Rapport annuel WWF-RDC 2022

WWF-RDC Rapport Annuel 2022

Le WWF est l’une des plus grandes organisations internationales pour la conservation de la nature et une des plus expérimentées. Il est actif dans plus de 100 pays et compte plus de 5 millions de sympathisants dans le monde. La mission du WWF est de mettre un frein à la dégradation de l’environnement naturel de la planète et de construire un avenir où les humains vivront en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une utilisation durable des ressources naturelles renouvelables et en promouvant la réduction de la pollution et des gaspillages.

Ce rapport annuel couvre la période du 01 juillet 2021 au 30 juin 2022.

Adresse : 4630, Avenue de la Science, Immeuble 365 OFFICES BUILDING, Commune de la Gombe Kinshasa, République démocratique du Congo

Site web : https://www.wwfdrc.org/ Facebook : https://web.facebook.com/WWFDRC Twitter : https://twitter.com/WWF_RDCongo

Crédit photos

Page 1 : © WWF-RDC/Sylvain Deloy, Page 2 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Page 3 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 4-5 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 6-7 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 8-9 : © WWF-RDC/ Christian Mpassi, Pages 10-11 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 12-13 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 14-15 ; © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 18-19 : WWF-US/Karine Aigner, Page 20-21 : © WWF-RDC/Christian Mpassi, Pages 24-25 : © WWF-RDC, Pages 26-27 ; © WWF-RDC, Page 31 : © WWF-RDC/ Christian Mpassi

Trois questions à Yaouba Kaigama, Directeur national du WWF-RDC

Q. Quel est le regard que vous portez dans l’ensemble sur l’exercice FY22 du WWF-RDC?

FY22 constitue la deuxième année de mise en œuvre de notre plan stratégique 2021-2025. Nous avons pu progresser dans la mise en œuvre de nos programmes terrain et thématiques. Nous avons ainsi pu contribuer au renforcement de la gestion du réseau des aires protégées en RDC à travers notamment le parc national de la Salonga où notre appui des années précédentes a permis son retrait de la liste des biens en péril du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Notre engagement à faire de Salonga un modèle fonctionnel de gestion d’aire protégée s’est traduit par le renouvellement de l’accord de partenariat avec l’ICCN basé sur des principes clairs de prise en compte des droits humains dans la protection des aires protégées, la mise en place du cadre de sauvegardes environnementales et sociales (ESSF) et d’un mécanisme de plainte, la non délocalisation involontaires des populations et l’accès aux ressources naturelles pour les communautés vivant dans le parc et sa périphérie.

Nous sommes accompagnés dans notre engagement par les différents bailleurs de fonds qui sont aussi préoccupés par les thématiques de conservation et de développement.

Le processus d’élaboration d’un plan de sauvegarde environnementale et sociale et la mise en place du mécanisme de gestion de plaintes sont des piliers pour assurer la durabilité de nos actions.

Des résultats tangibles ont été atteints par nos programmes forêt, agriculture, climat et énergie, avec un accompagnement des populations et des acteurs de la société civile, portant un frein à la déforestation et améliorant les conditions de vie des communautés (paiements pour services environnementauxPSE, kit de cuiseurs électriques, foyers améliorés, plantations, agroforesterie...) tout en renforçant les capacités des parties prenantes.

Nous notons également l’appui que nous avons apporté à l’institution nationale en charge des aires protégées pour l’identification des zones clés pour la conservation de la biodiversité et le lancement  de projets innovants en rapport avec l’approche One Health (une seule santé) et dans le domaine des eaux douces.

Ces résultats ne devraient pas occulter les défis que

nous avons connus, notamment  la découverte de cas de fraudes financières qui nous ont amené, après des investigations minutieuses, à prendre des mesures correctives énergiques.

Q. Quelles sont les ambitions particulières du WWF-RDC pour l’avenir proche ?

En phase avec notre vision stratégique, nous souhaitons dans le proche avenir développer des programmes dans des paysages dans lesquels les différentes parties prenantes se sentent responsables et contribuent à l’atteinte des résultats. Ce qui constitue une preuve de durabilité et d’impact. Les différents domaines prioritaires du gouvernement entrant dans notre core business peuvent être impactés et ensemble avec les partenaires, il est possible de lever des fonds pour cela. Je pense surtout à la lutte contre la criminalité environnementale (faune et flore), les changements climatiques, l’eau douce et l’agriculture. Cela ne peut pas marcher si nous n’avons pas une gouvernance vertueuse des ressources et des acteurs bien outillés et consciencieux.

La capacitation des organisations locales dans la mise en œuvre des projets et l’accompagnement des populations locales font partie de nos ambitions pour l’avenir proche.

Q. Y a-t-il des défis spécifiques à surmonter dans la mise en œuvre de la stratégie du WWF-RDC et existe-il des opportunités dont vous pourriez tirer parti ?

