Le carnet du Volont'R n°109

Bureau de dépôt : 1070 Bruxelles 6 | Trimestriel (mars-avril-mai 2017) | ÉR : Martine De Booseré, 43 rue de la Charité, 1210 Bruxelles

PB- PP B- 03497 BELGIE(N) - BELGIQUE

mars • avril • mai 201 7 109

Sommaire REPE’R Qui sommes-nous ?

4 Dossier 6 Comment aborder la diversité dans les institutions bruxelloises ?

VOLONT’R Formations 14 Vis ma vie de volontaire - gérer la pression

Agenda 14-28 mars et 25 avril → Bruxelles Formation à l’écoute

p. 14

22 avril → Liège Assemblée générale de Volont’R

p. 22

Invitation à l’assemblée générale 2017 !

Conférence « Prendre soin de la personne âgée quand le mythe du guérir s’effondre »

16 mai → Bruxelles Formation « Vis ma vie de volontaire gérer la pression »

p. 14

PARTEN’R

31 mai → Bruxelles Réunion des projets Solid’R

p. 16

5 septembre → Bruxelles Formation « Accompagner l’annonce d’une maladie grave d’un jeune »

p. 14

Accompagner l’annonce d’une maladie grave d’un jeune

Régions à la Une Quoi de neuf ?

15 22

Institutions 24 Gros plan sur « Les Sauverdias » à Namur

Établissements scolaires

25

Regard étincelant sur une retraite sociale

SOLID’R Projets solid’R

26

Comme à la maison Projets Solid’R soutenus en 2016

Colophon

Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».

Édito L’essentiel… « Je suis fière et heureuse de travailler au sein de votre équipe (…) Ces jeunes patients que nous rencontrons, leur famille nous ramènent toujours à l’essentiel ! Moi qui pensais donner beaucoup en y entrant, je sais aujourd’hui et depuis longtemps, recevoir plus de leur part. » Isabelle, volontaire aux Cliniques Universitaires Saint-Luc

Nous ramener à l’essentiel, donner et recevoir…voilà un beau programme bien loin du repli sur soi et de la peur de l’autre qui font malheureusement la une de nos journaux… être volontaire c’est être prêt à rencontrer l’Autre… L’accepter tel qu’il est avec ses faiblesses et

ses fragilités, avec ses valeurs et sa culture, avec son vécu et son histoire.

Au travers de votre engagement auprès de plus fragiles, vous rendez la société plus solidaire et plus humaine. Une visite auprès d’une personne âgée isolée, un moment passé auprès d’un patient, quelques minutes pour aider un enfant à comprendre sa leçon, vous donnez ce que vous avez de plus précieux…votre temps et votre humanité.

Vous, vous êtes et nous, nous sommes Des Hommes pareils Plus ou moins nus sous le soleil Mêmes cœurs entre les mêmes épaules Qu’est-ce qu’on vous apprend à l’école Si on y oublie l’essentiel ?

On partage le même royaume Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Moi, j’ai des îles, j’ai des lacs Moi, j’ai trois poissons dans un sac Moi, je porte un crucifix Moi, je prie sur un tapis

Moi, je règne et je décide Moi, j’ai quatre sous de liquide Moi, je dors sur des bambous Moi, je suis docteur-marabout Et nous sommes Des Hommes pareils Plus ou moins loin du soleil Blancs, noirs, rouges, jaunes, créoles Qu’est-ce qu’on vous apprend à l’école S’il y manque l’essentiel ?

Semblables jusqu’au moindre atome Vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Francis Cabrel – Des Hommes Pareils – 2008

4 Qui sommes-nous ?

REPÈ’R

Fondée au début des années 1960, Volont’R (anciennement Volontariat d Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française.

Notre objectif principal est de promouvoir l engagement gratuit des jeunes et l émergence d une citoyenneté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social.

Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Région wallonne, du volontariat centré sur le relationnel et l écoute de l autre dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement personnel au travers, notamment, d une prise d autonomie, d une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires.

Cette démarche citoyenne peut s inscrire de différentes manières : volontariat hebdomadaire dans un service hospitalier, animation d une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche Nous collaborons également étroitement avec les établissements scolaires dans le cadre de l organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée ) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs.

Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financièrement des projets de solidarité en Belgique et à l étranger.

En tant que volontaire chez nous, vous avez ainsi la possibilité de proposer un projet qui vous tient à c ur et pouvoir le concrétiser !

(Voir rubrique Projets solid’R)

Volont’R, c’est chaque année :

R Des volontaires de tous âges, dont près de 400 jeunes, qui s’engagent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de personnes âgées ou handicapées.

R Une centaine d’institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie..

R Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.

REPÈ’R

Qui sommes-nous ? 5

6 Dossier

REPÈ’R

Comment aborder les institutions Terrorisme, méfiance, menace, alerte, conflits communautaires,… Des termes mentionnés couramment au travers des différents médias qui nous entourent ces derniers mois.

Et les raccourcis et différents amalgames sont vite établis ensuite.

Dans ce climat tendu, de niveau d’alerte 3 à Bruxelles, il semble indispensable d’aller vers une optique d’ouverture malgré les menaces réelles: aller au-delà de la crainte de l’inconnu, d’une culture étrangère à la nôtre et y trouver plutôt de la richesse, de la complémentarité,…

Au travers de ce dossier, nous allons aborder la diversité, particulièrement son pôle culturel et religieux, au sein des institutions bruxelloises et y trouver des pistes pour savoir “comment aborder la diversité” au sein de celles-ci.

Anne-Sophie Sartori

Introduction

© Amayaeguizabal Pixabay

Le fanatisme religieux a profondément marqué l’année 2016 en Belgique et dans le monde entier. En favorisant la peur, le repli sur soi, les amalgames et le communautarisme, les terroristes instrumentalisent la religion dans un but bien précis : nous monter les uns contre les autres.

Reportages, émissions télé, conférences et colloques sur le thème de la diversité se sont vus décupler depuis l’attaque de Charlie Hebdo en janvier 2015. On peut, par exemple, citer l’émission controversée de Pascal Vrebos diffusée en cette fin d’année 2016. Le journaliste de RTL TVI s’est rendu dans trois familles monothéistes très pratiquantes de confessions différentes (chrétienne, musulmane, juive). « Comment pratique-t-on ouvertement sa foi dans un pays où les actes antisémites sont en constante augmentation ? ». Une question sensible sur laquelle il faut se poser.

REPÈ’R

Dossier 7

la diversité dans bruxelloises ?

La religion est l’un des facteurs clivant mais d’autres aspects comme le culturel, l’orientation sexuelle, le handicap, l’âge sont également des composantes enclines au rejet et à la peur de l’autre.

Dans un souci de précision, l’angle choisi dans ce dossier est celui de la culture/religion.

Démarche Dans ce dossier, j’ai voulu aborder cette question d’actualité qui est surtout un sujet de société afin de mieux appréhender une réalité qui parfois nous échappe, en cerner les enjeux et développer une vision plus éclairée de celle-ci.

