FIWNÇAISE AL TONKrV
i;i:XIV\NSION
7? Il
de dlsculcr eu détail
serait trop lon<j;
les
nom-
breuses preuves cpi'on en fournit. Elles sont de valeurs très dilTérentes.
Laissons de côté d'abord l'exterminât ion voulue et
préméditée des races asservies dont ^()ilail il
la
place au soleil. Le
conqnérant con-
le
produit souvent;
s'est
l'ait
ne vaut pas plus contre nous que l'expropriation d'un
essaim d'abeilles par un autre plus fort ou
d'une espèce de fauves, moins
combat que
le
ses faroucbes voisins.
Arrêtons-nous au contraire au cas le
disparition
la
armée pour
bien
le
plus général et
plus caractéristique où les races indigènes, mises en
contact avec la civilisation européenne, se sont corrom-
pues avec une incroyable rapidité,
ont perdu toute
tombées peu à peu dans un
Aitalité et sont
que
faiblesse et d'abjection
naturellement amené à
les
le
colonisateur
tel état
s'est
de
trouvé
balayer de ses nouveaux do-
maines par mesure de salubrité publique. Ainsi définie, l'objection
est forte
mais
;
elle n'est
pas
sans réplique. Il
que
est possible,
en
effet,
colonisateur
le
d'enraver cette démoralisation
apporte avec
lui
;
en outre,
les
exemples généralement invoqués s'appliquent mal au cas qui
Je
nous occupe.
sais
social est tive,
que
les races
rudimentaire
conquises, surtout
prennent avec une
si
leur étal
leur civilisation très primi-
et
facilité
extrême
les
vices
de
leurs conquérants et diriicilemcnt leurs qualités. C'est
un
fait
teur
trop souvent constaté et qui frappe l'observa-
moins perspicace.
le
lleuve
Rouge,
un
lettré
J'ai
boimeteau avec une dextérité auiaieul
fail
honneur
à
vu,
annamite et
un
sur
le
faisant «
bord du jouer
bagou
un professionnel de
la
»
le
qui
bnidieuc