Bien que le WWF-RDC soit déterminé à mettre en œuvre une stratégie qui contribue au mieux à la conservation des actifs naturels de la RDC, d’une importance qu’il n’est plus besoin de démontrer, nous sommes néanmoins tributaires des défis auxquels le pays est confronté de manière générale en termes de contexte politique, économique et sociologique.

Ces facteurs impactent également dans une certaine mesure nos efforts de mobilisation de fonds nécessaires pour l’exécution de nos programmes.

Cependant, il existe aussi des opportunités pouvant jouer en notre faveur, notamment l’engagement politique indéniable des autorités nationales en faveur de la protection de la biodiversité ou de la lutte contre les changements climatiques qui sont exprimées dans le programme d’action du gouvernement.

Cet engagement se traduit par un rôle très actif que joue la RDC pour la réussite des conférences environnementales importantes prévues pour la fin de l’année 2022.

WWF en RDC

Notre vision

D’ici 2030, les ressources naturelles de la RDC sont gérées durablement, bénéficient équitablement à la population et contribuent à la résilience écologique de la planète.

Notre mission est de conserver la nature et de réduire les menaces les plus pressantes pour la diversité de la vie en RDC.

Notre objectif global de conservation est le suivant :

D’ici 2025, les programmes de conservation du WWF RDC dans les paysages prioritaires et les zones de projet ont réussi à réduire les menaces sur la biodiversité, et à réduire la déforestation et la dégradation en soutenant le développement durable dans les communautés rurales grâce à la collaboration avec les acteurs du secteur privé, les partenaires et les gouvernements provinciaux et national.

Pour nous permettre d’atteindre ce but, nos objectifs sont :

• Réduire la pêche et la chasse non durables en sensibilisant les communautés, en travaillant avec elles à l’élaboration de plans de gestion de la pêche et de la chasse, en incluant les quotas de chasse et le zonage dans les plans de gestion des concessions forestières communautaires, et en aidant les agriculteurs à installer des étangs piscicoles ;

• Réduire ou éliminer le commerce illégal d’espèces sauvages menacées en soutenant les entités chargées de l’application de la loi et le système judiciaire, en plaidant pour contrer la demande internationale de produits de la faune, en renforçant la surveillance des communautés, en offrant d’autres possibilités de subsistance et en poursuivant le plaidoyer pour réduire la consommation de viande de brousse dans les zones urbaines ;

• Réduire la perte d’habitat en veillant à ce que les terres de savane dégradées soient soit réhabilitées en forêt, soit converties en terres agricoles productives, réduisant ainsi la pression sur les forêts intactes, en prévenant ou en réduisant l’exploitation forestière illégale, en fournissant un soutien technique pour améliorer les pratiques agricoles, et en promouvant des sources d’énergie alternatives pour la cuisson afin de remplacer le charbon de bois ; et

• Renforcer la résilience des communautés en réduisant la pauvreté et en augmentant les opportunités économiques et en améliorant la gouvernance communautaire par la mise en place de structures de gouvernance communautaire fonctionnelles, le soutien pour permettre aux communautés d’obtenir la propriété foncière des terres communautaires, y compris les concessions forestières

Nos zones d’intervention

Paysage Salonga :

Comprend le Parc national de la Salonga (PNS). Couvrant 36.000 km2, il est l’une des régions forestières intactes les plus vastes au monde. Sa riche biodiversité comprend le bonobo, l’éléphant de forêt, le bongo, le pangolin géant et plus de 220 espèces d’oiseaux dont le paon congolais.

Paysage Virunga et Itombwe :

Le paysage Virunga est situé dans la province du Nord Kivu. Il englobe le parc national des Virunga d’une superficie de 7.840 km2 qui est le plus vieux parc d’Afrique. La biodiversité du parc comprend l’éléphant de forêt, l’éléphant de savane, le lion, l’hippopotame, le gorille de montagne, de nombreux oiseaux et onze espèces endémiques de reptiles.

Dans la province du Sud-Kivu, le WWF opère dans le paysage de Tayna-Itombwe-Kahuzi Biega. La Réserve naturelle d’Itombwe (RNI) créée en octobre 2006 est un réservoir important les gorilles des plaines de l’est (Gorilla beringei graueri).

Paysage Lacs Tumba & Mai Ndombe :

D’une superficie de 85.215 km2, il s’étend sur les provinces de l’Equateur, du Sud Ubangi, de la Mongala et du Mai-Ndombe. Il comprend le plus grand site RAMSAR transfrontalier au monde.

Paysage Luki :

Situé dans la Province du Kongo Central au sud-ouest de la RDC, il comprend la Réserve de Biosphère de Luki à quelques 450 km de Kinshasa, qui couvre 330 km2, au cœur de la forêt du Mayombe. La Réserve est un site utilisé depuis de nombreuses années dans des expériences de gestion durable des ressources naturelles et également comme laboratoire pour les chercheurs.

