Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 100397

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 1897/03/10.

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ANNÉE

QUATRIÈME

— 3N° 309

le 10 Mars

Bel-Abbès,

Instruisons

les

1897 .

Araïes

Centimes

CINQ

Nos h lui.

!

Noire conseil municipal a, dans à sa dernière réunion, repoussé, l'unanimité des membres français une de linsprésents, proposition

conseillers

ont

pensé

comme

avait Certes, si M. Kadda Boudia, e l'éloquence eu du docteur Morsly, un des plus estimables et dès plus instruits conseillers inmunicipaux de l'Algérie, il aurait digènes pu ré-

CE où nous çaise le événements les u une nouvelle

MERCREDI

avons

à compter avec l'idée de créer futurs, force sur notre sol al-

école éc CE çaise, v< voyé

dans l'intellect gérien, g< puisse germer d gens, que seul de l'intérêt de la bouti fait marcher. tique fonclionnarisle Nous

10

MARS

18'. 7

arabe au lieu d'une école franle gouvernement leur eut en-

cent mille francs de quelque si subvention. Voilà comment nous colonisons ! Il est vrai qu'avec les moeurs parle lementaires actuelles nous avons

comprenons parfaitement en son t( tout à nous voir représenfaille caser les instituteurs in1892, pliquer q qu'il avantage . l( tés à la Chambre de Conslantine. ddigènes, année en coreligionnaire sortant, par des Sidi-Grechaque (« Les ennemis de la France ne sont n et que seule une instruction' de l'école nornier, p plus grand nombre, concernant la ; d'Académie, pecteur les élevés dans les s jamais indigènes n maie donnée aux disciples de Nous comprenons aussupérieure d'Alger. création dans notre ville d'une école < écoles dans les lycées ; ce françaises, s que cette si R Mahomet bouffonnerie universipeut en faire nos élus. Ce n'est pas la première I sont Ï ces chefs aux. turbans retarda. indigène. I si ces taire à laquelle nous assistons tous Reste à savoir cependant ' taires hélas ! l'admifois que celte création est disculée que, souvent 'les ans, cderniers en voudront. de l'exhibition des institu' nislralion comble d'honneurs et de au sein de notre édililé communale t teurs Enaliendanlon leur construit des doive avoir aux yeux ce sont ces hommes indigènes décorations, et il nous plail de constalerque, suiet leur fanat des badauds de la Métropole un but scolaires ï palais qui, par leur ignorance pendant que nos codes municivant en cela l'exemple de tout ce 1 tisme, sont ennemis-nés i crèvent de faim et que nos enavouable lo.ns ; mais ce que nous ne cornla municipalité n'est palités précédentes, musulman. , qui pas f ou de loc'est que pendant faute d'instiluleurs fants, prendrons jamais, actuelle a refusé formellement de « En dépensant des millions pour ( sur nos grands che( temps nos enfants, ce à nous, colons caux, reçoivent aux idées de l'arabophile s'associer l'instruction des Indigènes, on leur 7venus ici dans des conditions i une éducation bien à l'arabe toutes mins, rembourse une petite partie de l'arJeanmaire qui depuis 1891, pour!spéciales, < celle-là. courent les rues et usent différents gent qu'ils payent pour . suit eii Algéi;ie_'la. création d'écoles E. DOISIERGUE.-• ;1 ;, ;lehrs fonds deciiloties dans les ïôsdorit" ils'ne souvent impôts profitent essentiellement arabes. iséé'dé reslitunos fortifications ou sur nos pas- C'est donc une simple Le Conseil a estimé la folie que » tion, ce qui est équitable. et cela parce que, nous ne ( remparts Jurisprudence Algérienne lui qu'on proposait dispendieuse M. Kadda Boudhia eut peut-être, le de saurions'trop répéter, l'exiguité d'une utilité une fois de plus, restait ce raisonnement, scolaires ne permet C'est le Journal des Tribunaux nos. locaux par pu enlever pas très aléatoire et a approuvé les convoix en faveur du de les recevoir. fournit encore quelques projet. algériens qui nous clusions du rapporteur. et sans idées Tout dernièrement coune décision de justice assez Malheureusement, quelques origiL'Arabe est un peuple qu'on n'ar- ' le disons haulelons s'adressaient à l'autorité acadénal pour être citée. jious préconçues rivera jamais à assimiler une ; ment, pour le peu de cas que fait le gouC'est le tribunal de Mascara mique départementale, pour la créaqui raison ne fera 1 vernemenl bonne ; c'est qu'on des demandes de $ lion d'une école dans un de nos cenest l'éditeur de celle général irresponsable son disparaîlre fanatisme, Î subvention de notre \ 1res environnants. jamais Les colons s'ofdoctrine bizarre municipalité qui l'ait qu'en pays parce qu'il a une confiance aveugle J pour l'agrandissement de nos locaux :. fraient de payer la construction du ce sont les lois musulmanes français en son Coran. Lui donner l'instruc- - scolaires, totalement ne Î local et les honoraires de l'insliluont cours. insuffisants, qui - teur. tion, c'est la perle de noire domina- " permettait à nos conseillers d'éVoici : pas le le sérieux * tion ; c'est « En l'état danger plus mettre un voeu favorable. li leur fut repondu actuel de l'organisaque cela ne : ' l'existence de la Colonie. Dans nos écoles les3 pouvait se faire parce qu'on n'avait . tion de la justice pour les françaises, musulmane, M. Tir11 y a quelques sont ils y{ pas sous la main un titulaire désiannées, actes dressés entre indigènes admis, jeunes indigènes par les •mah s'écriait en plein Conseil la même instruction officiers de même supéreçoivent que 3 gné. publics français, « voilà l'enrieur L'Arabe nos futurs citoyens Je gage.que si ces mêmes colons ; que les jugements instruit, rendus en maliè; on ne peut donc c » nemi. franavaient demandé la création d'une i I res musulmane les Tribunaux comprendre qu'en une colonie par

