En territoire militaire - 1898

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APERÇU HISTORIQUE par des ambassades,

Chine que

les liens

même

en

de vassalité vis-à-vis de

la

de 1874 déclarait rompus. Le mar-

le traité

quis Tseng, représentant notifiait

9.?,

temps

du à

Céleste

Empire en Europe,

Paris que la cour de Pékin

refusait de reconnaître ce traité.

Nous

f

voici,

une

fois

encore,

amenés par

la force des

choses à intervenir au Tonkin. L'amiral Cloué, ministre

de

la

marine, v consent à condition qu'on ne deman-

dera pas d'argent.

« Il est

temps,

écrit-il à

M.

le

Mvre de

gouverneur de Cochinchine, de relever

ce

A ilers,

«

prestige de l'autorité française amoindri par nos hé-

nos

défaillances

«

sltations et

«

garder avant tout

«

d'une conquête militaire, etc

«

,

.

de

se

et

cependant

il

le

faut se

lancer dans les aventures

,

«

Pour

«

sur une manifestation matérielle qui n'ait nullement

«

le

«

cependant à

«

moyens de

se faire

accepter, cette attitude doit s'appuyer

mais qui

caractère d'une action militaire, faire

suffira

comprendre que nous avons

faire respecter l'autorité

de

la

France.

les

»

textuellement pour montrer à quoi servent

J'ai cité I

en France

les

leçons de l'expérience.

Le 26 mai 1882, Henri Rivière part de Saigon avec deux compagnies d'infanterie de marine, une section d'artillerie, un détachement de tirailleurs annamites et

des instructions

du gouverneur de Saigon,

lui pres-

crivant de n'agir que « politiquement, pacifiquement,

administrativement

». Il était difficile

de pousser plus

loin l'optimisme.

A

quoi bon reprendre

expédition effets

?

et les

l'histoire

de cette seconde

mêmes causes amènent les mêmes mêmes fautes sont suivies des mêmes reLes

vers qu'en 1870.

Rivière, avec sa poignée

d'hommes,


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