Prospective maroc 2030 éléments pour le renforcement de l’insertion du maroc dans l’économie de la c

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Du point de vue sectoriel, les banques viennent en tête, suivies par l’industrie, les mines et les services. L’agriculture a une position tout à fait résiduelle24. Le régime économique est l’un des facteurs qui explique dans quelle mesure une économie peut attirer les investissements directs étrangers. Ce régime est constitué de paramètres dont les scores peuvent en faire soit des éléments d‘attractivité ou de répulsion. L’économie marocaine a de bons scores relatifs au système bancaire et à la réglementation (code d’investissement et autres)25. Des progrès restent encore à faire en matière de protection de la propriété intellectuelle et des budgets alloués, et surtout le désarmements tarifaire et non tarifaire.

b. Commerce Extérieur L’économie de la connaissance, pour être effective, doit pouvoir se traduire concrètement en facilitations d’un certain nombre d’actions fondamentales pour la croissance. Parmi celles-ci, on peut noter le commerce international et les échanges. Les moyens de facilitation sont aisément envisageables et peuvent être classés selon les 4 piliers de l’économie de la connaissance. Les indicateurs de commerce international expriment la relation entre les économies. La balance de paiement du Maroc est en constant déficit du fait que les importations sont toujours plus élevées que les exportations comme le confirment les chiffres 1999-2004 (Tableau 1.13). Tableau 1.13: Tableau de bord du commerce extérieur 1999-2004 1999 106 74 32

2000 122 79 44

Importations Exportations Déficit Taux de 69 64 couverture% Source : Site Web, Ministère du commerce extérieur.

2001 124 80 44 65

Milliards de Dhs 2002 2003 2004 130 136,1 157,8 86 83,9 87,9 44 52,2 69,9 66

62%

56%

La compétitivité des exportations marocaines peut être mesurée en utilisant le taux de croissance des exportations et la manière dont il se compare avec les autres pays de la même région qui ont plus ou moins les mêmes catégories d’exportations. C’est ainsi que les exportations marocaines ont vu leur taux de croissance chuter d’une manière spectaculaire entre la période 1992-1995 et la période 1996-1998 ; ce taux est passé de 9% annuel à –3,4%, ce qui représente un recul de 12,4%. Durant la même période, ce taux a augmenté de 6,6 pour 24 25

Source : Office des Changes, balance de paiements du Maroc, 1996 Source : UNCTAD, World Investment Report 2004 Le présent rapport se base sur les travaux passés, les recherches et les publications en cours à l’IEAPS, 48 Université Al Akhawayn, Ifrane


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