Navarre : tradtion et transition

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Navarre Tradition et Transition Projet interdisciplinaire et collaboratif: Espagnol Sciences et vie de la terre Technologie Éducation au dÊveloppement durable


Navarre : Tradition et transition

Classes concernées : 50 élèves de 3ème, hispanistes Professeurs organisateurs : Mme Renaud (espagnol), Mme Augris (SVT), M. Abounassar (Technologie) Durée prévue : 4 jours et 3 nuits, entre le 18 et le 21 mars 2019

Objectifs : - Découverte d’un pays européen voisin, sa géographie et son histoire. Ce qui nous unit. - Découverte de paysages et de réalités géologiques très diverses, malgré leur proximité géographique. - Étudier le lien entre les hommes et leur environnement, à travers l’histoire. - Le transport le plus utilisé par l’homme durant des millions d’années : la bipédie ! - Le plus souhaité en lien avec l’E3D : visite de génératrices d’électricité à partir d’énergie renouvelable, penser le voyage de façon à responsabiliser les élèves. Objectifs du projet pédagogique Ce projet de voyage à l’étranger illustre le désir d'ouverture du collège vers les pays européens, et la nécessité d’enrichir, de diversifier les expériences pour offrir aux élèves une ouverture au monde. La richesse du programme envisagé durant ce voyage dans cette région du nord de l’Espagne, les visites et activités seront autant de « mises en situation » pour les élèves. Le titre « Navarre : tradition et transition » montre que l’objectif principal est d’aller à la rencontre d’un territoire, de son histoire et de son développement. Nous trouverons des villes au passé riche et dont le paysage, l’environnement ont forgé l’implantation et l’histoire. Nous irons à la rencontre des traces laissées par le passé et chercherons les activités économiques développées dans ces lieux. De même, nous découvrirons les nouvelles activités économiques, en lien avec la nécessaire transition écologique et économique. Si les objectifs majeurs du projet sont d’ordre culturel (ouverture au monde, découverte de lieux, de sites, d’une langue étrangère) et scientifique (découverte de la biodiversité de différents milieux naturels protégés ou non, travail sur les forces et les énergies et les techniques employées, l’architecture de défense), il ne peut être dissocié d’un objectif pédagogique général : motiver les élèves, les ouvrir au monde, les responsabiliser dans leurs apprentissages.

Compétences travaillées  En lien avec le programme de LV2 Le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CERCL) préconise de confronter les élèves à des situations concrètes et variées d’interaction orale. Le séjour en Espagne s’inscrit dans l’objectif de favoriser ces moments de prise de parole autonome dans des situations de vie quotidienne. Pour les élèves, chaque activité de groupe est l’occasion d’échanges de type social. Ces échanges linguistiques « sociaux », qui sont autant de marqueurs des relations sociales, correspondent aux composantes linguistique, socio-linguistique et pragmatique du niveau A2 (palier 1) du CERCL, exigible en fin de collège. Durant le voyage, les élèves sont placés en situation d’être à la fois locuteur et acteur-social. Ce projet s’inscrit dans une approche actionnelle de l’apprentissage. Réaliser des tâches ou accomplir des


actions nécessite de chaque élève qu’il utilise au mieux sa palette d’activités de communication langagière : lire, écrire, écouter, s’exprimer, interagir, interpréter… « Communiquer c’est utiliser un code linguistique (compétence linguistique) rapporté à une action (compétence pragmatique) dans un contexte socio-culturel et linguistique donné (compétence sociolinguistique) ». Source : CERCL. Plus-value : La découverte d’une région imprégnée par le bilinguisme castillan et basque. Tous les panneaux et toutes les affiches sont écrites dans au moins deux langues en Espagne. L’interaction avec des guides en espagnol, lors des visites.

 En lien avec le programme de SVT Dans le Thème 1 (la planète Terre, l’environnement et l’action humaine) : Ressources naturelles, activités humaines et questions environnementales. Caractériser quelques-uns des principaux enjeux de l’exploitation d’une ressource naturelle par l’être humain, en lien avec quelques grandes questions de société. Nous pourrons prendre l’exemple de l’eau : l’accès à l’eau en Navarre, dans les différents sites rencontrés. Expliquer comment une activité humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des écosystèmes en lien avec quelques questions environnementales globales. : voir les différentes villes visitées. Proposer des argumentations sur les impacts générés par le rythme, la nature (bénéfices/nuisances), l’importance et la variabilité des actions de l’être humain sur l’environnement. Plus-value : Cette partie du programme rentre dans le cadre de l’EDD. Le travail en amont sur les ressources naturelles se fera sous la forme de débats en classe. Les élèves développeront alors leurs capacités à : - rechercher des informations fiables (vérifier les sources, confronter les différentes versions). - sélectionner les informations importantes, utiles, afin de développer un argumentaire visant à convaincre la classe. - s’exprimer à l’oral distinctement et de manière convaincante.