Dans un souci de précision, j’ai voulu centrer la réflexion sur la région de Bruxelles, car j’ai une vision plus pointue de celle-ci en habitant à Bruxelles et en étant l’animatrice pour Volont’R. On ressent tous les jours ces différences qui sont d’autant plus marquées au sein de la capitale belge. Par expérience, la question du voile est assez délicate : besoin de conformité ou liberté d’expression ?

Colloque 1 : « Lieux de vie pour les seniors : n’attendons pas pour accueillir la diversité» Le mardi 14 juin 2016 ; organisé par UNIA 1 Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, UNIA, ainsi que d’autres organismes organisateurs, a fait le choix du thème de la « diversité », car c’est une problématique rencontrée au sein des maisons de repos et qui en réfère à une souffrance, un repli sur soi, un malaise dû à l’incompréhension entre cultures différentes.

Colloque 2 : « Matinée d’échanges : l’extrascolaire au cœur de l’intégration » Le jeudi 10 novembre 2016 ; organisé par Le Fonds Baillet Latour et la Fondation Roi Baudouin 2.

Ces deux organismes ont joint leurs efforts pour travailler ensemble sur la thématique de l’extrascolaire en milieux précarisés, le public cible étant les enfants. Cette initiative développe l’accès à l’extrascolaire pour plus de 4000 enfants en 3 ans.

Outils Deux colloques traitant du thème de la diversité se sont déroulés au cours de l’année 2016. C’est à partir des idées partagées lors de ces rassemblements que l’article suivant a été rédigé.

UNIA : Centre interfédéral pour l’égalité des chances

1

Le Fonds Baillet Latour a pour but d’encourager et de récompenser des prestations de haute valeur humaine

2

8 Dossier

REPÈ’R

La diversité, c’est quoi ?

«- Caractère de ce qui est divers, varié, différent ; variété, pluralité : la diversité des goûts.

- Ensemble des personnes qui diffèrent les unes des autres par leur origine géographique, socio-culturelle ou religieuse, leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, etc., et qui constituent la communauté nationale à laquelle elles appartiennent : faire entrer la diversité dans l’entreprise. (Cette notion, qui intègre des différences comme le handicap, est développée pour lutter contre la discrimination.) » Définition du Petit Larousse

© École polytechnique - J.Barande

Depuis quelques années, les sociétés occidentales connaissent une importante diversification ethnoculturelle de leur population ; cette diversification résulte, entre autres, de l’adoption de politiques d’immigration moins discriminatoires que par le passé, de l’intensification du mouvement des réfugiés ainsi que d’un contexte géopolitique caractérisé par les inégalités économiques entre pays développés et pays en voie de développement.

Cette ampleur et cette diversification du phénomène migratoire n’ont pas été sans soulever des débats sociaux et éthiques au sein des sociétés d’accueil. En Europe, comme en Amérique du Nord, les revendications en faveur d’un respect intégral de

leurs valeurs et de leur culture d’origine par certaines communautés, lors de conflits, (…) amènent les pouvoirs publics à s’interroger sur les limites à imposer au pluralisme dans des sociétés qui veulent également conserver certains acquis fondamentaux comme la liberté d’expression, la séparation de l’Eglise et de l’Etat ainsi que la promotion des droits de la personne et de l’égalité des sexes. « La diversité est à accompagner et non à gérer ! C’est une richesse. » Marc Bouteiller, directeur d’une maison de repos et de soins.

Au fil des années, l’optique générale envers les différences telles que le handicap ou l’orientation sexuelle a considérablement évolué : un changement des mentalités et une acceptation progressive de celles-ci ont été constatés suite, notamment, à la médiatisation de ces « différences » depuis plus de 20 ans.

Il y a une grande diversité dans les communautés à Bruxelles, ce qui engendre des problèmes dont celui de la barrière de la langue.

Une des clés serait d’améliorer encore la communication entre cultures différentes.

REPÈ’R

Dossier 9

I Gros plan sur l’extrascolaire (écoles de devoirs) :

Comment soutenir la jeunesse bruxelloise ?

Contexte Depuis les années 1970, la population bruxelloise a rajeuni, faisant de la Région de Bruxelles-Capitale, la région la plus jeune de Belgique. En 2015, les jeunes âgés de 12 à 240 ans sont au nombre de 177 722 à Bruxelles, soit 15 % de la population.

Si moins de 30 % des jeunes bruxellois de 15 à 24 ans sont effectivement présents sur le marché de l’emploi, ces jeunes sont particulièrement sujets au chômage, car ils cumulent souvent plusieurs désavantages : sans diplôme, issus de l’immigration, vivant dans des quartiers précarisés, avec des parents eux-mêmes sans emploi.

Une réalité étonnante est que 40 % des jeunes et enfants vivant à Bruxelles proviennent d’une famille précarisée dont 25 %, d’une famille sans revenu. De ce fait, 9 % des enfants n’ont pas accès à l’extrascolaire.

L’initiative dont question ci-dessous, développe cet accès à l’extrascolaire pour plus de 4000 enfants en 3 ans.

Initiative L’initiative présentée, lors du colloque organisé ce 10 novembre dernier, par la Fondation Roi Baudouin, porte sur le financement de 52 projets aidés dans une période entre 2013 et 2016. Sur 400 enfants qui ont été aidés et inclus au sein d’une activité extrascolaire, 2000 d’entre eux n’avaient jamais participé à une activité extrascolaire.

Selon Claire Kramme, consultante chez Meaningful Impact, l’initiative a eu un rôle impor-

tant dans l’évolution des enfants accompagnés.

Après + de 3500 h d’activités prestées (art, sport, loisirs, EDD,…) et 3 années de récolte d’informations, on peut définir cette initiative comme étant un succès, tant pour le développement de l’enfant que pour les asbl participantes.

Plus-values pour l’enfant : On remarque plus de participation de la part de l’enfant, le développement de capacités de leadership, d’identification, de fierté, d’autonomie, mais également un impact favorable sur les résultats scolaires.

Ces éléments de progression sont dus à l’amélioration du bien-être de l’enfant, à une réponse au besoin d’appartenance légitime et à la reconnaissance de compétences non valorisées au sein de la structure scolaire.

Plus-values pour les asbl : a. Une offre élargie (+ d’heures, élargissement des tranches d’âges,…) et enrichie (projets innovants comme le projet nautique à Bruxelles), b. Un renforcement des connaissances à propos des enjeux sociaux, c. Une communication avec les familles (supports visuels), d. Développement de nouveaux partenariats, e. Visibilité + opportunités de nouveaux financements, f. Reconnaissance de la plus-value de l’accompagnement sur l’auto-évaluation des projets.

10 Dossier

Comme exemple, une représentante de l’asbl Siloe Centre Comete a exposé une belle initiative quant à l’extrascolaire pour tous.

