Combustibles n°3 - avril-mai 2022

C mbustibles www.brafco.be brafco

MAGAZINE BIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION BELGE DES NÉGOCIANTS EN COMBUSTIBLES ET CARBURANTS • n°3 • avril-mai 2022 • 76ième année

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ÉDITORIAL

E.R. Johan Mattart, BRAFCO, Rue Léon Lepage 4, B-1000 Bruxelles

Ukraine : une tragédie lourde de conséquences pour le secteur

06

ENVIRONNEMENT Promaz a démarré ses activités le 1er avril 2022

VOTRE NÉGOCE/STATION SUR LE NOUVEAU DEALER LOCATOR DE BRAFCO P.40

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21

INFORMAZOUT

CARBURANTS

Nouveau label « Green Fuels Ready »

Nouvel affichage des prix des carburants

TAHON CARBURANTS HOLLAIN P.32-35

A VOTRE SERVICE

Anvers Roulers

Gand

Zolder Bruxelles

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www.gilopsgroup.com Gilops group Rue du Dossay, 2 | B-4020 Liège (Wandre) | Tél. : 04 345 96 16 | Fax : 04 345 96 19 | info@gilopsgroup.com

SOMMAIRE

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32

10

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04 MARCHÉ DE L’ÉNERGIE Gaz naturel environ 60% plus cher que le mazout

COLOPHON

05 ÉDITO Ukraine : une tragédie lourde de conséquences pour le secteur

10 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ER Johan Mattart, Directeur Général de la Fédération belge des Négociants en Combustibles et Carburants, a.s.b.l.

4 Rue Léon Lepage, 1000 Bruxelles info@brafco.be www.brafco.be

06 ENVIRONNEMENT Promaz a démarré ses activités le 1er avril 2022

La guerre en Ukraine s’invite au World Energy Outlook

14 COMBUSTIBLES LIQUIDES Comfort Energy et Gabriëls Power signent un partenariat stratégique

16 INFORMAZOUT

08 NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION Vision à long terme du secteur

Nouveau label ‘Green Fuels ready’

32 MEMBRES LAYOUT Bold & pepper s.a. ‘t Hofveld 6C4 1702 Groot-Bijgaarden 02 325 64 64 www.boldandpepper.be

Les projets mûrement réfléchis de Tahon Carburants (Hollain)

36 EUROPE Comment l’Upei (Europe’s independent fuels suppliers) tente d’ouvrir le « champ des possible »

19 - 31 SUPPLÉMENT SPÉCIAL CARBURANTS

38 TRANSPORT Les camions-citernes de TVW Fuel Trucks sillonnent le monde PHOTOS Brafco

41 PRESSE

RÉGIE PUBLICITAIRE Bold & pepper s.a. rik@boldandpepper.be 0477 30 21 32

42 SERVICES

La rédaction n’est pas responsable des publireportages.

Les porte-paroles de Brafco vous défendent dans la presse Formation de capacité professionnelle, cours ADR…

47 STATISTIQUES

43 NOUVELLES SOCIALES - Communiquez les jours de compensation de vos travailleurs en ligne !

- Recherche de chauffeurs - Prolongation de la procédure simplifiée en cas de chômage corona

Les degrés-jours

47 PETITES ANNONCES C mbustibles

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MARCHÉ DE L’ÉNERGIE

SIMULATIONS PRIX DE L’ÉNERGIE

Gaz naturel environ 60% plus cher que le mazout

A

u 1er avril, le prix maximum officiel pour 2.000 litres de mazout (50 ppm S) était de 2.156 €. Pour l’équivalent de 2.000 litres de mazout, l’utilisateur de gaz naturel (selon le fournisseur et la région) devait s’acquitter de 3.613 € en Région wallonne (tarif Engie Easy variable, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon), 3.489 € en Région Bruxelloise (tarif Engie Easy variable, gestionnaire de réseau Sibelga), et

3.409 € en Région flamande (tarif Engie Easy variable, gestionnaire de réseau Iverlek). Soit des surcoûts respectifs de 1.457 €, 1.333 € et 1.253 € !

•

•

Pour le mazout et le propane, il a été tenu compte du chèque mazout unique de 200 € qui sera attribué sur une livraison effectuée entre le 15 novembre 2021 et le 15 novembre 2022.

Le gaz naturel, l’électricité et les pellets sont soumis à une TVA de 6 %.

PRIX DE L’ÉNERGIE EN RÉGION WALLONNE (consommation/an: 2.000 litres) Simulation sur base des prix au 01/04/2022

10.000 € 8.127 €

Mazout

facture pour 2.000 litres de mazout prix officiel maximum gasoil chauffage 50S, livraison 2.000 litres (source: SPF Economie)

Pellets

facture pour 4.256 kg de pellets (équivalent de 2.000 litres de mazout) pellets en sac (min. 1 palette) - livraison incluse/max.30 km (source: www.renouvelle.be)

8.000 € 5.886 €

6.000 € 3.613 €

4.000 €

© Informazout

3.210 € 2.000 €

2.156 € 1.326 €

0 Mazout (2.000 litres) Pellets (4.256 kg) Gaz naturel (21.282 kWh)

Propane (2.924 litres) Electricité heures creuses (17.440 kWh) Electricité heures pleines(17.440 kWh)

Gaz naturel facture pour 21.282 kWh de gaz naturel (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Easy variable, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be) Propane

facture pour 2.924 litres de propane (équivalent de 2.000 litres de mazout) prix maximum officiel propane, livraisons 2.000 litres (source: SPF Economie)

Electricité

facture pour 17.440 kWh électricité heures creuses et pleines (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Easy variable, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)

- 1 litre de mazout (Hs) = 10,641 KWh de gaz naturel (Hs) = 8,72 kWh d’électricité = 1,46 litres de propane (Hs) = 2,12 kg de pellets (Hs) - Tous les prix TVA incluse

Souscrivez un abonnement d’essai gratuit aux cotations !

Le marché pétrolier est sans cesse en mouvement ! C’est pour cette raison que Brafco offre à ses membres la possibilité de recevoir quatre fois par jour ouvrable, par fax ou par mail, le point sur l’évolution des prix des produits pétroliers. Vous êtes également informé un jour à l’avance de toutes les modifica­ tions des prix maxima officiels.

Si ce service (payant) vous intéresse, vous avez la possibilité de souscrire cet abonnement à l’essai GRATUITEMENT pendant deux semaines et sans aucune obligation ultérieure. Prenez contact à cet effet avec Ann, par tél. 02/502.42.00 ou par mail ann.deknibber@brafco.be Vous pouvez également être informé par SMS deux fois par jour de l’évolution du cours du dollar et des cotations du gasoil et du diesel sur le marché international. Intéressé de l’essayer GRATUITEMENT ? Prenez également contact avec Ann. 4

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avril-mai 2022

LE CONTRAT PROGRAMME COMPROMET LA VIABILITÉ DES ENTREPRISES FAMILIALES DU SECTEUR

EDITO

JOHAN MATTART DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ukraine : une tragédie lourde de conséquences pour le secteur

D

epuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, nous avons 150 euros/m³ de plus que le prix maximum applicable au produit. Il est malheureusement dû changer radicalement notre vision d’un d’ailleurs frappant de constater que – à notre connaissance – aucune memonde pacifique. Ce que personne ne pensait possible est sousure n’a été prise à ce sujet par l’Inspection économique, d’autant plus que dain devenu une tragique réalité. Un pays d’Europe qui, de l’avis de son les compagnies pétrolières, les importateurs et les grossistes ne sont pas voisin de l’Est, est un peu trop porté vers l’Ouest, devient littéralement du non plus autorisés à vendre au-dessus des prix maximums. Le résultat fut jour au lendemain la cible d’une superpuissance mondiale. Les conséque les négociants en combustibles et carburants et les pompistes ont été quences sont terribles. Des millions de personnes ont fui, d’autres se sont contraints soit de fermer temporairement, soit de vendre à perte. S’ils vencachées dans des caves et des stations de métro avec pas ou très peu de daient au-dessus du prix maximum – et avec le consentement de la pernourriture et d’eau. La guerre est apparue dans toute sonne qui avait passé la commande – cela ne son horreur avec le retrait des troupes russes des garantissait pas le paiement intégral de la facture par environs de Kiev au début du mois d’avril. Des villes la suite. Plusieurs négociants nous ont signalé des totalement détruites avec des bâtiments éventrés, cas où des clients déduisaient de la facture à payer le Une marge garantie pour des rues jonchées de cadavres de civils... et ce sur le solde supérieur au prix maximum... le dernier maillon de continent européen en 2022 ! la chaîne de distribution Les pertes pour l’ensemble du secteur de la distribuest nécessaire à la tion de combustibles et carburants sont estimées à A côté de ces atrocités, la guerre en Ukraine a également douloureusement mis en évidence la grande plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour les nomviabilité des entreprises dépendance de l’Occident à l’égard des réserves de breuses entreprises familiales du secteur, la situation du secteur. est d’autant plus grave que l’avenir est très incertain. pétrole et de gaz de la Russie. Malgré les sanctions La guerre en Ukraine n’est pas encore terminée. La contre le régime de Vladimir Poutine – qui s’apprête à entrer dans les livres d’histoire en tant que criminel volatilité des prix de l’énergie sur les marchés interde guerre – il n’y aura pas, pour l’instant, de boycott nationaux reste très élevée. Entretemps, le facteur K continue de menacer le secteur comme une épée de Damoclès. Ce n’est du pétrole et du gaz naturel russes au niveau européen. Les prix de l’énergie ont néanmoins explosé dans le monde entier en raison de la guerre, y comqu’une question de temps avant que la prochaine catastrophe ne frappe le pris en Belgique, où le prix maximum officiel du gasoil de chauffage a secteur... franchi pour la première fois le prix de 1 euro par litre (TVA incluse) et a culminé à environ 1,4 euro par litre. Les automobilistes, eux aussi, ont claiUn Contrat programme qui cause plus de tort que de bien au secteur et qui, rement ressenti la hausse des prix de l’énergie, avec des prix dépassant de plus, entrave l’approvisionnement des consommateurs, doit être adapté largement les 2 euros par litre. ou supprimé dès que possible. Il n’est dans l’intérêt de personne de maintenir un tel mécanisme, au contraire. Néanmoins, la probabilité que le Contrat programme disparaisse prochainement pour laisser place à la libre fixation La hausse spectaculaire des prix pétroliers dans le monde a également des prix des produits pétroliers est pratiquement inexistante. Il est devenu frappé de plein fouet le secteur de la distribution de combustibles et carburants en Belgique. Le Contrat programme, mis en place au début des années un symbole politique trop important. Dans les conditions actuelles du marché, préconiser l’abolition du système des prix maximums pour les produits 70 pour assurer l’approvisionnement du pays par une « adaptation rapide des prix maximums des produits pétroliers en Belgique aux prix des marchés pétroliers serait un suicide électoral pour les politiciens. internationaux », s’est avéré dans la pratique rendre impossible l’approvisionnement des citoyens en Belgique. La lenteur avec laquelle les prix Si le Gouvernement veut absolument conserver un système de prix maximums, maximums en vigueur en Belgique sont adaptés aux prix du marché internaet ne pas introduire de « prix recommandés » comme chez nos voisins néerlantional, et le fait que ces derniers – en raison de l’application du facteur K dais, il faut alors prévoir à tout moment une marge de distribution garantie – ne sont que partiellement pris en compte pour le calcul des prix maxipour le dernier maillon de la chaîne de distribution. Ce n’est qu’ainsi que mums, ont eu pour conséquence que pendant plusieurs jours le prix d’achat l’approvisionnement de l’utilisateur final peut être garanti. On n’imagine pas du diesel pour les pompistes et les négociants en combustibles était supéque les pompistes et les négociants en combustibles et carburants financent rieur d’environ 5 à 6 centimes par litre (hors TVA) au prix maximal pouvant eux-mêmes une partie des pleins de carburant ou des livraisons de mazout. être facturé à l’utilisateur. Pour les fournisseurs de gasoil de chauffage, la situation était encore pire certains jours, avec des prix d’achat allant jusqu’à L’altruisme a aussi ses limites…

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ENVIRONNEMENT

CONCRÉTISATION DE LA SOLUTION POUR LES RÉSERVOIRS À MAZOUT QUI FUIENT

Promaz a démarré ses activités le 1er avril 2022 L’asbl Promaz a été créée à l’initiative des organisations sectorielles Brafco, Energia (l’ancienne Fédération Pétrolière Belge) et Informazout. Ses représentants en ont expliqué le fonctionnement à la presse le jeudi 31 mars, à la veille du démarrage effectif des activités du Fonds.

