Le carnet du Volont'R n°124

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Bureau de dépôt : Saint-Josse — Place Saint-Josse 1210 Bruxelles | Trimestriel | ÉR : Martine De Booseré, avenue des Arts 10-11 bte 14, 1210 Bruxelles P003497

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décembre 2020 • janv 4 ier • février 2021 12

Dossier

Le changement, un défi perpétuel de recherche de nouveaux équilibres ! page 6

Sommaire REPÈ’R

Qui sommes-nous ?

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Dossier 6 Le changement, un défi perpétuel de recherche de nouveaux équilibres !

VOLONT’R

Formations 12 Programme provisoire formations 2021

Quoi de neuf ?

14

Les jeunes, c’est surtout ?

Bienvenue à nos nouvelles responsables régionales !

Elle s’en va vers d’autres cieux…

Merci pour ces 16 années !!

Soyez au courant de nos futures formations sur notre site web

Portrait du remplaçant de Mélanie Bienvenue à Mia !

Régions à la Une

16

www.volontr.be ou retrouvez-nous sur Facebook

PARTEN’R

Institutions 24 La Maison des familles de la Clinique du MontLégia à Liège

Colophon

Animations 25 Sensibilisation au handicap

SOLID’R

Projets solid’R Les légumes seront là au printemps à la MSP de l’Hôpital de Dave

26

Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos Volont’R asbl Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez Numéro d’entreprise 0413 182 782 RPM Bruxelles Adresse mail et site web : info@volontr.be et www.volontr.be Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».

Édito CHRONIQUE D’UNE PANDÉMIE INACHEVÉE Après un étrange début de printemps, confiné, en télétravail, multipliant les apéros virtuels et les expériences culinaires, nous nous sommes réjouis, à l’approche de l’été, de retrouver un peu de liberté de mouvement. Bien sûr il nous a fallu apprendre à vivre avec la distanciation sociale, le port du masque, la notion de bulle, les files devant les magasins et les caddies à désinfecter. Rien de comparable avec la situation dramatique vécue dans les cliniques et les maisons de repos. Nos applaudissements de 20 heures pour soutenir ces héros en blouse blanche n’ont pas suffi à combler le manque de matériel et la détresse du personnel.

La courbe des infections et des hospitalisations a continué de s’aplanir, synonyme d’un bonus de normalité. C’est ainsi que la majorité des mouvements de jeunesse ont pu organiser leur grand camp d’été, tout en respectant des règles sanitaires strictes et sans incident notable, bien loin des clichés de jeunes alcoolisés et irresponsables.

En septembre, nous avons cru que le plus dur de la pandémie était derrière nous.

Nos enfants sont rentrés à l’école avec, malgré le port du masque obligatoire pour les plus grands, un certain enthousiasme après plusieurs mois à la maison.

La reprise des activités sportives et culturelles, le retour du travail en présentiel et les réunions de famille, même en nombre restreint, ont renforcé l’espoir d’un retour à une vie presque « comme avant ».

Malheureusement, en octobre, au moment où j’écris ces lignes, tous les feux sont au rouge, le nombre de personnes atteintes a explosé, les hôpitaux sont au bord de la saturation et les prévisions à court terme ne sont pas vraiment optimistes.

Sans parler des nouvelles règles sanitaires impactant durablement des secteurs déjà en grande difficulté.

Quand vous lirez ces lignes début décembre, espérons que la situation sanitaire aura évolué favorablement et que 2020 se terminera avec des perspectives encourageantes.

Quoi qu’il en soit, prenez soin de vous et de vos proches.

Olivier Gerards

4 Qui sommes-nous ?

REPÈ’R

Volont’R est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française.

• Notre objectif : promouvoir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social.

• Notre spécificité : aller à la rencontre de l’autre en proposant, à Bruxelles et en Wallonie, du volontariat relationnel dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées…

Cette démarche citoyenne permet une prise d’autonomie, une ouverture à la tolérance ou encore la découverte d’un milieu professionnel.

Volont’R collabore également étroitement avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des élèves. Des animations sur des thématiques en lien avec notre type de volontariat (ex. : l’intergénérationnel) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs.

Volont’R c’est aussi un soutien financier de projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant que volontaire chez nous, vous avez ainsi la possibilité de proposer un projet qui vous tient à cœur et pouvoir le concrétiser ! (Voir rubrique Projets solid’R)

Pour devenir volontaire : R Être âgé de minimum 17 ans R Suivre une réunion de formation R S’engager minimum 4 heures par semaine durant 3 mois ou une semaine durant les vacances scolaires.

Volont’R, c’est chaque année :

R Des volontaires de tous âges, dont près de 400 jeunes, qui s’engagent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de personnes âgées ou handicapées.

R U ne centaine d’institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie.

R D es projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.

REPÈ’R

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Qui sommes-nous ? 5

6 Dossier

REPÈ’R

Nous le savons tous, le changement est présent continuellement dans nos vies et autour de nous.

Le philosophe Héraclite disait : « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » et depuis l’antiquité, les philosophes réfléchissent à ces thématiques.

Notre vie est donc faite de petits changements que nous notons à peine et parfois de plus gros changements qui bouleversent partiellement ou complètement notre façon de vivre, de penser, de réagir… Il en va de même pour notre environnement, la société et le contexte dans lequel nous vivons.

L’objet de ce dossier sera double : proposer quelques réflexions autour du changement, quelques pistes, mais aussi illustrer cette thématique en partant du vécu des patients dans ces étapes de changement. « Comment accompagner au mieux les patients, les résidents et les proches de ceux-ci dans ces étapes de changements ? » La période d’incertitude actuelle liée à la crise du coronavirus induit également de nombreux changements non évoqués ici vu l’approche relatée ci-dessus.

Mais vous pourrez inévitablement établir un lien entre la théorie, les exemples donnés et les conséquences vécues lors de cette période si particulière.

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Hélène ERREMBAULT

REPÈ’R

Dossier 7

Le changement, un défi

perpétuel de recherche de nouveaux équilibres !