Temps forts de l’année

 Retrait du Parc national de la Salonga de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le 19 juillet 2021, lors de sa 44e session, le Comité du patrimoine mondial a décidé de retirer le Parc national de la Salonga de la liste des sites du patrimoine mondial en péril en raison de l’amélioration de son état de conservation.

 Mission internationale de biologistes à Malebo. A la demande du WWF, une mission de biologistes menée dans le cadre de BINCO a testé une méthode révolutionnaire de comptage de la population de bonobos dans une zone largement sous-exposée du bassin du Congo près de Malebo. L’équipe de chercheurs a pu recenser de nombreuses espèces animales et a potentiellement découvert deux espèces d’araignées.

 Nouvel accord de partenariat pour le Parc National de la Salonga

Le 19 novembre 2021 l’ICCN et le WWF ont annoncé la signature d’un nouvel accord de partenariat pour le Parc National de la Salonga. L’accord place fermement les droits de l’homme au centre du travail de conservation afin d’encourager une conservation inclusive, centrée sur la communauté.

 Collaboration fructueuse entre le WWF-RDC et Chengeta Wildlife au Parc national de la Salonga. Cette collaboration s’est poursuivie en 2021 et 2022 dans renforcement des capacités des écogardes. Un tour de toutes les 6 stations pour des formations adaptées clôturait l’année 2021 pour reprendre au premier semestre 2022 avec la première formation de niveau avancée. Chaque formation s’est terminée par des patrouilles dans un des secteurs défini du parc.

 Projet d’identification des risques de transmission des zoonoses. Un nouveau projet visant à identifier les risques de transmission des zoonoses liés au commerce et à la consommation de viande brousse autour du Parc de la Salonga a été lancé en janvier 2022.

 Visite du Directeur général du WWF. Du 11 au 19 février 2022, le WWF-RDC a eu l’honneur de recevoir la visite du Directeur général du WWF, Marco Lambertini. Ce séjour en RDC a été l’occasion pour des échanges avec les partenaires financiers et techniques du WWF en RDC ainsi que les autorités gouvernementales de la RDC.

 Lancement des tests d’utilisation des cuiseurs électriques. Dans le cadre de son programme Energie durable, le WWF a lancé, en avril 2022, des tests d’utilisation des cuiseurs électriques domestiques auprès de 24 ménages de Goma. La distribution de ces cuiseurs électriques s’aligne avec les objectifs du plan stratégique du WWF, entre autres la réduction de la consommation de charbon de bois et de bois de chauffe, facteur important de déforestation dans la région avoisinant le Parc des Virunga.

 Participation du WWF-RDC à la septième rencontre régionale de l’Africa Palm Oil Initiative. Le WWF-RDC a pris part à la septième rencontre régionale de l’APOI (Africa Palm Oil Initiative, Initiative africaine pour l’huile de palme) sur la révision de la déclaration de Marrakech sur l’huile de palme. Tenue les 28 et 29 juin 2022 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.

Orientations stratégiques 2021-2025

Les objectifs dans ce domaine thématique comprennent la consolidation du réseau d’aires protégées et le soutien aux organismes gouvernementaux et aux organisations de la société civile (OSC) pour réduire l’exploitation forestière illégale.

Nous appuyons l’enregistrement des concessions forestières communautaires et travaillons avec les exploitations forestières commerciales pour assurer la mise en œuvre de pratiques durables de gestion forestière. Nous travaillons également à motiver les collectivités à participer à la régénération naturelle assistée en offrant des incitatifs au paiement des services écosystémiques.

Pour lutter contre la déforestation résultant de l’agriculture itinérante et améliorer les moyens de subsistance ruraux, nous mettons en place un modèle d’aide aux fermes pilotes pour mettre en œuvre les meilleures pratiques agricoles.

Nous nous engageons avec les producteurs de cultures de produits de base (caoutchouc, de café, de cacao et d’huile de palme) à cultiver de manière plus durable et intensive dans les fermes existantes, les zones dégradées de savane et de forêt, et aussi à donner la priorité à la réhabilitation des anciennes plantations abandonnées/inactives.

Nous augmentons également nos efforts pour sensibiliser les communautés sur le lien entre la consommation de viande de brousse et la propagation des maladies zoonotiques.

FORETS ET AGRICULTURE

Forêts et Agriculture

Résultats

Progrès 2022 Cibles 2025

Gestion durable des forêts Actuellement, 374609 hectares font l’objet de pratiques de gestion améliorées, l’objectif étant d’atteindre 1174609 hectares d’ici juin 2025.

Un soutien a été apporté à 350 agriculteurs pilotes pour les pratiques d’agriculture durable ; 200 agriculteurs pour la promotion des cultures de rente (palmier à huile, cacao et café pilote dans le contexte de l’agriculture durable).

Géoréférencement et protection de 3 228 hectares de savanes arbustives. Promotion de l’agroécologie et renforcement de la légalité forestière.