16

Feuilleton

du Messager de l'Ouest

comme

le fit

encore un instant comme dans

un rêve les

notes du rossignol, puis, la tête sur le rebord de la fenêtre, il s'endormit. X Qu'il IX Per

arnica

silentia

lunx

(Suite) Son esprit fut fasciné par le scinlillement éclatant du feuillage sous la lumière lunaive. 11 éprouva un grand bien-être à ne plus penser, conservant seulement le vague sentiment d'un grand remords qui l'attendrissait. Il ressentait

une grande fatigue cérébrale. Ses yeux se fermèrent malgré lui, il perçut

Propriété du Messager de l'Ouest. — Reproductioninterdite.

est

dangereux le feu

de

jouer

avec

après avoir Cependant, la bohémienne, quitté si brusquement Marcel, était revenue, étouffant ses sanglots jusque sur la place de la foire et avait regagné sa voiture.

Alors, d'un geste brusque et violent, l'homme .arracha l'espèce de mantille qui lui cou-

bre où huit jours rentré lui-même.

vrait la tète, et la lui maintenant de la main droite, il approcha tellement son visage de celui de la jeune fille qu'on eut dit qu'il

Les mêmes meubles étaient à la même place, seulement le lit était défait, dans la cel-

l'embrassait.

deux compartiments, on entendait la respiration des deux vieilles et des enfants que

Il cherchait seulement à voir ses

traits dans la nuit noire, car son silence lui avait parut suspect. Il vit bien qu'elle avait pleuré à l'éclat de ses yeux. Elle, toujours muette, le regardait sans baisser les paupières.

Malgré l'heure tardive, ou plutôt matinale, l'homme dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs l'attendait.

rapidement vers la voiture qui leur servait de demeure, en lui disant ce seul mot d'une voix brève et profon-

Immobile, il était adossé à un arbre avec lequel il se confondait dans l'obscurité, quand il vit la bohémienne, il vint au-devant d'elle. — Tu viens bientôt ! dit-il.

de : « Viens ! »

Elle ne répondit pas.