REPÈ’R

« Il est vital de soutenir l’avenir des jeunes. On peut leur donner les clés pour devenir des citoyens responsables et actifs dans la société en augmentant la qualité de l’offre et de l’accompagnement, en gagnant la confiance des familles et en assurant un lien durable, en améliorant l’accessibilité selon des pratiques inclusives (gratuité, moments de rencontre, convivialité, intégration), en multipliant les partenariats tout en profitant du réseautage : rentabiliser toutes les synergies possibles (parents, jeunes du quartier),... Pour arriver à une société égalitaire, il faut créer une meilleure structure des opportunités. C’est, pour ces enfants, une chance de réussite pour leur avenir » Lorendana Marchi, directrice du Foyer.

Siloe Centre Comete : un exemple concret Constats : L’asbl se situe dans un quartier dense en associations ce qui enclenche un phénomène de shopping social. Problématique : s’il y a des demandeurs, ce n’est pas du long terme !

Selon l’asbl, il faut se méfier du cadre trop construit/figé car cela évoque une reproduction des schémas quotidiens (école, famille, règles) et souvent, c’est la volonté des parents et non celle de l’enfant de s’inscrire au sein d’une école de devoirs.

La solution proposée par l’asbl est de proposer une vision ascendante des choses, soit un atelier créé par des jeunes ! Pas d’heure, ni de contrainte. Les jeunes de 10 à 25 ans imaginent et organisent eux-mêmes un atelier, ils sont impliqués dans leur projet ! Par exemple, un atelier sportif pour les 4 à 9 ans. Ils ne gagnent rien, il s’agit juste de valorisation et de satisfaction. Quand un « grand » du quartier prend en main un atelier, il y a un effet de bouche-à-oreille, ce qui engendre plus de confiance de la part des familles et une reproduction de l’enthousiasme du « grand » qui est perçu comme un modèle !

REPÈ’R

Dossier 11

II Gros plan sur les maisons de repos : Comment venir en

aide aux seniors étrangers vivant à Bruxelles ?

Contexte « Dans les temps actuels, il est difficile de comprendre l’intégration. La plupart des gens ont une vision de la vieillesse et n’accordent pas beaucoup d’attention à ce sujet. Les seniors sont mis de côté alors que dans les années 40-60, ceux-ci ont été la main d’œuvre d’un pays entier : arrivés à l’âge de la vieillesse, ceux qui faisait la richesse d’une nation sont délaissés.

Il ne faut pas oublier que la diversité est une richesse. La maison de repos doit être un lieu de rencontre et non d’exclusion. Elle doit être perçue comme le port de destination après le voyage de la jeunesse, le parcours d’une vie. Chacun a emprunté des chemins différents pour arriver au même « port ». Chaque être est unique, se rassemblant à un endroit avec des besoins communs : l’écoute, la création de nouveaux liens, l’inclusion dans la différence.

Pour conclure, il faut prendre conscience de la richesse que représente la diversité.

Elargissons nos regards et faisons prendre sens aux différences. » Marie-Pierre Delcour, directrice d’Infor-Homes

Initiative

Hamida Chikhi, coordinatrice du centre interculturel « Foyer », cellule proposant le service d’interprètes, était l’une des intervenantes au colloque d’UNIA. Le but de cette cellule est de garantir à tout le monde l’accès aux soins. Cependant, il y a plus de 163 nationalités établies à Bruxelles et le plus gros

problème est de pouvoir communiquer ensemble, entre personnes provenant de cultures différentes.

Dans cette cellule, une dizaine de médiateurs/interprètes vont à la rencontre de familles étrangères qui ne parlent parfois pas un mot de français, de néerlandais ou d’anglais. Il faut savoir qu’à Bruxelles, les langues étrangères les plus fréquentes sont le turc, le marocain, le chinois et l’albanais.

La fonction de médiateur est de faire passer un message simplement en respectant les us et coutumes de chaque culture. En effet, selon les cultures, chaque mot signifie autre chose. Le non-verbal occupe également une place importante. Il y a plusieurs interpré-

12 Dossier

tations surtout quand cela concerne un sujet délicat, quand on touche à l’émotionnel.

Certaines astuces sont : p de parler en terme de faits, sinon, on peut être confrontés à des malentendus, des frustrations, p de faire attention aux expressions et métaphores occidentales, p d’être ouvert et accueillant dès le début avec son « non-verbal ». Ne pas montrer de méfiance si on veut créer une relation de confiance, p d’expliquer les règles de fonctionnement d’une institution pour informer la personne.

Le rôle du médiateur est de construire des ponts entre les cultures. Mais pour ce faire, il faut être formé à comprendre une personne car les coutumes varient selon son éducation, sa culture. Par exemple: aller manger ensemble en Chine = dire merci.

Le médiateur est l’expert de la communication alors que le prestataire de soins est celui de la médecine. Ils forment ensemble une cellule pluridisciplinaire ayant une pensée multiculturelle. Cette initiative permet aux seniors de vieillir dans leur quartier en n’ayant pas nécessairement une grande connaissance de la langue française.

Conclusion

Grâce à une meilleure connaissance de l’autre, on peut éviter des problématiques communautaires dues aux stéréotypes et aux préjugés d’une communauté. Chacun est un être unique, avec son propre chemin, son expérience, son éducation,…

REPÈ’R

En ces temps incertains, il vaut mieux aller vers l’autre malgré sa différence, être à son écoute pour tenter de le comprendre.

Plusieurs initiatives ont déjà été mises en place, nous espérons que cette année 2017 sera synonyme d’acceptation de la diversité et de nouvelles actions concrètes d’intégration.

Rachid Bathoum, collaborateur d’UNIA, à propos du film « Voyage sans retour », de Sergio Ghizzardi « Le film pose la question de la vieillesse des migrants et de l’antagonisme entre le service d’aide à domicile et la précarité/ l’exclusion.

En effet, ce film invite à aller voir ce qui se passe au-delà du visible… Ces personnes sont toutes différentes, on ne les connait pas et on ne peut donc pas faire d’amalgame, ni de jugement.

Grâce à ce film, on voit ces personnes autrement, on comprend que chaque histoire est différente : chacun à un parcours de vie unique. En abordant cette problématique sous un autre angle, on peut alors ouvrir le débat quant à l’adaptation des valeurs, le rôle de la société ; développer des actions concrètes dans un but d’intégration et travailler sur les droits fondamentaux de ces seniors mis à l’écart.

Dans le passé, ces seniors étaient considérés comme de la force de travail et de nos jours, ils sont de « trop »… Ne méritent-ils pas une place dans notre société actuelle également ? » Rachid Bathoum, UNIA

REPÈ’R

Dossier 13

Bibliographie Colloques 1 - « Lieux de vie pour les seniors : n’attendons pas pour accueillir la diversité. », le 14 juin 2016, UNIA. 2 - « Matinée d’échanges : l’extrascolaire au cœur de l’intégration. », le jeudi 10 novembre 2016, Le Fonds Baillet Latour et la Fondation Roi Baudouin.

