WoW! News, l'actu des solutions - numéro 2, printemps 2021

WoW! News Trimestriel No.2 Mars 2021

News

ions

L’actu des solut

8 - 12 ans

La famille de Gabriel se rapproche des autres... à bicyclette !

Victor s’engage pour la biodiversité

Lars nous fait visiter sa mini-maison écolo wow-news.eu

Alyssa est bien décidée à aller sur Mars

12€ / CHF 13,50

News

ns

L’actu des solutio

ENSEMBLE, on va plus loin 11 Ramène ta science !

12 Du nouveau chez les animaux 16-17 Ma famille accueille des

8-10 Jamais trop jeune pour changer le monde

jeunes isolés

20-22 Pédaler, pour se rapprocher 2

En v ! cou

des siens…Et des autres

28-29 Rendre la rue aux enfants !

Trop WoW !

Les coups de coeur de : Eva Juliette

Ines

6-8 Gitanjali a créé sa première invention à 11 ans !

32-33 Nirmal donne envie de

gravir des montagnes !

WoW! NEWS, L’ACTU DES SOLUTIONS

Eliott

En couv !

26-27 Alyssa rêve d’aller sur Mars La vie SECRÈTE 34

des bonnes nouvelles

Le VERT à moitié plein

WoW! News, c’est...

Camila Plate, illustratrice

E counv

!

13-15

Lars a construit sa mini-maison écolo Le coup de cœur de Raphaël

22 Le vélo dans tous ses états 23-25 Avoir du style… sans polluer !

30-31 Des villes plus vertes,

Fanny Laemmel, journaliste

Catherine Bahl et Alastair Macdonald, cofondateurs Amélie Romain et Marie Vivet, marketing

Retrouve-nous wow-news.eu

my_wow_news

plus vite !

Jeux 18-19 Quel·le héro·ïne es-tu ?

35 Joue avec les héro·ïnes de WoW! News

WoW! News est édité par INFOW!, société par actions simplifiée (SAS) au capital de 12 500 €, siège social : 20 place des Halles, 67000 Strasbourg. RCS Strasbourg 882 086 721. Présidente et Directrice de la publication : Catherine Bahl. Directeur de la rédaction : Alastair Macdonald. Trimestriel, numéro 2, mars 2021. Prix : 12 euros. Abonnement : 1 an (4 numéros) 40 euros. Numéro de CPPAP : 1122W94380. ISSN : 2742-8494. Dépôt, loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse : avril 2021. Dépôt légal : avril 2021 © SAS INFOW! 2020. Imprimé par Nuance 4 SA, rue des Gerboises 5, 5100 Namur, Belgique.

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Couverture : ©FannyLaemmel ©DR Page 2 ©CaroleDelrieu ©RomainDothal ©Familleàvélo Illustrations : Camila Plate Page 3 : ©ChristopheLucchese ©DR Illustrations : Camila Plate.

Isabelle Stéphanie Violo Maradan, aka. chilli drop, rédactrice en chef directrice artistique du mag’

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United Schools, partenaire de WoW! News

Un réseau social qui relie les enfants du monde

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Albin et Alixe, élèves de CE2 à Vignoles, en Bourgogne, ont échangé avec des élèves d’autres pays sur la plateforme United Schools.

Une expérience enrichissante.

Imagine une salle de classe de la taille de la planète… Les enfants échangent des photos et des vidéos (en français, mais aussi en anglais ou en espagnol), partagent leurs idées et mènent des projets pour prendre soin de la nature : voilà tout ce qu’ont pu faire Alixe et Albin sur la plateforme United Schools. Leur enseignante, Madame Bressac, s’est inscrite gratuitement sur unitedschools.world. Une belle manière de faire découvrir l’écologie et les façons de vivre et de parler dans le monde aux élèves, à partir de 5 ans.

« On a fait un “défi écosystème” avec des enfants du Sénégal qui étaient dans une école sans électricité. On a aussi appris comment on peut dépolluer la planète. J’ai appris que les piles par exemple, ça met des années à disparaître. » Alixe Gauthier

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Un printemps WoW! Bienvenue dans ce numéro de printemps, cette belle saison où notre planète révèle chaque année qu’elle a le superpouvoir de renaître après l’hiver.

« Ce qu’on fait avec United Schools, ça nous renseigne sur comment on vit sur les autres continents, dans les autres pays et les autres écoles. On parle de plein de choses de nature, d’écologie, de paysages… J’aime bien ! » Albin Bellanger

À cette occasion, nous offrons à 50 abonnés, tirés au sort, leur arbre à planter pour aider la Terre à mieux respirer. Et à vous tous, nous proposons un monde plein de solutions et de belles actions qui, nous l’espérons, vous fera dire WoW!

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C’est parti !

Catherine et Alastair cofondateurs de WoW !

©UnitedSchools

Découvrir le réseau

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Trop WoW!

Gitanjali Rao

Elle a créé sa première invention à 11 ans !

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Le coup de coeur d’Eva, 10 ans

« JE TROUVE ÇA SUPER DE FAIRE UNE DÉCOUVERTE COMME CE QU’ELLE A FAIT POUR SAUVER DES VIES. CE QUI EST BIEN, C’EST QU’ELLE L’A FAIT PAR PASSION. SANS ÇA, CE QU’ON FAIT N’A PAS BEAUCOUP D’INTÉRÊT ! MOI AUSSI, J’AIME BIEN LES SCIENCES. J’APPRENDS PLEIN DE CHOSES SUR COMMENT FONCTIONNE LE MONDE. L’UNIVERS, C’EST MAGNIFIQUE !