16 membres de communautés formés comme techniciens forestiers.

Décrets pour la protection de la biodiversité

Un décret visant à renforcer la protection et la conservation de la biodiversité a été élaboré avec le soutien du WWF, sur les quatre prévus d’ici juin 2025.

Réduction de l’exploitation forestière illégale

Techniciens de la foresterie communautaire

Dans le but de réduire l’abattage illégal, 6 organisations de la société civile ont été formées à la défense de l’abattage et 4 autres devraient l’être d’ici 2025.

Contribuer à une meilleure gestion de 60 millions d’hectares supplémentaires de forêts naturelles et de plantations dans et autour des paysages du WWF, de manière inclusive et équitable

De 55 membres de la communauté formés comme techniciens forestiers en 2020, le WWF en a formé 100 de plus avec l’objectif d’atteindre au moins 120 d’ici juin 2025

Au moins quatre décrets d’application relatifs à la conservation de la nature renforçant la protection juridique et la conservation de la biodiversité sont adoptés

L’exploitation illégale du bois est réduite de 30 % par rapport à 2020 grâce à un travail de plaidoyer avec les OSC

Au moins 100 membres de la communauté (dont les femmes et les peuples autochtones) sont formés en tant que techniciens forestiers et sont en place pour gérer les concessions de forêts communautaires

Concessions forestières durables

Progrès 2022

Actuellement, au moins un million d’hectares de concessions forestières font l’objet d’une exploitation certifiée et il est prévu d’ajouter 600 000 hectares supplémentaires d’ici à juin 2025.

Agriculteurs pilotes

Pratiques durables et utilisation des terres : 300 agriculteurs ont reçu une formation sur les pratiques améliorées, le WWF prévoit d’atteindre au moins 1000 petits exploitants.

Associations agricoles

Les fermes piscicoles sont intégrées dans des fermes pilotes à travers les paysages

Production durable de cultures de base

Planification durable de l’utilisation des terres

Grâce aux efforts du WWF, 141 associations locales d’agriculteurs mettent en œuvre des pratiques agricoles améliorées et durables. Le WWF vise à atteindre au moins 200 associations de petits exploitants.

Avec le soutien du WWF, environ 300 agriculteurs ont été identifiés pour intégrer des étangs à poissons dans leurs exploitations, en plus des 20 agriculteurs supplémentaires soutenus l’année dernière.

Cibles 2025

Au moins 1 million d’hectares de concessions d’exploitation forestière industrielle sont sous exploitation forestière légalement certifiée (norme nationale provisoire FLEGT ou certification internationale) et adhèrent à la politique de zéro trafic d’espèces sauvages

Au moins 350 agriculteurs pilotes et 4000 ménages ont été formés aux meilleures pratiques agricoles et techniques d’agroforesterie avec une meilleure productivité et une empreinte écologique minimale

Les associations agricoles locales en partenariat avec le WWF mettent en œuvre les meilleures pratiques agricoles avec au moins 10 000 petits agriculteurs

Les fermes piscicoles sont intégrées dans au moins 10 % de toutes les fermes pilotes dans tous les paysages.

Actuellement, 2980 hectares de terres sont cultivés de manière durable pour des cultures de base. Le WWF s’efforce d’atteindre au moins 5000 hectares d’ici à juin 2025.

Le WWF s’efforce d’intégrer au moins 500 000 hectares de terres dans les plans provinciaux d’aménagement du territoire.

Les entreprises et les petits agriculteurs produisant des cultures de base sont soutenus pour mettre en œuvre les meilleures pratiques de gestion

Les zones communautaires sont soutenues pour préparer des plans d’utilisation des terres qui seront intégrés au processus provincial, en veillant à ce que des plans de gestion durable soient en place et en préparant le terrain pour les demandes de tenure

Forêts et Agriculture

Gros plans

299 hectares reboisés, 5270 hectares de savanes protégés

Paiements pour services environnementaux (PSE) effectués à l’endroit des communautés du paysage Lac Tumba Mai Ndombe pour 299 hectares de reboisement et la protection de 5270 hectares

350 agriculteurs pilotes 350 agriculteurs pilotes dans le paysage Lac Tumba Lac Mai Ndombe ont été accompagnés en agroécologie dans le cadre de l’agriculture durable pour une superficie de 525 ha

92,8% de réalisation 115 175 plants forestiers produits jusqu’au mois de Novembre 2022 par 4 OSC partenaires. 48 planteurs dont 5 femmes ont été impliqué(e)s pour la mise en place des plantations. 37,1 ha de nouvelles parcelles reboisées sur les 40 ha prévus pour 2022 sur le projet EcoMakala DGD 2, . soit 92,8% de réalisation

38626$ Paiement de PSE d’un montant de 38626$ en faveur de 11 communautés de Lusakani qui ont permis d’aménager quelques infrastructures sociales communautaires (école, centre de santé, pharmacie, etc.)

