Palazzi A Venezia n. 3 Décembre 2018

Dominique Albertelli Pascal Aubier Geraldine Cario Anaëlle Cathala Galerie Hervé Courtaigne Michele Ciacciofera Monsieur Duchamp a dit Yulian Guan Carmen Hoyos Adrienne Jalbert Paloma Kuns Chantal Lorio Le Menu de Noel Romina de Novellis Florence Obrecht Opéra d’un Jour Le Cirque Plume Saré (Sara-Evgenia Sarkisian) Anne Slacik Solis Invictus Anna Stein

PALAZZI A VENEZIA Publication périodique d’arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale

Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com

https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Vingtneuvième Année / numéro 03 Décembre 2018 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 100 euros

L’EURYDICE

Nouveau temple des Muses Estaminet littéraire & artistique jusqu’au 31 Dècembre 2018

Oeuvres de

Sophie Sainrapt

Boissons rares et féérie spectaculaires https://www.facebook.com/ EurydiceCabaret/ 79, rue Cardinal Lemoine 75005 Paris

armi les festivités humaines, celle qui a surement les origines les plus anciennes est celle qui se célèbre le 25 décembre.

Et peut être, es-celle avec laquelle chacun d’entre nous entretient un rapport très personnel.

Chaque année et maintenant de plus en plus avec les social media, se lèvent les protestation de tous ceux qui abhorrent Noël et toutes ces festivités récurrentes qu’ils estiment porteraient atteinte à leur liberté (sic).

Pour ma part et comme pour tout un chacun, j’ai mis un certain temps avant de m’approprier cette festivité et à la faire mienne avec des manifestations et des attitudes qui m’appartiennent.

J’ai néanmoins la nostalgie des crèches que, durant mon enfance et mon adolescence, nous organisions à la maison. Véritables chefs d’oeuvres de reconstitution en miniature d’un paysage imaginaire, notre crèche gagna plusieurs fois le premier prix, lors de compétitions organisées chaque année par notre paroisse.

Plus tard, redevenu célibataire, j’ai eu plaisir à réunir tous les parisiens. parmi mes amis et connaissances qui étaient privés de famille par la distance ou par le destin.

Mon séjour new-yorkais fut aussi l’occasion de Noëls inoubliables avec ma fille Stéphanie qui nous déguisa, ma compagne et moi même, en cadeau de Noël king size.

Je sais qu’en décembre il n’y a pas seulement Noël qui arrive d’ailleurs à la toute fin du mois; pourtant tout est tendu vers cet épilogue et la nuit de Saint Sylvestre la termine avec élégance ou tragique fracas.

Ce troisième numéro, pour la vingt neuvième année de la revue, est encore une fois la proposition d’un choix très éclectique d’artistes et de manifestations artistiques que nous aimons et que nous avons envie de vous faire découvrir et aimer.

Nombre de ces artistes ont été filmés et/ou interviewés par nos soins en différentes occasions ; vous pouvez consulter sur le site vimeo.com ces documents à partir de l’adresse qui est indiquée à chaque fois, sur leur page.

Récentes ou plus anciennes, ces images, que pour l’occasion j’ai consultées à nouveau pour vérifier leur pertinence, vous donnerons un aperçu de l’activité, de la production, de l’engagement de toutes ces personnes qui opèrent avec passion dans le monde de l’art.

Je crois que nous avons de plus en plus besoin de cette production artistique, à chaque fois unique, de par son genre et de par son auteur, à l’encontre de toute autre production industrielle répétitive et absconse qui essaye de nous submerger à chaque instant et peut-être encore plus en ces moments festifs où le désir de faire plaisir à nos proches peut se satisfaire d’achats compulsifs.

Offrir une oeuvre d’art à Noël, si petite soit elle, est un cadeau qui se perpétue dans le temps et, qui chaque jour, saura apporter quelque chose de nouveau à celui qui le reçoit.

Offrir une oeuvre d’art, c’est faire découvrir un univers à ceux que l’on aime ou que l’on veut chérir, l’univers d’un artiste tout entier contenu dans son oeuvre si minuscule et intimiste soit elle.

Offrir une oeuvre d’art est aussi la manière de soutenir nos artistes et de leur témoigner que leur production et leur effort à continuer dans cette voie ne sont pas vains.

S’offrir une oeuvre d’art est aussi la garantie de pouvoir chaque jour se confronter à la beauté, dans un monde qui en a terriblement besoin et que nous pouvons dés lors aider à s’embellir et à changer pour le mieux. V.E.P. PALAZZI 2 VENEZIA

DOMINIQUE ALBERTELLI ominique Albertelli décrit une société “clonesque” faite d’attente, d’incommunicabilité, de silences...

On ne se remet jamais tout à fait de son passé. En tout cas, il fabrique l’aiguillage qui nous guidera dans un présent où chaque jour nous réinvente.

Dominique Albertelli, alors ethnologue et trentenaire, a passé une poignée d’années à la frontière de l’Amazonie et de la Guyane Française. Elle en est revenue pour ne plus y retourner. Elle fera l’Ecole Boulle « sur le tard », diraiton et se consacrera à l’art pour tout le reste de sa vie. Mais le constat qu’elle a dressé à son retour a impacté son travail d’artiste. « Quand je suis revenue en France, j’ai trouvé que les Occidentaux avaient perdu beaucoup de leur instinct. J’ai eu beaucoup de mal à me réadapter.

J’ai trouvé les gens très formatés, manquant de spontanéité, ayant peur de parler de leur émotions, peur du dialogue ayant des difficultés à dire, à accepter les autres... » Comment ne pas mesurer la coupure

entre ces deux mondes, celui de l’ultraréalité et celui qui se veut de plus en plus virtualisé, celui où l’emprise de la nature et de ses éléments est Constante, bien différent d’une société où les postures, les ambitions, les objectifs tiennent lieu de ligne de vie ?

Les œuvres de Dominique Albertelli interrogent cette société-là, à travers un travail de figuration énigmatique.

L’identité, l’humain, les relations entre les individus, le temps qui les sépare et les rapproche sont au coeur de la galerie de portrait anonymes qu’elle a composée durant toutes ces années.

Quand ils ne sont pas en costume, ils ou elles sont parés de beaux habits nets, ils marchent ou sont assis, vont par deux ou trois, comme des clones, mais des clones ratés, car il n’ont pas pu échapper à la fatalité de l’altérité, comme en témoignent les légères différences dans leurs visages. Voire à la part d’animalité qu’ils aimeraient tant refouler. Ils ont alors des têtes de chiens, comme ils pourraient avoir celles de perroquets. « Les chiens de Dominique Albertelli portent nos vêtures et singent nos attitudes et nos manies. », fait remarquer-

Christian Kroutzos qui expose l’artiste dans sa galerie clermontoise, »ils sont circonscrits très souvent dans des salles de conférence, prisonniers de leurs fantasmes et des délimitations qui leur tiennent lieu d’univers ». Françoise Monnin, rédactrice en chef de Artension, a cette très belle formule inspirée par ces êtres « qui savent prendre des forces en équilibre instable » : »des hommages à la margelle des puits ».

Et puis tout d’un coup, l’un d’eux s’échappe, un homme mur à l’allure hitchcockienne, avec son crayon à la main (dessinateur?architecte?) et sa chemise déboutonnée. Il « travaille tant du chapeau » qu’il se met à l’ôter pour laisser respirer sa pensée et, furieuse audace, la laisser partir ailleurs. Autour de lui flottent des formes abstraites, organiques. Sans doute des rêves avortés... « L’homme avec un grand H m’a toujours séduite, horrifiée, explique Dominique Albertelli. Je lis de la philosophie, je ne suis pas enfermée dans mon atelier. L’exclusion, la maladie, les discrimination me touchent ».

L’ethnologue révoltée n’a jamais vraiment disparu derrière l’artiste.

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ominique Albertelli est née en France.

Dès son enfance, elle voyage beaucoup notamment dans l’Océan Indien et plus tard en Amérique du Sud et en Amazonie.

Elle vit plusieurs années avec deux tribus amérindiennes sur le fleuve Oyapok.

De retour à Paris, elle suit les cours de l’Ecole Boulle de 1986 à 1990.

Actuellement elle vit et travaille à Paris.

Artiste peintre contemporaine elle présente une nouvelle peinture figurative forte, poétique et porteuse d’un certain mystère.

Dominique Albertelli s’appuie sur ses couleurs pour renforcer l’impact de ses pensées.

Son travail se présente comme une galerie de portraits d’anonymes mettant en avant l’intérêt qu’elle porte à la problématique de l’identité.

Elle interroge la figure humaine dans toute sa complexité.

Entre humain et animalité s’élaborent des questions de contradictions intérieures, d’absence et de présence.

La notion du temps est constamment présente. Ses œuvres montrent les passages successifs de l’individuel à l’universel.

Cette thématique est, d’ailleurs, alimentée en référence à Arthur Rimbaud: «Je est un autre».

Soi et autrui, identité et différence: l’altérité reste au centre de ses préoccupations. www.albertelli.dominique.com

Photo Dominique Albertelli

métophile ami, non, ne sois pas morose, Car si l’été finit, nous autres, escargots, Avons de grands projets pour toi.

Les parigots Enfin auront un lieu pour mêler leur chlorose.

Viens avec nous, ribaud, mérite ta cirrhose, Franchis le seuil du bouge, écrase tes mégots, Et parle et joue avec manants, pachas, magots, Gouges, cocus, marlous… et n’écris pas en prose !

Panaméen gueusard, rejoins-nous mirliton, Viens te bâfrer fissa et gagner ton ulcère Sans oublier d’aimer Géronte ou Harpagon.

Soudards, pousseursde-bois, gobeurs de brachycère, Larrons, castrats beuglant tous les Dies Irae, Nous vivrons tous ensemble avec nos chlamydiae.

Voir Dominique Albertelli 34 Bonaparte https://vimeo.com/261045790 avec Christian Noorbergen

PASCAL AUBIER 1991 : Sushi Sushi : Schlumpelmeyer 1992 : La Chasse aux papillons 1994 : La Mort de Molière (video) : Chapelle 1995 : Les Femmes et les enfants d’abord : Max Theniez 2000 : Amnesia : French Suitor 2002 : Lundi matin : A Cossack 2006 : Un jardin d’automne : Alphonse.

