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La villa Tali
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PLAN DE CALEPINAGE DE PLAN-LES-OUATES
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objectifs et missions
Avant le début de mon stage, les missions annoncées étaient:
- participation à des concours - participation à des développements de projets - participation à des chantiers en cours
Une fois arrivée, les premiers objectifs demandés ont été de prendre connaissance de la charte graphique et de l’appliquer pour chaque projet, de ne pas hésiter à poser des questions et à proposer des idées de projets. De plus, j’ai été assignée à des « tâches de stagiaire » dès le premier jour dont aller chercher le courrier quotidiennement ou encore veiller à conserver la salle de réunion propre. Dans l’ensemble, je pense avoir répondu aux différents objectifs demandés. En ce qui concerne les missions, je n’aurai participé qu’aux développements de projets et aux chantiers en cours. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’aider sur les concours. Durant mon stage, seul un concours intéressait l’agence et les collaborateurs ont travaillé dessus lorsque je me positionnais déjà sur d’autres projets. 27
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lA villA tAli est le projet qui m’a été attribué le premier jour de stage. Il s’agit de la conception d’une villa en pierres structurelles à Excenevex (France) pour la famille Tali. Le projet était au point zéro et je devais donc l’amorcer. Sur ce projet, je me trouvais seule, car de petite ampleur.
J’ai donc commencé par éplucher le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) afin de connaître chaque règle imposée par la commune. Puis, je me suis rendue sur le terrain afin de mesurer le dénivelé et de pouvoir concevoir en fonction de celui-ci. Durant les premiers mois, Francis Jacquier et moi, avons travaillé sur la forme de la villa et différentes alternatives, jusqu’à ce que le projet rentre dans les conditions communales et qu’il soit accepté par la famille Tali.
Une fois la villa validée par les clients, j’ai pu commencer le permis de construire. Cette tâche était une première pour moi et m’a demandé beaucoup de travail. Tout d’abord, afin de mettre toutes les chances de notre côté, nous avons fait appel à l’architecte conseil intercommunal. Le rôle de cet architecte est de conseiller au mieux les particuliers, maîtres d’œuvre, et autres professionnels du bâtiment et de leur apporter un avis favorable ou non quant à l’implantation, l’insertion et la conception de la construction. L’avis favorable fait bonne impression auprès de la mairie et permet parfois de faire accepter un permis plus facilement. Malheureusement dans notre cas, le permis a été refusé pour la présence d’une « architecture étrangère, interdite dans la commune ». Comme le montre la première vue en perspective, nous avions tout d’abord opté pour une fenêtre dotée d’une claire-voie. Celle-ci a été assimilée à un moucharabieh marocain, d’où la mention « architecture étrangère ». Je me suis donc remise au travail, dans le but cette fois-ci de faire accepter le permis de construire. Nous avons donc opté pour le retrait de plusieurs éléments dont la fenêtre à claire-voie, comme nous pouvons le comparer sur la seconde image. Nous avons aussi retiré le couvert de voiture pour que le permis ne se concentre que sur la maison. Puis nous avons ajouté un mur en bois à l’étage ainsi qu’une pergola, pour se rapprocher des constructions environnantes.
Pour le moment, nous n’avons pas reçu de réponse de la part de la mairie, mais je travaille tout de même sur le calepinage de la maison. J’espère connaître la réponse avant la fin de mon stage, et pouvoir continuer à travailler sur la suite du projet, si toutefois le permis est accepté.

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