Autofestival . . . . . . . . . . . . . . . . . p

Jusqu’au 5 février

« NOUS AURONS UNE APPROCHE PLUS AXÉE SUR LE CONSEIL »

Le président la Fédération des Distributeurs Automobiles et de la Mobilité (Fedamo), Philippe Mersch, a reçu la rédaction de l’Autotouring pour évoquer ce 58e Autofestival. Face aux incertitudes du marché, les concessions s’attendent à de nombreuses questions.

Compte-tenu du contexte sanitaire et des pénuries dans le domaine des semi-conducteurs notamment, à quel type d’Autofestival faut-il s’attendre ?

Nous sommes confiants dans notre capacité à tenir un Autofestival aussi normal que possible. C’est un événement très important pour le secteur de l’automobile. Les mesures sanitaires liés au Covid-19 existent depuis plusieurs mois, nous y sommes tous habitués désormais. Par ailleurs, nous avons beaucoup de nouveautés à présenter cette année toutes marques confondues. L’Autofestival est un moment privilégié pour les concessionnaires pour faire connaître les nouveaux modèles de voiture. Compte-tenu de la situation sur les marchés des semi-conducteurs et des matières premières, l’approche commerciale sera plus axée sur la prise de commande et le conseil aux clients. Les équipements sont plus riches, le choix de motorisation n’a jamais été aussi large et il faudra aussi savoir répondre aux questions concernant les primes de l’État. Et cela sans même évoquer les interrogations autour de l’avenir de notre mobilité individuelle.

Cette année l’Autofestival durera jusqu’au 5 février. La formule retenue comportera un seul dimanche où les concessions seront ouvertes, le dimanche 30 janvier.

«Les moteurs thermiques n’ont jamais été aussi efficients et propres »

Quelle sera la place des véhicules électriques cette année ?

Aujourd’hui l’électromobilité sur le marché c’est les véhicules hybrides non-rechargeables, plug-in hybrides et purement électriques. Mais ce qui intéresse le gouvernement luxembourgeois pour la vision 2030 ce sont surtout les plug-in hybrides et les 100 % électriques. Or, depuis début janvier, les primes de l’Etat pour les plugin hybrides ont été supprimées. C’est l’une

des incohérences du gouvernement qui pousse vers plus d’électromobilité d’un côté pour réaliser ses objectifs et de l’autre décide de supprimer les primes sur certains véhicules.

On voit bien que la part de l’électromobilité dans les immatriculations progresse. Pour l’année passée, nous sommes à 9 % environ de véhicules purement électriques et 16 à 17 % de plug-in hybrides. Par ailleurs, les manufacturiers automobiles sortent de plus en plus de modèles électriques pour réduire leur empreinte carbone tout simplement.

Le Luxembourg s’est fixé sur l’électrique comme d’autres pays européens. Est-ce vraiment la seule piste à explorer pour réduire les émissions polluantes ?

L’industrie automobile a pris le chemin de l’électrification. Il y a clairement une voie qui est tracée et qui ne changera pas du jour au lendemain compte-tenu des investissements qui ont été consentis. D’ici 2025, il y aura certainement des marques qui auront 50 % de leur offre en motorisation électrique. Il faut toutefois rappeler que les moteurs thermiques représentent toujours la majorité du marché et qu’aujourd’hui ils n’ont jamais été aussi efficients et propres en termes d’émissions. Au niveau politique, on ne peut pas interdire certaines choses pour en favoriser d’autres.

«Il y a des voitures à livrer rapidement aujourd’hui.

Nous avons beaucoup de nouveautés dans toutes les marques »

Quels sont les principaux écueils que vous voyez à l’essor de l’électromobilité ?

Clairement l’infrastructure comme dans les autres pays d’ailleurs. Au Grand-Duché le réseau public Chargy est bien fourni, mais les infrastructures manquent aussi bien dans les entreprises que dans l’industrie. Si on veut faire basculer le marché des véhicules de société dans l’électrique, il faut aussi que les capacités de rechargement soient au rendez-vous.

Il a fallu attendre un an et demi pour les aides étatiques sur les installations de bornes de recharge dans les entreprises deviennent réalité. Pendant ce laps de temps des investissements ont été consentis qui ne seront pas remboursables.

