Palazzi A Venezia Janvier 2019 Trentième Année

Poya Asfhar Cedric Attias Marquis del Curatolo Nicolas Boualami “To Lose” Hans Bouman Sophie Jankowski Magali Lambert Jean Jacques Lequeu Karin Lewin Anne van der Linden Ma Lucia Nadege Monchera Baer Roma Napoli Dow Jones Abbi Patrix Raffaele Pisu Paula Rego Isabelle Rozot Ody Saban Antoine Tomé Sun Xue Tobi Wilkinson Marion Zilio

PALAZZI A VENEZIA

Publication périodique d’arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale

Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com

https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Trentième Année / numéro 01 Janvier 2019 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 500 euros

ette année 2019, sera la trentième année de parution de cette revue, née en 1989, comme un cri de révolte contre certaines adversités de la vie, brandissant l’amour de l’Art, de la création, de l’optimisme et de la volonté d’aller toujours de l’avant, en s’entourant de beauté et d’amour contre les accidents qui nous pourrissent la vie. Nous n’avons pas changé, au contraire, nous sommes toujours de plus en plus convaincus que la création artistique et sa compréhension et contemplation nous sont nécessaires pour vivre de la meilleure manière possible.

Ainsi, ce mois ci, nous avons encore une fois sélectionné, d’une manière complètement personnelle, que l’on pourrait qualifier d’arbitraire avec raison, un certain nombre d’artistes que nous avons connus et frèquentés ou tout simplement croisés aux hasard d’une exposition ou d’une publication.

Nous voulons attirer votre attention sur eux et sur leurs oeuvres qui nous paraissent indispensables.

Nous avons aussi voulu rappeler certains événements tels que l’exposition des dessins de Jean Jacques Lequeu que nous avions découverts, dans les année ‘70, avec Louis Boullé et Claude Nicolas Ledoux, grace à l’oeuvre de Emile Kaufman. Mais aussi le long travail de Toni Wilkinson qui a passé des longs mois à étudier et photographier les moines tibétains et leur apprentissage selon des règles qui ont six cents ans d’age.

Cette année sera pour nous véritablement un défi parce que nous aimerions reconstituer la maquette du Palazzo A Venezia dont les photos illustrent la page de couverture, qui fut à l’origine de cette aventure et qui fut exposée, entre autres, entre le 10 et le 25 juillet 1985, dans le hall de l’Hotel Concorde Lafayette, aujourd’hui Hyatt Regency Paris Etoile, .

Parmi d’autres dates que nous aimerions célébrer, reviennent aussi l’ouverture du restaurant “La Tour de la souris dans l’huile” à Lauris sur Durance en 1979, la création de cette revue en 1989, la réalisation et diffusion des programmes télévisuels en 1999, au travers du site canalweb.net avec les titres “Le Champ Urbain” dédié à l’architecture, “Spoutnik” dédié à la création contemporaine et “Solo Opera” traitant des actualités lyriques, pour un total de 385 émissions si l’on y inclut “Sardonia” sur l’Art et la Culture de la Sardaigne, créèe en 2000, sans oublier “UNISVERS” dans vimeo.com en 2009.

Comme vous pouvez facilement comprendre la barre est très haut et nous allons essayer de répondre à ces rendez vous, aussi dignement que nous le pouvons. Mais nous avons besoin de vous tous, chers ami(e)s et lecteurs/lectrices de cette dèclinaison mensuelle d’artistes et de manifestation artistiques.

Si, éventuellement parmi vos anciennes photos ou vidèo ou enregistrements sonores vous retrouvez quelques chose qui, de près ou de loin, relate les aventures ci dessus décrites, n’hésitez pas à nous les communiquer, nous les intègrerons à nos publications, vidéos et autres communications digitales ounon.

En vous remerciant, d’ores et déjà, pour votre soutien et votre présence le long de ce chemin qui se révèle chaque jour plus intéressant et jouissif, je vous invite à ne pas hèsiter à nous communiquer les informations et les photos, textes et autres indications que vous aimeriez voir paraitre sur ces quelques pages que chaque mois nous proposons à votre attention distraite ou impliquée.

En vous souhaitant une très bonne et heureuse année deux mille dix neuf qui puisse voir la réalistion de vos voeux les plus chers, je vous rappelle néanmoins, que nous sommes en 5777 pour les Juifs, en 1440 pour les Musulmans depuis octobre 2018, en 2146 pour les Tibétains, en 2563 pour les Bouddhistes et en 4716 pour les Chinois qui fetent l’année du Sanglier. VEP PALAZZI 2 VENEZIA

POUYA ASFHAR

Photo Pouya Asfhar

ingt-quatre pages me paraissaient difficiles à remplir chaque mois, mais il n’en est rien, que d’artistes et de manifestations dont j’aimerais vous parler, vous faire découvrir ou tout simplement rappeler à votre mèmoire bombardée par des milliers d’informations, images, sons, j’en passe et des meilleures.

Quelle prétention, quelle arrogance, quel orgueil diriez vous, que ce Palazzi A Venezia, qui nous tire par la manche pour nous parler des soi-disant découvertes que l’on connait depuis Hérode ou alors dont vient juste de recevoir le carton d’invitation; mais vous avez d’autres choses à faire.

Pardonnez mon outrecuidance si je vous invite à dédier quelques minutes de votre temps précieux, vous pouvez toujours m’écrire et ne manquez pas non plus de consulter notre chaine TV qui diffuse nos interviews et les découvertes passées et présentes à l’adresse vimeo.com/channels/ palazziavenezia sans oublier la page facebook à l’adresse https://www.facebook. com/vittorioepisu89/.

En vous souhaitant une agrèable consultation et une bonne année 2019.

Vittorio E. Pisu

SOLO EXHIBITIONS 2018: Solo Exhibition Galerie NICOLAS FLAMEL Paris https://vimeo.com/303898439 2017.“MOURNBABYMOURN”.

Dastan’s Basement. Solo exhibition.

Tehran, Iran 2014. “Romance with the Crow I killed”. SHULAMIT GALLERY. Solo exhibition. Los Angeles, CA 2013. “The Mystery of Suveyda”. SHULAMIT GALLERY. Two person exhibition. Los Angeles, CA 2012. “Seven Conquests of Story”.

AUN GALLERY. Solo Exhibition. Tehran, Iran 2011. “Div-e Aaz / The Demon of Greed”. AUN GALLERY. Solo Exhibition. Tehran, Iran 2011. “My Hijab Limitation, not Immunization”. 18TH STREET ART CENTER. Duo Performance. Santa Monica, CA 2010. “Disorderly Scuffled”. AUN GALLERY. Solo Exhibition. Tehran, Iran 2009. “Figure In Motion”. ANNENBERG FOUNDATION. Solo exhibition. Los Angeles, CA GROUP EXHIBITIONS AND SCREENINGS 2018. LOS ANGELES COUNTY MU-

SEUM OF ART, Art of The Middle East’s ‘In the fields of empty days: the intersection of the past and present in Iranian art’ Los Angeles, CA 2016. LOS ANGELES COUNTY MUSEUM OF ART, ‘Rostam in Wonderland’ series. Art of The Middle East’s ‘Islamic Art Now: Contemporary Art of the Middle East’s exhibition, Los Angeles, CA (http://www.lacma.org/sites/ default/files/reading_room/ Islamic_Art_Now_PartTwo_ LACMA.pdf) 2015. AUN GALLERY. Creative Art, Innovative Science.

Group Exhibition, Tehran Iran (http://www.aungallery.com/ en/exhibitions/past/creativeartinnovativescience 2015 UNIVERSITY OF ADAM MICKIEWICZ /ART BRIDGES, Kalisz.Poland) 2015. CRESCENT MOON PROJECTS. Screening of ‘Rostam in Wonderland’ Series, Access. Theater NYC, NY, NY 2015. VOLTA-NY. Cotemporary Art Fair, NY, NY 2015. PHOTO LA. Shulamit

Gallery’s group show, January.

Los Angeles, CA 2014. NEW YORK UNIVERSITY. Screening of “Voided Loom: Kelardasht’s Carpet”, November. NY, NY. 2014 HOUSTON FINE ARTS FAIR. Shulamit Gallery’s group show, September. Houston, TX 2013. ART MIAMI FAIR – CONTEXT. Miami, Florida 2013. SKIRBALL CENTER – “Noor film festival screening of Rostam in Wonderland: Sohrab’s Blood”, Los Angeles, CA 2012. LOS ANGELES COUNTY MUSEUM OF ART – “Farhang short film festival” screening of “Rostam in Wonderland: Sohrab’s Blood”. Los Angeles, CA 2012. GETTY’S PACIFIC STANDARD TIME. “Three Weeks in January” by Suzanne Lacy, Vide Projection

by Pouya Afshar, held in conjunction with LACE’s LA Goes Live. Los Angeles, CA 2012. FARJAM COLLECTION – ‘Chants from Paradise’. Special screening of “The Voided Loom”. Dubai, UAE

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ouya Afshar est un ancien élève du département d’animation de personnages du California Institute of Arts et est diplômé du département d’études supérieures en cinéma et télévision de l’Université de Californie à Los Angeles, spécialisé dans l’animation et les médias numériques.

Il a exposé son travail en tant qu’artiste visuel aux ÉtatsUnis et au Moyen-Orient dans des lieux renommés tels que l’auditorium Harold M. Williams au Getty Center, l’auditorium Bovard de l’Université de Californie du Sud, Royce Hall de l’Université de Californie à Los Angeles, dans le comté de Los Angeles. Musée d’art, studios d’art de Santa Monica, centre d’art de la 18e rue et nombreuses galeries et foires d’art à travers le monde. Pouya a présenté ses recherches à l’université de Stanford, à l’université de Harvard, à l’université de Californie du Sud, à l’école des beaux-arts de Boston et à Residency Unlimited NY. Pouya est le créateur, le créateur de personnages et le producteur de la série animée ‘Rostam in Wonderland’ et le co-créateur des bandes dessinées ‘1PA2PA’.

Il est actuellement professeur adjoint d’art et de design à l’Université du Massachusetts, Lowell.