L

’assainissement d’un sol pollué par un réservoir de mazout qui fuit est coûteux et dépasse souvent les moyens financiers des propriétaires ou des utilisateurs finaux.

Un tel assainissement est désormais possible grâce au soutien du Fonds Promaz.

Promaz est une initiative du secteur et vise à décharger l’utilisateur de mazout, a expliqué Johan Mattart, président de Promaz. Non sans fierté, il a annoncé que Promaz était opérationnel un mois à peine après la publication de la décision de reconnaissance au Moniteur belge. Désormais, les propriétaires ou les utilisateurs finaux qui soupçonnent une pollution du sol liée à une fuite d’un réservoir de mazout ou d’une de ses conduites ou qui ont déjà effectué les travaux d’assainissement du sol dans le passé, peuvent introduire une demande d’intervention auprès de Promaz. Cette démarche peut être effectuée via le e-guichet sur www.promaz.be. La période d’introduction d’un dossier est de trois ans et se termine le 28 février 2025.

BUDGET

Le budget du Fonds, établi pour une période de 20 ans, est estimé à 610 millions d’euros. Ce budget couvrira – outre l’assainissement des sols et des eaux souterraines – les frais de fonc-

ESTIMATION DU NOMBRE DE RÉSERVOIRS À MAZOUT ENTERRÉS

Les problèmes se situent principalement dans le cas de réservoirs à mazout à simple parois enterrés

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Johan Mattart, président de Promaz, a expliqué l’origine et les lignes directrices de Promaz à la presse, le jeudi 31 mars 2022.

tionnement du Fonds et un mécanisme d’assurance, encore à créer, pour les dommages qui pourraient survenir après la période d’introduction des dossiers. Pour compléter le budget, 110 millions proviendront des réserves du Fonds BOFAS (le fonds d’assainissement des sols des Nombre de bâtiments comprenant un chauffage au mazout (2020)

stations-service) qui est dans sa phase finale.

Une fois que ces moyens auront été presque épuisés, le financement structurel sera activé, sous la forme d’une contribution limitée qui sera incorporée dans le prix maximum du mazout par le biais du Contrat programme.

Nombre de réservoirs enterrés

Flandre

658.998

41%

415.169

63%

Wallonie

835.321

51%

317.422

38%

Bruxelles

125.096

8%

70.054

56%

Belgique

1.619.415

802.645

49%

En 1996, on comptait environ 1.800.000 installations de chauffage au mazout => 882.000 réservoirs enterrés.

ENVIRONNEMENT

Avis aux négociants en mazout QUI EST ADMISSIBLE ?

Seuls les propriétaires ou les utilisateurs d’une citerne à mazout située en Belgique, utilisée ou ayant été utilisée pour le chauffage de bâtiments et présentant une fuite peuvent faire appel à Promaz. La notion de « bâtiments » doit être interprétée au sens large : elle ne comprend pas seulement les bâtiments à fonction résidentielle (maisons unifamiliales ou pluri­ familiales, appartements, maisons avec un espace dédié aux activités professionnelles), mais aussi les immeubles de bureaux, les écoles, les hôpitaux, les maisons de repos, les édifices religieux, les hôtels.

COMMUNICATION ET CAMPAGNE MÉDIATIQUE

« 99% N’ONT PAS DE PROBLÈME. 1% N’A PAS DE PROBLÈME NON PLUS » « 99% n’ont pas de problème. 1% n’a pas de problème non plus ». C’est le thème de la campagne de communication grand-public qui débutera en mai. Il y a peu de chances que vos clients aient été confrontés à une pollution du sol due à une fuite de mazout, car 99% des utilisateurs de mazout n’ont aucun problème. Et à partir de maintenant, les 1% restants (qui y sont confrontés) n’ont plus à s’inquiéter. Désormais, tous les propriétaires ou utilisateurs d’un réservoir à mazout situé en Belgique, utilisé ou ayant été utilisé pour le chauffage des bâtiments et présentant une fuite peuvent faire appel à Promaz.

FAITES SAVOIR À VOS CLIENTS À QUI ILS PEUVENT S’ADRESSER Nous vous recommandons d’inviter vos clients à consulter le site web de Promaz www.promaz.be. Là, ils pourront s’enregistrer s’ils pensent pouvoir bénéficier de l’intervention du Fonds. D’ici quelques semaines, le site internet permettra également de vérifier s’ils sont effectivement admissibles à l’intervention du Fonds. Si tel est le cas, vos clients pourront alors remplir un formulaire de demande en ligne. Ensuite, les collaborateurs de Promaz les contacteront pour le traitement ultérieur de leur dossier. L’introduction d’une demande via lettre recommandée sera également possible.

MATÉRIEL DE COMMUNICATION

Présentation de la campagne de soutien multimédia par Willem Voets, vice-président de Promaz.

En mai/juin, la première vague de la campagne « connectivity & content » sera diffusée via les médias avec une attention particulière pour les différents groupes cibles. Une deuxième vague suivra en septembre/octobre, après la période des congés. Les distributeurs de mazout sont invités à inciter leurs clients à consulter le site www.promaz.be et du matériel de communication (dépliants et affiches) est mis à leur disposition à cet effet (voir ci-contre).

Promaz fournit le matériel de communication nécessaire qui vous permettra d’informer vos clients : en plus du site internet, des dépliants et des affiches sont à votre disposition.

Vous pouvez demander ce matériel en remplissant un formulaire disponible sur le site d’Informazout : https://pro.informazout.be/fr/ flyer/depliant-promaz ou en envoyant un mail à info@informazout.be.

99% n’ont pas de problème

de pollution du sol due à une fuite de ma zou

t.

COMMENT INTRODUIRE UNE DEMANDE ?

Le site internet www.promaz.be permet au demandeur de vérifier s’il est effectivement admissible à l’intervention du Fonds. Si tel est le cas, il peut alors directement remplir un formulaire de demande en ligne. L’introduction d’une demande via lettre recommandée est également possible. Pour plus d’information, il peut téléphoner à un numéro gratuit 0800/63 63 6 pendant les heures ouvrables du lundi au vendredi.

1 % n’a pas de problème non plus.

Car Promaz est là !

Des dépliants et des affiches sont à la disposition des distributeurs sur le site d’Informazout.

Une fuite dans votre réservoir de mazout pollue votre sol ?

Pas de problème, car Promaz vous aide et intervient financièrement pou r l’assainissement du sol.

Plus d’infos sur prom

az.be Quel soulagement

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NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

VISION À LONG TERME DU SECTEUR

Anticiper pour gagner en crédibilité La principale mission de la Fédération est plus que jamais d’accompagner ses membres en tant qu’acteurs de la transition énergétique. Un premier séminaire de réflexion s’est tenu les 25 et 26 mars afin de repenser la représentation et la défense des intérêts des négociants en combustibles et carburants.

R

ester seulement distributeurs d’éner­ gies fossiles n’est plus une option…

Nous devons accompagner nos mem­ bres en tant qu’acteurs de la transition énergé­ tique. Nos entreprises doivent d’ores et déjà se préparer à modifier leur business model, avait insisté Etienne Rigo, président de Brafco, à l’occasion des célébrations du 75e anniversaire de la Fédération, le 25 septembre 2021.

Douze personnes représentant le Conseil d’administration et les cadres de Brafco ainsi que des négociants en combustibles et carburants qui avaient répondu à l’enquête sur la vision à long terme du secteur ont participé à ce séminaire sous la conduite d’une spécialiste en change management.

Les participants y ont apporté leurs sensibilités et leurs approches différentes du métier par le biais de workshops. Il leur a été demandé de décrire le contexte – géopolitique, législatif, commercial… – dans lequel évolue le métier et d’en noter les impacts positifs et négatifs sur leur business. Ils ont exprimé leur vision de l’évolution de l’offre et de la demande en y joignant les obstacles et opportunités. Sur la base de cette observation, les participants ont ensuite décrit leurs besoins et la façon dont ils estiment que Brafco peut y répondre. Forts d’une définition précise du contexte et des besoins, ils ont également dégagé une ambition commune pour Brafco, à savoir, entre autres : jouer un rôle efficace sur le marché de l’énergie du futur ; prouver au politique que le secteur a de l’avenir ; démontrer que nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution énergétique ; anticiper les actions et réactions ; renforcer la rapidité des prises de décision.

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Deux jours de réflexion pour dégager une nouvelle ambition pour Brafco.

Quelle doit être la personnalité de Brafco ?

Comment Brafco doit-elle se comporter et communiquer ? Que doivent ressentir les interlocuteurs de la Fédération lorsqu’ils sont en contact avec elle ? Quelles sont les initiatives à prendre par Brafco, tenant compte de ses faiblesses et de ses points forts ? De très nombreuses propositions ont été formulées et confrontées, intégrant les spécificités régionales et nationales du métier. Les participants ont beaucoup débattu de différentes options, comme celle de se concentrer sur la commercialisation des énergies « hors réseau » (telles que nos énergies, à savoir : non reliées à un système de distribution comme celui du gaz ou l’électricité), actuelles et futures, ou celle de s’ouvrir à des produits « réseau ». Il a aussi été

question de la nécessité de renforcer la vision de la Fédération et sa capacité à anticiper les événements. Selon les participants, cela passera par le renforcement de la cohérence, de l’expertise, de la proactivité et de la crédibilité de Brafco à l’égard de la presse, des consommateurs et des membres.

L’exercice va se poursuivre, a conclu Etienne Rigo en remerciant tous les membres de Brafco qui ont apporté leur input à cette réflexion. Il y aura une voie à choisir. Quelle que soit cette voie, notre Fédération devra être perçue comme une fédération positive. Si nous pouvions véhiculer une image positive, nous ferions un grand pas vers davantage de crédibilité.

LNG

CNG

Anvers

Bruges HVO CNG

Gand

Malines

CNG

Hasselt

LNG

LNG

Courtrai

HVO HVO

CNG

Bruxelles Liège HVO LNG

Mons HVO

Luttre CNG

Charleroi

HVO

Namur

Bastogne

CNG

LNG

HVO

Profitez d’un vaste réseau national pour toutes vos énergies.

Comment trouver une station service TotalEnergies en Belgique ?

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE

Le World Energy Outlook est la source d’analyse et de projections qui fait le plus autorité dans le monde de l’énergie.

La guerre en Ukraine s’invite au World Energy Outlook 2021 La présentation du traditionnel World Energy Outlook a eu lieu à Bruxelles le 24 février dernier, le jour où la Russie a envahi l’Ukraine au petit matin. De quoi rebattre les cartes de tous les enjeux énergétiques.

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POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE

L

« C’EST UN MATIN SOMBRE »

C’est un matin sombre, a dit d’entrée la Ministre fédérale de l’Energie Tinne Van der Straeten. Nous sommes confrontés à une nouvelle réalité en Ukraine. Cela place tous nos objectifs sous un jour nouveau. Les dirigeants européens se réunissent ; nous devrons discuter de l’impact de cette crise sur la crise énergétique mais aussi sur la sécurité d’approvisionnement. La question la plus impor­ tante que nous devons nous poser aujourd’hui est la suivante : devons-nous ignorer la question de la transition énergétique maintenant qu’il y a une guerre en Ukraine ? Une guerre qui a un impact direct sur la crise énergétique et les incertitudes liées à la sécurité d’approvisionnement. Les ques­ tions géopolitiques restent cruciales, mais la crise climatique demeure également une question im­ portante. Et la Ministre de rappeler les effets profonds sur la paix et la stabilité internationales, avec des effets aigus sur la sécurité alimentaire, les ressources naturelles et les modèles de migration. Si nous continuons sur la même voie, tout ce qui assure notre sécurité s’effondrera : la produc­ tion alimentaire, l’accès à l’eau potable, la tempé­ rature ambiante et les chaînes alimentaires dans les océans. Ceux qui sont déjà les plus faibles dans ces domaines seront les plus touchés.

VERS UNE NOUVELLE ÉCONOMIE MONDIALE DE L’ÉNERGIE

Une nouvelle économie mondiale de l’énergie se profile à l’horizon, a poursuivi la Ministre. Les investissements dans l’efficacité énergétique et les sources d’énergie renouvelables permettront non seulement de réduire nos émissions de carbone et d’avoir un impact positif sur le chan­ gement climatique, mais aussi de réduire la facture énergétique des ménages et des entre­ prises et de contribuer à la sécurité énergétique.

