Pastèques
Dans la région du Gharb de plus en plus d’ agriculteurs délaissent la pastèque au profit des cultures de maïs et hariccots secs, qui s’avèrent plus rentables.
qui ont connu des conditions de bassses températures et un gel ayant déttruit les jeunes plantations lors de leur mise en place. Les dégâts ont concerné 30-40% des superficies (au démarrage) qu’il a fallu replanter. De même, d’après M. Hadria Larbi (Nunhems) le rendemment a baissé de 17% environ malgré une production de bon calibre et de bonne qualité ayant permis un prix de vente producteur de 3-4 dh/kg au début, puis 2,50 et 1,50 dh. Par contre, le climat était quasi normal pour les réggions où la plantation a lieu en février et après, à l’exception de la vague de chaleur du mois d’avril à Marrakech. Cependant, globalement la campaggne 2011-12 a connu une baisse de 20% environ en termes de superficies et de rendements par rapport à la campagne précédente en raison de la ‘‘nouvelle’’ maladie, des résultats de l’année d’avant et du surendettement des agriculteurs sur les 3 dernières campagnes, estiment certains professsionnels. En plus, « la crise économique et le manque de liquidités ont eu aussi leur effet sur cette campagne puisque la plupart des fournisseurs ont eu du mal à accepter le financement partiel ou globbal des agriculteurs douteux. Faute de moyens, l’agriculteur était incapable, avec ses propres moyens, d’assurer les frais de la culture sans la banque – fournnisseur », ajoute M. Abdelaziz Ahlafi (Sakata seeds). Avec cette baisse de l’offre, le prix au marché était de 1,3 à 2 dh/kg d’après M. Abelkrim Cheikh (Semapro). Pour sa part, M. Kaabouch Ahmed (pépinière Ecovert, Kénitra) confirme que les prix producteur dans la région étaient exceptionnels et ont atteint un record de 2,20 dh /kg contre 1-1,50 la campagne précédente, avec un maximmum de 1,80.
du Maghreb 146 Agriculture N° 63 - Novembre 2012
Ces prix intéressants sont dus à la dimminution de l’offre. En effet, après une année à bas prix, les superficies baisssent l’année suivante. Il faut signaler que la région du nord est la plus toucchée par la maladie, la baisse des supperficies était très remarquable et les conditions climatiques n’étaient pas favorables à la réalisation de bon renddement. Cependant, pour l’ensemble des professionnels, avec la fluctuation de l’offre, ce n’est pas le cas des prix toutes les campagnes, puisque certtaines années, selon l’importance de l’offre, le kilo peut descendre à moins d’1 Dh en pleine saison de consommattion, ne couvrant même pas les coûts de production. Par conséquent, pour la campagne prochaine (2013) il faut s’attendre à une forte augmentation des superficies en raison des bons prix de la précédente (2012).
Zones de production En plus des régions traditionnelles de production, une nouvelle zone s’est imposée, depuis trois années, dans le paysage. Il s’agit de la zone saharrienne de l’est dans le triangle Zagora Ouarzazate et Tinghir. Les superficies enregistrent une croissance rapide et
continueront à augmenter la campaggne à venir. L’avantage de la région, inddique M. Cheikh (Semapro), est surtout la précocité de la production puisque les récoltes commencent depuis la fin du mois d’avril, alors que Taroudant et le Souss ne commencent qu’a partir de la mi-mai. L’autre avantage de la production de la région est le goût et le taux de brix élevé, dus au climat et type du sol. D’après M. Bouselham bendaif, prodducteur de pastèque dans la région de My bousselham-Lemnassra et revenddeur de produits phytosanitaires, les superficies consacrées à la pastèque dans la région du Gharb ont baissé de moitié ou plus par rapport aux 2 à 3 années passées. En effet, les agricultteurs délaissent la pastèque au profit des cultures de maïs et haricots secs, qui s’avèrent plus rentables. Car ce sont des cultures moins coûteuses et qui ont un prix de vente stable. A titre comparatif : les charges d’un ha de haricot : 10.000 dh contre 30.000 dh pour la pastèque, avec le même prix de vente. Naamane Abelkrim, organisateur du festival de la pastèque dans le Gharb, souligne que les superficies au Maroc sont en baisse régulière. Par ailleurs, souligne M. Hadria, les superfficies des exploitations sont globalemment faibles à moyennes.
Types de production La production de pastèque se fait presqu’exclusivement en plein champ (95% environ) avec quelques superfficies limitées sous petits tunnels et, sauf quelques exceptions, l’irrigation au goutte à gouttes est quasi générallisée, et les producteurs ont de plus en plus recours aux nouvelles techniques de production. Ainsi, M. Naamane soulligne qu’un grand nombre de productteurs ont bien maitrisé ces techniques et ont recours aux engrais organiques, acide humique, fertilisation minérale