Université de Californie à Los Angeles (UCLA) juin 2009 Maîtrise des Beaux-Arts en animation (École de cinéma, de télévision et de médias numériques)Institut des arts de Californie (Cal Arts) mai 2007.

Voir aussi

https://vimeo. com/303898439

CEDRIC ATTIAS NICOLAS BOUALAMI

Photo Alexandre Isard

a démarche artistique : le contexte actuel :Mon constat est que notre mode de perception de l’actualité, au travers des médiats, tend vers des réceptions emmêlées sans développement et sans thématique. Cela provoque une mutation dans l’inconscient collectif vers un feu d’artifices « multisentimental » .Cette mutation s’effectue en stratification agglomérée et chaotique : le zapping. Le comique, l’exotique, l’héroïque et le tragique partouzent et influencent notre rapport aux goûts.

Plus personne n’arrive plus à choisir et nous devenons de plus en plus versatiles! D’autre part, le fait de croire avoir une conscience instantanée de l’état du Monde, nous décomplexe du fait d’être des occidentaux auto-suffisants, installés dans notre confort moderne et abreuvés par tout les réseaux du savoir. Nous nous sentons bien pensants et valorisés face aux restes du Monde ne jouissant pas de la Paix, de la nourriture, de l’hygiène, du savoir et de l’éducation. C’est ainsi que nous nous donnons bonne conscience de savoir où sont les «vrais problématiques», mais qu’en faisons nous?!.

Les médiats les plus diverses s’étalent comme des sushis, des minis pizzas & autres sur un buffet ouvert 24h/24h que nous lécherions seulement pour oublier notre soif! Le monde doit être minimal et concis comme le spot publicitaire dividende minimal culturel, tel est l’étalonnage. Notre pensée ne se réfléchie plus, nous n’allons guerre plus loin que déflorer les concepts. La mode du minimal revendique notre anorexie intellectuel qui ne dépasse qu’une lecture boulimique de slogan.

L’engagement?

Aujourd’hui c’est d’évoquer brièvement une situation. L’ère multithéma momentania. «Nous évoquons partout momentanément, nous ressentons tout simultanément et nous démodons et oublions instantanément ».

Soyons lucide la production culturelle dominante actuellement est l’audiovisuel. Pourtant elle n’a pas de recul pour traiter des contenus philosophiques et sémiologiques. « Comment est cette Oeuvre

: Simpliste?, Convenue?, Idiote?, Gentille?.. Nous allons vers une régression du niveau moyen culturel ; un avachissement vers le divertissement pour adolescent. La tendance va vers le héros hip hop macho, violent, frimant avec son flingue plutôt qu’avec sa psychologie et son vocabulaire..

En Arts contemporains, qui ose impliquer les causes valables à l’échelle de celles qui nous offusquent autant dans les actualités ? L’ART doit être l’émergence, le fer de lance digne de la prise de position Copernicienne ! Ou Géricault et son “radeau de la méduse “ doivent faire des saltos arrières dans leur tombe. Pourtant la France est tiède et ne propose que des oeuvres petits Bobos et ne répond qu’à la vision marchande de l’oeuvre en réitérant et en pervertissant le «Carré noir sur fond blanc» de Malevitch de 1920.

Je me place en critique de cette tendance vers le facile et écartèle jusqu’à mes oreilles l’ouverture de mes yeux vers l’esthétique. Ainsi ma culture va vers tous les fragments culturels possibles depuis que les

pré-hommes ont inventé l’outil jusqu’à l’instant présent. Je me veux curieux et anachronique!

A la manière de Arman (artiste français :) ) qui faisait ses accumulations d’objets jetés, dans les années 60, en défi à la société de consommation, selon l’équation : marchandises > déchets > marchandises ; j’accumule les sources de mes sujets me nourrissant ardemment de tout. Je propose des compositions polymorphes selon l’équation : fragments culturels de quelque civilisation que se soit + actualités + polytechniques = oeuvre synthétique arrêtant le temps proposer comme un match retour face au consumérisme médiatique.

Je cherche à produire des “contextes fictifs goutteux ” inspirés de la richesse, des détails et des sentiments entremêlés du Vivant dans le Réel. Je propose une contemplation mêlant plusieurs registres et une progression dans les niveaux de lecture. J’invite à un effort de lecture évidemment différent de la publicité, ce parcours ouvre vers une sémantique où la topologie est progressive, apatride et «post-chronique».

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Une proposition d’ investissements mentaux des spectateurs devenant par le cheminement de leur regard des mini témoins face à des personnages et paysages synthétiques dont les allégories servent et fixent des grandes idées de cette époque.

Poursuivi et obsédé par ces idées, je tends à fabriquer un alter ego au “Réel” au travers de ma créativité, l’impliquant, depuis 1995, dans des contextes de diffusions publiques. Je ne me limite aucunement et utilise tous les supports : la peinture, l’installation, la vidéo, la performance, la scénographie, le design, la mode, la théorie & les médiats, .... Ainsi mes chassée-croisés entre de nombreuses pratiques artistiques me permet une liberté de supports pour servir aux mieux mes messages et donner de l’impact à mes prétentions intellectuelles. Je veux développer, ainsi, un champ d’actions sans limite, sans définition surprenant les divers publics et invoquant chez eux une attention nouvelle où le survol rapide n’est pas possible : Vive l’Hybride !

Vive le Mutant ! Vive le Vrai Multimedia !Je ne travaille pas sur Un sujet, je réagis à l’époque. Je n’utilise pas une technique «brandée» je me renouvelle.

Mon oeuvre dérange par son «chargement» l’arrière garde de l’art contemporain qui «pervertie» le caractère non bourgeois du ready made de Duchamps en le figeant temporellement.

TO LOSE

Jeudi 10 janvier 2019

19 h LA MOUETTE RIEUSE 17 rue Pavée 75004 Paris www.lamouetterieuse.fr

Lundi 14 janvier 2019 20 h Hotel Particulier

23 avenue Junot 75018 Paris

www.lhotel-particulier-montmartre.com

Lundi 21 janvier 2019

19 h 30 PHM SAINT-PERES 50 rue des Saint Pères 75006 Paris

www.phmsainperes.com

Lundi 28 janvier 2019 19 h Galerie SATOR

8 pass. des Gravilliers 75003 Paris www.galeriesator.com

Réservations resa.tolose@gmail.com

près une formation de comédien au cours Florent et une incursion dans la mise en scène, Nicolas Boualami entame une carrière dans l’industrie musicale en tant qu’auteur et directeur artistique. Avec les deux « seuls en scène » qu’il propose au Lavoir Public, dans lesquels la musique et la vidéo occupent une place de choix, il revient à ses premières amours théâtrales, assisté à la mise en scène par Yael Tama, et explorent les ramifications des déceptions sentimentales, qu’il s’agisse d’une peine de cœur ou de la perte d’un parent.

Dans Charlie La Nuit, il observe les pérégrinations amoureuses et sexuelles, entre Paris et Lyon, entre faste et déconvenue, de son personnage, interprété par le comédien lyonnais Charlie Danancher.

Cependant, Boualami a l’art de brouiller les pistes et aime jouer avec les attentes du spec-

tateur. Ainsi, le Charlie du titre n’est pas le personnage incarné sur scène, mais l’homme après qui il court. Car il s’agit bien d’une course ici, d’une course effrénée dans un univers urbain et anonyme pour conquérir l’autre, pour se faire aimer.

La structure du texte, qui rappelle celle des Stationendrama expressionnistes, est composée de quatorze tableaux qui scandent les étapes d’une relation amoureuse dénuée de flamboyance. Car c’est dans les détails du quotidien, dans un billet de train froissé, dans un digicode oublié ou dans un T-shirt trop souvent porté, que Boualami traque les méandres du sentiment amoureux.

Papa Don’t Preach Ce goût du détail, du « presque rien » pour reprendre le titre du film de Sébastien Lifschitz, se retrouve dans TO LOSE. Ici, le personnage, interprété par Fabien Ducommun, retourne à Toulouse, sa ville natale, après le décès de son père, un peu à la manière de Didier Eribon

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dans son livre Retour à Reims.

Alors qu’il avait tout fait pour mettre de la distance entre sa famille et lui, il est contraint de faire face à son passé et de se confronter à une hérédité à laquelle il croyait s’être soustrait.

Comme dans le premier texte, les éléments autobiographiques viennent nourrir les émotions du personnage et renvoient le spectateur à sa propre expérience. L’écho que ces textes génèrent dans le public doit beaucoup à l’écriture de Nicolas Boualami qui oscille entre précision clinique et formules enthousiasmantes héritées de son expérience en tant qu’auteur de chansons pop. A l’image du titre de TO LOSE, qui joue sur les sonorités et les significations, les mots de Boualami se chargent d’un double sens et créent un interstice dans lequel chacun est libre de mettre un peu de lui-même.

Biographie Né en 1976 à Toulouse (comme le personnage principal du second “seul-en-scène” présenté au Lavoir public), Nicolas Boualami obtient un DESS de littérature américaine à la Sorbonne en 1996.

Deux ans plus tard, il signe sa première mise en scène dans le cadre du festival off d’Avignon avec Eva Perón de Copi, pièce pour laquelle il obtient le prix du public et de la critique. Le spectacle tournera en France et à l’étranger.

Au cours des années 2000, il collabore à divers projets pour le cinéma, le théâtre, la télévision et la musique en tant que scénariste, consultant et parolier. En 2012, Nicolas Boualami publie chez Sony Music ElleSonParis, un album concept qui rend hommage aux vingt arrondissements de la capitale, chaque arrondissement étant mis en musique par un compositeur et chanté par une actrice française. Y ont collaboré Juliette Gréco, Alain Chamfort, Alex Beaupain, Dominique Blanc, Laura Smet, Jane Birkin ou encore Romane Bohringer.

Photo Hans Bouman

2018/Nouveau sèjour en Chine pour une pèriode de six semaines dans la ville de Shangjin 2017/ Nouveau Séjour en Chine dans la ville de Longzhou près du Vietnam pour une période de deux mois.

2014/Séjour en Chine pour la réalisation d’une sculpture monumentale pour le projet ‘P’Art SinoFrançais’ à Shunde Edition de “Le concours des torses” basé sur un texte de Gérard-Georges Lemaire.