Tinne Van der Straeten a ensuite développé ses projets en matière d’éolien off-shore et d’hydrogène vert pour la production duquel des protocoles d’accord ont déjà été signés avec des pays tels qu’Oman et la Namibie.

Consommation d’énergie des ménages belges par type d’utilisation en 2019 1,7%

0,1%

0,4%

11,9%

12,8% 73,2%

©SPF Economie

e World Energy Outlook est la source d’analyse et de projections qui fait le plus autorité dans le monde de l’énergie. Cette publication phare de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) paraît chaque année depuis 1998. Ses données objectives et son analyse impartiale fournissent des informations essentielles sur l’offre et la demande mondiales d’énergie dans différents scénarios et sur les implications pour la sécurité énergétique, les objectifs climatiques et le développement économique. Ces perspectives énergétiques mondiales 2021 ont été publiées dans un contexte de marchés déjà turbulents à l’approche d’une réunion cruciale de la conférence COP26 sur le changement climatique à Glasgow en novembre 2021.

Fatih Birol, Directeur exécutif de l’AIE, est venu en présenter les grandes lignes à Bruxelles devant un parterre composé des représentants des principaux opérateurs et autorités du secteur énergétique belge. Avec l’entrée en guerre de la Russie, ce n’est plus de « turbulences » dont il s’agit, mais de « menaces » sur les approvisionnements et la transition énergétiques.

Chauffage

Chauffage de l’eau

Eclairage et appareils

Cuisine

Climatisation

Autres

En 2019, 73,2 % de l’énergie consommée par les ménages est destinée au chauffage. Les principales sources d’énergie utilisées pour le chauffage des ménages sont le gaz naturel (48,0 %) et les produits pétroliers (36,7 %). La part du chauffage dans la consommation d’énergie des ménages varie selon les conditions climatiques, entre 70 % et 77 % depuis 2010. Le reste de l’énergie consommée dans les ménages est utilisé pour l’éclairage et les appareils électriques (12,8 %), ainsi que pour chauffer l’eau (11,9 %) et cuisiner (1,7 %). La Belgique ayant un climat tempéré, la consommation d’énergie pour la climatisation est très faible (0,1%).

Personne n’oubliera le 24 février 2022, a pour sa part commenté Fatih Birol. C’est un jour tragique pour l’Europe, pour le monde et pour l’humanité.

C’est un choc pour nous tous, et un problème auquel l’Europe et le monde devront faire face pendant des mois, voire des années. En envahis­ sant l’Ukraine, la Russie a violé les lois interna­ tionales. Ce pays est un énorme fournisseur d’énergie pour l’Europe et le monde. Sachant que nos marchés de l’énergie, nos marchés pé­ troliers, sont des marchés mondiaux, et que tous les marchés d’Europe, d’Asie et d’Amérique sont interconnectés, nous discutons, en tant qu’AIE, avec nos membres, toutes les parties prenantes et nos collègues, de la meilleure façon dont nous pouvons répondre à cette agression.

MAINTENIR LE RÉCHAUFFEMENT EN DESSOUS DE 1,5 °C

En matière de changement climatique, le directeur exécutif de l’AIE a rappelé qu’environ 80 % des émissions responsables du changement climatique proviennent du secteur de l’énergie.

Comment changer le secteur de l’énergie pour parvenir à des émissions nulles et maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 °C d’ici 2050 ?

Il s’agissait de la première feuille de route mondiale, et c’est toujours la seule, pour les 30 prochaines années, du secteur mondial de l’énergie. La voie vers l’élimination des émis­ sions dans le secteur de l’énergie est extrême­ ment étroite, mais l’objectif est réalisable, a-t-il dit en détaillant les 3 grands défis qui se posent à nous : p C mbustibles

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POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE

Le 24 février dernier, jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Ministre fédérale de l’Energie Tinne Van der Straeten a parlé d’un matin sombre qui aura des effets profonds sur la paix et la stabilité internationales, avec des effets aigus sur la sécurité alimentaire, les ressources naturelles et les modèles de migration.

Fatih Birol, Directeur exécutif de l’AIE : « Les récents développements en Europe jettent une ombre sur la Russie en tant que partenaire énergétique fiable. »

➊ Au cours de la prochaine décennie, tirer le meilleur parti des technologies existantes pour produire de l’énergie propre, avec une augmentation significative de l’offre d’énergie renouvelable (énergie éolienne, solaire et hydraulique), de l’efficacité énergétique et du nombre de véhicules électriques.

➋ Innover. De nouvelles technologies sont en cours de développement, mais elles ne font pas encore partie du marché. Il faut faire en sorte que les nouvelles technologies soient prêtes à être lancées sur le marché afin qu’elles puissent compléter le premier défi, à savoir : exploiter pleinement le potentiel des technologies existantes.

➌ Réduire de manière drastique la consommation de combustibles fossiles. Le gaz et le pétrole continueront d’exister, mais à une échelle beaucoup plus réduite qu’aujourd’hui et seulement pour certaines applications.

En plaçant son scénario « Net Zero by 2050 » (ou ZEN - zéro émission nette) au centre de l’édition 2021 de son World Energy Outlook, l’Agence Internationale de l’Energie définit la nouvelle norme pour les états, entreprises et institutions financières, à savoir : une transition rapide des énergies fossiles aux énergies renouvelables, avec l’arrêt immédiat des nouveaux projets de production d’énergies fossiles et un système électrique qui atteint rapidement la neutralité carbone. L’AIE illustre l’ampleur de ces défis par des chiffres. Aujourd’hui, 10 % des voitures dans le monde sont électriques. Pour atteindre l’objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C, il faudrait que la part de marché des voitures électriques soit de 60 % d’ici à 2030. Autre chiffre : d’ici 2040, toute la production d’électricité devrait être exempte

d’émissions. Est-ce réalisable ? Il y a beaucoup de désaccords à ce sujet également, mais ce n’est pas totalement impossible, selon Fatih Birol. D’ici 2040, 50 % de tous les avions devraient utiliser un carburant durable. Il y a donc plus de 400 étapes que nous devons franchir.

Certaines sont plus difficiles à réaliser que d’autres et nous devons tous travailler ensemble. Europe, Asie, Amérique du Nord et du Sud, Afrique...

QUE FAIRE CONTRE L’AUGMENTATION DU PRIX DU GAZ ?

Selon le directeur exécutif de l’AIE, tous les pays européens doivent constituer des stocks obligatoires de gaz. Cette tâche incombe non seulement aux opérateurs gaziers, mais aussi aux

Consommation d’énergie finale en Belgique, en 2020, par source d’énergie (évolution en Mtpe, mégatonne équivalent pétrole) 45 40

E nergies renouvelables et déchets

35

Chaleur

30

Electricité

25 20

C ombustibles fossiles solides

15

Gaz naturel Produits pétroliers

10 5 0 2012

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2018

2019

2020

Entre 2011 et 2020, la consommation d’énergie finale a varié entre 38,1 et 41,6 Mtep (mégatonne équivalent pétrole). Il existe une forte dépendance aux conditions météorologiques : les années à hiver rigoureux, comme 2013, ont montré une consommation finale de combustibles plus élevée. Cet impact est principalement visible dans la consommation de gaz naturel. La forte baisse observée en 2020 est principalement le résultat d’un hiver doux, mais aussi des mesures prises dans la lutte contre le coronavirus.

12

C mbustibles

avril-mai 2022

©SPF Economie

2011

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE

gouvernements qui doivent imposer des règles. Il estime aussi qu’il faut revoir la tarification de l’électricité en Europe et ne pas laisser le comportement de la Russie déterminer les prix de l’électricité de facto. Enfin, considérant que l’Europe dispose d’un parc immobilier très ancien et inefficace, il prône un doublement du taux de rénovation actuel sous l’effet de diverses mesures incitatives, qui permettra à l’Europe d’économiser 20 milliards d’euros de gaz naturel en un an. Nous n’avons donc pas besoin de nouveaux gisements de gaz, il nous suffit de ré­ nover et d’isoler nos bâtiments, et c’est parfaite­ ment faisable, insiste-t-il.

A L’ADRESSE DE LA RUSSIE

Fatih Birol a conclu son exposé en s’adressant à la Russie : Aujourd’hui, environ 45 % de nos im­ portations de gaz proviennent de Russie. En Europe, nous utilisons ce gaz principale­ ment pour le chauffage, la production d’électricité et l’industrie. Mais la Russie ne doit pas oublier que la moitié de son budget provient du pétrole et du gaz. Depuis ce 24 février 2022, notre image de la Russie va changer radicale­ ment. Les récents développe­ ments en Europe jettent une ombre sur la Russie en tant que partenaire énergétique fiable. L’AIE, avec toute son expertise et toute sa force, aidera les gouvernements euro­ péens à saisir cette occasion historique de revoir leurs politiques énergétiques pour un avenir propre et sûr.

« Une crise des prix, mais pas des approvisionnements » La présentation du World Energy Outlook en Belgique a été suivie d'un débat interactif entre panélistes de haut niveau du secteur privé et public sur le concept de sécurité énergétique, entre autres. A propos des stocks stratégiques, Patrick van Haute, le Président d’Apetra, a expliqué que l’agence qui gère les stocks stratégiques belges conservait des stocks de 4 millions de tonnes de produits pétroliers. J’espère que le nom d’Apetra restera inconnu dans les prochains jours car, si on entend parler d’Apetra, cela signifierait que nous devrions mettre nos stocks sur le marché et qu’il y aurait une crise. Pour l’instant, nous n’avons pas de crise d’approvisionnement, mais une crise des prix. Le cadre juridique dans lequel Apetra opère est très strict. Il ne sert qu’à constituer des réserves de produits pétroliers, pas d’autres vecteurs énergétiques. Et cela uniquement en cas de crise des approvisionnements.

Patrick van Haute a ajouté que, vu la diminu­ tion progressive des produits pétroliers, le cadre juridique d’Apetra serait peut-être réétudié afin de lui permettre de stocker également d’autres produits.

Patrick van Haute, Président d’Apetra.

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avril-mai 2022 13

COMBUSTIBLES LIQUIDES

UN RÔLE DE PREMIER PLAN DANS LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Comfort Energy et Gabriëls Power signent un partenariat stratégique En 2021, Comfort Energy devenait le plus grand opérateur mazout de Belgique et du Luxembourg avec la reprise de Q8Mazout. Un partenariat stratégique vient aujourd’hui renforcer cette position : Comfort Energy cède plusieurs stations-service à Gabriëls Power en échange de la reprise de ses activités mazout, principalement localisées en Flandre Occidentale et Orientale.

C

et accord permet autant à Comfort Energy qu’à Gabriëls Power de se concentrer sur leurs activités princi­ pales, affirme Stefan Baeten, CEO de Comfort Energy. L’essentiel de notre activité réside dans la livraison de combustibles liquides aux particu­ liers, aux PME, à l’agriculture et aux transpor­ teurs. L’inverse est vrai pour Gabriëls Power. Or, chaque segment du marché requiert sa propre expertise. Cet échange nous permet donc à tous les deux de jouer sur nos points forts.

Comfort Energy exploite encore treize propres stations-service et en approvisionne une trentaine. Vingt d’entre elles sous l’enseigne Esso, les autres sous enseigne locale. Ces sta­ tions-service sont venues en notre possession au fil d’acquisitions, à l’exception de celles à proximité de nos dépôts, poursuit Stefan Baeten.

PERSPECTIVES POUR LE SECTEUR… ET LE CONSOMMATEUR

Ce partenariat s’inscrit dans les ambitions de croissance de Comfort Energy. Nous voulons avoir la portée nécessaire pour prouver que notre secteur a un rôle de premier plan à jouer dans la transition énergétique, affirme Stefan Baeten.

Avec la situation géopolitique actuelle, certaines énergies pourraient à nouveau attirer l’attention des politiques. Et nous étions déjà persuadés que la transition énergétique passe par un mix énergétique bien pensé.

Ces dernières années, le groupe a ainsi étendu son expertise à de nouveaux produits et services : assainissement du sol et services réservoirs, bornes de chargement électrique, installations hybrides… Comfort Energy a également lancé

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C mbustibles

avril-mai 2022

En 2021, Comfort Energy a distribué plus d’un milliard de litres, ce qui représente 1 client sur 5 pour le mazout de chauffage dans le BeLux.

Green+, programme de compensation des émissions de CO2 pour le mazout de chauffage, et Eco+, un mazout comprenant une part de 5% de HVO, un combustible paraffinique renouvelable.