Quelques réflexions sur le changement Changements continus, changements ponctuels Changer, c’est passer d’un état A à un état B ou évoluer d’une situation A à une situation B. C’est se transformer ou vivre une transformation à petite échelle ou de manière plus symbolique. Certains changements se font donc tout au long de la vie et nous marquent plus ou moins. D’autres changements sont plus ponctuels et marquent des étapes. Ex. : le premier job, un engagement, un changement de cap, une séparation, …

Le changement comme un bouleversement, une transformation profonde Parmi ces changements ponctuels, certains font plutôt référence à des évolutions et

d’autres, à des « révolutions », des bouleversements, des transformations profondes.

Et lorsque l’on parle de la maladie ou de « l’arrivée de la vieillesse », il s’agit de transformations profondes et de bouleversements – qui concernent la personne ellemême mais pas uniquement. C’est tout un système qui va devoir évoluer – changer – s’adapter.

Le changement implique donc différents éléments qui vont intervenir avant, pendant et tout autour du processus de changement.

En vrac, nous pouvons nommer la recherche de nouveaux repères ; une acceptation de lâcher « l’ancien », le connu, la personne que nous étions avant et la manière dont nous fonctionnions avant. Le changement demande bien sûr de l’adaptation, parfois de nouveaux apprentissages, de nouvelles habitudes à mettre en place. Et le fait d’avancer vers l’inconnu, le nouveau, l’inexploré.

8 Dossier

Mais pourquoi le changement peut-il parfois être si difficile à vivre ?

Il y a une grande distinction à faire entre le changement choisi (ex. : un déménagement, le fait de devenir parent) et le changement subi (un licenciement, une maladie…).

Même si les deux demandent une capacité à s’adapter à une nouvelle situation, à faire de nouveaux apprentissages, à trouver de nouveaux repères, le contexte sera totalement différent. L’un sera davantage vécu comme stimulant, l’autre pourra être assorti de souffrance, de stress, de perte de repères.

Lorsque le changement est « subi » et soudain, il n’y aura pas eu de place pour la projection dans une nouvelle situation. De plus, notre cerveau n’aime pas le fait de devoir changer et trouver de nouveaux ajustements. Comme le dit Gerhard Roth, chercheur en neurosciences et philosophe : « La routine aide notre cerveau à économiser de l’énergie et d’un point de vue neurobiologique, cette mesure est non seulement utile mais nécessaire à la survie1 ».

Lorsqu’une situation change du tout au tout ou de manière plus discrète, nous devons donc lutter contre ces réactions naturelles de stress émises par notre cerveau. Le besoin de sécurité n’est plus assuré et en première réaction, cela peut provoquer de la panique.

1. https://www.sanitas.com/fr/magazine/vivre-ensemble-aujourd-hui/le-cerveau-adore-les-habitudes. html

REPÈ’R

Heureusement, c’est aussi grâce aux innombrables connexions de notre cerveau que nous avons cette capacité d’adaptation.

Pierre-Marie Lledo, également actif dans le domaine des neurosciences (neurobiologiste), rappelle que « Le cerveau se nourrit du changement, c’est une véritable fontaine de jouvence. Nous permettre de nous adapter à des ruptures est tout simplement sa raison d’être2 ».

Cette adaptation ne sera pas la même pour chacun. Plus le cerveau aura emmagasiné d’expériences d’ajustements et de nouveaux apprentissages dans tous les domaines, plus la capacité de résilience pourra être mobilisée. Ce n’est donc ni une question d’âge, ni de métier, ni de milieu social.

Comment aider quelqu’un à vivre un changement ?

La courbe du deuil ou du changement Une des premières pistes consiste parfois à permettre à la personne de prendre conscience que le changement et l’adaptation à une nouvelle situation est un processus. Et comme l’expliquait Elisabeth Kubler Ross (psychiatre ayant développé le modèle de la « courbe du deuil ou courbe du changement »), la personne peut passer par différentes phases et différentes émotions, allant de la colère à la tristesse en un

2. Le cerveau se nourrit du changement. https:// www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/22/lecerveau-se-nourrit-du-changement_5289025_3234. html

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Source : https://attitudes-positives.fr/la-resistance-au-changement/

REPÈ’R

premier temps pour se transformer, petit à petit, et laisser la place à l’intégration de la nouvelle situation.

Afin d’illustrer ces étapes du changement, je partirai du cas de l’annonce de la maladie. Mais « l’arrivée dans l’âge mûr ou la vieillesse » est également un moment de bouleversement ou de changement se matérialisant par exemple par l’entrée en maison de repos. La personne âgée et sa famille pourront également traverser ces phases « descendantes » et « ascendantes ». Et cela peut se manifester de beaucoup de façons différentes – plus discrètement ou plus visiblement.

Si je reprends l’exemple de l’annonce de la maladie, le patient tout comme son/ses proche(s) vont passer par différentes émotions ou réactions allant du choc de l’annonce à la tristesse que signifie par exemple la perte de l’état de bonne santé - même

temporaire. Les émotions décrites par Kubler Ross sont : le choc, le déni, la colère (« ce n’est pas juste »), la peur (« qu’est-ce que je vais devenir, qu’est-ce que nous allons devenir ? ») et la tristesse liée à la perte de la situation d’avant.

Après cette phase descendante et une fois que la perte de l’ancien a pu être « pleurée », la personne entre dans une phase « ascendante », comme une remontée où la personne/ le proche commence ou recommence à voir plus loin, à composer avec cette nouvelle réalité.

Il s’agit bien sûr d’un modèle et il a déjà été adapté de nombreuses fois, enrichi d’autres approches. De plus, certains psychologues ou chercheurs le proposent également en forme de boucle, montrant qu’il y a parfois des allers-retours. Lorsque l’acceptation du changement est difficile, cela peut être parce que la personne est restée « bloquée »

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dans une des phases. Certains besoins liés au changement n’ont pas trouvé réponse (sécurité, sens, reconnaissance…).

Tout un système qui va devoir évoluer Comme on l’a vu plus haut, de nombreux courants ont travaillé et travaillent sur la thématique du changement – en fonction des secteurs et des objectifs visés.