 En lien avec le programme de technologie Nous effectuerons en amont un travail sur les différents moyens de production d'électricité et leur impact sur l'environnement. Puis nous découvrirons deux modèles de production durant le voyage, l’un hydraulique, l’autre éolien. Nous envisageons de proposer un serious game aux élèves sur le développement d'une ville. L'idée est de revoir les différents contextes qui impactent sur l'évolution d'une ville (historique, économique et géographique). Les conclusions de ce jeu seront autant de pistes de lecture du paysage lors de la visite de Donostia et de Pamplona. que nous exploiterons en leur faisant faire un croquis du plan des villes afin de les comparer, d’en expliquer les différences. Activité sur la centrale marémotrice sur place. Plus-value : Nous pourrons aussi travailler la problématique de l’eau en lien avec la visite du désert des Bardenas Reales: Quels sont les besoins en eau d'une ville? /Comment limiter sa consommation d'eau? Ceci en lien avec l’E3D.


 En lien avec le socle commun Domaine 1.2 : langues étrangères et régionales. S’exprimer à l’oral en continu et en interaction Savoir communiquer, au besoin, avec des pauses et des reformulations pour chercher ses mots. Utiliser les formes de politesse les plus élémentaires, prendre congé. Répondre à des questions et en poser.

Ecouter et comprendre Comprendre des mots familiers et des expressions très courantes. Suivre des instructions courtes et simples.

S’exprimer à l’oral en continu et en interaction Utiliser des expressions et des phrases proches des modèles déjà rencontrés lors des apprentissages. Savoir reproduire un modèle oral.

Lire et comprendre l’écrit + écrire et réagir à l’écrit Comprendre des textes courts et simples. Produire de manière autonome quelques phrases.

Domaine 4 : les systèmes naturels et les systèmes techniques Expliquer l’impact de différentes activités humaines sir l’environnement Expliquer un comportement responsable dans le domaine de l’environnement

Domaine 5 : représentations du monde et activité humaine Situer et se situer dans l’espace Situer et connaître les principales caractéristiques du pays.

Situer et se situer dans le temps Identifier les périodes de l’histoire au programme. Identifier la diversité des civilisations, des sociétés. Analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du monde. Connaître et expliquer les caractéristiques politiques, sociales, culturelles et religieuses des sociétés ou civilisations étudiées. Le multilinguisme: castillan, basque Analyser quelques enjeux du développement durable dans le contexte des sociétés étudiées.

Domaine 2 : les méthodes et outils pour apprendre Organiser son travail personnel Anticiper, gérer, mémoriser, planifier Mettre en œuvre des capacités essentielles Être capable de mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques Être autonome dans son travail : organiser, planifier, anticiper, rechercher, sélectionner,...

Domaine 3 : la formation de la personne et du citoyen Connaître et comprendre la règle et le droit Exercer son esprit critique : faire preuve de réflexion et de discernement Faire preuve de responsabilité, respecter les règles de la vie collective, s’engager et prendre des initiatives Se prendre en charge. Faire preuve d’initiative. Prendre conscience de la nécessité de s’impliquer, de rechercher des occasions d’apprendre. Respect des consignes et des horaires. Rechercher et privilégier les échanges en espagnol. Préparation du voyage en classe. Recherches et exposés.

Plus-value : Un voyage est de fait l’occasion de croiser les connaissances, c’est un projet interdisciplinaire qui permet aussi de faire valoir des compétences autres que celles exigées en classe.