ET C’EST PAS L’HOMME QUI L’A FABRIQUÉ ! LE PROBLÈME QUE J’AIMERAIS RÉSOUDRE, C’EST LA POLLUTION. »

Gitanjali Rao n’a que 15 ans. Passionnée de sciences, elle a déjà inventé un outil qui permet de mesurer rapidement la présence de plomb dans l’eau ou encore une application contre le harcèlement sur les réseaux sociaux.

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Plomb dans l’eau Tout a commencé quand Gitanjali avait 7 ans, avec un cadeau : une boîte d’expériences scientifiques qu’elle a réalisées en quelques heures. Le début d’une passion ! À 11 ans - seulement - elle est devenue inventrice.

Elle a entendu parler de graves problèmes de santé qui touchaient de nombreux enfants à cause de l’eau du robinet infectée au plomb, à Flint, une ville

du Michigan. Motivée par l’envie de résoudre ce problème, elle s’est mise à chercher une solution.

Pour elle, même la lecture d’une revue scientifique d’une grande université américaine est un jeu.

Et c’est en lisant un article sur une technologie permettant de détecter des gaz dangereux dans l’air, qu’elle a eu l’idée de l’adapter pour repérer le plomb dans l’eau. Elle a ainsi inventé un outil pratique, pas cher et rapide, qui peut sauver des vies !

Une étincelle Depuis cette première invention, Gitanjali a créé des ateliers pour inciter d’autres enfants et adolescents à innover et trouver des solutions technologiques à des problèmes sociaux et environnementaux. De ses «élèves», elle dit : « si je leur donne cette étincelle à partir de laquelle ils peuvent construire quelque chose, cela change tout ». Son étincelle à elle brille de mille feux !

Dis, c’est où Flint ?

C’est une ville des États-Unis, dans l’État du Michigan, qui se situe près du Canada. Depuis la fermeture de ses grandes usines d’automobiles, Flint est devenue l’une des villes les plus pauvres et les plus polluées du pays.

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Juliette, 8 ans « MOI, J’AIMERAIS INVENTER UNE MACHINE À VOYAGER DANS LE TEMPS. POUR CHANGER DES MOMENTS PASSÉS ET ÉVITER LES DISPUTES AVEC MA COPINE DANS LE FUTUR. »

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©CaroleDelrieu ©DR Illustrations : Camila Plate

Gitanjali Rao a été élue «enfant de l’année» 2020 par une célèbre revue américaine : le Time magazine.

Plus de 5000 candidats de 8 à 16 ans étaient nominés pour ce prix. C’est elle qui a été choisie ! L’adolescente de 15 ans a posé fièrement en couverture de l’hebdomadaire. Elle semble très à l’aise dans ses baskets blanches. En 2017, elle avait déjà été sacrée meilleure jeune scientifique américaine, avec un prix de 25 000 dollars à la clef. Sa notoriété s’étend largement au-delà de Denver, la ville du Colorado où elle vit.

ENSEMBLE, on va plus loin !

Jamais trop jeune pour changer le monde...

Des enfants se font entendre, inventent, luttent, préservent l’environnement,… Preuve qu’on peut avoir des rêves et le courage de les réaliser pour changer le monde à tout âge. Et même au tien !

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Melati et Isabel contre la pollution plastique

« »

« En tant qu’enfants, comment pouvons-nous changer le monde maintenant ? » : Cette question, Melati Wijsen n’avait que 12 ans quand elle se l’est posée. Elle venait d’apprendre que l’Indonésie, où elle vit, faisait partie des pays qui polluent le plus au monde, avec environ 250 kilos de plastique rejetés dans les océans chaque seconde. Avec sa sœur Isabel, âgée de 10 ans, elle a lancé Bye Bye Plastic Bags, une association pour agir contre cette pollution. Les sacs plastique sont aujourd’hui interdits à Bali.

Pour aller plus loin, Melati a aussi créé Mountain Mamas, une entreprise qui donne du travail à des femmes qui n’en ont pas. Elles fabriquent des sacs avec

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des matériaux recyclés. Et une partie de l’argent de la vente de ces sacs non polluants est réinvesti dans la gestion des déchets, les soins ou encore l’éducation.

Madison protège les requins Madison Stewart avait 14 ans quand elle a commencé à dénoncer la pêche aux requins, utilisés pour fabriquer des produits de beauté ou pour la cuisine. Elle a fondé Project Hiu pour que les pêcheurs d’une île d’Indonésie emmènent les touristes à la rencontre de ces magnifiques squales plutôt que de les tuer.

Oscar lit l’histoire du soir à distance aux enfants

Oscar Mallett est un jeune anglais de 14 ans qui adore lire. Lorsque son voisin a attrapé le Covid en mars 2020, Oscar est allé lire l’histoire du soir à ses fils, des jumeaux de 7 ans.Depuis, il a étendu ce principe en utilisant une plateforme de visioconférence. Le soir, il propose 30 minutes de lecture aux petits, pour 2,30 euros par mois par famille. Il reverse la moitié à une association.

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Une vidéo t’explique tout

Tom Whitehurst et Harvey Tweats ont décidé de réintroduire la tortue des étangs européens ou le serpent d’Asklépios, disparues d’Angleterre depuis des milliers d’années. À 17 ans, ils vont ouvrir le plus grand élevage de reptiles et d’amphibiens en plein air du pays.

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© Illustrations : Camila Plate

Harvey et Tom, deux ados à la recherche des espèces perdues

ENSEMBLE, on va plus loin !

Victor défend le vivant depuis toujours Chouette, cerf,… Le vivant émerveille Victor Noël. Alors, à 15 ans, il agit pour le préserver.

En septembre 2020, il a remis «l’Appel des coquelicots» à la ministre de la transition écologique en France. Cet appel, signé par plus d’un million de personnes, demande l’interdiction des pesticides, qui « détruisent ce qui est vivant ».

