Carnet Méthodologique

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• Les comptages dans les sites ou les établissements (exemple O.T.S.I., musée, exposition) : en l’absence de billetterie, qui permet de comptabiliser sans soucis le volume de visiteurs, les établissements peuvent disposer de grilles de comptage permettant de comptabiliser les personnes passant par l’accueil (ou comptoirs, caisses...) selon un système basique de “batonnage”. Il est parfois judicieux de coupler ces comptages avec quelques questions relatives au département ou pays de résidence du “visiteur-client”. • Mise en place d’éco-compteurs Dans les sites à forte fréquentation ou d’accès difficile pour des équipes de compteurs, la mise en place d’écocompteurs est possible (exemple en zone centrale d’un parc naturel). Il s’agit de dispositifs basés sur l’incrémentation automatique d’un compteur à chaque passage (à partir de cellule photoélectrique ou par bande passante par exemple). Certains établissements recevant du public (exemple O.T.S.I., monuments) sont équipés de ces systèmes. Il est à noter que certaines expériences “couplent” l’analyse de flux routiers (issus de comptages D.D.E. par exemple) avec des enquêtes et comptages sur sites (cf. démarche du Parc National des Ecrins cité en exemple).

3. Avantages Cette approche permet l’adoption d’un système de comptage (du plus simple au plus complexe) en fonction des ressources disponibles (financières et/ou humaines) et de disposer ainsi d’une estimation chiffrée du nombre de visiteurs.

4. Limites Selon la complexité du périmètre d’observation, une analyse rigoureuse au préalable sera menée afin : • De prendre en compte l’ensemble des flux de visiteurs (éviter les fuites), • D’éviter les doubles comptes lors de l’agrégat des différentes sources de comptage.

68 > FICHE TECHNIQUE N°4


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