En lien avec l’E3D

– un voyage raisonné et raisonnable L’idée est de faire comprendre l’intérêt d’un voyage mais aussi son empreinte économique et écologique. Nous avons conçu le voyage de façon à réduire au maximum le kilométrage et les activités polluantes, privilégiant les sorties en plein air et les paysages les plus époustouflants. Partir pour vivre une aventure et revenir avec des souvenirs pour la vie.  En lien avec le Parcours Citoyen – Devenir citoyen européen. Les élèves du collège ignorent souvent ou méconnaissent l’existence d’une citoyenneté européenne qui leur confère à la fois des droits et des devoirs. L’union Européenne a été souhaitée pour que les peuples apprennent à se connaître, à s’enrichir mutuellement de leurs différences, à s’unir autour de projets et de symboles forts. Découvrir l’Espagne et rencontrer d’autres européens participe de cette prise de conscience d’une citoyenneté européenne. – Découvrir une autre société et faire preuve du curiosité. Beaucoup de nos élèves n’ont pas, ou peu, l’occasion de voyager à l’étranger. Pour certains, ce voyage en Espagne a été leur première sortie hors du territoire national. Il s’agit, au-delà de l’enrichissement socioculturel que leur offre l’Espagne, d’aiguiser leur curiosité envers l’autre, un « autre » riche de coutumes et de traditions, et qui peut habiter à côté comme à l’autre bout du monde. – S’adapter et savoir partager. Partir en voyage scolaire signifie vivre durant quelques jours, en groupe, avec d’autres jeunes et d’autres adultes, hors du milieu habituel, loin des parents. Cela nécessite un « savoir-être » propre à la vie collective, le respect des autres et des règles communes, le partage des tâches, l’acceptation d’autres adultes que les parents comme référents,… 

En lien avec le parcours Avenir

– A la découverte de métiers très différents La diversité des activités rencontrées nous permettront de réfléchir à des domaines professionnels variés :  métiers liés à la mer  l’artisanat  les métiers de bouche  la construction  le tourisme  l’ingénierie  le commerce  l’accueil  l’agriculture...  la culture  l’hôtellerie 

En lien avec le parcours santé

– Mobilité et santé Expliquer ne suffisant pas, nous allons proposer des activités souvent en plein air, avec comme principal mode de transport, la marche à pied. Nous parlerons aussi des énergies renouvelables, de la transition écologique, du respect de la biodiversité. Tout ceci étant lié avec des déplacements doux pour l’homme. 

En lien avec le parcours Culturel

– une architecture naturelle Le programme du séjour a été façonné pour permettre aux élèves de découvrir une région, d'apprécier la richesse et la diversité de ses paysages, de la faune et de la flore, et sa fragilité. Mer, montagne, désert… Autant de défis pour l’homme et la nature.


– une architecture humaine Les contraintes géographiques et historiques ont façonné les villes. Nous allons étudier l’implantation des villes et leur organisation, les activités économiques en fonction de ces critères.  En lien avec le projet d’établissement Axe 2 : Favoriser l’interdisciplinarité et l’inter-degré dans le cadre de la continuité des parcours éducatifs en prenant appui sur une culture pédagogique et éducative partagée, au service de la différenciation pédagogique. Axe 3 Enrichir les connaissances culturelles des élèves et les ambitions d’orientation pour chacun en prenant appui sur une ouverture culturelle et un parcours d’orientation conçu comme un véritable support de formation : Objectif 2 : Accroître l’offre linguistique, valoriser l’enseignement des langues vivantes et encourager les pratiques innovantes. Objectif 3 : valoriser l’enseignement scientifique. Objectif 5 : encourager les pratiques culturelles dans le cadre d’un parcours cohérent. Objectif 6 : inscrire le développement durable dans les actions menées au sein de l’établissement.

Un voyage au parcours calculé pour réduire l’empreinte écologique Faute de pouvoir se déplacer par le train, nous avons choisi de dessiner un parcours le plus court possible avec un choix de visites le plus cohérent possible. Nous avons choisi de réduire le nombre de nuitées afin de permettre à un plus grand nombre d’élèves de participer au voyage, et d’aider financièrement les plus fragiles. Le choix du bus était alors évident d’autant que les impératifs d’hébergement et de liaison entre les différents sites rendaient son utilisation impérative. Notre choix s’est aussi porté sur la réduction du kilométrage. De fait, nous ferons moins de 1500km dont 870km en France. Nos élèves s’engagent dans le projet pédagogique et s’investissent en dehors des cours afin de financer les projets du collège et de la Maison des Collégiens. Certains sont aussi éco-délégués et nous mettrons leur présence à profit pour enrichir le débat sur le Développement Durable. Enfin, nous travaillerons ensemble sur le contenu de nos bagages et l’impact de nos choix d’achat et d’alimentation.