2012/Retour en Corée du Sud pour deux expositions personnelles.

2010/Voyage en Corée du Sud. Installation d’un atelier dans une grange à la campagne au sud de Paris.

2008/Sortie du livre “Têtes ardentes” avec un texte de l’écrivain Daniel Picouly et un entretien avec Gérard-Georges Lemaire.

2006/Retour au Cameroun pour continuer la réalisation des sculptures en bronze.

2004/Voyage au Cameroun.

2003/Réalise de nouveau des sculptures en bronze à la cire perdue avec le fondeur Kader Dermé au Burkina Faso.

2002/Voyages à Bali, dans les Andes et à Pékin.

2001/Se met en retrait du monde de l’art et s’installe dans son nouvel atelier de Belleville où il cherche à faire la synthèse entre peinture et images numériques.

2000/Voyage au Ghana et travaille à nouveau à Madagascar.

Photo Valèrie Françoise ID

PARCOURS

HANS BOUMAN SOPHIE JANKOWSKI 1998/Séjourne à Madagascar pour une exposition au Centre Culturel Français et un travail avec des artistes malgaches. Voyage avec Tony Soulié au Burkina Faso pour une série de sculptures en bronze à la cire perdue réalisée avec des fondeurs locaux.

Il en résulte une exposition à Paris.

1996/ Cycle d’expositions dans trois galeries à Paris (Parcours, Peintures, Papiers) accompagné d’une monographie réalisée par Alin Avila aux éditions Yeo. 1995/S’installe quelques mois à la campagne où le contact avec la nature éclaircit sa palette.

1994/Voyage sur les traces des féticheurs au Bénin et au Togo.

1993/Est présenté à la

FIAC à Paris. Séjour en Pologne où il réalise une série de bronzes.

1992/Première exposition personnelle de sculptures à Paris.

Voyage au pays Lobi au Burkina Faso avec Bertrand Rieger, expérience entre peinture et photographie qui donnera lieu à une exposition à l’Espace Ricard.

1991/La Galerie Vanuxem le présente à “Découvertes”. Premier voyage dans l’Océan Indien où il découvre les temples tamouls.

1990/Une ancienne imprimerie à Saint Denis devient son nouvel atelier. Premier livre de bibliophilie.

1989/Fait son premier voyage en Afrique, au Burundi, avec le photographe Bertrand Rieger.

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1987/Séjourne au Maroc où il réalise une série de paysages.

1986/Fait sa première exposition personnelle à Paris à l’Espace Kiron. Obtient le Prix de Peinture du Salon de Montrouge et fait des rencontres professionnelles décisives.

1985/J.-C. David organise à Grenoble sa première exposition personnelle en France et présente son travail à la Foire de l’Art de Bâle.

1981/Voyage aux Etats-Unis.

1980/Quitte Amsterdam et s’installe rue Mouffetard à Paris où il travaille dans l’isolement.

1967-1978 Fait ses études à l’Ecole d’Art Graphique d’Amsterdam, puis à l’Académie des Beaux-Arts d’Amsterdam.

Visite les grands musées d’Europe.

1951/ Hans Bouman naît à Haarlem aux Pays-Bas.

hansbouman.free.fr

e l’agriculture à Paris ! Qui pouvait l’imaginer ? L’une des premières fermes urbaines a pourtant été inaugurée en septembre 2017. 900 m² de béton ont été transformés en jardin potager et regorgent de tomates, courgettes, aubergines et autres plantes aromatiques. Facteur Graine est le résultat d’un rêve.

Celui de Sophie Jankowski, exdirectrice d’un bureau de poste à Paris. « Il est tel que je l’avais imaginé il y a deux ans, lorsqu’un soir, à la maison, j’ai dessiné la ville de mes rêves sur une feuille de papier.

Une ville comestible dans laquelle on peut planter et produire sa propre nourriture », s’enflamme la jeune femme, assise sur une botte de paille avec vue imprenable sur Paris.

Et voilà son rêve devenu réalité ! Soutenue par le projet d’agriculture urbaine « les Parisculteurs », lancé en 2016 par la mairie de Paris, Sophie Jankowski visite le toit du centre de tri de la Poste à la porte de la Chapelle.

En novembre 2016, elle gagne l’appel à projet.

Pour financer cette ferme, elle lance avec succès une campagne de financement participatif. « On voulait être le plus autonome possible et que cet espace appartienne à chacun.

Je vois ce lieu comme un laboratoire d’expérimentation où toutes les idées sont les bienvenues », ajoute-telle.

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Dans cette ferme urbaine, trois salariés en pré-retraite employés à mi-temps C’est ainsi que l’équipe décide de pratiquer la permaculture. « On jardine sur du béton et pourtant tout ou presque réussit à pousser. On est début octobre et regardez ces belles tomates ! » s’étonne Daniel, ancien contrôleur de gestion de La Poste et jardinier en chef du potager.

Carole propose, sourire radieux aux lèvres, une infusion de sauge et de citronnelle qu’elle vient d’aller cueillir.

Elle fait partie des 3 salariés de la Poste en pré-retraite recrutés à mi-temps par l’association. « Je travaille ici une se-

maine sur deux. Mais je ne peux pas dire que ce soit vraiment du travail.»

Pour Sophie Jankowski, la transmission est une nécessité absolue. « Je suis convaincue que les générations précédentes ont un rapport à la terre que nous n’avons pas. Ils ont des choses à nous transmettre. » Des ruches, un poulailler, une serre… la ferme s’agrandit au fil des mois Petit à petit, la ferme urbaine se développe.

Une serre a été construite pour réaliser des semis cet hiver.

Le poulailler, la table, la tonnelle, les bancs ont été fabriqués avec des matériaux de récupération.

Bientôt, Alain, embauché depuis septembre, s’occupera des ruches et participera à la construction d’un abri en bois.

D’autres bénévoles, postiers, gens du quartier, amis viennent donner un coup de main quand ils le peuvent.

Le futur du potager ? Sophie Jankowski le voit comme un lieu d’accueil et de citoyenneté, un endroit ouvert à tous où l’on peut venir partager son temps et son savoir. « Nous allons recevoir des écoles. Il y aura des formations de pair à pair.

Des chefs sont déjà venus sur le toit donner des cours de cuisine…» Bref, dans le jardin des facteurs, les rêves comme les graines n’ont pas fini de pousser. https://www.linfodurable.fr/

MAGALI LAMBERT JEAN JACQUES LEQUEU nature «Laure et Magali» (en duo avec Laure Chapalain), mêlant dessin, photographie et typographie ; lesquelles donnent naissance à différentes expositions et deux livres d’artiste : Empreinte japonaise et Passages, confidences et transmissions, aux éditions Critères.

Elle est nommée membre résidente de la Casa de Velasquez, Académie de France à Madrid, pour l’année 2012-2013.

Elle a exposé à Lianzhou (Chine), New-York, Madrid, Paris, Arles, Marseille, Porto, Bruxelles.

Parmi les plumes ayant écrit sur son travail, on compte notamment Michel Poivert, Fabien Ribéry, Caroline Bé-

nichou, Victor Mazière ou encore Dominique Baqué.

Les éditions h’artpon publient sa première monographie “Venus du jamais mort” en automne 2018, avec un texte co-écrit par l’artiste et Michel Poivert, ainsi qu’un texte d’Emmanuelle Lambert.

Née à Paris en 1982.

Vit et travaille à Paris.

Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2006. Membre de l’ADAGP. Membre de l’Agence VU’.

Représentée en France par la Galerie VU’.

Représentée en Belgique par la Galerie Arielle d’Hauterives. magalilambert.wordpress.com

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Empruntant son titre à l’écrivain Patrick Autréaux,”Venus du jamais mort” est la première monographie de Magali Lambert, jeune et talentueuse artiste pluridisciplinaire (dessinatrice, sculptrice, écrivaine) mais surtout metteuse en scène de contes oniriques qu’elle délivre sensiblement par la photographie.

L’ouvrage fait dialoguer sept séries d’œuvres réalisées entre 2011 et 2018, séparées les unes des autres par une feuille intercalaire transparente et ouatée.

Chaque série est caractérisée par une couleur, présentée en aplat sur chacune des pages de gauche.

Il est construit autour d’une symétrie centrale : la série des Merveilles est placée au milieu de l’ouvrage, et c’est à partir d’elle que se déploient les séries vers l’amont et l’aval du livre.

“Venus du jamais mort” de Magali Lambert Editions H’arpon

Photo Elena Filipovic

Photo Michele Ciacciofera

u cœur de la pratique artistique de Magali Lambert, l’exploration des questions du rapport de l’homme à son environnement, de la coexistence du vivant et du mort.

Sa démarche se fonde autour de la ritualisation de diverses matières laissées derrière. À partir d’histoires d’amour passées, de crânes d’animaux trouvés, d’objets de la vie quotidienne abandonnés, l’artiste crée ses propres collections visuelles symboliques, entre autobiographie et fiction.

Son travail est peuplé de présences spectrales qu’elle convoque par le biais de la photographie, du dessin, de la sculpture, de l’écriture et de l’installation.

En novembre 2014, l’artiste présente une grande exposition personnelle à la Maison des Arts de Châtillon (commissariat de Clotilde Scordia), accompagnée de son livre Histoires Naturelles, taches de rouge et de vert (préface rédigée par Michel Poivert). À cette occasion, elle est qualifiée par Dominique Baqué, dans le Art Press du mois de janvier 2015, d’un des jeunes talents du Mois de la Photographie 2014.

Parallèlement à l’élaboration de sa démarche en solo, elle réalise plusieurs séries sous la sig-

JEAN JACQUES LEQUEU

BATISSEUR DE PHANTASMES

du 11 dècembre 2018 au 21 mars 2019

Petit Palais

Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris Avenue Winston Churchill

75008 Paris Tel : 01 53 43 40 00 Plein tarif : 11 euros Tarif réduit : 9 euros Gratuit : - 18 ans Du mardi au dimanche de 10h à 18h Le vendredi jusqu’à 21h

ix mois avant de disparaître dans le dénuement et l’oubli, Jean Jacques Lequeu déposait à la Bibliothèque Nationale l’une des oeuvres graphiques les plus singulières et les plus fascinantes de son temps.

