2017 mars revue de presse ugsel

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1 INITIATIVES

4 FOCUS

6 RENCONTRE

7 PERSPECTIVES

8 EN BREF

Semaine des Apel, Forum des initiatives solidaires, etc.

Développer les adhésions à l’Apel avec l’aide de l’établissement

Message politique de Caroline Saliou, présidente nationale

Organiser une Rencontre parentsécole pour agir contre le harcèlement

Financement de projets par l’Apel, démarches administratives, etc.

n° 124 janv. /fév. 2017

Au cœur de votre engagement R V B 145 192 49

ÉDITORIAL

INITIATIV E S

CAROLINE SALIOU

MEUDON

Chers amis, Comme chaque année, nous vous demandons de rencontrer votre chef d’établissement pour vous assurer que la cotisation à l’Apel sera bien proposée à tous les parents sur la facture de contribution scolaire du mois de septembre prochain. En cette période de campagne électorale, nous réalisons combien le nombre de nos adhérents est un élément important pour donner du poids à notre action et promouvoir nos propositions. D’avance, je vous remercie pour les démarches que vous effectuerez, avec le soutien du Secrétariat général de l’Enseignement catholique et de la Fédération nationale des Ogec. Le harcèlement scolaire est une réalité qui touche de nombreux jeunes, avec des conséquences parfois dramatiques. Nous devons informer les parents et agir. Outre un guide à destination des présidents d’Apel, disponible sur la partie privée du site, nous avons mis au point une Rencontre parentsécole que vous découvrirez dans ce numéro. Un réel service que l’Apel peut apporter aux parents. Bonne année à vous et vos familles !

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Ado Pro, un forum des métiers

pas comme les autres à l’institut Notre-Dame Co-organisée par l’Apel et l’équipe pédagogique, Ado Pro est une formule originale de forum des métiers, qui rencontre un grand succès. Le forum Ado Pro, qu’organisent chaque année l’équipe pédagogique et l’Apel de l’institut Notre-Dame, n’a rien d’une journée des métiers statique, rébarbative ou intimidante, passage obligé pour lycéens blasés. La formule a été pensée pour être dynamique et motivante, pour les élèves comme pour les professionnels qui viennent témoigner. « Ado Pro continue de séduire d’année en année tous ceux qui y participent, se félicite Nathalie Harant Chédor, coordinatrice du projet au sein de l’Apel. Son objectif est de donner une vision très concrète des métiers, en prise avec le quotidien de ceux qui les exercent : projets, challenges, réalisations, qualités développées, opportunités… ». La matinée se déroule sous la forme d’ateliers thématiques d’une durée de trois-quarts d’heure, animés par un modérateur, pendant lesquels cinq à

© Apel IND

Présidente nationale de l’Apel

R V B 240 151 39

Le format dynamique des ateliers du Forum Ado Pro est favorable aux échanges avec les élèves.

huit intervenants présentent rapidement leur métier, puis répondent aux questions des élèves. « L’idée n’est pas de parler de leur formation, mais bien de la réalité de leur vie professionnelle, insiste la coordinatrice du projet. Les ateliers concernent des secteurs d’activité (métiers du droit, de l’immobilier, de la santé et du social, etc.) ou des fonctions support (métiers de la communication, ressources humaines, etc.), ce qui permet une vraie émulation au sein des groupes et permet aux janvier février 2017

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Desdoigts et Associés

Desdoigts et Associés


8 EN BREF Foire aux questions Vous donner des clés de compréhension de la vie associative et du fonctionnement de l’Apel, telle est l’ambition de cette rubrique !

?

QUEL TYPE DE PROJETS UNE APEL D’ÉTABLISSEMENT PEUT-ELLE FINANCER ?

Les projets financés par l’Apel s’inscrivent nécessairement dans le cadre statutaire de l’association : ils doivent être au service de son objet (cf. art. 5 des statuts-type) et entrer dans le cadre des orientations votées en assemblée générale. Si le choix des projets doit se faire en concertation avec l’établissement, les demandes émises par ce dernier n’ont pas à être FAUT-IL REFAIRE UNE DÉCLARATION AU GREFFE DES ASSOCIATIONS SI UN MEMBRE DU BUREAU DÉMISSIONNE EN COURS D’ANNÉE ?

?

Tout changement au sein du bureau ou du CA doit effectivement donner lieu à une nouvelle

CLIP VIDEO Prévenir les conduites addictives Dans le cadre du développement de projets de prévention et d’éducation à la santé dans l’Enseignement catholique, l’Ugsel et la Mutuelle SaintChristophe ont réalisé un clip intitulé « La prévention des conduites addictives, un engagement éducatif dans la durée ». À découvrir sur vimeo.com/186384480, pour susciter le débat au sein de la communauté éducative sur les actions de prévention à initier dans l’établissement.

satisfaites de façon automatique : c’est bien au conseil d’administration de l’Apel de décider ou non d’accorder une aide (achat de matériel, financement d’une sortie scolaire, etc.). Il peut en effet estimer que le projet est d’un intérêt discutable, préférer donner la priorité à une autre action, ou simplement ne pas disposer d’un budget suffisant pour répondre à toutes les sollicitations. D’où l’importance de fixer le champ d’intervention et la procédure d’examen des demandes en déclaration auprès du greffe des associations, que vous ayez ou non décidé de remplacer l’adminis tra teur démissionnaire (possibilité de coopter de nouveaux membres, sous réserve de ratification à l’AG suivante – cf. art.7.1 des statuts-type). •

PLAN NUMERIQUE Appel à projets pour l’éducation Un nouvel appel à projets a été lancé par le ministre de l’Education nationale et le commissaire général à l’investissement dans le cadre du plan numérique, pour accélérer le déploiement du numérique au collège. Il repose sur deux axes : « collèges numériques et innovation pédagogique » et « collèges numériques et ruralité ». Dépôt des dossiers au plus tard le 31 mars 2017. Plus d’infos sur ecolenumerique.education.gouv.fr.

assemblée générale, afin que les choses soient transparentes. L’Apel peut également intervenir en faveur de cer taines familles, dans des conditions définies et de façon ponctuelle (suite à un accident, une catastrophe, devant le refus de l’Ogec d’appliquer un tarif dégressif, en l’absence d’aides sociales, etc.). Concernant les demandes qui émaneraient de l’Ogec (subventionner le financement de travaux ou d’autres charges de fonctionnement), le soutien de l’Apel ne peut être envisagé que comme un ultime recours : dépense indispensable impossible à assumer intégralement par l’Ogec, ou encore projet sur lequel les financements publics et privés sont limités (équipement informatique, installation d’aire de jeux, etc.). •

ORIENTATION Un MOOC créé par l’Enseignement catholique Gratuit et accessible à tous, le MOOC Orientation a été conçu par Renasup, en partenariat avec l’Apel, l’Udesca et la Fesic. Il balaye de façon interactive le système d’enseignement supérieur, ses voies et ses dynamiques. Destiné aux professionnels de l’orientation comme au grand public, il propose à la fois un panorama des filières, des outils de connaissance de soi et de découverte des métiers. www.mooc-renasup.org

277, rue Saint-Jacques - 75240 Paris Cedex 05 - Tél. : 01 53 73 73 90 Directrice de la publication : Caroline Saliou • Rédactrice en chef : Stéphanie Rivage, stephanie.rivage@apelnationale.fr • ISSN : 1247.4185 • Conception graphique : Rampazzo & Associés • Réalisation : Foli-o – cr.folio@yahoo.fr • Impression : Imprimerie Vincent - 26, avenue Charles-Bedaux - BP 4229 37042 – Tours Cedex 1 • Tirage : 15 120 exemplaires

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Desdoigts et Associés

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janvier février 2017


L’invité

Sport d’attache

Sport média

Collectifs

Combats

Raquettes

UNSS : Des basketteuses en or pour l’éternité En 2015, l’équipe de France féminine de l’UNSS remportait les championnats du monde scolaires de basket à Limoges. Une performance qui avait marqué les esprits.

Cycles

fait la différence en finale, face à l’Allemagne, dans un Palais des Sports de Beaublanc plein à craquer. Au bout du suspense et d’une finale à couper le souffle, les lycéennes tricolores étaient venues à bout des Allemandes sur le score de 69-65. Un succès d’envergure, salué par le monde du basket français. Télévisée et très suivie sur les réseaux sociaux, la finale de ces Mondiaux scolaires avait tout simplement fait le buzz. Victoria Freidoz, Camille Lenglet, Adèle Raveleau, Pauline Desbois, Amandine Michaud, Mélanie Nadjar, Zélie Dufour, Fanta Soumah, Sofia Benguibondo, Nawel Belhaj, Morgane Mobio, Manon Leroy : toutes ces filles sont devenues championnes du monde, permettant au basket féminin de montrer que lui aussi était capable de permettre à la France de décrocher des titres. Tout autant que la victoire, c’est la fraîcheur de ce groupe de filles qui a séduit les spectateurs. « C’est cette cohésion de groupe qui fait qu’on est championnes du monde. C’est génial ! », commentait alors Camille

Les tricolores, prêtes à croquer une nouvelle fois l’or aux prochains championnats du monde de basket

SPORTMAG - mars 2017

Nautiques

Le cross, symbole de la progression du sport féminin

© André Ferreira

Championnes de France, puis championnes du monde, les filles du Lycée les Bourdonnières de Nantes ont marché sans exception sur toutes leurs adversaires en 2015. Cette équipe féminine, composée en grande partie de joueuses du centre de formation du club de Nantes-Rezé, avait abordé la compétition avec ambition et l’envie d’aller au moins jusqu’en finale. Au fil des rencontres, les jeunes tricolores se sont prises au jeu, haussant leur niveau et façonnant une magnifique cohésion d’équipe. C’est ce dernier élément qui a

Athlétisme

© Van Der Hasselt / Icon Sport

d’été du côté de Gwangju (Corée du Sud) à l’été 2015. Attaquante des Bleues, Valérie Gauvin avait marqué la compétition par son sens du but. Pour la joueuse de Montpellier, comme pour d’autres, cette compétition s’est avérée être un tremplin vers le haut niveau. « J’ai pu passer une étape au niveau sportif. Il fallait disputer ces matches en étant à chaque fois à son meilleur niveau. Sur le plan mental aussi, je pense avoir progressé grâce à cette compétition ». Depuis, Valérie Gauvin est devenue internationale A, tout comme plusieurs joueuses ayant participé à cette aventure. La Fédération Française de Football évolue d’ailleurs aux côtés de l’UNSS et de la FFSU sur de tels événements, mais aussi lors d’opérations tout au long de l’année. La féminisation de la pratique sportive est également une priorité au sein de la FFF, et le soutien de la première Fédération Sportive de France est un atout fort pour les fédérations scolaires.