Saint Sébastien –San Sebastián – Donostia Vue sur la mer - 18 mars 2019 450km, 6h de trajet – départ à 5h de St Maixent 11h30 : Arrivée à Saint Sébastien. Pique-nique au Monte Igueldo, préparé par les familles. Panorama du Monte Igueldo : Du haut de la colline sur laquelle est adossé un quartier rural de la ville, nous profiterons du magnifique panorama sur la cité balnéaire et la célèbre baie de la Concha. Une belle entrée en matière pour repérer les différents quartiers de la ville, située entre mer et montagne. Découverte des principaux sites, s’imprégner de son histoire, de sa culture. Le port: C’est un port de pêche plutôt petit mais qui a du charme. Il maintient son style d’antan et il est assez coquet. Visite de la Baie de la Concha : Saint-Sébastien dispose de 3 plages : la Concha, Ondarreta et Zurriola. Une promenade sur le front de mer, face à l’île de Santa Clara, permet de profiter de la douceur de vivre de la baie de la Concha, surnommée “la perle de Cantabrie”. La baie occupe l’espace compris entre les monts Igueldo et Urgull, soit environ 2 kilomètres de front de mer très appréciés des promeneurs. La plage est considérée comme l’une des plus belles d’Espagne et du monde entier. Sa forme en coquillage lui donne son nom. Activité naturaliste : Découverte de l’estran, du cycle des marées, du sable (géologie), parler de la zone de bord de mer et des êtres vivants sur cette zone. Géologie de cette partie du Pays Basque espagnol, entre l’océan atlantique et les montagnes environnantes. 19h : Dîner en ville, au restaurant. Découverte des « pintxos » basques, équivalents des tapas. Nuit sur place, en auberge de jeunesse.

Le plus pédagogique : Nous pourrons aborder le rôle des marées et les forces associées, après la visite du port, il nous est possible d’aborder aussi la notion de pollution de la mer et de l’utilisation de la force marémotrice pour la production d’électricité.


Saint Sébastien –San Sebastián – Donostia Vue sur la ville - 19 mars 2019 Visite du Mont Urgull : La rude histoire militaire de la ville est toujours vivante sur le mont Urgull. Son emplacement stratégique et son orographie lui ont valu de devenir une place forte militaire au XIIe siècle. On y voit les fortifications et une partie des remparts qui ceignaient autrefois la ville de Donostia. Ils font partie des rares vestiges qui ont survécu aux sanglantes batailles et aux sièges que la ville a subis au XIXe siècle. Cette véritable tour de guet sur la mer et sur la ville, est traversée de divers sentiers d’où l’on a une vue exceptionnelle sur la cité. Des belvédères dissimulés au milieu des arbres permettent de voir Donostia sous un angle différent. En haut du chemin, se trouvent l’impressionnante statue du Sacré-cœur et les remparts du château de la Mota et leurs canons. Visite du Musée. Pique-nique et promenade dans la vieille ville : En raison de nombreux incendies dont la ville fut victime au cours des siècles, Saint-Sébastien est l’une des villes les plus modernes du pays. Son tracé se caractérise par des rues horizontales et rectilignes, et la vieille ville a conservé tout son charme d’antan avec ses ruelles étroites jalonnées. Côté Belle Époque, l’hôtel Maria Cristina dont les élégantes chambres ont vu défiler écrivains et personnalités internationales depuis le début du siècle dernier. Le théâtre Victoria Eugenia de style Renaissance est également un lieu incontournable. Et pour profiter d’un peu de fraîcheur, les jardins d’Alberdi Eder, dominés par l’hôtel de ville. 16h : Visite du musée Albaola – Faktoria Le musée est un espace innovateur dont la principale activité réside dans la construction d’embarcations historiques, où la technologie maritime artisanale est ravivée et mise en valeur. Cet univers créatif a pour objectif de faire connaître le passé maritime du Pays Basque. En cours, une reconstruction de baleinier qui permettra d’aborder le sujet de la protection d’espèces menacées et des ressources apportées par la mer.

Le plus pédagogique : La géographie de la baie cernée de montagnes est tournée vers la mer, et nous pouvons relier géographie et activité humaine. La nécessité de se protéger, mais aussi de braver l’océan pour se nourrir. On peut faire un lien avec la Charente Maritime, La Rochelle et Rochefort.

Départ pour Pampelune, 80km, 1h de trajet de Saint Sébastien. Hébergement dans une auberge de jeunesse, à Tudela.