Il faut aussi se rendre compte d’une chose. Comme les nouveaux véhicules, les bornes de recharge sont bourrées de composants électroniques utilisant des semi-conducteurs. Elles ne sont pas livrables non plus dans l’immédiat.

En plus, si vous décidez, en tant qu’entrepreneur, d’installer des bornes et que l’infrastructure de charge n’est pas assez puissante, c’est à vous de trouver des solutions. Ce n’est pas normal, la capacité du réseau électrique doit rester de la responsabilité de l’Etat. C’est un frein au développement de l’électromobilité. Les produits vont être là, le public sera prêt mais les infrastructures ne seront pas à la hauteur.

À quoi doit s’attendre le consommateur au moment de payer sa voiture neuve ?

Le risque est que les véhicules coûtent plus cher pour le consommateur et que les marges se réduisent pour les concessionnaires. Pour la Fedamo, il paraît peu concevable que les tarifs des véhicules électriques baissent. Il semblerait plutôt que ce soit le prix des véhicules thermiques qui vont augmenter. C’est une réalité aujourd’hui.

Cette tendance explique aussi le développement d’autres modes d’acquisition comme les prêts à valeur résiduelle garantie, les locations à longue durée et les leasings.

Quels conseils donneriez-vous à veux qui veulent changer de voiture pendant l’Autofestival ?

J’encourage les clients à pousser la porte des concessions. Il y a des voitures à livrer rapidement aujourd’hui. Nous avons beaucoup de nouveautés dans toutes les marques. Attention au risque de hausse de prix dans les mois à venir. Enfin, n’hésitez pas à demander conseil sur les nouveaux modes d’acquisition.

Au moment de signer

DES DÉLAIS DE LIVRAISON POUVANT DÉPASSER UNE ANNÉE

La pénurie de composants électroniques pose des problèmes de fabrication et de livraison des véhicules neufs. L’Autofestival reste néanmoins un moment privilégié pour choisir sa nouvelle voiture.

« Cette année, nous allons faire l’Autofestival des bons de commande ». Mi-amusés, mi-résignés, les vendeurs essaient de voir le verre à moitié plein au moment d’aborder les premiers jours de l’Autofestival. S’il reste encore des véhicules neufs de stock, l’offre n’a rien de comparable avec les années précédentes en termes de quantité. Et la situation n’est guère plus enviable sur le marché de l’occasion.

La faute à la pénurie de semi-conducteurs qui ne touche pas seulement l’automobile mais tous les appareils électroniques. Comme la course à la console de dernière génération pour Junior relevait de la mission impossible pendant la période des fêtes, la quête de la voiture rêvée avec l’équipement et aux couleurs voulus s’annonce toute aussi ardue.

« Les délais de livraison changent au cas par cas, parfois même au sein d’une même marque. Il y a certains modèles qui peuvent être livrés dans un délai normal et d’autres au-delà de 2022. Le mieux, c’est encore de pousser la porte des concessions et de se renseigner auprès des conseillers pendant l’Autofestival », tempère toutefois le président de la Fedamo, Philippe Mersch.

LA FIN DES COMPTEURS ANALOGIQUES

Au tout début de la pénurie, certains constructeurs avaient consenti des baisses de tarif sur certains modèles nouvellement commercialisés. La raison ? Les instruments de navigation digitaux avaient été remplacés par des compteurs analogiques. Malgré la pénurie persistante, cette expérience ne devrait cependant pas être renouvelée.

Si le manque de matériaux de base nécessaires à la construction d’une automobile venait à durer dans le temps, le prix d’achat devrait s’en ressentir. « La tendance n’est pas à une baisse des tarifs des voitures, bien au contraire », selon Philippe Mersch. Une excellente raison de se rendre en concession d’ici le 5 février.

Dans les concessions

UN FESTIVAL DE NOUVEAUTÉS À DÉCOUVRIR

Les experts de l’ACL ont sélectionné quelques-unes des nouveautés automobiles qui sont à découvrir dans les show-rooms luxembourgeois jusqu’au 5 février à l’occasion de l’Autofestival.