AUTEUR 1965 : Tenebrae factae sunt 1968 : Mr.Jean-Claude Vaucherin 1969 : Arthur, Arthur 1971 : Valparaiso, Valparaiso 1975 : La Mort du rat 1986 : L’Apparition 1986 : Les Petits coins 1987 : La Sauteuse 1988 : La Trajectoire amoureuse PRODUCTEUR 1973 : L’Agression 1968 : Marie et le Curé de Diourka Medveczky 1969 : L’Espace vital de Patrice Leconte (short) 1969 : Dossier Penarrroya, les deux visages du trust de Dominique Dubosc (short) 2000 : Come On

n parcourant la liste ci jointe des activités cinématographique de Pascal Aubier, on se demande s’il ne serait pas plus simple de noter plutôt ce qu’il n’a pas fait; cela prendrait surement moins de place.

Non content de s’aventurer en U.R.S.S. à une époque où il faisait bien meilleur ailleurs, il a enseigné le cinéma à la Columbia University à New York City et, pour faire bonne mesure à Cuba où il a gardé de solides amitiés, comme partout où il a trainé sa grande carcasse et ses moustaches désormais blanchies; mais il ne s’arrête pas pour autant, sa dernière trouvaille “nous apprendre le cinéma”, pas moins.

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V.E.P.Géraldine Cario par Marc Lambron de l’Académie française

PASCAL AUBIER

Photo Geraldine Cario

Photo Pascal Aubier Valparaiso Valparaiso

METTEUR EN SCENE 1965 : Tenebrae factae sunt 1968 : Mr.Jean-Claude Vaucherin 1969 : Le Voyage de Mr. Guitton 1969 : Arthur, Arthur 1971 : Valparaiso, Valparaiso 1972 : Le Soldat et les trois sœurs 1974 : Le Puzzle 1974 : Le Dormeur 1974 : La Champignonne 1973 : La Mort du rat 1975 : Le Chant du départ 1986 : L’Apparition 1986 : Les Petits coins 1987 : La Sauteuse’ 1986 : La Cendre 1985 : Flash back 1988 : La Trajectoire amoureuse 1991 : Alice et les Abysses 1995 : Le Fils de Gascogne 1999 : Lipstick 2000 : Come On 2007 : La Ballade du transsibérien et de la petite Sophie de France.

ACTEUR 1958 : Faibles femmes 1964 : Lucky Jo 1965 : Pierrot le fou : Brother #2 1966 : Chappaqua 1967 : Mamaia : Manager 1968 : La Fille d’en face : Georges 1969 : Sirocco d’hiver (Sirokkó) : Tihomir 1969 : L’Examen du petit 1969 : La Bande à Bonnot : Eugène Dieudonné 1971 : Valparaiso, Valparaiso 1972 : Le Soldat et les trois sœurs 1979 : Rien ne va plus : Hospital patient, Métro passenger, Jean-Gabriel 1980 : Bobo la tête : The officer 1980 : Ma blonde, entends-tu dans la ville ? : Syndicaliste 1981 : Le Rat 1982 : Tokyo no yami (aka Laissé inachevé à Tokyo) 1982 : Rock (TV) : Impresario Guzzi Smith 1983 : Debout les crabes, la mer monte ! Le maton 1984 : Les Favoris de la lune : Monsieur Laplace 1986 : Hôtel du paradis : Jefe de camareros 1986 : Les Petits coins 1988 : La Trajectoire amoureuse 1988 : Hemingway (TV serial) 1989 : Mona et moi 1990 : Le Bal du gouverneur: Lighthouse keeper 1991 : Le Cri des hommes : Commissaire Péron

GERALDINE CARIO Réparation

vous invite à consulter Au fond, il s’agit de mémoire. Par

3 décembre 2015 au16 janvier 2016

“Qu’est ce que c’est que le cinèma”

12 octobre au 19 novembre 2017

dans vimeo.com/channels/ pascalaubierletlecinema

Les artistes d’aujourd’hui, qui ont une recherche authentique qui m’émeut en interrogeant et en réenchantant le monde, dont la sincérité et le talent multiforme frappe les certitudes, ouvrent une fenêtre d’alternatives.

et dans

Rue de Thorigny, 20 Paris 75003 France +33 (0)6 08635441 contact@laureroynette.com www.galerie-art-paris-roynette.com

cristallisations, éclats, énigmes, effets d’absence. Des objets, dont l’agencement témoigne d’une intention, sont proposés au présent : on peut les voir, les décrypter, les toucher même. Face à eux, nous sommes vivants. Eux sont pris dans la contingence de leur aléatoire pérennité, rescapés du grenier, de la solderie, du bric-à-brac – alluvions du passé soudain dignifiés par un regard. Ils avaient un usage, une destination. Le temps les a transformés en reliques ; en questions. Voyez « Memory Box ». Des appareils photographiques des années 1930-1945 sont rassemblés comme sur une planche anatomique. Objectifs, boîtiers chromés, molette qui n’actionnera plus aucun rouleau. Autrefois, un doigt a pressé le déclencheur, les sels d’argent de la pellicule ont

https://www.facebook. com/voirpascalaubier/

Rèparation II Galerie Laure Roynette

voir aussi https://vimeo.com/147796794

éraldine Cario, vous travaillez sur la mémoire, les traces, le temps, l’absence, la perte? « Ce sont des thèmes centraux.

On a vu des similitudes entre mon travail et celui de Boltanski, artiste qui m’est cher.

Mais le mien est différent. À tous ces thèmes, se rajoute celui de la réparation. Je ne les envisage pas comme une fin en soi.

Je travaille sur la mémoire pour préparer le futur, sur les blessures pour les guérir.

Je cherche à interroger nos points de vue, changer les perspectives. Vivre avec mes oeuvres est facile car elles véhiculent toujours un élan vers l’avenir, une force vitale.

Il me semble plus pénible de ne pas aborder ces sujets que de les affronter.

C’est une guerre sereine, un chemin initiatique qui vient s’inscrire dans la réalité afin de la transformer. Le mot «Réparation» sera d’ailleurs le titre de ma prochaine exposition.»

Comme l’a écrit Marc Lambron, Géraldine Cario travaille « Par cristallisations, éclats, énigmes, effets d’absence.

Des objets, dont l’agencement témoigne d’une intention, sont proposés au présent : on peut les voir, les décrypter, les toucher même.

Face à eux, nous sommes vivants.

Eux sont pris dans la contingence de leur aléatoire pérennité, rescapés du grenier, de la solderie, du bric-à-brac – alluvions du

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passé soudain dignifiés par un regard.

Ils avaient un usage, une destination.

Le temps les a transformés en reliques ; en questions.

Voyez « Memory Box».

Des appareils photographiques des années 1930-1945 sont rassemblés comme sur une planche anatomique.

Objectifs, boîtiers chromés, molette qui n’actionnera plus aucun rouleau.

Autrefois, un doigt a pressé le déclencheur, les sels d’argent de la pellicule ont capté une moire de lumière.

Des corps impressionnaient une surface.

Au développement, des visages familiers se fixaient sur le papier. Personne ne saurait dire où sont passés ces clichés.

Mais le destin des vestiges est de survivre aux hommes : images disparues, focale intacte. Etaitce à Paris, à Berlin, à Rimini ?

Quelles luminances, quels secrets, quelles amours ?

On ne le saura jamais.

Il émane de ces boîtiers la double certitude d’une existence – des êtres sont passés – et d’une disparition – ils se sont perdus dans les labyrinthes du temps.(…)

Ces oeuvres sont des actes de restitution, des stèles de douleur conformées par l’absence et la gratitude. (…)

Géraldine Cario travaille au point où l’on va quérir des beautés disparues.

Elle convoque l’engloutissement et l’exhumation, la damnation et la grâce.»

Géraldine Cario par Caroline Clavier pour Côté Paris octobre 2015

ANAELLE CATHALA HERVE COURTAIGNE

Photo Catherine Ursin

Photo Anaeklle Cathala

i ce sont les plumes qui font le plumage, ce n’est pas la colle qui fait le collage . » Max Ernst Anaëlle Cathala est une artiste concevant son travail comme un « questionnement général sur le regard de l’homme sur l’univers et la place qu’il y tient.»

Travaillant à l’argentique (Leica M6), elle manipule ses photographies prises de manière instinctive afin de créer des images qui interrogent l’espace.

Toutes les photographies exposées au sein de la galerie sont des recompositions de photographies argentiques prises par l’artiste, tirées puis découpées selon un «mode art plastique», à la main, collées les unes aux autres; le résultat de ce travail ici plastique est alors re-photographié dans son ensemble avec son boitier argentique.

L’artiste orchestre dans son travail générique photographies, collages, films et installations afin de sonder le potentiel de l’image, oscillant entre vraisemblance et surréalisme, ici du paysage, thème récurrent dans l’oeuvre de l’artiste.

Le paysage y est ré-appréhender selon un jeu de télescopage (fait de se confondre ou de se produire en même temps) qui reconstruit l’espace selon sa propre cohérence, offrant ainsi de nouvelles perspectives.

Anaëlle Cathala a toujours été fascinée par l’architecture et l’urbanisme auxquels elle se confronte physiquement au quotidien, et qui alimente de manière manifeste son travail. « Cet aspect vraiment cru me plaît et me touche, tout autant que la nature. Et j’aime

les confronter. J’y vois des connections évidentes».

Les espaces créés incitent à se perdre, à se transporter vers un ailleurs, vers un voyage mental.

Il est question de notion de créer des « espaces autres » comme ceux décris par le philosophe Michel Foucault, où héberger l’imaginaire, lieu d’un questionnement sur la notion du souvenir (réel ou imaginé), de ce qu’il en reste etde ce que l’on en fait.

Ses collages sont un point de rencontre entre onirisme et illusion.

Inattendu, le résultat est un travail subtil et dynamique dont le vecteur est une tension entre réalité et abstraction.