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À la rentrée 2020, Victor a publié un livre intitulé «Je rêve d’un monde... » L’adolescent, qui rêve d’une société plus écologique, explique : « Tout ce qu’on produit et tout ce qu’on achète a un impact sur notre climat et sur la biodiversité ». Membre de la Ligue pour la protection des oiseaux, Victor a toujours été intéressé par les animaux. À l’âge de 3 ans, il observait déjà les fourmis dans le jardin, comme il nous l’a raconté.

Découvre le blog de Victor !

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Écoute-le en parler !

En 2019, Victor avait déjà réuni près de 2000 personnes pour une marche pour la biodiversité près de chez lui, à Metz. Il intervient aussi dans les écoles pour sensibiliser les enfants à l’écologie. Et, sur son blog, il publie ses photos d’animaux et des interviews de personnes qui défendent le vivant.

Ramène ta science !

Dans le monde entier, la recherche dans le domaine des sciences et des technologies permet d’apporter des réponses à certains de nos problèmes de santé. Et à ceux de la planète !

Turbovax, le site qui te trouve un rendez-vous Que fait un ingénieur en informatique quand il n’arrive pas à trouver un rendez-vous pour que sa mère puisse se faire vacciner contre le Covid ? Il crée l’outil dont il a besoin ! C’est ce qu’a fait Huge Ma, en février 2021, dans l’État de New York, aux États-Unis. Il a créé TurboVax, un site internet avec un programme intelligent qui cherche et trouve les rendez-vous disponibles. Son invention ne lui a presque rien coûté mais elle rend service à des milliers de personnes.

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As-tu déjà vu les images de poulets entassés les uns sur les autres dans des élevages intensifs ? Ce sera peut-être bientôt un mauvais souvenir ! Des scientifiques savent maintenant fabriquer du poulet artificiel à partir de petites cellules de poulet. Et on peut déjà en manger dans des restaurants à Singapour.

Cette viande de laboratoire est aussi meilleure pour la planète. Vivement qu’on la goûte !

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©VictorNoël ©Shutterstock Illustrations : Camila Plate

Des nuggets de poulet de laboratoire

Le VERT à moitié plein

Du nouveau chez les animaux !

Nous partageons notre planète avec les animaux. Préserver la biodiversité et éviter la disparition de certaines espèces est une question d’équilibre !

Des bisons par milliers

Youpi ! Le bison d’Europe a été retiré de la liste des animaux en voie de disparition, alors qu’il avait presque disparu. C’est le résultat de la mobilisation de nombreuses personnes pour sauver cette espèce et la réintroduire dans la nature peu à peu depuis plus de 50 ans. Et cela a porté ses fruits !

On compte aujourd’hui plus de 6000 bisons d’Europe en liberté.

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Même pas peur du loup !

Cela n’était pas arrivé dans le pays depuis 150 ans !

L’année dernière, quatre louveteaux ont vu le jour en Belgique. Le retour de ce super-prédateur est très positif pour le fonctionnement de la nature.

Les jeunes cerfs évitent, par exemple, les endroits où vivent les loups. Ils ne vont donc plus y manger les jeunes arbres. Et cela permet aux forêts de s’étendre.

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Le coup de coeur de Raphaël, 10 ans

« C’EST TRÈS ORIGINAL. JE NE SAVAIS PAS QUE ÇA EXISTAIT DES MAISONS FAITES POUR L’ÉCOLOGIE. C’EST UN DÉFI À RELEVER L’AUTONOMIE ! ÇA FAIT RÊVER D’ÊTRE EN PLEINE NATURE, COUPÉ DU RESTE DU MONDE, COMME LARS. C’EST SUPER ! DE MON CÔTÉ, JE VIS À PARIS ET JE SUIS TRÈS SENSIBLE À LA POLLUTION. QUAND J’ÉTAIS EN CE2, MA MAÎTRESSE NOUS A FAIT UN COURS SUR L’ÉCOLOGIE ET ÇA M’A BEAUCOUP FRAPPÉ. ALORS, DEPUIS, J’AI DÉCIDÉ DE FAIRE DES GESTES SIMPLES : J’ÉVITE LE PLASTIQUE, JE PRENDS DES DOUCHES RAPIDES ET J’ÉTEINS SYSTÉMATIQUEMENT LES LUMIÈRES. »

Lars Herbillon a 22 ans. Depuis deux ans, il habite en Alsace, dans une mini-maison transportable et écologique, qu’il a dessinée et fabriquée lui-même. Une solution pour vivre près de la nature sans polluer.

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©Shutterstock ©FannyLaemmel ©DR

Avec ma «maison écolo, je vais où je veux ! » Lars Herbillon

Le VERT à moitié plein

LA TINY HOUSE DE LARS « Mes parents ont toujours mangé bio.

On était aussi végétariens. Et j’ai grandi à côté d’une ferme », raconte Lars. À 16 ans, il dessine une maison “écolo” dans le cadre d’un projet scolaire. Un an plus tard, avec l’aide d’une cinquantaine de volontaires, il se lance dans la construction de sa tiny house, c’està-dire mini-maison.

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Électricité solaire Lumière, ordinateur, wifi, télé, chauffage... La petite maison de Lars est très bien équipée grâce à l’énergie du soleil. Quatre panneaux photovoltaïques sur le toit produisent l’électricité nécessaire au quotidien.

Eau de pluie « La douche, c’est trois minutes. S’il pleut beaucoup, je prends des douches plus longues », explique Lars. Et pour cause ! Chez lui, c’est de l’eau de pluie qui sort du robinet. Elle est récupérée sur le toit et conservée dans un réservoir de 300 litres installé dans sa salle de bain. Elle est ensuite filtrée par un appareil.

