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MENSUEL GRATUIT n° 147 / AVRIL 2009 14e année

Claude Lanzmann - Chants d'adieu - Claire Truche - Electrochoc Ghinzu - Angelin Preljocaj - Ça Tchatche - J.J. Cale C u l t u re s u r b a i n e s e t d ’ a i l le u r s • G r a n d Ly o n , S a i n t - É t i e n n e , V i l le f r a n c h e / S a ô n e , R é g i o n …

al jarreau roberto alagna chico et les gypsies liane foly craig adams stanislas ...



©C. Hélie / Gallimard

littérature

Claude Lanzmann LE LIÈVRE DE PATAGONIE Le livre est enfin là. Un pavé. Nous l’attendions depuis longtemps. Plus de 500 pages qui se dévorent littéralement. La lecture vient de s’achever, il faut écrire sur l’auteur et son dernier livre : Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie. On ne peut qu’être captivé, charmé, séduit et fasciné par cet homme qui traverse notre époque avec une sensibilité, un regard, une acuité et une vivacité d’esprit trop rares. Claude Lanzmann est un homme de talent, son parcours, son travail, son ouverture au monde et aux autres le prouvent. Ce livre ouvre les mémoires d’un homme ayant parcouru et participé à l’histoire contemporaine, témoin de notre temps. Nous le suivons à l’heure des épreuves de la vie. De ses engagements, de ses amours, de ses amitiés, de sa famille, de sa sœur Évelyne : “Ce qui reste pour moi le plus vivace quand je pense à ces premières années de la rue Jacob… Avec Sartre comme avec le Castor, le seul sujet de conversation inépuisable, en vérité, était le monde. Le monde, c’était ce qu’on avait lu dans les journaux, dans les livres, c’était la politique, ou encore les gens qu’on connaissait, qu’on rencontrait, les amis, les ennemis, une sorte de commérage infini, rosse, marrant, partial, pas du tout ‘enculturé’ pour reprendre un mot de Sartre… Évelyne y excellait, avec son esprit aigu, caustique, son œil perçant, ses drôleries de langage.” Heureux souvenir de cette sœur trop tôt disparue, qui à l’âge de 36 ans se suicide. Ces pages sont poignantes. Claude Lanzmann nous parle de la mort avec violence dès les 1res pages, vite insoutenables, parce que réelles. Il décrit le geste du bourreau. Celui de la mise à mort, évoquant le Greco ou Goya. Rappelant les atrocités des uns et l’horreur de la guillotine : “La vérité est que tout au long de ma vie et sans aucun répit, les veilles […] ou les lendemains d’exécution capitale furent des nuits et des jours d’alarme, au cours desquels je me contraignais à devancer ou à revivre pour moi-même les derniers moments, heures, minutes, secondes des condamnés…” Ce livre fourmille, écartant le banal. L’auteur écrit remarquablement. Comment passer à côté d’un livre pareil ? Lanzmann est enraciné dans son œuvre, un film qui marqua et marquera : Shoah. Un film de plus de 9 heures. Douze années à faire ce travail de mémoire. Ce film sur la mise à mort d’un peuple. Mais avant il y a les 1ers engagements pendant la guerre de 1939-1945, les FUJP, les Jeunesses communistes. Ensuite viennent les années contre l’OAS, sa vie avec Simone de Beauvoir (le Castor, avec qui il partagea 7 années de vie commune), la complicité du trio qu’ils formaient (le Castor, Sartre, Lanzmann). Les voyages. Le 1er en Israël fut une initiation pour cet homme qui découvre un pays et un peuple : “J’étais peut-être français d’ancienne francité, par la langue, l’éducation, la culture… mais ces juifs de Lituanie, de Bulgarie, d’Allemagne ou de Tchécoslovaquie… me renvoyaient à la

contingence de mon appartenance nationale.” Il revient souvent sur Jean-Paul Sartre, leur amitié était sans faille. En 1964, Sartre refuse le prix Nobel de littérature ; “J’aurais accepté à la rigueur, me dit-il, le prix Nobel de la paix pour mon action en faveur des Algériens.” Au fil des pages, on est happé par la vie de l’auteur. Il raconte des moments précis, des rencontres qu’il fit au long de ses voyages. En 1958, la Chine, la Corée du Nord. Les Temps modernes (qu’il dirigera plus tard), revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, ses reportages pour France-Soir. Il occupe l’espace, semble vouloir combler le moindre vide. Claude Lanzmann aime la vie, il la dévore avec une sorte d’enthousiasme qu'il veut faire partager aux autres, à ses amis, partant en montagne avec le Castor dans de folles randonnées sans le sens du danger, parcourant le monde, faisant des rencontres inouïes. “J’avais été absolument le contemporain de la Shoah, j’aurais pu en être une victime, mais l’épouvante qu’elle m’inspirait chaque fois que j’osais y penser l’avait reléguée dans un autre temps…” Un jour, l’idée de faire un film sur la Shoah prit définitivement forme dans la tête de Claude Lanzmann : “[…] je sus que le sujet de mon film serait la mort et non la survie, contradiction radicale puisqu’elle attestait en un sens l’impossibilité dans laquelle je me lançais, les morts ne pouvant pas parler pour les morts.” Ne pas montrer d’images d’archives, faire parler les rescapés, les membres du commando spécial d’Auschwitz. On ne peut lire ces pages consacrées au tournage du film sans avoir envie de voir ou de revoir Shoah. La caméra scrute dans une belle lumière le visage de Simon Srebnik qui redécouvre Chelmno – Pologne – 400 000 morts. Ce qui en reste, des fondations, de l’herbe, des arbres. “On ne peut pas raconter ça” sont parmi ses 1ers mots. L’émotion est là dans ce regard, dans ses yeux. Le film avance, on perd pied ; vient Treblinka. “Est-ce qu’on peut imaginer un bûcher brûler pendant 7 à 8 jours”, un autre rescapé. La sobriété et la puissance habitent ce film. “Je me suis battu pour imposer Shoah sans savoir que je procédais ainsi à un acte radical de nomination, puisque presque aussitôt le titre du film est devenu, en de nombreuses langues et pas seulement en hébreu, le nom même de l’événement dans son absolue singularité.” Claude Lanzmann sera à Lyon pendant les Assises du roman (conçues et organisées par la Villa Gillet et Le Monde) pour une soirée ayant pour titre “Le temps des guetteurs”, le 24 mai aux Subsistances. Réservation nécessaire (ouverture des réservations le 5 mai) : 04 78 39 10 02 ou www.villagillet.net Le Lièvre de Patagonie est publié chez Gallimard (557 p., 25 €). Bruno Pin

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littérature

Histoires de…

©Blaise Adilon

©Blaise Adilon

Le musée d’Art contemporain de Lyon nous propose de découvrir 3 expositions qui affichent une étonnante densité. Elles témoignent des frottements féconds entre les arts, qui font de la création contemporaine une vaste chambre d’échos et un jeu de piste éclaté. Au 1er étage, le musée réitère l’expérience de la bande dessinée avec “Quintet”. Le rapprochement entre ce média et l’art contemporain n’est pas nouveau depuis que les œuvres flirtent avec la culture populaire. Mais l’entrée des auteurs au musée, tout comme l’engouement pour certains d’entre eux dans les salles Salle de Gilbert Shelton de vente, rend le dialogue désormais clairement assumé. Si Andy Warhol ou Takashi Murakami sont d’emblématiques exemples des fortes résonances qui lient les 2 arts, d’autres artistes, comme Gilles Barbier, ont trouvé dans la bande dessinée les modalités de leurs digressions dans le réel. Aussi, quand cette forme narrative quitte l’espace de la planche pour aller vers celui du musée, l’exercice ne se cantonne pas à un simple affichage d’illustrations au mur, mais bien plus à l’orchestration d’un parcours, balisé ici par 5 univers qui ont pour socle commun la bande dessinée. En écho et dissonance, se profilent les zones d’inspiration de chacun des auteurs. De la succession des dessins aux contournements de sculptures jusqu’à l’immersion dans un décor, chacun de ces territoires génère des approches différentes pour le spectateur. Le plus “classique” (mais non moins déjanté) de l’ensemble, Gilbert Shelton, fait résonner dans ses illustrations l’esprit subversif d’une contre-culture qui continue à nourrir un large pan des auteurs contemporains. Dans des découpages saturés de signes, Chris Ware nous invite à parcourir, tel un jeu, l’univers de ses personnages. La “ligne claire” de Joost Swarte entreprend elle aussi de multiples chemins à travers quantité de dessins, mais également quelques maquettes et objets. Les auteurs débordent ainsi de la planche et du récit illustré, allant vers l’expérience de nouvelles formes, pour ne parfois plus revenir à la surface de la feuille. C’est le cas de Francis Masse, qui se détourna dans les années 1980 de la 2D pour déployer ses scénarios dans des sculptures déstructurant, pour mieux s’en défaire, la “case” de la bande dessinée. Le débordement devient foisonnement lorsque nous pénétrons dans les méandres graphiques et psychiques de Stéphane Blanquet. Dans ses dessins, photos, peintures ou sculptures circulent les ombres de mondes tourmentés. Il clôture notre parcours dans une réelle excursion, au moyen d’un petit wagonnet. Malgré le côté un peu gadget de cette dernière fantaisie, l’ensemble de l’exposition est une orchestration réussie. La bande dessinée sort de ses vignettes et rejoint ainsi l’expérience artistique généralisée aux signes du quotidien, que l’art moderne puis l’art contemporain ont investi dans ce qu’il a de plus banal et trivial, faisant du “n’importe quoi” l’aliment des artistes comme de leurs détracteurs. Le musée serait-il alors le faire-valoir de ce “N’importe quoi” ? C’est l’une des questions que posent Vincent Pécoil et Olivier Vadrot, qui font de cette symptomatique expression l’objet d’une exposition. Avec “The Freak Show” en 2007, ils s’inspiraient d’une forme d’exposition populaire pour présenter les œuvres tels des phénomènes de foire. Ils font appel cette fois au dispositif du muséum d’Histoire naturelle, chargé de déplier l’évolution des espèces, pour nous montrer quelques spécimens des plus significatifs de cette descendance moderne. Aussi le questionnement que soulèvent les œuvres en présence croise celui, indissociable, de leur monstration : le fameux “display”. Disposant les œuvres sur des socles ou dans des zones circonscrites par de fines cordelettes, l’exposition ne frôle pas mais assume pleinement la caricature, pour ordonner un joyeux fourbi. Claude Closky, Éric Duyckaerts, Olivier Babin, Ugo Rondinone, Alain Séchas, Peter Saul, entre autres artistes (une quarantaine), s’y retrouvent présentés comme autant de figures de l’héritage moderne dans une filiation qui aurait pour trait commun un sous-jacent rejet de la normalité et des règles. Par extension, ce “musée dans le musée” interroge un “milieu” de l’art et ses périphéries, théâtre du n’importe quoi, mais parfois bien plus encore… Marlène Mocquet, jeune peintre diplômée en 2006 de l’école des Beaux-Arts de Paris et qui connaît depuis une carrière fulgurante, est invitée à étendre son univers au 3e étage du musée, à travers un nombre considérable de toiles. Des taches et des empâtements jaillissent les yeux de curieux personnages et naissent des titres qui amorcent de multiples histoires : La Peinture sable mouvant, L’Homme poussière à la pomme, Attaquée par la peinture… Cette prolixité picturale suscite autant d’impressions non moins exaltées face à une peinture qui, selon le texte accompagnant l’exposition, “déborde par tous les pores de la toile” et nous “émerveille”… mais ne dépasse finalement pas le stade d’une jubilation verbale et atteint encore moins la profondeur que l’on veut lui prêter en la situant dans de prestigieuses résonances avec Bosch, Vélasquez ou Cézanne. Car cette singulière candeur tend déjà à s’épuiser dans la prolifération des prouesses d’une jeune peintre d’illustrations enfantines. Empruntant de multiples itinéraires, l’art construit des récits à travers des héros réels ou imaginaires, des familles et des filiations… Aussi, si on ne vous raconte pas n’importe quoi, on vous raconte beaucoup d’histoires. “Quintet”, “N’importe quoi” et Marlène Mocquet jusqu’au 19 avril au musée d’Art contemporain de Lyon, 04 72 69 17 17 Florence Meyssonnier

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D’autres vies que la mienne, éd. POL, 310 p., 19,50€

Premier roman de Mary R. Ellis, Wisconsin nous conduit avec un souffle contenu dans un univers de douleur, sur une terre où les défunts apparaissent furtivement pour annoncer leur mort. Belle écriture, simplicité des mots pour décrire les aspirations et les pensées de chacun. Les fils, dont un part pour une guerre (le Vietnam), rapport tendre et tendu, puis épistolaire, qui rapproche de plus en plus les 2 garçons. Dire enfin des mots. Une mère sous pression, un père alcoolique, des paysages grandioses, des voisins adorables. Un livre sauvage à ne pas rater. Wisconsin, éd. 10/18, 442 p., 8,60€

Voilà un livre formidable, une épopée dans l’Angola et ses pays périphériques (Afrique du Sud, Mozambique, etc.), un voyage initiatique et fantaisiste que José Eduardo Agualusa nous conte dans une langue pleine de jubilation et d’humour. Embarquant le lecteur aux côtés de Laurentina la belle et jeune femme partie sur les traces de son père, l’incroyable Faustino Manso, après avoir appris que l’homme qui l’avait élevée, Dario, n’était pas vraiment son père. Une histoire foisonnante, drôle, baignée des mystères de l’Afrique noire, un récit à 2 étages. Deux mondes parallèles s’entrecroisent, présent (Laurentina, Mandume, Pas-de-Chance) et passé (le témoignage des 8 veuves de Faustino). On sourit à ce roman picaresque plein de saveur et de chaleur. Une belle pléiade de personnages se dessinent tout au long des pages. Les Femmes de mon père, éd. Métailié, 20€ Bruno Pin

cinéma

Pour les amoureux de cinéma, un cinéma auquel on ne peut rester insensible, tourné en 1973 par Paul Newman, ayant pour titre fabuleux De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. La très bonne nouvelle de ce film – qui était devenu mythique par son absence – est qu’une copie neuve circule et que vous allez pouvoir vous ruer dans les salles de la région en avril pour découvrir que Paul Newman était un cinéaste inattendu, alors moteur. C’est l’histoire d’une veuve avec ses 2 filles, rien de très porteur. Et pourtant ce film recèle un véritable regard sur les situations que vivent les personnages de ce long métrage. Banlieue anonyme où une femme (Joanne Woodward) tente de survivre, au milieu des années 1970, dans cette Amérique déjà à bout de souffle. Paul Newman pose un regard d’une grande sensibilité sur le rapport mère-fille, sur le monde qui se délabre, sur l’envie de vivre autrement, sur le désespoir endémique de cette mère et de ses filles, dont une (Mathilde), qui cherche un ailleurs meilleur, se réfugie dans des expériences biologiques, et l’expérience des rayons gamma sur l’influence des marguerites. Belle métaphore. Bruno Pin

RÉDACTEUR EN CHEF BRUNO PIN MAQUETTE ET INFOGRAPHIE JEAN-MARC CLEYET-MARREL Tél : 04 78 39 89 27 e mail : jmcleyetmarrel@wanadoo.fr - Site : jmcleyetmarrel.free.fr SECRÉTAIRE DE RÉDACTION FRÉDÉRIQUE MATAGRIN PETIT RAPPORTEUR LAURENT ZINE RÉDACTION ANNE HUGUET - ÉTIENNE FAYE - CAROLINE FAESCH - FLORENCE ROUX COLLABORATION FLORENCE MEYSSONNIER - GUILLAUME - J.P. L ...491 / N° 147

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Emmanuel Carrère sort un nouveau roman. Une histoire sur les autres. L’auteur est narrateur, il fait partie du récit, se place en observateur. Emmanuel Carrère va suivre ces destins, les mettre en écho avec notre époque et ses questionnements. L’histoire débute à Noël 2004, au Sri Lanka ; un couple, persuadé de passer ensemble ses dernières vacances, va vivre le cataclysme du tsunami. Eux en réchappent, d’autres vont connaître la perte d’un être aimé, et la plus terrible, celle d’un enfant. Emmanuel Carrère nous aspire dans son histoire, dans la tragédie de la vie. D’une belle-sœur atteinte d’un cancer, d’un juge touché aussi par un cancer mais qui, malgré son handicap (il perd une jambe pour éradiquer la maladie), continue sa lutte pour une justice meilleure. Pour les autres. L’auteur nous livre une enquête, celle d’un monde souvent méconnu, le monde des juges, du surendettement, sur des existences que nous n’osons soupçonner. Il fait de ce livre un cheminement dans le monde d’aujourd’hui, dans le sien, dans le nôtre. Ce roman est un regard sur la dignité de la maladie, sur la justice et la détresse de certains face à la machination du revolving, sur le quotidien de vies croisées, sur l’amour, aussi. D’autres vies que la mienne devient, sous l’éclairage de l’auteur, un formidable roman plein de décence et d’humanité. Un livre qui ne vous lâche plus, parce que la narration est au-delà du romanesque. Tout en utilisant les ressources du genre, Emmanuel Carrère préfère une approche plus journalistique. C’est depuis longtemps la marque de l’écrivain. On finit la lecture de D’autres vies que la mienne avec l’envie de faire partager ce livre.

À découvrir aux Alizés, au Zola, au Ciné 89, au Comœdia, au Ciné Toboggan… 23 séances du 27 mars au 4 mai. Renseignements : www.grac.asso.fr

Marlène Mocquet

BP 24 - 69910 Villié-Morgon Tél : 04 74 04 25 71 - 06 82 37 53 38 Email : 491@wanadoo.fr Site : www.491.fr

©Emmanuel Carrère ( c) Hélène

arts plastiques

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CORRECTION ÉLODIE CHANRION PUBLICITÉ Tél : 04 74 04 25 71- Portable : 06 82 37 53 38 IMPRESSION IPS Reyrieux ...491 est édité par 491 Sarl de presse au capital de 305€ - BP 24 - 69910 Villié-Morgon ISSN : 1268-9149 - SIRET : 40325001600021 - DIRECTEUR DE PUBLICATION BRUNO PIN © 491 2009. Tous droits de reproduction réservés. ...491 est édité sans aucune subvention


social

FEMMES INFORMATIONS JURIDIQUES INTERNATIONALES Depuis 2002, l’association Femmes Informations juridiques internationales Rhône-Alpes (FIJI-RA) entend lutter contre les discriminations faites aux femmes au plan familial. Elle apporte ainsi un conseil juridique sur mesure à des femmes principalement étrangères et binationales, concernant des questions relatives aux mariages et divorces à l’international, aux adoptions, aux unions forcées et enlèvements d’enfants, aux répercussions en France de la polygamie et des répudiations, etc. Autant de problématiques spécifiques, susceptibles de générer des situations discriminantes envers les femmes. Entretien avec Emmanuelle Massalve, spécialiste du droit de la famille des étrangers et permanente de FIJI-RA. Un brin d’histoire concernant votre association et l’évolution de la mission qu’elle s’est assignée depuis 2002 ? Le projet a été porté dès le début par plusieurs structures dont le centre d’information des droits des femmes et des familles du Rhône et la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité, qui se sont rendu compte, sur le terrain, du manque criant d’information en ce qui concerne le droit de la famille des étrangers. L’idée était donc de mettre en place un bureau d’information juridique international pour apporter des réponses aux personnes (et aux femmes en particulier) susceptibles d’être victimes de discriminations au plan familial. Nous avons ainsi, dès le départ, assuré des permanences juridiques téléphoniques, puis, progressivement, des entretiens individuels, des suivis de dossiers, et enfin des formations destinées aux juristes et travailleurs sociaux amenés à intervenir dans le domaine spécifique du droit de la famille des étrangers, qui dépasse donc le simple cadre du droit français. Nous avons également mis en place des opérations de sensibilisation dans les centres sociaux et dans les “quartiers” auprès des femmes étrangères et binationales, qui ont généralement du mal à accéder à l’information du fait de la langue, de l’éloignement, de la culture, etc. Et nous développons aussi depuis un an des partenariats transnationaux avec des associations qui travaillent sur les mêmes questions que nous à l’étranger, et plus particulièrement dans les pays du Maghreb ; sachant que 70 % des demandes que nous traitons proviennent de femmes issues de ces pays : Algérie, Maroc et Tunisie. Votre mission a donc largement dépassé le cadre du simple conseil juridique ? Complètement. Attendu qu’il n’y avait pas eu d’évaluation des besoins en amont, notre action s’est développée et précisée petit à petit, au gré des demandes auxquelles nous avions à faire face. Concrètement, nous traitons environ 700 demandes par an au téléphone. Sur ce total, environ 150 personnes vont être reçues lors d’entretiens individuels ; ensuite, pour environ 50 d’entre elles, il y aura des suivis de dossiers qui peuvent aller jusqu’à la Cour de cassation, comme ce fut le cas avec cette dame qui avait été répudiée en Algérie. S’agit-il d’un droit très technique ? En effet, c’est un droit technique qui coupe les cheveux en quatre… et qui évolue rapidement avec la jurisprudence, essentiellement celle de la Cour de cassation. Un droit aux sources multiples ? Une source pendant longtemps jurisprudentielle, mais qui devient de plus en plus réglementaire via la Communauté européenne, qui tend à uniformiser les règles au sein de l’Europe. Sans compter les accords bilatéraux (conventions) signés historiquement avec toutes les anciennes colonies françaises.

Avez-vous le sentiment que les tribunaux français aient pris à bras-le-corps ces problèmes de discriminations faites aux femmes au plan familial ? Oui et non. Concernant par exemple la répudiation, qui était le gros problème, la Cour de cassation est désormais très claire : on ne la reconnaît plus en France. Sauf que cela n’a pas réglé la question, puisque ce mot n’existe pas en langue arabe… Lorsqu’on a ainsi des traductions de jugements de divorces prononcés en Algérie ou au Maroc, ce n’est pas marqué noir sur blanc ; la formulation est tellement alambiquée qu’il faut se référer au Code de la famille de ces pays pour s’apercevoir qu’il s’agit bien, en fait, d’une répudiation au sens où nous l’entendons. La répudiation est donc souvent déguisée. Et reconnue ici de fait. Il faut ensuite contester cette décision étrangère devant le juge français pour faire constater la répudiation déguisée… Parce que le principe applicable est la reconnaissance de plein droit en France des décisions judiciaires étrangères ? Il y a effectivement en droit de la famille une reconnaissance a priori de ces décisions, tant que l’on n’a pas saisi le juge en France (TGI- tribunal de grande instance) pour les contester. Et nous sommes là pour conseiller les personnes qui se voient opposer de telles décisions, lorsqu’elles sont source de discriminations. Vous évoquez des “problématiques complexes qui nécessitent souvent des réponses au cas par cas”… Chaque dossier est différent et nécessite un traitement particulier. Même s’il y a de grandes tendances. Par exemple ? Il est par exemple courant, en matière de divorce, qu’une partie saisisse le juge étranger et l’autre, le juge français. On se retrouve ainsi avec 2 procédures… Au-delà de la défense du droit des minorités, votre action concerne ainsi la lutte contre les discriminations dans les faits. Nous ne sommes pas en effet dans les “combats féministes”, mais dans le champ de la lutte contre les discriminations qui sont faites aux femmes et aux couples également (pour les problèmes d’adoption, par exemple) du fait de leur nationalité ou de leur binationalité. Si vous deviez dresser un bilan ? Positif si l’on considère le nombre de dossiers que nous avons suivis depuis 2002. Je m’interroge en revanche sur le traitement médiatique de ces questions alors que l’on met uniquement en avant les faits divers les plus violents, l’exemple de cette fille séquestrée avant un mariage forcé… Je ne sais si le pouvoir politique et l’opinion publique ont vraiment pris la mesure de ces problématiques qui renvoient à la culture, à l’exil, à la condition de la femme et à beaucoup de choses pas forcément spectaculaires. L’image qui nous est renvoyée par les médias est souvent “stigmatisante” mais pas forcément réaliste. Les mariages forcés, cela existe effectivement, mais ça reste néanmoins marginal par rapport à toutes les autres questions que nous avons à traiter. Le “petit quotidien des petits dossiers” n’intéresse visiblement pas grand monde… Derrière les petits dossiers, il y a pourtant la vie des gens… Exactement. Comment voyez-vous l’avenir au sein de FIJI-RA ? Nous avons une vocation régionale et pour l’instant du mal à nous étendre ; nous restons ainsi très ancrés dans le Rhône pour des raisons matérielles et budgétaires. La question du développement se posera forcément à un moment ou à un autre : comment faire, par exemple, pour ouvrir des permanences dans d’autres départements ? On verra bientôt quel intérêt les pouvoirs publics portent à notre action, et c’est pour l’instant un peu l’expectative : soit nous passons progressivement à la trappe… soit nous nous développons véritablement en parallèle à l’Europe, et il sera plus alors crucial de savoir comment les autres pays traitent ces questions-là, comment l’Europe réussira à harmoniser les règles en la matière. FIJI-RA, 64, rue Paul-Verlaine à Villeurbanne, 04 78 03 33 63 Laurent Zine

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©Laurent Seroussi

musique

Ghinzu Héritiers jusqu’au bout d’un certain esprit rock et francs-tireurs assumés, les Belges de Ghinzu continuent à n’en faire qu’à leur tête. Après avoir attendu 4 ans pour donner un successeur à Electronic Jacuzzi, ils viennent de nous refaire le coup puisqu’il leur aura fallu 5 ans de gestation pour enfanter enfin un 3e album, Mirror Mirror (Barclay). “Il fallait qu’on digère un peu la grosse tournée de . Qu’on reprenne conscience. Ça nous a pris en gros 8 mois avant de revenir à la musique et à la composition”, avoue un John Stargasm très en verve. “Les maisons de disques nous pressaient pour sortir un nouvel album. On n’était pas convaincus. L’objectif étant de faire un album un peu différent dont on serait satisfaits. Et, pour faire quelque chose de réellement différent, il fallait se sentir différent… Ça prend du temps.” Rappelez-vous, 2004, Ghinzu sort discrètement Blow, jubilatoire 12-titres tout en montagnes russes qui alterne guitares rageuses, dissonances bruitistes et douceur vénéneuse. Dans la foulée, à la sueur de leur front, le combo, emmené par son chanteur dandy à la voix de velours, John Stargasm, enfonce le clou sur scène, jouant à fond et très fort, créant “une espèce de montée, une spirale. Il y a une folie, une énergie hystérique […]”, expliquait John en 2004, allant parfois jusqu’à tout casser lors de concerts assez ultimes. Silence radio depuis, même si l’on sait que John a, entre autres, produit l’album des jeunes rockeurs bruxellois de Montevideo. Mirror Mirror, donc, 3e ovni studio pour le quintette frondeur qui a pris tout son temps pour explorer, dessiner, recomposer, sculpter et peaufiner cette palette de sons, de rythmes et d’émotions qui le composent. “On a réécrit beaucoup de morceaux qu’on a laissés vivre le temps qu’il fallait. Tu sais qu’un morceau est bien écrit quand, un an plus tard, il continue à fonctionner. On s’est perdus

aussi à enregistrer des milliers de textures sonores [pour la petite histoire, il y a un minimum de 100 à 120 pistes par morceau]. On voulait des morceaux plus compacts, plus concis, plus puissants et moins trippants. C’était aussi une vraie guerre d’écriture, à savoir que les textes soient imparables et que les arrangements tuent.” On retrouve donc un Ghinzu plein de hargne et de lyrisme, capable de grandes envolées baroques et de grands moments de tension. “On voulait rester nous-mêmes ; à savoir qu’on fait du rock, c’est notre identité. En même temps, on avait envie d’une musique un peu actuelle et moderne. On a sûrement été spectateurs des différentes tendances en vogue (revival 80s, vague électro) ! Il y a les mêmes repères de sensations au moment où l’on écoute la musique, l’esprit est le même mais les morceaux sont différents. On a tout fait à fond la caisse, sans frein et jusqu’au bout de nos envies.” Il y a des guitares, beaucoup plus de chœurs, du piano, des ruptures torves, du fuzz-punk, des bidouillages électro, de la distorsion, des cavalcades échevelées et cette douceur trompeuse qui cache la lave en fusion. “Il y a une fresque avec 3 morceaux qui ont probablement été composés pour être liés les uns à la suite des autres (Mother Allegra, Mirror Mirror, Dream Maker). Quasi 10 minutes un peu symphonico-baroques ! Ensuite il y a des morceaux plus bruts et punk (Kill the surfers), d’autres plus classiques (Take it easy). Définitivement, oui, un album beaucoup plus direct, plus énergique que Blow !” On leur tire chapeau bas, parce que ça ressemble à du Ghinzu mais en plus radical et schizophrène. Dernier objet de convoitise, la scène, puisque l’on sait les Belges capables de tous les délits. “En studio, tu prends le temps de réaliser tes fantasmes artistiques les plus fous. Alors que sur scène il doit se passer quelque chose de vrai, et il n’y a que cette vérité qui parle. Après, oui, il y a du show, de l’attitude, tout ce qui fait que tu emmènes les gens au-delà de leur quotidien. Mais je crois que fondamentalement, il faut être assez fidèle à soi-même. L’idée n’est pas d’en mettre plein la gueule… non. La scène est plus… ce que l’on a toujours fait.” Ouvertement recommandé. Le 8 avril au Fil (Saint-Étienne), 04 77 34 46 40, et le 9 avril au Summum (Grenoble), 04 76 39 63 63