200 planteurs 200 planteurs du paysage Lac Tumba Lac Mai Ndombe appuyés pour la promotion des cultures de rente (palmier à huile, cacao et café dans le cadre de l’agriculture durable

146,65 hectares Des paiements pour services environnementaux (PSE) ont été effectués en faveur des communautés du paysage LTMN pour 146,65 hectares de plantations de palmiers à huile.

800 foyers fixes

améliorés, 145 bio-digesteurs, 145 kits solaires, 160 ruches

Dans le Nord Kivu , 4 plans de gestion de forêts communautaires ont également été adoptés et approuvés dans les Virunga. Toujours dans la même région, 3 communautés de Buloloma, Tenambo, et Kyakaba ont bénéficié d’un appui du WWF dans la mise en œuvre de leurs plans simples de gestion ainsi que pour l’installation de 800 foyers fixes améliorés, 145 bio-digesteurs, et 145 kits solaires. Ces communautés ont également été appuyées en apiculture et ont reçu 160 ruches modernes.

80461 hectares La collecte et le traitement des données des inventaires multi-ressources ainsi que l’élaboration des plans simples de gestion (PSG) ont été initiés pour 14 concessions forestières dans le paysage Lac Tumba-Mai-Ndombe soit une superficie de 80461ha.

Six communautés Six communautés du groupement de Bolongo dans le paysage Salonga ont été appuyées pour élaborer les plans simples d’aménagement des concessions forestières des communautés locales (CFCL).

Foresterie communautaire

Le code forestier de la RDC d’août 2002 prévoit le droit pour une communauté locale organisée, de se voir attribuer une partie ou la totalité des forêts qu’elle détient coutumièrement et de bénéficier des produits de leur exploitation. Les dispositions du Code forestier ont été complétées en 2014 par un décret du Premier Ministre et en 2016 par un arrêté du Ministre de l’Environnement.

Le WWF appuie les communautés en vertu des dispositions légales qui prévoient la possibilité pour les communautés qui en expriment le besoin de se faire accompagner dans le processus d’obtention des titres par des personnes physiques ou morales possédant l’expertise nécessaire dans le domaine.

La foresterie communautaire représente un avantage pour les communautés concernées en ce sens qu’elle consolide la sécurisation foncière et permet de réduire les conflits en donnant aux communautés un plus grand pouvoir dans la gestion de leurs ressources.

L’appui du WWF aux communautés se fait au travers d’un processus participatif qui comprend la sensibilisation, la signature d’un accord de consentement libre, informé et préalable (CLIP), la formation, la cartographie participative, l’accompagnement à la constitution et au dépôt du dossier de demande.

Orientations stratégiques 2021-2025

Au cours de cette période, nous prévoyons la poursuite du travail avec la compétence REDD+ provinciale de Mai Ndombe pour élaborer un modèle d’économie verte et un programme de réduction des émissions, et nous comptons aider les autorités provinciales des Virunga à compléter leur feuille de route pour les énergies renouvelables. Ces programmes serviront de modèles d’expansion à cinq autres provinces de la RDC. Notre collaboration avec l’ERAIFT (Ecole régionale postuniversitaire d’aménagement et de gestion intégrés des forêts) continuera de promouvoir les avantages des approches écosystémiques et du paiement des services écosystémiques, et de les intégrer dans les plans et politiques nationaux.

Des travaux sur le terrain visant à promouvoir les sources d’énergie renouvelables dans les communautés rurales de paysages prioritaires sont également prévus. En particulier, nous continuerons de mettre à l’essai des projets visant à remplacer le charbon de bois pour la cuisson tout en maintenant des activités auprès des producteurs de plantation qui produisent du charbon de bois de façon plus durable. Comme l’exploitation pétrolière et gazière menace des écosystèmes intacts, l’un de nos sous-objectifs est de fournir une évaluation de ce risque dans chacun des trois paysages.

ENERGIE

Energie Résultats

REDD+ : le programme juridictionnel est reconnu et les gaz à effet de serre réduits

Des feuilles de route pour les énergies renouvelables sont élaborées

Progrès 2022

Des efforts sont déployés pour promouvoir des solutions basées sur la nature pour l’adaptation au climat, afin de soutenir la résilience globale,

Cibles 2025

Le programme juridictionnel Mai Ndombe REDD+ est reconnu et utilisé dans le développement de nouvelles juridictions REDD en RDC et à l’étranger, avec des programmes fonctionnant selon un modèle d’économie verte

Deux provinces de la RDC, sur les quatre prévues d’ici 2025, ont élaboré et adopté des feuilles de route pour les énergies renouvelables.

Élaboration de feuilles de route indicatives des gouvernements provinciaux pour les énergies renouvelables (y compris la question du bois-énergie).

