À Propos 74 - Février 2023

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À PROPOS

Le magazine des Groupes Bibliques des Écoles et Universités de Suisse romande

NEUCHÂTEL ET LE RESTE DU MONDE DES GBEU

N° 74 | FÉVRIER 2023
SOMMAIRE TABLE DES MATIÈRES 4 Article de fond 10 GBE 12 GBUN 14 Big Questions 16 Dialogue & vérité 18 Revive 20 FORUM 22 90 ans Responsable de publication Colin Donaldson Rédacteur en chef Timothée Joset Éditeur Groupes Bibliques des Écoles et Universités, Simplon 37, 1006 Lausanne Site web www.gbeu.ch Photos GBEU Graphisme fortissimo : think visual AG, fortissimo.ch Impression Jordi AG, Aemmenmattstrasse 22, 3123 Belp 2 À PROPOS | FÉVRIER 2023

Habituellement, chaque édition de l’À propos tâche de peindre un tableau global de ce qui se passe dans les GBEU de Suisse romande en piochant des nouvelles par-ci par-là. Pour les trois journaux de cette année, nous avons décidé au sein de la commission communication de nous attarder à chaque fois sur une zone en particulier.

Dans ces pages, c’est la région BEJUNE et plus précisément Neuchâtel qui est sous les projecteurs ! Il n’y a pas de quoi jalouser cette place qui paraît honorifique, car dans ces pages, nous ne voulons élever qu’une seule personne : Dieu. Comme dans les histoires bibliques, Dieu travaille tantôt dans les coulisses (comme à la page 12), tantôt sur le devant de la scène (comme lors des Big Questions). Il aime se montrer dans sa création, que ce soit dans la nature (p.16) ou dans ses enfants (voir tous les témoignages de cet À propos).

Au final, que nous parlions d’un écrivain neuchâtelois (cf. article de fond) ou de l’Europe tout entière (avec le camp Revive), quoi que nous fassions, que tout soit pour la gloire de Dieu, comme nous l’a rappelé Klaingar Ngarial, secrétaire des GBU d’Afrique francophone, à l’occasion des 90 ans des GBEU, en septembre 2022.

En lui, Dieu nous a choisis avant la création du monde pour que nous soyons saints et sans défaut devant lui. Dans son amour, il nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs par Jésus-Christ. C’est ce qu’il a voulu, dans sa bienveillance, pour que nous célébrions la gloire de sa grâce, dont il nous a comblés dans le bien-aimé.

Éphésiens 1.4-6

ÉDITO
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Marie Léchot, Chargée de communication

SUITE NEUCHÂTELOISE

Cette année, chaque À Propos s’intéressera plus particulièrement à une région qui constitue le paysage des Groupes Bibliques des Écoles et Universités. Nous commençons avec les cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel, l’occasion de donner la parole à un illustre écrivain de cette dernière ville dont un des lycées porte le nom : Denis de Rougemont. Sa « Suite neuchâteloise » a été écrite en 1948, mais a gardé toute sa pertinence pour nous questionner sur le sujet de la missiologie. On se trompe en croyant qu’un voyageur à longueur de chemin perd sa patrie : c’est souvent elle qu’il découvre le mieux quand il parcourt le globe et vit chez l’étranger. Non qu’il y pense toujours, mais les hommes qu’il fréquente la voient en lui d’abord, l’en tiennent pour responsable, et par l’erreur la plus commune, l’en nomment si bien le représentant qu’il lui faut à la fin se la représenter comme il n’eût jamais fait en y restant. Dans sa cité, il était d’une famille, et pour sa famille un prénom ; à l’étranger, il devient toute une race. Serait-ce vrai ? se dit-il. Le voient-ils mieux que moi ? Mais que voient-ils, dont je n’ai pas conscience et que je croyais bien quitté ? Il se

retourne et le voilà tout étonné… Désormais, nul n’est plus curieux des apparences et des secrets de son pays. Il songe : c’est là-bas que le mystère m’attend, et que ne vais-je pas y découvrir, à mon retour, que jamais je n’ai su regarder ?

On lui dit :

Vous êtes Suisse ? Vous en avez de la chance ! Mais vous avez si peu l’air suisse.

C’est qu’il n’y a pas d’air suisse, ou qu’il y en a vingt-deux.

De quelle région de la Suisse êtesvous ? De Neuchâtel ? Attendez, Neuchâtel, rappelez-moi…

Ainsi je me demandais parfois ce qu’on sait de Neuchâtel dans le vaste monde. Je trouvais à peu près ceci : la Bible d’Ostervald, le chocolat Suchard, les montres, et le séjour de Rousseau. Certains ont entendu parler du juriste Emer de Vattel, ou des travaux de Jean Piaget sur la psychologie de l’enfant. Le seul vin suisse qui se vende à New York, mais à quel prix ! c’est le Neuchâtel blanc. (On voit sur l’étiquette le Trou de Bourgogne et la descente des vignes vers le lac. Je pouvais dire à mes amis : là, dans ces arbres, au pied de cette colline, j’ai passé mon adolescence.)