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Anne Huguet

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musique

Doctor Flake Très belle réussite que ce Minder Surprises (New Deal / Differ-Ant) que vient de nous concocter Doctor Flake. En 9 titres et quelque 36 minutes (comme quoi il n’est nul besoin d’en rajouter pour faire mouche !), avec ses machines et sampler, le Savoyard dévoile des paysages sonores en clair-obscur, alternance de longues plages mélancoliques et de vocaux habités. On le sait, Flake est passé maître dans l’art de disséquer, recoller, réarranger la matière sonore pour en extraire sa substantifique moelle. Là encore, cet album, assez sombre, avouons-le, compile magistralement lourds beats chaloupés, samples profonds, gimmicks répétitifs, scratches (dont ceux de DJ Pee), refrains aériens et autres mélodies dénichées au fil de ses pérégrinations auditives. À ses côtés, la voix prenante de Vale Poher, invitée sur 3 titres (dont l’inquiétant et sublime Fightclubbing), et le flow incantatoire de Miscellaneous – échappé de Fumuj –, qui irradie d’une rage sourde et prend aux tripes (Let us play with your brain), transcendent définitivement sa musique pleine d’émotion d’extraterrestre inspiré. Anne Huguet

THE TING TINGS Men without Pants Un disque pour se remettre les idées en place, qui démarre dans le fracas des guitares à la sonorité bien sale et finit avec un Goodbye acoustique, guitare et violon, du plus bel effet. Et entre les 2, ça castagne, avec à bord et en maître des lieux Russell Simins (Jon Spencer Blues Explosion) et Dan The Automator (Gorillaz), entourés de leurs amis ricains et anglais venant de la scène indé. C’est puissant, rock, électro, drôle, ludique, plein d’énergie, un disque plein de surprises. On croise pas mal de femmes dans le secteur de Naturally (Vicious Circle), des chœurs en cascade, une rythmique incroyable, des guitares poisseuses, des boucles électroniques pour faire exploser la musique. Les amis venus sur le projet sont Yuka Honda (Cibo Matto), Nick Zinner (Yeah Yeah Yeahs), Tada Hirano (Blonde Redhead), une partie des membres de Mooney Suzuki, etc. À suivre de près. Bruno Pin

17 Hippies Toujours infatigable et plein de cette énergie qui fait la marque du groupe, 17 Hippies revient avec un nouvel opus, El Dorado (Hipster Rds / Buda Musique), passant à la vitesse supérieure tant la qualité de ce disque est au-dessus des précédents. Un peu plus calme, plus pop, mais toujours pleine de ses influences balkaniques et américaines, la musique du groupe entre avec belle humeur en collision avec ces multiples influences. Le 1er titre en est un exemple parfait : Uz, du cajun-scat-speed chanté dans un patois du Land de Hesse ; viennent d’autres titres plus intimistes. Les 13 musiciens sont parfaits. Clarinette, guitare, ukulélé, oud, violon, mandoline, accordéon, marimba, violoncelle, euphonium… La liste est trop longue pour citer tous les instruments que les Berlinois chefs de file du new Berlin style utilisent. Ce disque est un véritable voyage sonore dans la musique acoustique, ancré dans les musiques du monde, faisant le grand écart entre les Balkans et le Mexique. Bruno Pin

Monster Si vous aimez Alela Diane, Cat Power 1re période, Monster est pour vous. La belle Alexandra Johnstone, californienne, guitariste, pianiste, chanteuse, compositrice, pourrait bien s’imposer rapidement. Voix sublime, chanson minimaliste, acoustique ou électrique, elle parcourt les 10 titres de l’album (Le Jardin collectif / Anticraft) avec grâce. Ciselées, les mélodies épurées se succèdent avec maestria. La bonne nouvelle, c’est que Monster sera en concert le 13 avril au Sonic.

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nothing, n’invente rien (ils le clament d’ailleurs), mais fait mouche avec ses 10 titres sautillants qui balancent entre électro-pop acidulée et disco-house euphorisante. Jusqu’au-boutistes, ces Anglais de Salford – petite ville industrielle proche de Manchester – font joyeusement à 2 beaucoup de raffut sur scène, guitare et batterie en avant, enfilant vite et fort leurs titres tubesques comme d’autres des perles (Shut up and let me go, That’s not my name, Great DJ…). Le 24 avril au Transbordeur, 04 72 43 09 99 Anne Huguet

LA FLÛTE BIEN CHANTÉE Ingénieux, drôle et effronté. C’est au travers de ce nouveau prisme que La Flûte enchantée – l’un des plus célèbres opéras de Mozart, que l’on pourrait très succinctement résumer comme un voyage symbolique à la recherche de soi-même, une sorte de quête maçonnique du Saint-Graal – pourra être entendue au Théâtre de la Renaissance d’Oullins. Le spectacle à l’affiche est le fruit d’un travail collectif entre le théâtre de marionnettes de Nuremberg Tristans Kompagnons, l’ensemble de musique de chambre Kontraste, le jeune contre-ténor berlinois Daniel Gloger et le compositeur Markus Maria Reissenberger, qui a adapté la musique de Mozart pour cette représentation. L’histoire reste la même : Tamino, jeune prince étranger, part pour le royaume de Sarastro. Poussé par la Reine de la nuit, il va devoir affronter et réussir plusieurs épreuves pour l’amour de Pamina !

Sur scène, les protagonistes, qui sont des marionnettes de papier mâché et peluche, dépoussièrent avec humour le texte original, sans le trahir pour autant, accompagnés des 8 musiciens de Kontraste et sous la dictée vocale et endiablée de Daniel Gloger. Ce contre-ténor change de tessiture comme de chemise, avec une aisance déconcertante. Il peut ainsi s’aventurer sans se perdre sur le terrain d’un ténor léger, d’un baryton, imiter une mezzo ou une soprano. Enfin, un dispositif high-tech original permet d’assister au spectacle sur grand écran, donnant la possibilité de voir les marionnettes en gros plan. Enchantement garanti. Du 21 au 24 avril au Théâtre de la Renaissance, 04 72 39 74 98 Caroline Faesch

Verdi : Macbeth, La Force du destin Chœur XIX de Jean-Philippe Dubor À l’heure où les œuvres font l’objet de restitutions intégrales et si possible authentiques, l’enregistrement réalisé sous la direction de Jean-Philippe Dubor des parties chorales de 2 opéras de Verdi, Macbeth et La Force du destin, accompagnées au piano représente une véritable découverte, au point de les faire apparaître comme des partitions originales. Si les fragments de La Force du destin font alterner des pièces pleines de fougue et de grandeur avec des morceaux qui évoquent les opérettes d’Offenbach, ceux de Macbeth se présentent de manière parfaitement homogène comme si nous avions affaire à un récital pour chœur et piano doué d’une véritable progression dramatique et émotionnelle. Bien que réalisé en public, l’enregistrement bénéficie d’une qualité irréprochable. À côté du travail remarquable effectué par le Chœur XIX et son chef, soulignons l’interprétation du pianiste Fabrice Boulanger. Son expérience de chef de chœur – il occupa ce poste pendant plusieurs saisons à l’Opéra de Lyon – n’est peut-être pas étrangère à la réussite de cette entreprise.

Bruno Pin

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Encore un duo détonant avec The Ting Tings, sorte de remake inversé des White Stripes puisque la blonde Katie White chante et joue aléatoirement de la guitare et que le ténébreux Jules De Martino est batteur de son état. Là s’arrête la comparaison, car ces deux-là font plutôt dans la variété créative. Gimmicks très enlevés, groove implacable, refrains entêtants et voix de petite fille de la demoiselle (quelque part entre B-52s, Blondie et CSS, à vouloir trouver une quelconque ressemblance). Leur 1er album, sorti au printemps dernier, We started

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MAGMA Quarante années de musique sur les scènes rock. Qui dit mieux ? Les Rolling Stones ! Quarante belles années d’éclatement musical, les centaines de baguettes brisées, combien de caisses claires et de peaux explosées par Christian Wander, l’homme de Magma. Un parcours qui voit le jour à la fin des années 1960 ; peace and love n’est pas vraiment le trip de Christian Wander, ses racines ne sont pas dans le blues et encore moins dans le folk. L’Europe habite ses compositions (Wagner, Berg, Bach, Debussy), et l’immense John Coltrane. C’est toutes ces influences qui font que la musique de Magma est différente. En 1996, Christian Wander répondait à une interview pour notre journal. L’idée de vous en refaire partager quelques extraits ne me semble pas incongrue : “Pour moi, chaque note, chaque groupe d’accords était une mélodie, en fait on brisait

en permanence la mélodie, pas dans l’esprit de casser la musique, mais dans l’esprit de passer d’une chose à une autre, puis à une autre, sans interruption, comme Mekanik, qui a vraiment poussé cette idée au paroxysme. Les gens ont été surpris. Au départ ce n’était pas si clair, la musique venait, il fallait la distribuer de toute manière, c’était vital, c’était urgent, il fallait… Je continue de toute manière régulièrement à écouter John Coltrane, c’est lui qui est ma plus grande source d’inspiration, ou de calme, je ne sais pas, j’ai besoin d’écouter John Coltrane, est-ce que c’est lui qui m’inspire, je ne pourrais pas le dire, certainement ! En tout cas, je ne cherche pas à restituer sa musique, ça c’est évident, on a dû s’en rendre compte.” Le 29 avril au Transbordeur, 04 72 43 09 99 Bruno Pin


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Roberto Alagna

PRINTEMPS DE PÉROUGES

LES GRANDES ORGUES SE DÉVOILENT

Yé ! C’est au maître de la soul, Al Jarreau, de faire éclore l’édition 2009 du Printemps de Pérouges, édition qui déborde même sur l’été puisqu’elle se tient du 2 avril au 1er juillet. De la Cité internationale de Lyon au splendide prieuré de Blyes dans l’Ain, en passant par la gare TGV de Saint-Exupéry, ce Printemps s’annonce encore plus éclectique, voix prestigieuses et rendezvous intimistes à la clef. Dans ce dernier registre, le Printemps 2009 propose des “soirées pas comme les autres”, comme ce concert donné chez l’habitant, à la ferme de Rapan (Pérouges), par Marc-André Léger. Compositeur-interprète du New Brunswick (Canada), il a débarqué en Europe avec un blues revisité, brut et sincère. Ce sera sa 1re venue dans le cadre du festival, où il n’est pas incongru que son nom côtoie celui du ténor Roberto Alagna, programmé, également pour la 1re fois, le 1er juillet. Du blues chaloupé de Léger au timbre envoûtant d’Alagna, il n’y a qu’une voie : un amour inconditionnel de la chanson. C’est à la salle 3000 à Lyon que le grand Roberto chantera la traditionnelle sicilienne, en hommage poignant à son propre père, qui lui a transmis ce répertoire.

Découvrir de jeunes talents, créer un courant d’intérêt autour des orgues de la ville et de l’orgue en général. C’est la grande ambition affichée par cette 1re édition du Concours international d’interprétation à l’orgue, qui sera principalement accueilli par le Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Lyon, l’Auditorium, les églises Saint-François-de-Sales, Saint-Vincent et le temple de l’Église réformée des Terreaux, du 19 au 26 avril. Conduit sous la houlette de l’association Orgue en jeu, fondée en novembre 2005 par plusieurs organistes lyonnais, ce concours démarrera en grande pompe à la primatiale Saint-Jean par un concerto pour orgue de Haendel et des sonates d’église de Mozart, qui seront interprétés par Vincent Bernard et Louis-Noël Bestion de Camboulas. Suivront une quinzaine de concerts, avec entrée libre pour la plupart, permettant à la fois de découvrir la couleur sonore d’instruments différents tels que celui de l’église Saint-Jean-Baptiste à Bourgoin-Jallieu (le 23 avril) et de jeunes talents, avant la finale du 25 avril autour d’une pièce imposée – le 1er poème de Thierry Escaich, Eaux natales – puis d’une ou plusieurs œuvres au choix de compositeurs nés après 1900. Il s’achèvera très symboliquement par l’inauguration d’un orgue, celui de l’église SaintAugustin, avec l’ensemble vocal Vox Laudis.

Al Jarreau, Alagna : les grandes voix s’y rencontrent

Renseignements : 04 74 37 00 77, www.festival-perouges.org Caroline Faesch

CAZALS

Programme : www.orguenjeu.com Caroline Faesch

Nouvelle fournée Inrocks Indie Club avec 3 jeunes formations qui viendront défendre sur scène l’idée qu’elles se font du rock. En haut du panier, Cazals. Le quintette plutôt hype signé sur le label français tendance Kitsuné (en vrac, amis d’enfance de Pete Doherty, soutenus par Bloc Party, voire même entendus sur les podiums de Christian Dior) a sorti un 1er essai discographique (What of our Future) somme toute honorable et bien foutu. Morceaux courts et efficaces, voix assez crasseuse, une rythmique plus que présente, le tout saupoudré d’un ou 2 bidouillages électro nasillards. Sans trop se fouler, les Londoniens semblent avoir cherché à compiler, avec succès, un maximum de références, riffs et petits sons déjà entendus (des Ruts à XTC en passant par Bloc Party, Buzzcocks ou Fleetwood Mac). Seront-ils aussi convaincants sur scène ? Pas sûr. Également de la partie, dans un autre genre, les New-Yorkais de Violens ainsi que le trio mélodique d’Aberdeen Dinosaur Pile-Up. À découvrir. Le 18 avril au Ninkasi Kao, 04 72 76 89 00 Anne Huguet

TOM JENKINSON Tom Jenkinson aka Squarepusher est un extraterrestre inclassable qui, depuis plus de 10 ans, n’en finit pas de surprendre avec des expérimentations de plus en plus psychotiques. Avec ce 11e opus, Just a Souvenir, censé mettre en musique ses rêves, il mêle sonorités instrumentales tordues, rythmes bizarroïdes, gimmicks électroniques et influences jazz, funk, house, voire métal. Hum. L’ensemble, totalement versatile, est assez confus pour dérouter, éprouver et même perdre complètement l’auditeur. C’est définitivement plus jazz qu’électro, limite dissonant, voire totalement bruitiste et particulièrement opaque, avouons-le. Nouvelle expérience, l’animal sera sur scène avec sa basse pour donner vie à une matière sonore, toujours en mouvement, pas toujours très digeste. On est curieux de vivre ça en live. Le 13 avril à l’Épicerie moderne, 04 72 89 98 70 Anne Huguet

Tom Jenkinson

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musique

MEDIATONE À FOND LES MANETTES ! J.J. Cale Celui qui composa After Midnight immortalisé par Éric Clapton, J.J. Cale, est l’exemple type du musicien réservé qui a construit sa carrière avec une discrétion exemplaire. Le voici de retour avec un album tout en douceur, ce son laid-back toujours présent, la marque de fabrique du musicien est toujours là. Chevauchant les rythmes et les racines de la musique américaine (country, rock, jazz, blues), Roll on (Because) le bien nommé est enfin parmi nous. Qu’est-ce qui vous a motivé à enregistrer ce nouvel album ? Je suis en semi-retraite, je vis en Californie du Sud, où il fait très chaud. Roll on est mon 16e album et je ne sais pas exactement pourquoi je l’ai fait. Sans doute parce que je suis toujours en vie. J’ai 70 ans. Je passe mon temps à jouer de la guitare et à écrire des chansons, je les enregistre. Et l’album, c’est le résultat de ça. Je n’ai rien à prouver, je ne l’ai pas fait pour l’argent. C’est juste ce que je fais : j’aime jouer de la musique et faire des disques. Combien de temps a pris l’enregistrement ? Pour faire ce disque, je m’y suis mis à un moment ou à un autre. Je me pose, je joue de la guitare, j’écris une chanson, et quand j’en ai une douzaine ça fait un album. Il n’y a pas de plan dans ma façon de faire. C’est sans doute pour cela que je n’ai pas fait plus d’albums, je m’y mets seulement quand je le sens vraiment. Est-ce que vous faites tout à la maison ? Je compose la plupart des chansons chez moi, et pour l’enregistrement il y a un studio près de chez moi où je peux rencontrer des musiciens. J’y vais quand j’en ai l’énergie. Roll on sonne très frais, presque comme un 1er album… Si ça sonne neuf, c’est une bonne chose. Mais c’est très dur pour moi de juger, de critiquer mes propres disques. Si mes disques sonnent comme ils sonnent, il y a sûrement une raison. Mais je fais les choses sans me demander pourquoi ou comment je les fais. Je laisse quelqu’un d’autre juger ma musique. Je ne sais pas comment j’ai fait ça. Pour moi, cet album est dans le même courant que mon premier. Certains albums sont un peu différents les uns des autres, mais la base c’est qu’ils sonnent tous comme moi. Pour tous les albums que j’ai faits, je me suis contenté de jouer la musique qui me ressemblait. Le dernier, Roll on, je pense qu’il est dans la continuité. Vous avez la voix d’un jeune homme sur Roll on, c’est étonnant. Ah, ah ! Ça, c’est la magie des techniques d’enregistrement. Je ne chante pas comme ça quand je suis sur scène. Je peux manipuler le son en studio, d’une façon qui n’est pas possible en temps réel. Je n’ai pas cherché intentionnellement à sonner plus jeune, mais c’est comme ça que chaque chanson devait sonner pour moi. Jouez-vous de la musique tous les jours ? Quelle est votre relation quotidienne à la musique ? Parce que j’ai 70 ans, j’essaie de jouer de la guitare régulièrement, pour entretenir mes articulations. Je ne joue pas tous les jours, mais j’ai toujours la guitare à proximité, juste pour m’amuser. Parfois, des chansons arrivent, et ça peut éventuellement donner un album. Quel est votre 1er souvenir de musique ? Quand j’étais gamin, j’écoutais la radio – c’était avant la télé. De là où je viens, le centre de l’Amérique, l’Oklahoma, on entendait beaucoup de musique country. C’était avant le rock’n’roll. Tous les genres musicaux passaient à la radio. La dernière chanson s’intitule Bring down the curtain (“Baissez le rideau”). Est-ce que ça veut dire que ce sera votre dernier album ? Non, pas forcément. J’ai écrit cette chanson, elle était bien. Elle n’a pas une signification précise. Je crois que tout le monde peut se sentir concerné par ce titre. On passe son temps à fermer quelque chose et à ouvrir autre chose. Est-ce qu’il y a une face cachée à la musique de J.J. Cale ? Des choses que vous jouez et que vous gardez pour vous ? Oui, je fais ça. Je fais beaucoup de musique instrumentale à la guitare, et je ne la mets jamais sur les disques. Sur les disques, je mets les chansons, ce qui veut dire qu’il y a du chant. Pour me faire plaisir, je joue beaucoup de guitare sans ouvrir la bouche. Jp. L

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Après 12 ans d’existence, l’association Mediatone tient une vitesse de croisière étonnante quand on considère la masse de concerts qu’elle organise ce printemps.Avec en point d’orgue la 4e édition du festival Reperkusound, qui combine allègrement électro et heavy rock. Ping-pong avec Éric “Dead” (programmateur). Au regard de votre programmation printanière, on se demande si vous n’êtes pas devenus stakhanovistes ? C’est vrai que nous avons mis les bouchées doubles, mais il faut dire aussi que nous travaillons essentiellement sur 2 périodes de l’année : l’automne et le printemps, justement. Si l’on remet néanmoins cette période en perspective par rapport à nos débuts, c’est vrai qu’il y a un petit côté incroyable mais vrai ! Dub Addict, Babylon Circus, U-Roy : en sus du festival, vous organisez en avril 3 concerts dub reggae. Oui, mais il est possible que par la suite on ne fasse pas de concerts de ce style pendant x temps. La prog part un peu dans tous les sens parce que nous sommes 3 à la concevoir, chacun avec son style différent, et que nous privilégions les découvertes. Les concerts ne sont que la partie émergée de l’iceberg ? Nous faisons en effet beaucoup d’autres choses. Ce sont par exemple les ateliers d’éveil musical que nous allons animer dans les prisons. C’est aussi notre activité label qui s’articule autour de groupes que nous avons choisi de suivre, comme La Mine de Rien et Fake Oddity. Venons-en au festival : quel bilan tires-tu des précédentes éditions ? On a donc décidé de franchir un cap il y a 3 ans en organisant notre propre festival, au hall expo de Villefranche pour la 1re édition, puis à Eurexpo pour les 2 suivantes. Le problème majeur étant de faire du son dans des salles immenses et non dédiées à la musique. Ainsi, après 2 éditions plutôt réussies, on a un peu mangé le bouillon l’an passé. Vous revenez donc en ville cette année ? À Oullins et à Lyon, dans des salles qui acoustiquement répondent à nos attentes. Présente-nous le cru 2009 ! Il y aura une 1re soirée électro plutôt hip-hop le jeudi 16 avril au Clacson avec Busdriver, pointure du rap californien, qui viendra précédé d’un buzz d’enfer. Le lendemain, au Ninkasi Kao, ce sera

la grosse bringue électro tous styles confondus avec entre autres Hilight Tribe, Dirtyphonics (des dingues !) et Scratch Bandits Crew. Quant au samedi 18 au Transbordeur, ce sera une soirée rock gros calibre où viendront jouer les indéboulonnables Parabellum, mais aussi Tagada Jones et Ultra Vomit (un peu les Didier Super du métal !). Le point commun aux 3 soirs : l’effet rentre-dedans ! Un mot sur la conjoncture concernant les musiques actuelles ? Je crois que cela n’a jamais été aussi difficile, spécialement pour les labels, et en même temps il n’y a jamais eu autant de solidarité entre les différentes structures, notamment à travers le C-MAL [ndlr : Collectif Musiques actuelles de Lyon]. Festival Reperkusound, du 16 au 18 avril, 04 78 27 93 99, www.reperkusound.com Laurent Zine

Tagada Jones

RENDEZ-VOUS À L’ÉTOILE ROUGE Sur le parvis du musée de la Mine à Saint-Étienne, pour la 10e édition du festival Avatarium

Quasiment 20 ans après la chute du mur de Berlin, nous avons rendez-vous à l’Étoile rouge et c’est déjà tout un programme. Sans rapport avec le symbole sur la casquette de quelques guevaristes perdus dans la jungle, ni l’emblème d’un club de foot issu de l’ex-Yougoslavie… Quoique ? Parler aujourd’hui de ce feu pays “non aligné” (ni à l’Est ni à l’Ouest) n’est sûrement pas anodin ; il s’agit même d’un sacré pied de nez au vieux monde bipolaire : 20 ans après que le néolibéral Fukuyama nous a vanté la fin de l’histoire suite à l’effondrement du “modèle soviétique”, voilà que l’actualité nous propose aujourd’hui de vivre en direct l’effondrement du capitalisme (financier). Neither Washington nor Moscow… Quant à l’Étoile rouge qui nous a permis cette digression, il s’agit en réalité d’un superbe chapiteau qui sera monté devant le musée de la Mine par les Avatariens (non alignés eux non plus !), qui fêteront les 10 ans de leur festival de musiques et cultures alternatives, au vrai sens du terme. Et il y a 20 ans que ça dure. En 1989 naissait en effet le Mad’s Co(llectif) dans l’arrière-salle du Mistral gagnant ; une raïa d’activistes qui allait 10 ans durant organiser concerts et rencontres avant de transmettre le relais à l’association Avataria. 10 + 10, vous faites le calcul et voilà à quoi cela peut ressembler en tirant un concert par an de leur programmation : Bérurier Noir (avril ’89), les Thugs (avril ’90), Consolidated (octobre ’91), Parkinson Square (mars ’92), Headcleaner (mars ’93), Dog Faced Hermans (juin ’94), God is my Co-Pilot (mai ’95)… Ça vous donne le la et voici qu’ils remettent le couvert ce printemps ! Le programme ? On vous dira comme d’habitude, c’est-à-dire une palette de gens et de groupes qui sortent des sentiers battus. Jetez un œil à www.avataria.org et allez-y ensuite les yeux fermés. Un rendez-vous avec l’histoire à l’Étoile rouge, ça ne s’invente pas. Festival Avatarium, du 6 au 11 avril à Saint-Étienne, 04 77 21 31 80 Laurent Zine


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ELECTROCHOC “Du neuf dans les sonorités, de l’inattendu dans les images et des prises de positions artistiques risquées”, voilà donc les bons principes que défend ardemment le festival Électrochoc, qui fête cette année sa 4e édition. Depuis 2006, les Abattoirs cultivent l’idée d’un festival fédérateur autour des musiques électroniques live et des arts numériques – vaste nébuleuse très à la mode qui fait se croiser spectacle vivant, vidéo, musique, mais aussi arts plastiques ou architecture. Temps fort dans la programmation annuelle des Abattoirs, Électrochoc prend donc le relais pour 3 semaines avec concerts, performances, installations (à découvrir, Scenocosme en version végétale ou l’étrange boîte à musique d’Ez3kiel) et rencontres en tous genres. “Nous ne cherchons pas des groupes qui remplissent, plutôt des groupes qui surprennent, dérangent, mais surtout qui évoluent par-delà les chemins commerciaux”, rappelle José Molina, son programmateur. Au menu, précisément, 2 ou 3 ovnis tombés du ciel qui valent le déplacement à eux seuls. Ainsi le collectif Juno Reactor, toujours emmené par Ben Watkins (producteur de génie, il a plus de 30 musiques de films et mangas à son actif, dont la BO de Matrix), débarque avec un spectacle grandiose qui mêle projections planantes, machines et artistes de renom – dont la troupe de percussionnistes