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Minimalisme 15 mètres carrés : c’est la taille de la maison de Lars. Tu imagines faire tenir toute ta maison dans une seule pièce ? Cela suppose d’adapter son mode de vie. Le mot-clef ? Minimalisme. Acheter et consommer l’essentiel. Reste que dans ce petit espace, il ne lui manque rien. Et que sa maison a des roues… Pour bouger !

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Lars te fait visiter sa maison

Ici, pas de béton ! Fabriquer et transporter du béton provoque des dégâts sur l’environnement. Lars a donc choisi des matériaux naturels comme le bois pour les murs et un mélange de lin, de chanvre et de coton pour l’isolation. Avec ça, la maison peut passer l’hiver sous la neige !

©FannyLaemmel ©LarsHerbillon

Matériaux écolos

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ENSEMBLE, on va plus loin !

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Ma famille accueille des jeunes isolés La famille de Charlotte a déjà accueilli Marthe, David et d’autres jeunes migrant·es de moins de 18 ans sous son toit. Une hospitalité “normale” pour cette famille. Une expérience enrichissante. Et une occasion de tisser de nouveaux liens affectifs.

Tu as peut-être entendu parler des personnes qui traversent la Méditerranée dans des conditions souvent très dangereuses, pour fuir un pays en guerre ou la misère. Parmi elles, il y a aussi des enfants seuls. La famille de Charlotte, 12 ans, leur ouvre sa porte, pour des séjours de quelques jours ou quelques mois.

Charlotte se souvient bien de l’arrivée de Marthe, originaire de Guinée, un pays WoW! NEWS, L’ACTU DES SOLUTIONS

d’Afrique de l’Ouest. « J’étais contente qu’on accueille une fille pour commencer, car je suis souvent entourée de garçons à la maison. J’ai deux frères ».

Comme une soeur » «Charlotte la considère

désormais « comme une grande sœur ». Marthe, qui a 20 ans aujourd’hui, vient régulièrement rendre visite à la famille, avec sa

Carnets de solidarité « On a quand même de la chance d’avoir des parents et de ne pas devoir partir de chez nous », raconte Maya, 8 ans, dans un épisode de la web série documentaire « Carnets de solidarité ».

Dans ce film court, on passe quelques jours chez Maya, ses parents et ses frères, Gaétan et Romain. Depuis près d’un an, la famille s’est agrandie, pour accueillir deux adolescents guinéens en exil. « Avec Lamine et Djibril, c’est encore plus joyeux qu’avant dans la maison », résume Maya.

La solution !

En savoir plus

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de les connaître » «Et Curieux quand on lui demande s’il n’a pas peur d’héberger des inconnu·es, il répond : « Je suis surtout curieux de les connaître ». Sa sœur et lui s’intéressent d’ailleurs beaucoup à leurs invités. C’est

comme cela que David*, 16 ans, leur a montré le chemin qu’il a parcouru jusqu’à Marseille.

Baby-foot et galala Ce qui a marqué Charlotte, c’est le trajet très dangereux qu’a parcouru David sur un petit bateau gonflable pour rejoindre l’Europe par la mer Méditerranée. David leur a raconté que « plusieurs personnes sont tombées à l’eau » et que « des gens sont venus les recueillir », précise Charlotte. La famille compte bien continuer à ouvrir sa porte. Histoire de partager encore de belles parties de baby-foot ou quelques pas de galala, une danse très à la mode au Nigeria ! * Le prénom a été modifié à sa demande.

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©SebastienIzzo ©AmandineLetievant

fille. Et, figure-toi que son bébé est né le jour de l’anniversaire de Solal, l’un des frères de Charlotte ! À 8 ans, Solal trouve « normal » d’accueillir ces personnes qui ont besoin d’un toit. « On a une grande maison ! » Après Marthe, la famille de Charlotte a offert un toit à trois adolescents venus de Guinée et du Nigeria. « C’est super bien d’accueillir des gens. On s’amuse et en plus c’est gentil », résume Solal.

Jeu !

Quel.le héro.ïne es-tu ?

1. Entoure ce que tu aimes faire

Dessiner, créer, imaginer

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Observer et comprendre la nature Danser, faire le show devant des gens

Prendre soin des autres, faire plaisir, rencontrer et partager

Raconter et écrire des histoires

S’occuper des animaux

Jardiner, faire pousser des plantes…

Faire la cuisine

Inventer

Bricoler, fabriquer

Réunir les gens, organiser des jeux, faire des équipes

Gagner, convaincre, parler

Aimes-tu faire d’autres choses qui ne sont pas dans la liste ci-dessus ?

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2. Qu’aimerais-tu le plus réussir à faire ou à changer ? (Coche ta réponse)

A B C D

Surmonter tes peurs & te dépasser Améliorer la vie des gens Réduire la pollution & diminuer les déchets Améliorer la biodiversité & la vie des animaux

Comme Alyssa Carson, Nirmal Purja…

Comme Gala, Oscar, Maya…

Comme Lars Herbillon, Lucile Trouette, Melati et Isabel Wijsen…

Comme Victor Noël, Tom et Harvey, Madison…

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3. À TOI DE JOUER ! Trouve ta solution !

Chez WoW!, nous pensons que chacun·e de nous, en faisant ce qu’il aime faire, peut résoudre plein de problèmes. Ce sont nos superpouvoirs !

Ecris et/ou dessine ce que tu ferais sur une feuille.

Alors, imagine ce que tu pourrais changer avec tes superpouvoirs.

Nous serons ravis de partager ta solution avec les autres enfants qui lisent WoW!

Envoie une photo de ton texte et/ou de ton dessin à jeu@wow-news.eu

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© DR ©AmandineLetievant ©FannyLaemmel Illustrations : Camila Plate

Voudrais-tu changer d’autres choses qui ne sont pas dans la liste ci-dessus ?

ENSEMBLE, on va plus loin !

Pédaler, pour se rapprocher des siens... Et des autres !