Alors il l'entraina

Arrivé près de la porte, il l'ouvrit, fit entrer la bohémiene, entra lui-même et referma la porte. Ils se trouvèrent

auparavant

lule voisine, car la voilure

nous avons vu composer sur la route d'Alsace.

Marcel

était

était divisée

la troupe

nomade

A cette heure, la chambrette était plongée dans l'obscurité. Cependant gaie au rayonnement de la lune au dehors, on pouvait distinguer vaguement les formes des choses. La bohémienne s'assit sur le lit. L'homme resta debout devant elle. — Qu'y a-l-il, dit-il ; pourquoi as-tu pleuré? Il n'obtint pas de réponse. (A Suivre")

alors dans la petite cham-

en

.£.


ne sont, pas de Irançais, titres français, susceptibles difier

La

ou réel personnel ou des biens en cause.

les statuts

des parties

un acle.de Spécialement, partamême de succession musulmane, ge rédigé par un notaire, homologué, n'est pas un titre capable de franciser

un

soumis

immeuble.-, aux

formalités

la loi du 25 juillet.

exigées

ter un frein

que va

1897

par

1873-

Forlheure.useme.nl 16 février

reste

lequel

la loi

pouvoir

les actes

du

à ces originalités.

devant

pasés

franne

ne changent rien au publics des contractants, statut personnel non plus qu'à l'étal de la propriété.

seulement Sur

]

riers

le paiement

de

ses

En première, sans nourriture, 400-' francs, vrai c'est pour rien ! . Je l'ai Vu Orphée, ce brave Orde phée, et. je lui ai trouvé beaucoup

un

les mérites

d'un

des chan

du blanc; l'autre, raisin noir ; on écrase ensemble les deux bouts, el, avant de les mettre en terre, on les réunit par une légèest immanre ligature. Le résultat

mètre

Et ce journal devinez ; il est. enfermé. le donne en quel est-il ? je vous le hamille... La Vérité ! Décidément,

nent

On affirme ment

que l'opération faite.

même

que, non travaillés

les ceps ainsi à la fois des raisins

ail seule-

donel blancs

mais que même des raisins moiils peuvent produire lié blancs et moitié noirs. C'est l'histoire de certaines unions

des

fait

très mal les > quelquefois si la vue î choses ct;je me demande n'a pas l'ail, rougir i" de la La Vérité less ceux qui ont eu les premiers

raisins

matrimoniales.

noirs,

Aux

Antilles, par il n'est, pas rare de renconexemple, trer des familles où cinq enfants sont.

du. déballage.

'17 Feuilleton

j quis son monde. Elle a de suite commencé l'article de son air le plus engageant, et le plus aimable ; — Un verre de fine ? oui mon brave, et

du Messager de l'Ouest LA

tout de suite, de la bonne qui vient directement de chez le distillateur ; un petit pain un pistolet ? prenez ! Deux sous de pommes ! je vous sers, bien rouges, les joues du Petit. Jésus !

PAR :"

DÉXO

Ulysse

fraîches comme

Et elle court, en boUtant, faisant vingt (ois le tour desa boutique improvisée, s'altachanl VI

La vaillante créature dévouée à sa maîtresse jusqu'à l'oubli de tout amour propre et de toute faligue a résolu d'éloigner la froide misère de l'appartement de la rue du Pont. Dès la première pause, elle a eu vite con.(1) Reproduction de la Correspondance la Presse.