KompleXKapharnüM

d’Afrique du Sud Amampondo, la chanteuse Taz Alexander, Ghetto Priest d’Asian Dub Foundation. Retour en force du collectif avec un nouvel opus très cinématographique (Gods and Monsters), sorte d’improbable compilation de vocaux caressants et de longues plages peace & love secoués sporadiquement de bouffées tribales et de spirales trance. Cercueil, aussi, dans le genre pourrait bien casser la baraque avec sa voix d’outre-tombe, ses clairs-obscurs robotiques et ses riffs rageurs. Qui plus est, les Lillois sont adeptes de ciné-concerts et autres performances visuelles et sonores. Autre délire, celui de Beat Torrent : le duo tueur à 4 platines concasse allégrement tout ce qui lui passe sous la main (hip-hop, électro, rock, breakbeats). Quant à Zong, déjà passé par là, on le sait, ne fait pas dans la dentelle avec son électro punk maloya mutante. Certainement moins surprenants, les Rinôçérôse sont de retour avec Futurinô et toujours ces mêmes envies de mélanger machines et instruments, rock, électro, house et énergie live. Plus inhabituel, KompleXKapharnaüM réalisera une fresque géante, à base de graphs et de collages, sur les murs des Abattoirs, avec vidéos projetées et bande-son live. Électrochoc #4, jusqu’au 11 avril, 04 74 19 14 20 Anne Huguet

FESTIVALS... L’excellent festival Les Femmes s’en mêlent pose ses valises en Rhône-Alpes. Enfin. Depuis 1997, ce festival itinérant fait la part belle à la découverte et à l’émergence, avec le ferme parti pris de célébrer la scène musicale féminine indépendante. Avec 11 éditions et quelque 150 artistes passées dans les mailles de son filet (dont Cat Power, Metric, Feist, Peaches, CSS, Camille…), Les Femmes s’en mêlent est devenu l’un des rendez-vous phares du printemps avec une programmation de plus en plus percutante et défricheuse. En vrac, quelques pistes pour y aller faire un tour. Version rock avec Battant, trio anglais, 1 fille et 2 garçons, du genre rageur et rêche. No Head, 10 morceaux, 40 minutes, pose les fondations d’un électro-rock minimaliste sans concession (Feyzin, 21 avril). Autre curiosité, le quatuor suédois The Baboon Show, emmené par sa chanteuse hystérique, Cecilia Boström, fait du punk comme on n’en avait pas entendu… depuis 1977 (Riorges, 21 avril

The Baboon Show

+ St-Étienne, 22 avril). Quant au duo brésilien Lucy and The Popsonics, il mélange sans façon rock nerveux et électro-pop-punk explosive. Révélation au pays de Lula ? Dans un autre genre, les Cranes, toujours transcendés par la voix fantomatique d’Alison Shaw, sont de retour avec, on imagine, leurs ambiances éthérées, leurs paysages sonores contemplatifs et expérimentaux (Grenoble, 23 avril). À découvrir également, Au Revoir Simone ou encore l’électropowergroovyrock déjanté de Solange La Frange. Les Femmes s’en mêlent, du 15 au 30 avril, www.lfsm.net Au Creusot, le convivial festival Les Giboulées aligne en rangs serrés têtes d’affiche et artistes émergents (hip-hop avec Maniacx ou anticore avec AkiRïse). Affiche de qualité assurément avec, pêle-mêle, le reggae rocksteady de Toots & The Maytals, les humeurs vagabondes de Lo’Jo, la chanson militante façon M.A.P., la fusion sauce bhangra des Asian Dub Foundation, la mixture rageuse de La Phaze ou encore DJ Zebra et ses fameux “bootlegs”. Festival Les Giboulées, du 16 au 18 avril au Creusot, www.lesgiboulees.com À Salaise, on fête le blues sous toutes ses coutures. 100 % américain et plutôt traditionnel avec le guitariste émérite Larry Garner, mais aussi d’ici et d’ailleurs avec des noms moins connus dans des styles plus personnels (Gas, Marc-André Léger). Bonus de cette 26e édition, une chorale d’une centaine de chanteurs dans la plus pure tradition des negro spirituals. Salaise Blues Festival, du 3 au 5 avril, www.salaisebluesfestival.fr

Kathakali du Kerala Théâtre classique de l'Inde du Sud

Je 23, Sa 25 avril 20h30 L'ÉPOPÉE DU RAMAYANA LE DÉMON RAVANA SURA HANUMAN LE ROI DES SINGES + Rituel de maquillage (avant spectacle sur inscription)

TARIFS de 10€ à 16€ Ma 21 avril, 18h30 CONFÉRENCE D'INTRODUCTION Entrée libre

Plus au sud, ce sont les “chansonneurs” qui font battre les cœurs. Des mots, de la poésie, de la musicalité, l’écriture, la voix et de l’émotion… Avec Agnès Jaoui en invitée d’honneur. Aah ! Un festival !, jusqu’au 4 avril, 04 75 57 14 55 Anne Huguet

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musique

Thierry Escaich

©Sébastien Erom

Jouer de l’orgue, pour parler au public

Organiste de “cœur”, et compositeur en résidence à l’Orchestre national de Lyon (ONL) depuis septembre 2007, Thierry Escaich fait l’affiche de l’Auditorium en avril. Sous la baguette de Jun Märkl, qui dirigera l’ONL, il tiendra lui-même l’orgue pour créer son poème symphonique La Barque solaire le 23 avril. Le 25, l’œuvre sera redonnée en “point d’orgue” du 1er Concours international d’interprétation à l’orgue de Lyon (du 19 au 26 avril). Puis, le 26, le bouillonnant Escaich enchaînera, pour clore ce concours, par un concert avec Guillaume Itier aux percussions, sur des œuvres de Bach, Eben, Escaich et Glenworth. Ce marathon musical s’achèvera ce même dimanche 26, encore et toujours à l’Auditorium, par un concert de musique de chambre avec les musiciens de l’ONL : Sonate pour orgue n° 3, Symphonie n° 3 et Écossaise de Mendelssohn sont au programme. Être en résidence n’est pas un exercice de tout repos, mais, comme le souligne Thierry Escaich, c’est l’occasion unique d’ouvrir son champ musical et de “calibrer” l’inspiration créatrice.

Vous êtes aux deux tiers d’une résidence qui s’achèvera en 2010. Que vous apporte-t-elle concrètement ? Pouvoir faire des choses complémentaires. La 1re année de résidence, j’ai travaillé sur une œuvre pour voix et orchestre, un genre que je connaissais finalement assez peu, en essayant de coller à la programmation de l’ONL. Cette année, mes créations tournent autour de l’orgue, en raison notamment du Concours international d’interprétation à l’orgue, avec mon 1er concerto et la création de La Barque solaire en avril, ainsi que des actions autour de l’orgue : 2 concerts de musique de chambre où l’orgue participe avec percussions et piano, donc des formations originales, pour essayer d’introduire une certaine nouveauté dans l’écriture, dans la formation instrumentale, et faire connaître l’orgue à un public plus large. La “facette orgue” n’est qu’une partie de ma fonction, mais elle fait partie de moi : je suis organiste dans une église parisienne, et même si je n’y suis pas en permanence, l’orgue est pour moi une manière de parler au public. Ce qui m’intéresse, au travers de cette résidence, c’est aussi la façon dont je peux dialoguer avec les musiciens, en tant qu’instrumentistes. Et, bien entendu, communiquer avec le public. À quel âge et comment êtes-vous venu à l’orgue ? Enfant, j’accompagnais ma mère à l’église et, après l’office, j’allais souvent improviser sur le petit harmonium. Progressivement, le curé s’est aperçu que je me débrouillais et m’a confié petit à petit le grand orgue. Pour le coup, je venais aux offices pour m’exprimer musicalement et d’une certaine manière j’ai appris mon métier, en autodidacte. Ce n’est qu’après que j’ai pris des cours. J’ai eu un peu le même réflexe pour un autre instrument, qui était l’accordéon : là, j’ai pris des cours qui m’ont rapidement permis de jouer dans les orchestres de bal, dès 7 ans. Cela m’a appris le contact avec la scène, mais aussi avec l’improvisation et l’efficacité musicales. Tout cela s’est passé presque en même temps : samedi soir, c’était la variété, et dimanche matin, la messe ! Mais cela ne s’oppose pas. D’ailleurs, dans mon style musical actuel, on peut retrouver des rythmes un peu survoltés, un peu rock, mais également du grégorien, du rituel de la messe, finalement !

Vos œuvres sont d’ailleurs toujours très denses, construites parfois sur des sortes de bouillonnements dramatiques. Est-ce le reflet de votre vie intérieure ? Être compositeur, c’est effectivement mettre en forme son monde intérieur. Alors, ce bouillonnement dramatique, oui, il est présent dans mes œuvres. Il est déjà là lorsque je m’exprime en improvisant à l’orgue, un peu à brûle-pourpoint. Évidemment, quand cela va paraître sous ma plume, tout ceci sera retravaillé. Mais je fais en sorte que ce bouillonnement, ce jaillissement d’idées originales, ne disparaisse pas. La résidence et son lot de contraintes sont-ils pour vous, ou non, des facilitateurs de création ? Ce ne sont pas vraiment des contraintes, mais plutôt des ouvertures. L’année dernière, peut-être n’aurais-je pas écrit Les Nuits hallucinées si je n’avais pas eu la discussion avec le chef de l’ONL, Jun Märkl, pour déterminer le thème, le choix des poèmes et calibrer mon inspiration… Cela ouvrirait plutôt des directions auxquelles je n’aurais peut-être pas pensé si j’avais été seul à choisir. Et puis, au bout du compte, c’est quand même moi qui décide du choix des pièces, les contraintes de la résidence sont donc très relatives ; je reste assez libre. La seule contrainte, c’est qu’il faut travailler régulièrement ! Il y a donc plusieurs commandes extérieures que j’ai dû refuser car je n’avais pas le temps de les faire. Quelles sont les clefs d’écoute de votre poème symphonique La Barque solaire, qui sera créé le 23 avril ? Ce sera une pièce en hommage à Olivier Messiaen, dans laquelle j’ai intégré les modes de Messiaen qu’il a puisés dans les rythmes grecs ou indiens, ou ceux qu’il a lui-même fabriqués. Cela m’intéressait de reprendre certaines couleurs issues de ces modes – la couleur était importante chez lui – et de les développer à ma manière. On reconnaîtra d’ailleurs certains rythmes messiaenesques. Certaines personnes y reconnaîtront un thème grégorien que je n’ai pas choisi pour son symbole mais pour son caractère lumineux. C’est donc un cheminement vers la couleur, avec un orgue qui n’est pas du tout concertant, donc complètement intégré. Avez-vous déjà pensé à l’après-résidence à Lyon ? Oui, j’ai déjà beaucoup de projets à l’étranger, notamment un double concerto avec 2 pianistes, Éric Le Sage et Franck Braley. Il y a peut-être un projet d’opéra… Mais j’aimerais revenir à des formes plus intimes que l’orchestre, à la musique de chambre tout simplement, aux pièces solo, et développer l’intégration de musique électronique, pour laquelle il ne faut pas être tenu à écrire avec un orchestre, mais avoir de la disponibilité. Caroline Faesch

DES GUITARES SINON RIEN My Disco Les guitares sont de retour. Les vraies. Pas celles, gringalettes et insipides, avec lesquelles on nous assomme d’ennui sous prétexte de renouveau rock (messieurs les baby rockers parisiens, retournez donc dans vos lycées au lieu d’aller polluer le Gibus toutes les semaines), mais celles synonymes d’une musique méchante et vicieuse, violente et trépidante. Du danger. En tête de gondole de cet énième retour vers le futur de l’histoire musicale, on trouve un intérêt jamais démenti pour le noise rock US, celui du milieu des années 90. Le 27 avril, le Sonic accueillera 2 groupes australiens (l’Australie, l’autre pays du vacarme) qui fortuitement représentent cette tendance actuelle et, qui plus est, en incarnent chacun une facette différente. Au rayon noise à la sauce Amphetamine Reptile Records, les Scul Hazzards pourraient bien être les maîtres du monde. Ce groupe de Brisbane relocalisé à Londres depuis une bonne année maintenant a publié en 2008 un excellent 1er LP sur le non moins excellent label parisien Rejuvenation. Au programme de Let them sink : rythmique angulaire, batterie métronomique et lourde, riffs en rafales, chant de chacal en rut au clair de lune et bien évidemment une basse énorme

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comme fil conducteur – marque de fabrique incontournable du genre. Le second album de Scul Hazzards est déjà prêt, toujours sur le même label, et on nous l’annonce comme encore plus barré et sournois que son prédécesseur. Un groupe qui ne fera pas vraiment de détails sur scène. Les détails, c’est justement le credo de My Disco, autre groupe de la soirée. Trio originaire de Melbourne, My Disco représente l’autre versant de la noise US des 90’s, celui qui vient de Chicago et du label Touch and Go avec option Shellac en 1re ligne. Difficile en effet de ne pas penser au groupe de Steve Albini à l’écoute de Cancer ou de Paradise, les 2 albums du groupe, mais avec un sens de la répétitivité exacerbée et du dépouillement spartiate encore plus poussé. Miraculeusement, My Disco est capable de tenir un titre de plusieurs minutes sur 2 notes de basse et un demi-accord de guitare, générant un beat hypnotique, mécanique et froid qui donne alors toute sa signification au nom du groupe. Une musique sans concession mais franchement irrésistible. En 1re partie de ces 2 groupes, nous pourrons à nouveau goûter à la musique des locaux de Kiruna, dont le 1er LP, Penundaan, publié par

leurs propres moyens, se bonifie de jour en jour. Ces jeunes gens talentueux pratiquent un post-hardcore teinté de noise et de spleen comme on aimerait en entendre plus souvent chez ce genre de groupe. Également au programme du Sonic en ce beau mois d'avril : 80 Dates (musique improvisée de haute volée) en compagnie de Deborah Kant, autre groupe lyonnais à suivre, pensez au Sonic Youth d’il y a 20 ans et rajoutez-y une touche de psychédélisme. À ne pas rater non plus, le grand retour des métallurgistes de Saviours (Motörhead meets early Iron Maiden), d’autant plus que le même soir il y aura Slashers, c’est-à-dire l’excellent duo composé d’Agathe Max et de Marion d’Overmars / Abronzius. 80 Dates, Deborah Kant et Merveilles du Monde de Hak le 10 avril. Scul Hazzards, My Disco et Kiruna le 27 avril. Saviours et Slashers le 29 avril. Le Sonic, péniche Mascaret, 5, quai des Étroits, Lyon 5,, 04 78 38 27 40. Guillaume


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©Jay Ryan

Vicious Dogs on premises de Dan Safer

“ÇA TCHATCHE !” DONNE LA PAROLE AUX ANIMAUX ! Depuis plus de 4 ans, les Subsistances font la part belle à la création contemporaine, poursuivant sans relâche leur travail d’exploration sur les arts vivants. Avec plus de 135 000 spectateurs et quelque 154 compagnies accueillies, on peut dire que le pari est réussi. Après “Ça valse” en octobre dernier, nouveau rendez-vous à ne pas louper : “Ça tchatche !”, 2e édition, relance la problématique autour du langage et des langues. “Beaucoup de gens parlent des langues différentes. Et cette notion de langue implique un écart de vie. Nous avions envie d’inviter des artistes autour de cette problématique de l’écart des langues. Qu’est-ce que c’est que ne pas vivre dans le même univers de langue ? Qu’est-ce qu’une langue étrangère ? Quelle(s) différence(s) cela implique-t-il ?”, explique Cathy Bouvard, chargée de la programmation. “Si la programmation 2008 était beaucoup plus littérale dans son approche du langage, certains spectacles feront cette année plus appel à l’imaginaire.” Ainsi Dong !, présenté par la compagnie basque LagunArte, s’interroge sur l’art campanaire et autres rituels autour des sonnailles, cloches et clochers dans une quête plus musicale qu’orale. Autre voyage imaginaire, celui auquel nous convie la compagnie Arsène avec Ur Asamlet, sorte d’Hamlet shakespearien au pays des Åsa, ethnie minoritaire du Grand Nord sibérien. Reconstitution fictive de leurs mythes et croyances ou aventure réelle ? À vous de voir. La programmation 2009 s’articule autour de 2 thématiques fortes. Premier fil rouge : la notion d’animalité, à laquelle se confrontent 2 compagnies qui mettront en scène de manière très différente des animaux. Existe-t-il un langage animal ? Si oui, quel est-il ? Que nous raconte-t-il ? Jade Duviquet & Cyril Casmèze de la Compagnie du Singe Debout, déjà présents en 2008, présenteront Cet animal qui nous regarde, qui mêle hommes (acteurs, circassiens, plasticiens) et bestioles (perroquet et chat), mots et gestes, sans oublier le phénoménal Cyril Casmèze, zoomorphe accompli – depuis l’enfance, il imite les animaux, car obnubilé par cette envie de parler comme eux. “Je veux juste donner à voir que nous sommes intimement liés à l’animal et que notre destin est avec lui, que le respect de l’animal est aussi celui de l’homme pour l’homme… Je veux le faire à travers des textes étonnants, le corps des acteurs, l’humour, la vidéo qui surprend les regards, le son… Avec cette fois de vrais animaux et Cyril Casmèze, cofondateur de la compagnie, qui est à lui seul le ‘chaînon manquant’ entre l’humanité et l’animalité…”, explique Jade Duviquet, metteur en scène. “Il est courant de dire que le langage parlé est le propre de l’homme, et donc j’ai eu envie de jouer avec cette limite : le langage de l’homme et le ‘silence des bêtes’…” Autre approche, celle du jeune Suisse Massimo Furlan avec un ours – animal emblématique tout à la fois de l’enfance et des peurs ancestrales, mais aussi animal de foire – et un théâtre

très visuel et musical. You can speak, you are an animal explore la question de l’animalité, du langage et de l’idiotie. Il s’interroge donc sur le paradoxe de l’ours, l’animal qui ne parle pas mais qui a une voix (il grogne), celui qui peut se mettre debout comme l’homme et marche à 4 pattes, celui qui incarne tout à la fois l’animal sauvage, prédateur, terrifiant par sa force, mais aussi cet animal dressé, civilisé, qu’on exhibe. Un spectacle tout en finesse et poésie qui travaille en même temps sur des zones de nostalgie. “Cela crée une sorte d’errance douce assez ‘déconnante’ avec des personnages sortis de l’enfance”, précise Cathy Bouvard. Deuxième axe de cette programmation de printemps, le Parcours Live avec 2 compagnies américaines qui viennent créer aux Subsistances. Le Big Dance Theater, brillant collectif new-yorkais, se saisit d’un mythe à la française en s’inspirant du scénario de Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda, film culte de la Nouvelle Vague. Fidèles à leurs habitudes, les New-Yorkais proposent une pièce autour du corps qui mélange danse, théâtre, textes, musique, design et vidéo. Sous-titrée en anglais, cette création pose le problème de la traduction au sens large. Quelle approche les Américains ont-ils finalement de ce langage cinématographique très français ? Comment traduit-on d’abord ce langage cinématographique en langage théâtral ? Comment passe-t-on du français à l’anglais (et vice versa) ? Problématique poussée à son extrême avec l’Américain Dan Safer, puisque le déroulement de Vicious Dogs on Premises est modifié chaque soir, chaque protagoniste jouant, aléatoirement et à tour de rôle, un des 4 personnages sur scène. Comment peut-on traduire un tel spectacle, là encore en langue anglaise, joué en temps réel et qui se nourrit de l’énergie physique créée entre les interprètes et le public ? Dan Safer s’interroge également sur les notions de geste théâtral, d’incertitude (donc d’instabilité) ou d’improvisation (en filigrane, l’anti-incarnation du rôle). Entre danse, théâtre, vidéo et rock, ces 50 minutes de show à 100 à l’heure ne devraient pas passer inaperçues ! Plus ludiques, les cours de langue minute (30 langues différentes), la version My Way de Joachim Latarjet, qui revisite, en chansons, l’histoire d’une vingtaine d’habitants du quartier de la Guillotière, ou encore la boîte à paroles (Entrée libre) de Pascale Henry devraient faire un tabac. Cette dernière s’intéresse au langage politique à travers les écrits de Tocqueville sur la démocratie. But du jeu : “Faire entendre au milieu de la foule une langue qui requiert une certaine concentration, un face-à-face intime avec les dimensions qu’elle dessine. Il s’agit de placer en quelque sorte physiquement le spectateur dans la réflexion de Tocqueville”, résume-t-elle. “Au cœur d’une institution démocratique où chacun circule à sa guise, ce dispositif invitera à se retirer pour ‘voir’. C’est donc dans le va-et-vient entre image et langage, entre impression et réflexion, que les spectateurs auront ‘Entrée libre’.” Bienvenue aux Subsistances. “Ça tchatche !”, du 23 au 26 avril, 04 78 39 10 02 Anne Huguet

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SCÈNES DÉCOUVERTES : LE TEMPS EST À L’ORAGE Quatre théâtres dans le vent Quatre théâtres luttent pour leur survie au centre-ville de Lyon, 4 petits théâtres conventionnés, labellisés “scènes Découvertes” : le Théâtre des Marronniers, du côté de Bellecour, le Théâtre de l’Élysée à la Guillotière et, sur les pentes de la Croix-Rousse, les Clochards célestes et l’Espace 44. En compagnie de 5 autres scènes plus spécialisées dans la danse et la musique (donc moins concernées, car explicitement moins menacées par les nouvelles politiques publiques), ces salles font partie depuis 7 ans du dispositif imaginé par la municipalité de Lyon et la direction régionale des Affaires culturelles, la DRAC, émanation de l’État. Le conventionnement, triennal, devait être renouvelé en 2008… Mais l’appel d’offres n’est jamais arrivé, et 2009 a commencé sans les subventions attendues. Pire, une phrase ambiguë du nouveau directeur de l’organisme, Alain Lombard, qui semblait douter de l’utilité des scènes Découvertes, a mis le feu aux poudres. Celui-ci, par la suite, mettra les choses au clair en affirmant, dans une lettre du 17 février où il annonce également un nouvel appel d’offres, que “leur rôle en faveur de l’émergence artistique est au contraire essentiel”. Cependant, le début d’année, en l’absence des subsides de l’État, les voyait chacune faire face à des difficultés pas loin d’être insurmontables. C’est que les 20 000 euros annuellement alloués (compte tenu de la baisse de 10 % déjà intervenue en 2008) sont une part importante des budgets des théâtres. Le pataquès fut à la hauteur, André Sanfratello, directeur et fondateur de l’Espace 44, rescapé des années 1970, expert ès survie, prit la bourrasque de front. “Mais c’est que sans l’aide providentielle de la mairie, en mars, nous serions en cessation de paiement !” Il activa ses réseaux, alerta la planète entière, recueillit des lettres de soutien en grand nombre, comme celle, remarquable, chaleureuse, de l’écrivain américain Israël Horowitz. Calme en apparence, parce que lucide, il ajoute comprendre très bien que “lorsque l’État veut réduire son soutien à la culture, comme c’est le cas, il est plus facile d’effacer les petites lignes de crédit”, mais, à l’instar de ses collègues Yves Pignard, Jacques Fayard et Élisabeth Saint-Blancat, respectivement directeurs du Théâtre des Marronniers, de l’Élysée et des Clochards célestes, il est déterminé à défendre son bilan. Finalement, constatant les difficultés financières menant par exemple à l’annulation du 22e Festival Enfance Théâtre Création, qui devait avoir lieu en avril aux Clochards célestes, ou, dès février, celle de la mise en scène d’André Sanfratello de Tu as bien fait de venir, Paul, de Louis Calaferte, constatant aussi que Georges Képénékian, de la mairie, continuait sans faille à soutenir le dispositif, la DRAC a promis de verser sa contribution annuelle. Tout pourrait donc rentrer dans l’ordre, et c’est l’espoir nourri par le directeur de l’Espace 44. Méfiant, il se demande pourtant s’il sera capable de répondre au nouvel appel d’offres de la DRAC, puisqu’il en ignore les termes, et surtout si celui-ci arrivera “à temps”. D’après un entretien avec Alain Lombard, il y a fort à parier, en effet, qu’ici pourrait se situer, entre eux, un nouveau hiatus. D’abord, le directeur de la DRAC réaffirme son attachement aux scènes Découvertes et il ne le fait pas à moitié. Il annonce même que l’appel d’offres pourrait être étendu à certaines scènes stéphanoises, tandis que des contacts établis avec la Région Rhône-Alpes, pour un tour de table plus large, sont, d’après lui, plutôt “positifs”. Toutefois, dans l’esprit des conventions triennales, il convient de tirer un bilan de chacune d’elles, et les critères d’attribution seront examinés à la loupe – on ne dilapide pas l’argent public, tant mieux. Le rôle de l’État, selon Alain Lombard, n’est pas de soutenir les initiatives de quartier, mais d’“encourager l’émergence artistique”, et c’est donc bien sur cet enjeu que l’organisme se déterminera. “L’exemple typique, c’est l’Élysée, affirme-t-il. Les compagnies qui y sont programmées sont souvent, par la suite, recrutées par de plus grandes scènes, et c’est justement ce que nous regarderons.” Aucun théâtre n’a toutefois la garantie d’être reconduit, c’est la règle du jeu de l’appel d’offres, bien sûr. D’ailleurs, ce sera aussi “une concertation avec la Région et les municipalités concernées”. L’homme est affable, il se montre ouvert à la discussion, mais il ne dit pas si l’attribution (ô combien souhaitable) d’une convention à un théâtre stéphanois se ferait dans la mesure où elle serait refusée à une scène Découvertes lyonnaise, car il n’est pas question, a priori, d’augmenter globalement le nombre de conventions. Les théâtres concernés, depuis 7 ans et même davantage, œuvrent comme “lieu de la 1re représentation” pour de nombreux artistes. Des élèves de l’Ensatt (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre), de la Comédie de Saint-Étienne ou de Premier Acte, l’école de Sarkis Tcheumlekdjian – toutes subventionnées par l’État – viennent faire leurs armes dans ces petits lieux. Le bilan chiffré des 4 salles est assez hallucinant : 260 spectacles, dont 137 créations durant les 3 dernières années, 2 129 levers de rideau. Cela ne dit-il pas assez, non la qualité, mais au moins le foisonnement ? “Et encore, dit André Sanfratello, chaque année l’Espace 44 reçoit au moins 80 dossiers de compagnies et n’en accueille que 20 ou 25. Pour tous ces créateurs, et pour de nombreux auteurs, nous représentons la 1re marche.” Mais si la confrontation des critères de la DRAC et des bilans des théâtres augure peut-être quelques bonnes prises de tête, c’est le problème du calendrier qui pourrait représenter la véritable pierre d’achoppement. Les théâtres comme l’Espace 44, qui bâtissent leur saison un an à l’avance, espèrent présenter au public, aux écoles, aux comités d’entreprise, une programmation fiable au mois de juin, dans le but de permettre aux gens de s’abonner. Pour André Sanfratello, “c’est encore une question de survie”, et il voudrait donc pouvoir s’engager dès juin sur un nouveau contrat, espérant l’appel d’offres en avril. Mais la tempête sur les petits théâtres lyonnais semble ne pas pouvoir se calmer aussi vite. En effet, le directeur de la DRAC objecte que son administration conçoit des budgets annuels de janvier à décembre, à l’instar de l’État, dont elle dépend, et ne peut pas fonctionner au rythme des saisons théâtrales, qui courent de septembre à juin. Décidément, le dialogue entre l’État et la culture n’est jamais simple. Toujours est-il que l’appel d’offres sera publié avant juin, promet Alain Lombard, et les conventions signées “en octobre ou novembre”. Pour nos 4 théâtres lyonnais, la fin de l’orage ?

LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD Michel Raskine joue Michel Raskine met en scène Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux. En entrant dans la salle, le spectateur aperçoit les comédiens, ils attendent dans l’ombre, sur la scène qu’un rideau rose bonbon, beaucoup trop court, n’occulte pas. Je me fais la réflexion de Tchekhov, en observant une guitare accrochée au décor, qu’au théâtre, lorsqu’une arme est ainsi exposée, forcément, elle doit servir. Eh bien, je ne crois pas si bien dire ! Puis vient un homme barbouillé de noir, il tient le brigadier et frappe les 3 coups. La 1re scène se joue devant le rideau, mais bientôt les comédiens investiront toute la scène. Le décor XIXe est ensuite le témoin de quelques travers de notre époque, un abus de Kronenbourg, par exemple, qui semble avoir le pouvoir de provoquer l’hilarité au plus sobre des spectateurs. Le dispositif de cette comédie a un fort ressort comique, le quiproquo. Silvia ne veut pas se marier, mais accepte de rencontrer le marquis auquel son père voudrait l’allier, à la condition de le faire incognito, donc en échangeant les rôles avec sa servante Lisette. Très vite, on apprend que, pour les mêmes raisons, le fiancé putatif, Doriante, use du même stratagème. Ce qu’il faut noter derechef, c’est l’excellentissime distribution. D’abord, dans le rôle de la jeune Silvia, Marief Guittier, qui a pourtant dépassé l’âge canonique. Elle est comme à son habitude, juste sublime, et sa voix rauque qui rend chacun des textes qu’elle donne tellement clair ne cesse de m’émouvoir. Guy Naigeon (toujours culotté), Stéphane Bernard (à hurler de rire, cet acteur sait tout jouer), Christian Drillaud (brillant, charismatique, dans un rôle pourtant un peu falot) et Christine Brotons (d’une justesse et d’une énergie réjouissantes) sont tous extraordinaires. Quant à Michel Raskine en frère cynique et aimant, comment dire… J’en pouffe encore. Le metteur en scène se permet d’ailleurs un dernier geste, superbe, étonnant, tirant avec lucidité, et encore beaucoup d’humour, sa propre morale de cette histoire de mélange des classes sociales. Faisant de ce Jeu de l’amour et du hasard, décidément, un très beau moment à vivre. Du 21 au 23 avril au Théâtre de la Ville, Comédie de Valence, 04 75 78 41 70 Étienne Faye

EN MÊME TEMPS Le Théâtre d’Ouble, c’est l’association d’un directeur d’acteurs, Jean-Marc Bailleux, et d’un comédien, Gérald Robert-Tissot. La compagnie présente à l’Élysée, après une création au centre culturel Théo-Argence de Saint-Priest, En même temps, d’Evguéni Grichkovets. En même temps, comme écrit l’auteur, “il faudrait en parler d’un seul coup. Pas vite. D’un seul coup.” C’est qu’il peut s’en passer des choses au même instant, et nous n’en avons pas conscience. Ou plutôt nous le savons, les trains roulent, des gens se concentrent sur la cuvette étroite des WC, quelqu’un meurt, à cette seconde précise. Nous le savons, mais cela ne vient pas en surface, nous vivons “sans y penser”. Il y a aussi des aspects techniques du monde que nous préférons ignorer : comment, en effet, s’émerveiller du tour d’un prestidigitateur si nous en décryptons chaque truc ? De la même manière, le personnage campé par Gérald Robert-Tissot regrette d’avoir appris que les trains ne vont pas tout à fait de Lyon à Berlin, par exemple. Les cheminots assemblent les trains, ou les ramènent, à Givors-Ville. De savoir ça, le personnage se lamente, comme si son plaisir de voyager était parasité. “On te dit regarde, regarde, alors toi tu regardes et tu vois quelque chose que tu n’aurais pas dû voir, pire, tu comprends quelque chose.” Comment être vraiment à l’endroit et surtout à l’instant où l’on est, comment ressentir l’existence si on n’oublie pas le monde, son organisation technique et sa vie innombrable ? La connaissance, la conscience aiguë du monde et, finalement, la lucidité inhibent-elles nos sensations ? Ne nous empêchent-elles pas de vivre intensément ? Gérald Robert-Tissot est ici avec talent un homme qui se met à nu. Sur son visage un air de douce ironie, dans sa voix les accents de la sincérité et de la confidence, il occupe seul – ou presque – la scène, sans qu’à aucun moment elle paraisse vide. Un tel espace n’est jamais vide, nous le savons tous, l’oxygène, les ondes hertziennes, les ondes radio traversent la scène ! “En ce moment même, peut-être… un appel au secours ?” Du 21 au 25 avril, à 19 h 30, à l’Élysée, 04 78 58 88 25

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DES ANGES MINEURS belle intégrale

Dix ans après sa publication, le texte Des anges mineurs d’Antoine Volodine est joué à la Croix-Rousse par la compagnie Haut et Court, adapté et mis en scène par Joris Mathieu. L’intégrale des 3 spectacles associe le jeu, la lumière, la musique et la vidéo, pour mieux dénuder l’humanité du verbe.

©David Anemian

Antoine Volodine a publié Des anges mineurs en 1999. Dix ans plus tard, la compagnie Haut et Court achève le périple qu’elle a engagé en 2006, en montant son 3e spectacle à partir du livre. Après une création au Théâtre de Vénissieux en janvier, cette dernière partie du voyage est présentée au Théâtre de la CroixRousse, ce mois, de même que l’intégrale qui éclaire cette œuvre dense. Ardente et déroutante. Car le texte ne dépeint pas tant un autre monde qu’un “outre-monde” où des êtres humains – ou qui l’ont été, ou qui le seront – évoluent dans un paysage d’après fin du monde. L’époque est indécise, comme la réalité. L’écrivain Antoine Volodine, qui avait déjà élaboré le post-exotisme, concept littéraire associant rêve et politique, a composé pour ce texte 49 narrats, “des instantanés romanesques qui fixent une situation, des émotions, un conflit vibrant entre mémoire et réalité, entre imaginaire et souvenir…”. La lecture devient alors une navigation à vue, au feeling, collée aux basques de personnages improbables, d’Enzo Mardorissian, le régleur de larmes, à Sophie Gironde, l’accoucheuse d’ourses, de Fred Zenfl, écrivain de mauvaise prose, à Will Scheidman, le prophète fabriqué par des grands-mères

Attention, passage d’animaux. C’est le sens de l’énorme panneau qui nous accueille dans la salle sombre du Théâtre des Ateliers. Ou, plus exactement, passage de cerfs. Simon Delétang monte Froid, de Lars Norén. Le rideau métallique s’ouvre sur une musique douce, champêtre et un décor à l’avenant, mais l’histoire qui va nous être contée n’a rien d’un Disney. Le metteur en scène prévient d’ailleurs le spectateur en revendiquant un “théâtre de l’effroi”. Froid, tel un climat, ou un mort. Il est question de haine, d’idées creuses rabâchées avec les muscles, d’extrême droite, de meurtre. De jeunesse désœuvrée et perdue. Trois skins suédois tout équipés, pas vraiment red, traînent et boivent des bières. Les bleachers (jeans moulants javellisés), les Paraboot super montantes lacées de fil blanc, les polos Fred Perry, les bretelles rouges… L’uniforme est de mise, pourtant nous découvrons 3 personnalités différentes. D’abord il y a Keith, le chef, au charisme poilu, tout en muscles et en violence, joué par le terrifiant François Rabette. C’est lui le malin de la bande, le gardien de l’idéologie, c’est lui que ses 2 compagnons aiment jusqu’à la bêtise, jusqu’au crime. C’est lui, aussi, qui ose nous menacer. Sous sa coupe, le “gros”, Anders. Lui paraît un peu benêt, violent par jeu, pour ne pas s’ennuyer, et il faut voir,

pluricentenaires qui le condamnent ensuite à mort pour avoir rétabli le capitalisme… L’une des belles réussites du spectacle orchestré par Joris Mathieu est de donner vie à tous ces êtres, sans distinction de statut, homme, femme ou fantômes. Cette peuplade est procréée par un dispositif sophistiqué, qui associe la vidéo de Vivian Gateau (sauf pour le 3e spectacle), les lumières de Nicolas Boudier, les sons de Nicolas Thévenet, les masques et les costumes en latex de Marion Talotti et, bien sûr, le jeu des comédiens (Marion Talotti, Vincent Hermano et Philippe Chareyron), d’autant plus présents qu’on ne sait jamais s’ils sont là, en vrai, ou si c’est leur reflet, peut-être. Peu à peu, en tout cas, ils s’imposent et nous entraînent dans leur monde, plus sûrement encore si l’on s’embarque dans l’intégrale. Car si chacune des 3 parties des Anges mineurs peut être vue de manière isolée, c’est vraiment la somme des 3 qui permet d’apprécier la force du texte, de mesurer le parcours du 1er au 49e narrat. Ainsi, après un 1er spectacle hallucinant, comme une plongée dans le vide, où l’œil et l’esprit perdent respectivement leurs repères, la 2e partie semble plus apaisée et chaleureuse, comme un répit avant la fin, le désert. Dans ce voyage vers la mort de la civilisation, les émotions forment une marée ; l’humanité est à vif. Joris Mathieu, le metteur en scène, expliquait en 2006 avant la 1re (…491, n° 115) avoir trouvé dans Des anges mineurs “une écriture forte, qui allie une forme narrative très poétique et une grande qualité littéraire”. De même que “tout livre est une œuvre théâtrale” selon Antoine Volodine, l’œuvre théâtrale de Haut et Court est un livre bruissant. À ouvrir. Du 2 au 4 avril au Théâtre de la Croix-Rousse, 04 72 07 49 49 Florence Roux

FROID

à la fin de ce spectacle intense, le visage apaisé de François Godart pour mesurer sa performance d’acteur, cette espèce d’énergie qui l’habite à chaque instant. Enfin, le 3e est un adolescent frêle, perturbé par des visions, campé avec douceur par le subtil Mathieu Besnier. Il s’appelle Ismaël, il aime le feu, Keith et les saucisses, et Karl, leur victime, sa victime, est son camarade de classe. Dans cette forêt scandinave qu’ils connaissent à peine et magnifient pourtant dans chacun de leurs discours, en effet, ce jeune homme d’origine coréenne les croise. Pour son malheur : “Tu le sais que tu vas mourir, hein, tu le sais ?” Thomas Poulard n’a pas un rôle facile, puisque dès les 1ers instants son visage est recouvert d’un masque sans expression, comme s’il n’était personne, comme s’il était déjà mort. L’effet, je dois dire, est d’une violence inouïe, impossible d’entrer tout à fait en empathie. La mise en scène de Simon Delétang, outre une impeccable direction d’acteurs, est d’ailleurs bourrée d’idées, de surprises, avec des intermèdes assez drôles (la musique de Laibach !) et des images, parfois très belles, qui restent. Un spectacle à voir absolument. Jusqu’au 3 avril au Théâtre des Ateliers, 04 78 37 46 30 Étienne Faye

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spectacles vivants DEUX PIÈCES DE ROBERT GARNIER

OUBLI(É)S / MÉDÉE(S), INTIMES ET MULTIPLES

L’Ensatt rend ses devoirs

La Nième et les habitants de Vaulx-en-Velin

Sept ans que la Nième Compagnie de Claire Truche et Jean-Philippe Salério travaille à Vaulx-en-Velin. Une résidence au long cours, donc, au centre culturel CharlieChaplin, qui prendra son terme à la fin de l’année 2009. Le temps d’une dernière création en octobre et, auparavant, de montrer le travail des ateliers mis en place ces 2 dernières années. La metteuse en scène Claire Truche a déjà, dans la voix, quelques accents de nostalgie pour cette ville avec laquelle, peu à peu, elle a construit des liens. Mais l’instant n’est certes pas encore à la tristesse, les 2 projets de théâtre qu’elle présente avec Adeline Benamara, Valérie Leroux et Marie-Aude Christianne, avec, aussi, les habitants de Vaulx-en-Velin, promettent une jolie fête et, surtout, un beau spectacle. Quelques questions à Claire Truche.

Claire Truche, quel est le thème d’Oubli(é)s ? D’abord je voulais évoquer la mémoire, et même le devoir de mémoire, même s’il n’a jamais été dans mes intentions de “traiter” de ce sujet. Ensuite il m’est apparu que la mémoire est un processus assez long, lent… tandis que l’oubli est plus dynamique, plus scénique – “Han, j’ai oublié !”. J’ai commencé les ateliers avec un questionnaire, soumis à chaque intervenant, avec, par exemple, cette question : “Qu’avez-vous oublié la dernière fois ?” Bien sûr, pour répondre, il fallait… qu’ils s’en souviennent. Et puis : “Qu’est-ce que l’histoire a oublié ?” C’est ainsi que nous avons abordé la guerre d’Algérie, qu’on appelait “événement” justement pour oublier que c’était une guerre. Beaucoup de gens, dans ces ateliers, sont issus de l’immigration algérienne. Quelle population avez-vous rencontrée et comment avez-vous travaillé avec elle ? Ce sont des volontaires qui se sont manifestés au centre culturel CharlieChaplin. Il y en a eu plein, depuis 2 ans, mais le spectacle comportera 9 comédiens non professionnels, tout comme Médée(s), intimes et multiples. Nous avons beaucoup procédé par petites improvisations, à partir de thèmes que j’apportais. De saynète en saynète, j’ai dégagé quelques scènes, une construction. Mon matériau, c’est l’humain, les gens qui viennent, leurs expériences. J’ai voulu des jeunes gens, au départ, car il me semblait qu’ils auraient un peu plus “oublié” que leurs aînés. Mais des personnes de plusieurs générations se sont greffées et ce fut un vrai enrichissement. Par exemple, j’ai un jour évoqué la langue berbère, et soudain nos comédiens amateurs se sont déchirés, l’un affirmant que cette langue avait disparu, l’autre s’insurgeant parce que c’était sa langue natale. Une autre fois, lorsqu’un ancien a évoqué Patrice Lumumba, un plus jeune a demandé : “C’est une danseuse ?” Avec Médée(s), intimes et multiples, avez-vous procédé de la même manière ? Valérie Leroux et Marie-Aude Christianne ont travaillé sensiblement de la même façon, en effet. Sauf que le thème imposait un groupe non mixte, féminin donc… mais non point féministe ! Tout de même, sur certains sujets, les femmes éprouvent toujours le besoin de se retrouver entre elles, de se libérer du regard des hommes, et dans ces ateliers elles ont pu se lâcher. Le mythe de Médée est très difficile à comprendre, la déesse tue ses enfants mortels, et certaines se bloquaient parce que, selon elles, c’était juste impossible. Toutefois, il ne s’agit pas de raconter le mythe, même si nous le rappellerons au souvenir des spectateurs. C’est le ressort du mythe qui nous a intéressées, c’est l’amour fou, la passion. Et cela, chacune l’a bien compris. Du 23 au 25 avril au centre culturel Charlie-Chaplin de Vaulx-en-Velin, 04 72 04 81 18 Étienne Faye

CHANTS D’ADIEU Il ne sert à rien de parler de différence, ou même de rencontre et de similarité entre les hommes, si on n’expérimente pas leur confrontation. Le commerce s’y frotte, par nature, puisqu’il est synonyme d’échange – plus, d’ailleurs, que de marchandisation. La guerre la nie malgré le brassage inévitable qu’elle opère. Le théâtre, à la mesure des couples et des familles mixtes, saura-t-il le réaliser ? C’est la proposition de cette pièce composée par l’écrivain Oriza Hirata – également directeur artistique du Komaba Agora Théâtre de Tokyo – avec le directeur du centre dramatique de Thionville-Lorraine, le metteur en scène Laurent Gutmann. Chants d’adieu est en effet le lieu d’une rencontre entre 2 cultures, 2 familles aux antipodes l’une de l’autre : une française, une japonaise. La rencontre est originale, puisqu’il s’agit d’un deuil commun. Quelques questions à Laurent Gutmann. Pouvez-vous faire l’argument de cette pièce ? Nous sommes à quelques jours de l’incinération d’une jeune Française. Marie a épousé un Japonais et la veillée funèbre est dans leur maison, à Tokyo. Les 2 familles ne se croisent que pour la 2e fois ; la 1re était le mariage. Soudain apparaît le 1er mari de la jeune femme, qui n’était pas invité. L’expression des souffrances – on s’en rend compte assez vite – est différente entre les gens d’une même famille et plus encore entre les gens de cultures distinctes. Il s’agit de mettre au point l’enterrement, mais ce que je voudrais, c’est que le public, sans perdre de vue la gravité de la situation, se laisse peu à peu gagner par la drôlerie de ces Chants d’adieu. Doit-on s’attendre à une caricature ? Si nous avions voulu reprendre toutes les bourdes que les Français font là-bas, les critiques nous auraient sans doute accusés d’être caricaturaux. Dans la pièce, les Français qui débarquent au Japon sont maladroits, un peu patauds parmi les Japonais. Par exemple, dans une maison japonaise, il faut enlever ses chaussures, et c’est bizarre pour nous d’être pieds nus chez quelqu’un,

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presque impudique. Ensuite, il n’y a pas de chaises, on s’assoit par terre… Les détails de ce genre nous ridiculisent un peu, c’est vrai. Les Japonais ont l’air plus gracieux, mais c’est qu’ils ont l’avantage de “jouer à domicile” ! Je crois que l’on apprend, dans cette pièce, que ce qui sépare essentiellement les Français et les Japonais, c’est que les uns veulent absolument tout expliquer, les autres non. Ce qui occasionne quelques malentendus, bien sûr. À la fin, peut-être que chaque famille fait un pas vers l’autre ? Vous mettez en scène des comédiens français et japonais, vous avez joué à Tokyo… Avez-vous constaté de flagrantes différences, entre les façons de travailler, entre les publics ? Les 3 comédiens japonais que je dirige sont membres de la troupe d’Oriza Hirata, avec une grande habitude de son écriture. Je n’ai pas eu à trop les diriger. J’ai voulu que lors des dialogues en japonais, non surtitrés, ils expriment autre chose pour les spectateurs français. Quant aux 2 publics… Les spectateurs nippons ont trouvé curieux le décor que je leur ai proposé, une maison traditionnelle comme il n’en existe plus, une sorte de musée parfaitement inhabitable, alors que les Français, sur l’instant, se disent : on est au Japon. En dehors de cela, mon expérience japonaise me dit que les publics sont partout les mêmes. Les 21 et 22 avril au Théâtre de Villefranche, 04 74 68 02 89 Étienne Faye

Les élèves de la 68e promotion de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (l’Ensatt, donc) ont le privilège de travailler avec Christian Schiaretti, assisté de Mohamed Brikat. Avec eux, le directeur du TNP monte en effet 2 pièces de Robert Garnier, Hippolyte et La Troade. Robert qui ? La quoi ? Après avoir superbement redonné vie, pour la 66e promotion, aux Visionnaires de Jean Desmarets de Saint-Sorlin, œuvre superbe et drôlissime du XVIIe, le metteur en scène propose un auteur du XVIe siècle, trop ignoré à son goût : peut-être à cause des effets de mode. C’est la langue de Robert Garnier qu’il veut donner à entendre, un français tout frais sorti des cuisses du latin, “encore sauvage, à peine dressé”, “puissant”, “somptueux”, “majestueux”… Bien sûr, outre son verbe “fleuri”, il y a le siècle de cet écrivain, grand défenseur de la monarchie et de l’ordre, avocat général au Parlement de Paris, celui des sanguinaires guerres de religion, vécues alors comme un cruel “châtiment divin”. Il écrit des tragédies inspirées du théâtre antique, comme cet Hippolyte, du nom du fils de Thésée et d’Antiope, petit-fils d’Égée dont l’ombre tutélaire ouvre la 1re scène, et que sa belle-mère, Phèdre, aime en vain. Comme, aussi, La Troade, en 5 actes tous plus monstrueux les uns que les autres, où la figure mythique d’Hécube, reine déchue de Troie, pourrait être une Catherine de Médicis accablée par les deuils, puis se transforme en une impitoyable vengeresse. Pas vraiment de demi-mesure, on le comprend, dans l’art de Robert Garnier. Il n’y en aura pas non plus dans celui de Christian Schiaretti, et son ingéniosité de metteur en scène ainsi que, peut-être, le talent naissant des jeunes comédiens et techniciens de l’Ensatt nous promettent un beau moment de théâtre. Du 11 au 23 avril à l’Ensatt, 04 78 15 05 07 Étienne Faye

POUR EN FINIR AVEC L’ODYSSÉE L’odyssée des artistes du Grabuge touche à sa fin. Après l’apothéose d’une scène aussi grandiose et ouverte que le théâtre antique de l’Odéon, cette année le spectacle des Larmes d’Ulysse en effet ne brûlait plus que de ses derniers feux, à cause de ce “sentiment de perte”, évoqué par Géraldine Bénichou, dès qu’elle l’enfermait dans une salle. Cette fois, pour cet adieu à 10 ans de travail avec le héraut de la guerre de Troie, de passerelles, de rencontres, elle a demandé à son compère comédien Sylvain Bolle-Reddat d’écrire Ulysse et moi et à Salah Gaoua, le musicien croixroussien, de chanter. Ce spectacle en 2 moments sera Ulysse et moi / Nos petites odyssées. “Ce sont 2 autobiographies peuplées de ces gens qui nous ont livré, depuis 10 ans, leurs histoires.” Les membres de la compagnie du Grabuge nous ont montré, ou donné à entendre, pendant toutes ces années, beaucoup de témoignages puisés dans le monde, qu’ils exploraient sans relâche. Ils ont recueilli des paroles dans les foyers de jeunes filles ou Sonacotra, dans les prisons, les hôpitaux, et même dans un supermarché… Mais ce faisant, bien sûr, ils rencontraient tant de gens. Comment, traversés de mille voix, d’autant de visages, de dégaines ou d’odeurs, d’histoires, n’auraient-ils pas été eux-mêmes transformés ? C’est cette aventure intime de la troupe que les artistes se proposent de conter, tout ce qu’ils versèrent de larmes – d’Ulysse ! et point de crocodile. Salah Gaoua, de nationalité algérienne, retrace son “entre 2 rives”. Géraldine Bénichou raconte volontiers que sa rencontre avec le chanteur est “déterminante”, elle lui fait d’ailleurs jouer les rôles qui lui sont le plus proches, comme celui de sa grand-mère, dans Anna. “Quand il chante, j’ai le sentiment qu’il est à la fois ici et en Algérie.” Cette créatrice de grand talent, qui se réjouit aussi du texte “très drôle, fort, émouvant” de Sylvain Bolle-Reddat, se mettra en scène aux côtés de ses amis et se montrera elle-même. C’est que Ulysse et moi / Nos petites odyssées tire un bilan sensible de 10 superbes années. Le 21 avril à la Ferme du Vinatier, 04 37 91 51 11 Le 23 avril à l’espace Baudelaire de Rillieux-la-Pape, 04 37 85 01 50 Étienne Faye


©J.C. Carbonne

spectacles vivants

EMPTY MOVES 1 ET NOCES Après la création de Blanche-Neige à l’automne dernier à Lyon, la compagnie d’Angelin Preljocaj présente au Toboggan Empty Moves 1 et Noces, 2 pièces plus anciennes du chorégraphe, 2 occasions de découvrir ou redécouvrir l’étendue de sa palette, d’une tragédie plutôt lyrique à l’abstraction. Sans lâcher la danse.

Le 29 avril, à 20 h 30, au Toboggan de Décines, 04 72 93 30 00 Florence Roux ©DR

Un artiste entre 2 mondes. D’une part, il y aurait Les Noces, une pièce d’Igor Stravinski, inspirée du folklore russe et créée en 1923 à Paris par les Ballets russes. D’autre part, il y aurait Empty Words, que John Cage présenta un soir de décembre 1977 au Teatro Lirico de Milan, une composition musicale de phrases, mots et lettres tirés du Journal de Henry David Thoreau, l’auteur américain de Civil Disobedience. D’une part, le lyrisme d’un mariage paysan. D’autre part, l’abstraction. De la 1re œuvre, Angelin Preljocaj a créé une version en 1989, Noces, pour la Biennale internationale de la danse du Val-de-Marne, et désormais inscrite au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris. À partir de la 2nde, il a imaginé en 2004 un spectacle, Empty Moves, une manière de transposition abstraite de la performance de John Cage. L’association des 2 spectacles en une soirée, ce mois au Toboggan, rappelle certainement comment le chorégraphe fait feu de tout bois, s’empare des musiques,

des œuvres qui l’ont précédé pour les explorer avec son propre langage et, dans le même temps, investir de nouveaux mots et mouvements. Mais au-delà d’un message implicite, le rapprochement de ces 2 œuvres est aussi, pour le public, l’occasion d’appréhender – pour moi, de découvrir – 2 temps, 2 mesures, du travail d’Angelin Preljocaj, quelques mois après la création, parfois critiquée pour son côté lisse, “grand public”, de Blanche-Neige, dont j’ai justement aimé la tristesse, trop douce pour être amère, la danse claire comme après les pleurs. L’histoire. Cette fois, au Toboggan, le contraste est au rendez-vous. Dans Noces, qu’Angelin Preljocaj voit comme “une étrange tragédie” qui se termine par “une forme renversée de rituel funèbre”, le chorégraphe lance 5 couples de danseurs dans une danse très rythmée et en symbiose avec la musique. “Preljocaj violente ses danseurs, étire leurs corps, explore les limites, les élans primitifs, les chocs”, explique Agnès Freschel dans son ouvrage sur l’artiste. Dans Empty Moves, selon la même auteure, il invente cette fois “des gestes inédits, des combinaisons de corps, des passes et des portés nouveaux, un vocabulaire plus coulé et moins angulaire qu’à ses débuts”. Angelin Preljocaj précise : “La notion de distanciation, de désagrégation du mouvement et d’une nouvelle articulation du phrasé chorégraphique prime sur le sens et l’essence du mouvement.”