Cet ensemble de plusieurs centaines de dessins présentés ici au public dans toute son étendue pour la première fois, témoigne, au-delà des premières étapes d’un parcours d’architecte, de la dérive solitaire et obsédante d’un artiste hors du commun.

Fort de l’outil précis et technique de

l’épure géométrique et du lavis, qu’il truffe de notes manuscrites, Lequeu, à défaut de réaliser des projets, décrit scrupuleusement des monuments et des fabriques imaginaires peuplant des paysages d’invention.

Mais ce voyage initiatique qu’il accomplit sans sortir de son atelier enrichi des figures et des récits tirés de sa bibliothèque, et qui le conduit de temples en buissons, de grottes factices en palais, de kiosques en souterrains labyrinthiques, se résout en fin de compte par une quête de lui-même.

Tout voir et tout décrire, avec systématisme, de l’animal à l’organique,

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du fantasme et du sexe cru à l’autoportrait, est dès lors la mission qu’il s’assigne.

Typique représentant de ce milieu artisanal, qui tente à la faveur des Lumières et de la Révolution de s’élever socialement et de s’affranchir du monde des métiers, mais qui rapidement déchante, quand se reconstruisent un nouvel ordre et de nouvelles hiérarchies, Lequeu, fils de son siècle, celui du libertinage et des jardins anglo-chinois, n’en poursuit pas moins une voie entièrement libre et singulière.

Réduit à un emploi de bureau subalterne, ignoré des gens en place, loin désormais de ses racines, mais affranchi de tout poids social ou académique, avec l’obstination tenace du bâtisseur, il a su traquer sans concession ses chimères.

Jean Jacques Lequeu Batisseur de phantasmes (1757 - 1826)

COMMISSAIRES : Laurent Baridon, professeur à l’université de Lyon II ; Jean-Philippe Garric, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Martial Guédron, professeur à l’université de Strasbourg ; Corinne Le Bitouzé, conservateur général, adjointe au directeur du département des estampes et de la photographie de la BnF ; Christophe Leribault, directeur du Petit Palais.

Photo Anne Van der Linden

Photo Yulian Guan

e livre est basé sur le texte “Du hasard dans la production artistique”, écrit en français en 1894, par l’écrivain suédois, August Strindberg, lors d’un de ses nombreux séjours à Paris où il fréquentait des artistes comme Gaugin, Munch, Carl Larsson etc..

Son texte a inspiré les lithographies des deux artistes suédois, Karin Lewin et Örjan Wikström, vivant et travaillant en France depuis les années 1970, où ils se sont rencontrés dans l’atelier de lithographie à L’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Paris, alors sous la direction de G.Dayez et A.Hadad.

Annika Baudry, graphiste suédoise qui a fait ses études à Parsons School of Design à New York avant d’installer son atelier à Paris, collabore souvent avec des artistes.

Passionnée de livres, elle montre la personnalité du contenu du livre.

Le livre a été imprimé à l’atelier de lithographie À FLEUR DE PIERRE à Paris en juin 2018, avec une introduction de Guy

KARIN LEWIN ANNE VAN DER LINDEN de Faramond, journalist et initiateur de la Place August Strindberg à Paris, qui note: Il ne faut pas demander à Karin Lewin et Örjan Wikström ce qu’ils ont voulu faire.

Ils ont simplement peint ce qu’ils ont ressenti à un moment donné, après avoir lu Du hasard dans la production artistique.

Sur chacun des trente exemplaires de ce livre, ils ont ensuite posé leurs pinceaux de couleurs sur leur premier fond, faisant de chaque exemplaire un exemplaire unique

et d’autant plus porteur de valeurs. Ils ont ainsi laissé courir leur imagination en faisant place au hasard dans la combinaison des idées qui se rencontrent dans leurs têtes.

Et le résultat de ces rencontres de hasards successifs, est ce livre d’artises en forme d’accordéon, à poser debout, admirablement conçu parla troisième artiste du groupe, la graphiste Annika Baudry. w w w. k a r i n l e w i n . c o m www.orjanwikstrom.com www.annikabaudry.com

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August Strindberg Du hasard dans la production artistique Örjan Wikström et Karin Lewin Imprimé par A Fleur de Pierre 17 rue de Nantes 75019 Paris www.afleurdepierre.fr

Anne Van Der Linden ne fait pas dans la dentelle. Et ses ouvertures graphiques sont - au sens premier - des opérations anatomiques. La coupure effectuée et les personnages qui la créent ou la supportent crée un jeu de miroirs où l’animalité rejoint un gothique sous la lune noire d’une forme particulière d’amour. En un univers corporel, sensoriel et mental l’artiste quitte pour notre plaisir la lumière vers l’obscur.

De grands yeux exorbités deviennent des constellations dionysiaques. Joie et douleur y sont jumelles là où la fantasmagorie tient d’une mythologie chère aux Décadents de la fin du XIXème siècle mais où le gore côtoie l’humour aussi noir que jouissif. L’ironie des grands créateurs irréguliers de Belgique retrouve chez Anne Van der Linden une fabulation plus que conséquentes en des contes propres à rendre insomniaques.

La psyché en est secouée et le fantastique exploré au plus près des corps là où la femme est souvent le signe de gravité au milieu d’étranges histoires d’amour sacrificielles. La transgression garde la part prépondérante pour des catharsis les plus intenses.

J-P.Gavard-Perret “Le salon littéraire”

ée en 1959 en Angleterre, Anne Van der Linden, peintre et dessinatrice, expose ses oeuvres depuis les années 1990 en France et à l’étranger.

Son travail est largement publié dans l’édition alternative. Elle est aussi illustratrice pour la presse et pour des éditions de littérature.

Elle vit et travaille à Saint-Denis.

Anne Van der Linden remplace la femme-objet par des “hommes-objets”.

Elle peint l’érotisme du point de vue des femmes, avec la concupiscence et le sadisme féminins.

Elle est une peintre-artiste qui sort de l’ordinaire.

Inscrite à l’académie de

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sBeaux-arts, elle ne tiendra pas plus de 12 mois face à l’enseigement conventionnel et conservateur qu’on lui inflige.

Elle développe alors son propre style en s’inspirant de lithographies des 18ème et 19ème siècles ainsi que des peintures du moyen-âge, d’oeuvres littéraires comme celle de Kafka ou Genet et enfin de ses expériences personnelles.

En vous imprégnant de l’atmosphère lourde de ses tableaux, vous comprenez qu’elle a du sang juif et flamand. “Vous êtes surpris par la violence omniprésente dans mes tableaux? Mais pensez aux mythologies ou aux contes anciens.

Elle est un élément indispensable depuis toujours.

L’amour renferme toujours la violence!”, nous confie l’artiste. Anne Van der Linden, princesse de l’underground en France, a partagé pendant plus de 10 ans l’intimité et les scènes du terrible Costes, “le rocker le plus exhibitionniste”, signant les décors de ses spectacles et les pochettes de ses disques.

Expositions récentes 2018/«Zoo»Galerie Corinne Bonnet Paris 2015/Librairie Le monte en L’air Paris 2015/Librairie Publico Paris 2015/Galerie5un7 “Dessins bâtards” avec Placid Bordeaux 2014/Une poussière dans l’oeil - Villeneuve d’Ascq 2012/Galerie Les Singuliers Paris 2011/Outsider Art Fair NewYork 2011/Le Monte en l’air 2011/Les Singuliers Paris 2010/Une poussière dans l’oeil - Lille 2009/Le bal des ardents Lyon 2009/Librairie Publico Paris 2007/Le Dernier Cri Marseille 2006/Les Singuliers 2003/Les Singuliers Paris 2002/La musardine Lyon 2002/Deon-Mayer - Paris 2002/A l’enseigne des Oudin - Paris 2000/Musée de l’érotisme - Paris 2000/Un regard moderne - Paris 1999/Art’s factory - Paris Source : http://www.annevanderlinden.net/fr/biographie/ et http://heavyshop.free.fr

Photo Nadege Monchera Baer

Photo Le Bonbon

e vous faites pas avoir par le rouge mexicain de la devanture.

Une fois à l’intérieur, plus de doute, nous voilà bel et bien plongés au cœur de l’Italie, comme on l’aime.

Lucia, joyeuse tenancière et Antonietta, la mamma, nous concoctent des petits plats dont elles seules ont le secret, à découvrir absolument.

Quand on évoque cette nouvelle cantine italienne à quelques secondes de Voltaire, impossible de ne pas parler de Lucia et Antonietta.

L’amour de leur pays d’enfance et de sa succulente cuisine les a mises sur le même chemin, pour le plus grand bonheur de nos papilles frenchy.

Lucia m’avoue même que sa cheffe, rencontrée il y a trois mois, ressemble beaucoup à sa mère, restée dans la ferme familiale à Monopoli.

C’est d’ailleurs sur ces terres que sont cultivés la plupart des produits transformés en savoureux plats. Impossible donc de ne pas goûter à leur huile d’olive fruitée, qui se déguste comme un bonbon salé. Et si le café, les vins, fromages et fruits et légumes ne sont pas issus de la ferme, ils sont bel et bien italiens : Naples, Pouilles, Si-

MA LUCIA NADEGE MONCHERA BAER cile… Chez Lucia, on découvre chaque région de la Botte et le dépaysement est bluffant.

Antonietta joue avec tout ce que l’Italie a de mieux à offrir en concoctant des plats et desserts maison simples et chaleureux, à l’image de la maison : focaccia préparée le matin, caponata d’aubergine, cannoli de ricotta de brebis, sans oublier les plats vegans ou végétariens chaque jour…

Quand l’une s’affaire chaleureusement en salle, l’autre fait virevolter les ingrédients dans la cuisine.

Produits de saison oblige, la carte se mue en fonction des hu-

meurs de la cheffe, et Dieu sait qu’elle en a.

Que ce soit pour changer d’air le temps d’un repas, d’un brunch (à volonté seulement 20€) ou d’un aperitivo typiquement italien (offert à partir de 18h30), Ma’Lucia a les portes grandes ouvertes pour régaler tout le quartier.

