EXPOS
Jusqu’au 2 juin, MAGCP, Cajarc.
HOMMAGE À DALÍ
Dalí, oui, mais en photos ! Sur les murs du siège de l’Indépendant, on le retrouve pris sur le vif par les photographes du journal, entre les années 50 et 80, souvent entouré de son aéropage. On poursuit au Couvent des Minimes, où il joue avec l’objectif de grands photographes fascinés par son irrévérence, Argillet, Whitacker, Perrier... On ne vient donc pas ici pour voir des œuvres de Dali, mais pour se rappeler que Dali est en luimême une œuvre, éventuellement un concept, un showman à coup sûr. MR Jusqu’au 31 mars. Couvent des Minimes et siège de l’Indépendant, Perpignan.
MARC CHAGALL
Après les longs mois d’hiver, accompagnés d’une période de fermeture pour travaux (première étape d’un projet d’agrandissement), l’heure est à la fête, au retour de la couleur, de la poésie et du rêve. Dans la lignée des expositions dédiées aux grandes figures ayant contribué au rayonnement artistique de Céret, le musée d’art moderne de la ville présente un ensemble de lithographies réalisé par Marc Chagall, et prêté par le Musée national Marc Chagall de Nice. Cet ensemble, exécuté en 1980, cinq ans avant la mort de l’artiste, matérialise l’aboutissement d’une vie d’expérimentations stylistiques, chromatiques et techniques. L’usage de la lithographie en couleur est à cette période une technique qu’il maîtrise parfaitement et à travers laquelle son style se déploie dans une totale liberté. En écho aux « Gens du voyage », pièce maîtresse de la collection Chagall du musée de Céret, le thème du cirque est ici à l’honneur, mais aussi tout ce qui synthétise l’univers chagallien, les animaux, l’amour, les fleurs, les souvenirs de sa Russie natale et le ciel de Paris. MR Du 2 avril au 26 mai. Musée d’art moderne de Céret.
Marc Chagall, Les gens du voyage, 1968 Huile sur toile de lin, 129,5 x 205,5 cm Dation en 1988, Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle, Dépôt au Musée d’art moderne de Céret en 1992, Inv. : AM 1988-0093 page 47
La maison des arts de Cajarc convoque une poignée d’artistes à nous faire part de leurs rêveries futuristes quant au devenir d’une planète Terre qui - pour des raisons que l’on commence à toucher du doigt - ne serait plus ce qu’elle est aujourd’hui. Une exposition entre poésie et étrangeté, qui réinvente le cours du monde et force la réflexion.
© Adagp, Paris 2019
PLANÈTE B