I

d'instruction"

Madame .Forlunel était une Bel-Ab1: bésienne de la première heure et par cson coeur toujours affable avait su s'atjtirer l'estime et Ja considération de tout tes ses amies. Une foule compacte < convoi.

de

à être complaisante avec l'âpre désir.de déloger le besoin de chez Mme Carton, et- elle y parviendra ; vous verrez. En voilà une qui n'aurait pas volé le prix ;:-.,/ .-,: Mbnlyon. ;En voyant la mère Fleurette, le sergent Prosper a tout compris : le dévouement et l'abnégation, de celte nature d'ange tombée

'ET

Arrestation La pelice de Blidu vient d'arrêter le nommé Pierre Borras, auteur de nombreuses lettres anonymes, qui ont jeté le trouble dans un grand nombre de familles blidéennes.

.

Sur un ordre

du Parquet, une surveillance active était exercée depuis trois semaines autour de la boîte aux lettres. L'inculpé nie, mais le Parquet possède des des charges accablantes, irréfutables de sa preuves culpabilité. Lu juge d'instruction a ouvert une • enquête. Cel te arrestation a produit une grosse émotion et un grand soulagement dans Biida.

REGIONALE

Ecoic.es-à tan : 10 IV. à JO IV.50. Blé tendre : 23tr. 25 à 23 IV. 50. ]ïlé dur : 24. Avoines : 12 IV. 75. Orges : 15 francs. Maïs : 14 francs.. Pois chiches : 10 IV. à JO fr. 50. Fèves : '10 fr. Secours

le

Nous

Mercuriale

Société.de

accompagnait

aux familles Fortuprésentons Colin el Yarange ne!, Poitou, Pierre, nos sincères condoléances.

Hertz l'avait dit, en te montrant des piles Du beau métal, qu'aucun ne réclama : Donne a.la Chambre aux députés utiles Avecamour l'argent du Panama... El tu l'as fais, Arlon excellent homme Aussi chacun te répète tout bas, Pour que bientôt, Bel-Abbèsme renomme, Ne parle pas, Arlon ne-parle pas.

du raisin

pour peu quable élé soigneusemet

honneurs

à sa Hier, à 5 heures, on conduisait dernière demeure, le corps de Madame Eupbrasie Forlunel, décédée à l'âge d 00 ans. de

Découverte

il repose sur son bras 80 environ, droit pendant que de son bras gaule journal che il semble me désigner la caisse dans laquelle qui tapisse

sard

des

el de ceux

donnant

Cardon qui le sur noire scène socle

Nécrologie

Et si plus tard, une affaire nouvelle i Nécessitait nol' bienveillant concours, i Reste avec nous, reviens à tire d'ailes, ( on revient à ses vieilles amours, Comme Une découverte, qui iniércssera Vingt-sept mains- s'allieront à la tienne les nombreux viticulteurs algériens, • Commeaux beaux jours où tu nous protégeas. vient d'être faite : il s'agit d'un pro- , Ah! l'heureux temps, si tu veux qu'il revienne '• des raisins" cédé permettant d'obtenir ,, Ne purle pas, "Arlonne parle pas,.:" blancs et.des raisins noirs sur le me-' • ,.; ,,.,; GUY. '."/" ... rne^cep. est des plus simples. L'opération ' LOCALE deux l'un On prend sarments, CHRONIQUE

de voyagé.

sur

de la Municipale plu tôt possible;';

de ce monument

Curieuse

pour longtemps Paris raison, .avait qu'elle quitté avant même que notre Conseil mului eut adressé les fonds nénicipal

municipale. Couché

Messieurs

courses

Les- courses de printemps de la Société Hippique de Sidi-Bel-Abbès, sont fixées aux dimanche et lundi 2 et 3 mai -1807.

Une. voix (sur fuir des «- Dragons de Villars»): Ne parle pas, Arlon, je t'en supplie, Car me trahir serait un grand péché ! Nul ne connaît le chèque qui nous lie, Ni le montant de ce que j'ai louché ! Que le sirocco ou que la liise soufflent A Bel-Abbès,.sous ce lointain climat, Reste muet, sinon je l'escrabouille, -fle parle pas, Arlon ne parle pas !

pari

qu'il

le juge

Les

est

!

E. 1).

la bonne

attendre

si bien

paraît terrestre

et le sixième

Chez

ne plus mais

< connaissance.