Auto-moto

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Sport Scolaire & au féminin Universitaire UFOLEP

Sport Fit

Métiers du sport

Sport Business

Shopping

© UGSEL

Handisport Découverte

Séjour linguistique à Londres pour les garçons et les filles du rugby à 7

Lenglet, en larmes sur le terrain après la victoire, médaille d’or autour du cou. La France espère d’ailleurs conserver son titre lors des championnats du monde scolaires de basket qui se tiennent à Porec (Croatie) du 29 avril au 7 mai 2017.

Le rugby à 7 attire les féminines La féminisation du sport scolaire progresse également dans des disciplines identifiées comme très masculines, à l’image du rugby. « Au niveau national, les garçons restent majoritaires, mais le nombre de filles pratiquantes progresse fortement », révèle Maxime

Genique, enseignant d’EPS au collège et lycée Saint-Pierre Chanel de Thionville, un établissement du réseau Ugsel. « Mais, au sein de notre établissement, il y a plus de filles que de garçons qui pratiquent le rugby ! Dans un premier temps, nous avons mis en place des projets extra-scolaires, dont un séjour linguistique à Londres centré autour de l’activité rugby et de la Coupe du monde. Cette action-là a vraiment motivé les troupes à se rendre ensuite sur les compétitions Ugsel ». Un engouement qui ne s’est pas démenti depuis. « Je pense aussi que les Jeux olympiques ont beaucoup joué, les élèves ont vu des filles jouer au rugby à 7, et se sont dit que c’était également possible pour elles. Nos élèves sont justement assez intéressées par la pratique du rugby à 7, car c’est une discipline qui n’est pas basée sur le combat, mais plutôt sur l’évitement. Cette composante convient parfaitement au public féminin. Au-delà du sport lui-même, les filles sont de plus en plus intéressées, car nous développons des valeurs comme le partage, et pratiquer une activité sportive leur permet de sortir du cadre scolaire en participant à des tournois ».

Vent en poupe pour la danse et le fitness

© FFSU

La progression du sport féminin à l’école et à l’université ne concerne pas uniquement les disciplines « classiques ». Du côté de la danse, qu’elle soit sportive, contemporaine ou encore hip-hop, les filles ont aussi le vent en poupe. C’est d’ailleurs cette féminisation du sport scolaire qui permet à la danse d’être de plus en plus pratiquée partout en France. « C’est fun, c’est ce qui nous plaît, mais c’est très technique, il y a une vraie cohésion de groupe à avoir », expliquent Emma et Julie, deux spécialistes du hip-hop du Lycée Jules Uhry de Valérie Gauvin est devenue internationale A

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Zone mixte


Handisport Découverte

Sport Scolaire & au féminin Universitaire UFOLEP

Sport Fit

Métiers du sport

Sport Business

Shopping

« Certaines activités rencontrent un réel succès. Je pense à la zumba et à toutes les activités de fitness. Chaque année, le bien-être intéresse de plus en plus d’étudiants et d’étudiantes », explique notamment Anne Courtois, enseignante du côté de l’Université d’Aix-Marseille. Yoga, pilates, méditation, gestion du stress ou encore phytothérapie : le nombre d’activités fitness ne manque pas, et leur essor devrait permettre de tendre un peu plus vers cette parité filles-garçons tant désirée du côté des fédérations sportives en charge de l’école et de l’université.

© UNSS

La féminisation en plein essor Session de hip-hop, une danse de plus en plus pratiquée grâce au sport scolaire

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40 % de licenciées féminines à l’UNSS 32 % de licenciées féminines à la FFSU 41 % de licenciées féminines au sein du dispositif « Jeunes officiels « de l’UNSS

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Mixité de pratiques et règles adaptées pour attirer le public féminin

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Objectif : la parité filles-garçons d’ici 2020

© Van der Hasselt / Icon Sport

Creil. « Nous avons des chorégraphies que nous préparons tout au long de l’année avec les garçons. Que l’on soit fille ou garçon, c’est pareil ; on est sur un pied d’égalité. Chacun a un rôle et doit être parfaitement synchronisé pour que l’on réussisse ». L’établissement est régulièrement représenté lors des championnats de France UNSS de la discipline, qui prennent de plus en plus d’ampleur d’année en année. Sur la même thématique, la zumba et le stretching sont des disciplines qui attirent de plus en plus de filles. Au niveau universitaire, la danse et le fitness sont des disciplines qui vont de pair, et leur développement est actuellement une priorité.

La zumba rencontre un réel succès auprès des filles

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Zone mixte


Handisport Découverte

Sport Scolaire & au féminin Universitaire UFOLEP

Sport Fit

Métiers du sport

Sport Business

Shopping

Zone mixte

Le Service Civique permet « à ces jeunes de développer certaines compétences » Autre priorité : accompagner des organisateurs d’événements sportifs dans la diminution de leur impact environnemental (réduction, tri et recyclage des déchets) et sensibiliser des publics aux enjeux de la transition énergétique. Des thématiques fortes qui font le succès de l’UFOLEP. « Nos jeunes en Service Civique sont amenés majoritairement à remplir des missions liées au sport, en particulier sur les nombreuses thématiques que nous développons dans nos projets : l’accessibilité, la santé, le développement durable ou encore sport et citoyenneté », confirme la Conseillère technique nationale. « Tout cela permet à ces jeunes de développer certaines compétences et de s’ouvrir à de nouveaux domaines. Si l’objectif premier n’est pas

© UFOLEP

mener à bien des projets. Cela est également un plus dans la mesure où ces jeunes apportent un regard neuf sur le fonctionnement de la structure. La présence de jeunes en Service Civique est aussi un bon moyen de développer des projets différents. Ils étoffent véritablement le travail que nous effectuons au sein de notre fédération ». Le grand programme lancé par l’UFOLEP, intitulé « Volontaires Tout Terrain », se base sur plusieurs priorités, et celle de participer au déploiement des dispositifs de prévention aux premiers secours et de citoyenneté par le sport en fait partie. Les volontaires ont aussi pour mission d’aménager des équipements sportifs lors des manifestations et d’adapter des pratiques aux seniors et aux personnes en situation de handicap.

Nos jeunes sont amenés à remplir des missions liées au sport

l’insertion professionnelle, le Service Civique permet de les mettre en valeur en vue d’un futur emploi. Il arrive d’ailleurs que nous retrouvions ensuite dans nos structures des jeunes ayant commencé par un Service Civique ». Un dispositif utile, car en tant que « grand programme », le Service Civique à l’UFOLEP et à la Ligue de l’enseignement répond à trois principes : l’accompagnement du parcours d’autonomisation des jeunes, l’animation du tissu associatif et la redynamisation des territoires isolés ou enclavés. Engagée au sein de la Ligue de l’enseignement dans le développement du Service Civique depuis 2010, l’UFOLEP constitue l’un des premiers réseaux associatifs sportifs d’accueils de volontaires. Une dynamique pas près d’être démentie, tant cette fédération sportive affinitaire multiplie les projets et les initiatives qui séduisent ces jeunes volontaires.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ufolep.org

© Giavelli / Icon Sport

Un programme parrainé par Michaël Jeremiasz

Michaël Jeremiasz lors des JO de Rio 2016

De porte-drapeau à parrain, il n’y a qu’un pas pour Michaël Jeremiasz. Le tennisman, quadruple médaillé aux Jeux paralympiques et porte-drapeau de la délégation française à Rio, a décidé de s’engager en tant que parrain de « Volontaires Tout Terrain ». Un soutien qui sonne comme une évidence pour le sportif de haut niveau. « Il me paraît important de soutenir des hommes et des femmes qui sensibilisent les individus à la pratique sportive pour des raisons évidentes de santé publique, de lien social, d’égalité... tout en respectant ce qu’il y a de plus précieux, notre environnement. Par leur engagement, les Volontaires Tout Terrain permettront au plus grand nombre de faire du sport, de participer à des événements populaires et de s’investir dans les clubs de leur commune ou de leur quartier… ».

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nouveau Avec la masterisation de la formation, le concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) doit non seulement valider les connaissances des candidats, mais aussi apprécier leur aptitude à enseigner une discipline qui contribue de manière irremplaçable au développement de l’enfant. Le coefficient attribué à l’épreuve d’EPS atteste de son importance. Outre la préparation méthodique à l’épreuve, cet ouvrage explique les textes réglementaires les plus récents. Au-delà de la réussite au concours, il répond aux enjeux de l’entrée dans le métier et de l’actualisation des connaissances.

de jurys ts or pp ra rs ie rn de s le us incl

À partir d’une analyse des rapports de jurys de toutes les académies : Des propositions méthodologiques pour structurer l’exposé et répondre aux questions du jury. Une présentation du système éducatif, des besoins des élèves et des connaissances spécifiques à l’EPS. Un répertoire de 52 situations couvrant toutes les activités physiques aux trois cycles de l’école primaire.