Elle y voit l’expression de la relation qu’elle entretient à l’espace qui l’entoure, « presque tout me semble ir-

réel » dit-elle.

Ces collages trouvent une forme de cohérence et d’équilibre dans des univers irréels à la temporalité nouvelle. « Le travail du collage m’intéresse pour sa notion de possibilité infinie. Je suis vraiment captivée par l’idée de recréer de nouvelles réalités, de nouveaux espaces, nouvelles dimensions. J’ai parfois simplement l’impression de remettre les choses à leur juste place, touchant légèrement du doigt le don d’ubiquité, en étant partout à la fois ».

A travers la reconstitution de diverses images et matériaux une nouvelle image est formée qui tranpose sa propre identité, unique; devenue oeuvre virtuelle par la virtuosité de l’artiste, composante d’un univers artistique où le songe, la part

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d’équilibre et la constitution de nouveaux mondes exultent.

Le sentiment de vertige ressenti par l’artiste face au monde qui l’entoure est celui qu’elle tente de faire éprouver au spectateur.

De ses prises de vues au Leica (35mm) en ressort un travail aux forts accents cinématographiques imprégné d’ambiances et de temporalité particulières.

Par amour de l’abstraction et du fragment, Anaëlle plonge délibérément le regardeur dans un contexte narratif tronqué. Son procédé et son esthétique rapprochent l’artiste d’un cinéaste aux univers feutrés et mystérieux, « Sans cesse ballotée entre la chronolo-

gie nécessaire à l’équilibre de nos vies en société et la perception d’un autre espace temps pressenti plus intime, plus redoutable et plus vertigineux, je recompose ce qui ne sera ni jamais tout à fait vrai ni jamais tout à fait faux.»

David Lynch.

Galerie ALB Anouk le Bourdiec & Melchior Rothstein © 2018

https://vimeo.com/290931154

e tout temps l’occident fut fasciné par les lignes rejoignant l’Europe à Istanbul « La Sublime porte ».

Car de tout temps cet itinéraire Paris-Istanbul fut celui de tous les échanges et de toutes les confrontations, tour à tour chemin de développement du christianisme, extrémité de la route de la soie, voie des invasions et en sens inverse, chemin des croisades ; ré-invasion par Soliman et finalement premier segment de l’itinéraire de Chateaubriand vers Jérusalem, puis du voyage pédagogique du « Grand Tour » obligatoire pour la jeunesse aristocratique européenne.

Démarré en 1883, le service de ce train de luxe exploite cette fascination de la corne d’or et survole les aléas de l’histoire, le service ne s’interrompant qu’en temps de guerre.

Ainsi le reprend-il en 1945 pour redevenir quotidien en 1947.

Les tracasseries du rideau de fer et le développement de l’avion auront raison de lui en 1977.

Evidemment les artistes, eux, ne voyagèrent pas au milieu des meubles de Prou et des panneaux de verre de Lalique. Non, ils vinrent de ces régions, pour constituer la deuxième Ecole de Paris, c’est portés par un tout autre élan que celui du luxe et des plaisirs.

Certains arrivèrent parce qu’ils étaient juifs et qu’on ne voulait pas de uifs chez eux.

Mais d’autres sans aucune raison de force majeure comme celle-là, et seulement parce que, naguère, Van Gogh avait eu besoin de la lumière de la France et parce que les plus surprenantes inventions de l’art (...) s’était produites en France.

Ces mots décrivent la vague de la première école de Paris.

Concernant l’après deuxième guerre mondiale et la guerre froide on aurait pu écrire « certains arrivaient parce qu’ils n’était pas communistes etc. » Et les mots concernant, l’attraction de Paris sur les artistes d’alors restent valables.

Cet école eut ses locomotives : Tristan Tzara, roumain, fondateur du dadaisme, Henri Nouveau, né dans la Transylvanie devenue ensuite hongroise puis redevenue roumaine, PALAZZI 7 VENEZIA

le hongrois Hantai, peintre majeur du XXème siècle. Brancusi, bien sûr, toujours prêt à accueillir ses compatriotes artistes et enfin Abidin Dino, phare de la modernité turque dans le domaine de l’art dont la modeste demeure devint lieux de rendez-vous des artistes turcs et surréalistes.

Tous fréquentèrent Breton, Picasso, Gertrude Stein, Ernst, Brauner et bien d’autres, à qui ils présentèrent leurs cadets issus d’une migation plus récente, chez lesquels le surréalisme, le minimalisme et le post-cubisme prépareront l’abstraction conquérante d’après guerre.

1947-1977 : telle est la période qui recouvre cele de la deuxième Ecole de Paris, et qui cadre les dates des œuvres que la galerie expose aujourd’hui celles-ci, sont dues à des artistes provenant de diverses étapes où s’arrêta, au gré de ses modifications d’itinéraires, l’Orient Express : Vienne, Budapest, Bucarest et finalement Istanbul.

Cette exposition rends hommage à ces créateurs sans repos.

Hervé Courtaigne contact@hervecourtaigne.com hervecourtaigne.com ORIENT EXPRESS du 7 décembre 2016 au 13 janvier 2017 voir le film https://vimeo. com/246610377

MICHELE CIACCIOFERA croisés des langues, de leurs littératures et de leurs histoires, par exemple, J.W. Les voyages siciliens de Goethe ont inspiré une collection intitulée «Voyage sicilien» qui a parcouru l’Europe et les États-Unis.

Il a également passé des années à explorer des questions relatives à la torture, à l’emprisonnement légal et extra-légal.

Parmi les autres thèmes figuraient ceux de paysages marins et déserts de mélancolie profonde et désolée, où la quasiabsence des humains offre des perspectives surprenantes.

Il a également travaillé dans le théâtre.

En 2010, il crée des décors et des costumes pour Medea (dir. Maurizio Panici, mettant en vedette Pamela Villoresi), qui s’ouvre au Théâtre grec de Tindari puis en tournée jusqu’en 2011, ainsi que Oedipus Rex, Helena, Andromaque, etc. Medea a inspiré sa

série de peintures, dessins et sculptures Argonauta, qui reconnaît la nécessité de débloquer un dialogue plus intense avec le passé.

Un autre ensemble d’œuvres a été inspiré par le chef-d’œuvre de la Renaissance, la fresque du triomphe de la mort, dans le palais Abatellis de Palerme.

Avec les architectes et les ingénieurs, il a remporté deux concours pour la rénovation artistique et architecturale des deux grues de manutention de conteneurs situées dans le port de Palerme, destinées à devenir le point d’interface symbolique entre le port et la ville.

Il a reçu la bourse de recherche en arts visuels de la Fondation Civitella Ranieri NYC pour 2015-2016.

L’artiste est actuellement représenté par Vitamin Creative Space (Guangzhou / Beijing), la Galerie de la voix (Marrakech) et Michel Rein (Paris / Bruxelles).

PALAZZI 8 VENEZIA

Solo exhibition

Vitamin Creative Space Guangzhou (October 2018) Solo exhibition,

Voice Gallery

Marrakech (December 2018) Group exhibition

Geographies of Imagination curated by Antonia Alampi and Bonaventure Ndikung.

Bozar – Bruxelles (June 2019)

Visite d’Atelier https://vimeo.com/234047029

Visto da Parigi https://vimeo.com/234018626

MARCELDUCHAMP Du 13 Novembre au 17 Fèvrier 2019 •Livret d’accompagnement à la visite mis à disposition gratuitement.

• Rencontre avec les artistes Mathieu Mercier et François Olislaeger : jeudi 31 Janvier 2019 de 18h30 à 20h • Projection d’un extrait du film de Pascal Goblot Richard Hamilton dans le reflet de Marcel Duchamp (2014) au centre de documentation.

• Atelier mobile conçu par François Olislaeger pour Les fabricateurs, du 2 décembre 2018 au 5 janvier 2019

Photo Elena Filipovic

Photo Michele Ciacciofera

é à Nuoro en Sardaigne en 1969, il a déménagé à Palerme et a obtenu son diplôme universitaire en sciences politiques.

Après, il est retourné en Sardaigne pour un apprentissage chez le peintre et architecte Giovanni Antonio Sulas.

Depuis, il vit et travaille à Syracuse en Sicile depuis 1990 et à Paris depuis 2011 où il vit et travaille maintenant.

Ciacciofera a toujours été investie dans la relation entre l’existence humaine et le monde naturel. Utilisant une variété d’approches artistiques, y compris l’installation, la sculpture, la peinture, le dessin, le théâtre, la vidéo et le son, il combine librement médias et méthodes dans son exploration de la nature, de l’histoire, de la mythologie et de l’humanité.

Artiste conceptuel dans l’âme, il s’intéresse avant tout au sujet, à la narration et au sentiment qu’il souhaite transmettre, aux matériaux - issus de nombreuses sources - qui suivent le concept.

Il fait constamment appel à sa formation en sciences politiques, à son vif intérêt pour l’environnementalisme, à sa mémoire individuelle, à ses activités de recherche, à son activisme et à sa propre réalité subjective pour créer des expériences poétiques.

Pendant de nombreuses années, il a étudié les paysages et la façon dont les humains les modifient, et les portraits humains pour trouver leur typus. Ses œuvres ont des thèmes existentiels, avec des questions politiques et sociales centrales ou annexes, utilisant un langage visuel complexe, intensément symbolique.

Les éléments de son enquête commencent souvent par des liens trouvés dans les courants

l’occasion e n - v a l i s e “ ( Wa l t h e r du cin- Koenig, 2015). quantième Dessinateur de presse et a n n i v e r - auteur de bandes dessisaire de nées, François Olisla mort de Marcel Du- laeger a publié Marcel champ (1887-1968), Duchamp. le musée des Arts et Un petit jeu entre moi Métiers présente “Mon- et je (Actes Sud, 2014). sieur Duchamp nous Sous la houlette de Jua dit que l’on pouvait lie Bawin, commissaire jouer ici”. de l’exposition, le duo Cette exposition, qui a été invité à produire réunit Mathieu Mercier un travail de création in et François Olislaeger, situ. deux artistes marqués Le projet imaginé par par l’univers duchampi- Mathieu Mercier assoen, investit la collection cie des objets provenpermanente du musée ant de sa propre coldu 13 novembre 2018 lection à ceux issus des au 17 février 2019. collections du musée.