Buona giornata ! comme dirait Lucia aux passants.

Ma’Lucia 54, rue Basfroi - 75011 Ouvert du Mardi au Samedi de 11h à 15h et de 18h - 23h Aperitivo offert de 18h30 à 20h30 Retrouvez Ma’Lucia sur Facebook www.lebonbon.fr

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M.me/MaLuciaParis

34, rue Basfroi 75011 Paris Ne manquez jamais l’ouverture de la meule de Parmesan pour connaitre les dates Appeler +33 9 72 50 04 55 https://www.facebook.com/ MaLuciaParis/

ertains artistes travaillent dans une séquence ordonnée qui fait que leur art tombe dans des groupes et des séries soignés.

Bien que Nadège soit assez méthodique, soignée et presque méticuleuse dans son approche et sa technique conceptuellement, elle n’en fait pas partie.

Différents thèmes et approches se lèvent, seulement disparaissent ou doublent le fond.

Une œuvre émergera qui semblera s’adapter confortablement au milieu d’une, deux voire même trois autres séries, tandis que dans d’autres cas, une nouvelle œuvre commencera tout simplement à tourner sans raison valable, sans réflexion préalable, sur un terrain totalement différent.

Le point commun entre les

éclosions est une utilisation obsessionnelle de petites lignes gestuelles parfois non objectives (par exemple, «Ember», «Charge»), parfois d’esprits-figures abstraits / par exemple «Split Hare», «Alpha Lupi») et d’autres fois clairement utilisés pour former des portraits reconnaissables (par exemple “Ember”).

La couleur est généralement audacieuse et couvre tout le spectre, même si certaines sont presque monochromes, comme dans «Woman and Dreaming», comme dans Red Series, qui pourraient facilement être regroupées avec ses portraits.

La même inclusion dans sa série continue de portraits pourrait également être affirmée pour le beau visage entremetteur de «Ember», bien que la ruée idiosyncratique de petits gestes rend son appartenance aux autres Hatchings plus centrale que l’imagerie réelle.

Le fait que les éclosions semblent presque arbitraires dans leur déroulement en douceur des formes imbriquées est presque ironique vu la façon dont il dissimule son processus normalement laborieux de formation et de reformage via un réarrangement, un effacement constant, une superposition et une resuperposition.

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Bien que le regard distrait et décontracté puisse séduire, l’art acquiert une aura de fascination totalement nouvelle lorsque le spectateur se tient à proximité, à quelques centimètres de la surface. À ce niveau, l’interaction panoramique laisse place à des subtilités révélant un canevas de lignes complexes, de multiples modulations de couleurs, des rehauts et des ombres proches de la nature.

Même si ce sens du biologique est parfois presque palpable, plutôt qu’un sujet, un objet ou même une peau spécifique, ce qui apparaît ressemble davantage à un flux et un reflux d’un écosystème biologique comme un fond de forêt ou un bassin de marée.

Il se passe des choses là-bas qui sont encore en train de naître, qui sont en train de devenir, bien que d’autres disparaissent.

Il y a un sentiment d’évolution continue, rythmique, perturbatrice, sinueuse, méditative, harmonieuse et au combat tout à la fois.

Les œuvres de certains artistes reflètent un moment figé et singulier.

Cet art n’aura rien de tout cela.

Cela ressemble plus à du temps et de la direction non figés, résolument en vie, projetés de changer, pas à l’instant, mais au moment où vous le remarquez. https://nadegemoncherabaer.com/

ROMA NAPOLI

DOW JONES ABBI PATRIX

Photo Abbi Patrix

Photo Dix 10

oft Machine pour Pataphisical introduction, Bakounine pour la liberté de l’autre, Jarry pour Ubu, Delphes pour l’acoustique, Nietzche pour le marteau, LaBastille pour le Zorro, les Stooges pour No Fun, Lacan pour n’en veut pas, Proust pour l’imbibition, Mc Kay pour bienvenue, Sade pour Citoyens, Vian pour la vie jolie, Cioran pour le précis, Antoine pour Médrano, Duchamp pour S. Mutt, Socrate pour je reste, Mc Mahon pour le Balzac,Hegel pour la ruse, St Ursule pour Montpellier, Rome pour le sancturaire, Hugo pour ceux qui luttent, Dostoievsky pour la revoyure, Pascal pour le triangle, Arrent pour la patate, Dumas pour le prodigieux, Le G.M. Loup pour l’aritmétique, Kierkegard pour le hors sol, Heiddeger pour les sentiers, Magma pour tout recommencer, Guy Debors pour le brouhaha, Delacroix pour l’exil, Laclos pour fort que moi, Bunuel pour l’andalousie, Bosh pour « el postre », Verlaine pour les impairs, Rimbaut pour le cresson, Dean pour sorow, Apolinaire pour les baladins, Trenet pour après que, Sollers pour le buvard, Steinbeck pour la sardine, Chérico pour le spectral, Blake pour le strident, Bach pour le souffle, Vincent pour les bougies, Picasso pour le rateau, Babeuf pour le sang, Les Beatles pour « her diamons », Les Stones pour Begards Banquet, Picabia pour 317, Cravan pour le néant, Stevenson pour le trésor, Céline pour les caniches, Dickens pour le trépan, Bacon pour la totale, Mc Luan pour Médium/ Média, Athènes pour la carcasse, Paris pour la Bovary, Milan pour les personnes, Marseille pour la Joliette, Aix pour la dolce vita, Perry Steet pour le apétizers, Barnaby pour la gentillesse, Combaillaux pour le nid d’aigles, Les Arceaux pour la voie des rêves, Venise pour le vaporetto, Bruxelles pour l’imprimerie, Amsterdam pour le psykédélic, Berlin pour Oranian, Marc Aurèle pour le présent, Epictète pour le destin, Goya pour la tasse, Godard pour rien à faire, Giacometi pour la colère, Freud pour la laine, Foucault pour le panoptique, Galliléo pour l’intuition, Marquez pour la marée dorée, Hobbes pour l’ordre invisible, Parménide pour l’être immobile, Héraclite pour le même autre, Thales pour les pressoirs, Anaximandre pour le glacial, Platon pour le classique, Félix pour le regard et avec Deleuze pour la machine, Deleuze pour un Was?, Havel pour l’insomnie, W.C.

Fields pour le W, Le Ché pour veut pas le savoir, Hals pour le déchiré, Jung pour le complément, Le Gréco pour le saisissement, Holderlin pour l’émanation, Aristote pour le face à face, Fellini pour la crème fraîche, Faraday pour le contact, Artaud pour la cruauté, Cagliari pour le cinéma, Les Lumières pour l’entrée en garde, Dali pour Perpignan, Einstein pour l’humour, Edisson pour le wagon , Raymonde pour le sentiment, Zimmette pour l’accomplissement, Dubuffet pour la table, Dos Passos pour la « slice », Baudelaire pour l’essor, Béjart pour les synthés, Les Thermes de Cluny pour Xénakis, Le Rainbow pour Clapton, L’Olympia pour Hendrix, La Cinémathèque pour Pink Narcissus, Place du trocadéro pour La Chinoise, Charbuis pour Trois sifflets, Colombes pour Ballon Rouge, Kroutchev pour la godasse, Caldéron pour Samarkande, Kennedy pour dent pour dent, Bergson pour les antennes, Borges pour le septentrion, La Callas pour la chair de l’air, Brahma pour la tendresse, Le Kamasutra pour la méditation, Camus pour la retenue, Nerval pour l’inesperé, Buda pour la détente, Combas pour la coulante, Chagall pour simple déco-

lage, Cerventes pour Dudu, César pour les Gaules, Chaplin pour la flamme, Keaton pour le désopilant, Sheakspear pour le songe, Soutine pour le sang, Chateaubriand pour le petit rien, Chartres pour la lumière révèlée, Copernic pour le chamboule tout, Césanne pour le réversible, Gaugin pour tout ici, Ben pour la colle, Couperin pour la mouche à vinaigne, Cousteau pour le silence, Buonarroti pour l’adieu, Daudet pour les gerfaux, Dysney pour Fantasia, Diogène pour rien n’y fait, Les Pram’s pour la passion, Le Caveau pour B.Coleman, Modigliani pour madame Ana, Sylvain pour la présence, Champolion pour la syncope, Chardin pour la chute, Bruegel pour le cartoon, New York pour le World, Chopin pour la profusion, Citroën pour l’idée, Cocteau pour la bête, Colomb pour le nez, Cranach l’ancien pour l’ovale, Fleming pour la psylo, Max Ernst pour l’étrangeté, Fernandel pour Cucugnan, Ferré pour la lyre, Ficin pour la perche, Florence pour l’art, Flémalle pour les champ’s, Kafka pour le garde, Daumal pour l’enfer, Klein pour l’ailleurs ici, Derrida pour un R+. http://dix10.net/introductionpataphysique/

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Cette monographie relate, depuis leurs années de formation jusqu’à leur plus récente installation, le parcours atypique des artistes du Groupe Dix 10.

En proposant une abondante documentation et un texte souvent truculent, elle permet d’apprécier l’engagement visionnaire soutenu par Roma Napoli et Dow Jones dans l’espace artistique contemporain où le positionnement sociétal importe aussi bien vis à vis du milieu culturel que du marché de l’art.

Toujours actifs, toujours engagés, Roma Napoli & J.J. Dow Jones n’ont rien perdu de leur humour et de leur mordant, et c’est bien d’Art dont il s’agit.

Préface de Gérard-Georges Lemaire, historien de l’art, philosophe, directeur littéraire.

Texte de Roma Napoli et J.J. Dow Jones, duo d’artistes fondateurs du Groupe Dix-10 [Relié – 23 x 31 cm / 312 pages / 400 illustrations – BILINGUE FR-ENG] Paru le 5 mars 2014.

Prix de vente : 39 €.

Frais de port colissimo France : 10,50 €

Compagnie du Cercle / Abbi Patrix 99 rue de Vaugirard 75006 Paris abbi.patrix@compagnieducercle.fr www.lacompagnieducercle.fr 10 conteurs racontent l’Europe dans tous ses états.