MEGANE E-TECH ELECTRIC

Avec sa nouvelle Mégane E-Tech Electric, Renault part à la reconquête du segment des véhicules compacts. Arborant le nouveau logo de Renault, cette nouvelle Mégane veut incarner la transformation de la marque. Renault promet d’ores et déjà un gigantesque bond en avant dans tous les domaines. De quoi piquer la curiosité.

PEUGEOT 308

Officiellement commercialisée depuis l’automne, la nouvelle Peugeot 308 devrait encore séduire un large public. La Française est désormais habillée de matériaux plus nobles. Le système d’info-divertissement a lui aussi été complètement revu. Plus grande, plus polyvalente, la Peugeot 308 n’a finalement qu’un gros défaut : son délai de livraison. Il ne fait que s’allonger à mesure que la pénurie de puces électroniques s’accentue.

KIA EV6

Premier crossover de la marque coréenne, le Kia EV6 est aussi 100 % électrique. Plus sportif que son cousin Ioniq 5, ce modèle propose trois motorisations plutôt musclées de 229 ch, 325 ch et 584 ch qui raviront les amateurs d’accélérations soudaines. L’autonomie varie quant à elle entre 510 km pour le moteur le plus sage à 400 km pour la version GT portée sur les performances routières.

FORD FIESTA

Richement équipée pour une citadine avec notamment le régulateur de vitesse adaptatif, la nouvelle Ford Fiesta innove aussi au niveau motorisation. Son système EcoBoost Mild Hybrid avancé est conçu pour minimiser les émissions et soutenir le moteur à essence avec une puissance supplémentaire en cas de besoin.

FERRARI DAYTONA SP3

Limitée à 599 exemplaires, la Ferrari Daytona SP3 a déjà trouvé tous ses futurs propriétaires. Cet authentique bijou du cheval cabré sera est muni d’un V12 atmosphérique de 6,5 litres monté à l’arrière et qui livre 828 chevaux. Parce que l’automobile reste aussi du plaisir et du rêve.

MERCEDES EQS 53 AMG

Exposée à Hollerich, la nouvelle Mercedes EQS 53 AMG 100 % électrique promet d’exploser les records. Dans sa version de base, la puissance est fixée à 484 kW (658 ch). Pour ceux qui en veulent encore plus, le Pack AMG Dynamic Plus permet de culminer à 560 kW (761 ch) en mode Race Start avec fonction boost. Dans les stations de recharge rapide à courant continu, le constructeur allemand indique qu’il est possible de récupérer 300 km d’autonomie (WLTP) en seulement 19 minutes.

CORVETTE C8

Ce sera probablement l’une des dernières chances d’apercevoir et de s’offrir une grosse américaine propulsé par un V8 pendant cet Autofestival. Les normes européennes étant de plus en plus sévères, ce genre d’OVNI va disparaître progressivement. Rendez-vous donc auprès d’Autopolis pour une dernière séance photos avec la Corvette C8 Z06.

Marché de l’occasion

LA VENTE DE VOITURES DOPÉE PAR LES INCERTITUDES

Électrique ? Hybride ? À l’hydrogène ? En attendant d’en savoir davantage sur la mobilité de demain, les résidents misent plutôt sur un véhicule d’occasion qu’une voiture neuve.

Le directeur de CAR Avenue Luxembourg, Pascal Driant, le responsable commercial de l'ACL, Sergio Fontes, et le responsable du Diagnostic Center, Frank Maas, officialisent leur collaboration.

Avec un peu plus de 60 000 véhicules d’occasion immatriculés chaque année au Luxembourg, le marché a dépassé celui du neuf depuis quelques années déjà. Si ce n’est pas forcément bon pour le renouvellement du parc automobile, les consommateurs se tournent d’autant plus facilement vers des voitures de seconde main que les questions sur l’avenir de l’automobile sont de plus en plus nombreuses. Quels seront les carburants qui feront avancer les voitures du futur ? L’autonomie des batteries électriques peut-elle encore faire un bond en avant ? Où et comment charger ces voitures ? Quels moyens financiers seront-ils nécessaires ? Des interrogations qui font écho à la situation tendue sur le marché des semi-conducteurs et à l’incapacité des constructeurs de livrer certains de leurs modèles dernier cri.