Lauréat du prix Mar- Ces pièces ont essencel Duchamp en 2003, tiellement été choisies Mathieu Mercier, est au regard des Notes l’auteur d’une édition prises par Marcel Duabordable et imprimée champ, dont beaucoup de la célèbre “Boîte- révèlent le processus de PALAZZI 9 VENEZIA

réflexion et d’exécution de sa création inachevée Le Grand Verre - nom original La Mariée mise à nu par ses célibataires, même - oeuvre aussi mythique qu’énigmatique.

François Olislaeger a, quant à lui, conçu son intervention comme un dispositif narratif centré sur des moments de la vie de Marcel Duchamp.

Le parcours, dans l‘esprit d’un théâtre de papier, se déploie sous différentes formes et échelles.

Un « Marcel Duchamp » dessiné par François Olislaeger voyage ainsi dans la collection permanente, conviant les visiteurs à la découverte de l’univers de l’artiste.

S’il n’a jamais été prouvé historiquement que Marcel Duchamp connaissait les collections du musée, il est néanmoins certain que nombre d’objets qui y sont conservés ont inspiré ses créations.

Cinquante ans après la disparition de l’inventeur du readymade, l’exposition “Monsieur Duchamp nous a dit que l’on pouvait jouer ici” replace son oeuvre et sa pensée au coeur des inventions et des objets de son époque.

Expositions temporaires Du 13 novembre 2018 au 17 février 2019 Musée des Arts et Métiers 60 rue Réaumur Paris 75003 Métro Réaumur Sébastopol

YULIAN GUAN CARMEN HOYOS est reputé pour la création de « Guowa », une série de sculptures offertes aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin, qui ont fait l’objet de nombreuses expositions internationales.

Le style personnel de Guan Yuliang se distingue par une originalité à nul autre semblable.

Il a reçu le premier prix de la fondation des cinq décennies de la littérature et de l’art, ainsi que plus d’une douzaine de prix d’excellence artistique nationale et étrangère.

En 2008, sa création de « Poupée Nationale » a été choisie comme cadeau officiel des JO de Pékin.

Guan Yuliang compte plus d’une trentaine

d’expositions individuelles dans le monde entier.

Il a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux, a parcouru plus de 30 pays pour des conférences, des échanges, et la promotion de la culture chinoise.

Grand amateur de la peinture lettrée chinoise, il cherche sans cesse le dépassement de soi tout en menant une exploration austère dans le contexte de l‘art contemporain.

Il expose cet été à Paris, Lala Zhang et Christian Noorbergen sont les deux commissaires de l’exposition Illumination, à l’Orangèrie du Senat, Paris, 75006.

Christian Noorbergen

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ée à Bogotá Colombie.

Master à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Visuels, La Cam« La poule amoureuse » - La maison rouge, Paris. bre. Bruxelles.

Belgique Eat-art. Série de «sculptures délicieuses.

Son Parcours se conÉvénement festif. « Une poule amoureuse », sculpture généreuse et comestible en chocolat, struit dans l’exploration en sucre, en lumière, s’offre à la gourmandise et la rencontre permades invités, dans un décor conçu pour favorise nentes de nouveaux son énergie et exalter la fête. champs d’action.

Saveurs réalisées par La maison du chocolat. Il se développe entre le contact intime avec “Dans tous les sens” - F.I.A.C. Paris. la nature, ses éléments Création d’un événement sensoriel: fondamentaux et la reparfum-goût-son, pour la galerie Bernard Jordan, avec l’Hôtel Le Bristol de Paris. cherche des liens avec Une sculpture nourricière (comportant 28 grille les faits ordinaires.

Bousculer les limites, pains), 5 émisaires-personnages distribuent 1000 parts de pain chaud. amplifier, créer des alliDes collaborations ont été établies avec Gilles ances avec des secteurs Marchal et James Berthier. inexplorés, transformer « Affectisimo » - Hôtel Le Bristol, Paris.

Eat-art. Série de « sculptures délicieuses ». Événement festif.

Trois arbres –sculptures généreuses porteurs de caramels, chocolats, sablés.

Présentés par quatre personnages costumés.

DUO. En collaboration avec le pâtissier Gilles Marchal.

Voir aussi Interview de Maitre Guan https://vimeo.com/286891007 Illumination Orangèrie du Sénat https://vimeo.com/286907178

PALAZZI 11VENEZIA

La mise en œuvre se fait dans des Installations lumineuses et sonores, Installations de séries, dualités, harmonies ; prenant l’espace, le temps et la lumière comme partenaires.

Dans le domaine de l’éphémère ce qui m’importe c’est la mémoire, l’empreinte immatérielle, durable, qui nourrit les actions futures et non la matérialisation d’un moment dans une œuvre pérenne qui fige le temps.

L’empreinte mémorielle a les contours flous, subjective, elle nourrit le rêve et l’imagination et devient le terreau personnel des actions à venir.

L’accent est donné à la dynamique et au positionnement évolutif, l’œuvre est dans le temps variable, non répétitive, elle est la présentation ou représentation fugace, mémorable par son contenu, son impact, son caractère insolite.

Vitalité et tempo au cœur de la réponse.

L’approche est souple, en durées plus au moins longues selon le moment.

Matériaux: temps, lumière, couleur, mots, sons, matériaux industriels, éléments de la nature.

Carmen Hoyos à “Ici là-bas et ailleurs” voir

Photo Carmen Hoyos

Photo Yulian Guan

l a de nombreux amis et admirateurs en France, d’Ileana Cornea à Sophie Sainrapt, et ils ont été tous présents, à l’Orangerie du Sénat, à Paris.

Cela fut somptueux et très court. Vernissage le 25 août, en fin d’aprèsmidi. Yulian Guan était là, bien sûr.

La puissance incantatoire de ces somptueux noirs blancs, éclatante et tragique, brûle l’étendue, et l’archaïque animalité éveille à vif nos profondeurs.

Les nus sont superbes, intemporels, fins et classieux.

Et quand Yulian Guan, veilleur d’humanité, s’empare de la couleur, rêve et réalité sans fin s’étreignent. Exceptionnelle ouverture créatrice, de ses grandioses sombres dessins, superbes d’impact, jusqu’à ses peintures décapantes, voire scabreuses, à la singulière et fine chromatique.

Christian Noorbergen Maître de l‘Ecole Nationale des Beaux-Arts. Prix « Les 60 meilleurs artistes chinois depuis 1949».

Artiste désigné pour les Jeux Olympiquess 2008 Né en 1957, GUAN Yuliang est professeur à l‘Institut d’Art de L’Université de Shenzhen.

C’est surtout un des artistes les plus connus de Chine.

Entré en scène dans les années 90, Guan Yuliang

le quotidien en exception et l’exception en événement sont les arguments fondateurs de mes oeuvres.

Dans les œuvres permanentes : un esprit de peinture se glisse dans les photographies; l’eau, la transparence et la lumière sont des composantes essentielles dans la sculpture; certaines peintures sont lumineuses.

Jeux d’équilibre entre la matérialité et son aura colorée, limite entre concret et fluide.

Ces œuvres sont souvent hybrides.

Indépendamment, ou ensemble lors des In- http://vimeo.com/106783967 stallations, elles inter- et son site http://www.carmenhoyos.com prètent l’espace.

ADRIENNE JALBERT PALOMA KUNS

Photo Paloma Kuns

Photo Adrienne Jalbert

rtiste francoaméricaine établie à Paris, Adrienne Jalbert, sculpteur, peintre, joaillier, photographe... est réputée pour l’originalité de ses sculptures qui se trouvent aujourd’hui au sein des collections privées et des institutions les plus renommées de la planète.

L’artiste exprime un univers personnel céleste, fruit de recherches de formes et de techniques.

A partir de fils de métal de natures très diverses, du plus commun (acier) au plus précieux (or), « l’artiste mène un véritable combat, opposant sa propre force physique à celle que libère le matériau lorsqu’on veut le contraindre.

Dans un effort intense, elle façonne progressivement la sphère, tout en l’immobilisant des coudes et des jambes, pour éviter que le matériau ne lui échappe. » Du noyau à la surface, elle travaille sur la transparence de la forme et les reflets de la lumière par un jeu de strates successives de matières auxquelles elle confère des variations de couleurs et de densité, créant une profondeur et une légèreté défiant les lois de la physique et relevant d’un processus alchimique.

Ces différents éléments introduisent dans le volume autant de points lumineux constellant la forme.

De ce travail minutieux naît alors une boule précieuse parfaitement circulaire, synthèse de force et de légèreté, de laquelle émane une énergie particulière.

Adrienne Jalbert crée ainsi des sculptures, symboles de totalité, qui nous captent par leur perfection, lesquelles dans leur unicité, nous emporte vers l’infini.

Ces œuvres nous font entrer dans un jeu fascinant entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, comme un miroir de nous-mêmes face à l’univers.

Christine Labbé, expert en Art.

drienne Jalbert sculpte d’incroyables sphères de métal terrestres qui appellent le cosmos.

Elle invente une collection de vêtments à couper le souffle.

Car de ses mains éblouies, cette magicienne des formes enfante des œuvres ensorcelantes.

Emergent des sculptures de fils de métal, amoureuses du mouvement qui habitent l’esprit et laissent apparaître des corps admirables et si merveilleusement transparents.

Ouverts. Des femmes invisibles et si étonnement présentes. Offertes.

Ici, le regard se brouille.

Troublé. Saisi. Bouleversé.

Anne KERNER Connaissance des Arts

du 21 Août 2018 au 1 Novembre 2018 (...) Tour à tour sculpFondation VILLA DATRIS teur et orfèvre, Adripour la sculpture contemporaine enne Jalbert utilise 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue d’autres fils pour du 20 Octobre 2017 au 30 Avril 2018 créer des “anneaux Boutique Cité de l’Espace de fixations”, afin Cité de l’Espace de figer la forme obFR 31000 TOULOUSE tenue, à l’encontre du 16 Novembre 2017 au 16 Décembre 2017 des forces qu’elle Venise sur Seine vient de maîtriser.