Promotion des Paiements pour services environnementaux (PSE)

Les communautés ont accès aux énergies renouvelables

Progrès 2022

Six études de recherche sur les avantages des approches écosystémiques et des PSE ont été publiées avec le soutien du WWF.

Cibles 2025

Les avantages sociaux et environnementaux des approches écosystémiques et des PSE sont promus et intégrés au niveau national pour l’orientation des plans et politiques connexes (adaptation et atténuation)

125 petits exploitants utilisent au moins une source d’énergie renouvelable, dont 40 ménages ciblés pour expérimenter l’efficacité des cuisinières électriques à Goma.

Au moins 250 ménages du PLS ont réussi à améliorer l’accès aux énergies renouvelables.

Energie

Gros plans

Phase de test sur 24 ménages Le programme Energie durable du WWF a lancé en avril 2022 une phase de tests des cuiseurs électriques domestiques auprès de 24 ménages de Goma. Ceci s’ajoute aux initiatives sur les foyers culinaires améliorés et les digesteurs de biogaz lancées déjà depuis quelques années par le programme.

Biogaz : discussions pour un partenariat

Biogaz : plusieurs projets élaborés ou en cours de discussions sur la promotion du biogaz pour l’éclairage et la cuisson a dans le paysage Virunga ont été soumis aux donateurs en plus des discussions menées avec la banque EquityBCDC en RDC pour l’établissement d’un partenariat.

4 réseaux commerciaux 4 réseaux commerciaux de charbon de bois regroupant des charbonniers et des planteurs ont été structurés dans le territoire de Lubero.

624 foyers améliorés 624 foyers améliorés supplémentaires ont été produits dans 7 unités de production dans le paysage LTMN.

60 digesteurs

4 groupes de femmes

60 digesteurs distribués dans le cadre de la phase pilote du projet de crédit biogaz au profit de 4 groupes de femmes dans la ville de Goma.

Deux fours Deux fours de carbonisation améliorés ont été installés dans le paysage LTMN. Généralement, le rendement est deux fois supérieur par rapport aux fours traditionnels. Par ailleurs, la durée de carbonisation est réduite de moitié (4 jours au lieu de 8).

200 planteurs 200 planteurs du paysage Lac Tumba Lac Mai Ndombe appuyés pour la promotion des cultures de rente (palmier à huile, cacao et café dans le cadre de l’agriculture durable

Orientations stratégiques 2021-2025

Les programmes dédiés à la protection de la faune se concentrent sur les espèces emblématiques de la RDC notamment les bonobos, les éléphants de forêt, les chimpanzés, les pangolins, les okapis et les gorilles. La biosurveillance des espèces protégées demeure une pierre angulaire de notre travail dans ce domaine thématique. L’identification des corridors qui ont le potentiel d’améliorer la connectivité écologique entre les aires protégées est un nouvel élément de notre stratégie, tout en améliorant l’efficacité de la gestion des réserves et des parcs. Nous aidons les collectivités à assurer la gestion de la conservation par l’élaboration de plans de gestion des ressources naturelles, y compris la pêche et la chasse durables. Les efforts de lutte contre le braconnage sont soutenus, ainsi que la surveillance des marchés pour le suivi du commerce illégal de faune.

FAUNE SAUVAGE ET AIRES PROTEGEES

Faune sauvage et aires protegees

Résultats

Progrès 2022 Cibles 2025

Habitat faunique principal Le WWF s’efforce de produire des cartes du paysage qui identifient les principaux habitats fauniques et les corridors essentiels

Efficacité de la gestion des aires protégées

Augmentation de 6 points du score de la capacité de gestion par rapport à la valeur de 2018. Mesuré par l’outil de gestion efficace IMET (outil de mesure de l’efficacité de la gestion des aires protégées)

Pratiques d’aires protégées normalisées

Deux communautés sur les six prévues d’ici 2025 ont été aidées à améliorer leurs pratiques de gestion et leur capacité de suivi et ont effectivement mis en œuvre des pratiques de gestion normalisées.

Réduction des conflits entre les humains et la faune grâce à des approches holistiques

84 communautés sont désormais impliquées dans la surveillance des changements dans les écosytèmes et les populations de faune sauvage. Le WWF vise à atteindre 600 communautés d’ici à juin 2025

principales zones d’habitat faunique ont été évaluées pour la connectivité écologique dans les paysages du WWF RDC et les plans incluent le maintien ou l’amélioration de la connectivité entre ces zones.

Cinq aires protégées prioritaires du WWF affichent un score d’efficacité de gestion amélioré d’au moins 20 % par rapport à la référence de 2020

Des pratiques normalisées de gestion et de suivi des AP sont adoptées et mises en œuvre au niveau national dans les AP soutenues par le WWF RDC

Le WWF RDC aide les communautés à surveiller les changements dans les écosystèmes et les populations de faune sauvage, et est en mesure d’utiliser les informations recueillies pour mener des initiatives de conservation et de développement durable priorisées par les communautés.