120 pages

22 a sans port 26 a port compris Code 11055 ISBN 9782867135125 Tarifs valables pour la France métropolitaine uniquement jusqu’au 31 août 2017.

Au sommaire

◗ L’aménagement des épreuves Pour respecter l’égalité entre les candidats, personnes atteinte les s d’un handicap permanent peuvent demander un aménagement des épreuve lors de leur inscript s ion. Celui-ci n’est pas automatique et demeure lié à la nature du handica 4 p. à savoir

L’épreuve d’EPS au concours Devenir professeur des écoles Les enjeux de l’épreuve : le sujet et son traitement Un engagement personnel : l’exposé et l’entretien

Les parcours éducatifs EPS et santé EPS et citoyenneté EPS, arts et culture EPS et monde professionnel

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Les contenus d’enseignement Produire une performance Adapter ses déplacements S’exprimer devant les autres Coopérer et s’affronter

p À chaque épreuve , vous devez être muni convocation et justifier de votre de tité en cours de validité votre identité (pièce d’idenavec photographie). p vous serez éliminé du ou en retard à l’épreuv concours si vous êtes absent e. p vous ne devez être porteur d’aucun docume matériel (hormis ceux autorisés sur votre convocant ou Les co Les Les p Pendant les épreuve tion). con con nte ten nu s, vous ne devez usus sten d’e d’e d’e communication avec entrer en ns nse nse eig ign ign ne aucun candidat (ni em em me ent e 1re3 e nt avec l’extérieur). 4ent Tous com com com les objets pét pét enc enc ibles de contenir ou enc e espé de transmettrepét esuscept spé Athlé spé AthlétismeAthlé tisme tisme cifiq cifiq des informa ueue ue tionscifiq Natat (télépho esesenje Natat ne, portedocume enje es enj Natation ionion nts, ux agenda ux d’ap d’appre eux d’a électronique...) doivent tiss ppr ntis rement obligatoiagee aux entpren sag 4 être issa confiés Activi Activi Loi n° 84-16 du 11 ge téstés surveilla Activités gymn gymn gymn nts. Toute fraude en• S’im janvier • Cons iques • iques traînera l’exclusion Revue EP&S n° 364. pliquun truir iques Activi Activi 1984 modifiée. Dévelop erproje tés tés danst de du concours, voireAU aqua aqua Les épreuves du CRPE Activités aqua per le epou tique tique la cont AU quem s s des dépl 5 é disciplin sanction inuit milie visent à évaluer Roule Roule 5 tique CYCL CY voir acem ent aires s CLles capacités des candidats au regard u inha trisantundes etsglisse du jeu, ace lorsq . ent Loi du 23 décembre Roule et gliss et glisse bitue uel.leexpr essi et pas E11 scientifiques et Eplinaires, f du ballo 1901. des dimensions disciéquilibr dans • Sedonn • Coor Activi uniActivi corpeffic n est etéstés repé s en maî Objectifs es, dans d’orie d’orie rer, professionnelles de des Activités d’orie er las’org ntatio ntatio son diss resp camp.n ntaires,bras xposé anis Obje en l’enseignement. 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Le esf etcons ordi: nair e après avoi it: dplu- géograph 2,t et et àaper llèle saut des ositi tifiée maté 3, réali des àvers « mess pille troistitué dan s, ligne des soleiser perm interruption. ballons dans le camp cycle arts, desbalrielsou », deux caiss ser arts agers l ! »l’act haltè lan- éducation vers visuels, s s cour r choisi dossier et 40 points pour est xemples de 3), eir, dan s : es don : seion d’ea quan enfan »,duos une res, ledpoin tran ante un (deu indiq une remp dépla u)en Des enfan znan cible tapis d’en face spor suiv musicale ts « d’élè x tpour le mene ou une ent lies de t ,deursorti t du ceruée situa à 3pour supp flotta ter ,des sisse ,splan ices posé peuv enseigne l’entretien. en sehant « tor-les lesépreuve • Respecter en marc poss mètrles ortsballo tion sans dépo ntdes ment motr ches es, «qui de ejeu diriget, prem ibilit (frite » et le moral obje sChoi voleu : faire nsdern ves pouriermon sir qui serOn tion. et civique). …). eant sujets d’ex au dépa é le wde ts S’en s, les tient se sont rs offre dans d’ex tour espa situa retou règle », les supp la traîn simp un ier, qui s, disp : déco la trer Deux les pres ner nt prés ce, une rt, s cerce rne, ort placé seau : reste dans er ette,prog franchir la deux équip une cares ersés dans un l’objetobili d’admiss uver tous remp erve sionress zone musical ysez s’imm pied ou trois ion. serhors supportsw S’en verti raàle académie ... indiv es de dans dé- len’est en cour le soldeavec fairepas calem ligne centr «Lr es son camp, ices est plaiLaant en deuxième ser le l’act mess essai tour er erAnal phas outraîn « litcalm stabl l’eaudans Selon les plus ionidue mités dumée de s types de agers nere,àretou nsdemotr d’admission Tous une incit ils jeu). la salle. Le • Accepter leseetexpl ale, s’arrêter jeu prog et lle. . Si lale posit e ent.s(mu ivezéPreuve chan nouvrner actio orato ress terra, plutô ts,lente deuxion la rs • « able gent placé Vari portentLes x l.ne pas nts réus eau siqu sur différent La cour erfait ion,de•décr le 1 tat sieuenfa ième, de rôle. élém àdans àireefaire au signa es »aux ) :sont L’équ Entretien site la ligne ress le w au s desesimp éme dans la zone bulle in. ents globale ipe des prem en d’un dossier à partir S’en repé extré- e peu rythle progde qui a le moin résul o... Ils com s’appuyer : l’équipe duDurée de dépa rgerbreu aqu trois «L préparatio nom ier dans gest » avec son rage traîn voleu servetion des ième lifica d’un nrt. a tor uels :.3 heures Sur 100 atigagn ersein EPS dans x.xprob centr rs se ur » : de etpossi Durée eur forme et prog Entre:emen qu s de ballo déjà tration, vidé connaiss nés, puis choi l’esp essa s •rapid ale. 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Variables cers end’exposé vement contest écou ;tion s à com 15dépla lé.aîne serpren des équipes. au dantionn minutes ner et une utilis enseignant(e) deuxd’ac lâche (san àerl’hor sein d’ap tena sans messfin. s tout ge en spor de eme plex du jouer gani e terra obje unedemain agers perizon d’au inu, avec nt pour esnt Ils:mém colle ificamain vous êtes s, avancer, section de• Réalriser t). nt sur système éducatif. le système serin, talité . les mains de sur tres ctif de les • Jouer sur complexification réag pour éducatif ), ies part actio d’apprentissa un début il (se r lesntballo plusieurs irns pour vari recul s’ag tourntion e CM2/6 répa leurs mon lanceorise en ensu deer, able it gran un terrain er sur soi...suivies du spon dertirréorrense nt(e) nsitedans svite, sur corp à chaque part motr actio tem tané 30pass cettelescomposi opposé sans la parte igna naire(en trer minutes ages c-ns... une séquence ité est une rencontr gies...). balles qui pore esager plus grand d’entretie ense s plac colle pour en changean avril 2013 ). Les fois. leser lles, demési-gro Laicité scols,aire,ledesAU n). Buts pour êtes comaqua espa peces Aux sorte tique tion vari règle final surupe mais ouve épreuves 8 Arrêté du 19 un sportprog lesl’élèv r ibilité, bina grou vous une AU . Le le terra « Des ver snouv voleuers ne •eMod d’admiss t d’objet ballon tomb que ducrée sont cadr les ison etdans ou duo réell Pour leglobale • Remplacer nt de l’aire de jeu rt : les éne deéqui sein in par duo) tifs dont la CY CY ifierCL eles une de el Choisissez construir ress plus facil les note Au rces les e. • interc é ive es tion. CL iter en Resp au libre actio sont élém égale les des plus e rnell nisé sol les be epten modifié. situa ou une phramate ecter est . exigecom EEnsà210 perd inférieure appu actio • Pour les s à banc t (tout :2 s ou les tapis 2 un peu plus perdme saut le volu la perte plex is plan ns, les perm sont orga surer, u). ( 2. cont 40ramp esents est éliminato Analysez la voleurs : inter chor Objectifs x. cestrava CP. et taire tiale grou etes. de ser» par un filetues.placé hautdan égra séan er, rouleire. de dans , bras ion 1, se etpes deu . l’util Variable•deAdapter phiq votre choi sont ières sect contres x Le cepter lesconstitué par le part sa gestu r. isati oule re cont de restr reresp troisil3sur (pos on 2...). eints desquem euegran simplifica tif. Justifiez ement les trois prem ition iratio actilaons, Onnprop enaire. • Mém jeuxent entr proposer une• Réaliser des actio répé la ns. on ini-des ez • Augmenter des situa tion elle àballo orise et seraoser isém liaisposi pouv la 3 et ent précter abor a dé à er, de (bloq de lastati tiontion. tions reproduire contrainte spatiale. (plus rfacil finaVous mati- pression (lanc de tirsitua tranques pass uer Décrivez rapidression et détaillezposi activ viser, rama ns d’attaque et de le), systé sfor erantpar sur eme diminuersélec de dans mer resp cible e pour une successio Illustrati la d’ex pour les iratio ysez tion (seu . Chaq poularsa sser… (plustionn défense • Repérer rôles Anal faire n,activ on extraite élab ue ités facileées. aux souf d’arb enfa des lacem Vari orer ive ou desw dépl pour les mess les voleurs) ou n d’actions les trajectoir ). de la zone flerséan de votre prog quatrième séance. nt ce que vous Mes bulle itre able llège une plusprog de EPS1 ureràses s),etpuis com d’obintég ieurrès w Mes • Appl centr une es du ballo ress agers) la large école/co la serv s). ion relat ents sir s iquer ale.de simplifica Objectif prog n°113 choiateu de ré dans Variable•deÉvoluer r.n. plus ses Les acqu risez-vou contenu de risez-vous la liaison w urer ur entique sans musiquetion pluset/ou urer prog Dispositif des règles de jeu. complexifi rèsntvisée is artis longs.il. Comment favo sessero RéinvestMes • Prendre favo t prog • Vari catio ? 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On uties jeux phe… (l’eau Disp séan c l’aide enta e inter -ce. s inter ieureà la pour main la r.caiss dansenviron présLe présenté ).clas arrivositi -clas des « enfan ule en deux En nts chronomètre. addiidat s « ses taille e aux t est tenir la posit ses, rs lades sur«L Des inc l’aut sero donn tionn Buts pour f épaules). àtrave suje 30 ouant ses jamb renn danse. ts les ts e. manches de es esme inter tes éesent (lignesUn dista s candapp à voir ion), puis -éco ont sée au l’élève au àLe lque ncesles. ge ados para réali sein et s’allo juR ys re, Des repèr enfan our acce ss«L de 2 minu 3 minutes. à nab supp llèles ser un . Que de vidé pousser cerceau. s’en age inté• Pour les ngeres chaqole ort musi s reco distacal es visuels ts de les rs» environ) sont pour uerega prentissa ntesestentre ir pou quencepter équi derd colle attaquant Rouen, 2016 des situationrich passer d’ap pe bu différente ice ;e comelles r ens Ra pp oR tionrd de ctif. pour dans Variables erva ser- l’obs align lle inc s motr posé idats DesTra cord item situa sagé : au de tion envo e és eign s. ont nce s le à cand 1 ent Buts au une envi Cha de parti Des mètr de yer le ballo ériqu erde la criti our pour simp quefond ont r e esorte qu’il . Les l’inf – soit et dulebass coup nab e compéte dudenum Pour crayl’élèv orm exte inc ont tionrtagée lesatio d’unque francd’un in. eurs de musiques • Choisir un cerce lificapa ier, 2016 de dans tenir ouge hisse la ligne rebondisse de l’aut n sous la pou t l’usa • Partir du on : ele prem n r ens compte rna gran s» Montpell situer dans un cont de Édu loppement situa.tions significatives EPS eign disp ble ier au des cati de bord déve eiant et évol de ose plus • re repè S. s lectu prob Rapp on mat • Pour fond (1 côté et enre,glissée d’un l’ens pou ue en mus grand. à la s portles défen re de de erhémsérie rocher le cerce delème surface à re sono de l’EP sécu r sens traje atiques rôle vice doivent se : la préparationMu ventrale, Leconn Lerité d’activité Oneign ique, puis transmet . ctoir l’aide des seurs : rattr point). expler etravaisse ise,siqu Variables au soita une e que 2016 ail se déplacer qui pour –oiter qu’il idéré e. ntbinô rents rôles ne sorte paumes ailleens, battemen le cray Con le calcu aper le ballo les jeun de complexifi du bord. sein d’un cycle orelle cons suit la dans on à sonenpart , au • me, professionnel une classe préc Les obdeux – ennais lesasso du terrain ilVers des main l des ion au esdiffé est enfa matsanc que enfa cian icom utile ress scores : corp Éloigner le n avant orts cation directemeordiernees les supp nts, ent t Proêtre ains s placéese. ts de jambes, (1 point) pour prog qui de tnts utili lle,sur derrièreButs pour l’élèv Aulescycle réal en l’act s t doiv sés cerceau du un nt dans le terra gnan les enaire • séance, pour compétences, cont pratique men ivité isen des la nuqu l’une cont en poin surparte élève nan coll ribu ou laptan ballo dan 3,tsune lesalter e en les A com ce ectif avec dejet Déterminer des ent e, comm t bord. à voix secer diffé ns par étud l’APS égal léger s eme • Suivr•eFaire dans de la vidéoun«L rent adverse ou le relancer hau sur e des naire e les ailerons re l’autre, renf esonmieu nage s (bal en tenu le détail gogiques ainsi àque es tâch deorce te et regr arati l’édu style du bora baud cr placéin.ns (civ lons dispsosent oupa es, .L’éla laisés. prép en choisissan au préalable une concati ilisa tion ruch res dese sécunt Varia crayon dansd’un requin. ntspec d er La de on tion les leobjet d’un erité les ballo ble de simp xayo aller le« plus écrireregar mus cand temps de dista s,idats les critè hau activ don préc jectifs péda spor » le passer à repé exem t la place en , e,2016 ical Les et différenc s posés au tout l’esp la poss t nive nspeut mat nercom tifs rer tacl musique epar aidede ple pour rand lification eiloin : écou r les et erne lieupare au... l durant le eidue données et du cerceau. nce à réaliser •leMon perm à l’ens t-Fer jury.ter légèr quan lle) )urpeut à un fond pourace pour te iati la –dive mon ible. ». Variable et • Resp qui desmoin e inte tités lala on trav favo aux Cler consignes réus «vali plac des volen typecand ; riser orale devantVaria ecterlifica ailindiv cycle de simp rdis é rsifi dati ssites catio vite. s dei-mus tn»on de rent lestion cipl : ement le niveau sant snate . ediffé o 2netdes la repè euve inai de à vidé 3, sanc s ble • res dépl ique et mod la Allon par l’épr re dans de reco de nais réussite. 2016. Certains mus la tracteêtre acem , reconna es ition ant add comp la corde. ger e, de leur urs entetdon icaux pour du lestran pend ses dans - lexification smet dan bras etressi • Jouer argu issacatio lat on d’eff men ent de l’édu trel’ava s sonprog gestion cara vers rech gementVari nceseule table ctèr f gard débuter la icac le cray avecmen gnem Grenoble, erche sont inclu «mar e expr vaise repé dan ité. cahi deux ballo duable on ou nt (dan se » (rec corps). desaux eraux ques rageues de simplifica detionse tions présentées et une mau ne doit s les’arr , pas ns (un par leessif Troisque. des phra de long ueildeindi êter.nVariables prolo trée avec à l’éco dats ont développentnoti • Agir tion ; équipe). ses mus viduivez être illusimp de comp les situa librelexifi se perical de rythme, mencatio ou ons uée mais décr el des l’enseignant comportees, spec ressions ressenti–es, • Main t évoq temps : ils ilesd’ha par sur n tenir (cha és inut le de rets. «L nd tacles queunenfa des temps de tempo, ions rmo réponie.. objet son flottaison) les choix opér ysez deux ou troises requin . exemples conc introduct os qui ne fiches figu vus par latez ent on). Vari coinc nt a(élém cray s» de ceinture la musique s un prop e. se, des et anal rant les tablclas • Agir à ables édeentre comle ment dent dan de identifiez chorégraphie deux – eaux on tion tion posé • Dial ifica et la poitr , enrcomp plex ogue de larvables ; ité concourt notions de ine. ...). étitio pas à la ques n, pour n’im vitesse et avec transmet ments obse de cette activ tant ledecray quelager distance.porte envis lesnt la pratique enfa on. • Danser «Le bal ce en lui – en quoi santé ? avec un cray nnaissan lon co cation à la juR ys . La méco on imaginair ique et rdon» elle à l’édu ts de classe se Poitiers, 2016 e. t physiolog donc La Ra pp oR 3. de emen cycle et . L’exposé du développ e de l’enfant, nt(e) en prentise rare Tours, 2016 alement êtes enseigna une séquence d’ap douze hologiqu glob psyc Orléans- personnelle donn vous reste ins, inent ine pour durée de de ses beso la pratique un transfert pert on rend à la pisc aire d’une proà scol vati ces lieu tion . t moti séan forte men Les t : la sage de nata e sucatives ier, 2016. eignemen pétences l’année. Montpell ltent souvent d’un vers l’ens les valeurs éduc cohéicitez les com s, séances sur posées résu tivités sans réelle des élève situation. Expl re. Proposez une proen isées. taté Analysez la œuv avez cession d’acprentissage ni prise ur sont peu préc . Il est parfois cons nces à mettre en urs que vous rence d’ap développement mote Nantes, 2016entre des connaissa fs du nageur 59 93 les non-nage pren ositi compte du Les obstacles d’ap mun décalage solides et des disp gression pour er. es ffisa cadr de l’enfant. didactiqu sont insu équats. choisi d’en