110 bis, Rue Marcadet Ces anneaux introFR 75018 PARIS duisent dans le voldu 26 au 28 mai 2015 ume ou sa périphérie Ici, là-bas et ailleurs autant de points luAtelier Henri Pinta mineux épars.

23, rue du Géneral Bertrand L’artiste travaille sur FR 75007 PARIS du 22 Mars 2014 au 31 Mai 2014 la transparence et le ACABAS GALLERY scintillement à trav7 Boulevard des Filles du Calvaire ers les strates d’une FR 75003 PARIS matière hétérogène.

Dominique DALEMONT “Les sculpteurs de métal”

Édition Somogy

PALAZZI 12 VENEZIA

voir https://vimeo.com/channels/ icilabasetailleurs/129193204

Voir aussi https://vimeo.com/170411797 https://vimeo.com/156673880 https://vimeo.com/193972430 https://vimeo.com/236852585

www.palomakunsartist.wordpress.com

aloma Kuns, née en 1974 dans la vallée de Caracas au Venezuela, découvre l’art sous l’égide et la magie du maître Luis Luksic.

Cette expérience la marquera pour toujours, et sa carrière scientifique sera, de près ou de loin, marquée par les arts. Ingénieure Chimiste, Professeur de Chimie à l’université du Venezuela, Product Manager R&D au Venezuela, puis au sein du groupe Engie en France, Paloma continue dans ses quelques heures creuses à remplir des carnets de sketchs. Mais timidement au début. C’est lors d’un départ en expatriation au Gabon en 2011 qu’elle renoue et assume son attrait pour la création, s’y consacrant entièrement de manière autodidacte et passionnée.

Chez elle au Gabon, elle installe son atelier d’artiste, où elle peint et fabrique les cadres de ses œuvres.

Elle crée aussi une école de pei-

nture libre, itinérante et gratuite pour enfants de quartiers périphériques de Port-Gentil.

Lors d’un séjour à Paris au printemps 2014, elle expose ses œuvres à La Caféothèque de Paris: l’exposition Cereza Café est une ode aux récolteuses et agricultrices africaines. Forte de cette nouvelle force recouvrée en Afrique, elle décide de garder une place pour l’art à son retour à Paris en 2014.

Sa carrière dans l’énergie et son énergie intérieure se mêlent.

Elle embrasse l’art; et mêle disciplines et techniques : violoncelle, écriture, peinture, performance, photographie, dessin. À travers ses œuvres transparait une artiste mais aussi une femme qui assume tous les aspects de sa féminité, et lutte contre les étiquettes sociales et les frontières.

Caracas, Port Gentil, Paris.

Encre, aquarelle, fusain, huile, crayon, stylo, corps et âme. Paloma Kuns est nue. Paloma Kuns est une.

Paloma Kuns

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a féminité selon Paloma Kuns est décharnée, réelle, sensuelle.

Celle qu’elle peint est une féminité mère, amante, sœur, une féminité entière qui ne feint pas ; une féminité d’hormones et de sang, de salive, de mains, de hanches, de lèvres, et surtout d’yeux, des yeux aux regards vifs, fenêtres et miroirs à la fois.

Pour les spectateurs, et singulièrement les spectatrices, l’œuvre de Paloma Kuns est mimesis et maïeutique.

Les habitantes de ses toiles, créées de coups de pinceau ou à peine esquissées au crayon, dès lors qu’elles s’accrochent au support, prennent toute l’ampleur de leur être.

Elles affirment leur personnalité, s’assument.

On les sent indépendantes : le front haut et les yeux grands ouverts, elles mènent désormais une existence sur laquelle l’auteur n’a plus aucun contrôle.

Ses demoiselles d’Avignon, ses odalisques, ses libertés guidant le peuple, ses vierges, ses putes, ses chamanes et ses magiciennes, toutes citoyennes de la même nation : celle de la Féminité.

Elle les a vues, elle les a côtoyées, Paloma, à travers le monde.

Adolescente, dans son barrio de Caracas, jeune femme dans les rues parisiennes ; mère dans les quartiers de Port Gentil au Gabon, et aujourd’hui, à nouveau à Paris, dans son bureau ou dans les galeries.

Mais avant tout, elle les a senties en elle.

Car derrière le sourire immense de Paloma Kuns et ses yeux inquisiteurs, dans son âme aux ombres lumineuses, qui sait ce qu’il se trouve ?

Sûrement une mosaïque des regards de ses femmes enchanteresses, et de leurs spectatrices .

C​hristina​ C​hirouze ​M​ontenegro​ Intercultural Art Curator

CHANTAL LORIO LE MENU DE NOEL

Photo Cisine AZ

Photos Chantal Lorio

arler des multiples talents de Chantal est chose aisée et sa production pléthorique facile a égrainer.

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en art plastique avec mention, elle n’a jamais cessé de peindre (à l’huile, à la gouache, à la cire, etc.) de dessiner (au crayon, à l’encre, au pastel gras) de fabriquer des collages, des assemblages de papier froissé, déchiré, et de concevoir des objets divers et excentriques à souhait.

Plus bavarde avec son travail qu’avec ses mots, Chantal Lorio a aussi expérimenté diverses manières d’extérioriser ses sensations.

Collaboratrice de cabinets d’architectes en tant que maquettiste et coloriste, elle a aussi travaillé pour la presse nationale (Le Monde entre autre) avec de nombreuses illustrations.

Ses techniques se sont perfectionnées au travers de sa collaboration avec des antiquaires où elle a restauré des meubles, des objets et des tableaux anciens.

Dernièrement elle a réalisé un triptyque, ainsi que de nombreuse vues de la ville la nuit, et aussi des scènes inspirées du cirque.

En janvier prochain elle nous présentera, à Ici, làbas et ailleurs, une rétrospective de ses oeuvres.

Dernièrement elle nous a donné un petit aperçu (petit par la taille mais pas par le motif) de ses talents multiples qui s’expriment souvent au travers de grand formats.

A voir et revoir donc.

hantal Lorio est une grande et belle femme avec des cheveux rouges et un visage couvert de taches de rousseur.

Chantal conduit la moto, aime courir sur les longues routes qui serpentent à travers les collines ou franchir les grandes distances américaines et australiennes, seule voyageuse sur une route déserte parcourant des centaines de kilomètres en ligne droite.

Chantal est peintre, mais aussi beaucoup plus.

Très douée dans la restauration de meubles, de peintures, d’objets anciens qu’elle ramène à une nouvelle vie.

Elle a une capacité diabolique à reconstituer les éléments nous permettant de retrouver l’apparence originale d’un tableau ruiné par le temps et opacifié par la fumée et la poussière, ou de retrouver le lustre d’un

meuble proche de la ruine.

En tant que dessinatrice, Chantal a illustré de nombreux articles dans les principaux journaux et magazines français, se taillant une solide réputation dans un monde peuplé parfois de requins et de tricheurs de toutes sortes.

Chantal préfère les grandes peintures où elle raconte des histoires qui lui sont propres, bien que nous reconnaissions naturellement certains aperçus qui nous semblent familiers, mais après un examen minutieux, nous nous rendons compte que nous ne faisons pas assez attention à notre vie quotidienne et à l'espace qu’il nous entoure.

Chantal peint et nous révèle dans ses peintures, situations et perspectives que nous avions ignorées.

Dans ses peintures, hommes et femmes alternent, mais ils ne se rencontrent jamais ou alors par hasard et en passant.

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Chantal attaque souvent des sujets auxquels nous n'avions pas pensé ou pas assez.

Sa série sur les moines nous a révélé la beauté et l’élégance étranges de ces simples tabarri immémoriaux, avec leurs cagoules qui transforment tout personnage en religieux ou cachent son identité pour que nous puissions nous poser des questions.

Chantal peint la ville, mais pas la nouvelle, l'ancienne ville que nous connaissons depuis l'enfance qui y reste toujours, même si elle se transforme lentement ou est engloutie violemment par une modernité intrusive et sans charme.

Chantal voyage, visite de nombreux lieux d'où elle nous apporte des images, à moins que vous n'ayez tout inventé, mais si vous regardez une image que vous ne comprenez pas, vous ne distinguez pas ce qui est vrai, ce qui a été rêvé, ce qui peut être demain ou ce qui ne se passera jamais.

En cas de doute, demandez-le-lui.

Vittorio E. Pisu voir aussi https://vimeo.com/185688770

Menu du 24 décembre champagne bouttargue et radis noir huitres fines de claire chiffonnade de saumoun et hareng crème fraiche saumon d’Ecosse entier poché sauce hollandaise riz basmati rucola et parmesan en écaille vacherin mont d’or Buche Vins de Bourgogne Menu du 25 décembre champagne toasts chauds au foie gras d’oie Tortellini au jambon cru dans un bouillon de volaille Agneau de lait sauce blanche Barigoule provençale Gorgonzola et Mascarpone Les treize desserts de Provence Fruits secs et mandarines Vins de Bordeaux

n ces jours où l’on risque fort d’être débordé par tant d’activités parallèles et contradictoires il est peutêtre plus sage de ne pas passer trois jours à préparer un repas qui, de toutes les manières, sera souvent englouti en un peu plus d’un quart d’heure.

Pour ma part, bien que j’adore cuisiner et régaler mes invitées et convives, je n’aime pas consacrer trop de temps à la préparation d’un menu, fusse t-il festif et engageant comme celui de Noel.

Ci-joint donc deux menus festifs que vous pouvez préparer en peu de temps.

Découpez le radis noir en

fine tranches et disposez sur chacune une fine tranche de bouttargue, présentez les sur un plat, ouvrez les huitres, vous aurez découpé en lanières assez fines le saumon fumé et le hareng mélangées avec de la crème fraiche entière.

Pochez le saumon dans une poissonnière avec de l’aneth, pendant 20 minutes, départ à froid.

Vous pouvez trouver la sauce hollandaise dans le commerce, servez le tout avec un riz basmati cuit al dente.

Mélangez la rouquette avec des écailles de parmesan puis servez le vacherin entier que vous aurez pris soin de ne pas garder au frigo.

Buche LeNotre ou Ladurée.