Les consommateurs sont demandeurs de ces ini­ tiatives plus vertes, poursuit Stefan Baeten.

Malheureusement le politique ne suit pas tou­ jours. Nous souhaiterions, par exemple, augmen­ ter la part de biocombustible dans notre produit Eco+, mais la réglementation ne le permet pas à l’heure actuelle.

En 2021, Comfort Energy a dès lors lancé une série de tests en situation réelle avec le combustible R33, un gasoil de chauffage comprenant 33% de renouvelable. Les tests sont encore en cours et les véritables conclusions ne pourront être tirées qu’après une, voire deux, années de chauffe, explique Stefan Baeten. Mais, jusqu’à présent, nous n’entendons que des réactions positives : les installations fonctionnent exacte­ ment comme avant et les émissions sont conformes aux attentes. Ceci est donc conforme

aux conclusions des nombreux tests organisés dans les pays voisins.

AMBITIONS INTERNATIONALES

Ces pays voisins restent d’ailleurs le sujet des ambitions du groupe. Nous voyons un marché porteur dans les régions frontalières françaises et allemandes. La France vient d’adopter un décret instaurant un seuil limite d’émissions pour les nouvelles installations de chauffage, sans inter­ diction du mazout. Ceci laisse donc de belles perspectives aux biocombustibles liquides. Quant à l’Allemagne, si la tendance actuelle se poursuit, l’utilisation de mélanges de mazout traditionnel et de biocombustibles pourrait très bientôt être éten­ due dans certaines régions, conclut Stefan Baeten.

Avec la reprise de la division mazout de Gabriëls Power, Comfort Energy se renforce avec 18 nouveaux collègues, pour un total d’environ 350 collaborateurs, et dispose désormais d’une flotte de 200 camions, ce qui lui permet de fournir 20% des consommateurs de mazout au BeLux.

Participez à la transition énergétique et investissez dans un avenir neutre en CO2

Ensemble, grâce à Comfort Energy, créons un avenir énergétique durable Comme un foyer sur trois se chauffe aujourd’hui au mazout, le secteur du fioul domestique jouera un rôle décisif pour atteindre les ambitions européennes de neutralité carbone en 2050. C’est pourquoi Comfort Energy, leader du marché belge, a décidé de prendre les devants : ensemble, accélérons la transition énergétique et préservons l’avenir de notre secteur. > > > > >

Vous questionnez-vous sur l’avenir de notre secteur ?

Les possibilités des combustibles alternatifs vous intéressent-elles, pour vous comme pour vos clients ?

Souhaitez-vous savoir comment la compensation carbone peut apporter une valeur ajoutée à vos clients ?

Voulez-vous aussi profiter des avantages du Pacte vert pour l’Europe ?

Avez-vous des idées à partager avec le leader du marché, qui a conservé un esprit d’entreprise ?

Vous pouvez. Nous vous accueillerons avec plaisir dans l’un de nos bureaux ou viendrons vous rencontrer afin d’établir un avenir radieux pour vos clients et vous.

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Stefan Baeten I CEO +32 476 29 22 73 stefan.baeten@comfortenergy.be

Walter Van Kerckhoven I Directeur des ventes +32 479 74 40 07 walter.vankerckhoven@comfortenergy.be

© en2x

INFORMAZOUT

Nouveau label ‘Green Fuels Ready’ POUR DES ÉQUIPEMENTS DE CHAUFFAGE PARÉS POUR L’AVENIR

Le train de la transition énergétique poursuit son chemin. Tous les acteurs du marché de l’énergie cherchent des solutions durables pour le chauffage des bâtiments. BDH, la fédération allemande du matériel de chauffage, et en2x, le pendant allemand d’Informazout lancent ainsi le label Green Fuels Ready. Celui-ci indique la compatibilité des chaudières, réservoirs et composants avec les combustibles liquides pauvres en carbone. Dr Ernst-Moritz Bellingen, Directeur d’en2x, nous en dit plus.

PRÊTS POUR L’AVENIR

16

Le label Green Fuels Ready prouve l’aptitude technique d’une chaudière, d’un réservoir et d’autres composants d’un système de chauffage à fonctionner avec les combustibles liquides pauvres en carbone. En utilisation pure ou en mélange avec des combustibles fossiles. Les systèmes de chauffage étaient jusqu’à présent principalement jugés sur leur efficacité.

Avec l’objectif de neutralité carbone, leurs émissions sont maintenant passées à la loupe, explique Dr. Ernst-Moritz Bellingen. Les nouvelles chaudières à condensation sont déjà très efficaces et se combinent avec les énergies renouvelables. Il s’agit maintenant de changer le combustible.

Ce label est le signe que notre secteur est prêt pour cette transition.

nous nous tournons vers la France, le discours est similaire : le décret français du 6 janvier dernier, réglementant l’installation d’équipements thermiques, reprend des mesures concrètes pour amorcer la transition du mazout fossile vers un combustible liquide pauvre en carbone. Ainsi, il n’interdit aucune énergie mais introduit un seuil limite d’émissions tout au long du cycle de vie (ACV) de 300g CO2eq/kWh PCI pour les nouvelles chaudières.

Quant à l’Allemagne, des discussions y sont en cours pour faire grimper la part d’énergies vertes dans chaque système de chauffage à 65%. Lorsque l’on sait que seuls 10% des 2.514 TWh de consommation énergétique an­ nuelle allemande proviennent des énergies renouvelables, seul un scénario multi-énergies peut être envisagé, affirme Dr Ernst-Moritz Bellingen.

UNE EUROPE EN MOUVEMENT

DE L’IMPORTANCE D’UN LABEL

Si le marché des énergies fossiles est actuellement sous pression, les combustibles liquides sont loin d’avoir tiré leur révérence. Un Belge sur trois se chauffe aujourd’hui aux combustibles liquides. Le Royaume-Uni consomme actuellement 3 millions de tonnes de combustibles liquides à l’année. Et si

Les avantages des combustibles liquides pauvres en carbone sont indé­ niables : pas de remplacement complet du système, bonnes capacités de stockage, changement possible en une seule livraison, réseau de distribu­ tion déjà existant. De plus, ils sont affranchis d’un réseau souvent coûteux

C mbustibles

avril-mai 2022

INFORMAZOUT

GREEN FUELS READY LABEL FOR HEATERS, TANKS & ACCESSORIES.  Shows technical suitability for

greenhouse gas neutral liquid fuels and any mixtures with fossil liquid fuels.

 Facilitates the selection of future-proof products.

“Lorsque l’on sait que seuls 10% des 2.514 TWh de consommation énergétique annuelle allemande proviennent des énergies renouvelables, seul un scénario multi-énergies peut être envisagé”

Green Fuels Ready Label. For heaters, tanks & accessories.

Source: BDH-Infoblatt 50, October 2021, chapter 4.6

Dr Ernst-Moritz Bellingen, Directeur d’en2x

Pour les chaudières, réservoirs et autres composants

8

à l’entretien et qui ne dessert pas tout le pays. BDH et en2x ont donc souhaité envoyer un signal fort aux consommateurs au travers du nouveau label Green Fuels Ready. Un (nouveau) système de chauffage est un inves­ tissement conséquent pour un foyer. Avec le label Green Fuels Ready, nous leur assurons que leur équipement est prêt pour l’avenir, affirme Dr ErnstMoritz Bellingen.

www.en2x.d

Démontre la capacité technique à fonctionner avec des combustibles liquides pauvres en carbone

NOUVEAUX STANDARDS

Afin de développer ce label, BDH et en2x ont cartographié les besoins de leurs membres pour développer des équipements compatibles avec les combustibles pauvres en carbone. Ces derniers ont ensuite été largement testés en laboratoire et sur le terrain, rappelle Dr Ernst-Moritz Bellingen.

Plus récemment, la parution de la nouvelle norme pour le chauffage aux combustibles liquides paraffiniques et ceux obtenus par estérification a donné un cadre à leur utilisation. En Allemagne, un équipement labélisé Green Fuels Ready répond donc à la norme DIN 51603-08 (partie 1, 6 ou 8).

L’emploi du label ne nécessite pas l’approbation par une autorité de contrôle, mais relève de la responsabilité du fabricant et peut être vérifié par les informations contenues dans l’agrément ou le mode d’emploi.

POUR LE MARCHÉ EUROPÉEN

Si le label correspond actuellement aux normes allemandes, son utilisation ne se limite pas aux frontières germaniques. Le label peut être adapté aux normes en vigueur dans un autre pays, affirme Dr Ernst-Moritz Bellingen. Tous les pays ne sont toutefois pas encore dotés de standards pour les combustibles paraffiniques. Nous ne voyons pas cela comme un problème conséquent étant donné que les normes allemandes forment bien souvent le standard pour les fabricants. Un grand fabricant allemand de chaudières a d’ailleurs déjà présenté un modèle pensé pour le marché français, qui devra utiliser un mélange composé de 30% d’EMAG à partir du 1er juillet. Le secteur des combustibles liquides ne manque donc pas de solutions qui peuvent jouer un rôle à l’avenir.

C

HVO

Pour un usage avec des combustibles liquides pauvres en carbone purs ou mélangés à des combustibles fossiles Répond au standard allemand pour le HVO ou l’EMAG (DIN 51603-08) Une garantie supplémentaire pour le consommateur quant à la pérennité de son installation Le produit de nombreux tests en laboratoire et sur le terrain

C mbustibles

avril-mai 2022 17

C mbustibles C mbustibles C mbustibles C mbustible s C mbus tibles www.brafco.be

brafco

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www.brafco.be

MAGAZINE BIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION BELGE DES NÉGOCIANTS EN COMBUSTIBLES ET CARBURANTS • n°5 •septembre-octobre 2021 • 75ième année

JUIN 2021

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• 75ième année EDITO n°4 • juillet-août 2021 ET CARBURANTS • Mail.

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CARBURANTS

EDITO

MAES et YEET! ajoutent plus de 300 chargeurs rapides

le projet Recours juridique contre et le remplacement d’interdire l’installation en Région flamande des chaudières mazout

tibles C mbus ième

FÉDÉR DE LA

ATION

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TS CARBURAN

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EDITO

e Le beurr Promaz: du beurre nt et l’arge

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brafco

LA FÉDÉRATION BELGE

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EDITO

Prolongation supplémentaire chômage de la procédure de temporaire simplifiée

Plan climat flamand contraire à l’accord gouvernemental flamand

DES NÉGOCIANTS EN

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INFORMAZOUT

Beaucoup de questions chez les utilisateurs de mazout.

Informazout leur répond

COMBUSTIBLES ET CARBURANTS

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BUTANE-PROPANE

Constitution de points de collecte des bouteilles de gaz « rechargeables »

• n°6 •novembre-décem

bre 2021 • 75ième année

www.brafco.be

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brafco

NOUVELLES SOCIALES

Conventions collectives MAGAZI NE BIMESTR IEL DE LA relatives au Protocole FÉDÉRATION BELGE DES d’accord 2021-2022 NÉGOCI ANTS

EN COMBUS TIBLES

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CARBURANTS

Fin de la déductib ilité fiscale des véhicule s de à moteur thermiqsociété ue

ET CARBUR ANTS

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INFORMAZOUT

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NOUVELLES

Reportage sur les première s livraisons de R33

SOCIALES

Adaptations diverses dans l’adminis tration des salaires

BIMESTRIEL

DE LA FÉDÉR

www.brafco .be brafco

ATION

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ALES

SOCI VELLES

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temporaire Chômage de Covid-19 pour cause

BELGE

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Une énerg c’est un ie abordable, droit fonda pour tous ment

ENVIRON

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à candi inistration Appel il d’adm le Conse o de Brafc

Démarrage prochain du Fond s des sols d’assainissement Promaz

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• n°2 • février-mars 2022 • 76 ième année

INFORMA

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T Nouveaux combustibl liquides es : aussi chez nos voisins

20 WTI 20.04.20

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NOUVELL

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Société : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ Nom et prénom : ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Code postal et commune : ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Tél. : ..................................................................................................... Fax : ......................................................................................... E-mail : ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Numéro de TVA (si vous souhaitez une facture) : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������

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• n°1 • janvier 2022 • 76 ième année

MAGA ZINE

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E.R. Johan Mattart, BRAFCO,

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Protocole d’accord 2021-2022

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MAGAZINE BIMESTRIEL NOUVELLES SOCIALES DE

NOUVELLES SOCIALES

E.R. Johan Mattart, BRAFCO, Rue Léon Lepage 4, B-1000 Bruxelles

BIMES TRIEL

CIANT DES NÉGO

• 75 ai 2021

Cedicol devient BtecCH et se donne une nouvelle mission

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Récupération de bouteilles le long de la Vesdre

ENT 2022, une année de réflexion sur la vision à long terme du secteur

E.R. Johan Mattart, BRAFCO,

MAGA ZINE

BELGE

• avril-m TS • n°3

TECHNOLOGIES CHAUFFAGE

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BUTANE-PROPANE

Démonstration à grande échelle de l’efficacité des combustibles pauvres en carbone

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URAN ET CARB USTIB LES

au réseau

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INFORMAZOUT

SUPPLÉMENT SPÉCIAL

C RBURANTS 20 ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME

24 GABRIËLS - POWER 28 MOBILITÉ ÉLECTRIQUE

21 AFFICHAGE DES PRIX

29 VENTES LNG

22 BORNES DE RECHARGE

30 Q8 & TANGO ELECTRIC

23 TENSION VAPEUR

31 DÉFENSE DU POMPISTE

KRISTOF GABRIËLS GABRIËLS - POWER 19

Cambustibles

avril-mai 2017

SUPPLÉMENT SPÉCIAL

C rburants

Entre le marteau et l’enclume

D

epuis fin février, les cotations des produits pétroliers sur les marchés internationaux ont explosé. En raison du Contrat programme, les augmentations de prix sans précédent n'ont pas été répercutées assez rapidement, et de surcroît seulement partiellement, dans les prix maximums officiels, ce qui a causé des difficultés inédites aux exploitants de stations-service. À l’exception du Grand-Duché de Luxembourg, la Belgique est le seul pays d’Europe occidentale où les prix pétroliers ne sont pas libéralisés.

