Comment y aller par le train
Paris Gare du Nord Pont Saint Maxence environ 40 minutes de trajet prix du billet entre 10 et 12 euros
8 SEPT 2017 15 OCT 2017
PICARDIE ARTS ET CULTURE ABBAYE ROYALE DU MONCEL Publication périodique irrégulière Deuxième année/Automne 2017/Numéro 5 Correspondance vittorio.e.pisu@free.fr
Prix de vente 2 euros
VERNISSAGES
LE 8 SEPTEMBRE 2017 LE 16 SEPTEMBRE 2017
Nadia AGNOLET Roby ANEDDA Alexandra ARANGO Marion BALAC Chloe BELLOC Grégoire TERRIER Ophélie BIGNON Lucio GIRONDO Marie Pierre BRUNEL Loren CAPELLI Cécile CARER Bernard CHATAIN Attila CHEYSSIAL Romain DENIS Cléo DUPLAN Vanessa DZIUBA Anaïs ENJALBERT Laurent GONGORA Anders GROENLIEN Weiwen JIANG Fred KEIFF Pia-Melissa LAROCHE Eglantine LAVAL Stéphanie LAVAUX Sandrine LEHAGRE Julia LOPEZ Chantal LORIO Florence MEUNIER Amandine MEYER Zang MO Anne De NANTEUIL Pierre RABARDEL Gabriel ROCHE Catherine ROSIER Emilie SCHALCK Sophie SCHENCK Patrick SIMKINS Zhifang TANG Cai TENG Frédéric THIECK Cheng TZU-FANG Wenjue ZHANG Zihue ZHOU
Photo Emilie Schalck
Avec les artistes
LE MERVEILLEUX I
l y a une différence profonde entre le « merveilleux et le fantastique » : Le champ du fantastique présuppose que nous sommes ancrés dans une réalité scientifique rigoureuse : les dieux, les anges, les dragons, les fées et les sorcières ne peuvent exister dans le monde. Le fantastique vient déchirer brutalement l’ensemble de nos certitudes. A son opposé le champ du merveilleux se nourrit au travers de deux voies principales, celle du merveilleux des contes et des légendes païennes ou religieuses, et celles des émerveillements ressentis. Le merveilleux constitue un pont entre la perception du réel et sa transcription dans l’imaginaire, entre les perceptions, les intuitions, le ressenti. C’est ainsi que le merveilleux peut nous être familier, quand bien même les faits semblent s’échapper du réel. Les artistes, plasticiens, peintres, sculpteurs, photographes, musiciens, sont par essence aux franges multiples du « merveilleux » de par leurs relations sensibles au réel et leurs facultés de se mouvoir dans le rêve. C’est ainsi qu’ils ouvrent des portes et des fenêtres aux imaginaires des des enfants et des adultes, mais aussi aux pjulosophes, aux scientifiques, aux politiques, et à tous les dogmatiques trop souvent figés dans des convictions inébranlables. Ouvrez vos portes et vos fenêtres, notre monde souvent si dur s’offre à votre émerveillement. Commissariat de l’exposition : Emilie Schalck artiste, Eglantine Laval artiste, Bernard Chatain, peintre et architecte, Attila Cheyssial, peintre et architecte. Abbaye Royale du Moncel : www.abbayedumoncel.fr Libres Ateliers Picards : libresatelierspicards@gmail.com Tél. 06 21 02 29 00 Tél. 06 19 90 86 50 pICARDIE ARTS ET CULTURE
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ABBAYE ROYALE DU MONCEL
Comment y aller par la route Depuis Paris Autoroute A1 Sortie n.8 Senlis-Creil-Crépy en Valois
D330 Creil - Chantilly - Pont Sainte Maxence N17 Cambrai - Pont Sainte Maxence - Villevert
continuer sur D1017 puis D123 Pontpoint - Verberie
Distance 63 km dont 42 km sur autoroute
EDITORIAL ‘est à chaque fois un exercice compliqué que de rélater la création d’un concept, la recherche des artistes, l’assemblage des oeuvres et leur mise en place, parfois difficile, comme dans cet espace immense et impressionant qu’est la salle de l’Abbaye Royale de Moncel, dans laquelle nous avons désormais l’habitude de contempler les expositions que Libres Ateliers de Picardie, organisent pour notre plus grand bonheur. Cette charpente impressionante et le modeste éclairage des lieux nous aménent à nous approcher fortement des oeuvres exposées et à le contempler longment, surtout dans le cadre d’un thème aussi misterieux qu’invitant : «Le Merveilleux». Les commissaires essayent de nous en donner une définition et je concorde avec eux lorsqu’ils affirment que «le merveilleux peut nous être familier». Je pense en effet que le merveilleux c’est forcement quelque chose que nous connaissons ou qu’avons le sentiment de déjà connaître. Le merveilleux c’est comme l’amour, lorsque nous avançons en âge le sentiment que nous resssenton pour autrui est forcement le même que nous avons éprouvé au début de notre existence, lorsque au premiers jours de notre vie nous nous sommes retourné vers notre mère et son sein nourricier et nous avons rencontré une réciprocité qui nous a comblé. Ainsi le merveilleux c’est le souvenir d’un bonheur que au fond de nous nous n’avons pas complétement oublié. Tout comme l’amour qui ne trouve pas de reciprocité, le merveilleux peut nous décevoir par une promesse fallacieuse qui ne se materialiserait pas par un comblement de tout nos sens. Tous les artistes présents ne nous pas (ou peu) déçu. Merci à eux. V.E.P.