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Faune sauvage et aires protegees
Gros plans
99 écogardes 35 cadres
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99 écogardes du Parc national de la Salonga ont été formés à la lutte contre le braconnage et aux droits de l’homme par Chengeta Wildlife et 35 cadres du parc ont été pour leur part formés à l’éthique et au respect des droits de l’homme et à l’utilisation légitime de la force par les chargés de l’application des lois
3 missions de collecte 3 missions de collecte des images des pièges photographiques installés dans 3 clairières d’éléphants du Parc national de la Salonga ont été conduites
4490 images
4490 images de différentes espèces ont été enregistrées dont 1790 images d’éléphants, 912 images de bongo, 1755 images de diverses espèces d’oiseaux et 64 images d’autres espèces dont : buffle, sitatunga, céphalophes et singe de Brazza.
Score de 50% L’évaluation Zero Poaching 2021 au Parc national de la Salonga a donné lieu à un score de 50% soit une amélioration de 5 points par rapport au score de 2020. Le Zero poaching est une approche basée sur le cadre de la criminalité faunique. C’est un outil du WWF conçu pour suivre les progrès réalisés dans les aires protégées en matière de criminalité faunique.
Score IMET
61,8%
L’évaluation 2021a été réalisée avec un score global de 61,8% contre 59,8% en 2020. L’utilisation de l’outil IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) contribue à l’établissement du diagnostic des problèmes de gestion et à générer des informations structurées afin d’orienter la prise de décision pour le changement de l’état de conservation de l’aire protégée.
145 patrouilles
145 patrouilles de surveillance du Parc national de la Salonga ont été réalisées entre juillet 2021 et juin 2022 à raison de 13857 hommes/jour pour une distance parcourue totale de 17492,1 km couvrant environs 50% de la superficie de l’aire protégée. Au cours de ces patrouilles, 1193 Objets saisis dont 9 armes à feu, 538 filets, 10 lances, 611 machettes et 25 pirogues.
Droits humains
Communautés locales et peuples autochtones
Le projet: « Due Diligence en matière de droits humains dans le bassin du Congo – Renforcement des droits des communautés autochtones et locales dans et autour des aires protégées » aborde les questions liées à la participation des peuples autochtones et des communautés locales à la conservation de la nature et au respect de leurs droits au cours de l’exécution des programmes de conservation.
Coordonné par le WWF-RDC, le projet travaille avec des organisations de la société civile de RDC, du Cameroun et de République centrafricaine.
Le WWF milite pour une conservation inclusive qui implique la participation et la prise en compte des droits des communautés locales et des peuples autochtones.»
Des partenariats stratégiques ont été établis avec le Ministère des droits humains, le Ministère de l’intérieur, de la sécurité, décentralisation et des affaires coutumières; la Commission nationale des droits de l’homme et la Cellule des droits de l’homme de l’ICCN. Avec ces différentes structures le WWF a collaboré au cours de l’année à plusieurs titres pour des plaidoyers conjoints en rapport avec la Loi sur la protection des droits des peuples autochtones en examen au Parlement et d’autres initiatives au niveau national et régional.
Implémentation de l’ESSF au WWF RDC
Le cadre de sauvegarde environnementale et sociale (ESSF) du WWF fournit un mécanisme institutionnel pour gérer les risques environnementaux et sociaux du travail du WWF, aide à obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation et améliore le bien-être social des communautés locales dans les endroits où le WWF opère.
Le cadre de sauvegarde est conçu pour traiter un large éventail de risques environnementaux et sociaux, en tenant compte des différents défis et besoins dans les différentes parties du monde. Il systématise les pratiques de bonne gouvernance afin de respecter les droits de l’homme, la transparence, la non-discrimination, la participation du public et la responsabilité, entre autres objectifs.
Les paysages Salonga, Lac Tumba- Mai Ndombe, Virunga et Itombwe et Luki disposent déjà des fiches screening tool. En plus de cet outil, Salonga dispose aussi d’un mécanisme de gestion des plaintes. En outre, pour le paysage Itombwe, dans le cadre d’un projet mis en œuvre avec l’appui de la coopération suédoise, un outil d’analyse à la sensibilité aux conflits a été mis en place.
Un bureau international a été recruté pour développer les autres outils ESSF : l’évaluation de l’impact environnemental et social (ESIA), le cadre de gestion environnemental et social (ESMF), le Plan d’engagement des parties prenantes, le Plan d’engagement des Peuples autochtones et le Plan de mitigation.