! Qui elle ? allezEh.bien ! elle, vous me demander. la statue c'est la statue, d'Orphée ne s'est qui pas fait trop expirante Elle est arrivée

représentait,

derbouka

qui l'ont chanter. La place d'honneur sera sûremen i à un maître-chanteur de nv; réservée

niquette —j——

avec

poésie

l'inauguration tiné à célébrer leurs

ressemblance

Orphée

lité.'conviez-nous

G.LEFLER.

frais

vieille

sa tête une couronne de laudont, les feuilles ressemblent

Allons

bvzanlisme.

pour

lui, une

Bel-Ahbès,

à l'ornement, caractérisvaguement tique de la Grande confrérie.

C'est égal, la jurisprence algériende ne ofi're de singuliers exemples

cessaires

à

à l'Eurydice aux enfers.

chercher

français

Chix)

venue

gît abandonnée à la penser

que officiers

les

Vérité

Derrière

appor-

être La terre arabe pourra cisée el les tribunaux français de déclarer seront plus tentés

' blancs

noir, alors cela ne peut certainement descendants, que pro- ! que le père el-in mère lointaine de nègres duirc très mauvais elfet, on l'a tellepar une hérédité a sont ment délaissée devenus, grâce depuis quelques indigènes, une succession de croisements variés, temps dans noire ville. absolument semblables, est dans un état de nudité quant à l'asOrphée aux types de raà rendre sa compagne du pect el à la couleur, jalouse ce latine. Jardin Public. Cependant l'esprit de inné chez convenance est tellement PETIT l'homme qu'il a eu soin dese munir de la feuille de vigne, si chère au Bel-Abbésicn Suipol O Père la Pudeur.

véritables de mo-

Mutuels

donc notre police locale, Quand déeidera-t-elle à faire-de même.'?

se

La série des vols continué. Dans la nuit de samedi à dimanche; des voleurs.: se sont introduits dans le logement de M. F. Perret, el ont essayé de dévaliser , le bureau.de ce dernier. Le coup n'ayant pas réussi, les malfaiteurs turieux ont niis le feu aux nombreux papiers qui se trouvaient sur divers meubles.

Dans la même nuit, deux propriétaires voisins ont reçu la môme'visite. On croit avoir à faire à une bande organisée. La police a ouvert une enquête. Pro

ces-verbaux

de la Société de Secours11S Le Bureau Mutuels invite ses membres partici-ciM. iaà verser à rue ChaSales>y, pants brière 23, le montant de leurs cotisa-?a' tions. .,=

De nombreux sont procès-verbaux dressés le de la par ,,service police, aux règlements de pour contravention salubrité.

dans la carcasse de celte petite \ieille boiteuse ; une larme a même un moment hu-

gne poussant devant elle'le chariot qui va de droite et de gauche dansant sur ses essieux

mecte les yeux du jeune homme ; niais d'un mouvement ds tètes il a chassé" les idées

usés avec un bruit de ferraille.'

sombres qui semblaient l'envahir et il s'est remis a commander l'exercice-comme, si'rien n'avait été. — Garde à vous ! Allons numéro deux, on ne bouge plus après le commandement

,

A voir cette vicillè:infiime boitant, attelée à cette charrette dégingandée, l'idée vous vient

de ces vieilles eaux-fortes hollandaises

qu'aurait animé la volonié de quelque puissant espjit matin pour'se procurer la sensa-

tion suraigue de la laideur caricaturale et de ga.ide à vous ! numéro sept levez 1 têle ; , humaine se mouvant, secouant ses nerfs et numéro neuf le talon de la crosse à côté de luttant contre cette sorte.de chariot d Sisyla poitrine du pied droit ; numéro douze si phe auquel Fleurette semble désormais attavous ne vouliez pas causer sur les rangs, ché. !. vous parlez -toujours • El le sergent, continue. — Portez armés !. :. La mère Fleurette pendant ce temps, range sa marchandise^ bouches- ses bouteilles, serre ses fruits, compté sa monnaie et s'éloi-

(A Suivre). —

-»—

rr— .