ARTICLE DE FOND À PROPOS | FÉVRIER 2023 4

NEUCHÂTELOISE

Voilà donc ce qui atteint chez nous à la « classe internationale » comme on dit dans le monde des sports. Ces quelques traits épars ne font pas un portrait. Dès qu’on essaie de définir l’originalité de notre canton, tout devient si complexe et souvent si bizarre aux yeux de la plupart des étrangers, qu’on en reste soi-même étonné. Principauté prussienne et canton suisse français ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins de cent ans) dans la plus vieille démocratie du monde ; tant de culture et peu de littérature ; tant de bon sens professé et de fous à soigner ; tout un petit monde de contrastes intenses, entre l’austérité des montagnes au nord et les rives latines au midi, la France à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné, si conscient de lui-même, et si distinct… Je me disais qu’un jour je voudrais en écrire, mais qu’il fallait d’abord rentrer.

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Je suis rentré, c’est la coutume des Suisses ; reparti, revenu, et ce n’est pas fini. Comment un peuple aussi jaloux des moindres traditions locales, aussi sensuellement lié à sa nature, peut-il produire tant de nomades ? C’est le secret du « Service étranger ». Ceux qui ont envie de se battre avec la vie s’en vont ailleurs brasser leur sang, plutôt que de troubler la pax helvetica, merveille inaperçue du monde moderne.

Le voyage, quand j’étais enfant, c’était quitter Couvet pour Neuchâtel, le « Vallon » pour le « Bas », l’école pour les vacances. C’était fuir et trahir en son cœur le cirque proche des crêtes dentées de sapins noirs, fermer les yeux pendant les treize tunnels, dans le long courant d’air des gorges, sentir qu’on descendait vers la lumière, vers le grand lac doublant soudain le ciel au sortir du treizième tunnel, vers des parcs somptueux et secrets, vers tout un monde intimidant, peuplé d’angoisses et de facilités, vers le bonheur.

Aujourd’hui, ce trajet d’aventure, sur lequel je repasse en express, n’est plus que les quinze dernières minutes, la dernière cigarette d’une nuit mal dormie, le moment de refermer les valises entre deux coups d’œil par la fenêtre. Tout va trop vite pour le souvenir. Voici les toits, le clocher

de Couvet, la petite gare qu’on traverse en trois secondes — disparus sans laisser de traces, sans rejoindre en moi leur image. Un jour, il faudra s’arrêter, passer une nuit, se réveiller dans ce village où je suis né ; mesurer mon âge et le Temps. Mais la vie, mais ce train m’emportent. La parole est encore à ce qui vient.

Et voici les brumes sur le lac, les murs de vignes séculaires, et ce toit qui demande aux voyageurs, en grandes lettres de tuiles blanches : ÊTESVOUS SAUVÉS DU PÉCHÉ ? Tout de suite les questions personnelles, et ce besoin de réformer le prochain…

Est-ce que ceux qui vivent sous ce toit sont tellement sûrs de leur affaire ?

ARTICLE DE FOND
Denis de Rougemont Suite Neuchâteloise (1948)
À PROPOS | FÉVRIER 2023
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RÉSONANCES CONTEMPORAINES

Confier à un Neuchâtelois d’adoption le soin de réfléchir à Neuchâtel a de quoi faire un peu sourire : que dire qui n’ait pas déjà été dit, et justement par le célèbre écrivain Denis de Rougemont (DDR) ?

Il me semble que le texte des pages précédentes développe, quoique ce ne soit certainement pas son but originel, toute une démarche missiologique. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

La question centrale de la missiologie est la suivante : comment l’Évangile de Jésus-Christ peut-il être incarné dans des contextes humains afin que les gens comprennent et croient, que les sociétés soient transformées et que le royaume de Dieu soit manifesté sur la terre comme au ciel ? Derrière cette question se cache une question plus vaste : quelle est la mission de Dieu dans la création et la rédemption du monde ? La question centrale de la missiologie peut être décomposée en de nombreuses sousquestions, telles que :

1. Quelle est la relation entre les missions humaines et la mission de Dieu ?

2. Quelle est la nature de l’Évangile dans un contexte humain particulier ?

3. Comment communiquer l’Évangile pour que les gens croient ? et

4. Comment l’Évangile transformet-il les sociétés ?1

Aux GBEU, les questions ci-dessus sont constamment dans nos esprits. Comment être des témoins fidèles, à Neuchâtel et ailleurs, de cet Évangile qui transforme les vies tout autant à l’ère de ChatGPT 2 qu’à celle de DDR ?

Comme le célèbre auteur le suggérait, c’est effectivement en prenant parfois un peu l’air, si l’on peut dire, que se posent à nouveau les questions essentielles auxquelles on avait peut-être oublié de réfléchir : comment puis-je vivre fidèlement l’Évangile « là », justement. Ce « là », c’est là où Dieu m’a placé aujourd’hui. Maintenant. Et si DDR nous permettait, comme par inadvertance, en parlant de Neuchâtel, de réfléchir à

1 Paul G. Hiebert, The Gospel in Human Contexts: Anthropological Explorations for Contemporary Missions (Grand Rapids, MI : Baker Academic, 2009), 33.

