APERÇU HISTORIQUE par des ambassades,
Chine que
les liens
même
en
de vassalité vis-à-vis de
la
de 1874 déclarait rompus. Le mar-
le traité
quis Tseng, représentant notifiait
9.?,
temps
du à
Céleste
Empire en Europe,
Paris que la cour de Pékin
refusait de reconnaître ce traité.
Nous
f
voici,
une
fois
encore,
amenés par
la force des
choses à intervenir au Tonkin. L'amiral Cloué, ministre
de
la
marine, v consent à condition qu'on ne deman-
dera pas d'argent.
« Il est
temps,
écrit-il à
M.
le
Mvre de
gouverneur de Cochinchine, de relever
ce
A ilers,
«
prestige de l'autorité française amoindri par nos hé-
nos
défaillances
«
sltations et
«
garder avant tout
«
d'une conquête militaire, etc
«
,
.
de
se
et
cependant
il
le
faut se
lancer dans les aventures
,
«
Pour
«
sur une manifestation matérielle qui n'ait nullement
«
le
«
cependant à
«
moyens de
se faire
accepter, cette attitude doit s'appuyer
mais qui
caractère d'une action militaire, faire
suffira
comprendre que nous avons
faire respecter l'autorité
de
la
France.
les
»
textuellement pour montrer à quoi servent
J'ai cité I
en France
les
leçons de l'expérience.
Le 26 mai 1882, Henri Rivière part de Saigon avec deux compagnies d'infanterie de marine, une section d'artillerie, un détachement de tirailleurs annamites et
des instructions
du gouverneur de Saigon,
lui pres-
crivant de n'agir que « politiquement, pacifiquement,
administrativement
». Il était difficile
de pousser plus
loin l'optimisme.
A
quoi bon reprendre
expédition effets
?
et les
l'histoire
de cette seconde
mêmes causes amènent les mêmes mêmes fautes sont suivies des mêmes reLes
vers qu'en 1870.
Rivière, avec sa poignée
d'hommes,