Des spectacles en français et en langues étrangères, toujours accessibles, seront programmés dans tout Paris et à Arcueil Mix Up est un laboratoire européen qui offre au public un croisement d’idées, de langues et d’histoires, avec masterclass, conférence, performance nomade et spectacles de conte.

Pays à l’honneur en 2019 Irlande Portugal Danemark Et aussi ...

Italie Norvège Hongrie Royaume-Uni Et pour traverser la Méditerranée...

Côte d’Ivoire Voir aussi

https://vimeo.com/80056658

ourri par une double culture française et norvégienne et par un itinéraire pluridisciplinaire au croisement du théâtre, de la musique et du geste, Abbi Patrix participe depuis les années 80 au renouveau de l’art du conte, en France comme à l’étranger.

Dans ses spectacles, Abbi Patrix engage une parole personnelle et contemporaine, qu’il construit à partir de contes traditionnels et de mythes du monde entier, de récits de vie, de carnets de voyages, de souvenirs personnels, de textes littéraires.

Il souhaite mettre la musique au cœur des récits de tradition orale et questionner l’art du troubadour contemporain.

Ainsi, de performances solos en créations collectives, il

aime croiser la parole contée à d’autres disciplines et collabore régulièrement avec compositeurs, musiciens, chorégraphes ou plasticiens.

Directeur artistique de la Compagnie du Cercle, Abbi Patrix est également engagé dans une dynamique de transmission.

Parallèlement à l’accompagnement artistique de jeunes conteurs en voie de professionnalisation, il anime stages et master class sur le conte musical.

Il a dirigé Le Labo de La Maison du Conte à ChevillyLarue, un espace collectif et pluridisciplinaire de recherche, d’improvisation et de transmission qui rassemble une quinzaine de conteurs et continue aujourd’hui ce travail notamment à Anis Gras, le Lieu de l’Autre à Arcueil. La Compagnie du Cercle, première compagnie

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de conteurs créée en 1980 par Abbi Patrix, est conventionnée par le Ministère de la Culture Drac Ile-de-France, le Conseil Général du Valde-Marne et le Conseil Régional d’Ile-de-France.

Plus de vingt-cinq créations jalonnent son parcours. De petites formes solos en déambulations contées, de parcours insolites en spectacles pour plateau, la Compagnie du Cercle valorise le répertoire d’histoires et de spectacles créés au fil des années et les diffuse en France comme à l’étranger.

Dans ses spectacles, Abbi Patrix engage une parole personnelle et contemporaine, qu’il construit à partir de contes traditionnels et de mythes du monde entier, de récits de vie, de carnets de voyages, de souvenirs personnels, de textes littéraires, pour nous parler des enjeux du monde d’aujourd’hui.

Ancrée dans le Val-deMarne, la Compagnie traverse l’Ile-de-France au fil de résidences et partenariats, en particulier en tant qu’artiste associée d’Anis Gras, le lieu de l’autre. Outre la diffusion de spectacles, elle développe également des activités d’action culturelle vers les amateurs et les enfants. Ainsi, la Compagnie propose à des classes de conservatoires et aux scolaires de créer des fictions radiophoniques, avec un travail musical de pointe sur la bande son, à partir du matériau brut des histoires vécues ou rêvées que se racontent les participants.

La Compagnie du Cercle soutient des conteurs / musiciens en voie de professionnalisation n’ayant pas encore la structuration nécessaire au développement de leur projet, et les accompagne artistiquement.

Photo https://awarewomenartists.com/artiste/paula-rego/

Photo Paolo Rossi Pisu

rère de Mario Pisu, il a fait ses débuts pour Radio Bologna dans les émissions d’après-guerre (il fut entre autres choses, “le petit oiseau de la radio” qui a conseillé et averti les jeunes auditeurs dans la transmission destinée aux enfants “Il grillo parlante”), apparaissant à la même époque entre les fondateurs du théâtre “La Soffitta à Bologne”.

Combattant partisan, pendant la deuxième guerre mondiale, il fut interné en Allemagne pendant 15 mois.

Après deux saisons en compagnie de Memo Benassi (1947-1949), suffisantes pour lui faire comprendre que sa véritable vocation était le théâtre comique, il arrive à Radio Roma où il rejoint la société de magazines Rai qui participe à de nombreuses comédies (comme “La Serenata dans le vent” de Carlo Veneziani en 1950) et le spectacle itinérant de Silvio Gigli le “Giringiro.

L’activité radiophonique lui a valu une grande popularité, principalement grâce à son talent de comédien et à ses farces interprétées pour les célèbres variétés de son époque telles que “Zaccaria”, petit ami d’Adalgisa (Liliana Feldmann) à Chicchirichì (1953) et Prospero in “Red and Black” (1955).

Au cours des mêmes années, il collabore avec la Prose Society de Radio Roma à diverses productions:: et la mission se poursuit, le drame radiophonique de Guido Guard (1950) et “Les cohabitations théâtrales” de Antonio Simon Sografi (1955).

Lorsqu’il est apparu avec Gino Bramieri et Marisa Del Frate dans les “films” de “L’amico del giaguaro” (1961), son visage était déjà connu du public. Il avait, en fait, joué dans de brillantes comédies italiennes des années cinquante, participé aux variétés de Metz et de Marchesi “Lui, elle et les autres” (1956) et au téléromanzo-musical Valentina (1958).

Outre la comédie “blagueuse”

RAFFAELE PISU PAULA REGO et principalement verbale de Bramieri, Pisu s’ est distingué dans les caricatures des personnages alors en vogue.

Il convient également de mentionner le rôle dramatique inhabituel (mais réussi) dans le film “Italiani brava gente” (1965) et la participation à de nombreuses revues théâtrales, comme “ Sembra facile “ (1961) et “Italiani si nasce”(1964).

Plus tard, il participa en 1966 à Caméra 22, une émission de Gianfranco Bettetini aux côtés de son frère Mario et Luigi Silori puis à “La Trottola” et en 1968 à “Vengo anch’io”.

Dans la transmission “Ma che domenica amici”(1968) il a lancé le personnage de Provolino, une marionnette qui a eu un tel succès qu’elle est devenue le protagoniste d’un CD pour RCA et de quelques bandes dessinées.

En 1969, il présenta les variétés de télévision “Senza rete” (programme télévisé) et “La domenica è un’altra cosa”, et en 1971, la var-

iété “Come quando fuori piove”.

En 1974, il dirigea le programme de “Foto di gruppo”, avec la participation de Gianfranco Funari et Tony Binarelli.

En 1976, il présente avec Gianni Agus le programme “Ma che scherziamo?”

Cependant, Pisu n’interrompit jamais ses relations avec la radio et participa à de nombreux programmes de divertissement au fil des ans. Entre autres, en 1967, il dirigea avec Grazia Maria Spina le jeu musical récompensant “Le mille lire”, tandis qu’en 1969, il était l’entraîneur du quiz consacré au sport automobile d’Indianapolis.

Il a présenté en 1971 avec Minnie Minoprio “The Pupil”, un cours semi-sérieux en anglais.

Après une très longue période de silence (commencée en 1977 et interrompue seulement par la conduite du Grand Bazar de la chaîne de télévision locale Telecentro en 1978), il est d’abord revenu à son public dans l’émission de radio

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“Varietà Varietà” où il a interprété le personnage de “Tele Radio Postino” puis, en 1989, toujours à la radio avec Radiouno ‘90 (variété de musiques et de sports le dimanche matin) et à la télévision avec “Striscia la notizia”, le journal télévisé satirique historique de Canale 5, associé à Ezio Greggio.

Parmi ses apparitions les plus récentes,, celles de séries télévisées “Non ho l’età”(2001) et “Non ho l’età 2” (2002), “Una vita in regalo” (2003), “Ma chi l’avrebbe mai detto” (2007) et “Marameo” (2008), “Don Matteo” (2008). Il convient également de mentionner sa participation à plusieurs films, tels que “Il ​​trasformista” (2002), “Les conséquences de l’amour” (2004) et Il n’y a plus rien à faire. (2008).

Enfin, en 2007, il revient au théâtre avec “Le crime parfait” de Frederick Knott dirigé par Geppy Gleijeses puis. en 2011-2012, il est en tournée théâtrale avec la comédie “Se devi dire una bugia dilla encora più grossa” pour la direction de Gianluca Guidi .

Sa dernière apparition date de 2017 dans le film “Nobili bugie” avec Claudia Cardinale et Giancarlo Giannini, réalisé par Antonio Pisu. Actuellement il vit à Rome.

(Vittorio E. Pisu avec Wikipedia)

Les contes cruels de Paula Rego Exposition du 17 octobre 2018 au 14 janvier 2019

MUSÉE DE L’ORANGERIE Jardin des Tuileries Place de la Concorde 75001 PARIS +33 (0)1 44 77 80 07 +33 (0)1 44 50 43 00 Ouvert de 9h à 18h Dernier accès : 17h15

aula Rego est une artiste plasticienne portugaise, née à Lisbonne en 1935: Entre 1945 et 1951, elle fréquenta la St. Julian’s School à Carcavelos. À partir de 1952, Paula Rego a fréquenté l’école Slade School of Art en Angleterre, où elle a fait la connaissance de son futur mari, le peintre Victor Willing, avec qui elle vécut de 1957 à 1988.

En 1958, la Fondation Gulbenkian de Lisbonne lui accorda une bourse, qui lui permit d’aller vivre à Londres. Entre 1963 et 1975, Paula Rego vit entre Londres et le Portugal. Cette période

est sans doute la plus importante de sa vie, c’est celle qui lui a permis de sortir de son pays, et de l’isolement culturel de cette époque.

En 1983, Paula Rego devient professeur de la Slade School of Art. La rétrospective de ses œuvres est présentée à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne et à la Serpentine Gallery à Londres en 1988. L’année suivante, elle est nommée au Prix Turner.

En 1990 elle rentre à la National Gallery de Londres en tant qu’artiste associée. Ses œuvres, qu’elle expose fréquemment sont d’une grande qualité et toujours saluées par la critique.

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En France des créations de Paula Rego ont été exposées, en 2008, à l’École Supérieure des BeauxArts de Nîmes1, en 2012, à Paris, à la Fondation Calouste Gulbenkian, en 2018 au Musée de l’Orangerie2.