UN E SIT UN UATIO

L’EPS à l’école Les réalités d’aujourd’hui Une école ambitieuse Les acteur de l’école primaire L’approche pédagogique

Inscription et épre uves

tularisation à l’issue d’une année de stagiari sation alternant des formati ons à l’ÉSPÉ (école supérie du professorat et de ure l’éducation) et des situations professionnelles dans une école.

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AU CYCL

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ELECTIONS 2017

LA CONTRIBUTION DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE

pour l’école Des convictions pour avancer


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SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE MARS 2017


éditorial

Pascal Balmand Secrétaire général de l’Enseignement catholique

Qui regrettera que les questions scolaires occupent une place majeure dans le débat public ? Encore faut-il que cette place soit celle du dialogue raisonné : parce qu’il en va de nos enfants, l’École mérite mieux que la facilité des simplismes binaires et des emballements passionnels. C’est bien dans cet esprit que l’Enseignement catholique souhaite contribuer à la réflexion, non dans la promotion de ses intérêts particuliers – pour légitimes qu’ils soient, mais dans le souci de ce qui lui semble le meilleur pour le pays. L’École a besoin d’une confiance renouvelée de la part de la Nation, et la Nation a besoin d’une espérance partagée à laquelle l’École peut participer. Dans sa responsabilité de transmission des savoirs, d’appropriation d’une culture commune et de compréhension du monde, mais aussi dans son rôle de formation à la vie sociale et de laboratoire de fraternité, elle appelle une attention soutenue et l’engagement de tous : il y a aujourd’hui urgence à lui redonner l’élan d’un véritable pacte éducatif. L’heure n’est plus à « LA » réforme qui viendrait tout régler d’en haut. Qu’il faille des changements, chacun le mesure. Mais nous croyons beaucoup plus à l’efficacité des petits pas qu’aux grands bouleversements subis. Les chefs d’établissement, les professeurs et les éducateurs ont besoin que leur soit fait confiance, et ils méritent cette confiance. Laissons-les faire leur métier, reconnaissons leur professionnalisme et leur capacité de discernement, encourageons et soutenons leur créativité, et l’École ne s’en portera que mieux.