Aujourd’hui, les neurosciences analysent en particulier le fonctionnement de notre cerveau face au changement. En sciences sociales, un des courants né vers les années 70 – et faisant suite à la pensée analytique – est la pensée systémique. Ce courant de la systémique est une deuxième piste qui peut éclairer le processus du changement et ses multiples effets. Dès les années 70, des chercheurs et psychologues ont formalisé l’évolution d’une pensée linéaire « cause-conséquence » vers une pensée systémique. « Tout est lié ». Et donc un changement individuel a des effets sur l’ensemble de l’entourage de la personne et dans des secteurs très variés auxquels on n’aurait pas pensé à première vue.

Autant pour le patient que pour les proches, le surgissement de la maladie est un bouleversement, un « voyage vers l’inconnu » qui fait peur. Le patient et ses proches peuvent avoir l’impression d’être perdus, dépassés.

Comme si la terre n’était plus stable sous leurs pieds. C’est l’émotionnel qui prend le dessus.

Stable malgré tout Dans ces moments de grande transformation, une piste peut consister à aider la personne à chercher ce qui est encore stable malgré tout. L’émotionnel laisse alors la place à la réflexion et donne une possibilité d’action par la suite. Les questions sont alors du type : •

•

Sur quoi ai-je encore un peu de maitrise ?

Quelles sont mes ressources (mon réseau social, des expériences antérieures de moments difficiles et ce que j’ai mis en place pour les dépasser, mes qualités, mes savoirs, savoir-être, savoirfaire, …) ?

Ces questions peuvent réellement être des points d’appui pour le patient mais aussi pour les proches. Une fois plongée dans ce

REPÈ’R

Tout processus de changement ou bouleversement, comme nous l’avons vu, comporte des phases ou étapes. Certaines sont dans l’action (qu’est-ce que je peux faire dans cette situation ?), d’autres dans l’acceptation pour pouvoir lâcher l’ancien. C’est donc parfois accepter de « laisser partir » un proche. Accepter ce grand changement qu’est la vie : naitre, vivre, mourir. Ou alors accepter que la vie ne sera plus comme avant, qu’elle sera autre – et que peut-être la maladie fera partie de cette nouvelle donne.

Quel que soit le changement, il y a toujours une phase de lâcher prise pour pouvoir passer à la suite et s’adapter au nouveau contexte. Et comme le dit Karine Aubry dans son article « S’adapter au changement de contexte » : « Parfois, s’adapter au contexte c’est lâcher le contrôle et attendre, exactement comme quand, sur votre ordinateur, un processus de mise à jour s’est enclenché et que vous n’avez plus la main sur rien3. »

3. https://kolibricoaching.com/le-changement/ sadapter-au-changement-decontexte/

Comme si, malgré la rapidité de nos vies, le changement avait – pour être intégré – besoin de temps, le temps d’adaptation.

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grand changement, il peut être intéressant également d’aider la personne à nommer des besoins qu’elle aurait – liés à ses émotions. La peur peut être liée à un manque de sécurité par exemple. Mais elle peut aussi être liée à un manque de reconnaissance ou de prise en compte de ce que la personne vit. Et s’il y a un manque de sécurité, de quoi la personne aurait-elle besoin pour se sentir un peu plus en sécurité ou un peu plus reconnue dans ce qu’elle vit ?

Dossier 11

Sources – Françoise Kourilsky, Du désir au plaisir de changer, 2014, 5e édition.

– Karine Aubry, S’adapter au changement de contexte, https://kolibricoaching.com/le-changement/sadapter-au-changement-decontexte/ – https://www.sanitas.com/fr/magazine/vivre-ensemble-aujourd-hui/ le-cerveau-adore-les-habitudes.html – ITV de Gerhard Roth, chercheur en neurosciences et philosophe.

– https://www.lemonde.fr/economie/ article/2018/04/22/le-cerveau-senourrit-du-changement _5289025_3234.html – (ITV du neurobiologiste Pierre-Marie Lledo, Le cerveau se nourrit du changement.

12 Formations

VOLONT’R

Les formations chez Volont’R Quand et comment s’inscrire ?

Jusqu’à 10 jours avant le premier jour de formation auprès de Séverine Galant, par mail à formation@volontr.be ou par téléphone au 02 219 15 62. L’inscription sera effective dès réception du paiement.

Désistement

En cas d’annulation par un participant, Volont’R remboursera ses frais d’inscription s’il s’est désisté minimum 15 jours avant le premier jour de formation. Dans le cas contraire, Volont’R se verra dans l’obligation de lui facturer les frais d’inscription, sauf en cas de force majeure comme une maladie, le décès d’un proche, une grève sauvage ou une autre obligation personnelle à laquelle le volontaire ne peut se soustraire, et de remise du document justificatif (certificat médical, faire-part de décès…).

Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscrits est insuffisant ou en cas de force majeure. La totalité des frais d’inscription sera alors remboursée aux participants.

Tarif préférentiel pour nos membres

Tout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préférentiel pour les formations organisées par l’association. De plus, le paiement de l’inscription pour notre formation à l’écoute est remboursé aux volontaires de notre asbl après participation effective aux journées de formation et après avoir effectué 12 x 4 h de volontariat.

Engagement

Les participants s’engagent à assister à l’entièreté des modules concernés et à respecter les horaires.

Témoignages de participants à la formation

Accompagner les proches des patients malades et/ou en fin de vie

témoignages

Étant nouvelle volontaire, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre dans le relationnel mais je retiens de cette formation qu’en situation de souffrance, notre présence est déjà un cadeau !

Murielle, volontaire à Liège Finalement, il n’y a pas de théorie. Tout dépend de la personnalité de chacun et du cœur que chacun met à son rôle.

Maggy, volontaire à Liège L’importance de regarder un mourant comme un vivant car c’est ce qu’il est, jusqu’à la fin.

Amélie

VOLONT’R

Formations 13

Formations 2021

Programme provisoire Titre

Date(s)

Contenu

Émotions, besoins et développement de l’enfant

Samedi 27 février 2021 Bruxelles

Cette formation initiera les volontaires aux émotions et besoins chez l’enfant et l’adolescent. Elle abordera les stades de développement de l’enfant de 0 à 12 ans ainsi que quelques informations sur les adolescents. Des outils d’écoute active seront proposés pour accueillir ces émotions.