Articles 1 - Bertossi, Christophe et Prud’homme, Dorothée. “La « diversité » à l’hôpital : identités sociales et discriminations”, Institut Français des relations Internationales, 29 août 2011.

2 - Mc Andrew, Marie, Jacquet, Marianne et Ciceri, Coryse. “La prise en compte de

la diversité culturelle et religieuse dans les normes et pratiques de gestion des établissements scolaires”, Revue des sciences de l’éducation, vol. 23, n°1, 1997, p.209-232.

3 - Sacco, Muriel, Smits Wendy, Kavadias, Dimo, Spruyt, Bram et d’Andrimont, Caroline. “Jeunesses bruxelloises : entre diversité et précarité”, Brussels Studies, Numéro 98, 25 avril 2016. Note de synthèse BSI. ISSN 2031-0293 Site web Ville de Bruxelles [en ligne]. Ville de Bruxelles, 2017 [consulté le 11 janvier 2017].

Bruxelles en chiffres. Disponible sur https://www.bruxelles.be/artdet.cfm/4389

© IsaacFryxelius Pixabay

14 Formations

VOLONT’R

Les formations chez Volont’R Nouveautés 2017 ! « Vis ma vie de volontaire – Gérer la pression » Afin de vous plonger directement dans votre volontariat, nous vous proposons cette année de faire des minis formations, courtes d’une journée, avec un thème spécifique, basées sur l’interaction des participants et l’enrichissement mutuel afin de partager leurs expériences et d’en ressortir apaisés !

Nous inaugurons celles-ci ayant comme premier thème « Vis ma vie de volontaire – Gérer la pression ».

La réalité du temps dans notre volontariat, nous y sommes tous confrontés.

Ce temps d’échange mettra en avant les manières d’augmenter notre confort d’engagement, tout en agissant positivement, de prendre de la distance face aux situations qui nous indisposent, et de découvrir notre élan créateur…

Celle-ci se fera à Bruxelles, le 16/05/2017 !

Les inscriptions sont ouvertes : formation@volontr.be ou au 02 219 15 62

« La formation à l’écoute » Celle-ci sera également programmée, et est chaudement recommandée pour les nouveaux volontaires, ou pour ceux qui souhaiteraient une petite révision de leurs connaissances.

Cette formation a pour but de répondre aux besoins des volontaires, de découvrir comment être à l’écoute de l’autre et d’apprendre à reformuler. Elle développe la théorisation des règles d’une bonne écoute. Elle donne les clefs pour comprendre quand, concrètement, les volontaires sont écoutés/à l’écoute. Lors de cette formation, les volontaires apprendront le concept de la carte de monde qui est unique pour chacun.

Durant la dernière journée, les participants seront invités à partager leur expérience en tant que volontaire et à mettre en pratique les théories vues lors de la formation à l’écoute.

Celle-ci se fera les 14 mars, 28 mars et 25 avril 2017 à Bruxelles !

Les inscriptions sont ouvertes : formation@volontr.be ou au 02 219 15 62

En préambule au programme du 2ème semestre « Accompagner l’annonce d’une maladie grave d’un jeune » La formation « Accompagner l’annonce d’une maladie grave d’un jeune » sera également programmée le mardi 5 septembre 2017 à Bruxelles. Si cela vous intéresse, vous pouvez déjà vous inscrire.

VOLONT’R

Régions à la Une 15

Envie de devenir volontaire ?

Vous avez envie de vous impliquer comme volontaire dans une clinique ou une crèche dans la région du Brabant wallon et vous êtes disponible pour une période longue ?

N’hésitez pas à contacter notre responsable régionale Francine ELIAS au 04 98 77 240

Recherche un(e) responsable regional(e) pour Bruxelles Vous souhaitez vous rendre utile, vous êtes à la recherche d’une activité relationnelle intéressante au sein de Volont’R et disposé(e) à vous engager bénévolement ? Nous sommes à la recherche d’un(e) responsable régional(e) bruxellois(e) afin d’épauler l’animatrice en charge de cette région.

Le rôle de responsable régional(e) consiste à soutenir l’action de Volont’R, en étant le contact privilégié des volontaires de terrain et des institutions qui les accueillent, en agissant toujours en étroite collaboration avec l’animateur(trice) en charge de la région.

Vous serez donc la personne de référence pour les volontaires, les institutions et collaborerez pleinement avec l’animatrice de Bruxelles, en relayant les informations collectées sur le terrain. Vous bénéficierez d’une nouvelle expérience, de contacts avec les membres de l’association, de formations, de rencontres avec les autres responsables régionaux(ales)...

Vous permettrez le développement d’actions de solidarité dans votre région.

Vous aimez les contacts ? Vous êtes une personne dynamique et à l’écoute ?

Cette annonce est faite pour vous !

Contactez-nous au plus vite au 02 219 15 62 et/ou par mail (annesophie@volontr. be) afin de présenter votre candidature.

Il s’agit d’une occupation non rémunérée mais faisant l’objet d’avantages (gratuité des formations, remboursement de tous vos frais…)

PROVINCE DU BRABANT WALLON

REGION DE BRUXELLE-CAPITALE

16 Régions à la Une

VOLONT’R

Reportage vidéo jeunes : un projet qui a besoin de vous, les jeunes volontaires !

© FlickR Embajada de los Estados Unidos

L’envie de montrer l’action des jeunes volontaires bruxellois au sein d’institutions a été l’idée de départ de ce projet : réaliser un reportage vidéo sur le « volontariat jeune » à Bruxelles. Cette vidéo sera présentée lors de notre assemblée générale du 22 avril 2017 à Liège. Plusieurs capsules ont déjà été réalisées, mais ce n’est pas terminé.

Tu es créatif ou tu as fait des études en communication/média ? J’ai besoin de ton aide ! Finalisons ensemble un beau projet qui servira plus tard à promouvoir notre action de terrain.

Projet Solid’R Bruxelles 2017 : une idée de projet à présenter ?

Cette année, la réunion des projets Solid’R se déroulera le mercredi 31 mai 2017 à partir de 12h30. Le plus important est que si vous avez une idée de projet à nous soumettre, il faut impérativement nous en informer au plus vite et avant le 30 avril 2017.

Bulle d’Oxygène Cela fait maintenant 6 ans que nous encadrons le groupe de volontaires « Bulle d’Oxygène ».

Lors de leurs visites, ces volontaires apportent un peu de soleil à des adolescents et de jeunes adultes soignés pour un cancer dans un service hospitalier. C’est ainsi qu’en 2016, la vingtaine de volontaires actifs a accompagné une centaine de jeunes patients et leur famille.

Si vous désirez rejoindre cette équipe de volontaires, une formation préalable organisée en collaboration avec la Fondation Contre le Cancer se déroulera en avril.

