Notre Amitié n°153 septembre 2017

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NOTRE AMITIÉ ANAAJ

AUTOMNE 2017 N°153 septembre 2017


sommaire Le château de Chamerolles Une petite maisonnette... L’air et les paroles Mondialisation - Démondialisation Poème sur la mondialisation Recette ajiste Mauvaise série chez les anciens Vacances !

A. Bertrand

A. Souche

S. Lehmann

A. Souche

A. Carrère

M. Mouellic D. Bloch

J. Teppaz

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N’oubliez pas de retenir la date de notre Assemblée générale

le 25 novembre 2017 La documentation et le bulletin d’inscription te parviendront dans le courant du mois d’octobre

Où l ’est la fille du labouroux ?

Où l ’est la fille du labouroux ? On dit qu’elle est tant belle, Ho Ho , Ho Ho Ho !

On dit qu’elle est tant belle, Ho !

en couverture (Photo André Souche)

tiage : Strasbourg et les cigognes


Sortie au château de

CHAMEROLLES

Ce jeudi 6 juillet (34° à l’ombre), nous partons pour le château de Chamerolles : cinq courageux : Gut, Louis, Lucette, Paulette et moi. Trè belle journée, visite le matin du château*, pique-nique dans le parc ; près de l’étang, sous les grands chênes, bien à l’ombre : une table et des chaises nous attendaient. Après le repas, pas question de bouger, nous avons papoté longtemps ; seuls dans le domaine, nous nous sentions “ châtelains “ Après une ballade autour de l’étang et dans les jardins, retour avec un petit arrêt pour dire bonjour à Claude et déguster une glace sur la terrasse. Tous bien contents de notre journée ! Amitiés ! Annick * Château Renaissance : en 1440, Bertrand Dulac acquiert le château. François 1er aurait fait deux séjours à Chamerolles en 1530 et 1532 sur le trajet de Chambord à Fontainebleau. En 1987, le château est acheté par le département du Loiret. 3


une petite maisonnette...

Voilà tant d’années que je souhaitais le découvrir, ce petit coin chez Jacques Dujardin. Et bien, ce fut donc ce 10 août 2017, avec un temps prévu maussade mais qui était, au contraire, sous le beau soleil du mois d’août. Voilà tant d’années que j’en entendais parler, de cette petite maisonnette, au milieu des bois. Voilà tant d’années que l’on me disait les trouvailles et objets d’art ramenés par Jacques de ses innombrables voyages au travers de la terre entière. Ces tableaux, accrochés tout autour, sont bien le reflet de ces voyages. Je les connais un peu, puisque j’avais enregistré Jacques qui me les racontait pour notre film sur l’Histoire de l’Ajisme. Nous étions nombreux autour de la table pour l’apéro. J’ai omis de les compter : beaucoup de nos amies ajistes, (une bonne douzaine quand même), mais côté hommes, c’est désormais comme l’habitude dans nos réunions : toujours un minimum, trois : Jacques, bien sûr, Gut et moi sans oublier mon fils Ivan qui a pu me conduire dans cette petite sente sous la Terrasse de Saint-Germain-en-Laye. 4

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Après le pique-nique habituel, on se déplace pour papoter avec l’une ou l’autre. Cela ne m’a pas laissé le temps de recevoir de notre hôte les commentaires sur tel ou tel objet. Si tout va bien, on en reparlerra l’an prochain. L’aprés-midi, sous le soleil, nous a fait repartir dans nos conversations et nos chants, grâce au recueil du rassemblement 2011. Une bonne initiative, qui nous a permis de constater que nous avions encore quelques possibilités de ce côté-là. Il faudra peut-être en reparler au CD pour le dernier rassemblement de 2018. J’ai promis à Jacques de lui refaire celui de 2011. Un bien petit remerciement pour cette belle journée d’été. André Souche