Elle est faite Dame commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique le 12 juin 2010, pour services rendus à l’art3.

En 1986, Paula Rego commence une série de tableaux intitulée “E menina com cão”.

Cette série débute avec l’image d’une petite fille donnant à manger à un chien.

Ce chien ressemble à une poupée, un objet précieux, mais en même temps, elle reflète aussi l’image d’un bébé et d’un homme.

Paula Rego met en jeu des éléments iconographiques qui entraînent des événements narratifs et symboliques, porteurs de sentiments tels que l’amour, la confiance, la peur et la domination.

Philippe Dagen écrit que “l’art de Paula Rego est profondément scandaleux, chargé de sous-entendus sexuels, irrespectueux de toute décence, crûment satirique et susceptible de susciter dans l’esprit du spectateur de très mauvais rêves”.

Dans une discussion avec Fiona Bradley, catalogue de rétrospective de l’œuvre de l’artiste pour le CCB en 1999, Paula Rego parle du plaisir de créer, allié au plaisir de destruction.

Photo Fondazione Rossini

Photo Franck Christen

e parcours d’ Isabelle Rozot est comme une rivière souterraine qu’il faut suivre à la trace.

Née en 1962, après avoir fréquenté l’ Ecole des Arts Décoratifs à Strasbourg puis la Chelsea School of Art, London, elle expose alors en 1991, pour la première fois, à la Galerie Elizabeth Magnard où elle recidivéra en 1993, parallèlement à une exposition à la Galerie Esclarmonde à La Baule.

En 1996, elle est à la Galerie Martine Moisan à Paris puis en 1997 a la Galerie Christine Le Guen à Tokyo.

L’année suivante, on la retrouve à Londres à la Portal Gallery où elle retournerà en l’an 2000, en meme temps elle a fait un détour par Beyrouth en 1999 et en 2000 à la Galerie Fad Mogabgab.

Entre temps, en 2002, une exposition à la Galerie Frédéric De Luca la présente au public parisien pendant que, la meme année, elle est remarquée à Beyrouth, à la Galerie Fadi Mogabgab et à Londres à la Portal Gallery.

En 2004, elle retourne à La Baule, à la Galerie Marie-Claude Goinard où elle reviendra ensuite en 2006, avec un passage par Londres chez Portal Gallery qui apprécie terriblement son travail où l’élègance anglaise est stylisée et onirisée à souhait.

ISABELLE ROZOT ODY SABAN En 2008, nous la re- l’année écoulée. trouvons à la Galerie Elle a participè aussi à Huit en Arles puis, en des nombreuses expo2010, à La Matrice, sitions collectives telles Paris, en 2011 à la Hay que Ward-Nasse GalHill Gallery, Londres, en lery, New-York en 1998, 2012 à la Galerie Mar- Artuel, Beyrouth en tine Moisan, Paris, puis 1999, Tanglewood Festien 2016 à la Galerie val, Boston en 2004, Art Enora, Paris.

Shangaï en 2006 et AAF Mais cette énumération New York en 2007. ne cite pas les nombreus- N’oublions pas non plus es expositions dans des les nombreux décors lieux très particuliers où dont elle a été l’auteur elle a souvent convié ses et, notamment, pour nombreux admirateurs Didier Ludot au Palais et collectionneurs pour Royal où elle a su mettre des soirées très spéciales en scène sa collection où le buffet et la musique vintage. jouée sur place, ont Depuis 1997, représensouligné l’inventivité tée chaque année par la de sa peinture et aussi Portal Gallery à Islingdes nombreuses sculp- ton Art Fair, Art Lontures et, dernièrement, don et British Art Fair des gravures qu’elle a à Londres, Glasgow Art présentées à la fin de Fair.

V.E.Pisu PALAZZI 18 VENEZIA

Isabelle Rozot à été aussi citée dans de nombreuses publications telles que

The Times, Country Life, Sunday Telegraph, House & Garden, Evening Standard, Vogue Décoration, Space (Japon), Femme (Liban), L’Orient-Le jour, First Look, Maison Française... et de nombreuses vidéos relatent son travail voire Notes et Pense-Bete https://vimeo.com/10778527 et http://www.hayhill.com/docs/ rozot_video.html

dy SABAN crée la “beauté” par strates successives.

Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu’à être satisfaite de l’image obtenue, sans aucune préscience de l’oeuvre à atteindre.

Le vertige de la création, l’euphorie prennent le dessus.

Ody SABAN immerge le spectateur au coeur d’une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques.

Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l’étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement.

Dans la forêt inondée se meuvent des bateaux qui représentent l’Inconscient humain,

habités d’êtres surgissant façonnés par la douleur. de la mythologie per- Toutefois, la plupart sonnelle de l’artiste. d’entre elles et eux ont Les dernières œuvres relevé la tête et décidé d’Ody Saban se présen- de s’inventer des soutent comme une grande haits nouveaux dans un fête. monde neuf.

Une ivresse lucide naît Ils continuent à surgir d’un savant mélange des terres rouges et ors d’humour, de désirs, de la forêt magique, de de mythologies fantas- ses feuillages extasiés ou tiques. de ses cours d’eaux vives, Ces œuvres, pleines à mais leurs activités et craquer de vie, n’ont plus leurs liens gagnent en assez de la surface des intensité. toiles.

Là se tiennent, dans des Elles prennent de plus buts précis, des assemen plus de volumes blées de femmes. Ainsi jusqu’à former, dans cer- « pour la transformation taines œuvres, de vérita- des objets magiques », bles bas-reliefs minces, « pour la construction extrêmement touffus. d’un sourire aérien » …

Les êtres hybrides as- Des espoirs se font jour, semblés par Ody Saban sous les aspects les plus ont toutes et tous été divers. mordus et partiellement Ainsi sous la forme PALAZZI 19 VENEZIA

d’une nageuse en plein ciel, de rayons de soleils inattendus, d’un soudain « poussin accompagné parmi les fleurs».

Des rêves phosphorescents sont extraits de lourds rouleaux de temps : « Elle pique la mémoire ».

Des conseils sont parfois donnés aux compagnes et compagnons de voyage : « ne perdez aucune de vos têtes !» Et en effet, certains personnages créés par Ody Saban ont tant de visages et de mémoires, élégamment emboîtées les unes dans les autres, qu’ils risqueraient d’en laisser trainer l’une ou l’autre ici ou là.

Un tableau porte comme titre une citation de Jacques Prévert: « Si les chevaliers de l’Apocalypse arrivent…»

(Ils sont là ! l’artiste vous les montre !) « … donnez d’abord à boire aux chevaux. » Les amoureux, à force de faire l’amour, transforment maintenant le monde autour d’eux, apprivoisent très doucement la nature, sans l’effaroucher.

La volonté et la nécessité de vivre intensément, ouvertement, librement, à hauteur humaine, ont rarement été exprimées de façon aussi pleines.

Sources Bourgeons de fêtes utopistes Thomas Mordant 2/2/16 http://www.galeriecorcia.com/Ody-Saban. html

Expositions individuelles 2006

ENSBA 75006 Paris Tristesse Animale

2012 14.01 03.03 Galerie Eric Mircher Paris 3 Le songe d’Arode

2013 du 09.03 au 20.04 Galerie Eric Mircher Sculptures 75003 Paris

Expositions collectives 2005 Festival vidéo d’Art vidéo “ Kaîser “ 95300 Hérouville

2006 du 14.02 au 23.04 ENSBA 75006 Paris La Fabrique du dessin

2007 du 23.07 au 13.10

ANTOINE TOME’ SUN XUE

Photo Sun Xue

Photo Ariel Tomé

ntoine Tomé est né en Auvergne de parents espagnols.

Pas de fées penchées sur son berceau, mais mieux que celà, un père et une mère aimants.

L’un, Gerardo, ouvrier dans une aciérie, jouait merveilleusement de l’accordéon, et l’autre, Félipa, Femme au Foyer, chantait divinement d’une voix au timbre incomparable.

Antoine, et Ariel, son frère ainé ( qui est devenu un chanteur de blues et un exceptionnel harmoniciste…) furent nourris toute leur enfance par cette manne musicale…

Tout petit déjà, Antoine peignait, dessinait, et il composa sa première chanson à l’age de 13 ans (Il n’a pas cessé depuis, et dans ses cartons se sont accumulées des centaines de précieux enregistrements, bandes magnétiques et cds aux contenus inestimables !)

Le Théatre vint à sa rencontre alors qu’il était encore lycéen à Clermont Ferrand.

Il joua le role de Hémon, fils de Créon, dans l’Antigone d’Anouilh, et ce fut pour lui une révélation !

Il décida de devenir Comédien, et commença à participer aux créations de la troupe Clermontoise de M. Weill, puis il entra au conservatoire dirigé par le regretté Monsieur Vigne.

Un an plus tard, il en sortit avec un premier prix de comédie moderne, et décida de fonder sa propre troupe : « Les Colères d’Aristide », pour laquelle il écrivait lui meme les textes.

Il partit s’installer à Grenoble avec quelques joyeux compagnons (et gnonnes…) et commença à partager avec eux les joies et les vicissitudes de la vie d’Artiste.

Il joua « Les colères d’Aristide» à Grenoble, à l’Alpe d’Huez, à Amiens… et enfin à Paris !

Accompagné par son fidèle «monocardon» (instrument à une

seule corde qui allait évoluer en fonction de la progression de la technique vocale mise au point par Antoine, vers le « bicardon » – 2 cordes – puis, enfin, le « tricardon » -3 cordes, la perfection!).

Il a contacté à cette époque, divers labels, et finalement, c’est Moshe Naim le producteur, entre autres, des premiers albums de Paco Ibanez, qui, intéressé par le contenu de ses bandes, vint assister à un spectacle solo qu’il donnait à « LaVieille Grille » et lui proposa, après ce spectacle, de produire son 1er album : « Les Chants Du Coeur ».

Après cette rencontre et ce premier disque (paru en 1977) Antoine n’a pas cessé de travailler dans les domaines qu’il affectionne : La musique (une dizaine d’albums et de nombreux spectacles à son actif) le Théatre ( des collaborations avec diverse troupes et metteurs en scène, en France et au Québec

Des tournages aussi, roles dans des films ou des séries télévisées et , bien sur, le Doublage !