Contrairement aux Pays-Bas, par exemple, qui appliquent des « prix recommandés » pour l’essence et le diesel, la Belgique a des prix maximums officiels pour presque tous les produits pétroliers. Ces prix maximums sont calculés chaque jour ouvrable sur base de l’Annexe technique du Contrat programme. Le premier Contrat programme a été conclu en 1974 entre l’État belge et la Fédération Pétrolière Belge de l’époque (aujourd’hui Energia).

L’objectif de ce Contrat programme était – et est toujours – d’assurer l’approvisionnement du pays en adaptant rapidement les prix maximums des produits pétroliers en Belgique aux prix pratiqués sur les marchés internationaux.

Bien que le Contrat programme ait prouvé son utilité durant plusieurs décennies, la hausse spectaculaire actuelle des prix du pétrole dans le monde a douloureusement démontré ses limites. Pendant près de deux semaines, le prix d’achat des pompistes et des distributeurs de combustibles a été supérieur au prix maximum officiel qu’ils sont autorisés à pratiquer, tant pour le diesel que pour le mazout de chauffage. C’est invivable ! A cet égard, il est étonnant que le système des prix maximums officiels puisse être ignoré dans la pratique par les compagnies pétrolières, les importateurs et les grossistes, alors que le dernier maillon de la chaîne de distribution est invariablement concerné.

Nous avons donc été pris entre le marteau et l’enclume : soit nous respections les prix maximums calculés par le Contrat programme et vendions donc à perte (ce qui est interdit par la loi), soit nous vendions au-dessus du prix maximum officiel..., ce qui est également interdit. Certains prirent l’initiative de fermer temporairement leur(s) station(s), au risque de perdre leurs clients. Et ceci à contre-cœur car, en tant qu’entrepreneurs, priver le citoyen de carburants ou de chauffage n’est pas dans nos

20

C mbustibles

avril-mai 2022

gènes. Selon Energia, en deux semaines, le secteur de la distribution a subi un « manque à gagner » de 53 millions : 40 millions pour les stations-service et environ 13 millions pour les distributeurs de gasoil de chauffage. « Manque à gagner » est un euphémisme au vu des très importantes pertes enregistrées par nous tous.

Comment le législateur permet-il que les pertes soient répercutées sur le dernier maillon de la chaîne de distribution ? En tant que représentante du secteur de la distribution de combustibles et carburants, Brafco demande à être directement impliquée dans les négociations du Contrat programme, et à pouvoir le co-signer en tant que partie contractante puisqu’elle est la plus représentative de la distribution de produits pétroliers dans notre pays. A défaut d’être aboli – ce que nous ne demandons pas dans l’immédiat – le Contrat programme devrait au moins être adapté. Cela peut se faire e.a. par la suppression du facteur K ou par son ajustement afin que les très fortes hausses de prix sur les marchés internationaux soient intégralement répercutées sur les prix maximums. La volatilité des prix du pétrole sur les marchés internationaux a augmenté à un point tel qu’il faut en tenir compte de manière effective. Il devrait également être possible de traduire plus rapidement la hausse des prix sur les marchés internationaux en prix maximums. Si ce n’était pas le cas, nous opterions alors simplement pour l’abolition du système des prix maximums pour les produits pétroliers et par son remplacement par un système de « prix recommandés » comme chez nos voisins néerlandais.

Combien de fois n’a-t-on entendu les autorités argumenter que nous pouvions assumer ces récentes pertes au vu des ristournes qui sont attribuées – dans une situation de marché normale – sur le prix des carburants ! Près de 90 % des stations-service du pays affichent en effet des réductions à la pompe. Et alors ? N’est-ce pas là le signe d’une saine concurrence au bénéfice de l’automobiliste ? Et si tout le monde vendait au prix maximum officiel, ne nous ferait-on pas le reproche de nous entendre sur les prix ?

Qu’il s’agisse de l’offre de carburants classiques ou de carburants renouvelables, nous ne sommes pas appelés à disparaître du paysage. Désigné « secteur essentiel aux besoins vitaux de la Nation » par les autorités durant le premier confinement consécutif à la crise du Covid, c’est grâce aux distributeurs de combustibles et aux exploitants de stations-service – pourtant bien conscients des risques – que le pays ne s’est pas retrouvé complètement à l’arrêt.

Malgré l’insistance de Brafco, le Gouvernement a décidé de ne pas ajuster pour l’instant le facteur K dans le mécanisme des prix maximums, estimant que ce n’était plus nécessaire compte tenu de la récente baisse des cotations internationales des produits pétroliers. Néanmoins, nous continuons à insister pour que le Contrat programme soit modifié afin d’éviter que la situation désastreuse du mois de mars ne se reproduise. Ne pas en tirer de leçons serait impardonnable.

Dirk Maes Président Commission Carburants

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SUPPLÉMENT SPÉCIAL

Nouvel affichage des prix des carburants depuis le 1er avril 2022 Le Gouvernement veut faciliter la prise en compte par les consommateurs des carburants alternatifs non fossiles dans le choix d’une nouvelle voiture.

POURQUOI COMPARER LES PRIX DES CARBURANTS ?

L’Union européenne souhaite encourager les voitures qui utilisent des carburants alternatifs et aider les consommateurs à choisir leur voiture. Ce n’est pas seulement le prix d’achat qui est important à cet égard, mais aussi le prix que le consommateur paie pour le carburant. Par conséquent, depuis le 1er avril 2022, les stations-service qui proposent du GNC, du GPL, de l’hydrogène ou de l’électricité (via des bornes de recharge) en plus de l’essence et du diesel doivent obligatoirement afficher une comparaison des prix des carburants. Cet affichage indique les prix des 6 carburants suivants sur la base d’une consommation pour 100 km: • essence 95 E10 • diesel B7 • GPL

• électricité • hydrogène • GNC

Ainsi, l’autorité publique souhaite faciliter la prise en considération des carburants alternatifs non fossiles dans le choix d’une nouvelle voiture.

COMMENT LE PRIX EST-IL CALCULÉ ?

La méthode de calcul des prix a été définie au niveau européen, de sorte que les prix en Europe soient comparables. Le SPF Economie compare les prix du carburant sur une distance de 100 km pour les modèles de voiture les plus vendus à l’intérieur d’un segment. Les informations sur la consommation moyenne de ces véhicules (selon les procédures d’essai WLTP, Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures) permettent de calculer la consommation moyenne de carburant. Cette consommation moyenne (en unité de carburant par 100 km) est multipliée par les prix moyens du carburant enregistrés au cours du trimestre précédent (en euros par unité de carburant). Le résultat est le prix en euros pour 100 km. À QUI S’APPLIQUE LE NOUVEL AFFICHAGE DE COMPARAISON DES PRIX DES CARBURANTS ?

Si votre station-service propose au moins 3 des 6 carburants, vous devez placer l’affiche à un endroit bien visible près des pompes et dans le shop de votre station-service.

Comparaison des prix des carburants 2e trimestre 2022

Familiale

Type de carburant

Estimation du prix pour 100 km

€

4,6

CNG

€

6,4

Hydrogène H2

€

9,0

LPG

€

4,9

Essence 95 E10

€

10,1

Diesel B7

€

8,8

Électricité

*

* Prix estimé pour une charge à domicile

Plus d’infos : carburants.belgique.be

economie.fgov.be 0800 120 33

Éditrice responsable : Séverine Waterbley N° d’entreprise : 0314.595.348 — Réf.: 010-21 — Illustration : © Adobe Stock.com

V

ous proposez trois ou plus des types de carburants suivants dans votre station-service : essence, diesel, GPL, électricité, hydrogène, GNC ? En vertu de l’arrêté royal du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté royal du 13 avril 2019 relatif à la dénomination et aux caracté­ ristiques des carburants alternatifs, vous devez, depuis le 1er avril 2022, afficher dans votre station-service à un endroit bien visible, près des pompes et dans le shop, un document renseignant le prix moyen du carburant pour 100 km. L’objectif est de mieux informer les consommateurs sur le prix des différents types de carburants.

L’affiche concernant la comparaison des prix des carburants doit être placée à un endroit bien visible près des pompes et dans le shop de la station.

Outre les versions française et néerlandaise, une version bilingue est également disponible.

QUAND DEVEZ-VOUS METTRE À JOUR L’AFFICHAGE ?

L’affiche est mise à jour deux semaines avant le début de chaque trimestre avec les dernières informations relatives aux prix des combustibles. Vous devez afficher la nouvelle version dans votre station-service au plus tard le premier jour de chaque trimestre (1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er septembre).

OÙ TROUVER L’AFFICHE DES PRIX DES CARBURANTS ?

Téléchargez l’affiche des prix des carburants depuis le 16 mars 2022 sur le site du SPF Economie et imprimez-la au format minimum A3. Ou demandez à recevoir l’affiche en envoyant un e-mail à externcom@economie.fgov.be.

Le SPF Economie vous l’enverra alors par courrier.

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SUPPLÉMENT SPÉCIAL

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Où des bornes de recharge électriques sont-elles obligatoires ?

Dans les trois régions du pays, des installations de recharge électriques doivent être prévues en cas de construction ou de rénovation importante.

E

n Région wallonne, depuis le 11 mars 2021, en cas de construction ou de rénovation importante, des exigences de pré-raccordement et/ou d’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques doivent être respectées. Les bâtiments à construire ou faisant l’objet de travaux de rénovation importants (travaux portant sur au moins un quart de l’enveloppe), qui sont liés à plus de 10 emplacements de stationnement, doivent être équipés de l’infrastructure de raccordement et dans certains cas de bornes de recharge. L’infrastructure de raccordement vise le précâblage (conduits) permettant de procéder ultérieurement à l’installation de bornes de recharge.

• Bâtiments non résidentiels (bureau, commerce, industrie...) et/ou destinés au logement collectif (maisons de repos...) : 1 emplacement de stationnement sur 5 devra être pourvu d’une borne de recharge et de l’infrastructure de raccordement.

• Bâtiments comprenant à la fois des parties non résidentielles et/ou destinées au logement collectif et des parties destinées au logement individuel : - Chaque emplacement doit être équipé de l’infrastructure de raccordement si la somme des surfaces des parties destinées au logement individuel est supérieure à la somme des surfaces des parties non résidentielles et/ou destinées au logement collectif.

- 1 emplacement de stationnement sur 5 devra être pourvu d’une borne de recharge et de l’infrastructure de raccordement si la somme des surfaces des parties non résidentielles et/ou destinées au logement collectif est supérieure ou égale à la somme des surfaces des parties destinées au logement individuel.

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© Adobe Stock

• Bâtiments destinés au logement individuel (maisons et appartements) : Chaque emplacement doit être équipé de l’infrastructure de raccordement.

Dans les trois régions du pays, l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques est obligatoire pour certains nouveaux bâtiments.