Pampelune - Pamplona – Iruña Vue sur la montagne - 20 mars 2019 Visite du Parc éolien du Perdón, Mirador de la sierra : Cest le premier parc éolien construit en Navarre. Ses 40 éoliennes, visibles depuis Pamplona s'alignent sur 4km de crête, à 1030m d'altitude. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons, les moulins gagnent en hauteur et la vue en perspective. Le parc fournit une puissance de 500 kws, soit une production annuelle de 60M de kws.

Le plus pédagogique : Aucun endroit ne peut mieux montrer le gigantisme et la force dégagée par ces éoliennes. C’est aussi une occasion de parler de l’intégration des éoliennes dans le paysage et de leur intérêt économique et écologique. C’est aussi un passage du chemin de St Jacques.

Pamplona

est la capitale de la Navarre. Avec une population de 20.0000 habitants, c'est la ville principale de la cuenca de Pampelune, aire urbaine de plus de 350.000 habitants. Pampelune se trouve dans une région de transition entre les climats méditerranéen et océanique. Elle se situe à 440m d'altitude, entre deux chaînes de montagnes. Visite du centre historique: la place du château, visite de la cathédrale et du mausolée des rois de Navarre, le monument des fueros, la façade de la mairie et la rue des Encierros. Visite des remparts et du centre d’interprétation : Découverte de l’histoire de la ville au travers de l’évolution de ses défenses. Le parcours au travers des remparts est une balade récréative qui donne à voir la géographie physique de la ville sise au coeur des montagnes. On pourra faire la comparaison avec les fortifications de Donostia. Site du musée Le plus pédagogique : Il est évident que les deux villes visitées sont très différentes par leur environnement, leur histoire et donc on pourra démontrer que l’activité humaine varie selon la géographie physique. Ici l’industrie automobile, éolienne et le pastoralisme remplace l’activité maritime. On pourra aussi aborder la question du climat, de la tradition des San Fermines.

Le chemin de St Jacques et le miracle de l'âne C'est le sixième miracle du De miraculi sancti Jacobi. En 1100, un pèlerin français de Poitiers arrive à Pampelune avec sa famille. Ils font halte dans cette ville pour se reposer et reprendre des forces. Ils se logent dans un « hostal ». La femme du pèlerin tombe alors malade et ils doivent rester plus longtemps que prévu. Cette dernière décède finalement des suites de sa maladie. L’hôtelier, voyant que son hôte risquait de partir sans payer, lui réclame une grosse somme en alléguant que le séjour avait été long. N'ayant pas suffisamment d’argent, le pèlerin lui laisse son cheval et se remet en route avec ses deux fils en bas âge. Chemin faisant il s’arrête pour prier saint Jacques et lui demander de l’aide. À la sortie de Pampelune, une personne vénérable l'aborde et lui prête un âne pour l’aider dans son voyage. Quand ils arrivèrent enfin à Santiago, le pèlerin eut une vision de l'Apôtre en qui il reconnut la personne vénérable de Pampelune. De retour à Pampelune, il prit des nouvelles de l'aubergiste et apprit qu’il avait trouvé la mort dans un accident. Les gens de l’hostal déclarèrent qu'il avait subi une punition divine à cause de son manque de charité envers les pèlerins.


Tudela Vue sur le passé - 20 mars 2019 95km, 1h10 de trajet de Pamplona 25km, 30 mn de trajet de las Bardenas Reales La visite de Tudela se fera sur le chemin de retour vers le gîte. Visite libre de la ville, la cathédrale, la Plaza Mayor et le quartier ancien. Fondée en 802, c'est l'une des villes d'origine islamique les plus importantes d'Espagne et d'Europe. 400 ans durant, musulmans, juifs et mozarabes y vécurent en parfaite harmonie, et imprimèrent à la ville un métissage culturel visible dans ses édifices monumentaux. Promenade dans ses ruelles tourmentées, ses passages, ses murailles et ses tours de veille.

Le plus pédagogique : On abordera l’histoire et l’architecture de la ville dans sa dimension pluriculturelle. La ville est symbolique des trois cultures qui vécurent ensemble durant l’époque de la Reconquête. Nous pourrons évoquer le fait que les monts cantabriques ont arrêté l’invasion musulmane (et faire un parallèle avec Poitiers) mais que le reste de la péninsule a vécu huit siècles de guerre et de métissage.