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Pour en savoir plus

Gabriel (11 ans), Alice (8 ans ½) et Manon (5 ans ½) partent chaque année avec leurs parents à la découverte de l’Europe à vélo. Les kilomètres parcourus les rapprochent et provoquent d’autres rencontres qui n’arrivent pas quand on voyage en voiture.

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Gabriel n’avait que 18 mois quand ses parents ont commencé à voyager à vélo avec lui. Lors du tout premier voyage le long du canal de Bourgogne, ils sont arrivés tous les trois, tard le soir, dans un village où tout était déjà fermé. Voyant qu’ils étaient à vélo et avec un bébé, un restaurateur leur a ouvert les portes.

Et il a préparé un repas rien que pour eux ! Lors d’un autre périple, au Danemark, c’est carrément une nuit dans une

« Dans la famille, le vélo nous relie plus que de simples vacances à la plage, parce qu’on n’a presque rien au niveau matériel et qu’on vit chaque moment ensemble : la chaleur, la pluie, les montées difficiles, les paysages, les découvertes, les soirées magiques autour du feu près de la mer…

Pas de console, pas de cinéma, pas de je-ne-sais-quoi. Juste nous et le voyage.

Retour à l’essentiel ! » — Damien, le père

Entraide entre frères et soeurs...

Les premiers moments en famille à vélo dont se souvient Gabriel datent de 2013.

Il n’avait que trois ans et demi et ne pédalait pas encore. C’est dans la carriole attachée au vélo de son père, que l’aîné a commencé à prendre soin d’Alice, 11 mois. Pendant les 1350 kilomètres de route, il a donné le biberon à sa petite sœur, a ramassé sa tétine, lui a montré des livres d’images et lui a même chanté des berceuses. Et quand Manon, la cadette, est née, c’est Alice qui a pris soin d’elle, dans la même carriole !

... et avec les autres Parfois encore, l’entraide touche des personnes extérieures à la famille. L’été dernier, celle-ci a remonté le moral d’un groupe de jeunes femmes prêtes à abandonner le cyclotourisme après une demi-journée de route. Quelques échanges et un coup de tournevis pour réparer un des vélos en piteux état ont suffi pour que les amies repartent le sourire aux lèvres, prêtes à finir leur semaine de vacances en pédalant gaiement.

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© Familleàvélo

maison au bord de la mer que leur a proposé un couple de Danois intrigué par cette famille de Français venue découvrir son pays à vélo. À part ce genre d’exception, la famille dort sous la tente. Gabriel, 11 ans, apprécie : « Ça nous change de la maison, on n’est pas toujours au même endroit. On profite plus du moment ».

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Le VERT à moitié plein

Vélo-écoles

Où sont les vélo-écoles ?

En ville, près de la moitié des trajets effectués chaque jour en voiture font moins de trois kilomètres. Une bonne raison pour se mettre au vélo ! Les 168 vélo-écoles de la Fédération Française des usagers de la Bicyclette proposent d’apprendre à bien faire du vélo. Et s’il n’y en a pas près de chez toi, sache qu’il existe aussi un réseau de vélo-coachs, des bénévoles, qui transmettent leur savoir-faire. On y va ?

Vélo anti-chute

L’innovation vient des Pays-Bas, où le vélo est très utilisé comme moyen de transport au quotidien. Des 22 chercheurs ont créé un système antichute pour les vélos électriques. Le principe ? Un capteur détecte la bascule ou la chute du vélo et active un dispositif qui permet de stabiliser le vélo. Pour l’instant, c’est encore un vélo de labo, mais on devrait pouvoir en acheter un d’ici trois ans.

Vélo solaire

En savoir plus

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Depuis quatre ans, le Sun Trip réunit des aventuriers et leurs deux-roues solaires. Tout a commencé par un problème. Il y a 10 ans, Florian Bailly veut rejoindre la Chine à vélo électrique et il se rend compte qu’il ne pourra pas recharger sa batterie en traversant les déserts d’Asie centrale. La solution ? Des panneaux solaires sur son vélo ! En 2021, les cyclistes du Sun Trip parcourront 10 000 kilomètres.

Départ de Bruxelles le 15 juin prochain.

Avoir du style... sans polluer !

Préférer des matières qui ne polluent pas, donner une deuxième vie à ses vêtements, échanger, faire son shopping dans les friperies… La grande classe, c’est d’avoir un dressing respectueux de la planète. Et ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent !

Les problèmes ?

Il faut 10 000 litres d’eau pour fabriquer un jean, en partie pour cultiver du coton loin de chez nous. Et ce pantalon fait en moyenne 1,5 fois le tour de la Terre avant d’arriver dans ton magasin. Autre problème : quand on 23 lave des matières synthétiques, ce sont des tonnes de microparticules de plastique qui vont dans les océans.

Enfin, chaque européen·ne jette l’équivalent d’une grosse machine à laver de vêtements tous les ans.

Des entreprises fabriquent maintenant des jeans en coton biologique, moins gourmand en eau. Et aussi des habits en fibres naturelles, à partir de végétaux qui poussent en Europe, ou de matières recyclées.

La solution pour réduire la pollution plastique ?

Regarder les étiquettes ! Polyester, nylon, acrylique et élasthanne : tout cela, c’est du synthétique, et donc, du plastique. Enfin, pour donner une deuxième vie aux vêtements, nous pouvons échanger ou donner ceux dont on ne veut plus, plutôt que de les jeter. Et dénicher des habits « trop stylés » dans les friperies !

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© DR ©Shutterstock ©Agence Zeppelin_Sun Trip

Les solutions !

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Avoir du style... sans polluer !

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Sais-tu en quoi étaient faites les tenues que portaient les joueurs de football avant d’entrer sur le terrain pour les sélections nationales de la dernière Coupe du monde ? En déchets marins recyclés !