En Région flamande, depuis le 11 mars 2021, toute demande de permis d’urbanisme pour une construction neuve doit comporter des bornes de chargement pour véhicules électriques ou, à tout le moins, le câblage nécessaire. Tout dépend du type de bâtiment… Une construction résidentielle avec un parking d’au moins 2 places dont le permis de construire est demandé depuis le 11 mars doit comporter des arrivées électriques nécessaires à l’installation d’une borne de recharge sur chaque place de stationnement. Il en va de même pour les bâtiments résidentiels existants qui comptent au moins 10 places de stationnement et qui font l’objet d’une rénovation importante pour laquelle un permis d’urbanisme est requis.

Les bâtiments sans fonction résidentielle nouvellement construits ou faisant l’objet d’une rénovation importante comportant plus de 10 places de stationnement (dans ou autour du bâtiment)

doivent être équipés d’au moins 2 points de charge. En outre, l’infrastructure nécessaire (conduits ou gaines de câbles) doit être prévue pour équiper au moins 25 % des places de stationnement d’un point de charge.

En Région bruxelloise, le propriétaire d’une maison unifamiliale ou d’un appartement situé dans un immeuble disposant de moins de 10 places de parking n’est pas soumis à un permis d’environnement pour l’installation d’une borne. Le propriétaire d’un appartement situé dans un immeuble disposant de 10 places de parking et plus doit quant lui se conformer à la législation sur les permis d’environnement. Actuellement, en cas de grosse rénovation ou de construction de parkings, la législation impose de placer des gaines pour faire passer des câbles à chaque emplacement de stationnement. La Région communiquera prochainement sur le nombre de points de recharge à prévoir dans les immeubles.

SUPPLÉMENT SPÉCIAL

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Tension vapeur à respecter !

Pour rappel, la tension vapeur – qualité « été » – de l’essence ne peut dépasser 60 kPa tandis que la qualité « hiver » est de 95 kPa. La qualité « été » doit impérativement être respectée à partir du 1er mai.

C

omme le révèlent chaque année les contrôles du FAPETRO (Fonds d’Analyse de la qualité des produits pétroliers), un volume trop important d’essences vendues en Belgique entre mai et octobre ne répond pas à la norme NBN EN 228 en ce qui concerne la tension vapeur maximum autorisée pour cette période de l’année. Cela s’explique par le très court laps de temps entre le passage de la qualité hiver à la qualité été.

En 2020, suite aux mesures de confinement, en raison de la forte baisse de la consommation d’essence (et du retard dans la rotation des produits qui en a découlé), les stations-service n’avaient pas pu proposer la qualité été prescrite

le 1er mai. C’est pourquoi Brafco et la Fédération Pétrolière Belge (aujourd’hui Energia) avaient donc demandé et obtenu, à titre exceptionnel, une prolongation temporaire de la période pendant laquelle l’essence de « qualité hiver » pouvait être vendue. Cette année, comme en 2021, l’obligation de ne proposer que de l’essence de « qualité été » est fixée au 1e mai.

Nous vous conseillons de gérer au mieux vos stocks d’essences 95 RON et 98 RON afin que le niveau de vos cuves contenant du produit de qualité hiver soit au plus bas au moment de les remplir avec la qualité été. Cette opération doit être renouvelée à deux ou trois reprises avant d’obtenir un produit satisfaisant à nouveau à la norme.

En plus du contrôle des stocks, il est conseillé de demander à votre fournisseur quand la qualité d’été sera disponible. La législation lui permet de rendre la qualité été disponible dès le début du mois d’avril. Essayez de passer à la qualité été dès que possible car plusieurs remplissages de qualité été sont nécessaires pour réduire la tension vapeur à 60 kPa maximum. Si nécessaire, demandez une preuve que le produit commandé répond aux spécifications de la qualité été. Vous éviterez ainsi de vendre dans votre station-service de l’essence dont la tension vapeur est supérieure à 60 kPa après le 1er mai, ce qui pourrait entraîner une lourde amende en cas de contrôle après cette date.

ai164856786511_V_Advertentie Brafco 2022_TSGBelgium_FR_versie 2.pdf 1 29/03/2022 17:31:06

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GABRIËLS-POWER

Optimiser les stations-service existantes Dans le cadre d’un partenariat signé avec Comfort Energy, Gabriëls-Power renforce son réseau de stations-service et adapte progressivement le service à la clientèle.

C

ela fait plusieurs années que le groupe familial alostois se concentre sur l’expansion de son réseau de stations-service. A la fin de l’année 2018, Gabriëls reprenait le réseau de Power Oil, devenant l’un des plus grands acteurs indépendants belges, avec plus de 180 stations-service à travers le pays. Il renforçait aussi son portefeuille en Flandre tout en s’étendant en Wallonie. Le partenariat récemment conclu entre Comfort Energy et GabriëlsPower porte sur la reprise par le premier de la division mazout du second, tandis que GabriëlsPower renforce son réseau de stations en reprenant un certain nombre de stations-service de Comfort Energy (voir aussi sous la rubrique « Combustibles liquides » de cette édition).

Tout en rappelant que le mazout fut l’activité principale de l’entreprise pendant plusieurs décennies, Kristof Gabriëls constate que ce combustible de chauffage est en perte de vitesse depuis 10 à 15 ans. Il en attribue la cause à la concurrence croissante du gaz naturel ainsi qu’à la politique stigmatisante des autorités à l’égard du mazout. Gabriëls a toutefois toujours réussi à se maintenir grâce à la reprise de certains confrères qui arrêtaient leurs activités. Avec la reprise des stations-service mais aussi d’une partie de la distribution mazout de Power Oil, notre terrain d’action est soudain devenu trop grand, explique Kristof Gabriëls. A la Flandre Orientale et au Brabant flamand s’ajoutait alors la Flandre Occidentale où nous n’étions toutefois

pas assez actifs pour réellement nous y dévelop­ per en mazout de chauffage. Mais je ne vous cache pas que la difficulté de trouver suffisam­ ment de bons chauffeurs constitue également un frein au développement.

Le groupe emploie actuellement une soixantaine de collaborateurs : 35 pour l’administration générale et la gestion des cartes carburant, 6 pour l’entretien et les stations, le reste étant principalement constitué de chauffeurs. L’entreprise dispose en effet d’une vingtaine de camions-citernes de 38.000 litres pour l’approvisionnement des stations-service et recourt également à trois sociétés de transport. Les produits sont chargés principalement chez Gunvor, Esso et Varo Energy

Station d’Alost avec, en arrière-plan, le siège de l’entreprise. Kristof Gabriëls et sa famille sont fiers de la visibilité donnée aux nouveaux projets.

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Le stock de lubrifiants est très important afin de pouvoir répondre aux besoins des clients à court terme.

à travers toute la Flandre – Gand, Anvers, Herentals, Bruxelles, Roeselare – en fonction de la localisation des stations-service.

ADBLUE ET LUBRIFIANTS

Six collaborateurs sont en charge du départements AdBlue et lubrifiants. Concernant les lubrifiants, Gabriëls est distributeur officiel des huiles Q8. La vente de lubrifiants est un métier qui se spécialise, car les huiles et les lubrifiants deviennent de plus en plus techniques et spécifiques. La stratégie de Gabriëls est ici d’entretenir un stock très important de produits afin de pouvoir répondre aux besoins des clients à court terme.

On se rappellera que Gabriëls fut le premier opérateur à installer des pompes AdBlue sur certaines de ses stations à l’attention des transporteurs. Aujourd’hui, toutes les pompes AdBlue des stations Gabriëls-Power sont aussi destinées aux voitures particulières. Le produit peut également être commandé en ligne dans son webshop et livré dans différents volumes, des conditionnements de 10 litres aux conteneurs en vrac de 1.000 litres. Outre dans les stations-service, l’AdBlue est principalement écoulé auprès des transporteurs et des confrères négociants.

C rburants

Local technique pour les opérations de blending.

transfert de plusieurs chauffeurs et employés vers Comfort Energy. De son côté, GabriëlsPower reprend deux stations-service de Comfort Energy situées à Alost et à Hasselt. Ces deux stations à l’enseigne de Esso porteront bientôt les couleurs de Gabriëls-Power. La station d’Alost sera entièrement reconstruite. Celle d’Hasselt reste opérationnelle avec un shop qui est aussi un point de vente postal très important dans sa région. Nous voyons un avenir dans les stations-service, poursuit Kristof Gabriëls. S’il va de soi que là-aussi les volumes diminueront progressivement, ils seront remplacés par

d’autres types de produits tels que biocarbu­ rants, électricité, hydrogène… et de nouveaux services.

Les shops des stations Gabriëls-Power sont exploités par des gérants indépendants. Ce parte­ nariat se passe très bien, se félicite Kristof Gabriëls. Les services offerts sur la station et dans les shops se renforcent mutuellement.

Nous croyons au potentiel des shops là où il y a de l’espace. Ils sont une valeur ajoutée pour les automobilistes, le temps qu’ils fassent charger leur voiture électrique. p

Une histoire familiale En 1932, Maurice Gabriëls lance un commerce de détail d’huiles et de graisses, assisté de son épouse qui s’occupe de la partie administrative. À l’époque, les principaux clients étaient les agriculteurs et les artisans de la région. Les produits étaient alors transportés par camionnette d’Anvers à Mere, d’où ils étaient distribués principalement dans les régions d’Alost et d’Audenarde.

La gamme de produits a ensuite été étendue à l’essence, au diesel et au mazout de chauffage. Dans les années 1990, Gabriëls a commencé à se concentrer sur le marché des stations-service et a lancé sa carte carburant pour les entreprises.

En 2022, le Groupe Gabriëls-Power s’occupe principalement de l’exploitation de plus de 180 stations-service, dont certaines sont équipées d’un carwash et d’un shop. Le groupe poursuit également la distribution d’huiles, de graisses et d’AdBlue.

Certains bruits font à nouveau état d’une pénurie d’AdBlue. Il est vrai que, à l’instar des prix des lubrifiants, ceux de l’AdBlue augmentent forte­ ment en raison de la hausse des prix des ma­ tières premières et de l’énergie, mais il n’y a pas de pénurie, rassure Kristof Gabriëls.

L’entreprise est actuellement aux mains de la troisième génération. Kristof Gabriëls assure l’administration générale, les assurances et les plaintes, tandis que son frère Ignace se consacre aux projets IT et aux cartes carburant. Leurs cousins, Yves et Stefan Gabriëls, s’occupent respectivement des permis pour les stations-service et des approvisionnements.

L’AVENIR DES STATIONS-SERVICE

www.gabriels.be

La cession des activités mazout implique aussi le

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1 7 Diversification de l’offre avec le CNG et les bornes de recharge électrique.

L’entreprise dispose d’un service technique pour l’entretien des camions.

STABILITÉ DES CNG ET LNG

A côté des carburants classiques, deux stations Gabriëls-Power proposent du CNG. Malgré la hausse des prix du gaz naturel, les ventes se maintiennent, soutenues par des clients réguliers. Quant au LNG pour camions, le groupe le propose par le biais d’un partenariat avec Avia Tankterminal, à Lokeren (voir par ailleurs dans cette édition). Six stations du groupe offrent également du LPG. Là aussi, les ventes se maintiennent, principalement parce que ce carburant est de plus en plus difficile à trouver ailleurs. « LES BORNES DE RECHARGE OUVRENT DES PORTES »

Notre confrère a déjà fait installer des bornes de recharge sur deux stations-service, à Ostende et

à Merelbeke, et projette d’installer prochainement six chargeurs rapides sur d’autres stations.

A Zottegem, cet investissement, ainsi qu’une installation CNG, se font en collaboration avec l’intercommunale de développement Solva. Outre le diesel et l’essence, l’installation de bornes de recharge rapide et d’un carwash ainsi que l’extension d’un shop sont également envisagées à Sint-Pieters-Leeuw, car Gabriëls-Power souhaite étendre sa présence dans le Brabant flamand et la périphérie de Bruxelles, et compléter son réseau de stations-service vers le Hainaut, où le groupe exploite déjà une dizaine de stations.