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l'air et les paroles J'ai la mémoire qui chante, je me souviens très bien Mes chansons, ma jeunesse, les copains, mes amours ... On se fait artiste de soi-même à 86 ans ! Il paraît que pour la santé c'est très bon de chanter, Alors je prends mes précieux carnets de chants, Souvenirs des colonies de vacances. Je souris, des larmes s'échappent, J'ai la chance d'avoir tant de trésors Pas de solfège, on chante en chœur : À la claire fontaine, m'en allant promener Aux marches du palais, aux marches du palais Y’a une tant belle fille, y'a une tant belle fille Elle a tant d'amoureux Alors la maman intervient: tant d'amoureux, tant d'amoureux ... Tu devrais bien faire un peu attention avec tous tes copains! C'est vrai que les plus audacieux venaient nous sussurer Only you On avait quand même laissé à son destin L'hirondelle des faubourgs; Mais aussi les Roses blanches pour toi jolie maman, c'était trop triste. Avec Brassens, on était Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics. Ce n'était pas le Radeau de la méduse, Il naviguait en père peinard, sur la grande mare des canards, Et c'était les copains, d'abord ! Sur les Grands boulevards, en re-Montand vers l'opéra On chantait à bicyclette, avec Paulette ! Dans les rues sombres, pleines de brouillard, un inconnu Sur sa guitare nous disait: Quand un soldat revient de guerre il a ... Simplement eu de la veine, et puis voilà! Ils quittent un à un le pays Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés 6

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Quels chemins dans ma mémoire ... ! Je vis avec tant de chansons ! Ce petit chemin qui sent la noisette, Ce petit chemin m'a tourné la tête C'est si bon ces petits riens du tout Mais qui en disent long Le chemin monte, camarades, certains airs me permettent de poser mon souffle... En haut de la rue St Vincent, un poète et une inconnue Pommes et poires fleurissent la chaumière Les oiseaux chantaient dans le ciel bleu Kalinka marche vers la rivière Car partout Katioucha l'attendra Ah ! Les chœurs de l'Armée rouge Mais en Amérique on rêvait Deux petits chaussons de satin blanc Sur le cœur d'un clown dansaient Puis Un jour mon prince viendra Demain tu te maries, mon amie Puissent des millions d'étoiles au firmament Semer notre route de diamants Laï laï laï tire l'aiguille ma fille

Solange Lehmann 7


mondialisation > < démondialisation

De quoi s’agit-il ? Voilà une question posée presque chaque jour dans les commentaires politiques, économiques, scientifiques ou plus simplement humanistes. Pour beaucoup d’entre nous, et en prime abord, « avant la mondialisation, c’était mieux ! ». On pense que c’était plus simple et que les hommes avaient la maîtrise de leur choix. Le chômage, la dérégulation et ses conséquences, les attentats et surtout les images diffusées des attentats, l’arrivée des migrants qui fuient la guerre et celle aussi des migrants qui recherchent plus simplement le confort de l’Occident, toutes ces raisons incitent les hommes à demander ce qu’on appelle communément « la démondialisation ». Qu’en est-il, et d’abord un petit rappel d’histoire.. La première mondialisation Cela ne date pas d’hier : 1493. Le pape espagnol Alexandre VI incite les catholiques à aller évangéliser les habitants des îles ou des continents à découvrir. Dans sa bulle, il ordonne « Nous donnons, concédons, transférons à perpétuité, aux termes des présentes, ces îles et ces continents, avec toutes leurs dominations, cités, places fortes, lieux et campagnes, droits et juridictions, à vous et à vos héritiers et successeurs...» Toute l’Amérique espagnole va donc être le fruit de cette première mondialisation, reprise ensuite par les Portuguais. La France n’en restera pas là. Voici la formule célèbre de François 1er : « Je voudrais bien voir la clause du testament d’Adam qui m’exclut du partage de monde ». Notre bon roi refuse cette mise à l’écart. Le pape précise alors que « Toute nouvelle découverte par un roi chrétien sera sienne ».François1er envoie alors ses corsaires dans la conquête de ce qui va devenir le Canada. La logique profonde de cette première mondialisation est idéologique et religieuse. C’est au nom du christianisme que l’on colonise. 8