2 Le 30 novembre 2022 pourrait bien rester dans les mémoires comme un immense bouleversement civilisationnel, et certainement pour le monde universitaire. Si vous n’en avez pas encore entendu parler de ce robot conversationnel, informez-vous et priez pour que les étudiant·es sachent discerner comment être intègres dans cette nouvelle donne.

ARTICLE DE FOND
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notre vraie patrie et à notre citoyenneté céleste ? Celles et ceux qui nous fréquentent nous considèrent-ils comme des représentants de l’Église de Jésus-Christ ? Non pas cette fois par une « erreur la plus commune », mais par une association bienvenue ? Et si, instinctivement, cette association nous semblait malheureuse, ne serait-ce pas une invitation implicite à réformer nos voies ou notre rapport à l’Église, que nous aurions peut-être délaissée ?

Comment considérer ma position « en Christ » et « dans le monde » tout à la fois en vivant de manière intègre au quotidien, que ce soit dans la belle complexité du « haut » et du « bas » neuchâtelois, entre sapins et rives du lac, entre hautes écoles et université ?

Et de Rougement de poser, l’air de rien, une question sur les habitants d’une demeure non identifiée, comme pour la renvoyer au lecteur et à la lectrice, neuchâtelois·e ou non : sommes-nous bien sûr de notre affaire ?

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UNE COORDINATRICE…

Ancienne stagiaire devenue coordinatrice, Anne-Rose travaille avec passion pour les étudiant·e·s des GBE de la région BEJUNE. Lydie, une de ses étudiantes, l’a interwievée durant le week-end GBE. Présentation.

ANNE-ROSE, PEUX-TU TE PRÉSENTER EN 6 MOTS ?

Je dirais : passionnée, drôle, sensible, créative, bordélique (il faut l’avouer) et aimée.

QU’AS-TU À CŒUR ET COMMENT

PEUX-TU LE METTRE EN PRATIQUE AUX GBEU ?

En fait j’ai à cœur les jeunes. Je l’ai remarqué en participant à des camps. Je vois que beaucoup ont des combats similaires à ceux que j’ai vécus dans mon adolescence, et je vois à quel point ils ont besoin de Dieu et j’ai envie de le leur présenter comme la solution.

Pour ma part, c’est au lycée que je me suis convertie : mon GB m’a énormément aidée, parce que j’y ai découvert des gens qui étaient hyper passionnés par Dieu, par sa présence et par la Bible. C’est ça qui m’a énormément inspirée à me rapprocher de Dieu, et en fait à me convertir. C’est vraiment un honneur pour moi de rendre ce que j’ai vécu, aujourd’hui.

QU’APPRÉCIES-TU LE PLUS CHEZ

TES GBESSIEN·NE·S ?

Je les aime tellement ! Ils/Elles sont à un stade de grands questionnements par rapport à la vie et de quête identitaire, avec un besoin de repères. Ce que j’aime chez les GBEssien·ne·s, c’est leur soif de réponses. J’aime tellement discuter avec eux, leur apporter ce que je peux et les rediriger quand il le faut, pour les aider à être plus proches de Dieu.

QUEL EST TON RÊVE POUR LES GBE, CETTE ANNÉE ?

J’ai envie de voir des jeunes qui prennent conscience de qui ils/ elles sont en Christ, et qu’ils/elles puissent se l’approprier dans tous les domaines de leur vie, avec un amour renouvelé pour Dieu, pour sa Parole et pour les autres.

Interview d’Anne-Rose Mboussi, coordinatrice GBE BEJUNE

Propos recueillis par Lydie

GBE
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De gauche à droite : Noémie, Julie, Anne-Rose, Lydie et Aydan au week-end GBE

ET UN WEEK-END GBE

Nous avons pu vivre à nouveau le camp GBE Ré-génération du 13 au 15 janvier. Nous avons pu accueillir 18 participant·e·s (8 de plus que l’année dernière) et nous étions 5 staff. Le programme contenait des temps de plénière (louange, message, temps en petit groupe), des temps de DAB (discussion autour de la Bible), des moments en solo avec Dieu, des ateliers et du temps libre. Le dynamisme, la curiosité et les questionnements des étudiant·e·s ont rendu le camp très appréciable. Beaucoup de discussions ont pu être vécues de manière spontanée. De plus, même si certain·e·s se connaissaient déjà, on a pu apercevoir une inclusion de tout un chacun tout au long de la journée. Cela était rafraîchissant de voir des jeunes aussi intéressés à ce que l’on pouvait leur apporter et qui cherchaient réellement des réponses à leurs questions. C’est un camp qui les a boosté·e·s et permis de rencontrer d’autres jeunes avec qui ils/elles peuvent partager leur vécu et défis dans la foi, et cela est clé !