Le but de cette démarche qu’on doit à une grande marque de sport et à une organisation qui lutte contre la pollution des océans est de transformer le plastique qu’on trouve sur les plages et les côtes en vêtements de sport. Cela a inspiré Camila Plate, notre illustratrice, qui t’a fait un dessin tout autour de cet article !

Des baskets en peau de poisson Au rayon « matières venues de la mer », on a même trouvé plus naturel et inattendu. Figure-toi qu’on sait aussi faire du cuir, avec de la peau de poisson ! Et même des baskets en cuir avec du tilapia, un poisson aux fines écailles. C’est ce que propose Veja. Depuis 10 ans déjà, cette marque très soucieuse de l’environnement fabrique des chaussures en « coton bio équitable, semelle en caoutchouc naturel, fabrication responsable au Brésil ». Mais ces baskets en cuir de poisson ne sont pas faites pour aller dans l’eau !

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De la gym à la création de tee-shirts de sport écolos WoW! : Le problème de nos habits ?

Lucile : 70% des fibres textiles sont des fibres synthétiques à base de pétrole, une ressource non renouvelable qui finit en déchet plastique !

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WoW! : Quelle matière pour tes tee-shirts ?

Lucile : Ils sont en lyocell, une fibre artificielle à base de bois issu de forêts durables.

WoW! : C’est agréable à porter ?

Lucile : Pour que cela le soit, j’ajoute du coton organique, qui utilise peu d’eau.

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©Shutterstock ©DR Illustrations Camila Plate

Enfant, Lucile Trouette se rêvait gymnaste de haut niveau.

Aujourd’hui, le sport et la création la font vibrer. Elle se partage entre le tennis et sa marque de vêtements pour les sportifs qui veulent pratiquer leur passion tout en protégeant la nature et la biodiversité. Lucile dessine et fabrique des vêtements de sport 100% naturels et biodégradables.

Trop WoW!

Alyssa Carson

Elle rêve d’aller sur Mars et fait tout pour !

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Le coup de coeur de Ines, 10 ans

« ALYSSA A LA MÊME IDÉE QUE MOI ! EN FAIT, MON RÊVE, C’EST DE VOLER. C’EST POUR ÇA QUE JE VEUX ME PROMENER DANS L’ESPACE, ALLER SUR LA LUNE ET, SI TOUT VA BIEN, ALLER SUR MARS. C’EST MA GRAND-MÈRE QUI M’A PARLÉ DE L’ESPACE QUAND J’AVAIS 6 OU 7 ANS. J’AI TROUVÉ ÇA INCROYABLE ET PASSIONNANT. ALORS ON A ACHETÉ PLEIN DE LIVRES ET J’AI APPRIS LES NOMS DES PLANÈTES PAR CŒUR. D’AILLEURS, MON CHAT S’APPELLE VÉNUS ! »

Depuis l’âge de trois ans, Alyssa Carson rêve d’être la première personne au monde à aller sur la planète Mars. Un robot de la NASA vient de s’y poser. Le rêve d’Alyssa semble de plus en plus accessible.

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« J’ai commencé à m’intéresser à Mars après avoir regardé un dessin animé. Une histoire d’animaux qui débarquent sur cette planète… », se souvient Alyssa Carson. Enfant, elle est allée visiter tous les centres spatiaux de la NASA, la fameuse agence spatiale américaine. Depuis, Alyssa met toute son énergie au service de sa passion.

Apprendre vite À 20 ans, elle a déjà suivi plusieurs programmes de formation, et notamment auprès de la NASA. Elle a fréquenté l’Académie PoSSUM, un programme destiné aux apprentis astronautes, lorsqu’elle était très jeune. Alyssa se souvient avoir dû apprendre très vite des sujets qu’elle n’avait pas encore étudiés à l’école. Ses camarades de l’Académie, déjà diplômés de l’université, l’ont aidée à réussir.

2030 : objectif Mars « Devenir astronaute et vouloir aller sur Mars, c’est envisager la carrière la plus farfelue qui soit. Mais je ne me laisse pas décourager. » Et elle a bien raison ! Car son projet semble de moins en moins fou.

En effet, si aucun être humain n’est encore allé sur cette planète, un nouveau robot de la NASA s’y est posé le 18 février dernier. Perseverance est le onzième robot à réaliser cet exploit. La NASA espère envoyer le premier être humain sur Mars vers 2030. Et si c’était Alyssa ?

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Signes de vie

©DR

Prête à aller sur Mars ? L’idée de se retrouver à plus de 60 millions de kilomètres de la Terre ne l’inquiète pas du tout. À force de visiter les installations de la NASA et de rencontrer des personnes qui travaillent sur les nouveaux projets, elle sait que la sécurité est la priorité de l’agence spatiale américaine. Sur place, elle aimerait chercher des signes de vie en observant, notamment, des échantillons de roches. Si elle sait que l’air fais, l’odeur de la nature, ou le simple fait d’aller dehors lui manquerait sur Mars, Alyssa est très motivée par cette expérience extraordinaire.

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ENSEMBLE, on va plus loin !

Rendre la rue aux enfants !

De Bogota, à Nantes, en passant par Los Angeles, Barcelone et Anvers, les bonnes initiatives fleurissent pour permettre aux enfants de courir, de jouer et de se rencontrer en ville… En toute sécurité.

Imagine… La rue est à toi ! Des bambins courent dans tous les sens. Des trottinettes s’élancent, des rollers zigzaguent et des rires fusent. Tu peux circuler à pieds ou à vélo, sans avoir peur de te faire renverser par une voiture ! À Bogota, Los Angeles ou encore Paris, c’est possible tous les dimanches. Depuis plusieurs années, ces villes rendent certaines rues inaccessibles aux voitures ce jour-là.