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La deuxième mondialisation Ce sont les Britanniques qui la débute au XIXe siècle, avec les nouveaux moyens de navigation. C’est vers les Indes principalement que va s’exercer cette seconde mondialisation. Avant d’aborder la mondialisation qui est celle d’aujourd’hui, il convient de souligner que de 1493 à l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce (2000), la mondialisation est jusque-là une affaire occidentale. La troisième mondialisation C’est une mondialisation américaine, entre 1978 et 1991. Ronald Reagan et Margaret Thatcher dérégulent le marché. Après la chute de l’URSS, le marché englobe les anciens espaces soviètiques. C’est en gros celle que nous connaissons, mais avec l’entrée de la Chine dans le commerce mondial. Cette nouvelle mondialisation profite d’outils extraordinaires : Internet et les conteneurs. L’Internet irrigue le monde entier grâce aux satellites et à un réseau de fibres optiques sans précédent : un million de kilomètres de cables sous-marins. La révolution du conteneur, dans les années 1990, a permis aux coûts de transport de baisser de manière continue. Et la démondialisation ? La « démondialisation » qui s’ammorce est avant tout une désoccidentalisation de la mondialisation. La seule force capable de mener cette offensive est la Chine. Elle utilise les techniques de l’économie libérale, il n’y a donc pas de démondialisation au sens propre. La perte du monopole occidental de la mondialisation entraine un sentiment de malaise en Occident, le sentiment d’un déclin parce qu’on ne maîtrise plus tout. Notre monde n’est plus celui que nous avons étudié dans nos livres de géographie. Les Chinois font mieux que nous avec nos outils. En France, on force peut-être un peu trop sur le vocabulaire en parlant de démondialisation. En anglais on dit : « deglobalization ». A la démondialisation de la production des biens, s’opposent la mondialisation 9


des services, en particulier des services numériques, et la modialisation financière. Cette nouvelle mondialisation est probablement aussi menaçante que l’ancienne mondialisation des biens. Comment procède la Chine ? Elle raisonne sur le long terme en se fixant des échéances. Les Chinois sont les seuls à avoir une vision et à utiliser tous les moyens de la mondialisation pour s’imposer. On peut donc redouter un choc entre Donald Trump et la Chine. Un quatrième cycle de mondialisation est en train de s’ouvrir. La Chine en devient, avec nos moyens, le grand acteur et s’affirme comme un prescripteur, un producteur de normes. Que reste t-il d’un possible retour en arrière de la mondialisation ? Les périodes de guerre. François Mitterrand l’avait exprimé en 1995 dans son dernier discours à Strasbourg : « Le nationalisme, c’est la guerre ». Des coups d’arrêt à la mondialisation sont ainsi prévisibles. Il y aura des frictions entre les Etats-Unis et la Chine. Les Américains imposeront des droits de douane aux produits chinois. Washington et Bruxelles peuvent faire de même sur l’acier. Alors, démondialisation ? L’eau dit la vérité. Elle n’est pas transportable. Elle pose la bonne question pour savoir quel est l’espace pertinent de collaboration : le bassin. La solution est dictée par la géographie. La gestion commune du fleuve Sénégal est nécessaire. Qui peut penser que le Sénégal peut être seul à gérer son fleuve, sans le Mali, la Guinée et la Mauritanie ? Seuls les populistes diront : cessons de négocier avec la Mauritanie. Je crois plutôt qu’on assiste à un retour de la géographie. La mondialisation, c’est tuer la géographie, c’est l’homogénéiser. Bienvenue aux divers plutôt qu’à la démondialisation. éRIk ORSENNA On peut s’interroger sur la pensée d’Orsenna.Pour lui, et c’est ce que je pense, plus il y aura d’intervenants sérieux, aujourd’hui la Chine, bientôt une Europe ragaillardie, etc. et les effets délétères de la mondialisation seront mis à mal. Cet article est le fruit d’une lecture captivante des écrits d’ Erik Orsenna, Michel Foucher et Patrick Artus par André SOUCHE 10

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La mondialisation Qui voudrait revenir à ce lointain passé Où pour vivre il fallait parfois se contenter D’assurer le couvert et puis de s’abriter En vivant simplement dans notre société? La vie a bien changé et s’est bien compliquée, Nos besoins sont plus grands, ils se sont décuplés. Les techniques nouvelles ont souvent transformé Notre façon de vivre et de nous comporter. Il fallait s’adapter, la marche est en avant On ne voudrait plus vivre comme vivaient nos parents. Ce qui représentait il y a bien longtemps Un luxe inaccessible est devenu courant, Circuler en voiture, voyager en avion Communiquer souvent et parfois sans raison. Tout cela fait partie de ce mode de vie Qui est bien sur celui du monde d’aujourd’hui. Il a fallu pour ça que bien des industries S’installent un peu partout dans de nombreux pays. Et petit à petit tous les grands financiers Se sont fait une place et dans le monde entier.