Renseignements et inscriptions auprès d’Olivier Gerards : 02 219 15 62, olivier@volontr.be

VOLONT’R

Régions à la Une 17

Projets Solid’R

Le 2 décembre 2016, une partie des volontaires de la province de Hainaut s’est retrouvée à Mons pour, notamment, y découvrir un projet Solid’R qu’une volontaire désirait faire soutenir. Volontaire depuis près de 4 ans au sein de la séniorie de Longtain, Mme Vanvolsem Françoise nous a exposé le souhait de développer des activités et des animations pour les résidents de cette maison de repos.

Suite à une petite enquête auprès des résidents, ce projet a vu le jour en concertation avec les membres du personnel de l’institution. Le financement servira à acquérir des outils de stimulations et d’animation adaptés aux personnes âgées. Il s’agit principalement de jeux traditionnels, mais aussi de matériel de cuisine et de bricolage. Ce matériel permettra d’assurer des animations auprès des personnes pleinement autonomes ainsi qu’auprès des personnes en perte d’autonomie que ce soit physiquement ou psychologiquement.

C’est à l’unanimité des votes que ce projet s’est vu attribuer la somme de 1987 euros.

Merci aux responsables du CHR Mons Hainaut pour leur accueil et à Yvette pour ses talents culinaires qui ont, comme toujours, ravi tous les participants.

Remerciements La rencontre du 2 décembre fut également l’occasion de remercier et de mettre en évidence l’engagement de quelques volontaires. Citons notamment, Mme Noterman Ginette, volontaire auprès des résidents du Foyer Saint-Joseph depuis plus de 18 ans, Mesdames Mazzini Jole et Carpino Teresa, volontaires au CHR Mons Hainaut depuis plus de 15 ans, ainsi que Madame Claudette Théâtre, volontaire depuis 2001 auprès des patients de l’Hôpital de Jolimont. Sans oublier un remerciement particulier pour les 15 années d’engagement d’Yvette Derbaix en tant que responsable régionale.

Témoignage Voici le témoignage d’une élève du Collège Notre-Dame de Bon Secours qui, dans le cadre d’une retraite sociale, a effectué quelques jours de volontariat au sein de la clinique de Jolimont à La Louvière. « Lorsque j’ai découvert en mai dernier les différents lieux proposés pour vivre une retraite, le milieu hospitalier m’a directement tapé dans l’œil. Bien que je ne me destine pas à une carrière dans le domaine médical, je savais que ces quatre jours allaient m’apporter des bénéfices et m’aider à évoluer en société. (…) Il faut bien avouer que j’ai tout de suite été bien accueillie et que j’ai été traitée comme une adulte. C’est une bonne chose parce que je n’aurais pas apprécié cette retraite si j’avais été vue comme un « bébé » de rhétorique. (…) On ne se rend pas toujours compte du travail que fournissent les infirmières. (…) Pendant ces quatre jours, j’ai pu voir l’autre côté du miroir et je dois dire que je respecte ces hommes et ces femmes qui doivent

PROVINCE DE HAINAUT

18 Régions à la Une

VOLONT’R

gérer une trentaine de patients, pas toujours faciles à vivre, sans rechigner. (…) Vivre une retraite sociale à l’hôpital est une expérience unique ouverte à tous, même si vous ne vous destinez pas à une carrière médicale. L’enrichissement qu’apporte ce moment est vraiment particulier. » Aurélie PROVINCE DE LIEGE

Liège

L’assemblée générale à LIÈGE : cette année c’est notre tour !

Oyez, oyez cher(ère) volontaire de LIÈGE ! Cette année, ce ne sont pas les liégeois qui se déplacent à l’assemblée générale, ce sont les membres de l’assemblée générale qui viennent à eux !

L’AG 2017 sera le cru de LIÈGE !

C’est pourquoi, nous aurions besoin de montrer la chaleur ardente dont nous sommes fiers !

La date à ne pas rater : le samedi 22 avril 2017 ! A partir de 10h jusque 15h30 !

Afin que l’accueil de nos hôtes se passent dans les meilleures conditions, les bonnes volontés qui pourraient nous aider AVANT (à partir de 9h), PENDANT ou APRES (jusqu’à 16h20 au plus tard) seraient conviées à un moment d’échange préalable pour mettre en place tout cela ! Cela vous tente… Contactez Michelle Delacroix au 04 371 50 82.

Pour ceux qui ne pourraient pas nous aider, mais qui auraient envie de montrer la ferveur liégeoise, n’hésitez pas à me confirmer votre venue : helene@volontr.be – 02 219 15 62.

Au plaisir de vous revoir…

Michelle DELACROIX., Laura BIGATTINI, Hélène ERREMBAULT - Responsable régionale et animatrices de LIEGE

Une équipe enthousiaste !

C’est dans le partage, la créativité et la bonne humeur que les volontaires de la Maison de Julien se réunissent ponctuellement pour réfléchir ensemble à l’accueil des parents dont l’enfant est hospitalisé à la clinique de l’Espérance.

De nombreuses initiatives voient ainsi le jour.

Cahier de partage pour les familles, semainier pour les volontaires, création d’une bibliothèque dans la maison, jeux pour les plus grands, …

De quoi adoucir le séjour de familles parfois bien démunies face à la maladie.

VOLONT’R

Régions à la Une 19

Bulle d’Oxygène et la Clinique Saint-Joseph L’hôpital de jour de la Clinique Saint-Joseph a formulé un souhait lors de la découverte du volontariat « Bulle d’Oxygène » : celui de remplacer les sentiments d’ennui et d’isolement des patients soignés pour un cancer par des moments conviviaux où le jeu est au cœur de la rencontre. C’est ainsi que Volont’R a participé avec Cindy Gilson, infirmière coordinatrice en onco-hématologie, à l’appel à projets « Colour Your Hospital ! » pour créer une ludothèque à destination des patients et des futurs volontaires Bulle d’Oxygène.

Bonne nouvelle…. Le projet « Play with me, détente et convivialité par le jeu en hôpital de jour » est lauréat du concours ! Une victoire favorable au lancement du volontariat Bulle d’Oxygène en région liégeoise.

Retour sur une journée conviviale « Au printemps 2016, nous nous étions retrouvés, dans le cadre verdoyant du plateau de Herve, autour d’un délicieux repas suivi d’une animation musicale. Cette année encore notre souhait est de vous inviter pour un moment de convivialité autour des braises ardentes d’un délicieux barbecue dans une ambiance chaleureuse.

Verviers

En espérant vous y retrouver encore plus nombreux que la dernière fois sous un soleil rayonnant.