L’heure n’est plus à « LA » réforme qui viendrait tout régler d’en haut.

Cela suppose que la priorité absolue soit toujours celle des enfants et des jeunes, dans leur diversité. Cela requiert le déploiement de pédagogies propices à la réussite de tous comme la mise en œuvre d’une organisation capable de répondre à cette diversité. Cela nécessite d’écouter les acteurs du système scolaire, d’entendre les parents, de faire place aux travaux des chercheurs. Cela demande beaucoup d’enthousiasme et beaucoup de générosité... Cet enthousiasme et cette générosité, l’Enseignement catholique ne prétend nullement en détenir le monopole. Il propose, en revanche, une offre éducative et pédagogique spécifique, ancrée dans la tradition vivante de l’Église et ouverte à tous. Ses établissements participent pleinement à la formation des enfants et des jeunes de notre pays, et contribuent en cela à donner corps au pluralisme scolaire ; et c’est leur spécificité même, fondée sur une vision chrétienne de la personne, qui fonde leur utilité. La réflexion que nous partageons ici s’enracine bien sûr dans cette vision, mais elle nous semble à même de rejoindre le plus grand nombre, en apportant la possibilité d’une ambition renouvelée pour l’École.


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« Plus que d’armure, c’est de charpente que nos contemporains ont besoin. » Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique Texte du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, octobre 2016


pour l’école

Préambule

L’Enseignement catholique fait le choix de prendre la parole en cette année d’élections. Il en va de sa responsabilité de s’exprimer pour contribuer à un projet commun pour l’école. Parce que l’Enseignement catholique, partenaire à part entière du système éducatif, auquel il s’associe comme acteur libre et responsable, a un regard particulier sur l’école à partager, une voix singulière à faire entendre. Parce que les établissements catholiques, ouverts à tous, proposent un projet éducatif spécifique et sont engagés au cœur des territoires. Parce que l’Enseignement catholique accueille aujourd’hui plus de deux millions d’élèves et répond à un besoin scolaire reconnu : plus d’une famille sur deux fait au moins une fois le choix d’un établissement catholique. Parce que les établissements catholiques accompagnent la vocation personnelle de chaque élève, pour qu’il trouve le chemin de son développement et de sa propre réussite. Nous estimons qu’on peut aujourd’hui parler de l’école autrement, nous sommes convaincus qu’on peut aujourd’hui faire autrement, pour l’école. Nous croyons que la diversité scolaire, sans uniformité contraignante, permet d’atteindre les objectifs d’un commun partagé, pour l’école. Nous sommes convaincus que les leviers de liberté et de responsabilité sont seuls capables de porter la mission d’éducation et de faire évoluer notre système éducatif, pour l’école. L’Enseignement catholique présente ici ses convictions. Des convictions pour avancer, pour l’école.



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La mission d’éducation

L’école doit être pensée et construite en fonction de la mission d’enseignement et d’éducation qu’elle exerce auprès des élèves. Pour servir la croissance des jeunes, elle s’appuie sur des adultes responsables, acteurs d’une relation éducative confiante et bienveillante, capables à la fois d’exigence et d’audace.


LA MISSION D’ÉDUCATION

Les élèves sont en droit de recevoir un héritage de culture et de connaissances, les clefs d’une compréhension du présent, et une formation ouverte sur l’avenir. Les parents, comme la société tout entière, attendent de l’école qu’elle joue son rôle : qu’elle soit le lieu de la transmission des savoirs et du patrimoine culturel commun, en même temps qu’une ouverture sur l’universel. L’école doit être un lieu où les jeunes sont heureux, construisent leur personnalité, et s’approprient un socle de vie commune. Lorsqu’en chaque élève réside l’envie de grandir et de réussir, lorsque tant de chefs d’établissement, d’enseignants, de personnels éducatifs s’investissent pleinement, lorsque tant de parents sont réellement impliqués, rien ne sert de se lamenter sur l’école. Mieux vaut s’appuyer sur les aspirations des jeunes et l’engagement responsable des éducateurs, qui donnent des gages d’espérance et de confiance : notre école est riche de promesses, de potentialités, d’initiatives... Et pourtant, il y a bel et bien un crédit à restaurer. L’angoisse du chômage, du déclassement, les difficultés d’insertion dans la vie professionnelle et dans la société pèsent aujourd’hui fortement sur l’école. A cela s’ajoutent les résultats de notre système éducatif dans les classements internationaux, aux interprétations certes controversées. Les sorties sans diplômes, le phénomène du décrochage scolaire constituent un symptôme dont nul ne peut ignorer la gravité. Tout ceci nourrit une remise en question profonde de l’école : elle ne remplirait plus la mission qui lui est confiée. Deux « impératifs éducatifs », exigence et audace, peuvent contribuer à rétablir ce crédit. L’exigence permet de garantir le respect et la confiance dans l’école, dans ce qu’elle est et dans ceux qui la font ; une exigence bienveillante qui encourage chaque élève à déployer ses talents propres. L’audace ouvre la porte à l’imagination, à la richesse de pédagogies différenciées, aux solutions innovantes au plus près des besoins, aux parcours de formation adaptés à la personnalité unique de chaque élève. Seule la responsabilité personnelle et collégiale de tous les acteurs le permettra.


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PÉDAGOGIE ET PROGRAMMES DES CONVICTIONS L’école s’assigne pour tâche l’acquisition de connaissances, à commencer par celles d’un socle commun à tous. Pour cela, elle se donne les moyens adaptés : que chaque élève puisse accéder à un ensemble de savoirs, atteindre les exigences de son cycle d’enseignement, et que lui soient ouverts des chemins de réussite. Le cas échéant, l’acquisition du socle doit faire l’objet de solutions d’accompagnement spécifiques, en particulier s’agissant de l’illettrisme.

Parce que chaque élève est unique, l’acquisition d’un socle commun passe nécessairement par la différenciation.

Pour s’adresser aux élèves dans leur diversité, les méthodes pédagogiques doivent être différenciées et collaboratives. C’est pourquoi les programmes, tout en gardant leur fonction de cadre de référence, gagneraient à être définis de manière brève et simple. Les modalités de l’acquisition du socle comme la pédagogie mise en œuvre en classe reposent sur la responsabilité des enseignants, organisés en équipe pédagogique. Le professeur exerce sa liberté et fait preuve de créativité pour accompagner les jeunes dans leurs spécificités. Le projet pédagogique de chaque établissement a précisément vocation à permettre cette liberté, dans une démarche cohérente et partagée. Avec l’exigence de respect réciproque et de coopération entre les élèves, il valorise le sens de l’effort et reconnaît le mérite.

POUR AVANCER Renforcer l’exigence d’acquisition par cycle du socle commun et, simultanément, en simplifier les contours. Autoriser plus de souplesse, y compris horaire, au cours de chaque cycle, pour permettre aux élèves de s’approprier le socle commun à des rythmes différents.

Promouvoir une flexibilité concertée dans l’utilisation des heures d’enseignement, pour favoriser la capacité d’adaptation des équipes pédagogiques aux besoins des élèves. Encourager les pratiques coopératives et interdisciplinaires. Prendre véritablement en compte les besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap.

Donner toute leur place aux langues vivantes et anciennes, pour une culture humaniste ouverte sur l’Europe et sur le monde. Articuler la culture numérique aux enseignements fondamentaux, à l’accès aux connaissances, et au développement de l’autonomie et de l’esprit critique.


LA MISSION D’ÉDUCATION

PARCOURS DE FORMATION DES ÉLÈVES DES CONVICTIONS La formation et l’épanouissement de l’élève constituent le cœur de la mission de l’école, qui va bien au-delà de la seule perspective du diplôme. C’est pourquoi les parcours doivent s’organiser dans un cadre moins figé : assouplissement des rythmes des apprentissages, cursus plus modulaires, évolution du modèle de la classe, mixité des filières, croisement des logiques de certifications et de diplômes.

Les réussites des élèves sont plurielles. Il faut décloisonner les voies de formation.

Les voies de formation (générale, technologique, professionnelle, formation initiale, apprentissage…) souffrent aujourd’hui d’une juxtaposition de « circuits » compartimentés. Cette segmentation interdit la combinaison des approches pédagogiques, elle impose des modèles trop rigides de parcours scolaires et fait ressentir les procédures d’orientation de manière anxiogène… Il s’agit donc de dépasser le cloisonnement des voies de formation pour atteindre une réelle complémentarité et une diversité d’excellence pour les élèves. Par ailleurs, l’horizon professionnel ne peut pas être le seul impératif de l’orientation, qui se rapporte avant tout à une dynamique de vie personnelle. Les parcours scolaires devraient donc aboutir à ce que soient mieux reconnus, certifiés ou validés les compétences, les aptitudes personnelles et les engagements.

POUR AVANCER Débuter le parcours de formation à 3 ans, en abaissant l’âge de l’obligation scolaire pour favoriser l’acquisition des fondamentaux : langage, fondements de la lecture, bases de mathématiques, première socialisation. S’accorder sur un collège unique et non uniforme, pour que les spécificités de chaque établissement (options, classes à projets, liens avec le territoire...), soient prises en compte et valorisées.

