table de notre bar préféré que le résultat n’aurait peut­être pas été si différent que cela. Quand à l’autodérision, elle était déjà présente dans de nombreuses émissions, nous avons juste poussé le concept un peu plus loin.

P.R : Bien que lié à plusieurs podcasts de


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