Nous

ne pouvons M. que féliciter des mesures Médan, énergiques qu'il vis-à-vis de aucun prend gens n'ayant souci de F hygiène publique. Au

« Petit

Africain

»

Les deux derniers articles de fond du Petit Africain ont vivement intéressé tous ses lecteurs et ceux de Bel-Abbès ,ien particulier. ., , notre , sincèrement Nous remercions du grand honneur confrère, qu'il nous .. , ,..,.., a lait en insérant en première page ' le i . contre. nous par ile obtenu jugement 1*.-. Gillet. Nous serions heureux de lui rendre occasion. pareil service à la première L. B. Accident

Nous N< demandons à M. le Général com commandant la division d'Oran si les mililaires ne s'opposent régi règlements pas à ce que lout individu une subi ayant con condamnation infamante, puisse encola re revêtir r tenue d'officier. Si on essaye de faire valoir que le -, le condamné c s'est pourvu en cassation le jugement est actuellement en et que ^q devant celte nous sus suspens juridiction, attendant la décision rép répondrons l qu'en de la cour suprême l'officier de réserve aur aurait dû lout ou -moins être suspendu

heurts el demie du vers onze au faubourg Marceau, près la matin, le nommé Pierre Pasmaison Forlunel, a renverquel, monté sur une bicyclette, se le jeune Vignal François, âgé de 9 Dans sa chute ce dernier s'est cassé ans. a été dressé.

Choses

Militaires

de la guerre s'est décidé mesure , dans une certaine l d'inutilement peut y avoir de nos ; dans l'organisalion C'est ainsi que > campagne. de la Légion Etrangère, à Madagascar, est provirattaché au régiment d'Al1 il emprutera l'administration

Le Minisire à simplifier ce qu'il

homme jeune tenir un-? petite comptabilité, pouvant d désirerait un emploi dans une maison d commerce de on au Ire. Irait au besoin àd l'intérieur. Prétentions modestes. - S'adresser au bureau du journal.

compliqué armées en le bataillon actuellement soiremenl gérie dont el le haut commandement. Il élail en etïel ridicule de faire les frais d'une double unité qu'il était si facile de ré-, duire à une seule.

BIJOUTERIE

HORLOGERIE Avis

très

important

successeur de la Monsieur Lanciez, Maison d'Horlogerie et Bijouterie REYOL, sa nombreuse- clientèle que toute 1 Becetle hier au théâtre, fructueuse, 1 prévient personne connue qui désire se voir livrer pai la troupe «La Comédienne par d'Alger» d'un une marchandise par l'intermédiaire Le Mariage Cachir. qn nous donnait qui commissionnaire ou domestique doit fournir dans notre 1 Devant le succès obtenu un bon signé par elle. de M. Alberli, les v>' par la pochade ville Les articles n'ayant pas convenus doivent nous an amateurs de la a Comédienne être », renvoyés dans les 24 heures. demain soir une deuxièen donneront Mariage

Cacliir

me représentation. m( Afin de rendre la soirée plus attraon ajoutera au Mariage Cachir, >'a yante un partie concert et les Carnoulcs une une en un acte el en langue sabir. l pièce De

l'eau

SEBMERIE-MÉCMSl

TAULELLE du 2e Spahis Boulevard VILLAGE (ANCIEN MGRE) BUGEAUD Faubourg '