Dans certains cas, il s’agira de chargeurs rapides (180 kWh) à double usage nécessitant l’installation d’une cabine à haute tension pour un investissement avoisinant 600.000 euros. En général, l’emplacement des stations de recharge ne pose

3 millions de litres Situé sur les rives de la Dendre, le dépôt Gabriëls de 9 millions de litres est composé de gasoil de chauffage, de gasoil diesel et de pétrole. Etant donné la reprise des activités mazout par Comfort Energy, Gabriëls ne conservera sans doute pas le stockage du gasoil de chauffage. Par ailleurs, l’élargissement tant attendu de la Dendre n’a toujours pas eu lieu, limitant les livraisons à des barges de 500 tonnes, ce qui est trop coûteux. Le dépôt est équipé de 2 quais de chargement permettant à 3 camions de charger simultanément.

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pas de problème en matière de permis d’environ­ nement. Ce n’est pas le cas pour l’obtention d’un permis pour une station-service avec des carbu­ rants classiques, regrette Kristof Gabriëls. Mais si vous dites que votre projet comporte aussi des bornes de recharge, cela ouvre des portes ! C’est politique. Et de préciser que l’ambition du groupe n’est pas tant d’ouvrir de nouvelles stations que d’optimiser les stations-service existantes avec des extensions comprenant bornes de recharge, shops et carwash. Quant au HVO, bien que Kristof Gabriëls, en tant qu’entrepositaire agréé, connaisse bien le produit, il n’a pas l’intention de le vendre en station tant que son prix restera beaucoup plus élevé que celui du gasoil routier. Il en va de même pour l’hydrogène pour lequel notre confrère ne voit pas de marché pour le moment. Ce n’est pas réaliste pour les voitures.

Peut-être pour les camions…

EXTENSION DE LA CARTE CARBURANT

Grâce au partenariat entre Gabriëls-Power, Avia, Lukoil et Bruno, la carte carburant GabriëlsPower permet de faire le plein dans plus de 650 stations-service réparties sur l’ensemble du territoire belge. Les chauffeurs internationaux peuvent aussi faire le plein chez Gabriëls-Power avec leur carte de carburant de DKV, UTA, Travelcard, XXImo, e400 et Eurowag. Notre confrère propose aussi son système ‘Smart Reporting’ grâce auquel le client reçoit gratuitement une facture mensuelle, et cela même sans carte carburant. Il suffit au client de s’inscrire avec sa carte bancaire ou sa carte de crédit.

Constatant que de plus en plus de clients passent aux voitures hybrides ou full élec-

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Interview express Combustibles : Comment avez-vous vécu la première semaine du mois de mars au cours de laquelle le Contrat programme a obligé de facto l’ensemble du secteur de vendre à perte ?

Gabriëls-Power exploite 18 carwash, tous en libreservice.

triques, Gabriëls-Power a étendu sa carte carburant à plus de 30.000 bornes de recharge en Europe. Les entreprises et les particuliers peuvent aussi utiliser leur carte de recharge pour charger sur une borne de l’entreprise ou à domicile, Gabriëls-Power se chargeant alors de la coordination de la facturation. « PLUS VITE QUE LE MARCHÉ »

Le site web de Gabriëls-Power ouvre sur un ‘station-service locator’ très utilisé par les clients qui cherchent un produit spécifique. Des clients qui s’interrogent aussi sur l’avenir de la mobilité. C’est très difficile de leur répondre, admet Kristof Gabriëls. Et ce d’autant plus qu’il y a désormais une guerre en Ukraine. Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve. Or, les autorités veulent aller plus vite que ce que le marché peut supporter. Je préférerais qu’elles encouragent les biocarburants plutôt que de demander à tout le monde d’acheter une voiture électrique.

Kristof Gabriëls : A l’issue d’une réunion de crise avec la famille, nous avons décidé de vendre au prix officiel maximum. Arrêter de vendre aurait créé une panique inutile sur le marché. Nous espérons que les lourdes pertes enregistrées quotidiennement durant cette période pourront être récupérées et, si cela devait se représenter, ce qui n’est pas exclu, que l’ensemble de nos confrères travaillent de manière équitable.

Quels moyens de promotion utilisez-vous ?

Nous avons toujours beaucoup utilisé les outils mis à disposition par Informazout et avons pour politique d’offrir le prix le plus bas possible pour l’utilisateur final.

Pour le reste, nos stations et nos camions sont notre principale vitrine.

Comment appréhendez-vous la transition énergétique ?

La mise en application des décisions politiques fait l’objet de nombreuses incertitudes. A terme, c’est surtout la question de l’électrification des voitures qui est abordée. Mais pour les véhicules lourds, par exemple, rien n’est clair.

Quelle est la plus grande difficulté qui se pose à vous aujourd’hui ?

Outre l’impasse dans laquelle nous met actuellement le Contrat programme, notre plus grande difficulté est de trouver de bons chauffeurs motivés.

Votre plus grande satisfaction ?

Réussir à suivre le rythme et à nous développer tout en répondant aux besoins de la clientèle. Nous sommes fiers de la visibilité donnée à nos nouveaux projets.

C’est très motivant.

Quelles sont vos attentes à l’égard de Brafco ?

La Fédération doit défendre les intérêts du secteur auprès des autorités et informer les membres de tout changement. Les distributeurs doivent savoir que le métier ne se limite pas à acheter et à vendre du produit.

Nous sommes Powerland.

Fort en e-mobilité.

PUBLIQUE

AU TRAVAIL

À LA MAISON

www.powerland.be

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SUPPLÉMENT SPÉCIAL

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MOBILITÉ ÉLECTRIQUE

DATS 24 ouvre la plus grande aire de recharge semi-publique de Belgique DATS 24, le fournisseur d’énergie et de carburants de Colruyt Group, a inauguré en janvier dernier sa nouvelle aire de recharge semi-publique pour véhicules électriques et plug-in hybrides. Dotée de 54 bornes de recharge double de 22 kW et d’un chargeur rapide de 60 kW, celle-ci est la plus grande de Belgique. destination des particuliers et des entreprises, prévoit Maarten Van Houdenhove. Nos clients passent trois quarts d’heure à une heure dans nos magasins. Avec 270 points de recharge sur les parkings de nos magasins, c’est une opportu­ nité de recharge supplémentaire. En 2022, DATS 24 vise ainsi à tripler le nombre de points de recharge des magasins du groupe Colruyt.

L’objectif est de disposer d’environ 1.000 points de recharge semi-publics d’ici à la fin de 2022.

Quel avenir pour le CNG ?

L’aire de recharge de Hal est en mesure d’accueillir 109 voitures électriques ou plug-in hybrides rechargeables.

S

ituée à Hal, l’aire est en mesure d’accueillir 109 voitures électriques ou hybrides rechargeables. À terme, les dimensions de la cabine moyenne tension permettront de l’agrandir pour qu’elle puisse accueillir plus de 300 véhicules électriques. Cette installation est une collaboration entre DATS 24 et le département Technics & Immo de Colruyt Group. Nous l’avons réalisée dans son intégralité, souligne Maarten Van Houdenhove, responsable PR et Presse chez DATS 24. C’est la preuve qu’en ressemblant l’ex­ pertise dont nous disposons au sein du groupe, nous sommes capables de réaliser des projets d’une belle envergure.

UNE DEMANDE CROISSANTE

Un million d’euros a été investi. Entièrement pris en charge par DATS 24 pour répondre à la de­ mande croissante en points de recharge, précise Maarten Van Houdenhove. Les conducteurs de véhicules électriques ou plug-hybrides rechargent principalement à la maison ou au travail. L’aire de recharge d’Hal, ainsi que les 60 points de recharge sur les parkings des bâtiments centraux, sont accessibles aux riverains en-dehors des

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heures de bureau. C’est une grande valeur ajou­ tée pour les personnes vivant à proximité et qui n’ont pas la possibilité de recharger leur voiture électrique chez eux. À L’HORIZON 10 ANS

Maarten Van Houdenhove ne prévoit en effet pas de grande évolution de la mobilité dans les dix prochaines années. DATS 24 a l’ambition d’ac­ compagner les personnes, les entreprises et les organisations dans l’utilisation d’une énergie plus durable. Or, même si le vélo et la mobilité partagée gagneront du terrain, la voiture conti­ nuera de jouer un rôle de premier plan pour les familles et les entreprises belges. Nous nous réjouissons donc du passage à la mobilité élec­ trique ou à l’hydrogène. Sans oublier le bioCNG, qui mérite également une place dans cette liste.

TRIPLER LES POINTS DE RECHARGE

L’ouverture de la nouvelle aire de chargement semi-publique d’Hal a permis à DATS 24 de développer son savoir-faire dans le domaine de la mobilité électrique. Nous nous en servirons dans les prochains mois pour développer une offre à

Fin 2021, DATS 24 disposait de 85 stations-service proposant le CNG. Nous étendrons encore l’offre de CNG dans les mois à venir, principalement en Wallonie, où le réseau est moins dense qu’en Flandre, ajoute Maarten Van Houdenhove. Les augmentations du prix du gaz naturel n’ont pas fait du bien au portefeuille du chauffeur CNG, qui a longtemps réalisé de belles économies par rapport au diesel ou à l’essence. Mais la crise actuelle est un moment intéressant pour accélérer la conversion au bioCNG, avec une production locale basée sur les excédents de fumier, les boues et les déchets alimentaires. Le bioCNG présente trois avantages : sa chaîne de production est tout aussi propre que celle des voitures électriques, nous devenons moins dépendants de l’étranger et son cycle de vie circulaire permet des gains environnementaux. Il appartient donc aux responsables politiques d’envisager sérieusement cette option.

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PRIX ÉLEVÉ DU GAZ NATUREL

Quelles conséquences pour le LNG ?

Comment se portent les ventes et les investissements LNG ? Présenté comme une alternative attrayante, écologique et économe pour le secteur du transport, celui-ci subit actuellement la hausse des prix du gaz naturel. Nous avons posé la question à Steven Vanherpe, Site Development Manager chez AVIA Tankterminal, opérateur indépendant qui a ouvert sa première station LNG en mars 2018 à Lokeren.

Combustibles : La vente de LNG souffret-elle de la hausse du prix du gaz naturel ?

Steven Vanherpe : La hausse du prix du gaz naturel a en effet affecté négativement nos ventes de LNG, mais cet impact reste limité. Les transporteurs qui ont décidé d’investir dans des véhicules LNG ont peu d’alternatives. De plus, le LNG reste intéressant pour l’image écologique de la flotte et l’expérience de conduite. Il est toutefois vrai que, depuis le début de nos activités LNG, nous espérions réaliser de plus gros volumes. Le LNG n’a pas connu la croissance que nous espérions.

Pourquoi le LNG n’a-t-il pas connu la croissance attendue ?

Les investissements sont freinés par un coût tout au long du cycle de vie élevé d’un camion roulant au LNG. De plus, les autorités belges n’ont présenté aucune mesure pouvant encourager l’utilisation du LNG dans le cadre de la transition énergétique. La situation géopolitique actuelle en Ukraine et en Russie entraine également son lot de problèmes, dont un prix élevé du gaz naturel. Or, de nombreux transporteurs regardent

toujours au prix, ce qui est naturel, bien sûr. Dans ce cas, le diesel reste intéressant pour les transports longues distances.

taires légers. Mais AVIA Tankterminal se spécialise presque exclusivement dans les poids-lourds.

Les véhicules légers sont donc en grande minorité dans notre station-service de Lokeren.

La flotte de camions roulant au LNG continue-t-elle à se développer ?

Envisagez-vous de commercialiser du

Oui, même si, selon moi, nous n’atteindrons pas les 280.000 véhicules en Europe initialement attendus d’ici 2030. Volvo, Scania et Iveco continuent de proposer des véhicules au LNG. Mais ces trois constructeurs misent aujourd’hui aussi sur d’autres technologies. Volvo, par exemple, étudie actuellement un camion électrique.

D’autres constructeurs envisagent également cette possibilité, même s’ils réalisent qu’elle se destine pour le transport local et la distribution.

Pour les longues distances, le diesel reste le standard. Et le LNG reste l’alternative au diesel.

bio-LNG ?

Nous étudions en tout cas cette option. Selon nous, le bio-LNG est assurément une alternative durable. Mais le modèle économique n’est pas avantageux. Le bio-LNG est particulièrement cher, ce qui le rend peu attrayant pour le secteur du transport. Moyennant quelques mesures incitatives du gouvernement, le bio-LNG formerait une alternative durable tout à fait valable au diesel.

Avez-vous d’autres projets de développement de stations LNG ?

Votre station-service de Lokeren est également accessible aux véhicules légers. Quels sont les véhicules légers qui viennent s’y approvisionner ?

Nous voyons occasionnellement passer quelques voitures de particuliers et des véhicules utili-

AVIA Tankterminal a obtenu un permis pour une nouvelle station-service à Zeebrugge où nous pourrions proposer du LNG en plus du diesel.