TÉMOIGNAGE

Les temps en solo avec Dieu et les temps de prière en groupe étaient vraiment touchants. Ce camp était comme un temps à part pour prendre du recul sur sa propre vie en ce début d’année et fin de semestre pour les gymnasiens/lycéens. Ce qui était le plus touchant était le fait de rencontrer des personnes ayant un vécu similaire au mien concernant les groupes bibliques. Les discussions n’étaient pas conflictuelles, mais constructives et très riches. Les points de vues se rejoignaient souvent et cela me faisait du bien d’être comprise. Le truc le plus dingue est que j’ai pu rencontrer une autre fille qui a des rêves similaires aux miens, notamment celui lié à la mission à l’étranger. Cela m’a beaucoup encouragée et nous avons prévu de rester en contact afin de nous encourager dans notre quotidien et de reprendre des nouvelles l’une de l’autre. Et finalement, je me suis aussi rendu compte que Dieu veut nous parler tout au long de la journée, pas juste durant notre temps avec lui. Il est présent en tout temps avec nous, et veut une relation active et vivante avec nous, pas juste casée dans notre journée ou semaine.

Salomé, responsable GBE Provence (VD)
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DIEU AGIT (PARFOIS) DANS LES COULISSES

Tout a commencé en mai quand je côtoyais dans mon institut des étudiantes et étudiants pour la plupart venant de Russie ou d’Ukraine qui suivaient des cours de français. En les croisant régulièrement, j’ai eu à cœur de leur partager la parole et de prévoir quelque chose pour ces jeunes avec le groupe biblique.

Suite à plusieurs moments de prières personnels et avec le GB, le projet a débuté. Rapidement soutenu par le comité Big Questions, trois soirées dédiées à des échanges et moments de partage.

Le projet prenait forme, nous avons préparé des flyers, nous avons eu du soutien pour amener des biscuits et dans la prière. Finalement, les soirées tant attendues arrivèrent. Elles eurent en apparence peu de succès : personne du public ciblé n’est venu.

Cependant, là n’est pas la fin de l’histoire. Cette expérience m’a permis de réaliser que tout ne se déroule pas toujours comme prévu. J’ai appris à faire confiance à Dieu. Malgré un premier sentiment de colère et d’incompréhension, j’ai réalisé qu’IL était au contrôle. J’ai appris à me positionner pour Dieu dans ma vie, sur mon lieu d’étude, à ne pas avoir honte de cette

relation vivante. Ma foi a été affermie. J’ai expérimenté le soutien et les combats dans la prière et j’ai compris que Dieu agissait même parfois dans le monde invisible. J’ai expérimenté la grâce du Seigneur : à la deuxième rencontre, des gens (mais pas aux études) sont venus, nous avons eu de beaux moments de partage. J’ai appris que ce n’est pas le nombre de personnes qui compte, mais plutôt de compter sur LUI. Arriver à le faire avec Dieu et pour Dieu… Dieu agit, même si je ne le vois pas de mes yeux humains.

Plus tard, j’ai réalisé que ce projet m’a aidée à m’engager dans le comité Big Questions, pour la prière et d’autres activités. Mais ça, c’est une autre histoire… (voir page 14)

GBUN
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Claudia Fontaine Participante au GBUN

LE COVID PEUT AVOIR DU BON !

Novembre 2020, début de la deuxième vague Covid-19. Les bibliothèques universitaires restent cette fois-ci ouvertes, mais seulement pour leurs propres étudiantes et étudiants.

Pas de chance, l’accès aux bibliothèques universitaires de Neuchâtel nous est donc refusé, car nous n’y étudions pas. Décidés à ne pas rester enfermés chez nous ou à faire les allers-retours à Lausanne ou à Genève, nous appelons le jour même une responsable du GBUN afin de demander la clé de l’aumônerie.

C’est ainsi qu’a commencé la colocation de jour improvisée de l’aumônerie. De deux personnes dont Yann, athée sans aucun lien avec les GBEU, un groupe de potes s’est peu à peu formé. Si le but premier était bien évidemment de réviser, le cadre de l’aumônerie a permis de cuisiner ensemble, de prolonger les journées en soirées jeux ou encore d’allonger les pauses repas par de longues discussions. Les amitiés se sont approfondies, des couples se sont formés et tout cela a perduré au-delà de la pandémie. Aujourd’hui, notre collaboration avec l’aumônerie ne se limite plus aux soirées du GBUN, c’est devenu un lieu de révisions et de partage ouvert pratiquement toute la

semaine, dans lequel les étudiantes et étudiants vont et viennent.

Il y aurait beaucoup de choses à raconter plus en détail, mais ce que nous retenons de ces moments vécus ensemble durant cette période de pandémie, ce sont avant tout de bons souvenirs. Parmi ceux-ci, une aumônerie parfois victime de son succès avec une cuisine aménagée en lieu de révision, plusieurs repas d’anniversaires organisés ou encore une étude biblique menée par Yann. Au final, cette période trouble aura été une opportunité de créer et resserrer des liens. Transformer les difficultés du quotidien en moments de partage et de réflexion, c’est tout ce nous pouvons souhaiter aux prochaines volées.