Etude de M« Edmond GIRAUD, avoué à Sidi-Bel-Abbès, rue n° 8. Delebecque,

Ramor. Ségura ; Anl.oinu Verdu ; Calalina marocaine est, parait-il, ^ Cano ; Aiclia Senhadj ; Pedro Salas ; Khira surveillée E Elhab'ib ; Dimas Montero. par l'auexceptionnellement ' d'une vioDécès torité militaire en; prévision lation de territoire Rodriguez 0 mois ; Nicolas Simon qui risque fort de se _56 Maria ans ; Amécléè Petit 38 ans ; Joseph Bonau cours des troubles dont le produire 35 ans ;'Aïcha Ghassoul 2 ans ; Mo^ davalli Maroc oriental est agité. Ces violai ions h hamed Bouchouicha 2 ans ; Mohamed Bouchouicha 2 ans ; Eupbrasie Colin, épouse ne sont pas dangereuses, évidemment, !?; Forlunel 00 ; .losefa Martinez 85aus. mais c'est parce qu'elles profilent qu'on Mariages sur le fait. a grand soin de les constater i Francisco G menez el. Terésa Diez. occasion excellente ensuite Quelle pour Publications indemnités ou réclamer avantages Eugène Frpzouls el Joséphine Frédéric ; . José Lieolo el Maria Yelamos ; commerciaux ? Aurions-nous la TuniAinadeo Canel el Elvira Romero : sie dans notre domaine colonial si quelJosé Boyer el Tatalina Mulet ; n'avaient Lassalle el Jeanne Redon. khroumirs Louis pas violé, ques : sans le savoir notre frontière algérienne. Nous lisons dans le Recueil des-actes officiels : d'Oran. Le Préfet du département Yu le décret du 28 décembre 1870 du Gouvernement de la défense nationale, ainsi conçue : — Provisoirement, « Article unique. » et jusqu'à ce qu'il en ait été autrement et léjudiciaires décidé, les annonces au choix être insérées, gales pourront dans l'un des journaux des parties, en dans le délangue française publiés

Musique

1er du PROGRAMME Du 11 Mars

.

Monsieur trepreneur d'informer du Cheval

VENTE Sur

partement. Vu l'article 23 du décret du 17 février située rue de Rouge, : .1852'; est sa propriété personnelle ' * *Tlemeen, Arrête : des effets paiement jusqu'à parfait Le prix de l'insertion des annonces 5 souscrits à son ordre par le locataire l'année judiciaires, pendant 1897, est t sur du terrain elle est édifiée. lequel fixé à dix-huit, centimes la ligne de ne donc ni vendre.. Ce dernier pourra trente lettres en caractères pelit roles constructions ni engager qui formain. de celle.remise sans ment l'ensemble A M. le Général Commandant la Division d'Oran une autorisation écrite émananl de . M. On a rencontré samedi soir se paChampigneul. vanant dans les rues d'Oran en tenue d'officier de réserve, un ex-fonctionde naire municipal condamné Leçons tout-rgeem- ; MM<|.toinoffis.--chef de Musique. nlent pour chantage dee par Jules PICCINI, par le tribunal Bel-Abbès. S'adresser : Fontaine Romaine.

Saisie

Réelle

1

j

- 1

L'immeuble sus-désigné a été saisi réellement à la requête de Messieurs LIMINANA el BADAROUS és-quade M. Joseph lités, à rencontre MARTIN, suivant procès-verbal de M" PELARREY, huissier à Boukanéfis, en date du 18 Décembre 1890, . enregistré dénoncé el transcrit au de Sidibureau des Hypothèques Bel-Abbès, en date du 11 Janvier •1897, volume 21, N"2l. Le cahier des charges dressé par Me Edmond GIRAUD, avoué pour parvenir à la vente, a été déposé au grelle du tribunal civil de Sidi-BelAbbès, le.25 Janvier 1807, ainsi que le constate un acte de dépôt de ce : jour'.. La lecture du dit cahier des charges a eu lieu le quatre Mars 1897 et l'adjudication a été fixée au Jeudi 8 Avril 1897.