Amender systématiquement toutes les dispositions législatives et réglementaires qui interdisent la mixité des filières et des parcours. Assouplir les filières et développer des passerelles, afin de libérer l’orientation de son caractère trop souvent définitif et irréversible. Développer la formation par la voie professionnelle, notamment agricole, par des filières moins segmentées et compartimentées, par des projets interfilières (de type « makerspace » ou « fablab »), et par des partenariats soutenus avec le tissu économique territorial.

Valoriser l’apprentissage qui, entre école et entreprise, ancre les connaissances dans le réel et permet à de nombreux jeunes de révéler leur potentiel, tout en offrant une véritable ouverture vers l’emploi. Encourager la complémentarité d’acteurs éducatifs plus variés au service de l’apprentissage de chaque élève. Renforcer le suivi des enfants et des jeunes issus de familles en grande précarité par une coopération renforcée des acteurs sociaux et éducatifs.


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ACTEURS DE L’ÉDUCATIONES DES CONVICTIONS L’équipe éducative est placée sous la responsabilité du chef d’établissement qui la pilote et l’anime, en concertation avec tous. La participation responsable de chacun à la vie de l’établissement, quelle que soit sa place, suppose que soient favorisés le décloisonnement et le partage de compétences entre les membres de la communauté éducative, dont les actions diverses sont menées au service d’un même projet. Il s’agit de faciliter la circulation de l’information, l’implication et la valorisation du travail de chaque acteur, la réflexion commune autour du projet de l’établissement.

Pour éduquer et enseigner : être soi-même et faire cause commune.

Au sein de cette communauté éducative, la mission et la compétence professionnelle des enseignants sont centrales. Les parents, membres à part entière de la communauté éducative, ont une implication et une responsabilité spécifiques dans la participation au projet d’établissement. Une ouverture de l’école sur le monde professionnel, social et culturel, la rend plus attentive à son environnement et plus consciente des réalités, en particulier celles du travail, qui attendent les élèves.

POUR AVANCER Confier la pleine responsabilité de l’établissement au chef d’établissement, garant de l’implication responsable de tous. Le chef d’établissement pilote, impulse et valorise. Reconnaitre les nouvelles missions de la fonction de professeur (accompagnement des élèves hors des cours, travail en équipe...) et donc redéfinir leurs obligations réglementaires de service.

Valoriser la fonction d’enseignant par une plus grande implication dans la définition et la mise en œuvre du projet pédagogique, et par une formation initiale et continue de haut niveau. Revaloriser le rôle essentiel de l’enseignant par une rémunération définie en fonction du périmètre élargi de ses nouvelles missions. Assurer entre réseau public et réseau privé, une équité réelle de rémunération des enseignants, notamment les suppléants.

Mettre en œuvre une politique de ressources humaines plus souple (possibilité d’enseigner deux disciplines...), et plus favorable à la mobilité, aux évolutions de carrière, et aux reconversions professionnelles. Redéfinir les règles du recrutement et du statut d’enseignant, pour attirer de nouveaux talents. Consolider la formation initiale et continue des enseignants, en particulier dans le champ des méthodes pédagogiques différenciées et innovantes ; faire bénéficier tous les enseignants des méthodes inductives de la voie professionnelle.



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g L’organisation du système éducatif

La communauté éducative dans laquelle grandissent les élèves se situe nécessairement au cœur de l’organisation du système éducatif. L’autonomie de l’établissement et la diversité scolaire dans un cadre commun encouragent la liberté, la subsidiarité et l’expérimentation. La programmation et l’optimisation des moyens le permettent.


L’ORGANISATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF

Les élèves sont tous différents, les établissements le sont aussi. Cette pluralité appelle une organisation du système éducatif plus souple et plus diverse. La liberté et le principe de subsidiarité, qui laissent une large part à la responsabilité des acteurs de terrain, à l’initiative, à la flexibilité, en sont les clefs. L’école française reste l’une des plus inégalitaires du monde. Pour y remédier, elle doit être en capacité de répondre aux réalités diverses des élèves, des établissements, des bassins de vie, des territoires. Notre système scolaire a donc besoin de pluralisme. Cela passe par l’autonomie des établissements et par une organisation moins centralisée. Le pluralisme scolaire n’est pas une option idéologique, c’est le choix d’une méthode : une culture de la liberté, une pratique développée de la subsidiarité et de l’expérimentation, dans le respect d’un cadre commun, peuvent apporter au système éducatif la diversité et la souplesse de fonctionnement dont il a besoin. Simultanément, la contractualisation, qui est devenue un outil habituel de l’action publique, peut y contribuer. Il faut donc passer d’un pilotage par décret et par circulaire à une culture du contrat : elle permet que le projet de l’établissement se développe de manière autonome, et qu’il se réfère cependant à des objectifs partagés avec l’Etat, ou s’articule aux politiques publiques des territoires. L’enseignement privé associé a la culture et l’expérience de cette autonomie dans un cadre contractuel. En la mettant en œuvre, il répond à un besoin scolaire. C’est pourquoi les établissements d’enseignement privés rendent un service d’intérêt général, tout en offrant une proposition éducative spécifique. Les financements publics qui leur sont alloués doivent correspondre à ce service, et garantissent la liberté de l’enseignement.


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AUTONOMIE, DÉCONCENTRATION, DÉCENTRALISATION DES CONVICTIONS La vitalité du système éducatif suppose qu’il soit pensé et organisé à partir de l’établissement, à l’inverse d’une conception centralisée et descendante de l’Éducation nationale. Autonome, l’établissement dispose d’une capacité à déterminer son projet propre et les modalités de sa mise en œuvre, sous la responsabilité du chef d’établissement. L’État demeure le garant d’un cadre commun : celui des programmes et celui de la définition des principes d’organisation générale du système éducatif. Depuis plusieurs dizaines d’années, l’école bénéficie largement de l’accroissement des responsabilités confiées aux collectivités territoriales. On constate aussi les premières avancées d’une déconcentration progressive des services de l’Éducation nationale. Tout en veillant à ne pas créer de fractures territoriales, ces deux dynamiques méritent d’être amplifiées en confiant davantage de responsabilités à chaque niveau, en particulier aux échelons régionaux et académiques. L’action menée sera ainsi plus en phase avec les réalités des territoires, dans leur diversité.

Penser vraiment le système éducatif à partir de l’établissement.

L’accompagnement des établissements au cœur des territoires les plus fragiles, que constituent les périphéries marginalisées et les zones rurales délaissées, est une priorité. Il faut enfin encourager l’expérimentation au niveau des établissements, comme des territoires. La capacité à inventer de nouvelles manières de faire, l’innovation, l’imagination, viennent souvent des expériences de terrain.

POUR AVANCER Attribuer à chaque établissement les moyens de son autonomie, notamment la pleine responsabilité du chef d’établissement et une gestion de la dotation horaire réellement globale et autonome. Donner un vrai statut d’établissement aux écoles du premier degré. Encourager le transfert de la compétence scolaire aux intercommunalités (EPCI).

Développer les pratiques contractuelles dans les relations entre établissements scolaires et territoires (projets et contrats territoriaux, de ville ou ruraux…). Créer les conditions pour que, sur le terrain, des partenariats entre les établissements publics et privés soient possibles. Garantir une présence scolaire dans les territoires les plus fragiles ou les plus pauvres, qu’il s’agisse des zones urbaines de relégation comme des territoires ruraux.

Favoriser une expérimentation conçue et mise en œuvre de manière concertée, puis évaluée. Assurer une plus grande égalité de l’offre d’enseignement, notamment en développant l’enseignement à distance.


L’ORGANISATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF

ENSEIGNEMENT PRIVÉ DES CONVICTIONS Pour répondre à la diversité des enjeux d’instruction et d’éducation, les établissements privés offrent une proposition éducative spécifique. Ce faisant, ils rendent un service d’intérêt général, en particulier dans le cadre d’une relation contractuelle avec l’État. L’association par contrat est plus qu’un simple cadre légal, c’est un état d’esprit et une manière de faire. Elle permet de faire vivre le pluralisme scolaire et ouvre des espaces d’innovation et de liberté, qui sont autant d’atouts pour l’éducation. L’Enseignement catholique, qui représente la plus grande partie de l’enseignement privé dans notre pays, s’inscrit délibérément dans une contribution à la mission de service public d’éducation des jeunes. Ses établissements répondent aux attentes des jeunes, de leur famille et de la société, en satisfaisant un besoin scolaire. Ils apportent des solutions éducatives concrètes et utiles.

Plus de diversité scolaire garantit plus d’égalité.

Les enjeux ne cessent d’évoluer : offre d’enseignement et d’éducation plus adaptée aux différences des élèves, accompagnement personnalisé des jeunes, mixité sociale et scolaire, forte demande de scolarisation dans les zones urbaines ultra denses, accompagnement spécifique des établissements dans les périphéries marginalisées, réponse aux besoins de scolarisation insuffisamment pris en charge dans certains territoires ultra-marins, maintien d’un service d’éducation dans des zones rurales délaissées... Ces enjeux sont cruciaux pour de nombreuses familles, et pour le devenir des territoires concernés. Pour jouer son rôle, l’Enseignement catholique a besoin qu’on lui donne véritablement la capacité de prendre sa part, à la mesure des besoins exprimés. Pour le bien commun, l’enseignement privé associé à l’État doit pouvoir exercer pleinement sa liberté.

POUR AVANCER Associer plus étroitement l’enseignement privé à l’élaboration de la carte des formations, en faisant de lui un partenaire à part entière, et non une simple variable d’ajustement.

Donner aux établissements privés les moyens concrets pour atteindre les objectifs de mixité scolaire et sociale partagés, en zone urbaine comme dans les territoires ruraux.