Surveillance communautaire de la faune

Progrès 2022 Cibles 2025

Deux paysages sur les 4 ciblés par le WWF ont développé un cadre ESSF.

Réduction de la demande du marché pour les espèces sauvages

Le WWF RDC aide les communautés à surveiller les changements dans les écosystèmes et les populations d’animaux sauvages dont elles dépendent, et est en mesure d’utiliser les informations recueillies pour mener des initiatives de conservation et de développement durable priorisées par les communautés.

Élargir la biosurveillance des espèces menacées

Sensibilisation de la communauté aux maladies zoonotiques

Les efforts du WWF se sont concentrés sur l’augmentation ou le maintien de l’abondance et du nombre d’éléphants et de grands singes dans les paysages ciblés en RDC.

Actuellement, un total de 300 pièces de viande de brousse de différentes espèces a été collecté sur les marchés communautaires et l’analyse des données est effectuée pour identifier les risques de maladies potentiellement liés, afin d’élaborer un plan de sensibilisation de la communauté.

Le WWF RDC aide les communautés à surveiller les changements dans les écosystèmes et les populations d’animaux sauvages dont elles dépendent, et est en mesure d’utiliser les informations recueillies pour mener des initiatives de conservation et de développement durable priorisées par les communautés.

Les marchés vendant des espèces protégées et leurs produits sont fermés et une surveillance est en place dans 3 paysages pour s’assurer qu’ils ne sont pas rouverts

La distribution, l’abondance et la taille des populations d’éléphants et de grands singes dans le PLS sont en augmentation ou stables par rapport à la situation de référence

D’ici 2025, plus de 600 communautés ont été sensibilisées aux risques de maladies zoonotiques liées à la viande de brousse.

Faune sauvage et aires protegees

Gros plans

99 écogardes 35 cadres

99 écogardes du Parc national de la Salonga ont été formés à la lutte contre le braconnage et aux droits de l’homme par Chengeta Wildlife et 35 cadres du parc ont été pour leur part formés à l’éthique et au respect des droits de l’homme et à l’utilisation légitime de la force par les chargés de l’application des lois

3 missions de collecte 3 missions de collecte des images des pièges photographiques installés dans 3 clairières d’éléphants du Parc national de la Salonga ont été conduites

4490 images

4490 images de différentes espèces ont été enregistrées dont 1790 images d’éléphants, 912 images de bongo, 1755 images de diverses espèces d’oiseaux et 64 images d’autres espèces dont : buffle, sitatunga, céphalophes et singe de Brazza.

Score de 50% L’évaluation Zero Poaching 2021 au Parc national de la Salonga a donné lieu à un score de 50% soit une amélioration de 5 points par rapport au score de 2020. Le Zero poaching est une approche basée sur le cadre de la criminalité faunique. C’est un outil du WWF conçu pour suivre les progrès réalisés dans les aires protégées en matière de criminalité faunique.

Score IMET

61,8%

L’évaluation 2021a été réalisée avec un score global de 61,8% contre 59,8% en 2020. L’utilisation de l’outil IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) contribue à l’établissement du diagnostic des problèmes de gestion et à générer des informations structurées afin d’orienter la prise de décision pour le changement de l’état de conservation de l’aire protégée.

145 patrouilles

145 patrouilles de surveillance du Parc national de la Salonga ont été réalisées entre juillet 2021 et juin 2022 à raison de 13857 hommes/jour pour une distance parcourue totale de 17492,1 km couvrant environs 50% de la superficie de l’aire protégée. Au cours de ces patrouilles, 1193 Objets saisis dont 9 armes à feu, 538 filets, 10 lances, 611 machettes et 25 pirogues.

Droits humains

Communautés locales et peuples autochtones

Le projet: « Due Diligence en matière de droits humains dans le bassin du Congo – Renforcement des droits des communautés autochtones et locales dans et autour des aires protégées » aborde les questions liées à la participation des peuples autochtones et des communautés locales à la conservation de la nature et au respect de leurs droits au cours de l’exécution des programmes de conservation.

Coordonné par le WWF-RDC, le projet travaille avec des organisations de la société civile de RDC, du Cameroun et de République centrafricaine.

Le WWF milite pour une conservation inclusive qui implique la participation et la prise en compte des droits des communautés locales et des peuples autochtones.»

Des partenariats stratégiques ont été établis avec le Ministère des droits humains, le Ministère de l’intérieur, de la sécurité, décentralisation et des affaires coutumières; la Commission nationale des droits de l’homme et la Cellule des droits de l’homme de l’ICCN. Avec ces différentes structures le WWF a collaboré au cours de l’année à plusieurs titres pour des plaidoyers conjoints en rapport avec la Loi sur la protection des droits des peuples autochtones en examen au Parlement et d’autres initiatives au niveau national et régional.