Purge

I

Légale

11est déclaré conformément à la loi, à tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions légales, pour cause d'hypothèques cette devront inscripqu'ils requérir tion avant la transcription du jugement d'adjudication. .

sis à Tassin, canton de Boukade Sidinélis, arrondissement au sieur Bel-Abbès, appartenant MARTIN. Joseph

1897

enCHAMPIGNEUL, a l'honneur à Bel-Abbès, le public que la Remise

vendre

Procédure

D'UN

Etranger

XXX Le Lorrain Le Chevalier Printemps Farigoul Les amourettes (valse) Gung'l Samson et Dalila (faut.).... Sl-Saens . Les havanaises mexicaines Heuricet Le Chef de Musique, SALOMEZ

à

Louis

\J ! . Les récoltes sont belles dans toute ; | la persis- . t!. 'a région, la malheureusement à rester au | ,a tance que met le temps le Serrurerie Construction à- faire éprouver \\ j DC beau fixe, commence En tous genres | craintes à nos colons qui ré- < 91 quelques i' c' clament un peu d'eau. - RÉPARATION DE MACHINES , Pompez Seigneur, pour les biens de LOCOMO BILES 'a terre. la DE BATTAGES ~ MATÉRIELS Norias, ete. Pompe?, Etal de Bel-Abbès \ Civil du 5 au 8 Mars 1897 PRIX MODÉRÉS Naissances =

officiels

Désignation Timmenble

Un immeuble appelé '" Immeuble Joseph iMARTIN " sis à Tassin, de la contenance de six ares portant le ir 100 des lots à bâtir du village de Tassin, il est composé d'une écurie d'une maison, et d'une cour non close ; la maison à trois chambres et un débarras et bâtie en partie en mottes de terres el pierres, couverte en tuiles de Marseille, la porte d'entrép est au Sud et les trois chambres sont éclairées au même aspect par l'écurie se une fenêtre chacune, trouve au Nord, une porte communique vers la cour qui se trouve au Nord-Ouest, le tout confronte par manière de corps à un boulevard, une rue sans nom, maison Gaillard et maison Jousselin. Le dit immeuble est occupé actuellement par le sieur Maklouf Bellon, négociant demeurant à Tas.sin.

de M. L. MAURY, Le cabinet, aagent d'affaires, est situé rue Gambella ? Maison Belda, en face le Trésor. '

La frontière

Actes

de

provisoirement. l

Hier

une jambe. Procès-verbal

Un

aura lieu le L'Adjudication JEUDI. 8 AVRIL 1897, à 8 h. du malin, à l'audience des criées du Tribunal Civil de première instance de Sidi-BelAbbès, au palais de Justice, sis place Camot.

Mise

à

Prix

Outre les clauses et conditions insérées au cahier des charges, les enchères seront ouvertes sur la mise • , à prix de cents Cinq francs, TOH {« offerte par les Il n|||| UUU 11 . ci. poursuivants

Il sera procédé : A la requête de Messieurs José LIMINANA et Achille BADAROUS, demeurant à négociants-associés Sidi-Bel-Abbès. Poursuivants : Pour lesquels domicile est. élu en l'Etude de M" Edmond GIRAUD, ' avoué près le Tribunal civil de SidiBel-Abbès, y demeurant, qui est constitué et qui occupera pour eux sûr les présentes et suites. • A rencontre de : M. Joseph MARTIN, propriétaire demeurant à Tassin. Partie saisie. Sans avoué constitué. A la vente aux enchères publiques .'. .au.plus offrant et dernier enchérisseur, de l'immeuble dont la désignation suit.

Fait et rédigé par moi avoué soussigné. A Sidi-Bel-Abbès, le 8 Mars 1897. L'avoué poursuivant. Signé : Edmond GIRAUD. à Sidi-Bel-Abbès, | mil huit- cent quatre- • case vingt-dix-sept, folio centimes reçu : quatre-vingt-trois décimes compris. Le Receveur, Signé : BILLEREÏ. Enregistré le mars

Inal

NOTA. — Pour plus amples, ten-, s'adresser en l'Etude seignements, de M' Edmond GIRAUD, avoué ou au du Ti ibapoursuivant, greffe civil de Sidi-Bel-Abbès où le cahier des charges est déposé. 302



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