Participants au GBUN

Gaël Houmard et Yann Alcala Soirée de rentrée du GBUN, septembre 2022
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À gauche, Gaël et Yann, avec quelques camarades de la « période pandémie ».

LA RENAISSANCE DE BIG QUESTIONS NEUCHÂTEL

« Un coup de main pour tes examens ! » C’est l’événement qu’a proposé Big Questions Neuchâtel, fin 2022. Après deux ans d’absence sur le campus, le GBUN a organisé deux soirées pour aider les étudiantes et étudiants à se préparer à leurs examens.

À l’aumônerie de Neuchâtel, les 7 membres du comité Big Questions sont réunis autour des chips planètes de la Coop. Malgré les questions, une idée est claire : on veut être là pour nos camarades de l’uni.

Nous sommes alors en février 2022, après un Noël encore empreint de Covid. Le comité Big Questions n’avait rien pu organiser en présentiel depuis 2020. Seule une action a été menée : une distribution de thé gratuit qui a motivé quelques étudiantes à rejoindre un comité ayant perdu 70% de ses membres durant la pandémie.

UN PROJET FLOU

Organiser une semaine entière de conférences comme par le passé est impensable. Les moyens sont réduits, mais la motivation est là. Après un long brainstorming, un concept voit le jour : le comité souhaite aider les étudiantes et étudiants, et partager son espérance. Des dates sont fixées,

sans savoir à quoi ce projet ressemblerait.

Ce n’est qu’à la rentrée que le tout prend forme et s’accélère. L’idée : exploiter l’une des grandes ressources du GB : son réseau estudiantin étendu. Faire venir des jeunes diplômé·e·s de l’université pour conseiller les jeunes de première année, pour les aider à préparer leurs examens.

Il faut alors organiser les soirées, trouver et contacter les animatrices et animateurs de la soirée, communiquer avec le GB, l’université, la Fédération des Étudiants Neuchâtelois (FEN), et ne pas oublier de prier constamment. Le travail est colossal, car il y a un mois et demi pour tout faire.

DIEU GUIDE

Les obstacles sont nombreux : à quelques semaines des soirées, on manque d’étudiant·e·s-conseiller·e·s, il n’y a pas d’intervenant·e pour le « talk » prévu, et on attend une subvention de la FEN, ce qui met sur pause la communication. Les animateur·rice·s de la soirée sont choisis peu avant l’événement, et certains éléments sont terminés au dernier moment.

BIG QUESTIONS
14 À PROPOS | FÉVRIER 2023

Notre confiance en Dieu a été mise à l’épreuve. Mais un projet remis dans ses mains porte ses fruits. En rétrospective, on a pu voir comment Il a veillé sur chaque obstacle. Tout n’a pas été parfait, mais les retours étaient positifs.

Plusieurs dizaines d’étudiantes et étudiants ont pu poser leurs questions à d’ancien·ne·s étudiant·e·s, et ont été rassuré·e·s de savoir que d’autres avaient passé par ces examens. Des outils pour mieux apprendre leur ont été donnés, et par-dessus tout, toutes ces personnes ont pu entendre que l’espoir est possible face à l’échec.

À l’interne, le fruit est considérable : nous pourrons apprendre des erreurs, et nous avons été surpris·e·s de ce que nous étions capables de faire à partir d’un projet flou, lancé par un petit comité. De jeunes étudiant·e·s du GB ont aidé le comité, et pourront participer au prochain événement.

En décembre, autour d’un nouveau paquet de chips planètes de la Coop, le dernier comité se clôt. C’est avec reconnaissance que Baptiste déclare : « Merci à tous, et merci à Dieu d’avoir veillé. Bien joué ! ». La suite arrive en 2023 !

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DIEU, LES ÉTUDES ET NOÉMIE

Au cours de mes études en Biologie-ethnologie j’ai eu la chance de pouvoir réfléchir, mais surtout vivre l’intégration de ma foi à ma branche d’étude et vice versa. Voici quelques perles que cette intégration m’a apportées.

J’ai découvert que lorsque je suis en cours, je n’apprends pas seulement des choses sur une matière, mais que je découvre des choses sur Dieu et son plan pour l’humanité. Lorsque j’étudie la création, que ce soit dans mes cours de biologie ou ceux d’ethnologie, j’apprends à mieux connaître son créateur, c’est-à-dire Dieu ! Je peux me réjouir de ce que je vois de beau et de bon et louer Dieu pour cela ! Une journée de cours devient donc une occasion pour louer et découvrir Dieu. Quelle bonne nouvelle quand tu sais que tu passes une grande partie de ton temps en cours, non ?!

La bio m’a, par exemple, montré le soin que Dieu s’est donné en créant toutes choses, en les faisant toutes belles de la plus petite molécule à la plus grande galaxie. Elle m’a montré un peu de la grandeur, de la bonté et de la puissance de Dieu.