Pour le lendemain soir vous

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aurez toasté des tranches de pain de mie complet et découpé des tranches de foie gras.

Les tortellini au jambon cru (traiteur italien) sont à cuire dans un bouillon que vous aurez préparé avec un fond de volaille, servez dans leur bouillon avec du parmesan rapé.

Vous aurez réservé chez votre boucher un demi chevreau que vous couperez en morceaux grossiers pour les faire revenir dans une grande casserole en fonte avec de l’huile d’olive et deux gousses d’ail écrasées non germées, préparez pendant ce temps la sauce avec deux oeufs battus dans un bol et le jus de deux citrons; mélangez et arrosez l’agneau dans son plat de service.

Pour la barigoule des artichauts poivrade nettoyés de leur foin et des feuilles les plus dures, des carottes et des oignons que vous aurez fait revenir dans une autre casserole en commençant par ces derniers et de l’huile d’olive, arrosez le tout de vin blancs sec et servez avec les carottes al dente.

Le Magor, mélange de Gorgonzola et Mascarpone se mange sans faim et les treize desserts (demandez à votre grand mère le cas échéant) à la mode provençale égaieront dignement ce repas avec des fruits secs et des mandarines.

Les cognacs ou les whiskies pure malt permettront de conclure une réunion familiale ou amicale Joyeux Noel.

V.E.P.

ROMINA DE NOVELLIS FLORENCE OBRECHT

Photo Galerie ALB

Photo Marc Molk

omina De Novellis est une artiste interprète (née à Naples en 1982, vit à Rome depuis 1985, elle vit et travaille à Paris depuis 2008).

Après quelques années consacrées à la danse et au théâtre, elle débarque dans la scène des arts de la scène, coupant la parole et la chorégraphie de ses recherches artistiques, décidant de se concentrer sur le langage des gestes pour remplacer le corps dans un environnement urbain.

Diplômée de la méthode RAD (Académie royale de danse de Londres) et poursuivie ses études à la DAMS de l’Université de Rome 3 en 1999, elle était l’assistante directrice de Luigi Squarzina pour le théâtre de l’opéra à Rome. À Paris, elle étudie l’anthropologie (Ph D) à l’EHESS. En tant qu’artiste, Romina De Novellis est représentée par la galerie Alberta Pane à Paris et la galerie Dafna à Naples.

Les traces de son travail sont rassemblées sous forme de photos et de vidéos prises par son mari Mauro Bordin, artiste peintre et photographe, et elle collabore avec un autre photographe et réalisateur, comme Andrés Arce Maldonado.

Elle nous déclare : “Je suis interprète, je suis le langage le plus hybride de l’art, je suis à proxim-

ité des thèses défendues par l’antisychiatrie. Mon corps est au centre de mes interrogations, il est à la fois objet de travail, objet de recherche.

Je mets mon corps à disposition pour créer une image vivante à partager avec le public.

Ce qui reste de mon geste, de mon action, de mes performances et de mon corps, ce sont des installations spécifiques au site, des installations vidéo, des photos et des vidéos.

Mes performances sont très longues et le geste est répétitif.

La répétition que j’utilise sert de loupe sur les détails de nos vies.

L’accent n’est pas tellement mis sur la répéti-

tion, mais sur le temps.

Je veux partager du temps, un moment avec le public. “Hic et nunc”. À une époque où le virtuel vous permet de faire des milliers de choses en même temps, c’est un défi pour moi que de retenir le regard du public pendant plus de dix minutes.

La répétition n’est pas seulement dans mon mouvement, mais aussi dans ce regard: pour une fois, ils observent une chose se répéter encore et encore.

Ils doivent s’adapter à un rythme différent.

Certains ne viennent que pour le début et finissent par rester plusieurs heures.”

Romina de Novellis www.romina-denovellis.com/

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Ca’ Pesaro Romina De Novellis New performance and 3 video installations GALLERIA INTERNAZIONALE D’ARTE MODERNA CA’ PESARO in collaboration with Galerie Alberta Pane (Paris/Venezia) Venice / ITALY October 13th - November 11th 2018 FELICIT - À Live Performance October 27th 2018 12pm - 6pm with the support of CNAP (Centre National d’Arts Plastique / France) Voir les vidéos https://vimeo.com/139013280 https://vimeo.com/133810542 https://vimeo.com/198582273

Die Jahrhundert-Bar (1920-2020) exposition collective Katzbachstr. 24, 10965 Berlin Struckturveränderungen, exposition collective, Kostbar gallery, Augustrasse 95 10117 Berlin.

Quel amour ? exposition collective Musée d´Art Contemporain 69, avenue d’Haifa FR 13008 Marseille

Folklores, exposition personnelle à la galerie ALB, Anouk le Bourdiec 47, rue Chapon FR 75003 Paris Voir Folklores à la Galerie ALB https://vimeo.com/245562180

l y a le folklore qu’on imagine, et celui que l’on vit ; il y a celui que l’on visite, et celui que l’on habite ; il y a celui que l’on peint, et celui que l’on épouse.

Tous ces Folklores, Florence Obrecht les capture dans le réel, les transformant en une myriade mirifique d’imaginaires.

Sa peinture est un éloge de la singularité – pas de la différence monstrueuse, ni de l’individualisme banal, mais une manifestation de ce qui est nous tout en étant autre. Elle crée ainsi une communion d’étonnements, de particules parsemées, d’indicibles décalages, d’émerveillements légers ; elle rend pluriel les singuliers.

Aux teintes irréelles des papiers fluorescents qui pervertissent les carnations (Colombine ; Deux sœurs) répondent les maquillages de clowns outrageux (Axel ; Autoportrait) : ensemble, ils composent un folklore, une particularité qui regroupe. À l’instar d’un patchwork,

l’harmonie naît de ce qui se distingue : côte à côte, reliées par leur unicité, les œuvres constituent une famille élargie au cœur de laquelle l’artiste introduit de nouveaux membres : les enfants de Carnaval viennent jouer avec Liselotte, Camilla-Thérèse et Siméon.

De la même manière, la série des Gymnastes réapprend à voir comment un décalage subtil – né d’un mouvement, d’un regard, d’une posture, d’un vêtement – bouleverse la vision et trouble les repères au sein même du connu et du balisé.

L’histoire de l’art s’en ressouvient à travers des portraits hantés et des paysages inspirés. On retrouve les premières aspirations modernes; les prémices de l’abolissement des frontières entre les arts et l’artisanat; les échappatoires salutaires des préraphaélites; les expérimentations contemporaines en couches superposées; les gloires miraculeuses rendues avec quelques perles et des morceaux de ruban.

Florence Obrecht opère la fusion des

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mystères et de la vie, et défie la solitude du peintre.

Avec l’évidence pure et la beauté profonde d’un poème d’Emily Dickinson (Cœur ouvert), ses tableaux remémorent élégamment qu’elle pratique un art de la marge, du débordement.

Sa série de portraits familiaux montre la manière dont l’histoire de l’art ressurgit par les côtés (Delaunay chez Axel); ou inversement, comment l’artisanat s’impose subrepticement par la tranche et vient défier la majesté du portrait.

Ces influences revendiquées sonnent la promesse d’un voyage vers un inconnu familier, rassurant et perturbant.

Son œuvre est un carnet de voyages multiples, réels ou inventés, intérieurs ou rencontrés, réduisant les distances spatiales et temporelles.

Elle est emplie d’emprunts, de mémoires, de souvenirs, d’allers-retours qui expriment le temps passé et le temps qui passe.

Chaque pièce déploie toute une vie en une journée, toute l’humanité en un portrait.

Le traitement des fleurs est à ce titre exemplaire.

Elle les décline sur une robe, en couronne dans les cheveux, en fleurs de soie, sur un châle, en papier peint ou en peinture murale, en bouquet recomposé .

Les fleurs sont de la beauté symbolique qui exprime aussi la mort (coupées, ou ornant les cimetières).

Les fleurs artificielles réconcilient ainsi les deux éléments en suspendant le temps, lui donnant l’apparence d’une maîtrise désirée.

Dans Folklores, Florence Obrecht invente une nouvelle tradition.

Fusionnant le soleil et la pluie, elle obtient un arc-en-ciel, déclinant les rêveries mythologiques, réconciliant la théologie et les contes populaires, rendant sa magie à la physique.

Cet entremêlement de joie et de mélancolie s’incarne dans Communiante, où sous les tâches de peintures multicolores lumineuses point l’expression d’une pluie douce amère purifiante.

Benjamin Bianciotto / ALB

sicales riches de sens en favorisant la proximité avec un public qui n’est pas forcément celui qui ira pousser les portes des salles officielles.

Etre au plus près de ce qui se joue et provoque l’émotion”.

Isabelle du Boucher, Directrice artistique de Opéra du Jour.

Après une double formation de Lettres et de Théâtre où elle a côtoyé, notamment, Anne Delbée et Daniel Mesguish, Isabelle poursuit depuis quelques années une formation vocale.

Elle adapte des opéras et en signe la mise en scène avec Annie Paradis : “Une histoire de Cosi fan tutte” (2006) et “la Finta Giardiniera” (2007) de Mozart, “La Cenerentola” ou “Une histoire de Cendrillon” de Rossini (2008), “L’élixir d’amour” de Donizetti (2009), “Don Giovanni” de Mozart (2010), “Orphée aux enfers”

Photo Fondazione Rossini

Photo Opera du Jour

’opéra pour tous et pour toutes les générations!

Depuis sa création en 2006, la compagnie Opéra du Jour a le souci de présenter des grandes oeuvres du répertoire, adaptées et revisitées pour les publics d’aujourd’hui.

De “Une histoire de Cosi fan tutte” en 2006 à “Don Giovanni” en 2014, Opéra du Jour a déjà produit plus de 10 projets dans un contexte et dans de cadres très variés (des serres d’Auteuil au grand Konzerthaus de Dortmund).

La compagnie fait appel à de jeunes chanteurs issus des meilleures formations et leur donnent une expérience unique et originale de la scène.