L’écoute dans la relation

Lundis 22 et 29 mars 2021 Liège

Cette formation donnera des outils pour écouter activement l’autre, sans a priori ; pour reformuler ce qu’il nous dit ; mieux percevoir et interpréter son langage non-verbal ; tout en restant à l’écoute de soi et en se respectant.

L’assertivité : s’affirmer, mettre ses limites et respecter l’autre

Mardi 4 mai 2021 Mons

L’assertivité, cette façon particulière de communiquer, donnera des outils aux volontaires pour les aider à prendre leur place, à oser demander, refuser, émettre et recevoir des critiques constructives, exprimer leur désaccord et faire face à l’agressivité.

Gestion des émotions

Samedi 5 juin 2021 Liège

Outils pour identifier, nommer, accueillir, mais aussi prendre de la distance et réagir face aux émotions qui se présentent. Le lien sera également fait avec les besoins et les valeurs qui sous-tendent l’émergence des émotions.

Relations interculturelles

Septembre 2021 Bruxelles

Cette formation abordera de manière théorique et pratique : comment rester soi tout en respectant l’autre dans un contexte multiculturel et permettra à chacun de remobiliser ses compétences de communication interculturelle.

Le toucher dans la relation d’écoute : intérêts, risques et limites

Octobre 2021 Namur

Cette formation abordera comment entrer en relation par le toucher et comment s’ajuster à l’autre grâce au langage non-verbal en sachant quels gestes poser et en mesurant les intérêts, les risques et les limites du toucher soutenant et réconfortant.

La bientraitance

Lundi 8 novembre 2021 Liège

Cette formation abordera ce qu’est la bientraitance et amènera les volontaires à réfléchir à ce qui la favorise ou pas. Elle abordera également ce qu’elle apporte aux personnes accompagnées mais aussi aux volontaires eux-mêmes.

L’écoute dans la relation

Décembre 2021 Bruxelles

Cette formation donnera des outils pour écouter activement l’autre, sans a priori ; pour reformuler ce qu’il nous dit ; mieux percevoir et interpréter son langage non-verbal ; tout en restant à l’écoute de soi et en se respectant.

14 Quoi de neuf ?

VOLONT’R

Les jeunes, c'est surtout ?

Le Conseil de la jeunesse Catholique (CJC), notre confédération d’organisations de jeunesse, a voulu agir face aux commentaires stéréotypés et aux préjugés sur les jeunes qui fleurissent sur le net et avec lesquels nous ne sommes PAS d’accord !

Le CJC a également voulu remercier les jeunes et les mettre en avant via cette capsule vidéo !

Deux jeunes volontaires de notre asbl se sont donc prêtées au jeu du film ! Merci à elles et merci au CJC de nous avoir inclus dans cette chouette initiative ! À découvrir, partager et commenter sur leur page Facebook !

Et pour vous, les jeunes c’est surtout… ? Réagissez en vidéo, photo ou commentaire sur le #JeunesCestSurtout.

Bienvenue à nos nouvelles responsables régionales !

Dans la région du Brabant wallon, Pauline Maltaite a rejoint l’équipe comme coresponsable régionale avec Marie Renson. Retrouvez sa présentation et toutes les infos dans la rubrique « Régions à la Une » p. 16.

Et dans la région de Liège, c’est Sylviane Thiry qui vient seconder Hélène et Delphine (animatrices) pour l’accompagnement des volontaires dits « permanents » et les jeunes en retraite sociale. Pour en savoir plus sur Sylviane, allez vite voir à la p. 18.

Elle s’en va vers d’autres cieux…

Merci pour ces 16 années !

Bonjour à tous, cher·e volontaire, Après mûres réflexions, après 16 ans de beaux et loyaux services et projets dans le secteur jeunesse, je m'en vais vers d'autres cieux, toujours en lien avec la jeunesse mais sous un angle plus académique. Je vous annonce mon départ de chez Volont'R. J'en profite pour vous remercier pour vos échanges, vos expériences et votre bienveillance qui m'ont permis de grandir et d'avancer dans mes fonctions.

Je remercie l'équipe plateau pour votre patience face à mes demandes diverses et variées. À partir du 12 octobre 2020, ce ne sera plus moi qui lirai les mails de la boite soladjointe@ volontr.be

VOLONT’R

Quoi de neuf ? 15

C'est grâce à l'expérience engrangée chez Volont'R, et un peu grâce à vous, que je m'en vais pour un nouveau défi professionnel à l'Université de Namur.

Je reste toujours disponible si vous le souhaitez, via mon Facebook ou mon adresse mail privée, que je peux vous donner à nouveau, si vous ne l'avez pas.

Prenez soin de vous !

Solange

Portrait du remplaçant de Mélanie Je m’appelle François et lorsque je suis arrivé en Belgique en 2018, j’ai décidé de m’investir pour faire du bénévolat. Après avoir lu des annonces et regardé différentes ASBL, je suis tombé, un peu par hasard sur le site Volont’R et le projet « Bulle d’Oxygène » et ça a fait tilt. Volontaire parallèlement à mes études d’histoire dans ce projet qui a su rejoindre mes valeurs personnelles de solidarité et de partage.

Mon diplôme d’agrégation en poche, je souhaitais attendre un peu avant de commencer à enseigner. Alors, lorsque j’ai vu que Volont’R recherchait pour quelque temps un animateur socioculturel pour remplacer Mélanie, je n’ai pas pu m’empêcher de postuler afin de poursuivre l’aventure et d’intégrer l’équipe de Volont’R. Et ça a marché… Me voilà désormais travaillant au service de Bulle d’Oxygène Namur, mais aussi pour deux formidables projets que sont l’espace « l’Essentiel » et « Team’Grou ».

Bienvenue à Mia !

Elle s'appelle Mia et a pointé le bout de son nez le 7 octobre dernier.

Sincères félicitations à son papa et à notre collègue Mélanie !

16 Régions à la une

VOLONT’R

PROVINCE DU Bienvenue Pauline !