Prendre en compte très concrètement la notion de « besoin scolaire reconnu », en permettant les ouvertures de classes et d’établissements nécessaires.

Assouplir le cadre réglementaire, quand des projets et des besoins le justifient, pour favoriser les nouvelles pratiques, l’innovation et l’expérimentation.

Reconnaître les fonctions d’aménagement et d’animation du territoire des établissements scolaires privés, comme c’est le cas pour l’enseignement agricole.


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BUDGET ET MOYENS DES CONVICTIONS Transformer l’organisation de notre système éducatif ne sous-entend pas nécessairement davantage de moyens pour l’école. S’agissant du premier budget de l’État - près de 70 milliards d’euros -, et compte-tenu des impératifs budgétaires actuels, le défi consiste d’abord à dépenser autrement, à dépenser mieux, tout en protégeant notre système éducatif des aléas budgétaires et des contraintes de l’annualité.

Reconnaître à sa juste mesure le service rendu.

Le financement public de l’enseignement privé est ici ou là questionné... Pourtant, les crédits qui lui sont alloués sont le moyen de faire vivre le pluralisme scolaire que garantit notre Constitution. Il faut d’abord veiller à ce que l’établissement reçoive, pour l’enseignement, les moyens publics (enseignants et coûts de fonctionnement) qui permettent que les élèves accueillis sous le régime de l’association bénéficient équitablement du régime de gratuité de l’enseignement. Il est nécessaire ensuite que les moyens qui sont accordés à l’enseignement privé le soient en juste proportion du besoin scolaire auquel il répond : non pas selon des usages de répartition devenus factices, mais en fonction des besoins réellement constatés, et du service concrètement rendu. Enfin, en vertu du principe d’égalité, les aides sociales des collectivités territoriales qui concernent la scolarisation des enfants et des jeunes, doivent être attribuées à leur famille sans considération de l’établissement qu’ils fréquentent. Plus généralement, la culture de l’association du privé au service public d’éducation invite à s’affranchir des oppositions binaires. L’enseignement privé associé n’appartient pas au secteur marchand ou lucratif. Son modèle économique emprunte historiquement et durablement à l’économie mixte, à l’économie sociale et solidaire, à l’économie du partage. Ces caractères demandent que soient mieux reconnus par la loi ce statut particulier et son activité d’intérêt général, par exemple en matière fiscale ou immobilière.

POUR AVANCER Programmer le budget de l’éducation de manière pluriannuelle. Assouplir les cadres budgétaires et responsabiliser les établissements et les niveaux intermédiaires, dans une logique d’optimisation des dépenses.

Programmer les moyens attribués à l’enseignement privé sous contrat en fonction du besoin scolaire reconnu (reconsidérer l’usage du 80/20). Garantir des politiques sociales équitables pour les familles, par exemple en matière de restauration scolaire, d’internat, de bourses, d’accès aux transports en commun pour les élèves.

Reconnaître un statut particulier pour l’immobilier scolaire privé, lié à sa destination d’intérêt général, permettant aux établissements de ne pas être taxés comme des entreprises commerciales.


L’ORGANISATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF

OBJECTIFS, PERFORMANCE ET ÉVALUATION DES CONVICTIONS POUR AVANCER Un fonctionnement plus souple et plus responsable de l’Éducation nationale va nécessairement de pair avec une culture plus développée de l’évaluation, au regard des objectifs poursuivis. Qu’il s’agisse des équipes pédagogiques, ou de l’établissement, la prise en compte des performances permet de reconnaître le travail accompli, et d‘accompagner les ajustements nécessaires. Cela nécessite un changement des mentalités et des pratiques. Cette évaluation suppose en effet d’éviter deux écueils : sur le fond, l’évaluation de la performance doit dépasser la simple mesure des résultats et apprécier “la valeur ajoutée” éducative. Quant aux modalités, il ne s’agit pas d’inspecter des exécutants pour vérifier qu’ils sont en conformité avec une circulaire, mais d’évaluer le travail réellement accompli par les acteurs de l’éducation, en responsabilité, notamment avec ce qu’il comporte de recherche constante d’adaptation. La mission des corps d’inspection doit être repensée en ce sens. En partenariat avec les chefs d’établissement, elle conjuguera évaluation, accompagnement et reconnaissance du travail des enseignants et des équipes pédagogiques. On veillera aussi à une pluralité des regards sur les missions accomplies et la réalisation des objectifs, référés au projet pédagogique de l’établissement.

Enseigner – éduquer plus encore – ce n’est pas exécuter des tâches écrites d’avance.

Les établissements quant à eux tireraient bénéfice à être évalués, à condition que la méthode soit plus indépendante et moins hiérarchique, au service de l’amélioration des pratiques, de la valeur éducative ajoutée, et donc des réussites des élèves. Certains processus de conventions d’objectifs constituent un outil pertinent, dans une logique de performance-évaluation. Pour autant, de la même manière que pour les équipes pédagogiques, on veillera à s’exonérer d’une vérification pointilleuse du respect d’un cahier des charges, pour considérer plus largement si la mise en œuvre par l’établissement, et ce qui en résulte par rapport aux objectifs partagés contractuellement, est adaptée. Les références ultimes de toute évaluation demeurent le projet de chaque établissement et la réussite de tous les élèves.


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L’Enseignement g catholique en chiffres Plus de 2 millions d’élèves 132 000 enseignants 80 000 personnels éducatifs et de service Plus de 7 500 établissements Près de 40% des jeunes sont accueillis à un moment de leur scolarité dans un établissement catholique Plus d’une famille sur deux fait au moins une fois le choix d’un établissement catholique pour l’un de ses enfants.


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DOCUMENT ÉDITÉ PAR LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE 277 RUE SAINT-JACQUES - 75240 PARIS CEDEX 05 RELATIONS-POLITIQUES @ ENSEIGNEMENT-CATHOLIQUE.FR Document à télécharger sur le site enseignement-catholique.fr

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ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE FRANCE


LA CONTRIBUTION DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE CATHOLIQUE

pour l’école Des convictions pour avancer


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CNEAP - RÉSEAU ENSEIGNEMENT AGRICOLE PRIVÉ MARS 2017


éditorial

François Paliard Président du CNEAP

Cette Contribution précise pour l’enseignement agricole catholique le document Pour l’école édité par le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique. Second réseau d’éducation en France, l’enseignement agricole demeure peu connu même si ceux qui le connaissent en louent la valeur éducative et l’inventivité pédagogique. Elles contribuent à la réussite et à l’épanouissement des jeunes. Le CNEAP, enseignement agricole catholique, accueille un tiers des jeunes scolarisés dans ces parcours de formation, dans 186 établissements en métropole et outre-mer constituant près de 300 sites de formation initiale, par voie scolaire et apprentissage ou centres de formation continue. Le CNEAP, fédération professionnelle, regroupe ces établissements et les représente au plan national et régional auprès des différents interlocuteurs institutionnels du monde politique, socio-économique ou du tissu associatif. Sous tutelle administrative du ministère de l’Agriculture, l’enseignement agricole dispose donc de ses propres règles de fonctionnement, définies dans le Code rural et non dans le Code de l’éducation, et de modalités spécifiques précisées dans le contrat que chaque établissement passe avec l’Etat. L’enseignement agricole est un enseignement d’excellence : des classes de 4 ème de l’enseignement agricole aux écoles d’ingénieurs, dans les domaines de la production agricole ou du machinisme agricole, de la gestion et de l’aménagement du territoire, de l’environnement, de la transformation et de la commercialisation des produits agroalimentaires ou encore des services aux personnes, il scolarise des jeunes et des adultes soucieux de contribuer à à leur avenir professionnel. L’enseignement agricole dispense également des formations technologiques et générales conduisant à des études supérieures très diversifiées.

L’enseignement agricole est un enseignement d’excellence

Cette excellence se révèle également par nos projets éducatifs impliquant les jeunes dans une conception citoyenne de leur formation et par cet enseignement spécifique à l’enseignement agricole qu’est l’ESC (éducation socio-culturelle). Ils créent un lien unique entre formation et territoire : un vécu des valeurs de la République. Cependant ces dernières années, cette ambition éducative a été entravée par une réglementation contraignante limitant les possibilités d’initiatives que les communautés éducatives de nos établissements recherchent ; une autonomie bien pensée, la confiance, doivent être retrouvées pour réaliser cette pédagogie de projet. Nous sommes à l’écoute des évolutions sociétales qui appellent à davantage de « mieux-être », de « mieux-consommer » et s’expriment, certes, à travers la pluralité des formes de production (le « produire autrement ») ou le souci environnemental, mais aussi par la volonté de nos établissements d’aller vers un « servir autrement », traduisant le projet fort d’une éducation citoyenne et responsable des personnes dans leur territoire.