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Il faut compter sur eux, accepter sans broncher Les lois qu’ils nous imposent si l’on veut exister. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation Et qui régit nos vies quelles que soient les nations. Certes on ne voudrait pas revenir au passé Seul un cataclysme pourrait tout faire changer Mais qui voudrait cela? On n’ose y penser! Faire changer le monde pour plus d’humanité Est-ce un rêve impossible qu’on ne peut espérer? Je ne sais pas trop bien comment évoluera Notre façon de vivre, si l’on acceptera Que la loi des plus forts crée autant de misères Faisant courber l’échine à ceux qui désespèrent. On a soif de justice, on ne peut accepter Que certains s’enrichissent et puissent écraser De leur toute puissance les pauvres opprimés. Certains ne savent pas qu’en agissant comme ça Ils tresseront la corde qui un jour les pendra! Il suffirait pourtant d’une prise de conscience Pour redonner au monde un peu plus d’espérance. Et même si l’on sait que nous sommes imparfaits On pourrait vivre mieux et assurer la paix. A. CARRERE 11


Recette ajiste aussi savoureuse qu’inoubliable

Je venais d’arriver à BIVOUAC, amenée par une collègue de travail. Je suivais, légèrement décalée, ne connaissant pas les us et coutumes des copains..J’essayais de ne pas me faire remarquer. Il y avait, dans le groupe, un copain qu’on appelait “ le Baron” en raison de la dignité de son allure. Un jour que nous randonnions en forêt de Fontainebleau, arrive l’heure de la pose de midi et le Baron propose de faire collo. Devant le peu d’enthousiasme des copains, le Baron prend l’initiative et met de l’eau à chauffer. Quand ça bout, jet de spaghettis dans la gamelle ; après cinq minutes, jugeant que ce sera insuffisant, il envoie une poignée de riz rejoindre les pâtes ; 10 minutes après, les pâtes sont cuites mais pas le riz. Il ,les pioche donc, une à une, et les entrepose dans une popote. On attend sagement que le riz soit à point puis réunion des pâtes et du riz. C’est alors que, par un étrange coup du sort, la casserole se retourne et son contenu se répand dans l’herbe. Eclat de rire général ! Nous avons récupéré ce qui pouvait l’être, parsemé de feuilles mortes et de brins d’herbe et avons partagé cette mixture car nous avions faim ! Nous avons tellement ri que, soixante ans après, je m’en souviens encore. J’ai pensé qu’à l’occasion, je pourrais faire aussi bien que le Baron. C’est le cas. Rassurez-vous. Ceux des copains qui sont venus “ à vos Désirs” vous le diront. J’ai gardé une certaine tendresse pour Marcel Hardy (notre Baron) qui, grâce à cet incident, m’a mise dans le coup et m’a permis de capter les motivations des ajistes. Une vraie leçon de vie. Michèle Mouellic 12

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Mauvaise série chez les anciens Claude Souche, Arlette Sedes, Irène Patte, ces amies viennent de nous quitter au cours de l’été. Toutes trois étaient tombées dans la « marmite » ajiste très jeunes. Claude et Arlette étaient atteintes de la même maladie, Alzheimer. Irène, déjà fragilisée, ne s’est pas remise d’une fracture du col du fémur. Claude était très diminuée depuis de nombreuses années. Elle nous surprenait quand elle souriait et que son regard bleu s’illuminait parce qu’elle rconnaissait l’un(e) ou l’autre ou qu’elle chantait « la Butte rouge » qui restait dans sa mémoire défaillante. C’est une dure et cruelle maladie. Son évolution n’est pas toujours régulière selon les malades. On a décelé Alzheimer chez Claude en 2008, lors du Rassemblement de La Rochelle. Jusqu’en 2012, elle marchait et partait à l’aventure avec son téléphone-GPS. Un après-midi, elle est partie sans l’avoir avec elle. Tombée dans le bois prés de sa maison, elle n’a pas su se relever. C’est la brigade cynophile qui l’a découverte vers une heure du matin. Les dernières années de sa maladie l’ont conduite au fauteuil. D’abord capable de suivre une partie de dominos ou chercher des mots sur une réglette scrabble, mais les deux dernières années ont laissé André sans grand secours pour pouvoir l’accompagner dans sa solitude. Je connaissais Arlette depuis le début des années 60, déjà fervente militante des Auberges, convaincue de leur rôle formateur auprès des jeunes. Dès son plus jeune âge, elle a participé à l’organisation des caravanes 13