Implémentation de l’ESSF au WWF RDC

Le cadre de sauvegarde environnementale et sociale (ESSF) du WWF fournit un mécanisme institutionnel pour gérer les risques environnementaux et sociaux du travail du WWF, aide à obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation et améliore le bien-être social des communautés locales dans les endroits où le WWF opère.

Le cadre de sauvegarde est conçu pour traiter un large éventail de risques environnementaux et sociaux, en tenant compte des différents défis et besoins dans les différentes parties du monde. Il systématise les pratiques de bonne gouvernance afin de respecter les droits de l’homme, la transparence, la non-discrimination, la participation du public et la responsabilité, entre autres objectifs.

Les paysages Salonga, Lac Tumba- Mai Ndombe, Virunga et Itombwe et Luki disposent déjà des fiches screening tool. En plus de cet outil, Salonga dispose aussi d’un mécanisme de gestion des plaintes. En outre, pour le paysage Itombwe, dans le cadre d’un projet mis en œuvre avec l’appui de la coopération suédoise, un outil d’analyse à la sensibilité aux conflits a été mis en place.

Un bureau international a été recruté pour développer les autres outils ESSF : l’évaluation de l’impact environnemental et social (ESIA), le cadre de gestion environnemental et social (ESMF), le Plan d’engagement des parties prenantes, le Plan d’engagement des Peuples autochtones et le Plan de mitigation.

RAPPORT FINANCIER FY22

PERSPECTIVES

Dans notre vision de gérer le potentiel écologique, social et économique des ressources naturelles du pays de manière à ce qu’elles profitent aux populations tout en renforçant la résilience écologique de notre planète, WWF met en œuvre son plan stratégique 2021-2025 de façon séquentielle.

Nous appuyant sur notre approche basée sur le partenariat tant avec les institutions publiques que les organisations de la société civile, nos actions au cours de cette année FY22, ont porté sur la consolidation des acquis de l’année précédente avec un focus sur :

• La prise en compte des recommandations du rapport du panel indépendant commandité par le WWF suite aux allégations de violations de droits humains dans les programmes mis en œuvre avec l’accompagnement de WWF à Salonga. Cela s’est traduit par l’élaboration et le suivi d’un plan de mise en œuvre pris en compte dans le nouvel accord de partenariat entre le WWF et l’ICCN pour la gestion du parc national de la Salonga.

• La prise en compte des droits humains dans la mise en œuvre de nos programmes à travers le développement des plans de sauvegardes sociales et environnementales dans les différents paysages où nous intervenons ; ce qui permet l’engagement et la participation des parties prenantes (communautés locales, institutions publiques et société civile) dans les projets et programmes.

• Le développement d’un mécanisme de gestion des plaintes à Salonga.

• La réduction de la déforestation à travers la réduction de la consommation du charbon de bois et du bois de chauffe à travers la distribution de cuiseurs électriques,

de foyers améliorés et l’accompagnement à la reforestation et mise en défens à travers les paiements pour services environnementaux (PSE).

• La mobilisation des fonds pour soutenir la mise en œuvre du plan stratégique avec le développement de nouveaux programmes et des engagements fermes à moyen terme des partenaires financiers à poursuivre leur accompagnement.

Au cours de l’année prochaine, nous poursuivrons la mise en œuvre de ces efforts pour que les impacts attendus de notre plan stratégique participent au bien-être des communautés de la RDC, la conservation de la biodiversité et contribuent aux objectifs globaux de WWF à l’échelle mondiale.

Nous renforcerons la professionnalisation de la gestion du PNS (programme de protection, la logistique, le développement du tourisme…) et la participation des parties prenantes à la gestion (gouvernance, plan de sauvegardes sociales et environnementales, mécanisme de plaintes…).

Nous poursuivrons la mobilisation des fonds pour accompagner les communautés dans la mise en œuvre d’une agriculture durable avec accès aux marchés, réduction de la déforestation et lutte contre les changements climatiques, la prospection de nouvelles opportunités, notamment  en ce qui concerne les eaux douces.

Le renforcement des partenariats avec la société civile et une bonne gouvernance de nos programmes constituent un gage pour assurer l’atteinte de nos objectifs de conservation pour une vie en harmonie entre l’homme et la nature.

NOTRE VISION :

D’ICI 2030, LES RESSOURCES

NATURELLES DE LA RDC SONT

GEREES DURABLEMENT,

BENEFICIENT EQUITABLEMENT A LA POPULATION ET CONTRIBUENT A LA RESILIENCE

ECOLOGIQUE DE LA PLANETE.

WWF-RDC

Notre raison d’être

Arrêter la dégradation de l’environnement dans le monde et construire un avenir où les êtrs humains pourront vivre en harmonie avec la nature www.wwfdrc.org

4630 Avenue de la Science, Immeuble 365 OFFICES BUILDING, Commune de la Gombe, Kinshasa, République démocratique du Congo wwfdrc@wwfdrc.org