Si les professionnels du secteur automobile au Luxembourg aiment à souligner qu’il faut compter en moyenne 30 000 € pour une voiture neuve et 12 000 € pour une voiture d’occasion, ce calcul semble daté. En attendant la livraison des véhicules neufs vendus pendant cet Autofestival, le parc d’occasion va lui aussi tarder à se renouveler au Grand-Duché. Pas de livraison, cela veut dire pas de reprise, donc pas de stock de véhicules d’occasion.

Cette situation a déjà provoqué une hausse perceptible des prix des voitures d’occasion mis en vente. Il n’y a qu’à consulter les sites spécialisés pour s’en convaincre. « Quand nous proposions 13 000 € de reprise l’an passé pour une voiture, aujourd’hui nous en offrons 17 000 », confesse ce spécialiste du secteur.

textes :

Patrick THÉRY

Préférez un modèle « contrôlé par l’ACL »

Ces derniers mois le Diagnostic Center de l’ACL a conclu plusieurs partenariats avec des professionnels de l’automobile au Luxembourg, dont CAR Avenue Luxembourg et MyCar.lu. L’objectif est de rassurer les acheteurs potentiels de véhicules d’occasion en les labellisant « contrôlé par l’ACL ». « Lorsqu’un véhicule passe par le Diagnostic Center, tous les défauts que nos experts découvrent en faisant le tour sont listés de manière exhaustive et sans parti pris », explique le responsable du Diagnostic Center de l’ACL, Frank Maas. En effet, le Diagnostic Center de l’ACL est totalement indépendant des marques et des garagistes. Son rôle est de lister toutes les anomalies, graves et moins graves, du véhicule. Avec ce document en main, le vendeur comme l’acheteur peuvent alors décider de faire affaire en toute transparence. Pour le directeur de CAR Avenue Luxembourg, Pascal Driant, cette nouvelle collaboration avec l’ACL « est l’occasion d’apporter un service encore plus pointu à la clientèle de CAR Avenue ».

Private Leasing

UNE BONNE ALTERNATIVE À L’ACHAT D’UN VÉHICULE ?

Le leasing devient une alternative intéressante à l’achat classique d’un véhicule, même pour les particuliers. À quoi faut-il prêter attention avant de signer un contrat de leasing ? Le leasing vaut-il le coup pour certaines personnes ? L’ACL vous éclaire.

AVANTAGES INCONVÉNIENTS

Modèles récents :

vous avez toujours accès aux modèles les plus récents, dotés des technologies les plus modernes.

Mensualités réduites :

les mensualités sont généralement moins élevées que celles d’un crédit.

Pas de révisions/réparations onéreuses : en raison de la courte durée du contrat, vous évitez en général les réparations coûteuses nécessaires pour un véhicule d'un certain âge.

Aucun problème de vente :

à l’issue du contrat, vous pouvez restituer votre voiture et vous n’avez pas à vous soucier des modalités de vente.

Prévisibilité :

chaque mois, vous payez la même mensualité.

Protection contre la perte de valeur :

personne ne sait à l’heure actuelle ce que vaudra une voiture à essence ou diesel dans quelques années. Avec une voiture en leasing, vous n’avez rien à craindre de ce côté-là.

Pas de déduction fiscale :

contrairement à un crédit automobile, le coût d’un véhicule en leasing n’est pas déductible des impôts pour les particuliers.

Kilométrage limité :

la plupart des contrats prévoient une limite de kilomètres et les pénalités en cas de dépassement sont lourdes.

Garage déterminé à l’avance :

le plus souvent, vous avez l'obligation de vous rendre dans un garage bien précis pour les révisions et réparations.

Propriété de la société de leasing :

la voiture ne vous appartient jamais, elle demeure la propriété de la société de leasing.

Rupture anticipée impossible :

vous devrez débourser beaucoup d’argent si vous souhaitez mettre fin au contrat avant son terme.

Assurance tous risques :

bon nombre de sociétés de leasing incluent comme condition contractuelle une assurance tous risques. Celle-ci peut être très onéreuse selon le modèle.

UN RÉSEAU POUR TOUTES LES GÉNÉRATIONS

Päiperléck S.à r.l. Aides et Soins à Domicile - Résidences Seniors

24 25

Polestar 2 — 100% électrique

Réservez votre essai chez Polestar Luxembourg 5 rue Robert Stümper