ouvrières ; elle défendait les petites auberges et les groupes où les jeunes découvraient un large éventail d’activités de loisir et culture qui souvent n’avaient pas été à leur portée. Déterminée et batailleuse au besoin pour défendre son point de vue, elle n’a jamais dérogé à ses principes et elle est restée toute sa vie fidèle à ses convictions. Denise Bloch Coup de tonnerre ; on savait Irène mal en point, mais l’issue fatale est arrivée bien vite. C’était un caractère, une battante qui menait ses projets d’une main ferme ; un peu péremptoire dans ses opinions mais d’une fidélité indéfectible en amitié (je la connaissais depuis… 1940), toujours présente pour épauler quelqu’un et non dépourvue d’un humour (belge ?) dans ses jugements. Bref, un caractère ; elle ne passait pas inaperçue et nous ne l’oublierons pas. Jeannine Delamare

Je veux ici remercier tous les copains et copines ajistes qui sont venus très nombreux le 10 juillet 2017, au temple de la Vallée de Chevreuse et au cimetière paysager de Bures. Alors que j’étais en très grande peine, leurs présences, leurs messages et leurs fleurs ont été pour moi le grand réconfort de l’amitié ajiste. André Souche

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Les vacances L’été, c’est la saison des vacances Grâce aux congés payés une autre vie commence Même si elles sont de courtes durées Elles font toujours rêver Tant de loisirs sont à notre portée ! Seules nos finances peuvent les réaliser... Certains partent en voyage organisés Dans les pays sous-développés Ils y vivent comme des parvenus Mais ignorent les gens du cru ; D’autres préfèrent bronzer sur la plage Ou glaner d’excellents coquillages Les amoureux de la montagne suivent des sentiers pierreux Qui infiniment montent vers les cieux Et soudain dans un creux, trouvent, niché Un petit lac où se mirent des cimes enneigées Les sentimentaux retournent au pays natal Pour y retrouver l’ambiance familiale Si le tracteur a remplacé le cheval Les platanes ornent toujours la départementale Le ruisseau serpente dans le petit bois de noisetiers Puis fait la joie des jardiniers Tout en alimentant le vieux lavoir Dont, du village, la charpente connait toutes les histoires Heureusement, elle reste coite N’ayant qu’une langue de bois Sans le travail, les gens sont heureux Surtout si les vacances ont un ciel bleu. Jacques Teppaz 15


BULLETIN  INTERIEUR des ANCIENS  et AMIS  des AUBERGES  de JEUNESSE Maison des Associations - Boîte 31 35-37, avenue de la Résistance 93100 - MONTREUIL

Parution : mars, juin, septembre, décembre Textes et dessins à adresser au plus tard pour le 30 du mois précédant la parution Responsable de la publication : Denise Bloch - 7, rue Hoche - 93100 - Montreuil Tel : 01 48 57 07 81 Courriel : bloch.denise@orange.fr

Le site Internet de l’AnaAJ - Paris

anaaj.paris.free.fr Sur ce site, vous trouverez tous les numéros de NOTRE  AMITIé On peut également les retrouver sur http://issuu.com/anaajparis/docs/

youtube.com sur le site de

tout le film L’AJISME  et son HISTOIRE (en 4 parties) Vous pouvez aussi découvrir sur le site de l’Anaaj Rhône-Alpes http://ajanciens.free.fr ou http://issu.com/danielannaj/docs/bulletin91 les numéros de leur bulletin «Regards sur l’Ajisme, hier et aujourd’hui»


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