Impacts à long terme

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Espace interculturel

Étude sur les impacts à long terme...

20 après leur expérience à l’étranger, les exparticipants AFS semblent démontrer une facilité dans l’apprentissage d’autres langues, ont des niveaux de scolarité souvent plus élevés que la moyenne et sont plus à l’aise dans des contextes culturels différents tant professionnels que personnels, que leurs confrères qui n’ont jamais vécu l’expérience d’être un étudiant à l’extérieur de son pays. En 2007-2008, AFS a mené une étude auprès de 2000 ex-participants AFS originaires d’une quinzaine de pays différents ainsi que quelque 500 personnes choisies pour former le groupe contrôle allant servir à la comparaison durant l’étude. Celle-ci a utilisé les données biographiques de tous les participants et l’Inventaire au Développement Interculturel (IDI), un outil crée par Dr Milton Bennett et Dr Mitchell Hammer. Cet outil d’analyse est basé sur le modèle Développemental de Sensibilité Interculturelle (MDSI) aussi mis au point par Bennett.

POUR LES ANCIENS PARTICIPANTS AFS

Anciens participants AFS

Catherine Coleman, Astronaute NASA

Jan Eliasson, Député, secrétairegénéral des Nations Unies

Christine Lagarde, Directrice au Fonds Monétaire International (FMI)

Motohide Yoshikawa, Représentant permanent du Japon, (OCDE)

Qu’avons-nous appris des ex-participants AFS? •

DE PLUS GRANDES HABILETÉS LINGUISTIQUES

La facilité à pouvoir s’exprimer couramment dans plusieurs langues est un des plus importants impacts à long terme d’un échange interculturel avec AFS. Ces ex-participants ont 20% plus de chances de parler et d’utiliser fréquemment une langue étrangère que leurs confrères du groupe contrôle. 77% de tous les ex-participants AFS, autant ceux ayant participé à un programme court que long (85% pour les participants du programme d’un an) admettent pouvoir parler au moins une autre langue avec aisance en plus de leur langue maternelle. Plus de 30% peuvent parler couramment plus de deux langues étrangères.


Ex-participants et groupe contrôle par l’IDI ,

UNE PLUS GRANDE SENSIBILITÉ INTERCULTURELLE

niveau de développement

Les ex-participants AFS ont un niveau de sensibilité interculturelle beaucoup plus élevé que leurs confrères, d’après le populaire Modèle de Développement de la Sensibilité Interculturelle (MDSI) . Durant les premières années d’expérimentation du MDSI (aussi noté DDR), les participants soit refusaient l’existence des différences culturelles (D pour Déni) ou acceptaient leur existence, mais se sentaient menacés ou intimidés par ces différences (D pour Défensif, R pour Renversement).

% du groupe

Deni;

Minimisation

Acceptation;

La réaction des ex-participants AFS est tout autre. Ils sont plus Défense/Renversement Adaptation portés à reconnaître l’existence de ces différences culturelles, NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT EX-PARTICIPANTS mais aussi d’identifier les similitudes entre ces cultures et la leur. GROUPE CONTRÔLE «J’ai compris que malgré nos différentes couleurs de peau et nos différentes croyances religieuses et politiques, nous sommes tous les mêmes; nous sommes des êtres humains qui partageons des sentiments et intérêts similaires. Le fait d’être né dans une certaine famille, une certaine culture, n’est que pur hasard.»

APPRENTISSAGE INTERCULTUREL DE TOUTE UNE VIE : CARRIÈRES, RÉSEAUX ET PLUS ENCORE

Il a été montré que participer à un échange AFS développe le goût pour l’apprentissage interculturel : liens d’amitié à travers le monde, d’autres études poursuivies à l’étranger, le choix d’une carrière impliquant le travail avec des individus de cultures différentes, habiter à l’extérieur du pays, le bénévolat pour des organisations internationales, l’accueil chez soi de gens issus de différents pays et le mariage interculturel.