L’ethno’ m’a aidée à réaliser combien Dieu appose sa marque dans la culture et laisse des indices partout

DIALOGUE & VÉRITÉ
16 À PROPOS | FÉVRIER 2023
Photo d’une merveilleuse création de Dieu, prise par Noémie Salamoni

pour être cherché et trouvé. Elle m’a montré combien la Parole de Dieu est actuelle et peut offrir des réponses aux aspirations du cœur de l’Être humain.

Mais la théologie m’a aussi donné un regard externe me permettant d’identifier ce qu’il y a derrière ces questions et pratiques : quel est le besoin légitime, conséquent au fait que l’Être humain soit créé à l’image de Dieu, derrière ce qui est observé ? Tout cela en réfléchissant, à la lumière de la Parole de Dieu, aux réponses apportées par les sociétés. L’être humain cherche la justice, car il est créé à l’image du Dieu de justice, mais il cherche sa propre justice sans laisser de place à Dieu. Ceci a aussi mis en évidence l’impact du péché sur cette création. Du réchauffement climatique à la perte de la biodiversité, en passant par tout ce qui, au sein des cultures, rejette Dieu.

QUE FAIRE DE TOUT ÇA ?

C’est là où l’intégration de l’Évangile prend tout son sens ! Il donne de l’espérance ! Savoir que l’histoire ne s’arrête pas là et que l’être humain a sa part à jouer, mais qu’il n’est pas le seul acteur donne de l’espérance. Savoir que Dieu continue à agir au sein de sa création donne de l’espérance ! Et savoir qu’ultimement Jésus reviendra un jour pour restaurer

toutes choses, création, mais aussi peuples et cultures, donne une perspective réjouissante à tout cela, vous ne trouvez pas ? Et vous alors, quelles sont vos perles ?

DIALOGUE & VÉRITÉ (LA PAGE DÉDIÉE À CES QUESTIONS, SUR LE SITE DES GBEU)

Noémie Salamoni Diplômée en Biologie-ethnologie
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REVIVE 2022-2023

Du 28 décembre 2022 au 2 janvier 2023 s’est tenu à Karlsruhe (Allemagne) une convention rassemblant environ 2500 étudiant·e·s des quatre coins de l’Europe : Revive.

Voici quelques témoignages recueillis par Hannah Schwery, ancienne stagiaire GBU.

L’expérience à Revive m’a fait réaliser que peu importe notre origine, notre culture, ou même notre église, chaque personne présente était venue pour louer le même et unique Dieu, Jésus.

Yohan, étudiant en médecine

Revive a été une expérience qui m’a beaucoup boostée et motivée à partager l’Évangile sur mon campus. J’avais déjà envie de le faire avant, notamment au travers des GBU, mais la crainte du regard des autres et d’éventuelles répercussions au sein de la faculté m’avaient jusque-là souvent retenue. En voyant plus de 2000 frères et sœurs en Christ, parfois dans des situations plus compliquées, j’ai réalisé que je n’avais pas de raisons d’avoir peur ! Je suis désormais plus déterminée que jamais à faire trembler les murs de mon université, pour la gloire de Dieu.

C’était trop encourageant de faire Revive. Ça m’a redonné de la motivation de voir de jeunes chrétiens en feu pour Dieu et qui voulaient faire la différence dans leurs pays ! Je me suis parfois sentie entourée de chrétiens « endormis » en Suisse, pensant que j’étais une des seules qui voulait voir du changement. Heureusement, je me trompais !

Anonyme, étudiante en lettres

Lors de la dernière conférence, j’ai senti que je devais reformer le groupe de jeunes dans mon église. J’en avais été responsable durant deux, trois ans. Mais, ils étaient tous partis, car ils commençaient à travailler ou à avoir des enfants. J’ai annoncé dimanche passé dans ma communauté que j’allais essayer de reconstituer le groupe. La nouvelle a été accueillie de façon très enthousiaste. Je pense que c’est là ma place, que c’est ça mon ministère et mon appel.

Jenny, étudiante en lettres

J’ai pu faire plein de rencontres et être bien entourée. Dieu m’a mis à cœur la lecture de la Bible non comme une obligation, mais comme un privilège. J’ai pu découvrir que la plus belle des choses à vivre est de cultiver ma relation avec Dieu. Pareil pour l’évangélisation, j’ai pu redécouvrir que ce n’était pas une obligation, mais que le monde a besoin de Jésus et que, par amour, je peux le partager. Et du coup, maintenant, j’ai à cœur l’évangélisation pour mon entourage, mon université, mon pays, l’Europe et le monde. Voilà l’impact de Revive dans mon cœur !

