EDITIONS AGRICOLES Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166 Autorisation : SP04 Groupe DERHEM - PUECH 22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Beauséjour Hay Hassani - 20200 Casablanca Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 23 82 33 Fax : 212 (0) 522 25 20 94 agriculturemaghreb@gmail.com www.agriculturedumaghreb.com
Directeur de publication Gérard COUVREUR
Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome Abdelhakim MOJTAHID
Journalistes Ingénieurs Agronomes Abdelmoumen Guennouni Soumia EL MAHDAOUI Hind ELOUAFI
Ont participé à ce numéro : Pr M’hamed Hmimina Pr BOUAZIZ Ahmed Pr Faraj Sliman Dr. BOUZOUBAA Zakia Allal Chibane Salma EL IRAQUI EL HOUSSAINI BOUAZZAMA Bassou ZERAOULI Mustapha
Facturation - Abonnements Khadija EL ADLI
Conception Graphique Yassine NASSIF
Imprimerie PIPO
Régie publictaire France Idyl SAS. 1154 Chemin du Barret 13839 ChâteauRenard Tél. 04 90 24 20 00 Contact : Mme. Brigitte SENECHAL bsenechal@idyl.fr
Edito
Edito
L’économie verte, un modèle de croissance
V
ingt ans après le sommet de la Terre, et dans la même ville, Rio, le Brésil accueillera du 20 au 22 juin prochain, une conférence des Nations Unies (Rio + 20), dont les thématiques traiteront de l’économie verte et de la gouvernance mondiale de l’environnement. A ce propos, un rapport récent de la Banque Mondiale insiste sur le fait que la croissance verte, loin d’être un luxe, est plutôt une opportunité de développement. C’est d’ailleurs dans ce contexte que le projet marocain de la charte de l’environnement et de développement durable inspiré des orientations royales, a été lancé il y a plus de deux ans à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Terre. Car si l’on observe le coût de la dégradation environnementale en % du PIB, on prend vite conscience de l’importance de la mise en place de ce projet. Selon la banque mondiale, le Maroc est à jeu égal avec le Bangladesh et la Colombie, avec une perte de 4% du PIB, contre seulement 2% pour la Tunisie, 8% pour le Nigeria et le Centrafrique et près de 10% pour le Ghana et la Chine. Et si les pays émergents ont longtemps affirmé « la croissance d’abord, l’environnement plus tard », les choses changent tandis qu’ils sont maintenant confrontés à de réels problèmes environnementaux : surexploitations des ressources, pénuries d’eau, accumulation des déchets, épuisement des
sols, … ils réalisent alors qu’ils doivent prendre ces problèmes en compte pour assurer une croissance durable. Au Maroc, le conseil économique et social traite le sujet de l’économie verte comme un nouveau modèle de croissance économique et de développement humain durable, en considérant le potentiel national, en matière de création de richesse et d’emploi dans les quatre premiers secteurs, qui permettront d’assurer la transition vers une économie verte, déjà en marche au: - Energies renouvelables - Efficacité énergétique, - Epuration des rejets liquides - Gestion des déchets ménagers. Parmi les épais dossiers sur la table du sommet de Rio : « l’économie verte dans le cadre du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ». Le Brésil espère y apparaître comme un champion vert – il est aussi question de milliards promis par la communauté internationale – alors que dans la zone sud de l’Amazonie livrée à la déforestation depuis plus d’un demi siècle, la luxuriante foret tropicale n’est plus qu’un lointain mirage !.
Gérard Couvreur
Directeur de publication Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.
Agriculture du Maghreb N° 60 - Juin 2012