Surveillez bien votre courrier, boîte mail ou téléphone, une invitation vous parviendra prochainement ! » Stéphanie DELHEZ – Responsable régionale de Verviers

Les raisons et sentiments de l’engagement dans le Sud Luxembourg Les volontaires qui vont dans les institutions du Sud-Luxembourg sont aussi des jeunes qui souhaitent tout d’abord avoir l’opportunité de confirmer leur intérêt pour le contact avec les patients, et le relationnel en général, dans le milieu de la santé, mais vous verrez dans les témoignages ci-dessous que cela va bien au-delà de cela… « Je voudrais vous remercier car j’ai passé 5 jours inoubliables ... Je suis d’autant plus motivée à poursuivre mes études pour pouvoir travailler dans ce milieu un jour car je suis persuadée qu’il m’apportera la confiance en moi qu’il me manque. Je pourrai apporter mon aide à ces patients et tous les sourires, les mots dont ils auront besoin car c’est ce qui me rend heureuse. Un papa m’a remerciée, un bébé m’a tenu le doigt, des infirmières m’ont qualifiée de chouette volontaire motivée et m’ont dit que les études dans ce domaine pourraient être envisageable pour moi, tout cela peut paraître anodin mais ça ne l’est pas à mes yeux. » Mathilda TREIGNIER – Clinique d’Arlon – Services de pédiatrie et de maternité

PROVINCE DE LUXEMBOURG

Arlon et Libramont

20 Régions à la Une

VOLONT’R

« C’était vraiment bien. J’ai été accueillie dans le service par les infirmières et tout ce que j’ai fait pendant la journée était très intéressant. J’ai beaucoup appris et j’ai bien aimé parler avec les patients. En plus, j’ai vu le service du matin et de l’après-midi ce qui m’a permis de voir deux manières différentes d’être auprès des patients. » Joséphine GOEDERT – Clinique d’Arlon - Service d’orthopédie « Tout se passe bien à la clinique. J’ai beaucoup apprécié le service de pédiatrie et j’en ai appris un peu plus sur le métier en posant quelques questions aux infirmières. Le premier jour, j’ai beaucoup observé mais, le deuxième jour, elles laissaient faire quelques tâches faciles comme aller voir dans les chambres lorsque les personnes sonnaient, aller amener les repas ou des papiers à remplir, refaire les lits… Mon envie de se diriger vers ces études-là est toujours présente. J’ai été également bien accueillie dans le service de maternité. J’ai vu les autres volontaires sur le temps de midi et nous avons un peu discuté de ce que nous avions déjà fait et si ça nous plaisait. Je vous remercie pour cette opportunité qui m’a permis de me faire une idée sur le métier. » Camille KRIER – Clinique d’Arlon – Services de pédiatrie et de maternité

Marche et Bastogne

Partagez une expérience passionnante auprès de notre nouveau partenaire Vous habitez dans la région de Bastogne ou Marche-en-Famenne et vous avez des disponibilités pendant les vacances scolaires ? Vous souhaitez confirmer votre choix d’études ou un nouveau parcours dans le domaine de la santé ?

Vous êtes professeur et vous souhaiteriez que vos élèves vivent une expérience de volontariat en clinique ?

N’hésitez pas à nous contacter : Charlène POUTEAU – 0474 41 24 81 - charlenevolontr@outlook.fr

PROVINCE DE NAMUR

L’heure de l’évaluation aux Sauverdias Le 22 décembre dernier, j’ai rendu visite aux volontaires des Sauverdias. Une quinzaine d’entre eux étaient présents pour cette réunion d’évaluation, qui était surtout un prétexte pour se rassembler et partager leur expérience de volontariat.

Un jeu d’introduction a été proposé : un bon moyen de briser la glace et d’apprendre à se connaitre. Les questions portaient sur leurs passe-temps, leur couleur favorite, leur fleur/ plante favorite, mais aussi, plus spécifiquement, sur leur action au sein des Sauverdias, leurs attentes et conseils.

VOLONT’R

Régions à la Une 21

Témoignages marquants : « Ça fait plaisir de venir, ça aide les gens et ils sont contents d’être aidés et écoutés. » « On se sent comme à la maison, on ne se fait pas commander, on demande veux-tu bien faire cela ? » « Cela aide beaucoup, même le volontaire : on tisse des liens, on crée des amitiés et on acquiert une certaine expérience aussi (en cuisine) », …

Selon une volontaire, « On rencontre toutes sortes de personnes, on ne doit pas faire la différence, on se crée des amitiés, on doit être disponible pour eux, si on le fait, c’est qu’on le veut bien. » D’après eux, si l’on débute un volontariat aux Sauverdias, il faut « avoir beaucoup de cœur, ne pas se prendre de haut et respecter toutes les personnes rencontrées sans poser trop de questions. Ils ont plus à nous apporter que nous ne pouvons apporter ».

Pour plus d’émerveillement, de chaleur humaine et de fraternité, rendez-vous page 24 rubrique « Institutions » pour un gros plan sur les Sauverdias.

22 Quoi de neuf ?

VOLONT’R

Invitation à

l’assemblée générale 2017 !

Envie de prendre des chemins de traverse et de découvrir d’autres lieux ?

L’occasion vous est donnée, car cette année, l’AG se fera à LIÈGE. Le samedi 22 avril et, attention, cela commence dès le matin… à partir de 10h30.

Vous aurez l’occasion d’avoir un regard sur la manière dont sont financés les projets Solid’R, mais également l’association en général. Vous pourrez y donner votre avis, savoir à quoi seront destinés les projets en 2017, découvrir les candidatures de nouveaux administrateurs, etc.

De plus, vous serez au premier rang pour découvrir les présentations qui se seront faites dans chaque région et mettront en valeur celles-ci, à travers des moments interactifs…On ne vous en dit pas plus !

Tout cela sera entrecoupé de moments informels qui vous permettront de rencontrer d’autres volontaires, de régions différentes, d’échanger autour d’un bon verre et d’un repas qui seront prévus.

Merci pour votre engagement et vos débats d’idées qui pourront permettre à chacun de trouver sa place et participer à l’évolution de notre association !

DU POINT DE VUE PRATIQUE : L’accueil se fera à partir de 10h30 (une collation est prévue) jusque 11 heures.

La fin est prévue à 15h30.

Inscrivez-vous auprès de Solange DEBERG : soladjointe@volontr.be ou 02 219 15 62 en mentionnant votre région et si vous avez besoin d’un co-voiturage (ou si vous acceptez des personnes dans votre voiture).

Au plaisir de vous rencontrer !

VOLONT’R

Quoi de neuf ? 23

Conférence « Prendre soin de la personne âgée quand le mythe du guérir s’effondre » Le lundi 12 décembre, une quarantaine de personnes nous avait rejoint pour notre désormais traditionnelle après-midi ciné-débat. Cette année, nous avions la chance d’accueillir Mme Véra Likaj, psychologue, psychothérapeute enseignante et formatrice, pour une conférence intitulée « Prendre soin de la personne âgée quand le mythe du guérir s’effondre ». Durant sa présentation, elle a notamment abordé la question de la relation entre les personnes âgées et les soignants, les limites et les enjeux de la relation d’aide, mais aussi comment cette relation peut déboucher sur la maltraitance.

La conférence a été suivie par la projection du film « Mariette ».