% amis/collègues de cultures différentes

Réseau social et professionnel: Amis et collègues de cultures différentes

Amis

Collègues de travail

EX-PARTICIPANTS GROUPE CONTRÔLE

Les ex-participants AFS semblent beaucoup plus enclins à accepter un poste ou une carrière où le contact avec d’autres cultures est primordial.

33% des ex-participants ont aussi étudié à l’étranger au niveau universitaire comparé à 22% pour leurs confrères.

Près de la moitié d’ex-participants que de confrères ont vécu une autre année ou plus à l’étranger, après leur expérience AFS, en raison de leurs activités professionnelles ou celles de leur époux.

Les ex-participants ont des réseaux d’amis et de collègues incluant beaucoup plus de gens de l’extérieur du pays que les membres du groupe contrôle.

DES NIVEAUX D’ÉDUCATION PLUS ÉLEVÉS

En général, les ex-participants atteignent un niveau de scolarité beaucoup plus élevé que leurs anciennes connaissances de l’école secondaire. L’obtention d’un diplôme d’études supérieures est étroitement reliée aux études universitaires faites à l’extérieur. Le niveau de scolarité est un facteur important lors de la différenciation entre un ex-participant AFS et leurs confrères de l’école secondaire, et ce facteur-ci est directement relié au développement interculturel.


Niveau cumulatif d’éducation

DES VOYAGEURS INTERCULTURELS BIEN ÉDUQUÉS

Il n’existe pas de combinaisons de facteurs pouvant déterminer le niveau de sensibilité culturelle d’une personne (comme mesuré par l’IDI). Toutefois, il y a certains facteurs qui, combinés, peuvent prédire si un individu sera plus culturellement sensible. Ces facteurs sont :

% du groupe

Le niveau d’éducation, l’attitude des parents vis-à-vis l’étude à l’étranger, les voyages à l’extérieur du pays lorsqu’enfant, des études universitaires poursuivies à l’étranger et vivre à l’étranger en raison d’activités professionnelles ou pour accompagner son conjoint.

Collégial ou plus élevé

Maîtrise ou plus élevé

EX-PARTICIPANTS

Plus un individu se rapproche de ce modèle du «voyageur interculturel bien éduqué», plus grandes seront les chances qu’il possède une sensibilité interculturelle élevée. L’étude des impacts à long terme démontre qu’il y a une étroite corrélation entre la participation à un programme AFS et le modèle du voyageur bien éduqué.

GROUPE CONTRÔLE

CONCLUSION L’étude des impacts à long terme démontre qu’après 20-25 ans, les ex-participants AFS sont bien différents de leurs confrères du groupe contrôle sur plusieurs aspects. Les ex-participants ont tendance à parler couramment plus d’une langue étrangère; vivre ou séjourner à l’extérieur du payset être impliqués dans des emplois qui nécessitent un contact avec d’autres cultures; et avoir des connaissances et amis de plusieurs milieux et pays différents. Les ex-participants sont aussi plus susceptibles d’encourager leurs enfants à étudier à l’extérieur et de rencontrer des gens d’autres cultures. Ceci prouve que les interactions interculturelles ont une indéniable importance dans le rôle d’une vie. Certains des ex-participants deviennent à leur tour famille d’accueil et d’autres sont les parents de futurs étudiants AFS!

Plusieurs années après leur expérience, les ex-participants AFS diffèrent de leurs confrères sur : • La maîtrise de plusieurs langues. • De hauts niveaux d’éducation. • Une plus grande sensibilité interculturelle (démontrée par IDI). • Des carrières dans lesquelles le travail en collaboration avec des gens de cultures différentes est essentiel. • La tendance à étudier et habiter à l’extérieur du pays. • La facilité avec laquelle ils communiquent, sur les plans professionnel et personnel, avec des gens d’ailleurs.

Pour de plus amples informations AFS Long-Term Impact Study Report (2008) Hammer, Bennett, & Wiseman (2003). The Intercultural Development Inventory: A Measure of Intercultural Sensitivity. Bennett, M. (1993). Towards Ethnorelativism: A developmental Model of Intercultural Sensitivity.


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