Delphine, étudiante en médecine

REVIVE
18 À PROPOS | FÉVRIER 2023
Christel, étudiante en psychologie

COMPTE INSTAGRAM DE REVIVE AVEC BEAUCOUP DE CONTENU DE CETTE ÉDITION

LES MOTS-CLÉS RETENUS PAR

À Revive, à Nouvel An, on a passé un moment incroyable dans la louange où on a chanté l’Agnus Dei. C’était particulier, j’étais agenouillée au sol et c’était comme si Dieu me disait : « Cette année, je veux que tu viennes vers moi, que tu prennes ce temps avec moi. » Je prends cette image avec moi dans les heures que je prends à prier pendant les 24 heures de prières qu’on a lancées au camp de révisions. C’est l’idée que Dieu m’amène dans cet espace. J’ai aussi appris à Revive à vivre de façon authentique et d’être franche avec Dieu, de lui dire ce que je ressentais pour qu’il puisse être proche de moi. Et pendant le camp au Rachy, j’avais beaucoup d’émotions à apporter à Dieu. Cela m’a fait du bien de les vivre avec les autres et de voir les sujets de reconnaissance et de prières des autres : on peut partager les merveilles de la relation avec Dieu ensemble. Il nous a appelés et c’est à nous de venir à genoux devant lui et d’être authentiques avec Lui.

LES SUISSES QUI ÉTAIENT À

REVIVE : « OSER » ET « PRIER ».

Christina, étudiante en littérature anglaise L’équipe suisse romande de Revive 2022-2023 Une GBUssienne à la caméra lors d’une plénière
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Exercice pratique pour se rappeler d’oser déranger

LUMIÈRE DANS LES TÉNÈBRES : UNE VIE SOUS HAUTE-TENSION

La 7e édition de FORUM a été un véritable succès avec 120 personnes venues de toute la Suisse romande. Une équipe incroyable de 8 bénévoles (membres de l’équipe GBEU, étudiant·e·s et jeunes diplômé·e·s) a travaillé d’arrache-pied pour créer un camp ressourçant et inspirant.

C’était en septembre 2022, et pourtant, ce camp a encore un impact aujourd’hui. Il est bon de se replonger dans ce qui y a été vécu : Les participant·e·s ont pu profiter d’un magnifique lieu situé dans la vallée de Charmey et ont découvert un nouveau format qui a été très bien accueilli. Cette année, nous avons voulu confronter les étudiant·e·s à leur quotidien en proposant des postes de réflexion qui ont permis de méditer sur des sujets défiants et de débattre d’opinions divergentes.

Les matinées étaient consacrées à explorer les différents postes qui abordaient des angles variés (théologique, pratique, vision du monde et apologétique) de la thématique de la journée. Les thématiques étaient choisies pour créer une tension, comme « chair et esprit » ou « grâce et œuvre ». Ainsi, les étudiant·e·s ont pu se confronter à des articles de journaux, des podcasts, des vidéos et

des versets de la Bible. Bien sûr, des questions ont permis de cadrer leur réflexion.

Un des éléments clés de FORUM est la vie en communauté : après ce temps de réflexion personnelle, les étudiant·e·s se retrouvaient en petits groupes pour partager leurs pensées et leurs convictions. Cette opportunité de discuter avec des personnes ayant des perspectives différentes est précieuse pour élargir la compréhension des sujets étudiés.

Il y avait bien sûr aussi des plénières bibliques : pour clore ces journées de questionnements, nous revenions aux fondements de la foi chrétienne. Paul Hemes, professeur de théologique à l’HET, nous a fait voyager à travers la lettre aux Éphésiens pour explorer les thématiques de la base de la foi. Ces fondements sont importants pour comprendre la base de notre foi et pour nous guider dans notre vie quotidienne.

Nous vous attendons avec impatience pour la prochaine édition de FORUM, où nous pourrons continuer le voyage à travers les défis de la vie estudiantine et grandir dans notre foi chrétienne.

FORUM
20 À PROPOS | FÉVRIER 2023

Dieu n’a pas utilisé FORUM pour un peu changer ma vie, mais bien pour radicalement la transformer ! Je m’inscris sans aucune attente et avec aucune idée d’où j’allais atterrir. J’arrive, finalement, à Charmey au milieu de septante étudiants dont je ne connais que 4 visages. Le camp a donc gentiment commencé.

Dès le 2e jour, j’ai vécu d’énormes révélations concernant ma foi et les enjeux intellectuels auxquels elle était parfois confrontée. Les ateliers, les plénières, les repas, les petits groupes et les postes sont des ressources d’une immense richesse. Confronter le monde, l’intellectuel, la philosophie et la foi n’est pas quelque chose de simple dans le monde chrétien. Et pourtant c’est exactement ce dont j’avais besoin et c’est ce que FORUM a su incroyablement bien faire. Comprendre que Dieu a créé toute chose et que rien n’est irréconciliable est libérateur. Dieu a prévu une harmonie entre la réflexion et la foi qui les rend les deux d’autant plus puissantes.