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À Nantes ou à Lyon, par exemple, ce sont les habitants qui s’organisent pour rendre la rue aux enfants et leur proposer des tas d’activités pendant quelques heures. Cela s’appelle : « Rues aux enfants ». L’idée est toute simple. La rue est fermée. Des jeux de société trônent sur des tables qui ont pris la place des voitures. Des animations, comme des slaloms à vélo, sont organisées par les habitants. Les plus petits peuvent profiter de cet espace extérieur en toute sécurité et tranquillité.

Cela met de l’ambiance. Et, cerise sur le gâteau, les familles voisines peuvent faire connaissance !

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Des villes comme Barcelone, en Espagne, ont décidé de transformer de très grands carrefours en places pour les piétons et vélos. Ces espaces sont visibles de loin car de grandes formes colorées sont peintes au sol, des bancs et des tables permettent de s’installer pour jouer ou papoter. Selon le quartier, on trouve aussi des marelles, des terrains de basket ou des pistes pour faire la course.

Certaines villes donnent la parole aux enfants avant d’aménager les rues. C’est le cas d’Anvers, en Belgique, où les endroits les plus fréquentés par les enfants ont été pensés avec eux. Résultat : des espaces de jeux, des plots rigolos sur lesquels tu peux marcher, et du mobilier urbain, comme les bancs, que tu peux escalader pour faire un parcours… Trop bien, non ?

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©ruedesenfants ©Villed’Anvers ©Shutterstock ©Antoine Bennhamias Illustrations : Camila Plate

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Le VERT à moitié plein

Des villes plus vertes, plus vite !

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Paris verdit. 170 000 arbres seront plantés d’ici 2026. Un bon moyen de lutter contre le réchauffement climatique. Grâce à la méthode mise au point par un botaniste japonais, certaines de ces micro-forêts vont pousser très vite. On t’explique tout ! « Un, deux, trois… nous irons au bois ».

Tu connais la comptine ? Eh ben parfois, en ville, il est nécessaire de remettre de la végétation là où il n’y en a plus assez.

De plus en plus de métropoles, c’est-àdire de très grandes villes comme Paris, cherchent d’ailleurs à re-végétaliser une partie de leur territoire en plantant des arbres.

Début 2021, la maire de la capitale française a annoncé un plan pour Paris : transformer la fameuse avenue des WoW! NEWS, L’ACTU DES SOLUTIONS

Champs-Élysées en « jardin extraordinaire ». Plus de 300 arbres devraient être sur la place de la Concorde et en tout 170 000 arbres mis en terre ces cinq prochaines années dans des lieux où il n’y a pas d’habitations, comme le long des voies de chemins de fer, par exemple.

De l’air !

Pourquoi en planter autant ? L’objectif est double : développer la biodiversité, autrement dit les espèces d’animaux et

de plantes qui vivent dans et autour des arbres, et aussi lutter contre le réchauffement climatique. Parce que les arbres et les plantes produisent de l’oxygène et absorbent le CO2.

Les arbres s’entraident Mais ce n’est pas si simple de faire pousser autant d’arbres en ville. Pour que les arbres grandissent rapidement, Paris a opté, à certains endroits, pour la méthode Miyawaki. Késako ? Une méthode mise au point par Akira Miyawaki, un botaniste japonais de 93 ans. Ce monsieur sait faire pousser une mini-forêt 10 fois plus rapidement qu’une forêt classique.

Le principe utilisé par ce spécialiste des végétaux, c’est l’entraide naturelle entre les plantes. Il a remarqué qu’en multipliant les essences, et donc les différentes sortes d’arbres, les plantes poussent plus vite. C’est pourquoi il met jusqu’à 40 sortes d’espèces différentes sur un même terrain.

Le problème ?

LES VILLES MANQUENT DE VÉGÉTATION. OR LES PLANTES ET LES ARBRES ABSORBENT LE CO2 ET APPORTENT DE LA FRAÎCHEUR NÉCESSAIRE EN PÉRIODE DE CANICULE.

La solution !

AKIRA MIYAWAKI A TROUVÉ UNE TECHNIQUE POUR FAIRE POUSSER DES FORÊTS TRÈS RAPIDEMENT. EN PLUS, ELLES SONT 30 FOIS PLUS RICHES EN BIODIVERSITÉ ET ABSORBENT DAVANTAGE DE CO2 QU’UNE FORÊT CLASSIQUE.

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Par ailleurs, Akira Miyawaki plante toujours des espèces qui pourraient pousser naturellement à cet endroit, sans que l’être humain n’intervienne. Donc, il observe beaucoup ce qui se trouve autour de la zone choisie. Une fois plantées, ces forêts deviennent vite autonomes, c’està-dire qu’elles se développent toutes seules. En trois ans seulement, une “forêt Miyawaki” peut faire plusieurs mètres de haut ! Et il y en a déjà plus de 2000 dans le monde. Impressionnant, non ?

©PCA-STREAM

Des forêts autonomes

Trop WoW!

Nirmal Purja

Il donne envie de gravir des montagnes !

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Le coup de coeur d’Eliott, 10 ans et demi

« IL A ESCALADÉ LES PLUS GRANDS SOMMETS DU MONDE EN METTANT 12 FOIS MOINS DE TEMPS QUE LES AUTRES. C’EST EXTRAORDINAIRE !

MOI, JE ME LANCE DES DÉFIS COMME RÉSOUDRE DES DIVISIONS TRÈS COMPLIQUÉES LE PLUS VITE POSSIBLE. ET JE SUIS HEUREUX QUAND JE FAIS ÇA ! MA PASSION, C’EST LES MATHS. J’AI MÊME UN CAHIER OÙ J’ÉCRIS DES FORMULES QUE JE CONNAIS OU QUE JE CHERCHE. MA MONTAGNE À MOI, CE SERAIT D’INVENTER DES NOUVELLES FORMULES MATHÉMATIQUES OU DE PROUVER QUE CERTAINES SONT FAUSSES ! »

Nirmal Purja enchaîne les exploits. Il a gravi les 14 plus hauts sommets du monde à plus de 8000 mètres d’altitude en un temps record.