“Créer des rencontres mu-

OPERA DU JOUR CIRQUE PLUME d’Offenbach (2011), “La Flûte enchantée” (2012), “Cosi fan tutte” (2013), “Don Giovanni” (2014), “La belle Hélène” (2015), “Le Barbier de Séville”, “L’Elixir d’amour”, “La flûte enchantée” (2016).

Annie Paradis Metteur en scène Docteur en Anthropologie, ingénieur d’études au Centre d’Anthropologie sociale de Toulouse et à l’Université de ToulouseII. Sa thèse, “Mozart, l’opéra réenchanté”, a été publiée par Fayard en 1999.

Annie Paradis a publié en 2003, toujours chez Fayard, un premier roman “Annamaria” dont l’héroïne discrète est la mère de Mozart, puis, en décembre 2005, “Mozart, lettres des jours ordi-

naires” (Fayard).

Outre ces diverses activités scientifiques et littéraires, Annie Paradis a longtemps fait partie de l’Ensemble vocal Les Eléments (direction Joël Suhubiette) ; elle a participé, en tant que dramaturge, à une production de “La Flûte enchantée” au festival d’Art Lyrique de Saint Céré, (direction Olivier Desbordes) puis à un “Bastien, Bastienne”, avec l’Atelier d’Art lyrique de Tourcoing (direction J. C. Magloire). Elle est la fondatrice et la directrice artistique de l’Association toulousaine “Lézard lyrique”.

Magali ALBERTINI : chef de chant et pianiste Béatrice BLANC : costumière Thierry VAUTRIN : régisseur

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CONTACT 5 rue Marietta Martin, 75016 Paris operadujour@gmail.com www.operadujour.com voir aussi https://vimeo.com/210829997 https://vimeo.com/208770524 https://vimeo.com/194603417 https://vimeo.com/182816065

Du 26 septembre au 30 décembre 2018 Paris, France (75) Sous chapiteau avec Le Parc de la Villette Du 15 au 21 février 2019 Lieusaint, France (77) en théâtre avec Le Théâtre-Sénart, Du 8 au 29 mars 2019 Blagnac, France (31) En théâtre avec Odyssud Du 23 au 29 avril 2019 Brest, France (29) En théâtre avec le Quartz Du 9 au 19 mai 2019 Louvain-la-Neuve, Belgique (B) En salle à l’Aula Magna, CentreScénique Voir aussi https://vimeo.com/channels/ soloopera/38127857

e spectacle du Cirque Plume est fait par des vivants pour des vivants ; Il est joyeux, coloré, profond, poétique, sale, brouillon, précis, il est comme la vie.

Il se nourrit d’un échange entre une bande d’humains debout sur des planches, en vol sur des cordes, en sauts périlleux sur des vélos, en souffle sur des rayons de lumière, en invention sur des musiques, en équilibre sur des plumes, et une autre bande d’humains assis sur des planches, debout dans leur tête, en vol dans leur cœur, en souffle avec d’autres, en invention sur des images, en équilibre sur un frêle poème qui surgit du fond des temps depuis que des primates à pouces opposables se réunissent en

cercle pour chanter jouer danser dire montrer leur stupéfaction d’être et essayer de comprendre une étincelle de ce mystère.

Notre spécificité c’est la fragilité, l’échange, et ce désir du fond des temps, cette nostalgie d’idéal disait Andreï Tarkovski.

Le cirque est un poème en acte. À partager.

La boîte noire La piste elle, est cet espace scénique circulaire de 13 m de diamètre créé par le besoin technique de la distance nécessaire entre un cheval et l’homme qui le fait tourner en rond. Autour de cette piste, le public est installé en cercle.

La boîte, comme le noir n’est qu’un état technique permettant de l’oublier.

L’espace devient infini, infiniment petit ou infiniment grand, l’espace n’est

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pas celui d’une boîte, d’une paire de rideaux de velours, mais celui sans limite de l’imaginaire des propositions spectaculaires.

Nous avons choisi cet espace pour la lecture qu’il offre, pour les possibilités d’illusion qu’il propose, pour le regard de l’artiste vers chacun des spectateurs, pour le sens des entrées et des sorties. Pour le jardin et la cour. Pour la possibilité des lumières, des clairs obscurs découpant les corps pour des spectateurs qui les voient tous du même angle de vue. Ou presque.

Nous avons choisi cet espace car il rend possible un orchestre sonorisé en mouvement sur la scène. Cet espace permet de travailler les retours son en tous points, ce qui, dans un espace circulaire, est quasiment impossible.

Nous l’avons choisi aussi pour des effets de grandes illusions dans la tradition du music-hall.

Du point de vue du spectateur, cet espace se lit de face, comme un livre, comme un tableau, comme un film, comme une affiche.

Nous avons intégré profondément ces codes de lecture et ce que nous y lisons est conditionné par ces codes.

Du fait de ces codes, l’utilisation d’un espace frontal réduit la distance entre le temps du théâtre (celui de la narration) et le temps du cirque (le temps immédiat) : il modifie quelque peu le jeu et les possibilités de jeu des artistes.

En tout cela, la boîte noire nous offre une liberté plus grande qu’une piste pour créer l’univers poétique, musical particulier au Cirque Plume.

Bernard Kudlak www.cirqueplume.com

SARE-EVGENIA SARKISIAN ANNE SLACIK moqueurs et caricaturistes des us et coutumes en France à l’époque du Second Empire, dans les lithographies de Honoré Daumier.

Voici les fameuses «caricatures» de Léonard de Vinci qui, à travers une vérité artistique sans merci, révèlent toutes les manifestations imaginables de la physiologie humaine laide et déformée.

Le corps dans sa perception comique d’une tombe et d’une poitrine à la fois qui, à la même époque de la Renaissance, un peu plus tard, trouva dans la littérature sa “définition la plus complète et la plus brillante” (définition de Bakhtin) dans “Gargantua and Pantagruel” de Rablais ”.Cette manière de penser de Rablais avec son ambivalence et son origine fortement joueuse ont influencé de manière décisive la formation d’artiste de Saré.

Ce n’est pas un hasard si ses premiers pas en tant qu’artiste ont amené Saré au théâtre où elle collabore pendant près d’un quart de siècle.

Les personnages grotesques créés par Saré sont le fruit d’une pensée post-avantgardiste, née de la crise de la civilisation contemporaine, du rejet métaphysique de «l’absurdité» du monde et de l’existence humaine.

Le XIXe siècle avait profondément réinterprété les particularités et les possibilités de la culture du rire; sa force positive et vivifiante a été remplacée par la force du déni et du nihilisme, par la force d’enseignement et de frappe de la satire et les jeux de la raison sont devenus capables de donner naissance à des monstres.

Le rire de Saré est irrationnel, il se nourrit d’existentialité.

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http://artodyssey1.blogspot.com/ 2009/08/sare-evgenia-sarkisiangenius-takes.html https://theartstack.com/artists/ sare-evgenia-sarkisian

https://www.pinterest.fr/ pin/335658978457341606/?lp=true https://www.pinterest.fr/haole1995/ france~armenia-sarkisian-evgeniasar%C3%A9/?lp=true http://www.ltmkm.lt/lt/parodos/ trumpalaikes_parodos/sar_evgenia_ sarkisian_prancuzija_france_tapybos_darbu_paroda_-_menas_senuosiuose_dvaruose_2014 et aussi Sare à da Vinci Art Gallery

https://vimeo.com/242165366

2018 Le Vieux Château, Vicq sur Breuilh Galerie Hervé Courtaigne, Paris Studio Galerie HCE, Saint-Denis Musée Paul Valéry, Sète Centre d’art Rhodanien, Bagnols sur Cèze 2017 Galerie Samira Cambie, Montpellier Lectures sous l’arbre, Chambon-sur-Lignon Musée d’art et d’histoire et Expoésie, Périgueux Galerie Adoue de Nabias, Nîmes Galerie Lionelle Courbet, Paris Librairie Artbiblio, Paris Musée de la Vallée de la Creuse, Eguzon 2016 Maison de Victor Hugo, Paris ECAM, Kremlin-Bicetre Ancienne église, Maisons-Laffitte Galerie Hervé Courtaigne, Paris 2015 Monos Art Gallery, Liège Belgique Musée des Beaux Arts, Saint-Lô Médiathèque, Corbeil-Essonnes Galerie Le Corbusier, Trappes Galerie Hervé Courtaigne

epuis 1981 de nombreuses expositions personnelles ont été consacrées à son travail, notamment au Centre d’Art de Gennevilliers, au Théâtre de St Quentin en Yvelines, à la Bibliothèque du Carré d’Art de Nîmes, au Musée PAB d’Alès, à la Bibliothèque Municipale de Strasbourg, au Musée de Gap, au Musée Stéphane Mallarmé à Vulaines-surSeine et au Musée de Melun en région Parisienne.

En 2012 le Musée de Saint Denis associé au Musée du Cayla dans le Tarn a consacré une grande exposition à son travail avec l’édition d’une monographie, accompagnée de textes de Bernard Noël chez IAC-Ceysson.

Photo Ane Slacik

Photo da Vinci Art

e génie prend le bien partout où il se trouve”.

Cet adage français implique particulièrement bien l’idée de l’esprit artistique de Saré (pseudonyme de l’artiste Evgenia Sarkissian), saturée d’une multitude de réminiscences dans le vaste espace et le temps de la culture européenne.

On peut y voir la dualité du réel et du fantastique, présente dans les œuvres de l’écrivain romantique allemand Hoffmann où, selon le poète et philosophe russe V.Soloviev, les personnages fantastiques, malgré leur étrangeté, n’apparaissent pas comme des fantômes d’un étranger monde, mais comme l’autre face de la même réalité: on peut trouver ici les histoires fantasmagoriques de Pétersbourg de Nikolai Gogol, et tout d’abord le nez qui avait fui le grand Kovalyov et conduisait dans un autocar sur l’avenue Nevski pour faire des visites On peut voir ici l’anti-rire du fantasme cauchemardesque de «Capriccios» et «Disparates» de Francisco Goya, dont le prédécesseur était en quelque sorte la «démonologie» du Néerlandais Hieronimus Bosch et le «réalisme grotesque» du début de l’époque.