Il a doublé John Travolta à plusieurs reprises,et de nombreux autres grands comédiens américains il est également une voix incontournable du dessin animé et des jeux vidéo.

Chanteur à texte, il utilise aussi régulièrement des onomatopée et ce qu’il appelle sa « langue personnelle » à travers laquelle il raconte des histoires et exprime toutes sortes d’émotions, une sorte de « langue magique », sans sujet ni verbe, une sorte de poésie des sons.Après la faillite de la maison de disque de Moshe Naim, Antoine Tomé enregistra « Innocence » pour la maison de disques « Argile » en 1979 Il y eut ensuite « Voyages » chez « La Boutique Productions », « Vivant »DoDéKa productions « Romantique Tubes,”(ALMDB prod)« As tu déjà parlé à un arbre ? »(SoandUs). A suivre...

PALAZZI 20 VENEZIA

CONCERTS au CONNETABLE à 20 heures

le 30 janvier 2019 les 6, 13, 20 fèvrier 2019 Entrée libre chapeau pour l’artiste

55 rue des Archives 75003 Paris Métro Rambuteau Hotel de Ville Bus 75 www.antoinetome.com

Sun Xue aime les animaux pour les mythes farfelus qu’elle peut construire avec leur image revisitée dans le jeu des lignes et des couleurs.

S’éprouvent une circulation drôle, une germination spatiale décalée. Si bien que le regard du spectateur lui-même en est troublé. Celui-ci devient attentif à la constitution de tels « zoziaux » et autres « qui oui-oui ». L’espace est délivré de toute notion de milieu ou de contexte.

S’ensuit un plaisir intérieur d’être à travers les dessins au sein d’un élément spatial « par excellence » puisque sans repères. L’animal devient un objet totémique dégingandé. Jaillissement, humour, tension tout y est.

Le travail permet de marquer beaucoup plus qu’un simple parti pris plastique et formel. Il s’agit de penser le visible de l’animalité, le rapport du fond au sujet à travers les choix de formes et de couleurs. Des vignettes « wonderland » sont autant des arcs d’attraction que des jardins d’acclimatation à un surréel éloigné des vacances surréalistes. Il n’a pas besoin pour séduire de coiffe bretonne ou de barbe à papa afin de caresser la chimère et affirmer l’éclat qui nie le doute là où est engendré l’impensé dans une aura de phosphène.J.P.Gavard Perret

un Xue naît le 16 août, à Zibo, au centre de la province du Shandong, Chine.

Après l’école primaire, elle entre au lycée de sa ville.

Ses parents lui ayant fait donner des cours de dessin, elle décide de s’incrire à l’Institut des Beaux-Arts de la province du Shandong.

En 1998 Elle fait sa rentrée en septembre et pendant quatre ans, elle étudie la peinture à l’huile.

En 2002 Elle part à Beijing pour apprendre le français car elle veut poursuivre ses études en Europe.

Galerie Ligne Graphique Utopianimale en résonance avec la Biennale d’art contemporain Lyon 69001

2008 du 17.09 au 27.09 Passage de Retz Paris 3 Première Vue 7ème édition

2009 du 17.01 au 07.09

Galerie Anne de Villepoix Paris En 2004 Elle entre Une Chine peut en cacher une à l’ENSBA de Paris autre

dans l’atelier de sculpture d’Anne Rochette et de Jean-Michel Alberola, puis de Jacky Chriqui pour la vidéo, de Jean-François Duffau pour le modelage et de François Bouillon pour le dessin.

Durant quatre années, elle développe ainsi son travail.

En 2008 Elle obtient son diplôme D.N.S.A.P. (Diplôme national supérieur d’arts plastiques) en juin et commence à travailler dans son atelier, à Bagnolet.

Danièle Sicard https://www.chinesenewart.com/peintreschinois3/sunxue.htm

PALAZZI 21 VENEZIA

2010 du 14.02 au 28.02

Galerie Intuiti Paris Graouw

2010 du 09.03 au 27.03 Fond. d’entr. Ricard Paris Lignes de chance

2010 du 17.09 au 20.02 Musée des Arts Décoratifs Circuit céramique 75001 Paris

2011 mois de juin Château de Pierrefonds Monuments et animaux 60350 Pierrefonds

2013 du 12.04 au 14.04 Carrousel du Louvre Drawing Now - Le Salon du dessin Contemporain

75001 Paris

2008 mois de décembre Chine Un hiver à Pékin Galerie 3+3 Beijing 2010 mois d’octobre Chine Les ailes cachées Times Arts Museum Beijing

TOBI WILKINSON MARION ZILIO

Photo AICA

Photo United Artists

ouvelle année, nouveau projet : la Galerie Thierry Bigaignon débutera 2019 avec un nouveau programme intitulé « Matters that matter » (des sujets qui comptent), à travers lequel elle invitera, de façon régulière, des artistes étrangers à exposer pour la première fois à Paris sur des sujets documentaires d’importance. C’est Tobi Wilkinson, photographe australienne, qui sera la première invitée et montrera son travail sur les moines Gyuto du Tibet.

Neuf années de travail ont été nécessaires à Tobi Wilkinson pour parvenir à capturer ce qui émane du monastère de Gyuto, à décrire l’état d’esprit si particulier des moines qui y vivent. Le fait d’être à la fois une étrangère, une occidentale et une femme n’a pas empêché Tobi Wilkinson de s’immiscer dans leur monde avec un “regard neuf”.

La photographe est fascinée par ces êtres humains capables de s’embarquer dans un tel voyage spirituel, et ses photographies illustrent combien l’apprentissage est long, intense et difficile.

L’Ordre des moines Gyuto, fondé en 1475, est l’un des principaux collèges tantriques de la tradition gelug. La vie des moines ne consiste pas seulement à s’asseoir, chanter et méditer. Certains rituels sont répétitifs, monotones, mais ils sont indispensa-

bles à leur pratique spirituelle et sont inhérentes à la nature ésotérique des études qu’ils entreprennent. « Gyuto » est un recueil d’images pleines de compassion, de grâce et de poésie, qui montrent la contradiction entre l’impermanence de la vie et la continuité de la tradition — une tradition inchangée depuis 600 ans. « Quand j’ai découvert le travail de Tobi, j’ai été immédiatement emporté par l’élégance profonde de son regard. Le dévouement de Tobi à l’égard de ce projet se lit dans chaque image et le place en parfaite harmonie avec le mode de vie des moines. Pour cette première exposition « Matters

that matter », j’ai voulu mettre en avant un thème important auquel chacun peut s’identifier : le dévouement » Thierry Bigaignon Tobi Wilkinson photographie depuis 15 ans.

Ces dix dernières années, elle a consacré la majeure partie de son temps aux moines tibétains, dans leur monastère en Inde et dans son atelier à Sydney. Tobi Wilkinson a montré son travail lors d’expositions, de groupe ou personnelles, à Sydney, Melbourne et Florence depuis 2010.

Ses photographies de la série “Gyuto” font l’objet d’un livre, préfacé par Sa Sainteté le Dalaï Lama, qui sera présenté lors du vernissage.

PALAZZI 22 VENEZIA

TOBI WILKINSON

GYUTO Galerie Thierry Bigaignion du 5 janvier au 2 février 2019 Hotel de Rez Batiment A 9, rue Charlot 75003 Paris tèl. +33 1 83 56 05 82 du mardi au samedi de midi a 19 heures www.thierrybigaignion.com

Faceworld.

Le visage au XXIe siècle, Marion Zilio Paris, PUF, 2018.

our Marion Zilio, le selfie, parce qu’il est d’emblée circulatoire, participe “d’un vaste mouvement de fluidification : le structuralisme déclinait, la déconstruction mettait en crise la représentation, les métaphysiques du sujet implosaient et les flux financiers implosaient”.

Plus encore, il s’accorde au moment présent que nous traversons. Face aux progrès de l’intelligence artificielle et aux catastrophes naturelles, l’homme se découvre vulnérable et co-dépendant, forcé à reconsidérer sa place dans un univers dont il n’est plus le centre. Toutes nos habitudes mentales sont à

refonder, afin de sortir de l’opposition entre nature et culture et de ménager une place aux hybrides.

Le changement de paradigme est d’une ampleur comparable au moment copernicien – sauf qu’il s’agit précisément de le renverser, et d’entamer ce que l’essayiste Bruno Latour nomme une “contrerévolution copernicienne”.

Dans les années 1990, avec l’apparition des fantasmes post-humains, le corps a été mis hors-jeu.

Trop lourdement charnel, il ne parvient pas à passer la porte de la dématérialisation. C’est à ce point que se précise vraiment la thèse de l’auteur.

Parce qu’il s’est détaché du corps, sorte de prothèse s’étant autonomisée, le

PALAZZI 23 VENEZIA

selfie anticipe l’adaptation de l’homme à sa nouvelle condition.

Le retournement est malin. Difficile en effet d’être passé à côté : les nouvelles tendances du monde de la pensée cherchent à penser le non-humain – machinique ou naturel, ces deux prolongements de l’homme jusqu’alors refoulés.

Qu’on les nomme ontologie orientée objet, réalisme spéculatif en philosophie contemporaine, que l’on pense au retour sur le devant de la scène de penseurs comme Félix Guattari (l’écosophie), Étienne Souriau (les modes d’existence) ou Donna Haraway (l’antispécisme) ou que l’on élargisse l’approche à l’anthropologie avec le polyperspectivisme d’un Viveiros de Castro, tout est bon à prendre sauf les théories du sujet et l’héritage post-structuraliste. Or avec Faceworld, Marion Zilio se raccroche à ce wagon théorique tout partant du sujet – ou plutôt, en en détachant une partie pour la transformer en objet.

La richesse de cet essai ambitieux et ultra-référencé est peut-être aussi sa limite....

Faceworld est néanmoins l’une des rares synthèses sur le sujet, parvenant de surcroît à rester pop et léger tout en naviguant allègrement entre des sources disparates – art, philosophie, histoire des techniques et théorie des médias.(Extraits) Ingrid Luquet-Gad