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CNEAP - RÉSEAU ENSEIGNEMENT AGRICOLE PRIVÉ MARS 2017


Préambule

Philippe Poussin Secrétaire général du CNEAP

Le succès de l’enseignement agricole repose sur 4 piliers essentiels Le 1er est celui du fort lien entre le monde professionnel, les lycées ou lieux de formation et les attentes des familles. Familièrement : on n’arrive pas dans l’enseignement agricole par hasard ou dans un suivi de scolarité « naturel », on adhère à un projet qui correspond à une démarche personnelle, par exemple, dans une volonté de travailler avec le vivant. EDUQUER. Le 2ème est d’ordre « culturel ». L’enseignement agricole qui puise son origine dans des lycées agricoles de production et des écoles ménagères, est d’abord un enseignement de l’écoute du jeune, un projet d’enseignement à l’écoute des territoires dans lesquels chaque établissement réalise sa mission en proximité. L’approche géographique n’est qu’une partie de la définition d’un territoire d’abord conçu comme un environnement qui intègre l’humain, une « communauté plurielle et ouverte d’habitants ». FORMER. Le 3ème tient à sa structure pédagogique particulièrement souple et donc adaptable aux attentes de nos interlocuteurs. Depuis toujours ces établissements, par leur internat, leur organisation modulaire ou encore le lien éducatif particulier qui se crée entre les jeunes et les adultes, sont des acteurs de la réussite. En qualité de centre de formation professionnelle, un lycée agricole doit s’adapter et surtout prévenir la demande exprimée par les collectivités territoriales de plus en plus impliquées dans les politiques de l’emploi. Il doit aussi être à l’écoute des branches professionnelles et être en veille de leur évolution. AGIR. Le dernier pilier est lié aux 5 missions qu’un établissement agricole doit remplir, c’est-àdire à sa définition. Ceux-ci ont l’obligation de satisfaire d’autres missions que celle de l’enseignement et de la formation, la seule commune avec les établissements relevant du Ministère de l’Education Nationale : Participation à l’animation et à la dynamique des territoires. Expérimentation et innovation pédagogique et scientifique. Insertion professionnelle des élèves et des stagiaires. Coopération internationale. Ces missions, articulées autour de l’acte de formation, constituent le cœur de notre activité : elles sont notre contribution à la vitalité des territoires. Elles englobent des actions de nature différentes mais toutes orientées vers le service aux territoires, aux jeunes ou aux adultes que nous accueillons : de fait, un établissement agricole présente un projet global et un établissement agricole catholique, un projet axé sur le développement de la personne. Ainsi pour nous, l’identité professionnelle est constitutive de l’identité de la personne et doit être reconnue comme telle.

l’identité professionnelle est constitutive de l’identité de la personne et doit être reconnue comme telle

Les établissements du CNEAP, centres de ressources pour leur territoire sont ainsi pleinement conscients de leur rôle dans le service public d’éducation et dans le lien social qu’ils peuvent favoriser. Chaque établissement s’inscrit dans une Economie sociale et solidaire et assume pleinement sa Responsabilité sociétale d’entreprise éducative.


LA MISSION D’ÉDUCATION, UNE MISSION AU-DELÀ DE L’ENSEIGNEMENT

Pour le CNEAP, l’éducation est un projet global qui dépasse l’enseignement stricto sensu. L’enseignement constitue le cœur de la relation que les établissements du CNEAP ont conclu avec l’Etat dans le cadre de la loi Rocard du 31 décembre 1984. Cette relation est un lien contractuel très particulier qui reconnait à un réseau d’établissements privés une mission d’association au service public. Il ne s’agit ni d’une délégation de service public, ni d’un partenariat, mais d’une participation qui prend la forme d’une association au service public : est-il essentiel de le rappeler ? Or, l’école catholique attribue une mission plus large que celle-ci : celle d’éduquer la personne (l’élève, l’adulte stagiaire, …) dans sa complétude et dans le respect des consciences. Point de prosélytisme ici, mais une invitation (vers les apprenants) et un témoignage (de la part des acteurs des établissements). Nos établissements sont donc par définition et par mission, acteurs de leurs territoires et agissent dans une dynamique éducative élargie. C’est pourquoi ils ne se reconnaissent p a s d a n s le d é b at d e l ’ o r i e n t at i o n q u i oppose « formation professionnelle » et « éducation citoyenne ». L’enseignement agricole forme des citoyens responsables et autonomes intégrés dans leur réalité économique et sociale par l’ESC, mais aussi dans la vie des internats, si essentielle au jeune.


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NOS CONVICTIONS L’enseignement professionnel est une voie d’excellence et l’enseignement agricole y contribue par son innovation pédagogique et éducative, la participation des professionnels à l’élaboration des référentiels de formation ou de certification et aux conseils d’administration des établissements, et sa réactivité face aux attentes des familles et des territoires. Les stages, les mises en situation professionnelle, l’apprentissage en entreprise, ont une valeur éducative qui donnent sens aux formations. L’enseignement agricole est l’une des voies de la pluralité des parcours, condition de la réussite des jeunes dans leur diversité et pour lesquels il ne faut pas confondre égalité des chances et uniformité des voies de formation. La classe de 2nde professionnelle est aussi une voie de réussite ! L’enseignement agricole dispose d’une organisation pédagogique innovante et adaptable favorisant le travail interdisciplinaire, un accompagnement des apprenants et un ajustement des parcours liés à une approche modulaire dans les référentiels de formation. La pédagogie de projet est mise en œuvre dans chacune de nos formations et contribue largement à notre réussite, et donc à celle des élèves. Les missions de nos enseignants sont, de fait, très complètes ; elles doivent être mieux reconnues par le Ministère. Les trois voies de formation (initiale scolaire, par apprentissage et continue) doivent être réellement complémentaires pour permettre aux établissements d’assumer la mission d’une formation continue tout au long de la vie.

POUR AVANCER Pleine association des établissements agricoles privés à la carte régionale de formation en insistant sur la complémentarité de l’offre éducative proposée par les différents réseaux d’établissements par la présence d’un représentant de l’EA dans les CREFOP. Reconnaissance par les conseils régionaux des 5 missions que la loi attribue aux établissements agricoles par une valorisation des compétences acquises par les établissements dans ces domaines : participation effective aux politiques régionales en matière d’emplois, de formation, de coopération internationale ou encore de lieux d’expérimentation éducative ou scientifique.

Encouragement à l’innovation en permettant la mixité des parcours et des publics entre formation initiale scolaire et apprentissage, mais également en considérant les besoins nouveaux de la société : agriculture urbaine, ville verte, drives fermiers, technologies embarquées, nouveaux services à la personne, … Ouverture de classes de 5ème à titre expérimental pour fluidifier et optimiser les parcours de formation et l’orientation des jeunes. Oser l’expérimentation de nouvelles filières de formation.

Revaloriser les missions des enseignants et redéfinir les conditions d’exercice de leur métier.


L’ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

La réussite de l’enseignement professionnel se mesure par deux indicateurs précis : le taux d’insertion professionnelle et l’adaptabilité d’un réseau d’établissements à s’ajuster aux évolutions de la demande des collectivités territoriales et des branches professionnelles. Si le premier est assuré (selon les statistiques ministérielles, près de 90% de ces jeunes trouvent un emploi dans les 6 mois qui suivent l’obtention du diplôme), le second suppose un changement de regard sur ce qu’est un lycée agricole du CNEAP. Comment les collectivités territoriales intègrentelles dans leurs réflexions la potentialité des établissements d’être réellement au service des territoires, de mettre leurs compétences et leurs savoir-faire au service d’un bien commun partagé ? Perçu aujourd’hui comme un « lycée », lieu de préparation d’un examen, le lycée du CNEAP est un lycée des territoires, c’est-à-dire une proposition de services éducatifs à l’adresse des familles, des jeunes et des interlocuteurs politiques, économiques et socio-culturels de son territoire. Ce « lycée » travaille en réseau, est lié à la réalité de son environnement, connecté aux autres centres de formation par le numérique conçu comme un réel outil éducatif et enfin, inscrit son projet d’établissement dans une prospective innovante et dans l’expérimentation avec des partenaires multiples reconnus pour leurs compétences spécifiques.


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NOS CONVICTIONS Pour conserver sa « performance éducative » : l’enseignement agricole doit demeurer sous tutelle du ministère de l’Agriculture, conserver ses 5 missions et garantir ses modalités éducatives spécifiques. Pour réaliser ses missions, l’établissement doit bénéficier d’une large autonomie dans la gestion de moyens humains et matériels qui lui sont affectés Pour être centre de ressources pour son territoire : les collectivités territoriales doivent le reconnaitre (« l’identifier ») comme interlocuteur au-delà de son savoir-faire d’enseignement. Il joue un rôle majeur dans la politique d’insertion professionnelle et de développement économique de son territoire par son action liée à une éthique de l’économie sociale et solidaire.

POUR AVANCER Avec le Premier ministre : sortir l’ONISEP de la tutelle du MEN et le placer sous l’autorité du Premier Ministre. Avec le ministère de l’Agriculture : desserrer les règles de gestion humaine et financières créant ainsi les conditions d’une réelle autonomie des établissements et une liberté d’initiative des équipes en permettant à des accords locaux d’affirmer la dimension innovante de leurs projets éducatifs. Avec le secrétariat d’Etat au Budget : développer une logique de budget pluriannuel en sortant de la mission Enseignement scolaire de la LOLF et faire reconnaitre l’efficience économique des formations agricoles par l’employabilité de ses diplômés.

Avec le ministère des Affaires Sociales et de la Santé : favoriser les équivalences et les passerelles entre nos filières de formations Services à la personne (BEP-A SAP et Bac Pro SAPAT) et les diplômes d’Etat d’aide-soignant (DEAS) et d’auxiliaire de puériculture (DEAP) de ce Ministère. Avec le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social : assouplir la réglementation du travail concernant les apprentis, les élèves en stage et les maitres de stage, afin de leur permettre d’acquérir les compétences professionnelles par la pratique de leur futur métier.

Avec le ministère de l’Education Nationale : reconnaitre que l’orientation d’un jeune vers l’enseignement agricole n’est pas une forme de décrochage scolaire en unifiant le numéro d’identification de l’élève entre les deux ministères. Avec les Régions : renforcer le service public régional d’orientation dans sa mission d’information de toutes les filières d’orientation existantes. Reconnaitre aux exploitations agricoles, halles technologiques,… un statut d’outil pédagogique et d’élément de dynamique des territoires ouvrant droit à financement par les collectivités territoriales.



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Le CNEAP

en quelques chiffres


CNEAP.FR

ENSEIGNEMENT AGRICOLE PRIVÉ - CNEAP

CNEAP 277 RUE SAINT-JACQUES - 75240 PARIS CEDEX 05 CNEAP@CNEAP.FR

© PHOTO : ISTOCK FRANCESCOCORTICCHIA

@CneapEc


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