BRABANT WALLON Depuis septembre 2020, Pauline Maltaite a accepté de devenir co-responsable régionale de la région du Brabant wallon avec Marie Renson. Concrètement, Marie continue de soutenir Séverine, l’animatrice de la région, dans l’accueil et l’encadrement des volontaires du projet All-in ainsi qu’en en participant aux activités liées à ce volontariat ! Pauline, quant à elle, vient soutenir Séverine, dans l’accueil et l’encadrement des volontaires des autres institutions partenaires de la région ainsi que des jeunes en retraite sociale et en animation. Un démarrage un peu ralenti, en raison de la situation sanitaire, mais qu’importe, réunions de prépa par Zoom et autres solutions créatives émailleront ce début de parcours en tant que responsable régionale !

Trêve de préambule, je passe la plume à Pauline afin qu’elle se présente à vous :

témoignage

Je m’appelle Pauline, j’ai 26 ans, et je suis très heureuse d’avoir l’opportunité de faire partie de l’aventure Volont’R, et de me présenter aujourd’hui !

Depuis cette année, je suis diplômée en psychologie clinique de l’enfant, l’adolescent et la famille.

Cependant, mon parcours personnel et ma curiosité pour de nouveaux challenges m’ont entraînée vers mon travail actuel, dans une fiduciaire comptable ! Je viens d’ailleurs de commencer un bachelier en cours du soir dans ce domaine, qui ne pourrait pas être plus éloigné de ma formation initiale, mais qui me plait beaucoup. Je serai peut-être actrice ou astronaute dans 15 ans, qui sait ?

C’est tout d’abord lors de mes études de psychologie que j’ai pris connaissance de Volont’R, via l’ASBL All-in. Sa mission m’avait alors tout particulièrement touchée, car elle faisait écho à mon bagage personnel. En effet, ma famille et moi-même aurions voulu que mon grand frère, avec un trouble du spectre de l’autisme, puisse bénéficier d’un tel projet lors de sa scolarité.

Je suis aujourd’hui extrêmement reconnaissante envers Volont’R et All-in, de permettre à ces merveilleux enfants de bénéficier de tous les avantages d’une classe inclusive.

Aujourd’hui au début de ma vie professionnelle, je suis très heureuse et reconnaissante de pouvoir continuer cette aventure en m’investissant dans cette fonction de co-responsable régionale, qui m’est encore nouvelle. J’espère pouvoir mettre à profit mon expérience en tant que bénévole, ainsi que celle acquise lors de mes études, mais aussi ma bonne humeur (presque) infaillible pour vous remonter le moral pendant ces temps difficiles.

Au plaisir de vous rencontrer et d’échanger avec chacun de vous !

VOLONT’R

Régions à la une 17

« Le volontariat a changé mon parcours et ma vision des choses »

témoignage

Je n'avais jamais fait de volontariat avant d'intégrer la classe inclusive de l'école de Mousty - Coquerées. Pourtant, je dirais que ça a vraiment changé mon parcours et ma vision des choses. Avoir la possibilité de me confronter à un public de jeune âge, être encadrée par d'autres volontaires plus expérimentés, tout cela a joué dans mon expérience. Cela forme aujourd'hui un atout pour moi, car en plus de m'être découverte autrement, cela m'a guidée dans mon choix d'étude et de projet professionnel.

Je recommencerai évidemment avec grand plaisir, toujours avec la motivation d'en apprendre plus !

Ramona, volontaire all-in en 2019-2020 et future volontaire à Bruxelles ou Namur

Victor à Sainte-Monique

témoignage

RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

J'ai fait un bénévolat dans un centre de soins pour personnes âgées qui s'est très bien déroulé tout au long de trois semaines d'engagement. J'ai eu l'occasion de tenir la cafétéria, visiter le jardin qui leur appartenait et cultiver un lien avec certains résidents.

Ce fut l'occasion de bien rendre service et de rencontrer de belles personnes, et cela a embelli ma semaine et amélioré ma qualité de vie même!

Je retiens de ce bénévolat la belle profondeur de certains, et l'amabilité de l'équipe de soignants qui sont très professionnels et vraiment motivants. C'est une expérience gratifiante que je recommande à d'autres…

Reprise du volontariat

PROVINCE DE Mi-septembre des rencontres ont été programmées par le CHR Mons-Hainaut afin de HAINAUT mettre en place la reprise du volontariat dans les différents services de la clinique. Lors de ces rencontres, les volontaires se sont sentis écoutés et soutenus dans leur choix de reprendre ou non leur activité. Il était en effet essentiel qu’ils se sentent à l’aise et puissent décider en toute sérénité. La présence d’une infirmière hygiéniste a permis de préciser les protocoles sanitaires mis en place afin de garantir la sécurité de chacun. Suite à ces différentes rencontres, une partie des volontaires ont repris le chemin de la clinique alors que d’autres ont préféré attendre l’évolution de la situation.

18 Régions à la une

VOLONT’R

Au moment où nous terminons la rédaction de cet article, nous sommes le 14 octobre et le nombre de contaminations quotidiennes est malheureusement en très forte hausse.

Le CHR Mons-Hainaut n’a pas eu d’autres choix que de suspendre à nouveau le volontariat. Quand vous lirez ces lignes début décembre, espérons que même si le volontariat n’est pas encore envisageable, la situation sanitaire aura évolué favorablement. Quoi qu’il en soit prenez soin de vous et de vos proches.

PROVINCE DE La vie continue… prudemment LIÈGE Après une première réunion tout début juillet au MontLégia-CHC avec les volontaires qui souhaitaient reprendre leur volontariat et se sentaient en sécurité pour le faire, une quinLIÈGE zaine de volontaires sont retournés voir les patients et les enfants à la clinique. En fonction des services, les volontaires ont pu à nouveau partager des moments d’écoute et d’échange dans les chambres – tout en respectant les mesures en vigueur. Une petite dizaine de nouveaux volontaires ont également rejoint l’équipe au fur et à mesure, que ce soit à l’Espace ludique, en revalidation ou en maison de repos. Pour d’autres, la reprise n’est pas encore possible et nous pensons particulièrement à eux !!

Laura M., à la recherche d’un emploi comme éducatrice, a rejoint l’équipe des volontaires de l’Espace ludique depuis le mois d’août. Elle vient 2 fois par semaine :

témoignage

Alors concrètement je m'occupe des animations avec les animatrices de l'Espace ludique, je vais parfois en chambre voir si les enfants ont besoin de quelque chose (jeux, coloriage...) ou je joue avec eux à leur demande. Récemment, nous avons fait une salade de fruits avec les enfants dans le cadre de l’activité cuisine. Ils en redemandaient.