Pendant FORUM, j’ai rencontré des gens qui ont confirmé mon appel, qui ont réveillé une soif de Dieu en moi, qui m’ont rappelé qu’avec Dieu tout est possible. Dieu n’est pas contre moi, contre mes aspirations à vouloir mieux comprendre le monde et le changer. Dieu est avec moi, et il veut nous utiliser pour faire régner sa justice dans le monde. Je suis repartie de FORUM avec des amis à l’uni, avec une énorme envie de lire la parole de Dieu et de la comprendre comme jamais auparavant, avec l’envie de m’investir pour les GBEU et de faire grandir le royaume de Dieu. Mais surtout la plus grande chose que FORUM m’a laissée, c’est la conviction que Dieu doit être le centre de ma vie. J’ai envie d’investir mon temps en lui et de le suivre d’encore plus près.

Noémie, participante

TÉMOIGNAGE
FORUM 22 c’est : des plénières conduites par Paul Hemes De nombreux ateliers à choix Des postes pour réfléchir et creuser des tensions de la vie
Et les amitiés qui se tissent ou se resserrent durant les temps libres 21
Sans oublier des temps de louange

LES 90 ANS EN 3 PHOTOS

La journée d’anniversaire des 90 ans des GBEU était bien sûr festive, avec la présence de nombreuses personnes de tout âge impliquées aux GBEU. Une dizaine de témoignages ont été partagés à cette occasion.

Klaingar Ngarial, secrétaire régional des Groupes Bibliques Universitaires d’Afrique francophone, était l’invité spécial du jour. Il nous a partagé un message intitulé « Tout pour la gloire de Dieu ».

LE MESSAGE DE KLAINGAR NGARIAL

À L’OCCASION DES 90 ANS DES GBEU EST

À RÉÉCOUTER SUR GBEU.CH/90ANS

Plusieurs stands ont animé cette journée, certains présentant diverses activités des GBEU, un autre pour exposer une Bible manuscrite à laquelle les GBEU ont contribué, sans oublier, au beau soleil de Charmey, des stands de vente de livres et de pulls GBEU collectors, créés pour l’occasion.

AUSSITROUVEREZD’AUTRES PHOTOS
VOUS Y
22 À PROPOS | FÉVRIER 2023 90 ANS

MARS-AVRIL BIG QUESTIONS

Série de conférences et d’événements organisés sur les campus universitaires dans le but de proposer des réflexions sur de grandes questions, avec les yeux de la foi chrétienne.

BQ Lausanne : 13 au 17 mars

BQ Genève : 27 mars au 2 avril

BQ Neuchâtel : 20 au 24 mars

BQ Fribourg : 17 au 21 avril

21 AU 23 AVRIL FEUER FRANCOPHONE

Les GBEU vous proposent un week-end de formation à l’évangélisation, avec des formations, de la pratique et des échanges d’idées stimulantes. Avec Léa Rychen, Michael Ots, Colin Donaldson et Lindsay Brown.

28 AU 30 AVRIL WEEK-END LETTRES ET FOI

Un week-end de partage et d’étude pour les étudiantes et étudiants en lettres, sciences humaines et sciences sociales.

29 AVRIL JOURNÉE DE RECONNAISSANCE

Instaurée en 2022, la journée de reconnaissance porte bien son nom : le but est de prendre du temps pour glorifier Dieu pour tout ce qu’il a fait durant l’année pour et à travers les GBEU. Louons le Seigneur !

2 AU 3 JUIN PRÊCHER ET ENSEIGNER LA BIBLE

Dans le cadre de cette formation, nous désirons fournir une aide pratique et un encouragement à toutes celles et ceux qui ont un ministère de la Parole. Un second week-end « niveau 1 » sera organisé à l’automne 2023.

POUR TOUTE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE ET INSCRIPTION, NOUS VOUS INVITONS À CONSULTER NOTRE SITE INTERNET GBEU.CH / AGENDA | UNE QUESTION ? INFO@GBEU.CH 23
AGENDA

Site web : www.gbeu.ch

Les GBEU sont membres de l’IFES (www.ifesworld.org) et collaborent avec les VBG (GBEU suisses allemands, www.vbg.net).

SUJETS DE PRIÈRE

RECONNAISSANCE POUR…

• la fidélité et la provision de Dieu au travers de généreux dons financiers en fin d’année. Merci à vous pour votre soutien !

• le camp Revive et ce qu’en rapportent les participantes et participants dans leur pays,

• l’arrivée d’un nouveau stagiaire GBEU Vaud : Jonathan Herment.

INTERCESSION POUR…

• les événements « Big Questions » qui auront lieu sur les campus universitaires de Lausanne, Neuchâtel, Genève et Fribourg,

• le renouvellement des responsables de groupe biblique,

• le rêve d’Anne-Rose (p.10) : que les jeunes prennent conscience de qui ils/elles sont en Christ et que cela impacte toute leur vie.

Secrétariat romand

Simplon 37 – 1006 Lausanne

CCP 12–12482 –7

Tél +41 21 623 00 74

info@gbeu.ch

www.gbeu.ch

N° 74 | FÉVRIER 2023
À PROPOS
À PROPOS | SEPTEMBRE 2022
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