Réalisé par Christophe Reyners, ce documentaire raconte l’histoire de sa grand-mère, qui a 90 ans, ayant perdu la tête, est placée dans une maison de repos. Il nous offre un témoignage touchant et interpellant sur le devenir des personnes âgées, sur la vie en maison de repos, sur la bientraitance,…

Les commentaires, questions et échanges qui ont suivi la conférence et la projection ont été très enrichissants et se sont prolongés pendant le goûter. « Un énorme merci pour cette conférence et ce film qui m’ont renforcé dans ma conviction qu’il existe encore une forme d’humanité sur terre. Ecouter l’autre, ne pas imposer ses idées, ne pas vouloir à tout prix le soigner mais le laisser s’épanouir en en se centrant pas sur sa maladie mais sur son vécu actuel. » Dominique « Un grand merci à Mme Véra Likaj pour son exposé des plus intéressants que j’ai entendu jusqu’ici au sujet de la personne âgée. Quant au film choisi, je pense que tous ont apprécié, il était tendre et bouleversant. (…) Un grand merci à toute l’équipe de VolontR pour l’organisation de cette journée ! » Chantal

24 Institutions

PARTEN’R

Gros plan sur « Les Sauverdias » à Namur Rien de tel qu’une belle histoire pleine d’humanité pour bien commencer 2017.

Les Sauverdias, c’est plus qu’une histoire de solidarité. Ce sont des valeurs partagées telles que le respect, l’entraide, l’accueil et la compréhension. En une phrase dite par une volontaire : « C’est une rencontre avec des personnes qui n’ont pas notre chance ».

Cependant, on fait d’une pierre deux coups aux Sauverdias : les volontaires sont là pour aider les personnes en difficulté, mais ils viennent également chercher de la bonne humeur, de l’amitié, des rencontres et un endroit où ils se sentent utiles. L’institution accueille tous types de volontaires. Expérimentés, novices, jeunes et plus âgés, de toute confession religieuse et de tout milieu social, ils sont là pour des raisons parfois très différentes : par hasard via une petite annonce, par envie ou par obligation (travaux d’intérêt général),… mais pour tous se rendre compte, par la suite, de la plus-value de ce type de démarche qu’est le volontariat. C’est une ouverture d’esprit sur le monde et une expérience humaine très riche. En passant par la distribution de cafés, la mise en place des tables et le rangement, les volontaires ne s’ennuient pas une minute. D’où la nécessité d’être polyvalent et dynamique.

Interview de M. Philippe Hody, responsable bénévole : Volont’r : Les Sauverdias, c’est… ?

P.H : Une maison d’accueil et un « restaurant social » : ce n’est pas seulement un endroit pour se restaurer mais surtout un lieu où l’on peut accueillir n’importe qui sans poser de question.

Les valeurs fondamentales sont le respect, la dignité et l’écoute. C’est aussi, des valeurs à partager, à transmettre aux volontaires, en gardant une certaine convivialité, une ambiance familiale.

Volont’r : Que représente le volontariat dans notre société ?

P.H : Donner de son temps gratuitement sans rien attendre en retour.

Si on exprime le souhait d’aider les autres, il faut avoir beaucoup de cœur.

Volont’r : Comment se passent les relations entre les volontaires ?

P.H : Nos volontaires, une cinquantaine de personnes, ne se connaissent pas tous. Chacun a son propre rythme selon ses disponibilités et son degré d’investissement. Au moins une fois par an, nous les réunissons.

Volont’r : Comment s’adaptent les nouveaux volontaires avec les hôtes ?

P.H : Il y a un temps d’adaptation comme partout. Une phase d’observation est nécessaire, avant de trouver sa place, d’adopter les bons réflexes et de faire face aux difficultés des personnes en souffrance. Les problèmes de comportements, tels que l’agressivité, ne sont pas nécessairement portés vers l’interlocuteur mais démontrent une souffrance intérieure profonde de certains hôtes. D’où l’importance d’être à l’écoute.

Volont’r : Des souhaits pour les Sauverdias en 2017 ?

P.H : La poursuite de nos activités. Même si dans l’idéal, il ne devait plus y avoir de pauvreté, il faudrait conserver un lieu d’accueil et de rencontre dans une société qui est devenue plus « superficielle » suite au passage à un mode de communication virtuel. On ne prend plus assez de temps de s’arrêter ni de se préoccuper de la situation d’une personne étrangère à notre cercle familial.

PARTEN’R

Établissements scolaires 25

Regard étincelant sur une retraite sociale Chaque année, de nombreux élèves décident de s’impliquer en tant que volontaire au sein d’une maison de repos ou d’une clinique dans le cadre de leur retraite sociale. Une fois cette expérience terminée, ils en retiennent de nombreux beaux souvenirs ! Merci aux institutions de permettre à ces jeunes de vivre cette expérience enrichissante ! « Il y a peu plus d’un mois, précisément le 5 octobre 2016, je me rendais à l’Institut Notre-Dame de Lourdes, un peu stressée je l’avoue ! En effet, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et cela me faisait peur. Saurai-je être à la hauteur ? Serai-je bien accueillie ?

C’était la première fois que je participais à une activité comme telle. Je n’avais, auparavant, jamais eu autant de contacts sociaux comme j’en ai eu ces 3 jours-ci, du mercredi 5 au vendredi 7 octobre 2016. Pour moi, c’était tout nouveau. Ces 3 jours ont été très enrichissants...dans tous les sens du terme !

Tout d’abord, cette retraite m’a permis de faire la connaissance de personnes géniales, que ce soit au cantou, à l’accueil, dans les chambres avec les résidents, avec les kinés, ergothérapeutes, femmes de ménage et j’en passe !

Etre patiente, être à l’écoute et être plus compréhensive, voilà trois choses que j’ai apprises lors de cette retraite. Cette retraite m’a également fait comprendre que travailler dans le milieu social n’est pas toujours chose facile. Il faut le dire, j’ai été très impressionnée par tout le personnel. Toujours souriant, faisant le meilleur pour les résidents, très patient et surtout très sportif !! Monter dans la chambre 312 pour redescendre dans la chambre 109 pour ensuite remonter dans la chambre 406. Sans répit !

Bref, après cela on a des jambes en béton car l’ascenseur n’est pas toujours disponible.

Lors de cette retraite, je n’étais pas seule. En effet, une élève de 6ème de mon école (Sainte-Véronique) participait aussi à cette retraite. Sur six ans, je ne lui avais jamais parlé et cette retraite nous a permis de nous connaître un peu mieux.

De plus, j’ai passé de très bons moments avec les patients. Discuter avec eux, c’était vraiment les moments que je préférais même si toutes les choses dites n’étaient pas toujours faciles à entendre, je voyais que ma présence leur faisait plaisir et ça, ça fait chaud au cœur.

Je termine en remerciant toute l’équipe VolontR pour cette super organisation mais également les membres du personnel de la maison de retraite Notre-Dame de Lourdes pour leur chaleureux accueil et bien évidemment je remercie aussi les résidents qui ont bien voulu discuter avec moi et qui me faisaient passer de très bons moments » Romane de Terwangne

26 Projets solid’R

SOLID’R

Comme à la maison L’Unité de Soins Palliatifs du CHR Mons-Hainaut « La Maison Comtesses » peut accueillir six patients en chambre individuelle. L’équipe multidisciplinaire, composée de personnels médical et paramédical formés en soins palliatifs, peut compter sur la présence d’une dizaine de volontaires.