EN SUS 13 Ils arrivent auréolés d’un large succès d’estime. Parce qu’à chaque fois qu’ils présentent leur dernier spectacle, En Sus 13, ils font un triomphe. Tant par la qualité de la scénographie, avec mise en scène soignée et lumières magiques, que par l’insolente technicité et la grande variété des chorégraphies qu’ils proposent. Olga Pericet, Manuel Liñán et Marco Flores sont de jeunes (ils ont moins de 30 ans) danseurs et chorégraphes andalous. Ils travaillent depuis 6 ans ensemble, fiers de défendre, à coups de taconeos claquants et de chorégraphies aiguisées, l’idée d’un flamenco actuel. Un flamenco dépouillé, disent-ils, mais qui leur ressemble, tout à la fois authentique, profond, vivant et moderne. Ils invitent avec En Sus 13 un autre danseur virtuose en la personne de Daniel Doña pour proposer un spectacle sur mesure de flamenco puro qui va puiser dans la tradition tout en revendiquant ses envies de modernité et de créativité. Très classique dans sa construction, cette pièce d’une heure vingt, sous forme de tableaux, alterne solos, mouvements d’ensemble minutieusement

réglés, mais aussi improvisations magistrales. Zapateados, palmas, bata de cola (robe avec une très grande traîne), jeux de bras altiers et mains virevoltantes, chants a cappella, castagnettes, puissance physique, sensualité féline, sans oublier le fameux duende… Tous les ingrédients d’un flamenco viscéral et ancestral sont là. Au hasard des tableaux, fandango, martinete, soleá por bulería ou farruca donnent le rythme à un spectacle tout feu tout flammes qui met en évidence le tempérament et les styles différents de ces 4 danseurs d’exception, chacun interprétant à tour de rôle sa propre chorégraphie personnelle. De Daniel Doña, élégant et généreux danseur qui brûle les planches (à noter, sa géniale prestation de castagnettes sur fond de musique new age) au magnétisme débordant d’une Olga Pericet incandescente, sans oublier l’explosif Marco Flores et l’instinctif Manuel Liñán, En Sus 13 annonce l’arrivée en fanfare d’une jeune génération douée et sans complexe. Ne les ratez sous aucun prétexte. Du 1er au 4 avril à la Maison de la danse, 04 72 78 18 00 Anne Huguet

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agenda Pour mai 2009 envoyez vos infos agenda avant le 18 avril 2009 à 491@wanadoo.fr MERCREDI 1ER AVRIL THE VIRGINS - Ninkasi Kao à 20h. 21€ CRR - Ninkasi Kafé à 20h. Gratuit L’OCELLE MARE - XIAO HE - METALKING ANIMAL HOSPITAL - Grnd Zéro Gerland à 21h. 5€ NEO KROWN Bibliothèque de la Part-Dieu à 18h30. Gratuit ISABELLE BOULAY Bourse du Travail à 20h30. 43€ - 40€ HUGH COLTMAN - FNAC Part-Dieu à 17h30. Gratuit UNPLUGGED ENERGY - Sirius à 20h30. Gratuit BONGO 808 & LE GROLEKTIF Le Périscope à 19h30. Gratuit NGUYEN LÊ Amphithéâtre Opéra Lyon à 12h30. Gratuit KARINE ZARKA A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ BAL FOLK avec PHILIPPE BORNE CCO à 20h15. 6€ - 3€ ATOMIC PING PONG PROJECT - DJ TROUDUC NICE GIRL EDDIE - MELLTOCHE MADEMOISELLE NICOLE La Tannerie à 19h. Gratuit LIONEL MARTIN & EMMANUEL SCARPA Théâtre des Pénitents à 15h30. 8€ JEUDI 2 AVRIL Printemps de Pérouges : AL JARREAU Amphithéâtre Cité Internationale à 21h. 80€ - 39€ BETTY PEARL - WARZAZATTE - ATOMIC PING-PONG Sirius à 20h30. 3€, gratuit >22h AFTER OXMO PUCCINO - Marquise à 23h. Gratuit LE BAL DU GROLEKTIF - Le Périscope à 21h30. 5€

PROHOM EN DUO La Cocotte Minute à 20h30. 8€ - 6€ L’AUTRE OSTROGOT - ET L’ABSURDE DISTILLE SA LOGIQUE Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ DEAD POP CLUB - GENERIC - Trokson à 21h. 5€ SONGS OF FREEDOM feat. NGUYEN LÊ Amphithéâtre Opéra Lyon à 20h30. 16€ - 10€ ROMAIN LATELTIN - Les 3 Gaules à 21h. KARINE ZARKA A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ DANKO JONES - BAKCKYARD BABIES Ninkasi Kao à 19h. 22€ - 18€ LA GRANDE MÉTISSE - 6e Continent à 19h. Gratuit RITA MACÉDO, ANGE B & JAIRO RODRIGUES ADÈLE BRACCO & JEAN PORTALIER Salle Genton à 20h30. 10€ - 8€ LULU BORGIA - Double Six à 20h30. 6€ OXMO PUCCINO - PUPPETMASTAZ - DIALECT Transbordeur à 20h. 30€ - 24€ GYPTIAN - PERFECT - GREEN VALLEY VIBES CCO à 20h. 25€ - 19,7€ JAY JAY JOHANSON - CHK L’Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 7€ AVISHAÏ COHEN TRIO - JB HADROT TRIO Le Fil à 20h. 23€ - 17€ FAKE ODDITY - SCALDE - VALE POHER La Tannerie à 20h. 5€ VENDREDI 3 AVRIL YESTY KIDS - PAULS - Double Six à 20h30. 5€ MEDINE - SCRED CONNEXION Transbordeur à 19h30. 30€ - 23€ FACE B - Salle des Rancy à 19h. Sur réserv. DJ CUT KILLER - CHINA - PSY4 DE LA RIME + Présélection BKC Ninkasi Kao & Kafé à 23h. Sur invit. ARTIS - THOLLOPHONIE - DISSONATA - CLARISSE MJC Monplaisir à 20h30. 5€, 04 72 78 05 70 NAWAL - CNR LYON Salle Genton à 20h30. 10€ - 8€ ZAQ - HAPPY END QUINTET Le Périscope à 21h30. 5€ DEADLY HUNTA - ZION HIGH FOUNDATION - KING ADE PROTOTYPE - DATABASS - HEARTICAL THEOS Le Marché Gare à 21h. 10€ REDRUM - Marquise à 23h. Gratuit JM SEVAIN - DJ GASTON - Sirius à 22h. Gratuit SAIYUKI feat. NGUYEN LÊ Amphithéâtre Opéra Lyon à 20h30. 16€ - 10€ NGUYEN LÊ Amphithéâtre Opéra Lyon à 12h30. Gratuit KARINE ZARKA A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ L’FABRICE FAVRIOU ET TÔ Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ DUSTER 71 - ROCKSTONE POULET Trokson à 21h. 5€ ÉRIC FARAIL - Les 3 Gaules à 21h. JIM ROWLANDS - Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau ZOOL CUSTOMS - Furib-Arts à 21h. Gratuit BARRIO POPULO - TAK PAF - SKAFÉINE Le Clac'son à 20h30. 4€ EARTH - THE GOOD DAMN - THE DRIFT L’Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 7€ EL CONJUNTO JACARÉ - L’Allégro à 19h30. 8€ - 7€ ÉRIC TOULIS - Le Sémaphore à 20h30. 17€ - 8,5€ ROHF -CASUS BELLI - PRISE 2 CONSCIENCE Le Fil à 20h. 23€ - 15€ LOUIS WINSBERG / STÉPHANE HUCHARD IRA COLEMAN Théâtre des Pénitents à 20h30. 16€ - 13,8€ SAMEDI 4 AVRIL BUIKA - OJOS DE BRUJO - BLACK GHANDI JALEO REAL - Auditorium de Lyon à 18h. 30€ - 12,5€ DJ SEXWAX AND MR ZOGS - POP’O’RAMA Sirius à 22h. Gratuit JULES - SEMTAZONE - Marquise à 21h. 8€ JUN MATSUOKA - Marquise à 23h. Gratuit NGUYEN LÊ invite BOJAN Z / CHRIS JENNINGS KARIM ZIAD Amphithéâtre Opéra Lyon à 20h30. 16€ - 10€ KARINE ZARKA A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ DDD’s - GANDHARVA - Trokson à 21h. 5€ DIBOUK - Les 3 Gaules à 21h. JIM ROWLANDS - Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau CONNIVENCES avec JEAN-LUC PEILHON - CNR LYON Salle Genton à 20h30. 10€ - 8€ BANDE À BALK - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ CUNNINLYNGUISTS - SUBSTANCIAL - ROUGE À LÈVRE Ninkasi Kao à 23h. 20€ MAGGY SMISS - Ninkasi Kafé à 22h. Gratuit DUB ADDICT SOUND SYSTEM feat. MC PHILGRIM & ROOTS MASSACRE - INTERLOPE Rail Théâtre à 21h. 13€ - 10€ ÉPHÉMÉRIDE - MUSHER - Double Six à 20h30. 6€ MONSIEUR HIII - HANDJOYZ - MNM’S THE GATEBOYS ToïToï Le Zinc à 20h30. 5€, 06 73 17 65 01 BATTLE BEAT KONTROL CHALLENGE Transbordeur à 14h. 18€ - 13€

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ICE CUBE - Transbordeur à 20h30. 40€ - 28€ MANU DIBANGO - Salle Jean Dasté Rive de Gier à 20h30. 22€ - 16€, 04 77 83 07 93 BLASPHÈME - KILLERS - MESSALINE La Tannerie à 20h30. 12€ HIP HOP KANOU - LaPéniche à 21h. 8€ - 5€ MOUSS & HAKIM - ZOB Moulin de Brainans à 21h. 14€ - 10€ DUB INVADERS SOUND SYSTEM (HIGH TONE CREW) Château Rouge à 20h30. 14€ - 11€ DIMANCHE 5 AVRIL PAGODE - Marquise à 19h. 5€ ROHFF - CASUS BELLI - BUSHY & AMY Transbordeur à 19h. 30€ - 22€ DALLOWAY - Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ THOMAS PONTIER - Agend’Arts à 18h. 2€ + chapeau TREMPLIN DÉCOUVERTE (7) A Thou Bout d’Chant à 17h. 2€ TAR… FEATHERS - FILIA MOTSA - MIJOTRON Grnd Zéro Gerland à 20h. 5€ AGENT ORANGE - THE IRRADIATES L’Épicerie Moderne à 20h30. 10€ - 6€ BATTLE OF THE YEAR (BOTY) - Le Fil à 14h. 14€ - 12€ OTOKTONES - LaPéniche - 18h30. Gratuit LUNDI 6 AVRIL BLIND-TEST avec HARRY COVER Sirius à 20h30. 2€/joueur DJ CARLOS - Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit MARDI 7 AVRIL DJ STÉPHANE - Sirius à 22h. Gratuit THE FUZZ - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit KOUMEKIAM - KARIMOUCHE SCRATCH BANDITS CREW CCO à 18h30. Gratuit MERCREDI 8 AVRIL SONIC ANGEL - THEE TUMBITAS - RIP KC Trokson à 21h. 5€ DE HØJE HÆLE - PRESS GANG - THE SIOUX LEXOMYL - Grnd Zero Vaise à 20h. 5€ GHOSTOWN - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit SOUL STÉRÉO - Marquise à 23h. 5€, filles gratuit BEBEY PRINCE BISSONGO - Sirius à 22h. Gratuit HECTOR LE FACTEUR & BAOBAL CCO à 19h30. 10€ - 6€ KEZIAH JONES - KRYSTLE WARREN Théâtre Le Rhône, Bourg-lès-Valence à 20h30. 27€ - 24€, 06 10 13 28 36 GHINZU - THE BLACK BOX REVELATION Le Fil à 20h. 20€ - 15€, pass2J/30€ JEUDI 9 AVRIL FLORIN’S BAND - Les 3 Gaules à 21h. MUFFLER - SALARYMAN - RYLKIX - DJ NEPI THE STUPID MONKEY - MAÏEUTIK - WII SKILLER CREW Marquise à 22h. 6€ CHET - MARINA - DJ CONNASSE Sirius à 20h30. Gratuit ZAHO - Ninkasi Kao à 20h30. 25€ - 23€ ANTHON’ - DJ SALOMÉ - Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit LA GRANDE MÉTISSE - 6e Continent à 19h. Gratuit THE SATURNIANS - PURPLE CARLIE Double Six à 20h30. 5€ KARPATT - LES FILS DE TEUHPU - MAC ABBE CCO à 20h. 20€ - 15€ HERMAN DUNE - DICK TURNER Le Fil à 20h. 17€ - 13€, pass2J/30€ CHANSONG TRIO - La Tannerie à 19h. Gratuit VENDREDI 10 AVRIL ZARAGRAF - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ THE SPEED FREAK - THE DJ PRODUCER - ISMAR PATTERN J - DJ SKAR - Ninkasi Kao à 23h. 12€ NEÏMO - DJ GASTON - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit THE DYNAMICS - Marquise à 21h. 7€ DJ PHILGOOD - Marquise à 23h. Gratuit 80 DATES - DEBORAH KANT - Le Sonic BOOLIMIX - DJ TATIE CHARBY - Sirius à 22h. Gratuit LA BRETZEL - Les 3 Gaules à 21h. FIREBALL - Trokson à 21h. 5€ SAINTHOMAS - Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau THE ANONYMOUS PREGNANTS Furib-Arts à 21h. Gratuit CORNEGIDOUILLE La Casa Musicale à 21h. 8€ - 6€ DESTRONICS - LIGAQUITANA Double Six à 20h30. 6€ EKO ANIMO - Le Clac'son à 19h30. Gratuit sur réserv. BILLY C FARLOW & MERCY - THE WOODOOS Moulin de Brainans à 21h. 14€ - 10€ SAMEDI 11 AVRIL TWISTIN THE NIGHT AWAY - DJ SCALDE Sirius à 22h. Gratuit DJ OVERFLOW - Marquise à 23h. Gratuit DENIS LECARME - Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau NUNCHAKS - BAD SIAM CAT - Trokson à 21h. 5€ ELECTROPHAZZ - Les 3 Gaules à 21h. FERMONT - ARNAUD REBOTINI aka BLACK STROBE DA FRESH - DAVID ASKO - SOULSHOT - DJ DAN - etc. Ninkasi Kao à 23h30. 18€ - 15€

MAGGY SMISS - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit P.U.S.S - GLASGOW - Double Six à 20h30. 6€ EP4 feat. ÉRIC PROST - Crescent Jazz à 21h. 10€ YOUNGBLOOD BRASS BAND - KOLIA COMBO Cave à Musique à 21h. 13€ - 10€ KAMILYA JUBRAN - LES FÉES MINÉES Moulin de Brainans à 20h30. 12€ - 8€ DIMANCHE 12 AVRIL BEN SHARPA - BLU RUM 13 - DJ SPS Sonic à 18h. 5€ JUN MATSUOKA’S EASTER 6 HOURS SET Marquise à 23h. Gratuit LALABOLDUC - Agend’Arts à 18h. 2€ + chapeau CÔME+NERK - Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ JAMES HOLDEN - MAURIZIO SCHMITZ - RULE JAYLEN BAY - Ninkasi Kao à 23h30. 15€ SEFYU - etc. - Transbordeur à 20h. 22€ STEREOTYPICAL - LA CIGÜE Double Six à 20h30. 8€ LUNDI 13 AVRIL MONSTER - THE VOICES - SHATTERSTORM Sonic à 20h. 5€ DJ CARLOS - Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit SQUAREPUSHER L’Épicerie Moderne à 20h30. 18€ - 13€ MARDI 14 AVRIL VINCENT DELERM - La Croix-Rousse, Scène Nationale de Lyon à 20h30. 30€ ZARAGRAF - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ LOS SUSPIROS - BIG LOVE & THE HEARTBREAKERS Bar des Capucins, Lyon 1er à 21h. 4€, 06 32 12 44 69 ABORTED - BENIGHTED - OBNOXIOUS CCO à 19h. 16,7€, 06 71 04 30 24 MERCREDI 15 AVRIL VVINCENT DELERM - La Croix-Rousse, Scène Nationale de Lyon à 20h30. 30€ RAUL MIDON - Ninkasi Kao à 20h. 22€ - 20€ DONKEY SHOT - Sirius à 22h. Gratuit BAL FOLK avec PHILIPPE VBORNE CCO à 20h15. 6€ - 3€ VANDAVEER - THE NORTH BAY MUSTACHE LEAGUE L’Épicerie Moderne à 20h30. 7€ DOPPLER - SLASHERS - La Tannerie à 20h. 5€ JEUDI 16 AVRIL Festival Emergenza : KAHSMIR - NOCAÏNE APOLOGIE - DEAD TALKING MIND - etc. Le Marché Gare à 19h. 8€ GARUDA’S WESTERN COUNTRY CLUB Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ SHAKING EADS - SMALL TIES - Trokson à 21h. 5€ FLORIN’S BAND - Les 3 Gaules à 21h. VINCENT DELERM - La Croix-Rousse, Scène Nationale de Lyon à 20h30. 30€ FELIPECHA - Marquise à 21h. 12€ REDRUM - Marquise à 23h. Gratuit CHERRY BOOP & THE SOUND MAKERS - DJ NÖ Sirius à 20h30. Gratuit NAIVE NEW BEATERS - FORTUNE - FARRY ESTREICH Ninkasi Kao à 20h. 18€ - 14€ BABALIAH - THE MOBSTERZ Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit LA GRANDE MÉTISSE - 6e Continent à 19h. Gratuit Reperkusound#4 : BUSDRIVER - MANIACX JONAZ - STUPID MONKEY Le Clac'son à 20h. 13€ - 11€ FRANCK VIALLET - SALAMANDRE - MOHIKAN Polaris à 20h30. 5€ JAM SESSIONS - Crescent Jazz à 21h30. Gratuit SALIF KEITA - Espace des Arts à 20h. 22€ - 8€ VENDREDI 17 AVRIL Reperkusound#4 : HILIGHT TRIBE - PARAL LEL DIRTYPHONICS - DAISY aka MANDRAGORE - XLR PROJECT - NICO6CO - SCRATCH BANDITS CREW SEXY SUSHI - etc. Ninkasi Kao & Guitoune à 21h. 18€ - 15€ LES MONSTROPLANTES - TY VON DIXIT Ninkasi Kafé à 22h. Gratuit VENETIAN SNARES - MR CONNARD - STUPID DOG OPTI* - Grnd Zero Vaise à 21h. 10€ Festival Emergenza : BEEROCK - BLOODY’S LENA ADEN - XXL - etc. - Le Marché Gare à 19h. 8€ SHAH BEAT - La Casa Musicale à 21h. 8€ - 6€ RAVENHILL - PLUG IN - Double Six à 20h30. 6€ JOUTE CHANSON - Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau GOOD VIBES - Café du Bout du Monde à 20h. 8€ - 6€ JEAN MANITOBA TRIO La Belle Équipe à 20h. 5€, 06 16 13 93 49 SEX BEET - LAST RAPES OFMR TEACH Trokson à 21h. 5€ AMY ET AL - Les 3 Gaules à 21h. MEN - RESCUE - DJ’s MIDDLEGENDER Sonic à 21h. 6€ JUN MATSUOKA’S EASTER 6 HOURS SET Marquise à 23h. Gratuit DJ CHYLO - DJ HARRY COVER Sirius à 22h. Gratuit

THOLLOPHONIE - DISSONATA - PITOINE Boulangerie du Prado à 20h. Gratuit, 04 78 60 70 27 TRAM DES BALKANS 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ BUNJIL - Furib-Arts à 21h. Gratuit ZYRIAB - Caveau du Chien à 3 Pattes, Belleville à 21h. 11€ - 5€ ANNABEL & LIAN EDWARDS Salle du Vieux Temple, Charnay-lès-Macon à 20h30. 10€, 03 85 34 66 76 LUZITA ELECTRIC - ABRA KHADABRA Cave à Musique à 21h. 7€ - 4€ ASSASSIN - 808 Château Rouge à 20h30. 17€ - 14€ SAMEDI 18 AVRIL ReperkuROCK : TAGADA JONES - PARABELLUM L’ESPRIT DU CLAN - ULTRAVOMIT - BANANE METALIK - TASMANIAC - TROÏDES PRIAMUS HECUBA - HYSTERY CALL Transbordeur à 18h. 20€ - 15€ TIWONY - BLACK WARREL SOUND MIGHTY KALIMBA - SPEEDY - etc. Aux 3A, Villeurbanne à 21h. 18€ - 15€, 06 64 64 04 30 CAZALS - DINOSAUR PILE UP - VIOLENS Ninkasi Kao à 19h. 19€ - 15€ MAGGY SMISS - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit


agenda PATRICK MOUTAL Amphithéâtre Opéra Lyon à 12h30. Gratuit BERT ET FILS A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ TENNISOAP - THE FUZZ - Trokson à 21h. 5€ AZALAÏ - FORASTEROS La Cocotte Minute à 20h30. 8€ - 6€ MITCHENKO - La Casa Musicale à 21h. 8€ - 6€ FAIRCHILD - ADRUGAN - Double Six à 20h30. 6€ VINCENT GAFFET - Neutrino à 20h30. 12€ - 8€ C’EST LA PAYE, ÇA S’ARROSE ! Train-Théâtre à 19h30. Gratuit QUINTETO CRIOLLO Auditorium de Villefranche à 20h30. 15€ - 12€, 04 74 60 31 95 MEGA - DRAGON DAVY JAH MIC & MCB BAND - SANS DETOUR Le Fil à 19h30. 15€ - 12€ JULIETTE - Château Rouge à 20h30. 26€ - 21€ SEMAILLES D’AUTOMNE Moulin de Brainans à 20h30. 10€ - 5€

ADOLAR - SEILA CHIARA - KEIKO TSUDO THE PANTHER PARTY Marquise à 19h. 5€ REDRUM - Marquise à 23h. Gratuit F.H.T.F. CREW - DJ PHILGOOD Sirius à 22h. Gratuit MOULAY TAYEB & GNAWAS DE MARRAKECH FORRO DE REBECA & THIERNO DIALLO 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ Festival Emergenza : VLADIVOSTOK - BIG PINK PEARS COLOQUINTES - RENEGADES - etc. Le Marché Gare à 19h. 8€ IN SOMA - KAÜMARI - Furib-Arts à 21h. Gratuit A*SONG - MEDICINE BAND Double Six à 20h30. 6€ BENOÎT PARADIS TRIO A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ THE VOICES - BAD CALL - Trokson à 21h. 5€ WEX CLAIX BRIDGE Café du Bout du Monde à 20h. 8€ - 6€ ALCAZ - Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau DONI DONI fête ses 10 Ans avec SABALY BOMBORO KOSSO - ASSOH BABYLAS - etc. Le Fil à 20h. 12€ - 10€ JAVA - LÉZIR - La Tannerie à 20h30. 16€ - 12€ LO’JO - ALFRED MASSAÏ Moulin de Brainans à 21h. 12€ - 8€ DIMANCHE 19 AVRIL SHERYFA LUNA - Transbordeur à 17h. 30€ RUE BONJOUR - Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ ALCAZ - Agend’Arts à 18h. 2€ + chapeau MINGUS PROJECT QUINTET & BIG-BAND DE ST-ÉTIENNE - Hommage à Charlie Mingus Le Fil à 18h. Gratuit LUNDI 20 AVRIL NOFX - Transbordeur à 20h. 33€ JINA - GANDHARVA - Sirius à 20h30. Gratuit JUSTIN NOZUKA - Ninkasi Kao à 19h. 21€ DJ CARLOS - Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit WALLS OF JERICHO - BOUNTY HUNTER CCO à 19h. 16,7€, 06 71 04 30 24 MARDI 21 AVRIL XAVIER MACHAULT & ROBERTO NEGRO A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ POP-CLUB#20 - Sirius à 20h30. Gratuit AU REVOIR SIMONE - BATTANT L’Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 7€ THE BABOON SHOW - LUCY AND THE POPSONICS LE CORPS MINCE DE FRANÇOISE Salle du Grand Marais à Riorges (42) à 20h MERCREDI 22 AVRIL GAGADILO - THE WOUNDED LIONS - NI SHY PROJEKT feat. SIR JEAN - MIGHTY CUT - ALPHA PETULAY & BAND - CCO à 19h. 10€ - 8€, 2J/15€ LA CHANSON DU DIMANCHE - FANCH Transbordeur à 20h30. 22€ JOSÉ NEVES - Sirius à 22h. Gratuit LA FOUINE - Ninkasi Kao à 20h. 19€ - 16€ PULL UP - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit

PATRICK MOUTAL Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit ENCORE HEUREUX MARTIN ET SES ANTÉCÉDENTS A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ APPLE JELLY - La Tannerie à 18h30. Gratuit THE BABOON SHOW - SOLANGE LA FRANGE ALYSSON B Le Fil à 20h30. 12€ - 8€ JEUDI 23 AVRIL CALLE ALEGRIA - DJ PHILGOOD Sirius à 20h30. Gratuit REDRUM - Marquise à 23h. Gratuit SI-LISA - Marquise à 21h. 5€ PATRICK MOUTAL - Salle Varèse à 20h30. 12€ TIGA - DAS GLOW - La Chapelle, Lyon 5e à 22h30. 16€ - 14€, 04 78 37 23 95 HUGH COLTMAN - MATT BAUER Ninkasi Kao à 20h. 18€ DJ VALKA - PH NEUTRE & FROTHER Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit LA GRANDE MÉTISSE - 6e Continent à 19h. Gratuit 1 COSTARD POUR 2 Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ TOOTS AND THE MAYTALS - DANSKALA Rail Théâtre à 20h. 22€ - 16€ TOMISLAV - Les 3 Gaules à 21h. ENCORE HEUREUX - MARTIN ET SES ANTÉCÉDENTS A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ FRÉDÉRIC BOBIN Salle des Rancy à 21h. 12€ - 9€ HÉLÈNE SÉGARA Bourse du Travail à 20h30. 50€ - 40€ BAMGLI - Double Six à 20h30. 5€ WATCHA - STERRENODRAHC - MADAME OLGA CCO à 19h. 10€ - 8€, 2J/15€ THE LEGENDARY TIGER MAN - JOHN ET JEHN L’Épicerie Moderne à 20h30. 10€ - 8€ AGASKODO TELIVEREK Cave à Musique à 19h. 3€ PHILIPPE BERECQ GROUP Crescent Jazz à 21h. 10€ VENDREDI 24 AVRIL THE TINGS TINGS - LITTLE BOOTS Transbordeur à 20h. 28€ SKA-P - Halle Tony Garnier à 20h30. 32€ IMPROVISATORS DUB - NATTY BASS Ninkasi Kao à 20h30. 18€ - 14€ BOIS SEC & PAPILLOTTES BARRYSKI 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ ÉRIC MIE & LES PAPILLONS Salle Léo Ferré à 20h30. 12€ - 9€ SUSPIRE - POCKET BASTARD - L’ŒIL DU FICUS Marquise à 20h. 5€ DJ PHILGOOD - Marquise à 23h. Gratuit DJ JAMES STEWART - DJ STÉPHANE Sirius à 22h. Gratuit FRÉDÉRIC BOBIN Salle des Rancy à 21h. 12€ - 9€

SAMEDI 25 AVRIL SOMBRER(O)S - ÉMILIEN BUFFA - LA BANDE À JUL La Cocotte Minute à 20h30. 8€ - 6€ BERT ET FILS A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ BIG DIST ALL STARS - BUTTER SNAIL Trokson à 21h. 5€ LA PETITE ÉPICERIE Agend’Arts à 20h. 2€ + chapeau PAGODE DA SECUNDA SEIRA Café du Bout du Monde à 20h. 8€ - 6€ CHRISTINI - Les 3 Gaules à 21h. ÉRIC MIE & LES PAPILLONS Salle Léo Ferré à 20h30. 12€ - 9€ KPC - BE SIDE GROW - Furib-Arts à 21h. Gratuit ALEX MATHÉO - La Casa Musicale à 21h. 8€ - 6€ NEO KROWN - LA PENSÉE - MAY HAS A GUN Double Six à 20h30. 6€ FRÉDÉRIC BOBIN Salle des Rancy à 20h30. 12€ - 9€ DJ TATIE CHARBY - DJ SEXWAX AND MR ZOGS Sirius à 22h. Gratuit DJ PETIT CORPS MALADE - Marquise à 23h. Gratuit DAVID LAFORE - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ MAGGY SMISS - Ninkasi Kafé à 22h. Gratuit PATRICE MOORE - TOBIAS THOMAS REINHARD VOIGHT Ninkasi Kao à 22h. 18€ - 16€ JULIETTE - Train-Théâtre à 20h30. 32€ BENSOUSSAN - SOME REASONS TO KILL COREDUMP - Cave à Musique à 21h. 8€ - 5€ FLORENT NISSE/ SÉBASTIEN JOULIE JULIEN BERTRAND Crescent Jazz à 18h30. Gratuit GUNS OF BRIXTON - SIGNAL ÉLECTRIQUE La Tannerie à 20h30. 10€ - 5€ ZIGGY & RENAISSANCE BAND Moulin de Brainans à 21h. 12€ - 8€ DIMANCHE 26 AVRIL FRRNT ET SES CHIENS GALEUX - LES ENCULETTES Kraspek Myzik à 20h30. 6€ - 4€ SABOT - DUPEK - LaPéniche à 19h. 6,5€ - 5€