Voici les gravures grotesques de la “mascarade de la vie” de l’artiste français du début du XVIIe siècle Jacques Callot (l’artiste préféré de Hoffmann, qui l’a inspiré pour l’écriture de certains de ses romans) et les gravures de François Chauveau, montrant les costumes du «Carrousel de 1662» organisé par Louis XIV, et les critiques «irrespectueux»,

En 2013 expositions personnelles au Musée Ingres à Montauban, au Musée Rimbaud à Charleville-Mézières et au Musée de l’Ardenne, ainsi qu’au Centre d’Art Contemporain d’Arcueil.

En 2014 la Bibliothèque Forney, bibliothèque historique de la ville de Paris a présenté ses livres peints et un ensemble de toiles et en 2015 sept lieux d’expositions dans les Yvelines dont le Musée National de PortRoyal des Champs se sont réunis pour présenter différents aspects de son travail.

A cette occasion une nouvelle monographie a été éditée chez IAC-Ceysson.

En 2016 son travail est exposé au Musée Victor Hugo à Paris et fera l’objet d’une exposition

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personnelle au Musée de Périgueux en 2017.

En 2018 le Musée PAB d’Alès exposera son travail ainsi que la Bibliothèque du Carré d’Art de Nîmes, à l’occasion de l’acquisition de la collection des 130 livres manuscrits-peints, le Musée Paul Valéry de Séte organisera également une exposition de son travail peintures et livres peints.

Son travail est représenté par la galerie Hervé Courtaigne, la galerie Guttklein fines art et la galerie Lionelle Courbet à Paris, la galerie Artenostrum à Dieulefit, la galerie Samira Cambié à Montpellier, la galerie Adoue de Nabias à Nîmes et la galerie Monos Art Gallery à Liège en Belgique. La librairie Artbiblio à Paris représente ses livres peints.

“L’histoire de ces livres s’est faite au fil des lectures, des rencontres et des amitiés.

Aucune rencontre ne se ressemble, chaque livre a sa couleur. Cette couleur peinte sur de petits étuis cartonnés, j’y glisse du Velin d’Arches.

A son tour, le poète invente le livre et manuscrit son texte.

Puis, je peins à nouveau les livres, avec ces manuscrits. enfin, vient le moment de l’achevé d’imprimer, et du partage des livres.

Tout celà peut prendre quelques jours, ou des années.

Il faut de l’attention pour qu’un livre se fasse”.

Anne Slacik info@anneslacik.com www.anneslacik.com/ voir aussi https://vimeo.com/252805137

SOLIS INVICTUS ANNA STEIN sera par la suite (environ 8oo ans après J.C.) réintroduit en Lorraine d’où l’impératrice Eugènie importa la tradition à l’Elysée, avec le succès que l’on sait, bien que les sapins de Noel d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec la sobriété d’antan égaillée par quelques boules en verre rouges et dorées.

Dans le monde germanique et scandinave, la période de Noël correspond à l’ancienne fête de Yule, marquée par des veillées où l’on chante et où on raconte des histoires en festoyant.

Chez les Germains, Yule célèbre en effet la mort d’un arbre-dieu, le Roi de Houx, abattu par son semblable, le Roi de Chêne.

Dans la mythologie scandinave, Odin profite de Yule pour rendre visite à ses enfants terrestres.

Lui et d’autres dieux visitent ainsi chaque maison pour récompenser ceux qui ont bien agi durant l’année et laissent

un présent dans leur chaussette – ou des cendres, pour ceux qui ne sont pas bien comportés.

François d’Assise en 1223 se trouvait à Greccio, une ville d’Italie.

Il dit à l’un de ses amis, qui avait mis à la disposition des frères une grotte dans la montagne: « Je veux célébrer Noël avec toi, cette année, dans la grotte.

Tu y installeras une mangeoire pleine de foin.

Fais venir un bœuf et un âne.

Il faut que cela ressemble à la crèche où est né Jésus ».

Et tous les habitants de la ville vinrent entourer les frères et assister à la Messe de Minuit.

Cette tradition de la crèche s’est propagée par la suite en Italie spécialement dans le Sud et aussi dans le Midi de la France où l’on peut trouver les traditionnels santons depuis Lou Ravi au poète Mistral en passant par la vendeuse de sardines.

V.E.P.

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NOTRE-DAME DE BONNE NOUVELLE crèche de tradition andalouse du 5 décembre jusqu’à début janvier.

Tous les jours de 9h à 12h, et de 14h30 à 19h sauf le samedi de 16h30 à 19h 25 Rue de la Lune, 75002 Paris ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE BELLEVILLE du 2 au 23 décembre 2017.

Visites de 16h30 à 18h30 et le dimanche de 12h15 à 13h30 139 Rue de Belleville, 75019 Paris NOTRE-DAME DE PARIS Du 2 décembre 2017 au 2 février 2018.

Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h, le samedi et le dimanche de 9h à 18h.

Parvis Notre-Dame, 75004 Paris ÉGLISE DE LA MADELEINE Du 10 décembre au 2 février 2019 Place de la Madeleine, 75008 Paris ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS DE SALES décembre de 10h à 12h et 14h30 à 18h30 15-17 Rue Ampère, 75017 Paris

ASSOCIATION DES AMIS DE L’ATELIER ANNA STEIN 23 passage Choiseul 75002 Paris Président:Monsieur André Boizard Galéria Abigail Budapest-Hongrie Vàci utca 19 Email: galeria@abigail.hu http://www.abigail.hu/gallery/ La Monnaie de Paris 11 quai de Conti 75006 Paris Vasarely Muzeum Pécs-Hongrie http://www.bing.com/ Galerie La Véluze 4 pl. St. Catherine 14600 Honfleur Galerie Couteron 16 rue Guénégaud 75006 Paris

ée à Budapest, Anna est arrivée en France en 1956 suite à la révolution hongroise.

Issue des Beaux arts de Budapest, sa formation se compose aussi de quatre années aux Beaux Arts de Paris.

Peintre et sculpteur, elle utilise le bronze comme moyen d’expression depuis les années 80, avec des références allant de l’Antiquité à l’art contemporain.

Ses peintures sont principalement à l’huile, bien qu’elle aime y ajouter parfois d’autres éléments selon ses envies.

Ses oeuvres sont « expressionistes », en lien avec la peinture italienne.

Elle crée également des bijoux en bronze doré et

Photo Sylvain Sonnet

Photo Ana Mendieta

omme toutes les ans, Noel vient conclure le mois de décembre avec ses fanatiques et ses détracteurs, les adeptes de la crèche (inventée par François d’Assise) et le obsédés du sapin qui ignorent souvent que, déjà les Romains, aimaient adorner leurs demeures de branches de sapin, toujours vert, même en hiver, décorées de pommes couplées avec des branches de houx.

Cette tradition avait lieu lors de Saturnales du 17 au 24 décembre qui célébraient le Soleil Invictus, c’est à dire le Soleil invaincu, héritage des observations des premiers hommes qui s’aperçurent bien vite (enfin ceux qui observaient le ciel) que tout de suite après le solstice d’hiver (bien avant d’ailleurs que les mois et les jours aient des noms et des positions dans un calendrier) la durée du jour progressait rapidement.

Dissipée, la peur que le soleil finisse par disparaitre complètement, cela donna lieu a des réjouissances qui se matérialisèrent par de généreuses agapes, des offrandes aux dieux du moment et des échanges de dons.

Jules César avec son calendrier julien en remplacement du calendrier lunaire, situa la fin des Saturnales au 24 décembre, à cette époque le 25 était la fête du dieu Mithra, largement célébrée dans tout l’empire et même au delà.

C’est fou d’ailleurs le nombre de dieux qui seraient nés le même jour, à commencer par Horus / Osiris avant -2500 (cité dans la Ve dynastie égyptienne) , Dionysos / Bacchus, Attis de Phrygie, Krishna ~ -1500, Mithra et pour finir le Gautama Bouddha (Bouddha) ~ -600.

Le 25 décembre s’appelait chez les Romains Les Sigillaires et il était coutume de donner des cadeaux aux enfants.

Le sapin décoré de pommes

argent.

Anna a en outre beaucoup exposé depuis 1968, un peu partout en Europe et dans le monde (Etats-Unis, Inde, Japon…).

Elle travaille avec plusieurs galeries, et certaines de ses oeuvres sont présentes dans des musées en France et en Hongrie.

L’œuvre d’Anna Stein est ouverte sur l’histoire et la poésie, sur le mythe, le récit et l’émotion, sur le mémoire et l’instinct. Aussi reconnaît-elle que l’histoire de la peinture se confond, avec sa propre histoire, de laquelle ne pouvait éclore qu’une œuvre unique, marquée des fortes empreintes du passé.

Le mystère, la joie, le drame, l’attente, l’espoir et la matière picturale sont consubstantiels.

L’œuvre d’Anna Stein

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s’étend aujourd’hui sur quarante ans de création et s’enracine dans la Métamorphose. (Lydia Harambourg) Si Anna était une oeuvre d’art : « Le Paradis de Tintoret.

C’est un peintre qui est, d’après moi, le premier expressioniste tout en étant baroque. Il a un style très indépendant et assez visionnaire. » Si Anna était une couleur : « Le pourpre. C’est magnifique tout simplement. » Si Anna était un musée : « Le musée des Beaux Arts de Budapest. D’abord, parce que quand j’avais 14 ans, ma mère m’a emmené là bas et y était noté en latin « ars longa-vita brevis » ce qui signifie « l’art est long, la vie est brève ».

Ca m’a déterminé à être artiste. J’ai aussi mes propres œuvres dans ce musée dans la section contemporaine. » Si Anna était un monument: « L’Interpellant, monument que j’ai moimême créé à Budapest. Il s’agit d’un ange, c’est une peinture céramique qui interpelle le ciel par rapport aux horreurs des nazis hongrois. » Si Anna était une musique : « La Cantata Profana de Bartok. Une musique très moderne, qui relate une légende hongroise sur des fils qui se sont égarés se sont transformés en cerfs, suite à une malédiction. »

ATELIER 23 passage Choiseul, 75002, Paris stein.anna23@orange.fr www.annastein.fr Voir aussi https://vimeo. com/259790638