En réalisant ce que personne ne croyait possible, il nous inspire.

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“Projet Possible“ Celui que ses amis surnomment « Nims » a baptisé son aventure le « Projet Possible ». Une belle réponse aux personnes qui lui disaient «impossible». L’alpiniste résume son état d’esprit : « Il s’agit d’avoir confiance en ses capacités et il faut toujours avoir un état d’esprit positif. Les plans ne se dérouleront pas comme vous le voulez ou comme vous aimeriez le penser.

Mais malgré tout ça, vous pouvez rendre l’impossible possible ».

Manquer d’air Né au Népal - mais pas dans les montagnes Nirmal a 29 ans quand il commence à grimper vers les sommets. Il est alors militaire et grand sportif. C’est d’ailleurs avec ses collègues de l’armée qu’il gravit l’Everest pour la première fois, en 2016.

Nirmal se dit alors « c’est mon truc ! » et commence à rêver d’exploits. Son corps s’adapte très bien au manque d’air. Il faut savoir qu’il y a trois fois moins d’oxygène à 8 kilomètres au-dessus du niveau de la mer que lorsque tu respires en plaine.

Chacun son Everest !

S’il ne pense évidemment pas que nous allons tous nous mettre à l’escalade, il estime que « nous avons tous des montagnes à gravir ». Dire à quelqu’un qu’on l’aime, réussir un contrôle, gagner un match… Et toi, quel est ton Everest ?

Dis, c’est où le Népal ?

C’est un pays situé au nord de l’Inde et au sud de la Chine.

Huit des 10 plus hauts sommets de l’Himalaya se trouvent au Népal.

L’Everest, le plus haut d’entre eux, se situe à la frontière entre ce pays et le Tibet (devenu une région de la Chine).

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©Geljen Sherpa/Project Possible ©DR ©Lakpa Dendi sherpa/Project Possible

Au début de l’année 2021, Nirmal Purja, 37 ans, a réalisé un nouvel exploit : il est devenu la première personne à escalader le K2 en hiver (d’autres l’avaient déjà fait en été). À 8611 mètres d’altitude, le K2 est le 2e plus haut sommet du monde. L’Everest est le premier. Il atteint un peu plus de 8848 mètres d’altitude. En 2019, l’alpiniste a déjà battu un record en gravissant les 14 sommets les plus hauts du monde, tous à plus de 8000 mètres d’altitude, en seulement 7 mois. Le précédent record était de…

7 ans !

La vie SECRÈTE des bonnes nouvelles

De moins en moins de mariages d’enfants Sais-tu que le nombre d’enfants mariés avant 18 ans dans le monde est en baisse ?

Ce sont essentiellement des filles qui échappent à ces mariages forcés.

255 000 000 = Vingt-cinq millions...

C’est le nombre de mariages d’enfants de moins de 18 ans qui ont été évités depuis 10 ans dans le monde. Cela équivaut à deux fois la population de Paris ou de Londres.

Depuis 10 ans leur nombre a baissé, particulièrement en Inde :

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2010

Aujourd’hui

1 fille sur 2 était mariée de force avant 18 ans.

1 fille sur 3 est mariée avant l’âge de 18 ans.

Certaines petites filles étaient mariées dès l’âge de 8 ans !

Les filles qui ne se marient pas ont plus de chances de continuer à étudier

Pourquoi c’est très important...

12 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées chaque année dans le monde, même si la loi l’interdit dans beaucoup de pays. Ces filles doivent souvent arrêter l’école pour faire la cuisine, le ménage et des bébés.

Celles qui ne sont pas mariées ont plus de chances de continuer leurs études.

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Oscar Mallett

L’océan et l’écologie

Lars Herbillon

La lecture

Lucile Trouette

Le sport et la création

Gitanjali Rao

L’accueil et les rencontres

L a famille de Charlotte

Le partage et la justice

L a famille de Gabriel

La photo et les animaux

ala VilarrasaG Richard

Le bricolage et l’écologie

Victor Noël

Les sciences, et les expériences

Melati Wijsen

Réunir les gens, parler en public, convaincre

Le sport et la nature

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Faire plaisir, aider et partager

Dessiner, créer, inventer

Les réponses WoW! NEWS, L’ACTU DES SOLUTIONS

Illustrations Camila Plate

Jeu

Les héro.ïnes de WoW! News n’ont pas de cape mais ils ont des superpouvoirs !

Relie chaque personne à ses passions puis à ses talents.

GALA PARTAGE SA CHANCE !

Des enfants malades ? Mais c’est pas possible !

À 10 ans, Gala a eu un déclic…

Maman… MAMAN ! Moi j’ai de la chance, je veux la partager !

Retrouve l’interviewpodcast de Gala

Il faudrait trouver une molécule pour soigner ces enfants !

Mais on n’est pas des scientifiques… Alors trouvons l’argent pour les aider !

Je sais !

ON VA MONTER UNE ASSOCIATION !

Tu as raison Gala.

C’est injuste. On va voir ce qu’on peut faire !

…et fait une conférence devant 1600 personnes !

ELLE CRÉE “LE TRÈFLE ROUGE” QUI RÉCOLTE DE L’ARGENT POUR AIDER LES ENFANTS …

Et avec des enfants, elle fabrique et vend des bracelets !

Grâce à ses actions, Gala a déjà pu donner 5000€ pour faire avancer la recherche contre le cancer des enfants !