JEUDI 30 AVRIL MOBIUS DEADWOOD - UBIKAR Le Marché Gare à 20h. Gratuit DJ GASTON - Sirius à 22h. Gratuit LE VOYAGE DE NOZ - Marquise à 20h30. 5€ REDRUM - Marquise à 23h. Gratuit JENNIFER CARDINI - CITIZEN KAIN - WAD - ACID SOFA Ninkasi Kao à 23h30. 15€, 06 61 78 23 23 DJ SNOO.P - TEO ‘BOGGYMANN’ MORITZ Ninkasi Kafé à 22h. Gratuit JEAN MANITOBA TRIO Kraspek Myzik à 20h. 6€ - 4€ CÉDRIC - GAZTON A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ LES WRIGGLES - ZAZA FOURNIER Transbordeur à 20h30. 26€ - 24€ After : WRIGGLES - TPOZ - Transbordeur ANDREW BIRD - LAURA MARLING L’Épicerie Moderne à 20h30. 14€ - 8€ DOUBLE NELSON - PUSSE Le Fil à 19h30. 14€ - 10€ DANAKIL - IDLERS ROW Cave à Musique à 21h. 12€ - 9€

festivals FESTIVAL L’ORIGINAL (6E) Divers lieux Transbordeur, Ninkasi, UGC, etc. www.loriginal-festivaLcom ICE CUBE - PUPPETMASTAZ - OXMO PUCCINO CUT KILLER - MEDINE - ROHFF - etc. + Buzz Booster, Battle danses Ça c’est hip-hop avec Kosh, Libre Penseur & Stylistik, projections, expo 1er au 5 av ÉLECTROCHOC 2009 (4E) Aux Abattoirs (Millénium) de Bourgoin-Jallieu 04 74 19 14 20. 7 soirées, 5 installations (EZ3KIEL & Mécaniques Poétiques, SCENOCOSME, etc.), performances (KOMPLEXKAPHARNAUM) DALËK - ODDATEEE 1/4 ASSASSIN - URBAN SWING SOUND SYSTEM 3/4 JUNO REACTOR - DJ DIHRA 4/4 RINÔCÉRÔSE - NONCOMMITAL JOKARY PLAYERS 10/4 ZONG - CERCUEIL - BEAT TORRENT - CHINESE MAN - MARCELINHO DA LUA 11/4 Jusqu’au 11 avril. 15€ - 10€ FESTIVAL CHANGEZ D’AIR (9E) L’Escale à St Genis-les-Ollières - 04 78 57 05 55 ÉCHOS LIÉS 21/4 MERLOT - KOUMEKIAM - SLIIMY 23/4 ZAZA FOURNIER - MARJOLAINE PIÉMONT BILLIE 24/4 FRECNH COWBOY - XX MARIANI - BARCELLA 25/4 + Café Slam, jeune public, Les Fils de Georges autour de Georges Brassens 21 au 25 av à 20h30. 16€ -12€

PRINTEMPS DE PÉROUGES Itinérant, +sieurs lieux, plaine de l’Ain 0826 30 2468. www.festival-perouges.org Chanson, jazz, classique, humour, lyrique, folk… 2 av au 1er juil. 160€ - 25€ DANIEL LAVOIE 8-9/4 LA GRANDE SYMPHONIE DE BREL 22/4 LIANE FOLY 23/4 - CHICO ET LES GYPSIES 24/4 MARC-ANDRÉ LÉGER 6/05 - VISHTEN 7/5 MARTIN RAPPENEAU 14/5 STANISLAS + CRISTINI 15/5 - OXOTE LURRA 29/5 NUIT TIBÉTAINE 30/5 - CRAIG ADAMS 4/6 ROBERTO ALAGNA 01/7 FESTIVAL LES GIBOULÉES (8E) Halle des Sports - Av. Jean Monnet - Le Creusot www.les giboulees.com Ciné-Concert avec ABOUT A SON (Kurt Cobain) de AJ Schnack + TOMEK - INFRACID SYNAPS WIEN - etc. 16/4 LO’JO - MAP - JAVA - TOOTS AND THE MAYTALS CHINESE MAN - LOS TRES PUNTOS - etc. 17/4 FREESTYLERS aka MATT CANTOR - DJ SOLAL DJ ZEBRA - LA PHAZE - ASIAN DUB FOUNDATION KALY LIVE DUB - etc. 18/4 16 au 18 avr. 25€ - 18€, 2J/46€ - 32€ SALAISE BLUES FESTIVAL (26E) Foyer Laurent Bouvier - Rue du 11 Novembre Salaise/Sanne (38) - 04 74 29 00 80 www.salaisebluesfestival.fr 1 semaine autour du BLUES avec jeune public (NICOLAS VITAS), stages, concerts off, expo (CHRISTIAN GALDI - Negro-spirituals et gospel) LARRY GARNER - GAS - HOFMANN FAMILY BLUES EXPERIENCE 3/4 TRE’ AND THE BLUESKNIGHTS feat. LADY KAT MARC-ANDRÉ LÉGER TRIO HANGOVER SUBJECT 4/4 - CLAP YO’ HANDS 5/4 3 au 5 av à 20h45. 20€ - 5€, 2J/30€ - 15€

LUNDI 27 AVRIL DDDs - .GROOVE - Sirius à 20h30. Gratuit DJ CARLOS - Ninkasi Kafé à 19h. Gratuit SCUL HAZZARDS - MY DISCO - KIRUNA - Le Sonic MARDI 28 AVRIL CÉDRIC - GAZTON A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ Q-BIQ - Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit BABYLON CIRCUS - Transbordeur à 20h30. 22€ CHARLIE WINSTON - MEDI & THE MEDECINE SHOW L’Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 7€ LOUIS SCLAVIS & LES PERCUSSIONS DE TREFFORT La Tannerie à 19h. 15€ - 8€ MERCREDI 29 AVRIL CÉDRIC - GAZTON A Thou Bout d’Chant à 20h30. 12€ - 8€ PABLO MOSES - U ROY - CCO à 20h. 24€ - 19€ MAGMA - Transbordeur à 20h30. 30€ - 27€ BOOST BROTHERS - Sirius à 22h. Gratuit SAVIOURS - SLASHERS - Le Sonic MAYRA ANDRADE Théâtre de Villefranche à 20h30. 26,5€ - 17,5€ JACQUES DI DONATO & LES PERCUSSIONS DE TREFFORT - La Tannerie à 19h. 15€ - 8€ TOOTS & THE MAYTALS - WASULU SELECTA Château Rouge à 20h30. 17€ - 14€

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agenda classique MERCREDI 1ER AVRIL SVETLANA EGANIAN Babadjanian, Sogomonian Salle Varèse à 20h30. Gratuit TRIO EPSILON - QUATUOR À CORDES CNSMD Haydn, Mozart, Carver, Rossi, Murcia, Kapsberger, Guerrero Chapelle de la Charité de St-Étienne à 20h30. 8€ - 2€, 04 27 25 24 30 JEUDI 2 AVRIL MUSIQUE DE CHAMBRE, CNSMD Salle Varèse à 20h30. Gratuit QUATUOR LÉONIS & ANDRÉ FERRY - Haydn Église Ste-Blaise d’Écully à 20h30 VENDREDI 3 AVRIL ÉLISE THIBAUT - Mozart, Brahms, Chausson Salle Varèse à 20h30. Gratuit DIMANCHE 5 AVRIL PERCUSSIONS DU CNSMD LYON & CHORALE DE SOUCIEU-EN-JARREST, dir. François Plassard Église de Soucieu-en-Jarrest à 20h30. Gratuit, 04 72 31 02 07 ORCHESTRE DE MÂCON, dir. Pierre Saint-Suplice Schoenberg, Berg, Webern Mâcon Scène Nationale à 17h. 22€ - 15€ JEUDI 16 AVRIL ONL & RADU LUPU dir. Lawrence Foster - Beethoven Auditorium de Lyon à 20h30. 55€ - 22€, pass 3J/145€ - 30€ VENDREDI 17 AVRIL ONL & RADU LUPU dir. Lawrence Foster - Beethoven Auditorium de Lyon à 20h30. 55€ - 22€, pass 3J/145€ - 30€ SAMEDI 18 AVRIL ONL & RADU LUPU dir. Lawrence Foster - Beethoven Auditorium de Lyon à 20h30. 55€ - 22€ DIMANCHE 19 AVRIL YVES REICHSTEINER / VINCENT BERNHARDT Primatiale St-Jean, Lyon 5e à 18h. Gratuit LUNDI 20 AVRIL ANNA VINNITSKAÏA Moussorgski, Prokofiev, Medtner Auditorium de Lyon à 20h30. 35€ - 7,5€

FESTIVAL AVATARIUM (10E) Sous chapiteau - Musée de la Mine de Couriot 3, bld. Franchet d’Esperey - St-Étienne 04 77 21 31 80. www.avataria.org Concerts, expos, projections, conférence (De L’analogie au numérique… quels avenirs pour les radios libres), débats (Avorter sans entraves !? Les Femmes et la mine, etc.) L’ENFANCE ROUGE - RIDDLORE - POWER IS POISON BABLE FISH - THE BEASTMASTER - EDISON 9/4 FRUSTRATION - DJ SPOOKY - DJ SKURGE 10/4 DUB INVADERS SOUND SYSTEM - DISRUPT feat. MIKEY MURKA - OBF SOUND SYSTEM 11/4 6 au 11 av à 20h30. 12€ - 8€, 3J/24€ + RAD PARTY avec Stéphane Delevaque Little Soba, 2 av à 19h30 + WILD PATRY & expo La Storia L’Entre-Pots Café St-Étienne, 3 av à 19h30 FESTIVAL LES FEMMES S’EN MÊLENT (12E) Itinérant dans toute la France. www.lfsm.net Scène musicale féminine indépendante 15 au 30 av LILY FROST - 16/4, Mistral Palace, Valence LILY FROST - NINA KINERT - 17/4, Le Ciel, Grenoble THE BABOON SHOW - LUCY AND THE POPSONICS LE CORPS MINCE DE FRANÇOISE 21/4, Salle du Grand Marais, Riorges AU REVOIR SIMONE - BATTANT 21/4, L’Épicerie Moderne, Feyzin THE BABOON SHOW - SOLANGE LA FRANGE 22/4, Le Fil, St-Étienne CRANES - SCARY MANSON 23/4, Le Ciel, Grenoble WILDBIRDS AND PEACEDRUMS - MICACHU 26/4, Le Ciel, Grenoble THOSE DANCING DAYS - SOLDOUT - BATTANT 27/4, Coopérative de Mai AAH ! UN FESTIVAL ! Train Théâtre - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 AUTOUR DE VIOLETTE, Tartine Reverdy 1/4 DANIEL LAVOIE - CLAIRE ELZIÈRE JEANNE GARAUD 2/4 AGNÈS JAOUI - BALMINO - ÉVELYNE GALLET 3/4 ROMAIN DIDIER - ALICE DEZAILLES ASTELLA TRIO 4/4 Jusqu’au 4 av à 20h30. 19,5€ - 16€, 4J/60€ + Apéros chanson à 19h FESTIVAL PAS DE POISSONS, DES CHANSONS ! (4E) Théâtre Municipal & La Presqu’Ile - Annonay (07) 04 75 33 15 54 ARTHUR H - ERWAN PINARD 3 av FRED RADIX - KARIMOUCHE EDDY (LA) GOOYATSH - EMZEL CAFÉ - BILLIE SWANN MÉNIGOT - etc. 4/4 3 et 4/4, 23€-20€ ou gratuit

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N° 147

MARDI 21 AVRIL MUSIQUE ANCIENNE, CNSMD Salle Varèse à 18h. Gratuit IZLEH HENRY & MAROUSSIA GENTET Poulenc, Chausson, St-Saëns Médiathèque de Vaise à 12h30. Gratuit CHŒUR D’ORATORIO DE LYON & YVES LAFARGUE, dir. Catherine Molmerret / Bernard Tétu Duruflé, Caplet Église du St-Sacrement, Lyon 3e à 20h30. 24€ - 21€, 04 72 98 25 30 ART SONORE - Ferreyra, Henry, Schwarz, Lejeune, Reibel, Mion, Xenakis, Zanési Le Fil à 18h30. 8€ MERCREDI 22 AVRIL THIERRY MADIOT - Musiques improvisées Salle Varèse à 20h30. Gratuit JEUDI 23 AVRIL ONL & THIERRY ESCAICH, dir. Jun Märkl Escaich, Mendelssohn Auditorium de Lyon à 20h30. 45€ - 12€ PATRICK MOUTAL - Musique d’Inde du Nord Salle Varèse à 20h30. 12€ SUZANNE LANDALE Wesley, Brahms, Franck, Pierne, Tournemire, Mendelssohn Théâtre Jean Vilar, Bourgoin-Jallieu à 20h30. 16€ - 14€ VENDREDI 24 AVRIL LA PETITE BANDE / GERLINDE SÄMANN PETRA NOSKAIOVÁ / CHRISTOPH GENZ JAN VANDER CRABBEN, dir. Sigiswald Kuijken Bach - Cantates de Pâques Chapelle de la Trinité à 20h30. 40€ - 12€ MUSIQUE DE CHAMBRE, CNSMD Salle Varèse à 18h. Gratuit SAYAKO HOKI - Rameau, Ravel, Schubert Salle Varèse à 20h30. Gratuit ALEXANDRE THARAUD - Ravel, Chopin Salle Molière à 20h30. 36€ - 18€, 04 78 47 87 56 SAMEDI 25 AVRIL ONL & THIERRY ESCAICH, dir. Jun Märkl Escaich, Mendelssohn Auditorium de Lyon à 18h. 45€ - 12€ DIMANCHE 26 AVRIL MUSIQUE DE CHAMBRE, Musiciens de l’Orchestre de l’Opéra Schumann, Mozart, Berg, Kurtag, Menozzi Opéra de Lyon à 11h30. 20€ - 10€ MUSIQUE DE CHAMBRE, Musiciens de l’ONL & Thierry Escaich Bach, Eben, Escaich Auditorium de Lyon à 11h. 22€ - 11€ LUNDI 27 AVRIL PROFESSEURS DU CONSERVATOIRE HECTOR BERLIOZ - Beethoven, Glinka Théâtre du Vellein à 19h. 15€ - 9,5€ MARDI 28 AVRIL ENSEMBLE ALTER DUST - Schönberg, Sook Song Théâtre Astrée à 20h30. Gratuit FLORENT GALLIÈRE Salle Varèse à 19h30. Gratuit CAMERATA DU RHÔNE - Dvorák Espace Albert Camus à 12h30. 8€

AVRIL 2009

MERCREDI 29 AVRIL ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON, dir. Kazushi Ono Chausson, Debussy, Stravinsky Opéra de Lyon à 20h30. 51€ - 5€ MAÎTRISE DE RADIO FRANCE, dir. Sofi Jeannin & ENSEMBLE SUONARE E CANTARE, dir. Jean Gaillard Bach, Hasse Théâtre du Vellein à 20h30. 21€ - 19€ JEUDI 30 AVRIL DÉPARTEMENT MUSIQUE ANCIENNE CNSMD, dir. Jaap ter Linden - Telemann, Heinichen Salle Varèse à 20h30. 12€ K-SSIOPÉE Théâtre de Villefranche à 12h15. 13,5€ - 8€ ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE ST-ETIENNE & EMMANUELE BERTRAND, dir. Laurent Touche Sciarrino, Haydn Opéra-Théâtre de St-Étienne à 20h. 36,4€ - 16,6€

opéra / opérette OPÉRA DE LYON Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 LULU de Berg, dir. Kazushi Ono MS : Peter Stein - Orchestre de l’Opéra de Lyon 20 av au 2 mai à 19h30, di. à 16h. 88€ - 5€ LA CROIX-ROUSSE, SCÈNE NATIONALE DE LYON Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 JÉRÉMY FISCHER d’après Aboulker/Rouabhi, Le Quatuor Debussy Avec Maîtrise de L’Opéra de Lyon, Les Chanteurs du Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon MS : Michel Dieuaide 22 au 29 av à 20h, me. di. à 15h. 20€ - 10€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 ARSÈNE LUPIN BANQUIER, dir. Christophe Grapperon MS : Philippe Labonne - Cie Les Brigands 2 av à 20h30. 31€ - 20€ ESPACE CULTUREL JEAN CARMET Bld du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17 STATION OFFENBACH, Solistes de Lyon Bernard Tétu, dir. Bernard Tétu - MS : Bernard Rozet 28 av à 15h. 15€ - 12€ OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ÉTIENNE Jardin des Plantes - St-Étienne - 04 77 47 83 40 ROMÉO ET JULIETTE de Gounod d’après Shakespeare, Orchestre Symphonique et Chœurs Lyriques de St-Étienne, dir. Laurent Campellone MS : Jean-Christophe Mast 24, 26 et 28 av à 20h, di. à 15h. 52€ - 20,8€ CHÂTEAU ROUGE 1, rte de Bonneville - Annemasse - 04 50 43 24 24 JÉRÉMY FISCHER d’après Aboulker/Rouabhi, Le Quatuor Debussy Avec Maîtrise de L’Opéra de Lyon, Les Chanteurs du Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon MS : Michel Dieuaide 3 av à 19h30. 17€ - 10€

spectacles musicaux AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 THÉÂTRE KATHAKALI DU KERALA, Ekathara Kalari Dir art : Ravi Gopalan Nair 23 et 25 av à 20h30. 16€ - 10€ + Conférence sur le Kathakali - 21 av à 18h30 + Rituel de maquillage - 23, 25 av à 19h30. Sur inscription THÉÂTRE DE L’IRIS 331, av. de Préssensé - Villeurbanne 04 78 68 86 49 MYTHE AU LOGIS d’après Ovide et Guy Prunier Musique : Jean-Luc Portalier 17 au 26 av à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 17h. 14€ - 10€ CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Pl. Ferdinand Buisson - St-Priest - 04 78 20 79 37 L’IMPRÉSARIO DE SMYRNE d’après Goldoni, L’Équipe Rozet MS : Bernard Rozet - Dir : Laurent Pillot 3 av à 20h30. 18€ - 11€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 LA FLÛTE ENCHANTÉE de Mozart, Ensemble Kontraste et des Tafehalle Conception & MS : Thalias Kompagnons 21 au 24 av à 20h. 20€ - 12€ A.L.I.C.E. de Lewis Carroll Musique : Penguin Café Orchestra, Sébastien Martel MS : Benoît Bradel 29 av à 19h. 20€ - 9€ L’ATRIUM Av. du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 70 07 LE CONCERT INTERDIT, Odyssée Ensemble et Cie MS : Thomas Guerry - Musique : Jérôme Magotton 24 av à 20h30. 15€ - 8€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Pl. de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 LA FLÛTE ENCHANTÉE de Mozart, Ensemble Kontraste et des Tafehalle Conception & MS : Thalias Kompagnons 25 av à 19h. 13,5€ - 10€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 L’IMPRÉSARIO DE SMYRNE d’après Goldoni, L’Équipe Rozet - MS : Bernard Rozet 23 et 24 av à 20h30. 18€ - 9€

SALLE DE L’ISLE Av. du Bourg - Isle d’Abeau - 04 74 80 71 85 TROIS CONTES d’après Perrault et Ravel, Percussions Claviers de Lyon Conception : Emmanuelle Prager 2 av à 18h30. 7,5€ - 6€ LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE 7, av. Émile Loubet - St-Étienne - 04 77 25 14 14 LA TECTONIQUE DES NUAGES d’après José Rivera, dir. Laurent Cgny Avec David Linx, Laika Fatien, Yann-Gaël Poncet Dir. Art : François Rancillac 1er et 2 av à 20h. 18€ - 10€

spectacles croisés & performances LES SUBSISTANCES 8 bis, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 ÇA TCHATCHE ! (2)- Week-End des langues Créations, performances, danse, théâtre, cirque + crs langues minute CET ANIMAL QUI NOUS REGARDE, Jade Duviquet & Cyril Casmèze YOU CAN SPEAK, YOU ARE AN ANIMAL, Massimo Furlan ENTRÉE LIBRE, Pascale Henry COMME TOUJOURS HERE I STAND, Big Dance Theater VICIOUS DOGS ON PREMISES, Dan Safer MY WAY, Joachim Latarjet + UR ASAMLET, Cie Arsène / LETO / DONG ! KAROLE SEYVE etc. 23 au 26 av, je. ve. dès 19h, sa. di. dès 14h. 5€/4€ ou gratuit FESTIVAL POÉZIGZAG (3E) MJC Duchère - 237, rue des Érables - Lyon 7e 04 78 35 33 86 Poésie, arts plastiques, théâtre + expos 22 av au 7 mai CES JARDINS SECRETS ÉTONNANTES PASSIONS, Les arTpenteurs 22 av à 18h. Sur réserv. ROULE MIRACLE d’après Jean Tardieu, Les arTpenteurs Avec et par Mireille Antoine, Patrice Vandamme 23, 24, 30 av + 5, 6 mai (matinées). 5€ ROULE MIRACLE + Scène Ouverte poétique 7 mai à 20h. 5€ LE FOU FIEFFÉ 2, rue Fernand Rey - Lyon 1er - 04 72 10 02 65 LADY SINGS THE BLUES, Cie Après Le Déluge MS : Willy Play 2 au 4 av à 20h30. 14€ - 10€ THÉÂTRE DE L’ÉTOILE ROYALE 17, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 39 21 68 FAUT QUE JE VOUS AVOUE QUELQUE CHOSE, Cie Scoubidou - De et avec Martine Billot 22 av au 3 mai à 20h30, di. à 17h30. 14€ - 8€ THÉÂTRE DE L’INTERVALLE 21, rue Royale - Lyon 1er - 06 17 55 36 93 96 PAOLA BLUE, Desnuda Company Création : Lizzy Droulers-Poyotte - Vidéo : Ismaël Castan 1er au 5 av à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h30. 14€ - 10€ THÉÂTRE DES MARRONNIERS 7, rue des Marronniers - Lyon 2e - 04 78 37 98 17 LE VOYAGE DE MONSIEUR D., Face Nord Cie Texte & MS : Jérôme Sauvion 8 au 27 av à 20h30, di. à 17h. 14€ - 10€ BIBLIOTHÈQUE JEAN MACÉ 2, rue Domer - Lyon 7e - 04 78 96 48 30 MY WAY (à notre façon) de et avec Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer 18 av à 14h NTH8 22, rue Cdt Pégout - Lyon 8e - 04 78 78 33 30 NUIT DO IT - GÉNÉRATION 09 ! 3 av 20h/8h. 6€ M.L.I.S. F. MITTERAND 247, crs Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 68 04 04 THE GREAT TRAIN ROBBERY de Edwin S. Porter (1903) ciné-concert - Musique : Spirojki 26 av à 14h, 15h30, 17h TRANSBORDEUR 3, bLd. Stalingrad - Villeurbanne - 04 78 93 08 33 FESTIVAL VIZUAL INVADERS 1.5 Mapping vidéo, installations, light painting - DJS & VJS NICO TICO - XLR PROJECT - JULIE MEITZ - ZERO OBLIVION - LUPIN - CYCLOPTIK - EM-TV - DONA - etc Versus DAVE THE DRUMMER - LOWKEY -MIDILINK DILEMN - JEFF AMADEUS - DAVID GREEN ELECTROBUGZ - PRESSURE DROP -etc. 11 av 20h/5h. 16€ - 12€ LE RADIANT 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 78 23 84 02 BUATIER DE KOLTA de Claude Secondi Conception : Claude Secondi, Gérard Guipont 28 et 29 av à 20h30. 15€ - 10€ ESPACE BAUDELAIRE 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50 DEUX, Cie Image Aiguë MS : Christiane Véricel 29 av à 15h. 7,6€ - 4,3€ L’ALLÉGRO Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 LE MIROIR AUX FOURMIS, Cie Pupelle Noguès MS : Joëlle Noguès 22 av à 15h. 7€ UN JOUR MON PRINCE, L’Équipe Rozet Textes : Scotto, Emer, Sacha Guy, Mireille, Ray Ventura Conception & MS : Bernard Rozet 29 av à 20h30. 20€ - 12€

CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Pl. Ferdinand Buisson - St-Priest - 04 78 20 79 37 ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS, Cie La Cordonnerie (ciné-concert) Conception : Samuel Hercule 1er av à 15h. 6,5€ RAMDAM 16, ch. des Santons - Ste Foy-les-lyon 04 78 59 62 62 QUOI DE NEUF ! 9 av à 20h30. 5€ ESPACE CULTUREL SAINT- GENIS-LAVAL 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 COURT-MIRACLES, Le Boustrophédon Conception & MS : Christian Coumin 24 av à 20h30. 15€ - 9€ LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 OPÉRA DE QUAT’SOUS d’après Weill/Brecht MS : Johanny Bert - Dir. art : Philippe Delaigue 24 av à 20h30. 14€ - 11€ TRAIN-THÉÂTRE 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 KRAFF, Théâtre de Romette avec Yan Raballand MS : Johanny Bert 22 av à 18h30. 13,5€ - 10,5€ DES MONSTRES de Lionel Damei et Sylvie Guillermin SMS : Muriel Vernet - Chor : Sylvie Guillermin 28 av à 20h30. 15,5€ - 13,5€ N.E.C. 9, rue Claudius Cottier - St-Priest-en-Jarez 04 77 74 41 81 BORIS VIAN, JUSTE LE TEMPS DE VIVRE, Les Tréteaux de France - Marcel Maréchal, CDN Conception : François Bourgeat 28 av à 20h. 22€ - 18€ SALLE ARISTIDE BRIAND Jardin des Plantes - Av. Antoine Pinay St-Chamond - 04 77 31 04 41 COURT-MIRACLES, Le Boustrophédon Conception & MS : Christian Coumin 22 av à 19h30. 19€ - 8€ THÉÂTRE MUNICIPAL DE ROANNE 1, rue Molière - Roanne - 04 77 71 25 81 04 27 40 37 03 LE BULLDOG DE DARWIN [la théorie du dessin intelligent est-elle intelligente ?], Cie Art’M Créateurs Associés Conception : Jacques Roux 23 av à 14h30. 10€ - 5€


agenda humour improvisation théâtre burlesque clown CARRÉ 30 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 IMPRO CINÉ IMPRO TÉLÉ, Cie Les Art’souilles 9 au 12 av à 20h30, di. à 17h30. 13€ - 8€ SALLE RAMEAU 29, rue de la Martinière - Lyon 1er Gabriel dans RAPPEL 3 av à 20h30. 25€ - 18€ POURQUOI MOI, Vincent Lagaf’ Texte & MS : Olivier Lejeune 18 av à 20h30. 46€ - 38€ SALLE PAUL GARCIN Impasse Flesselles - Lyon 1er - 04 27 89 53 60 VENGEANCE NIPPONE, Le Spoutnik 14 au 16 av, 24, 26 et 29 av à 20h30, di. à 18h. 10€ - 8€ HUMAN PROFIT, Le Spoutnik 17 au 23 av + 30 av à 20h30, di. à 18h. 10€ - 8€ BOURSE DU TRAVAIL 205, place Guichard - Lyon 3e LES HOMMES VIENNENT DE MARS, LES FEMMES DE VÉNUS de John Gray MS : Thomas Le Douarec 3 av à 20h30. 40,6€ - 37,6€, 04 72 76 0000 CROQUE-MONSIEUR de Marcel Mithois, avec Isabelle Mergault - MS : Alain Sachs 22 av à 20h30. 49,5€ - 39,5€, 04 72 76 0000 LE POINT SUR ROBERT de et avec Fabrice Luchini Textes : Valéry, Barthes, Luchini, Molière, Chrétien de Troyes 24 et 25 av à 20h. 48,5€ - 45,5€ LES MONOLOGUES DU VAGIN d’Eve Ensler MS : Isabelle Ratier 29 av à 20h30. 49€ - 37€ LA MARQUISE 20, quai V. Augagneur - Lyon 3e - 04 72 61 92 92 LE BAR PARALLÈLE, LILY Ts me. à 20h30. 10€ - 8€ CAFÉ THÉÂTRE LA MI-GRAINE 11, place St-Paul - Lyon 5e - 04 78 27 73 88 TOTEM D’IMPRO, La Lilyade Ts lu. à 20h30. 10€ - 7€ ESPACE GERSON 1 pl. Gerson - Lyon 5e - 04 78 27 96 99/0 950 590 182 DEBOUT !, Christophe Alévêque MS : Philippe Sohier 14 au 16 av à 21h. 20€ - 17€ SALLE LÉO FERRÉ MJC du Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e 04 78 42 48 71 IMPRO CROISÉES (Musique indienne & impor) 2 av à 20h30. 10€ -8€

CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Pl. Ferdinand Buisson - St-Priest - 04 78 20 79 37 TOUS LES ALGÉRIENS SONT DES MÉCANICIENS de Fellag MS : Marianne Épin 23 et 24 av à 20h30, je. à 19h30. 18€ - 11€ MAISON DU PEUPLE 4, pl. Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 SOPHIE ARAM 24 av à 20h30. 15€ - 12€ BRISCOPE Parc de l’Hôtel de Ville - Brignais - 04 78 05 31 13 MISÈRE INTELLECTUELLE, de et par Romain Bouteille 24 av à 20h30. 20€ - 13€ CAVE À MUSIQUE 119, rue Boullay - Mâcon - 03 85 21 96 69 LE RAPPORT MAILHOT, Régis Mailhot 7 av à 20h. 10€ - 6€ GÉDÉON dans PEAU DE LAPIN 18 av à 20h30. 8€ - 5€ N.E.C. 9, rue Claudius Cottier - St-Priest-en-Jarez 04 77 74 41 81 LES BONIMENTEURS (th. impro) Collabo art : Carlo Boso 21 av à 20h. 22€ - 18€ THÉÂTRE DE L’ÉPINOCHE Route du Coin - St-Chamond - 04 77 31 04 41 MARIE-GLAWDYS ET MAX-PAUL, Cie Le Bestiaire à Pampilles MS : Michel Dallaire, Christine Rossignol 30 av à 20h30. 12€ - 4€

cirque arts de la rue performances LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 AUGUSTES, Petit Théâtre Baraque Conception : Nigloo et Branlo Jusqu’au 3 av à 20h30. 15€ - 7,5€ L’ABATTOIR 52, quai St-Cosme - Chalon/Saône - 03 85 90 88 73 VIISTE À 3 VOIX avec SYLVAIN CHAIX 4 av à 18h 1789 SECONDES, C.I.A. (Cie Internationale Alligator) Itinérant, divers lieux, 16, 17, 21, 23 av en journée

théâtre / conte marrionnette THÉÂTRE DE L’ANAGRAMME 27, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 27 83 12 DEUX SUR LA BALANÇOIRE de William Gibson MS : Gilles Garlet Jusqu’au 4 av à 20h30. 10€ - 8€ DOM JUAN de Molière, Broutille et Cie MS : Olivier Degorgue 8 au 11 av à 20h30. 10€ - 8€ PETIT BOULOT POUR VIEUX CLOWNS de Matéï Visniec, Cie Kapibara 22 au 25 av à 20h30. 10€ - 8€ CARRÉ 30 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 S.THALA d’après Marguerite Duras, Cie Utopia MS : Hugo Verrecchia Jusqu’au 5 av à 20h30, di. à 17h30. 13€ - 8€ HISTOIRES QUI COMPTENT de et avec Bernard Moninot, Michel Billet 16 au 26 av à 20h30, di. à 17h30. 13€ - 8€ ESPACE 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 39 79 71 NOVECENTO d’Alessandro Baricco, Théâtre Pêle Mêle - MS : Michel Bernier Jusqu’au 5 av à 20h30, di. à 16h. 14€ - 9€ LE PETIT PRINCE de St-Exupéry, Le Chantier-Théâtre - MS : René-Marie Meignan 7 au 12 av à 19h30, sa à 16h et 20h30, di. à 16h + me. à 15h. 12€ - 7€ LA MINUSCULE de Mariette Navarro, Cie Rousse et Robinson - MS : Irène Baccuet 21 av au 3 mai à 20h30, di. à 17h30. 14€ - 9€ LE FOU FIEFFÉ 2, rue Fernand Rey - Lyon 1er - 04 72 10 02 65 BAR de Spiro Sicmone, Théâtre de l’Oui-Dire MS : Thérèse Rimaud 22 au 30 av à 20h30. 14€ - 10€ THÉÂTRE DE L’INTERVALLE 21, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 76 11 96 TOUR ET AUTRES TOURS DE FOLIE de Francis Beaucourt 22 av au 3 mai à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h30. 14€ - 10€ THÉÂTRE DES VORACES Cour des Voraces - 9, place Colbert - Lyon 1er 09 54 92 94 51 NUIT BLANCHE - Texte & MS : Frédéric Juyaux 2 au 25 av, je. au sa. à 20h30. 10€ - 8€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4, rue Charles Dullin - Lyon 2e - 04 72 77 40 00 HAMLET de Shakespeare - MS : Claire Lasne-Darcueil Jusqu’au 3 av à 20h, di. à 16h. 32€ - 10€ 74 GEORGIA AVENUE de Murray Schisgal Texte & MS : Stéphane Valensi Jusqu’au 4 av à 20h30, di. à 16h30. 18€ - 10€ LITTORAL - Texte & MS : Wajdi Mouawad 21 au 30 av à 20h, di. à 16h. 32€ - 10€

THÉÂTRE LES ATELIERS 3, rue Petit David - Lyon 2e - 04 78 37 46 30 FROID de Lars Norén MS : Simon Delétang Jusqu’au 3 av à 20h30, me. je. à 19h30. 20€ - 14€ FRANÇOIS D’ASSISE d’après Joseph Delteil MS : Adel Hakim 21 au 26 av av à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h30. 20€ - 14€ LA CROIX-ROUSSE, SCÈNE NATIONALE DE LYON Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 DES ANGES MINEURS d’après Volodine Actes 1, 2 & 3 - MS : Joris Mathieu 2 au 4 av à 19h. 24€ - 16€ ENSATT 4, rue des Sœurs Bouvier - Lyon 5e - 04 78 15 05 07 HIPPOLYTE / LA TROADE de Robert Garnier MS : Christian Schiaretti 11 au 23 av à 20h. 8€ - 3€ THÉÂTRE LE GUIGNOL DE LYON 2, rue Louis Carrand - Lyon 5e - 04 78 28 92 57 ALERTE À LA FERME, Cie des Zonzons GUIGNOL CONTRE SON DOUBLE, Cie des Zonzons Me. sa. di. + vacances scolaires, 14h30, 15h et/ou 16h. 9€ - 7€ PRESSE DE COMPTOIR, Cie des Zonzons 24 et 25 mars à 20h. 15€ - 8€ THÉÂTRE DU POINT DU JOUR 7, rue des Aqueducs - Lyon 5e - 04 78 15 01 80 ET TA SŒUR ? de et avec Pierre Ascaride 22 au 24 av à 19h30, ve. à 20h30. 20€ - 15€ STUDIO TERRE IMAGINAIRE 94, rue des Charmettes - Lyon 6e - 04 78 24 34 31 TOUT LE MONDE VEUT VIVRE, Cie du Gai Savoir 3 et 4 av à 20h30. Prix libre L’ÉLYSÉE 14, rue Basse Combalot - Lyon 7e - 04 78 58 88 25 EN MÊME TEMPS de Grichkovets, Théâtre d’Ouble De et par Gérald Robert-Tissot 21 au 25 av à 19h30. 12€ - 10€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger - Villeurbanne 04 72 44 79 45 Forum des Compagnons KDUMO OU L’ÉDUCATION PAR L’IMAGE (Laëtitia Lalle Bi Benie) - CHANTIER ESCURIAL de Ghelderode (Valignat/Grenier) MONOLOGUE SANS TITRE de Daniel Keene (Baptiste Relat, Baptiste Jamonneau) MENO HYSTERIA (A-Lise Guillet) PARCOURS LERCH (Baptiste Jamonneau) 21 au 24 av à 20h30, me. à 19h30. Gratuit THÉÂTRE DE L’IRIS 331, av. de Préssensé - Villeurbanne 04 78 68 86 49 LES TRIBUNAUX RUSTIQUES de Maupassant, Cie de l’Iris - MS : Philippe Clément 1er au 4 av à 20h. 14€ - 10€

LE RADIANT 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 78 23 84 02 LE PETIT CHAPERON ROUGE, Cie Louis Brouillard - Texte & MS : Joël Pommerat 1er av à 15h30. 10€ - 6€ LA SŒUR DE MARCEL d’après Raymond Cousse MS : Michel Vivier 21 au 23 av à 20h30. 15€ - 10€ VOYAGE DANS LA LUNE d’après Cyrano de Bergerac MS : Jean-Paul Plot 22 av à 15h30. 10€ - 6€ ESPACE BAUDELAIRE 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape 04 37 85 01 50 NOS PETITES ODYSSÉES, Théâtre du Grabuge MS : Géraldine Bénichou 23 av à 20h30. 13,9€ - 7,6€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 ALICE OU LE MONDE DES MERVEILLES d’après Lewis Caroll MS : Jean-François Auguste, Madeleine Louarn 1er av à 19h30. 12€ - 6€ CHAIR DE MA CHAIR d’après Aglaja Veteranyi MS : Ilka Schönbein 21 au 23 av à 20h30. 20€ - 10€ LA FERME DU VINATIER CH Le Vinatier - 95, bld Pinel - Bron - 04 37 91 51 11 ULYSSE ET MOI, Théâtre du Grabuge MS : Géraldine Bénichou 21 av à 20h. Gratuit sur réserv. CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Pl. Ferdinand Buisson - St-Priest - 04 78 20 79 37 KUKUGA* MÉLANCOLIQUE SYSTÈME DIX (3e étape) MS & Dir. : Jean-Paul Delore 20 au 25 av, en ville & CC Théo Argence. Gratuit DO IT ! L’Après Compagnonnage 2009 Geiq Théâtre - 9 comédiens, 9 spectacles, 1 projection ESCURIAL de Ghelderode (Collabo art. : Guillaume Motte) ET C’EST POUR VOUS QUE LE SOLEIL BRILLE (Collabo art. : Sylvie Mongin-Algan) MOI, PIERRE RIVIÈRE … (Collabo art. : Guy Naigeon) LA DOUCE de Dostoïevski (Collabo art. : Aurélien Serre) MONOLOGUE SANS TITRE de Daniel Keene (Collabo art. : Baptiste Relot) 29 av au 10 mai + MENO HYSTÉRIA d’Anne-Lise Guillet (projection) 29 et 30 av à 18h30 CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Pl. de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 72 04 81 18/19 DES HABITANTS ÉLUCUBRENT EN COMPAGNIE DE LA NIÈME OUBLI(É)S (Conception : Claire Truche, Adeline Benamara) + MÉDÉE(S), INTIMES ET MULTIPLES MS : Valérie Leroux, Marie-Aude Christianne 23 au 25 av à 20h30, je. à 19h30. 5€ UNE SALE HISTOIRE de Dostoïevski MS : Élizabeth Marie 29 et 30 av à 19h30. 13€ - 7€

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agenda

LE NEUTRINO Hôtel de Ville - Place du Général de Gaulle Genas - 04 72 47 11 69 MOLIÈRE, UNE VIE RÊVÉE, Cie du Pitre Blême MS : Hubert Barbier 3 av à 20h30. 12€ - 8€ ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 U A DISPARU !, Cie du Semeur MS : Christophe Glockner 22 av à 15h. 8€ - 5€ LES MUSES, Cie La Boulangerie Musique & conception : Camille Germser MS : Emmanuel Daumas 24 av à 20h30. 18€ - 12€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 EN ATTENDANT GODOT d’après Becket MS : Bernard Lévy Jusqu’au 3 av à 20h. 20€ - 12€ ESPACE CULTUREL SAINT-GENIS-LAVAL 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 CONTES ET FLEURETTES, Cie Café-Crème Conception : Cécile Bergame 1er av à 15h et 17h30. 8€ - 5€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 CHANTS D’ADIEU d’Oriza Hirata MS : Laurent Gutmann 21 et 22 av à 20h30, me. à 19h30. 26,5€ - 17,5€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse - 04 74 50 40 00 LES MAINS SALES de Sartre, Cie des Lumières & des Ombres MS : Guy-Pierre Couleau 1er av à 19h. 26€ - 18€ YAËL TAUTAVEL OU L’ENFANCE DE L’ART de Jaubertie - MS : Nino d’Introna 22 av à 19h. 8€ - 5€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 MOLIÈRE(S), TNP Villeurbanne MS : Christian Schiaretti 15 au 17 av à 19h30. 22€ - 15€ SGANARELLE OU LE COCU IMAGINAIRE + LES PRÉCIEUSES RIDICULES 15 av à 19h30 LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ + LE MÉDECIN VOLANT + L’ÉCOLE DES MARIS 16 av à 19h30 LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ + LE MÉDECIN VOLANT + LES PRÉCIEUSES RIDICULES 17 av à 19h30 ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 LA PETITE ODYSSÉE (II) Texte & MS : Grégoire Callies 8 av à 15h et 20h. 22€ - 8€ THÉÂTRE JEAN VILAR 12, rue de la République - Bourgoin-Jallieu 04 74 28 05 73 NOTRE-DAME DE PARIS de Victor Hugo, Cie Ariadne - MS : Anne Courel 20 au 22 av à 20h30. 13€ - 8€ LA MER EN POINTILLÉS, Le Bouffou Théâtre MS : Serge Boulier 28 et 29 av à 18h30. 7,5€ - 6€ THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 LES EMBIERNES COMMENCENT, Théâtre du Fust MS : Émilie Valantin Jusqu’au 2 av à 20h30. 15€ - 9,5€ LA VIE DEVANT SOI de Romain Gary MS : Didier Long 23 et 24 av à 20h30. 25€ - 23€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 VESNA Texte & MS : Gilles Granouillet, Travelling Théâtre 2 av à 20h30. 18€ - 9€

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THÉÂTRE LE BEL IMAGE Pl. Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 ROBERTO ZUCCO de Bernard-Marie Koltès MS : Christophe Perton 22 au 30 av à 20h. 20€ - 12€ + Répétition Publique - 14 av à 19h THÉÂTRE DE LA VILLE Pl. de l’Hôtel de Ville - Valence - 04 75 78 41 70 LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD de Marivaux MS : Michel Raskine 21 au 23 av à 20h. 20€ - 8€ THÉÂTRE DE PRIVAS Place Malraux - Privas - 04 75 64 93 39 LES DIABLOGUES de Roland Dubillard, avec Jacques Gamblin MS : Anne Bourgeois 2 et 3 av à 20h30, je. à 19h30. 28€ - 24€ LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE 7, av. Émile Loubet - St-Étienne - 04 77 25 14 14 DE DIMANCHE EN DIMANCHE de Denise Bonal MS : Louis Bonnet Jusqu’au 3 av, 20 au 30 av à 20h. 18€ - 10€ FAMILY ART de Pauline Sales MS : Jean-Claude Berutti ITINÉRANT (63/43/42), jusqu’au 29 mai 2, 3, 21, 24 et 28 av ATELIERS DE DÉCORS 743, rue Georges Sand - La Talaudière 04 77 25 14 14 FAMILY ART de Pauline Sales MS : Jean-Claude Berutti Jusqu’au 3 av à 20h + je. ve. à 14h. 18€ - 10€ THÉÂTRE LE VERSO 61, rue de la Richelandière - St-Étienne 04 77 47 01 31 LE GRAND VOYAGE DE L’HOMME PETIT, Cie En Bonne Compagnie MS : Carlo Bondi, Carole Gentil 6 au 9 av à 14h, ma. à 19h. 8€ - 5€ THÉÂTRE DES PÉNITENTS Pl. des Pénitents - Montbrison - 04 77 96 39 16 TARTUFFE d’après Molière, Cie de l’Iris MS : Philippe Clément 21 au 23 av à 20h30, me. à 15h30. 15€ - 12,75€ THÉÂTRE DU PARC Avenue du Parc - Andrézieux-Bouthéon 04 77 36 26 00 ET POURTANT CE SILENCE NE POUVAIT ÊTRE VIDE de Jean Magnan - MS : Michel Cerda 21 au 25 av à 20h. 18€ - 10€ CHÂTEAU ROUGE 1, rte de Bonneville - Annemasse - 04 50 43 24 24 LA VIE DEVANT SOI d’après Romain Gary MS : Didier Long 25 av à 20h30. 26€ - 21€

lecture / rencontre conférence / débat 10E FÊTE DU LIVRE DE JEUNESSE DE VILLEURBANNE Rencontres, spectacles, expos, projections, bal (Bouskidou), ateliers, etc. ÉTATS DE FÊTES 40 auteurs et illustrateurs avec CHRISTIAN VOLTZ NATHALIE NOVI - SUSIE MORGENSTERN LIONEL LE NEOUANIC - FRANÇOIS ROCA - etc. Avec CIE KOLEXI (Lise, ms : Loren Capelli) RAPHAËLLE MOUSSAFIR - OLIVIER THIÉBAUT - etc. 25 et 26 av 6E FESTIVAL DE LA BANDE DESSINÉE Maison de la Rencontre - Écully - 04 78 33 64 33 Librairies, auteurs en dédicaces, débats, films, jeux, expos… BERIK - CIRO TOTA - CHRISTOPHE CAZENOVE MICHEL JANVIER - FÉLIX MOLINARI ROBERTS AYATS - etc. 25 av 10h/19h. Gratuit BOURSE AUX DISQUES BANDES DESSINÉES & INSTRUMENTS Le Fil - 20 bld Thiers - St-Étienne - 04 77 33 30 72 50 exposants - Disques, collectors, BDs, objets vintage 26 av 10h/19h. 1€ CARRÉ 30 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 La réalité et “le malaise” dans la vie moderne ? 25 av 11h/13h + 13h30/15h MAPRA 9, rue Paul Chenavard - Lyon 1er - 04 78 29 53 13 LECTURE DES (H)AUTEURS avec Le Collectif des (H)auteurs Avec Judith Lesur, Étienne Faye, Patrick Ravella, Valérie Sourdieux, Philippe Puigserver… 3 av à 19h30

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LES ARCHIVES MUNICIPALES 18, rue Dugas Montbel - Lyon 2e - 04 37 23 65 43 L’ALLÉGRESSE DE L’ÉCRITURE Roger Druet en dialogue avec Olivier Nineuil 6 av à 18h15. Gratuit AUDITORIUM DE LYON 149, rue Garibaldi - Lyon 3e - 04 78 95 95 65 FAUST 24 av à 12h30. Gratuit BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30, bld Vivier-Merle - Lyon 3e - 04 78 62 18 00 Musique sacrée Musique à la Chapelle Sixtine 2 av à 18h30 Nouvelles architectures scolaires, du primaire au lycée 3 et 24 av à 18h30 Histoire et mémoire - Résister au Génocide 21 av à 18h30 La Scène Poétique LILIANE GIRADON / JÉRÔME MAUCHE 22 av à 18h30 ITER, la marche vers la fusion contrôlée 23 av à 18h30 NANCY HUSTON (Lignes de faille) 28 av à 18h ALEXIS SPIRE (Accueillir ou reconduire. Enquête sur les guichets de l’immigration.) 29 av à 18h30 HENRY LAURENS (L’Empire et ses ennemis) 30 av à 18h30 CAFÉ DU BOUT DU MONDE 3, rue d'Austerlitz - Lyon 4e - 04 72 98 39 08 Rencontre/débat avec Action Contre la Faim en Birmanie 2 av à 19h BIBLIOTHÈQUE JEAN-MACÉ 2, rue Domer - Lyon 7e - 04 78 96 48 30 De la Mothe à un Parc Urbain 21 av à 18h MÉDIATHÈQUE DU BACHUT 2, place du 11 Novembre 1918 - Lyon 8e 04 78 78 12 76 Musico-thérapie et Autisme 4 av à 15h Chirurgien au bord de la crise de nerfs 28 av à 18h MÉDIATHÈQUE DE VAISE Place Valmy - Lyon 9e - 04 72 85 66 20/22 Les duos dans le jazz avec Jacques Helmus & Pierre Tiboum Guignon 21 av à 18h30 Sur les traces des pas de danse 22 av à 14h LES FIANCÉS DE LOCHES de Feydeau Avec Audrey Laforce & les comédiens du TNP 28 av à 12h30 C.C.O. 39, rue Courteline - Villeurbanne - 04 78 68 09 44 Café Citoyen - Une autre école est-elle possible ? + projection L’ÉCOLE QUI FAIT AIMER L’ÉCOLE de Denise Gilliand 28 av à 18h30 M.L.I.S. 247, crs E. Zola - Villeurbanne - 04 78 68 04 04 Écrivain : livrez-vous ! VIVIANE MOORE (Ombre japonaise) 7 av à 19h. Gratuit PLANETARIUM DE VAULX-EN-VELIN Pl. de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 50 12 La Formation du système solaire 23 av à 20h. 5€ LA FERME DU VINATIER CH Le Vinatier - 95, bld Pinel - Bron - 04 37 91 51 11 Cycle “L’enfant anormal” - De l’enfant sauvage au trouble envahissant du développement 27 av à 18h. Gratuit sur réservation MÉDIATHÈQUE/L’ATRIUM Avenue du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 09 13 Les géants du romantisme tchèque ANTONIN DVORÁK 5 mai à 18h. 7€ - 4€ JAPON : QUELQUES PAGES, Cie Ce Bleu Exactement 29 av à 14h30 LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 UNE BOUTEILLE DANS LA MER DE GAZA, Cie Image Aiguë - 1er av à 20h Les scandaleuses - 30 av à 20h SOUS YOURTE Square Charlotte Frenay - 96, rue de la Sous-Préfecture Villefranche/Saône - 04 74 07 23 48 J’AVAIS UNE FLEUR ROUGE DANS LA POITRINE ET CETTE FLEUR REGARDAIT LE MONDE d’après Nicolas Bouvier, Cie Malgraine 24 av à 17h BIBLIOTHÈQUE DE SOUCIEU 10, rue Micky Barange - Soucieu - 04 72 31 15 53 BERG & BECK de R. Bober, Théâtre Narration MS : Ghislaine Drahy 24 av à 19h, sur réservation THÉÂTRE LE VERSO 61, rue de la Richelandière - St-Étienne 04 77 47 01 31 REDUCTO ABSURDUM de Sandrine Roche Mise en lecture : Cédric Verschambre 27 et 28 av à 20h30. Gratuit sur réservation

cinéma AUDITORIUM DE LYON 149, rue Garibaldi - Lyon 3e - 04 78 95 95 95 L’ARGENT de Marcel Herbier (FR, 28) Musique : Jean-François Zygel 28 av à 20h30. 22€ - 11€ SALLE LÉO FERRÉ MJC du Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e 04 78 42 48 71 CULTIVONS LA TERRE de Honorine Périno (docu) + débat Les enjeux actuels auxquels l'agriculture doit se confronter 30 av à 20h MAISON DE LA DANSE 8, av. Jean Mermoz - Lyon 8e - 04 72 78 18 00 ADELITA, SEVILLA Y FLAMENCO de Magali Negroni (95) 1er au 4 av dès 19h CINÉ TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 / 12 Cycle ciné Reg'Arts “JOY DIVISION” CONTROL de Anton Corbun 07 à 18h JOY DIVISION de Grant Gee docu 09 à 20h45 24 av, 5.60€ 4.70€ 10€/2films Proj suivie d'une rencontre avec Philippe Gonin (compositeur) THÉÂTRE DE GIVORS 2, rue Puits Ollier - Givors - 04 72 24 25 50 MOTEUR ACTION - RESISTER ! PERSEPOLIS de Marjane Satrapi (Fr, 07) + MONDO KINO : À L’ARRACHÉ de Christophe Schmidt/Benoît Delépine (95) + OLIVIER HEMS + DAVID GARBOUD & La Plateforme Locus Solus etc. 25 av à 17h. Gratuit sur réserv.

danse AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 DÉPARTEMENT DANSE, CNMSD LYON 29 et 30 av à 12h30. Gratuit ESPACE 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 39 79 71 MON PETIT CHEZ MOI, Cie Aqui et Là Chor : Carla Frison 15 au 19 av à 15h et 19h30, di. à 17h30. 12€ - 7€ STUDIO TERRE IMAGINAIRE 94, rue des Charmettes - Lyon 6e - 04 78 24 34 31 ÊTRE SANS ÊTRE, Cie Acli Boureima Kienou Chor : Boureima Kienou 23 et 24 av à 20h30. 12€ - 10€ LE CROISEUR 4, rue Croix Barret - Lyon 7e - 04 72 71 42 26 DÉ-VÊTUES, Théâtre Debout & Collectif 22 (soli) Chor : Maud Fouassier, Julien Monty 29 et 30 av à 20h15. 10€ - 6€ MAISON DE LA DANSE 8, av. Jean Mermoz - Lyon 8e - 04 72 78 18 00 EN SUS 13, Compañía Flamenca En Sus 13 Chor, dir. art : Olga Pericet, Manuel Liñán, Marco Flores 1er au 4 av à 20h30, me. à 19h30. 30€ - 20€ EBHOFOLO, Andonis Foniadakis / Vincent Mantsoe 18 et 20 av à 20h30. 24€ - 15€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 CARTE BLANCHE AU CNSMD 3 av à 20h30. Gratuit LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 EMPTY MOVES [PART I] - NOCES Chor : Angelin Preljocaj Musique : Les Percussions Claviers de Strabsourg & Chœur Contemporain d’Aix-en-Provence, dir. Roland Hayrabedian 29 av à 20h30. 24€ - 12€ SALLE ÉRIK SATIE Rue Prosper Alfaric - Vénissieux - 04 72 50 71 19 DAVID RODRIGUES (solo) TRANS’MISSION, Cie Second Souffle PARIS/MOTEGI-MACHI, Cie A’Corps Chor : David Rodrigues, Azdine Benyoucef, Karim Amghar 18 av à 19h. Prix libre THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bld Laurent Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 PETITES HISTOIRES.COM, Cie Accrorap Chor : Kader Attou 24 av à 20h. 15€ - 10€