L’une d’entre elles, Mme Chantaline Tumerelle, a, en collaboration avec les membres du personnel, imaginé l’aménagement d’un espace afin d’accueillir de manière plus chaleureuse et conviviale les patients et leur

famille. L’achat de meubles et de matériels de décoration a ainsi été financé dans le cadre des projets Solid’R pour la province de Hainaut pour un montant de plus de 1 700 euros.

« Toute l’équipe de La Maison Comtesses se joint à moi pour vous remercier de nous avoir aidés à finaliser le projet de service. En effet, nous souhaitions pouvoir mettre à la disposition des patients et/ou de leur famille un espace chaleureux et convivial pour leur permettre de passer un moment agréable dans un espace différent de la chambre d’hôpital...

Grâce à votre intervention financière, nous avons pu effectuer quelques travaux de rénovation et avons pu acquérir du nouveau mobilier comme un salon, un fauteuil relax, une télévision, un meuble, de la décoration...

Les familles s’y sentent bien et trouvent du réconfort le temps d’un instant, dans un endroit calme et serein, un peu comme « à la maison ».

Au nom de toute l’équipe : encore un très grand merci ! » Laeticia Légat, infirmière en Chef – Soins Palliatifs « La Maison Comtesses »

SOLID’R

Projets solid’R 27

Projets Solid’R soutenus en 2016 Voici un petit écho des projets qui ont été soutenus par Volont’R en 2016 et qui ont déjà été réalisés ou le seront cette année. Merci aux volontaires qui ont permis le financement de ces projets !

Projet proposé par Madame Bénédicte Jacquet : Achat de matériel de cuisine Mouvement des Jeunes de la rue à la ville de Guatemala / MOJOCA - Réseau belge d’amitié avec les jeunes de la rue Aider les jeunes de la rue à devenir responsables de leur vie, à s’insérer dans la société comme citoyen, en leur assurant une formation d’acteur de leur changement. Offrir au public les produits des ateliers de bouche préparés par les jeunes de la rue dans le cadre des ateliers.

Projet proposé par Madame Sharma Madhu : Achat de matériel de rééducation L’asbl Pinocchio prend à cœur les intérêts et le bien-être des enfants et adolescents brûlés aux quatre coins de la Belgique. La brûlure de l’enfant est un incident fréquent. La prise en charge médicale de la brûlure en phase aiguë a été améliorée ces dernières années grâce aux progrès réalisés notamment dans les services de réanimation. Cependant, il est nécessaire de poursuivre les soins durant plusieurs mois, avec une rééducation précoce, intense et complète.

Projet proposé par Soeur Njomou Marie Christine : Achat de matériel médical Achat de matériel pour l’ouverture d’une maison médicale à Jemappes.

Projet proposé par Madame Vanvolxem Françoise : Achat de jeux et de matériel de cuisine Entraide fraternelle de Jolimont /Séniorie de Longtain Accompagner la personne âgée sur les plans

de l’autonomie et de l’indépendance. Stimulation par les jeux pour répondre aux besoins de la vie de tous les jours des personnes en perte d’autonomie.

Projet proposé par Madame Carole de Neuville : Achat de matériel médical Heart ‘s Angel ambulance Notre A.S.B.L. veut offrir aux patients en soins palliatifs ou atteints de pathologies très lourdes toute l’attention qu’ils méritent. Nous souhaitons leur permettre de vivre une expérience tant espérée à laquelle ils ou elles aspirent sans plus y croire accompagnés de leur famille. Cette expérience leur apportera un précieux soleil dans ces jours sombres. En contrepartie, pour les personnes participant à la réalisation du souhait, une expérience hors du commun pleine d’humanité et de leçon de vie sera au rendez-vous.

Projet proposé par Monsieur Pierre-Yves Rigotti : Achat de matériel de photographie Moi et les Autres SAI L’Envol Rendre visible pour les citoyens la vie et le quotidien des jeunes en situation de handicap et créer des liens entre eux et «les autres». Il s’agit d’offrir aux jeunes un espace de parole pour échanger sur leur vi, leur quotidien, l’image qui leur est renvoyée tous les jours.

Cet espace permet de déposer un vécu parfois douloureux et de le partager. D’autre part, la photographie, de par son cadrage, va apporter aux jeunes et au public un regard différent sur leur réalité, car avant de montrer le handicap, le projet vise à mettre en avant des jeunes qui ont des envies, des rêves, des projets,

Où s’adresser ?

Siège central

43 rue de la Charité • 1210 Bruxelles T 02 219 15 62 F 02 223 33 56 info@volontr.be www.volontr.be Retrouvez Volont’R sur Facebook Coordination Martine De Booseré martine.deboosere@volontr.be Solange Deberg soladjointe@volontr.be Service comptabilité Michel Van Damme michel@volontr.be Cellule communication Delphine Crombez delphcommu@volontr.be Anne-Sophie Sartori communication@volontr.be Comme une bulle d’Oxygène Olivier Gerards (animateur Bruxelles) olivier@volontr.be Laurence Van de Werve (responsable Bruxelles) xaviervandewerve@msn.com Marie Martin (responsable Bruxelles) mm.graphologie@skynet.be Laura Bigattini (animatrice Région wallonne) laura@volontr.be T 0479 116 528

Province du Brabant wallon

Séverine Galant (animatrice) severine@volontr.be Francine Elias (responsable) eliasfrancine@yahoo.fr T 067 77 30 73

Région de Bruxelles-Capitale

Anne-Sophie Sartori (animatrice) annesophie@volontr.be Olivier Gerards (animateur) olivier@volontr.be

Province de Hainaut

Olivier Gerards (animateur) olivier@volontr.be La Louvière et Tournai Olivier Gerards (animateur) Mons Yvette Derbaix (responsable) yvette.derbaix@proximus.be T 065 65 51 84

Province de Liège

Hélène Errembault (animatrice) helene@volontr.be Delphine Crombez (animatrice) delphine@volontr.be Liège Michelle Delacroix (responsable) michelle.delacroix@skynet.be T 04 371 50 82 Verviers Stéphanie Delhez (responsable) steph.stoquart@gmail.com T 087 39 87 17

Province de Luxembourg

Séverine Galant (animatrice) severine@volontr.be Arlon-Virton Bénédicte Jacquet (responsable) benedicte.jacquet@skynet.be T 063 42 41 76 Libramont Catherine Stévenin (responsable) c.stevenin@hotmail.be T 0497 435 724

Province de Namur

Hélène Errembault (animatrice) helene@volontr.be Charlène Pouteau (responsable) charlenevolontr@outlook.fr T 0485 514 968

Avec le soutien de