Escargots Lutte en verger d’agrumes Mehdi Ouzine Mollusque appartenant à la classe des gastéropodes, l’escargot était jusqu’à ces 5 dernières années considéré comme un ravageur secondaire dans les vergers d’agrumes au niveau du Gharb. Mais avec sa prolifération progressive, on assiste de plus en plus à la mise en place de stratégies de lutte bien définies pour combattre ce ravageur dont les dégâts peuvent s’avérer importants.
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ien adapté aux variattions de l’humidité de l’air, l’escargot peut rester reclus dans sa coquille pendant toutte la saison sèche. De ce fait, il est important d’inspecter continuelllement le verger, surtout après la chute de pluies ou l’élévation de l’humidité. Dans la lutte chimique, les produits ne manquent pas. On retrouve ainsi
Mais face à un ravageur dont les déggâts ne se limitent pas aux feuilles, mais qu’on retrouve également sur les fruits (les écarts de triage au niveau des stations de condittionnement peuvent aller jusqu’à 15%) des stratégies plus adaptées doivent être élaborées.
Stratégie de lutte
Les méthodologies sont variées, cependant la mise en place d’une stratégie regroupant plusieurs typpes de lutte reste la plus adaptée pour atténuer les dégâts des escarggots. Dans ce qui suit, nous allons essayer de développer une stratéggie qui a donné de bons résultats dans les vergers d’agrumes: - Application régulière de métalddéhyde 5% en granulé après toute augmentation de l’humidité du milieu (pluie, brume…) au pied des plants, surtout les plus jeunes. Ceppendant, il faut prendre en considdération que l’efficacité de certains produits est affectée par les pluies, qui dégradent la qualité de certains granulés et leur force attractive.
une large gamme de produits mollluscicides à base de Métaldéhyde et dans une moindre mesure de Thiodicarbe, Mercaptodiméthur... En poudre ou granulés, leur action est basée sur le contact et l’ingesttion via des appâts. Ils sont recommmandés à des doses allant de 4 à 30 Kg/Ha selon la nature du produit, l’infection, la teneur en matière acttive et la formulation. 92
Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012
- Réaliser un travail du sol au nivveau des périphéries des parcelles pour la destruction des foyers du ravageur et des mauvaises herbes, véritables couvoirs d’escargots. En plus, il faut appliquer le long des sillons labourés un produit à base de métaldéhyde, ce qui va constittuer une sorte de premier rempare face à l’attaque des gastéropodes. - En plus des 2 actions précédemmment citées, il ne faut pas perdre
de vue la lutte contre les mauvaisses herbes, principal réservoir de ce ravageur. Dans cette logique, l’appplication de produit à base de Carbbendazime, combiné à un désherbbant en foliaire peut s’avérer utile, surtout pour les jeunes plants de moins de 3 ans. Fongicide à la base, le Carbendazime a également des vertus molluscicide. Seul inconvénnient de cette méthode, son coût relativement cher par rapport aux traitements classiques. - D’autres produits existent égallement pour luter contre ce gasttéropode. A l’instar du sulfate de cuivre, produit hautement toxique pour les mollusques, mais qui repprésente aussi un danger à cause de sa forte toxicité. - La lutte mécanique par la desttruction des foyers ou le ramassage manuel est également envisageabble, mais elle doit être combinée à d’autres moyens de lutte. - Des prédateurs naturels de l’esccargot existent, il faut donc veiller à les préserver au niveau du vergger. A titre non exhaustif on peut citer : la pie bavarde, le corbeau, le canard, l’oie, le poulet, le mulot, la grenouille… En conclusion, pour lutter efficaccement contre ce ravageur, plussieurs moyens de lutte existent et ont déjà démontré leur efficcacité. Combinés et positionnés d’une manière raisonnée, ils permmettent de ramener les dégâts causés par l’escargot à des seuils non significatifs.