La vereda del cierzo Vue de nuit - 20 mars 2019 L’auberge de jeunesse, est située à l’entrée du Parc Naturel des Bardenas Reales. Elle constitue la première etape d’une balade à vélo appelée ‘Ruta de los Roncaleses’. Cette promenade commence à Cabanillas, traverse le parc naturel et arrive aux vallées du Nord, Roncal y Salazar. Le Cierzo, un vent du nord, est l’autre protagoniste de cette région. Le Cierzo, qui souffle toute l’année, vient sécher l’air des Bardenas et façonner les nuages et les montagnes. Il est l’un des agents les plus érosifs des Bardenas, un lieu en constante évolution. L’auberge a une capacité d’accueil de 60 personnes et dispose de chambres pour les animateurs. https://www.facebook.com/laveredadelcierzo/ http://www.laveredadelcierzo.com/fr/lauberge-de-jeunesse/


Réserve naturelle de Las Bardenas Reales Vue sur le désert - 21 mars 2019 100km, 1h15 de trajet de Iruña Randonnée à la demi-journée : Plus de 42000 hectares arides, c’est le plus grand désert espagnol. Classé par l'UNESCO réserve de la biosphère. Et un fantastique décor de western. L’érosion a formé là des orgues et des colonnes de pierre. Les contrastes de couleur sont saisissants, comme les jeux de la lumière sur les reliefs. Steppe, maquis de genévrier et de romarin, pins d’Alep, chênes des garrigues, tamaris en constituent la méritante végétation. Au-dessus, on voit voler vautours percnoptères, et aigles. Les traces d’un pastoralisme ancien se montrent ça et là.

Le plus pédagogique : Visiter un désert ! Et y découvrir de la vie ! Une expérience inouïe et une expérience physique aussi car c’est d’un trek dont il s’agit. Nous pourrons parler de l’accès à l’eau, du pastoralisme, et du devenir de nos espaces surexploités. Nous serons hébergés à la lisière de la réserve. De quoi nous faire réfléchir sur le devenir de nos paysages et nos envies pour le futur.

Olite - Erriberri Vue sur le passé - 21 mars 2019 50km, 1h de trajet de las Bardenas Reales 13h, Visite libre de la ville : Siège de la Cour Royale au Moyen Âge, les épaisses murailles et les tours crénelées ont abrité rois et princesses. Déclaré monument national en 1925, le château constitue l'exemple le plus significatif du gothique civil de Navarre, et l'un des plus intéressants d'Europe. Une promenade dans les rues étroites d'Olite vous fera passer au pied de nobles maisons de pierre aux blasons prestigieux et splendides avant-toits en bois, le long de galeries médiévales et de splendides églises, sans oublier les murailles romaines. Le climat méditerranéen a fait d'Olite la capitale du vin. Le plus pédagogique : On abordera l’architecture de la ville dans sa dimension historique. La ville est symbolique de l’époque de la Reconquête. Nous pourrons évoquer le fait que les monts cantabriques ont arrêté l’invasion musulmane (et faire un parallèle avec Poitiers) mais que le reste de la péninsule a vécu huit siècles de guerre et de métissage. Nous comparerons avec Tudela, fondée en 802 par Amrus ben Yusuf, ville symboliques des trois cultures.


Eco-musée de Zubieta Vue sur la rivière - 21 mars 2019 110km d’Olite, 1h30 de trajet Zubieta est une petite commune navarraise dans la région basquophone. Elle compte environ 400 habitants. Son nom signifie « le lieu du pont ».A ne pas confondre avec la commune basque homonyme qui accueillit la réunion des citadins de Donostia suite à l’incendie du 31 août 1813 (guerre d’Indépendance contre la France de Napoléon). Le moulin de Zubieta : Autrefois moulin hydraulique destiné à production de farine, il fut converti en centrale électrique au XXème siècle. C’est désormais un éco-musée. 16h30 : Visite guidée avec explication de l’histoire et du fonctionnement du moulin, mise en route des machines, musée ethnographique à l’étage.

Balade à pied au bord de l’eau, dîner. Le plus pédagogique : Terminer le voyage en faisant le lien entre les énergies et les histoires. Car il ne s’agit pas d’un moulin à vent et nous pourrons aussi évoquer les barrages hydrauliques construits sous la dictature de Franco pour rendre l’Espagne autonome en électricité dans les décades 1950 et 1960. Nous pourrons aussi évoquer la transformation de l’activité du moulin avec l’évolution des besoins. On pourra évoquer aussi le Moulin de Chitré dans la Vienne qui vécut cette même transformation. C’est enfin la découverte d’un petit village typique.

19 h : Retour à Saint Maixent 460km, 6h de trajet


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