Face Nord Cie

LE VOYAGE DE MONSIEUR D un road movie théâtral

écrit et mis en scène par Jérôme Sauvion

8 au 27 avril 2009 Réservations 04 78 37 98 17

Théâtre des Marronniers www.theatre-des-marronniers.com

RAMDAM 16, ch. des Santons - Ste Foy-les-lyon - 04 78 59 62 62 PROJET COCHON, Mathilde Monfreux 3 av à 20h30. 5€ MÉMOIRES DU PLÂTRE, Les Dormeurs Téméraires 25 av à 20h30. 5€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse - 04 74 50 40 00 LE SACRE, Groupe Grenade & Josette Baïz Chor : Josette Baïz 29 et 30 av à 19h, je. à 14h. 26€ - 10€ ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 WAXTAAN - Chor : Germaine et Patrick Acogny 10 av à 20h. 22€ - 8€ THÉÂTRE LE BEL IMAGE Pl. Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 DÉBATAILLES, Cie Propos Chor : Denis Plassard 1er av à 20h. 20€ - 8€ ENTRACTE Conception & chor : Josef Nadj Musique : Akosh Szelevényi 3 av à 20h. 20€ - 12€ THÉÂTRE DE PRIVAS Place Malraux - Privas - 04 75 64 93 39 PETITES HISTOIRES.COM, Cie Accrorap Chor : Kader Attou 28 et 29 av à 20h30. 19€ - 11€ CHÂTEAU ROUGE 1, rte de Bonneville - Annemasse - 04 50 43 24 24 PETITES HISTOIRES.COM, Cie Accrorap Chor : Kader Attou 22 av à 19h30. 17€ - 10€ OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ÉTIENNE Jardin des Plantes - St-Étienne - 04 77 47 83 40 WIGGLE, Beijing LTDX Modern Dance Company Chor : Bo Ma, Li Hanzhong, Wei Zi, Ting Song, Bin Liu 2 av à 20h. 26€ - 24€

expositions BF 15 11, quai de la Pêcherie - Lyon 1er - 04 78 28 66 63 LAURENT PERBOS - Forest Tears 3 av au 30 mai, me. au sa. 14h/19h Vernissage 2 av 18h/21h CAUE DU RHÔNE 6 bis, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 72 07 44 55 GRAND PRIX DE L’ARCHITECTURE, DE L’URBANISME ET DE L’ENVIRONNEMENT DU RHÔNE 2008 7 lauréats, 29 opérations dans le Rhône Jusqu’au 31 juil, 1er au 19 sept, lu. au ve. 8h30/12h30 13h30/17h + les sa. 4, 25 av 14h/18h GALERIE LE RÉVERBÈRE 38, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 00 06 72 FRANÇOIS DELADERRIÈRE / GÉRALDINE LAY L’illusion du tranquille Jusqu’au 30 av, me. au sa. 14h/19h GALERIE HENRI CHARTIER 42, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 44 02 58 LIONEL PRATT Jusqu’au 18 av, me. au sa. 13h/20h


agenda

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6e Continent - 51, rue Saint-Michel - Lyon 7e - 04 37 28 98 71 Acte 2 Théâtre - 32, quai Arloing - Lyon 9e - 04 78 83 21 71 Agend’Arts - 4, rue Belfort - Lyon 4e - 04 78 28 42 99 Allégro - Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 À Thou Bout d'Chant - 2, rue de Thou - Lyon 1er - 04 72 98 28 22 Amphithéâtre Astrée - Villeurbanne - 04 72 43 19 11 Auditorium de Lyon - 149, rue Garibaldi - Lyon 3e - 04 78 95 95 95 Au P’tit Truc - 30, rue de l’Annonciade - Lyon 1er - 04 78 28 85 26 Bar L’Absynthe - 22, rue de Flesselles - Lyon 1er - 06 76 72 14 26 Bastringue - 14, rue Laurencin - Lyon 2e Blue Banana - 118, montée de la Grande Côte - Lyon 1er - 04 78 30 05 18 Bistro Fait Sa Brocante - 3, rue Dumenge - Lyon 4e - 04 72 07 93 47 Bistroy - 1, rue Chappet - Lyon 1er - 04 78 29 66 50 Boulevardier - 5, rue de la Fromagerie - Lyon 1er Bourse du Travail - Place Guichard - Lyon 3e C.C.O. - 39, rue Courteline - Villeurbanne - 04 78 93 41 44 Café Chantecler - 151, bld de la Croix-Rousse - Lyon 4e - 04 78 28 13 69 Café du Bout du Monde Brotteaux - 120, rue Bugeaud - Lyon 6ème - 04 72 74 44 82 Cave à Musique - 119, rue Boulay - Mâcon - 03 85 21 96 69 Centre Charlie Chaplin - place de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 72 04 81 18 Centre Culturel Théo Argence - pl. Ferdinand Buisson - Saint-Priest - 04 78 20 02 50 Chapelle de la Trinité - 31, rue de la Bourse - Lyon 1er - 04 78 38 09 09 Château Lacour - St-Agrève - 04 75 30 12 31 Château Rouge - 1, route de Bonneville - Annemasse - 04 50 43 24 25 Citron - 20, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 63 97 Clochards Célestes - 51, rue des Tables Claudiennes - Lyon 1er - 04 78 28 35 19 Crescent Jazz Club - 83, rue Rambuteau - Mâcon - 03.85.39.08.45 De l’Autre Côté du Pont - 25, cours Gambetta - Lyon 7e - 04 78 95 14 93 Double Six - 36, av. Joannès Masset / Angle rue L. Loucheur - Lyon 9e - 04 78 47 20 16 DV1 - 6, rue Violi - Lyon 1er - 06 61 64 43 69 Espace Albert Camus - 1, rue M. Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 Espace Baudelaire - 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50 Espace Double Mixte - La Doua - 43, bld du 11 Nov. 1918 - Villeurbanne - 04 72 44 60 19 Espace Jean Carmet - Bld du Pilat - Mornant - 04 78 44 03 12 Espace Culturel Saint-Genis-Laval - 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 Espace des Arts - 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Châlon-sur-Saône - 03 85 42 52 12 Espace Tonkin - 1, av. Salvador Allende - Villeurbanne - 04 78 93 11 38 Étoile Royale - 17, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 39 95 66 Fée Verte - 4, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 28 32 35 Festival Musique Ancienne de Lyon - 04 78 38 09 09 Fnac Bellecour - 85, rue de la République - Lyon 2e - 04 72 40 49 49 Fnac Part-Dieu - 17, rue du Docteur Bouchut - Lyon 3e - 04 78 71 87 00 Furib-Arts - 60, rue Saint-Georges - Lyon 5e - 04 72 00 26 41 Gibert Joseph - 3, quai Gailleton - Lyon 2e - 04 72 77 76 76 Grnd Zéro Gerland - 40, rue Pré-Gaudry - Lyon 7e Grnd Zéro Vaise - 69, rue Gorge de Loup - Lyon 9e Hall C - Plaine Achille - St-Étienne - 04 77 48 76 16 Halle Tony Garnier - 20, place Antonin Perrin - Lyon 7e - 04 72 76 85 85

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L’ATTRAPE-COULEURS 5, pl. Henri Barbusse - Lyon 9e - 04 72 19 73 86 THIERRY PERTUISOT Jusqu’au 4 av, ma. au sa. 13h/19h GALERIE DOMUS Université Claude Bernard Lyon I - 4, bld. Niels Bohr Villeurbanne - 04 72 43 19 11 ALEXANDER GRONSKY - La jeune photographie russe Jusqu’au 10 av, lu. au ve. 9h/17h30 INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11, rue Dr Dolard - Villeurbanne - 04 78 03 47 00 JOHN CAGE, LUCINDA CHILDS, OYVIND FAHLSTRÖM, ALEX HAY, DEBORAH HAY, STEVE PAXTON, YVONNE RAINER, ROBERT RAUSCHENBERG, DAVID TUDOR, ROBERT WHITMAN - 9 Evenings : Art, Theatre and Engineering De 2009 à 1966 Jusqu’au 12 av, me. au di. 13h/19h. 4€ - 2,5€ + Conférence JEAN-CHRISTOPHE ROYOUX 8 av à 19h M.L.I.S. F. MITTERAND 247, crs Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 68 04 04 LISA JABBOUR Jusqu’au 11 av, ma. au ve. 14h/19h, sa. 14h/18h CHRISTIAN VOLTZ - La Fabric 23 av au 20 mai, ma. au ve. 14h/19h, sa. 14h/18h LE RIZE, CENTRE MÉMOIRES & SOCIÉTÉ 23/25, rue Valentin-Haüy - Villeurbanne 04 37 57 17 17 LE(S) SENS DE LA VILLE Jusqu’au 30 mai, ma. au sa. 12h/19h, je. 17h/21h + Visite Serres Municipales - 18 av à 14h + Café-rencontre : La Ville sent-elle ? - 18 av à 16h ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 SOGOUD DESIGN, GRAFIK JEAN-BAPTISTE GOUDET - KINGA SOFALVI Jusqu’au 30 av, lu. au ve. 9h/13h - 14h/18h ESPACE ARTS PLASTIQUES 12, rue Eugène-Peloux - Vénissieux - 04 72 21 44 44 PHILIPPE DURAND (photos) Jusqu’au 25 av, me. au sa. 14h30/18h + soirs de représentations L’ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 SIMON RENAUD - Êtres indésirables 1er av au 31 mai, ma. au ve. 10h/17h + soirs de spectacles - Vernissage 1er av à 19h MAISON DU RHÔNE 1, pl. de la Liberté - Givors - 04 78 73 70 37 D’UN RHÔNE À L’AUTRE Exposition permanente. Me. sa. di. 14h/18h. 1,55€ - 0,75€ MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE Route Départementale 502 - St-Romain-en-Gal 04 74 53 74 01 COLLECTIONS PERMANENTES Ma. au di. 10h/18h. 4€ - 2,5€, je. free

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Suivez le guide ! - 1er av à 15h (+2€) Les jardins de la maison des Dieux Océan 2 av à 20h. Gratuit Parcours Expresso - 5 av à 15h (+1,5€) In Vino Veritas - 17 av à 19h. 6€, sur réserv. L’Antique… c’est chic !, Christiane Casaova 19 av à 15h MUSÉE PAUL DINI Pl. Faubert - Villefranche/Saône - 04 74 68 33 70 MÉTAMORPHOSES Jérôme Basserode, Robert Combas, Nicolas Darrot, Jackie Kayser , Olivier Nord, Orlan, Jean-Michel Othoniel, Agnès Pétri Jusqu’au 20 sept, me. au ve. 10h/12h30 13h30/18h, sa. di. 14h30/18h. 5€ - 3€ MAISON D’IZIEU 70, rte de Lambraz - Izieu (01) - 04 79 87 21 05. MÉMORIAL DES ENFANTS JUIFS EXTERMINÉS Photos, dessins, lettres, extraits films Lu. au ve. de 9h/17h, sa. di. 10h/18h. 5€ - 3€ THOMAS GEVE - Dessins d’un enfant historien Il n’y a pas d’enfants ici Auschwitz, Gross-Rosen, Buchenwald Jusqu’au 3 mai, lu. au ve. de 9h/17h, sa. 14h/18h, di. 10h/18h. 5€ - 3€ + Commémoration de la rafle du 6 avril - 6 av à 11h30 MONASTÈRE ROYAL DU BROU Église & musée - 63, bld du Brou Bourg-en-Bresse - 04 74 22 83 83 JEAN DEGOTTEX (1918-1988) - Rétrospective Jusqu’au 24 mai, tlj 9h/12h30 - 14h/18h. 7€ - 4,5€ HORS LES MURS MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET D’ARCHÉOLOGIE Valence, Bourg-lès-Valence, St-Donat 04 75 79 20 80 SCÉNOGRAPHIES, DE DAN GRAHAM À HUBERT ROBERT 8 sites, 24 artistes Lux Scène Nationale, Valence - 04 75 82 44 15 SAÂDANE AFIF - HUBERT ROBERT - GÜNTHER FÖRG - RODNEY GRAHAM - JEAN-BAPTISTE BLANCHARD - SARA ROSSI Jusqu’au 28 juin, me. au ve. 14h/18h30, sa. di. 15h/18h30 Maison des Têtes, Valence - 04 75 79 20 86 PAT BRUDER Jusqu’au 28 juin, lu. au ve. 8h30/17h, sa. 9h/18h, di. 14h/18h Bourse du Travail, Valence PHILIPPE DECRAUZAT + “MOSAÏQUE AUX BUCRANES” Jusqu’au 28 juin, me. au di. 14h/18h30 Art3, Valence - 04 75 55 31 24 CEAL FLOYER - DAN GRAHAM Jusqu’au 28 juin, me. au sa. 14h/19h Comédie de Valence - 04 75 78 41 71 PIERRE MALPHETTES / HENRY D’ARLES Jusqu’au 30 av, ma. au ve. 14h/18h30 + soirs spectacles Salle des Clercs, Valence - 04 75 55 18 82 DIANA THATER Jusqu’au 21 juin, me. au di. 14h/18h30

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Hot Club de Lyon - 26, rue Lanterne - Lyon 1er - 04 78 39 54 74 Îlo Café d’Expression - RN 89 - Rte de Lyon - St-Genis l’Argentière - 04 74 72 26 12 Jazz au Péristyle - Opéra Lyon - Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 Jazz Du Bout du Monde - 3, rue d’Austerlitz - Lyon 4e - 04 72 98 39 08 Jonkafé - 21, rue Pasteur - Lyon 7e - 04 72 76 99 53 Johnny’s Kitchen - 48, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 94 13 Kraspek Myzik - 20, montée St Sébastien - Lyon 1er - 04 69 60 49 29 K-Barré - 34, rue Raulin - Lyon 7e - 04 72 71 44 40 La Boulangerie du Prado - 69, rue Sébastien Gryphe - Lyon 7e - 06 21 21 41 33 La Casa Musicale - 1, ch. de Fontenay - Lyon St-Rambert - Vergoin - 06 14 02 81 40 LA Cocotte Minute - 4, rue Belfort - Lyon 4e - 04 72 00 96 41 La Fourmi Rouge - 7, place Colbert - Lyon 1er - 04 78 28 43 51 L’Art Battoir Kafé - 1, route de l’Isle d’Abeau - Bourgoin-Jallieu - 04 74 19 14 20 L’Apéro Rock - 31, rue Ste Geneviève - Lyon 6e - 06 63 95 09 94 La Presqu’Île - Quartier des Fontanes - Annonay - 04 75 33 15 54 La Soucoupe - 4, rue Mourguet - Lyon 5e - 04 78 38 31 25 L’Arrêt Public des Platanes - 10, place Morel - Lyon 1er - 04 72 98 33 59 L’Atmosphère - 9, montée des Carmélites - Lyon 1er - 04 78 28 68 76 L’Atrium - 3, avenue des Cosmos - Tassin-la-Demi-Lune - 04 78 34 70 07 L’Atribut - 122, rue Marietton - Lyon 9e - 04 72 29 10 66 LaPéniche - 52, quai Saint Cosme - Chalon/Saône - 03 85 94 05 78 La Plateforme - Face au 4, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 37 40 13 93 La Tannerie - 123, place de la Vinaigrerie - Bourg-en-Bresse 04 74 21 04 55 Le Briscope - Parc de l’Hôtel de Ville - Brignais - 04 78 05 31 13 Le brise Glace - 54 bis, rue des Marquisats - 74000 Annecy - 04.50.33.65.10 Le Carré 30 - 12, rue Pizay - Lyon 1e - 04 78 39 74 61 Le caveau du chien à 3 pattes - Croix-Rouge - Belleville - 04 74 66 14 61 www.caveau-beaujolais.com Le Clac’son - 10, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 93 Le 13 Espace d’Interventions - 13, rue Leynaud - Lyon 1er - 06 03 94 23 14 Le Fil - 20/22, bld Thiers - Saint-Étienne -04 77 34 46 40 - www.le-fil.com Le Marché Gare - 34, rue Casimir Périer - Lyon 2e - 04 78 38 49 69 Le Nec - St Priest-en-Jarez - 04 77 74 41 81 L’Épicerie Moderne - Ctre Léonard de Vinci - pl. R. Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 Le Périscope - 13 rue Delandine - Lyon 2e - 04 78 42 63 59 Le Sémaphore - Chemin de Boutan - Irigny - 04 72 30 47 90 Le Sonic - Péniche Mascaret, face au 4, quai des Étroits - Lyon 5e - 04 78 38 27 40 Les Abattoirs - Route de L’Isle d’Abeau - Bourgoin - 04 74 19 14 20 Le Sou - 19,rue Romain Rolland - La Talaudière - 04 77 53 03 37 Les Trois Gaules - 10, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 87 08 25 Luminier - 50, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 Lyon’s Hall - 21, rue Joannes Carret - Lyon 9e - 06 61 43 45 35 Mâcon Scène Nationale - 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 Maison de la Rencontre - 21, avenue Aynard - Écully - 04 78 33 64 33 Maison du Peuple - 4, place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 Marquise - Quai Augagneur - Lyon 3e - 04 72 61 92 92 Médiathèque de Vaise - Place Valmy - Lyon 9e - 04 72 85 66 20 Mjc Aragon - place Gaillard Romanet - Bron - 04 78 26 87 25

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Le Valentin, Galerie Pôle Sud, Bourg-lès-Valence 04 75 83 33 55 ELMAR TRENKWALDER - GUILLAUME PARIS KATE BLACKER - VALÉRIE JOUVE - MARIN KASIMIR Jusqu’au 28 juin, ma. au ve. 14h/18h Palais Delphinal, St-Donat/l’Herbasse 04 75 45 03 10 AYSE ERKMEN - IRÈNE FORTUYN & ROBERT O’BRIEN JEAN-FRANÇOIS HUE - ÉRIC POITEVIN 24 av au 28 juin, ma. me. je. ve. 9h30/12h 13h30/16h30, sa. di. 14h/19h MUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE 2, pl. Louis Comte - St-Étienne - 04 77 49 73 00 SO WATT ! - Du design dans l’énergie Objets, bijoux, gadgets, luminaires, etc. Jusqu’au 25 av, me. au di. 10h/18h, lu. 10h/12h30-13h30/18h. 4,5€ - 3,7€ Visites guidées - sa. à 16h, di. à 16h30 MUSÉE D’ART MODERNE La Terrasse - St-Étienne - 04 77 79 52 52 MARIO SCHIFANO (1934-1998) BERNARD PIFFARETTI On inachève bien les tableaux SALVATORE GARAU Photogrammes avec horizon ARNULF RAINER - Paysages perdus Jusqu’au 26 av, me. au lu. 10h/18h. 5€ - 4€

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Le Bourg - 69620 Légny Tél : 04 78 39 89 27 jmcleyetmarrel@wanadoo.fr jmcleyetmarrel.free.fr

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GALERIE VRAIS RÊVES 6, rue Dumenge - Lyon 4e - 04 78 30 65 42 JEAN-BAPTISTE CARHAIX - La couleur de la mort, poétique de Barbie et Mickey business… Jusqu’au 7 mai, me. au sa. 15h/19h LE BLEU DU CIEL 10 bis, rue de Cuire - Lyon 4e - 04 72 07 84 31 ROSELYNE TITAUD - Intérieurs QUENTIN MAUSSANG - Ensemble quelque part. Ailleurs (vidéo) Jusqu’au 11 av, me. au sa. 15h/19h BRIAG COURTEAUX - Identité LÉA ÉOUZAN - Histoire(s) Contemporaine(s) 22 av au 29 mai, me. au sa. 15h/19h Vernissage 21 av à 18h LA BRÈCHE MJC du Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e 04 78 42 48 71 LAURENT HELLER - Figurations libres Jusqu’au 4 av, ma. au sa. 10h/12h - 14h/19h, lu. 14h/19h COLLECTIF SINGUL’ART - La première fois 20 av au 16 mai, ma. au sa. 10h/12h - 14h/19h, lu. 14h/19h MUSÉE GALLO-ROMAIN 17, rue Cléberg - Lyon 5e - 04 72 38 49 30 COLLECTIONS PERMANENTES Plus de cinq siècles de découvertes Ma. au di. 10h/18h. 4€ - 2,5€, je. free MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN Cité Internationale - 81, quai Ch. de Gaulle - Lyon 6e 04 72 69 17 17 STÉPHANE BLANQUET - MASSE - GILBERT SHELTON JOOST SWARTE - CHRIS WARE - Quintet MARLÈNE MOCQUET OLIVIER MOSSET, FABIO VISCOGLIOSI, ÉRIC DUYCKAERTS, B. WURTZ, LILI VAN DER STOKKER, MARTIN CREED, PHILIPPE CAZAL... - N’importe quoi Jusqu’au 19 av, me. au di. 12h/19h. 6€ - 4€ CENTRE D’HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 14, av. Berthelot - Lyon 7e - 04 78 72 23 11 FRÉDÉRIC BELLAY - Portraits de témoins Visages (du centre) d’Histoire Jusqu’au 30 août, me. au ve. 9h/17h30, sa. di. 9h30/18h. 4€ - 2€ GALERIE ROGER TATOR 36, rue d’Anvers - Lyon 7e - 04 78 58 83 12 EMMANUEL HOLTERBACH 3 panoramas de fréquences Jusqu’au 15 mai, lu. au ve. 14h/19h MUSÉE AFRICAIN 150, crs Gambetta - Lyon 7e - 04 78 61 60 98 COLLECTIONS PERMANENTES Plus de 2400 objets (autels, statuettes, masques, etc.) de l’Afrique de l’Ouest subsaharienne. Me. au di. 14h/18h. 6€ - 3€ MÉDIATHÈQUE DE BACHUT 2, pl. du 11 Novembre - Lyon 8e - 04 78 78 12 12 DEVENIR. ADOLESCENCES EXPOSÉES 14 av au 9 mai, ma. au ve. 13h/19h, sa. 10h/18h

Le Bourg - 69620 Légny Tél : 04 78 39 89 27 jmcleyetmarrel@wanadoo.fr jmcleyetmarrel.free.fr

LE BLEU DU CIEL - BURDEAU 48, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 07 84 31 LYNNE COHEN - Faîtes attention / Watch your step Jusqu’au 11 av, me. au sa. 15h/19h MARC PATAUT - Ceux du terrain 24 av au 6 juin, me. au sa. 15h/19h Vernissage 23 av à 18h GALERIE SINGUL’ART Montée de la Grande Côte -Lyon 1er - 04 78 39 12 65 RIBEREAU-GAYON - LAJAMEUX - BORDARIES MILO DIAS - MALLETKYRA / MAURE Toute ma vie j’ai rêvé 5 av au 9 mai, je. au di. 15h/19h MAPRA 9, rue Paul Chenavard - Lyon 1er - 04 78 29 53 13 CHARLOTTE COMBE / GÉRALDINE MICHEL 9 au 25 av, ma. au sa. 14h30/18h30, me. je. ve. 10h/12h30 Vernissage 8 av à 18h30 MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20, place des Terreaux - Lyon 1er - 04 72 10 17 40 JULIETTE RÉCAMIER, MUSE ET MÉCÈNE Jusqu’au 29 juin, me. au lu. 10h/18h, ve. 10h30/18h. 6€ - 4€ FNAC BELLECOUR 85, rue de la République - Lyon 2e - 04 72 40 49 49 JEAN-LUC MARTY - 30 Ans de GÉO 30 photos de grands photographes Jusqu’au 2 mai, lu. au sa. 10h/19h30 MUSÉE DE L’IMPRIMERIE 13, rue de la Poulaillerie - Lyon 2e - 04 37 23 65 33 ROGER DRUET - Un homme de lettres (calligraphies & typographies) Jusqu’au 28 juin, me. au di. 9h30/12h - 14h/18h La Calligraphie Arabe - 23 av à 12h30. 4€ OLIVIER HOUG GALERIE 45, quai Rambaud - Lyon 2e -06 61 38 11 89 04 78 42 98 50 ÉRIC MANIGAUD - Explorations Jusqu’au 25 av, ma. au ve. 10h/19h, sa. 14h30/19h MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS 34, rue de la Charité - Lyon 2e - 04 78 38 42 02 ISABELLE DE BORCHGRAVE interprète Mariano Fortuny, Rêves de papier Jusqu’au 26 av, ma. au di. 10h/17h30 sf jrs fériés. 6€ - 3,5€ BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30, bld Vivier-Merle - Lyon 3e - 04 78 62 18 00 DOMINIQUE MÉRIGARD Beauséjour inventaire (photos) Jusqu’au 4 juil, ma. au ve. 10h/19h, sa. 10h/18h GALERIE IUFM CONFLUENCE(S) 5, rue Anselme - Lyon 4e - 04 72 07 30 74 BERNARD PRAS 2 av au 7 mai, ma. au ve. 10h/12h et 14h/18h, sa. 14h30/18h30

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MJC Le Cadran - 15, chemin de Feyzin - Vénissieux - 04 72 50 00 69 Mjc de Chazelles - rue Joanny-Désage - Chazelles/Lyon - 04 77 54 29 21 Mjc Jean Cocteau - 23, rue du 8 Mai - Saint-Priest - 04 78 20 07 89 Mjc Ô Totem - 11, avenue G. Leclerc - Rillieux - 04 78 88 94 88 Mjc de Ste Foy-lès-Lyon - 112, avenue Foch - Ste Foy-lès-Lyon 04 78 59 66 71 Mjc de Tassin - 16, av. de Lauterbourg - Tassin - 04 78 34 28 78 Moulin de Brainans - Poligny - 03 84 37 50 40 Ninkasi/Kafé / Kao - 267, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e- 04 72 76 89 00 Nouveau Théâtre Beaulieu - 28, bld de la Palle - St-Étienne - 04 77 46 31 66 Opéra National de Lyon - 1, place de la Comédie - Lyon 1er 04 72 00 45 45 Palais des spectacles - Bld Jules Janin - Saint-Étienne - 04 77 49 47 81 Palais de la Bière - 1, rue Terme - Lyon 1er - 04 78 27 94 00 Péniche Loupika - 47, Quai Rambaud - Lyon 2e - 04 72 41 75 24 Polaris - Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 Pub des Capucins - 5, place des Capucins Lyon 1er - 06 76 37 63 67 Radiant - 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 78 23 84 02 Rail Théâtre - 69, rue Gorge de Loup - Lyon 9e Salle Genton - 21, rue Genton - Lyon 8e - 04 37 90 55 93 Salle Gérard Philipe - 46, cours de la République - Villeurbanne - 04 78 85 79 97 Salle des Iris - montée des Roches - Francheville - 04 78 59 66 66 Salle Jean Carmet - Mornant - 04 78 44 05 17 Salle Jeanne d'Arc - 16, rue Jean-Claude Tissot - St-Étienne 04 77 25 01 13 Salle Léo Ferré/MJC Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 Salle Molière - 18-20, quai de Bondy - Lyon 5e Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er Salle des Rancy - 249, rue Vendôme - Lyon 3e - 04 78 60 64 01 Salle Varèse - CNSMD - 3, quai Chauveau - Lyon 9e - 04 72 19 26 59 Scarabée - Roanne - Rue du Marclet - Riorges (42) Snug Shop - 8, place Saint-Roch - St-Étienne - 04 77 32 64 79 Sirius - face 21, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 78 71 78 71 Studio Club - 29, cours d’Herbouville - Lyon 4e - 04 72 10 15 35 Subsitances - 8, quai Saint-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 Tango de la Rue - 7, rue des Pierres Plantées - Lyon 1er - 04 72 07 08 88 Théâtre Antique Vienne - rue Pipet - Vienne - 0892 702 007 Théâtre Astrée - Campus de la Doua - 6, av. G. Berger - Villeurbanne 04 72 44 79 45/ 04 72 43 19 11 Théâtre de Givors - 2, rue Puits Ollier - Givors - 04 72 24 25 50 Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents - Montbrison - 04 77 96 39 16 Théâtre de Vénissieux - 8, bld. Laurent-Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 Théâtre de Villefranche - Pl. de la Sous-Préfecture Villefranche - 04 74 68 02 89 Théâtre du Vellein - Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 Théâtre Jean Marais - 53, rue Carnot - Saint-Fons 04 78 67 68 29 Toboggan - 14, avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 Toï Toï le Zinc - 17/19, rue Marcel Dutartre - Villeurbanne - 04 37 48 90 15/06 87 15 52 82 Train Théâtre - 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 Transbordeur - 3, bld Stalingrad - Villeurbanne - 04 72 43 09 99 Trokson - 110, montée de la Grande Côte - Lyon 1er - 04 78 28 52 43 Zenith - Saint-Étienne - Rue Scheurer Kestner - Saint-Étienne

AVRIL 2009

N° 147

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