L’ambiance est super, les animatrices sont géniales !

Bienvenue à notre nouvelle responsable régionale.

Bienvenue Sylviane !!

De nouveaux visages apparaissent à Liège, dont celui de Sylviane, toute nouvelle responsable régionale qui accompagnera les volontaires et jeunes des écoles secondaires, aux côtés des 2 animatrices.

témoignage

Je m'appelle Sylviane, j'ai 58 ans, 2 enfants, un petit fils, bientôt un 2e.

Assistante sociale de formation, j’ai fait une carrière comme manager de rayon dans une grande surface. Je suis maintenant en arrêt forcé. J'aime la couture, le tricot, la lecture, je fais également beaucoup de sport et de grandes balades dans la nature.

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Je suis une battante et désire rester dans la « vie », être utile, rencontrer des gens, continuer à utiliser mes compétences, offrir du temps, de l'écoute, j'espère du savoir-faire et de la joie de vivre.

J’aime donner et je suis sûre de recevoir encore plus.

La fonction variée et motivante de responsable régionale m'a séduite et je me suis dit : « Pourquoi pas me lancer dans cette nouvelle aventure ? ».

Dans notre société, où s'installe de plus en plus la solitude et le désarroi, trouver une association dont l'équipe utilise comme outil l'empathie, le non- jugement, l'écoute… est une chance qu'il fallait exploiter.

Volont'R de Liège, je me réjouis de vous rencontrer. Je tâcherai d'être à votre disposition dans la joie et la bonne humeur.

Jeux et complicité à la Maison des familles Depuis la reprise du volontariat au Groupe santé CHC, de nouveaux volontaires sont venus rejoindre l’ancienne team de la Maison de Julien pour découvrir le nouvel espace dédié aux proches des patients hospitalisés au sein de la Clinique du MontLégia.

Accompagnés avec ferveur par notre co-responsable d’équipe des volontaires Maison des familles, ils nous livrent leurs premiers pas dans l’aventure.

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Je m’appelle Morgane, je suis nouvelle dans cette aventure qui pour moi compte beaucoup et me tient beaucoup à cœur. Lors d’une de mes permanences, que j’ai effectuée en compagnie de Charlotte, nous avons mis en place le coin jeux. Nous avons trié les jeux venus de la Maison de Julien et nous les avons rangés de la meilleure des façons possibles. Je ne cacherai pas que nous sommes retombées en enfance lorsque l’on a essayé de refaire les puzzles pour voir s’il ne manquait pas des pièces. Ce fut un agréable moment ! Et encore merci à Charlotte.

Et quelques jours après ce nouvel aménagement, Rita nous raconte…

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J’ai passé un bon moment avec un enfant de la Maison des familles. La rencontre s’est faite tout simplement. Son papa allait prendre une douche et son gamin s’accrochait à lui. Nous sommes allées vers lui avec Charlotte et nous l’avons invité à jouer. Quand il a vu les jeux, les pompiers et le petit vélo, il nous a bien vite suivi. Son papa nous a rejoint par la suite et nous sommes restés tous ensemble. Nous avons passé un bon moment à

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discuter et de temps à autre, à faire un nouveau jeu avec l’enfant. Pour mon 1er jour, je dois dire que c’était pas mal ! Même la maman nous a rejoints avec son second enfant.

Vous avez un pouvoir fabuleux ou rappel d'une notion vue au cours de physique !

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témoignage

E=P×t La pandémie nous bouleverse tous, avec des formes et des intensités très diverses. Et j'ai le plus grand respect pour chacun... quel que soit le sentiment ressenti, il est légitime.

En tant que volontaire et responsable d'équipe, tout est chamboulé également : peur de contaminer et/ou de l'être, annulation des activités prévues, suspension du volontariat, reprise mais jusqu'à quand, etc.

Mais je ne veux pas perdre mon énergie à nourrir la nostalgie d'un « passé idyllique », ni perdre mon énergie à attendre un « monde meilleur ».

Je veux placer mon énergie dans le « ici et maintenant », et poser des gestes d'amour, ne fut-ce un mot, une pensée, un sourire. Avoir des sentiments affectueux envers moi-même, l'autre, la vie.

Reconnaître et admettre mes peurs, mes doutes, mon impuissance, mes espoirs, mes joies, le tout avec des intensités variables. Ainsi que cela chez les autres.

Reconnaître et admettre que j'ai aussi ma part de pouvoir et qu'elle réside dans cette notion vue à l'école : l'énergie ne peut être créée ou détruite, mais seulement transformée ET je peux l'augmenter dans certains cas. Ce pouvoir sur nos vies est fabuleux.

Dans les activités de volontariat, cette pandémie nous pousse dans « l'être », et moins dans le « faire ». Quand on sait que de la connexion au Soi dépend la connexion aux autres, mettons à profit ce temps suspendu pour prendre conscience et pouvoir veiller à notre attitude, à nos choix, à la qualité de notre regard... C'est tout ce que je vous souhaite !

Véronique, responsable Bulle d'Oxygène Liège

Parfois, mieux vaut attendre…

VERVIERS

À Verviers, les institutions et les volontaires ont préféré attendre avant de retourner dans les chambres des patients ou des résidents. À l’heure où je vous parle, l’évolution de la situation ne permet pas encore une reprise en toute sécurité pour nos fidèles volontaires actifs et investis depuis tant d’années. Gageons que le prochain Carnet annoncera une prudente reprise.

Rester chez soi, c’est aussi aider…

Cette phrase peut sembler étrange, surtout pour des personnes qui depuis des années s’investissent en allant à la rencontre des patients hospitalisés, en proposant de l’écoute et de petits services d’aide à la vie quotidienne. Des volontaires qui ne rendent plus visite aux patients depuis 7 mois, à l’heure où j’écris ces lignes. Sept longs mois, que nous espérions tous, rapidement derrière nous. Sept longs mois ensoleillés et secs, un printemps caniculaire. Sept mois. Plus d’une demi année. Un peu comme une parenthèse. Toutefois,

PROVINCE DE LUXEMBOURG ARLON ET LIBRAMONT

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la rentrée, le retour de l’hiver et de ses frimas semblent se jouer de nous, de nos projets.

