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Paroles de militante: Brigitte, militante CSC travailleuse sans emploi

«LE BÉNÉVOLAT ET LE MILITANTISME, C'EST CE QUI ME SAUVE»

«J’ai commencé à travailler en 1980 chez UCB à Braine-l’Alleud sans avoir fait d’études supérieures, j’avais 19 ans. Pendant plus de 30 ans, j’ai évolué dans la société et j’ai toujours atteint mes objectifs. J’ai terminé au contrôle de gestion de la R&D. Je connaissais toutes les procédures financières et j’étais devenue une personne de référence. En 2011, j’ai été licenciée suite à une réorganisation de l’entreprise. J’ai été appelée à 10h et à 10h30 j’étais dehors. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps car je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. La seule consolation qui m’a été remise, c’est 45 mois de préavis. Cela a été un cauchemar!!! Le jour de mon inscription au Forem, j’ai posé la question de savoir si j’allais retrouver du travail. La réponse a été: «avoir 50 ans, c’est un handicap pour la recherche d’emploi ».

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Je n’ai pas supporté mon licenciement et je suis tombée dans une grave dépression allant jusqu’à vouloir me suicider. Je suis toujours en traitement de thérapie avec médication. C’est ce qui me maintient. Il y a des hauts et des bas. Un jour en 2014, une ex-collègue, licenciée également, m’a demandé de l’aider et de l’accompagner à son rendez-vous avec le permanent UCB à la CSC de Nivelles. J’en ai profité pour demander s’il existait du volontariat au sein du syndicat. C’est ainsi que j’ai rencontré Frédéric Vanlerberghe, le permanent des TSE du Brabant wallon, et je suis devenue militante CSC. Le bénévolat et le militantisme, c’est vraiment ce qui me sauve: aider les autres, apprendre et transmettre l’information. J’ai besoin de communication, j’adore ça.»

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