Les parenthèses se mettent autour de nos activités « habituelles », autour du volontariat, pour quelques temps encore, sans que l’on sache dire combien exactement. Je sais que les liens demeurent entre les équipes et les volontaires, ce qui me réjouit. Certains volontaires ont aussi maintenu des liens avec les patients, en s’investissant dans des activités « à distance ». J’espère que leur retour « en présentiel » pourra se faire bientôt, que cette épidémie et ses aléas seront derrière nous mais, en attendant, il faut bien le dire, pour aider, les volontaires resteront encore un peu chez eux. Bien sûr, les initiatives menées durant le confinement, ou d’autres, pourraient tout à fait s’organiser ! À vos idées, à votre créativité, je prépare les miennes aussi ! Contactez-moi pour en parler severine@ volontr.be !

BASTOGNE ET MARCHE

La situation sanitaire ne permet toujours pas l’accueil de jeunes volontaires dans les hôpitaux VIVALIA Princess Paola et Sainte-Thérèse. Nous restons en contact et sommes également prêts à faire preuve de créativité et de résilience si d’autres activités à distance peuvent se mettre en place durant cette période particulière. Des besoins, des idées : severine@volontr.be !

PROVINCE DE NAMUR

Certains reprennent, d'autres attendent encore un peu… À Namur, les Sauverdias ont rouvert leurs portes aux hôtes depuis le mois de juillet.

Ce n’est plus la même ambiance, les hôtes ne peuvent plus s’attarder comme avant mais ils reçoivent un repas – à consommer sur place ou à emporter. Merci aux volontaires qui – contre vents et marées – continuent à répondre présents ;) L’ADAS, École de devoirs de Saint-Servais, a également recommencé à accueillir les enfants après l’école. Et plus que jamais, ce soutien scolaire est nécessaire, suite à cette longue période où le lien avec l’école est parfois devenu bien ténu. Si vous avez la fibre pédagogique, de la patience et le goût de transmettre, prenez contact avec nous : ils cherchent encore des VOLONTAIRES !!

Team'Grou est de retour C’est une équipe de volontaires motivés qui ont été présents, début octobre, pour rouvrir le local de la « Team’Grou ». Désormais les attentes des jeunes patients seront plus agréables : ils pourront jouer à des jeux de société, lire ou encore s’amuser avec une tablette avant leur consultation. Le local va connaître une rénovation par l’intervention d’un entrepreneur (on vous garde la surprise).

Sans oublier l’investissement des bénévoles

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qui ont eux aussi mis la main à la pâte pour élaborer un coin de vie chaleureux et accueillant. Victime de son succès, le projet « Team’Grou » verra de nouveaux bénévoles s’investir dans le projet.

témoignage Je me présente : je m’appelle Aurore, j’ai bientôt 21 ans et je viens de rejoindre la Team’ Grou.

Le souci du bien-être humain est une valeur qui me tient énormément à cœur. J’ai toujours été attentive et soucieuse de « l’autre » : pouvoir écouter, donner des conseils ou tout simplement accompagner quelqu’un a toujours été quelque chose d'important pour moi. Je ne sais pas changer le monde mais si je peux apporter ma petite touche et quelques instants de bonheur dans la vie de quelques personnes que je croise, je n’hésite pas.

À Namur, « Bulle d’Oxygène » se bat aussi contre la COVID L’isolement est aussi un des symptômes de cette maladie. Pour le combattre, le CHU – site Sainte- Élisabeth ré-autorise les visites des volontaires « Bulle d’Oxygène » qui pourront avoir accès au site moyennant des mesures indispensables de prévention (port du masque, distanciation physique et lavage des mains). Nous espérons de tout cœur que l’activité pourra durer sans qu’elle ne souffre de futures restrictions.

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La Maison des familles

de la Clinique du MontLégia à Liège Nous vous l’avions annoncé lors d’un précédent carnet du Volont’R, le déménagement de la clinique de l’Espérance au MontLégia nous a amenés à découvrir un nouvel espace de vie dédié aux proches des patients hospitalisés, au sein même de la Clinique du MontLégia : la Maison des familles.

Delphine Lennerts et Marie Daenen, collaborant pour le service social du plateau Mère-Enfant de la clinique du MontLégia, nous expliquent leur partenariat avec la toute nouvelle équipe des volontaires : Interpellées par les sages-femmes, l’ONE ou le service néonatal, nous rencontrons les parents dans le service et nous leur expliquons le fonctionnement de la Maison des familles. S’ils sont intéressés, nous contactons Charlotte pour connaitre la disponibilité des volontaires et nous essayons de définir un moment commun.

Les volontaires vont, par exemple, trouver les parents au MIC pour les accompagner jusqu’à la réception, finalisant ainsi leur admission à la Maison des familles. Ensuite, ils les accompagnent jusqu’à la Maison des familles et leur font visiter les lieux.

Nous expliquons aussi aux parents que les volontaires sont disponibles et à leur écoute dans la Maison. Si une maman a besoin de faire une sieste par exemple et qu’un de ses autres enfants est présent dans la structure d’accueil, les volontaires sont là pour jouer momentanément avec l’enfant et permettre à la maman de se reposer. Cette collaboration nouvelle pour nous est, nous l'espérons, la première étape d'une série de missions riches de contacts qui se développeront encore au fil du temps au sein de cette « Maison des familles ».

Emmanuel Legrand, en tant que coordinateur du volontariat au Groupe santé CHC, nous fait part de ses réflexions : L’ancienne équipe des volontaires Maison de Julien a acquis une expérience dans l’accueil des familles et elle est convaincue de l’intérêt d’accompagner les familles dans ces moments, souvent difficiles, d’hospitalisation.

Il y a donc des volontaires expérimentés dans cette nouvelle équipe Maison des familles qui, par leur expérience positive, ont réussi à en convaincre d’autres.

L’institution est elle aussi convaincue de l’apport complémentaire d’une présence volontaire apportant de l’humanité dans l’infrastructure proposée.

Avec le déménagement, nous sommes passés à une nouvelle organisation et ce changement peut être inconfortable, notamment pour les anciens : nouveaux locaux, nouveau management, nouvelles références, nouveaux repères à se fixer, nouveaux contacts… Nous ne sommes pas encore dans notre fonctionnement optimal mais malgré cela, les volontaires ont osé remettre les pieds dans les locaux en acceptant de ne pas avoir encore toutes les réponses. Ils ont gardé un espoir constructif !

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Sensibilisation

au handicap

Durant le mois d'août, les guides de la X sont venues trouver Volont'R pour faire du volontariat en Belgique. Malheureusement, à cause du covid 19, les institutions n'étaient pas disponibles. Mais ce n'est pas pour autant que ce temps ne pouvait pas être mis à profit !

Après quelques échanges, nous nous sommes dit que l'on pouvait faire une sensibilisation sur un public de leur choix, que nous accompagnons. Après quelques temps de concertation entre eux, ils ont choisi le handicap.

Mais comment faire une sensibilisation au handicap ? Très simple, j'ai été consulter une professionnelle, Claire Naud qui travaille comme psychologue dans une école accueillant des enfants et adolescents atteints de handicap moteur. C'est quoi « un handicapé » ? C'est quoi « une personne handicapée » ? Et c'est quoi « une personne en situation de handicap » ?

Le but est de combattre les idées que l'on se fait mais surtout d'aller à la rencontre du public.

Les guides se sont bien amusées et le pari est réussi. Voici un témoignage :

témoignage

Nos guides Horizons ont adoré cette sensibilisation car elles ont reçu des informations très claires qui ont été expliquées de manière originale et ludique. Le fait de les faire participer directement à travers des jeux de rôle leur a permis de se rendre compte des gestes et attitudes concrets à adopter en présence de personnes en situation de handicap. Bref, une expérience très intéressante et enrichissante !

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Les légumes seront là au printemps à la MSP de l’Hôpital de Dave

À Namur, Mme Paulus, l’infirmière en chef de la MSP (Maison de Soins Psychiatriques) « Sénevé » à Dave nous parle de l’installation de la serre… La patience des jardiniers finit toujours par payer.

Dans la Maison de Soins Psychiatriques (MSP) Sénevé, le climat belge est parfois rude, non seulement pour les végétaux, mais également pour les patients jardiniers. Les cultures ainsi que certaines plantes ne poussent que quelques mois par an, au grand désarroi de certains résidents.

Pour ceux-ci, le jardinage leur apporte beaucoup de bienfaits psychologiques, un sens et un équilibre psychique. Il leur permet d’avoir une bouffée d’oxygène devant la confrontation et les soucis qu’ils rencontrent face à eux ou dans leur vie. Selon eux, s’occuper d’un jardin ou embellir la MSP donne un sentiment de bien-être et de fierté.

Grâce à l’intervention de l’asbl Volont’R, nous avons pu faire l’acquisition d’une serre qui complète déjà le projet de jardinage existant au sein de notre MSP. Celle-ci est arrivée début juillet. Le montage a été réalisé avec l’aide des résidents, des membres de l’équipe de soins ainsi qu’avec celle de l’équipe technique. Les bénéficiaires ont commencé à bécher le terrain avec l’équipe de Sénevé. Malheureusement, avec la canicule de juillet et août, nous n’avons pas pu aménager la serre comme nous l’aurions désiré. Néanmoins, le fait de la recevoir et de la monter a permis aux résidents de voir les perspectives avancer concernant ce projet. Même si nous arrivons à l’automne, les résidents de la MSP ont tenu à se réunir le 1er septembre pour discuter de la serre. C’était un moment pour se souvenir du projet et qu’ils puissent exprimer ce qu’ils souhaitaient y cultiver. Émelyne Paulus

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Quelques résidents retracent ainsi le début de l'histoire : « Marie-Claire – volontaire – venait pour avoir de l’ambiance (Ndlr : fait des gestes des mains qui font comprendre que c’est Marie-Claire qui permet qu’il y ait de l’ambiance), pour connaître les personnes. Elle a fait un projet pour qu’on ait une serre ».

Lors du dernier Conseil des résidents, chaque bénéficiaire a pu nommer le ou les légumes qu’ils souhaitaient cultiver dans la serre ou dans les bacs : potiron, tomate, salade, oignon, salade de blé, haricot… Les quatre légumes nommés en premier sont ceux qui ont recueilli le plus de suffrages. On respectera cette préférence. Par ailleurs, il sera également possible que certains résidents s’impliquent pour une production particulière d’un légume qui leur fait particulièrement plaisir. Ils en auront alors une responsabilité individuelle (le résident cultive son légume à lui), au lieu d’une responsabilité collective. À terme, le souhait des résidents est de pouvoir cultiver des légumes et fruits, de pouvoir apprendre à les cuisiner lors d’un atelier thérapeutique et de pouvoir les partager ensemble lors du repas.

Une soignante témoigne : La serre est quelque chose qui tient à cœur aux résidents.

Dans le passé, nous cultivions des salades. Nous les coupions et les préparions ensemble pour qu’ils puissent les déguster par la suite. C’était leur propre production. Ils en étaient fiers et appréciaient vraiment cela. Quel bonheur de se dire qu’avec la serre, ils pourront cultiver bien d’autres légumes !.

Marcus*, Stéphanie* et d’autres résidents nous expliquent comment ils accueillent le projet : « J’ai hâte que l’on puisse cueillir et manger les tomates comme quand j’étais plus jeune. « Mon métier c’est jardinier : je taillais les haies, tondais les pelouses, plantais des arbres. Cela me procure de la gaieté d’avoir installé la serre. L’avis des autres est aussi important pour savoir ce que nous allons faire comme plantation. » « Pour moi, jardiner c’est rendre service aux autres, chacun apporte son aide en fonction de ses capacités. Jardiner, c’est aussi s’occuper. Cela me fait penser à ma famille d’accueil ; je fais également du jardinage chez eux. Cela me rend joyeux. » * prénoms d’emprunt.

Encore merci à Marie-Claire d'avoir initié ce beau projet !!

 Pexels/Anastasiya Gepp

« Tout le monde était d’accord pour la serre ».

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