Mais pour l’instant, l’installation LNG sur ce site est encore à l’étude, en raison des coûts de construction élevés et du peu d’enthousiasme des transporteurs pour le LNG à l’heure actuelle.

Quels sont aujourd’hui les arguments de vente d’un camion au LNG ?

Selon l’Association européenne pour les véhicules fonctionnant au gaz naturel et au biogaz (NGVA), l’Europe compte désormais plus de 500 stations LNG en activité.

Il y a quelques années, ces arguments étaient beaucoup plus clairs, car le coût sur l’ensemble du cycle de vie d’un camion LNG concurrençait celui d’un camion diesel. La hausse des prix du gaz naturel et du LNG a toutefois malmené cet avantage. Aujourd’hui, rouler au LNG implique un surcoût de 8.000 € au 100.000 km en comparaison avec le diesel. Ce chiffre varie selon la marque du camion. Mais ceci peut très vite changer si les prix du gaz naturel et du diesel reviennent au même niveau. Par ailleurs, le LNG reste une alternative durable au diesel classique. Il permet donc de renvoyer une image de marque plus verte, et d’une flotte de camions plus moderne.

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SUPPLÉMENT SPÉCIAL

C rburants

Doublement de l’accès aux bornes de recharge européennes par Q8 & Tango electric Les conducteurs de voitures électriques disposant de la carte ou de l’appli Q8 & Tango electric peuvent désormais recharger leur véhicule auprès de 200.000 bornes dans toute l’Europe et pratiquement toutes celles du Benelux (98 %).

La carte ou l’appli Q8 & Tango electric donnent accès à plus de 200.000 bornes dans toute l’Europe.

L

e nombre de bornes de recharge européennes du réseau Q8 & Tango electric double d’un seul coup grâce à des partenariats avec l’entreprise de recharge rapide Fastned et les plus grandes plateformes internationales d’eRoaming Hubject et GIREVE – qui relient entre elles un grand nombre de réseaux de recharge.

Il y a un peu plus d’un an, Q8 a lancé, avec Q8 electric (en Belgique et au Luxembourg) et Tango electric (aux Pays-Bas), une toute nouvelle offre pour les clients possédant une voiture électrique.

L’entreprise a installé, d’une part, des bornes de recharge Q8 & Tango electric dans ses propres stations et sur les sites de partenaires. Elle en compte aujourd’hui 80 au Benelux. D’autre part, Q8 entend permettre à ses clients d’accéder au maximum de bornes situées dans toute l’Europe au moyen d’une seule carte ou appli. Sa clientèle a ainsi déjà pu recharger auprès d’environ 110.000 bornes via la carte ou l’appli Q8 ou Tango electric.

ACCÉLÉRATION DE L’ACCÈS AUX BORNES DE RECHARGE

Et Q8 a pratiquement doublé ce nombre en une fois. Grâce à des partenariats avec les plus grandes plateformes européennes d’eRoaming Hubject et GIREVE – qui relient chacune de nombreux réseaux entre eux –, les clients Q8 & Tango auront désormais accès à pas moins de

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200.000 bornes dans toute l’Europe et à quasiment toutes celles du Benelux (98 %). Q8 a en outre conclu une alliance peer-to-peer directe (pas via une plateforme) avec l’entreprise européenne de recharge rapide Fastned. Par le biais de cette collaboration, les clients Q8 pourront donc aussi recharger leur véhicule auprès d’environ 800 bornes Fastned (ultra)rapides. Notre collabo­

ration avec des partenaires Fastned et les plate­ formes Hubject et GIREVE nous permet désormais d’offrir à nos clients un accès bien plus important aux bornes de recharge via une seule application Q8, se réjouit Geert De Mil, E-mobility Manager chez Q8. Nous sommes persuadés que cela appor­ tera une grande valeur ajoutée aux conducteurs électriques, dont le nombre ne cesse de grimper.

Qui est qui ?

Q8 exploite près de 5.000 stations-service en Europe, dont plus de 700 au Benelux, sous les marques Q8, Q8 easy et Tango.

Hubject simplifie la recharge des véhicules électriques. Grâce à sa plateforme eRoaming, appelée intercharge, le spécialiste eMobility met en relation les opérateurs de points de charge ou CPO et les fournisseurs de services eMobility ou EMP, offrant ainsi un accès standardisé aux infrastructures de recharge quel que soit le réseau. Avec plus de 400.000 points de charge connectés et plus de 1.000 partenaires B2B répartis dans 52 pays et sur quatre continents, Hubject a établi le plus grand réseau de recharge inter-fournisseurs au monde pour les véhicules électriques en connectant les réseaux des CPO. GIREVE est la première plateforme numérique B2B de recharge électrique en Europe. Elle combine les technologies de place de marché, de traitement des transactions et de gestion des données. La société gère 3.800 contrats entre 277 acteurs dans 32 pays et compte plus de 220.000 points de recharge, dont 169.000 ouverts à l’itinérance.

Fastned développe un réseau d'infrastructures de recharge rapide pour les véhicules électriques à travers l'Europe depuis 2012. Basée à Amsterdam, l'entreprise opère déjà 188 stations de recharge rapide aux Pays-Bas, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse et en France.

SUPPLÉMENT SPÉCIAL

C rburants

Pompiste, qui défend vos intérêts ?

E

n tant qu’exploitant de station(s)-service, vous avez droit à une défense optimale et énergique de vos intérêts ! Comme vous avez pu le lire dans ce dossier spécial, les problèmes auxquels sont confrontés les pompistes sont nombreux.

Brafco lutte déjà depuis de nombreuses années pour la défense des intérêts des propriétaires et exploitants de stations-service. Et son action ne demeure

pas sans résultats ! Si vous n’êtes pas encore membre de Brafco, n’attendez plus un instant ! Affiliez-vous dès aujourd’hui et rejoignez vos collègues qui sont déjà membres. Tous ensemble, nous serons encore plus forts !

Contactez Brafco via tél. (02/502.42.00) ou par mail (info@brafco.be).

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MEMBRES TAHON CARBURANTS, HOLLAIN

Des projets mûrement réfléchis Installée à Hollain, à quelques encablures de la frontière française, l’entreprise Tahon Carburants est aussi, comme son nom ne l’indique pas, un important fournisseur de mazout. La crise des prix de l’énergie ne remet pas en cause la poursuite d’investissements très réfléchis.

A

ctive depuis 13 ans au sein de l’entreprise, Charlotte Tahon en a repris les rênes il y a un an. Elle succède à son père, René Tahon, qui a constitué la société anonyme il y a 45 ans au moment de conclure son partenariat de toujours avec Texaco. Le négoce avait été créé en personne physique par Germain Tahon, le grand-père de Charlotte. Celui-ci avait débuté avec du charbon et du mazout. C’était l’époque où une ligne de chemin de fer acheminait les wagons de charbons jusque dans la cour du négoce, situé alors à côté de la gare de Brunehaut, dans le Hainaut. Si, comme la plupart de ses confrères, Charlotte Tahon est tombée dans le métier toute petite, contrairement à eux elle ne rêvait pas tant de prendre le volant ou d’accompagner les livraisons que de compter les sacs de charbon sur le dépôt. C’est donc assez naturellement qu’elle a succédé à René qui passe encore de temps en temps donner quelques conseils à propos de clients qu’il connaît bien.

Le négoce emploie actuellement 5 chauffeurs, 2 employés au bureau et 5 employés pour les stations-service. Le charroi est composé d’un camion pour les livraisons de charbon et de

Active depuis 13 ans au sein de l’entreprise, Charlotte Tahon en a pris les rênes il y a un an.

5 camions et de 2 remorques pour les livraisons de mazout aux particuliers ainsi que pour l’approvisionnement du dépôt et des stations-service.

Le plus petit camion-citerne a une contenance de 11.000 litres, bien pratique pour les livraisons

par les routes en cul de sac ou les petits ponts étroits. Le rayon d’action du négoce va de Mons à Mouscron. En fonction des tournées et des prix, il charge ses produits à Orcq (le plus proche), Bossuit et Feluy. La capacité du stockage de Tahon Carburants est de 1,3 millions m3 de diesel et de 985 m3 de gasoil diesel.

Il y a quelques années, l’entreprise a renoncé à son statut d’entrepositaire agréé. Les obligations administratives relatives aux incorporations de produits bio étaient devenues bien trop fasti­ dieuses. Notre dépôt était d’ailleurs devenu trop petit pour que cela reste intéressant financière­ ment, explique Charlotte Tahon en soulignant ici l’excellente collaboration de Texaco et l’appui sans faille de Viviane Van Hoeck, Sr. B2B Account Manager Belux EG Fuel. Texaco nous a toujours très bien accompagnés, et principalement pour les incorporations bio lorsque nous étions encore entrepositaire agréé.

DEPUIS 2016, TOUT AU 10 PPM

L’entreprise commercialise les butane et propane d’Antargaz.

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La clientèle mazout du négoce Tahon est principalement constituée de particuliers. Viennent

MEMBRES

Chauffeur depuis 20 ans chez Tahon, Jean-Louis Demets possède aussi l’agrément pour les tests d’étanchéité des réservoirs.

ensuite les agriculteurs et les transporteurs.

Depuis 2016, le négoce commercialise uniquement le gasoil diesel (anciennement gasoil extra 10 ppm S). C’est une décision que nous avons prise suite aux problèmes survenus trois mois après l’introduction du gasoil 50 ppm S, précise Charlotte Tahon. Rappelons qu’un problème est en effet survenu en janvier et février 2016 sans doute suite à un pouvoir lubrifiant insuffisant du gasoil 50 ppm S. Un nombre important de clients, quasi exclusivement en Région wallonne, se sont retrouvés en panne de chauffage peu de temps après une livraison de gasoil 50 ppm S. Les chauffagistes appelés pour un dépannage ont découvert de manière systématique des pompes

d’alimentation grippées. Passer d’emblée au ga­ soil diesel fut aussi une façon de simplifier notre logistique. Un important travail de communica­ tion à l’égard des clients a eu lieu la première année, et ils ont tous bien compris notre dé­ marche. Récemment, avec l’envolée des prix pé­ troliers, j’ai pensé un temps proposer à nouveau du gasoil de chauffage (50 ppm S) car il est tou­ jours un peu moins cher. J’espère qu’il ne subsis­ tera bientôt plus qu’une seule qualité de gasoil de chauffage sur le marché.

5.000 LITRES D’ESSENCE PAR JOUR

Dès le 2 mars, à l’instar de tous ses confrères, Charlotte Tahon a constaté que son prix d’achat

« Attendre que les choses se passent n’est pas la solution » Combustibles : Au début du mois de mars, lorsque la volatilité du marché était si élevée que les prix maximums ne reflétaient plus les prix réels du marché et que le secteur a été obligé de vendre à perte, avez-vous été tentée de ne plus prendre de commandes de mazout et de fermer vos stations, temporairement ?

Charlotte Tahon : Oui, si cela n’avait tenu qu’à moi. Mais il aurait fallu que tout le monde le fasse. Certaines stations de la région ont fermé, mais aucun négociant en mazout.

Quelle fut alors votre politique de prix, pour le mazout de chauffage ?

Contrairement à ce que nous faisons d’habitude, on ne pouvait plus garantir le prix au jour de la commande. C’était alors le prix au jour de la livraison. Au pire moment de la crise, face à l’afflux des commandes et aux restrictions dans les dépôts, les délais de livraison ont été portés jusqu’à 10 jours.

Les clients s’interrogent-ils sur l’avenir de leur chauffage au mazout ?

Certains ont entendu parler de l’interdiction flamande d’installer des chaudières au mazout dans les nouvelles constructions ou de les remplacer lorsque le bâtiment peut être raccordé au réseau de gaz naturel. Nous leur répondons que le gaz naturel n’est pas présent dans notre région, d’une part, et qu’ils pourront continuer à utiliser leur installation actuelle pour les combustibles liquides renouvelables, d’autre part.

Parmi vos différents services, vous proposez les tests d’étanchéité. Cela a-t-il du succès ?

Nous offrons ce service depuis 10 ans. Deux de nos chauffeurs ont suivi les formations avant d’être agréés. Lors des livraisons, ils me signalent les échéances des tests d’étanchéité des citernes des clients que nous avertissons ensuite par mail.

De plus en plus de particuliers nous sollicitent pour effectuer le test d’étanchéité de leur cuve.

En cette période de prix élevés, le pétrole lampant se vend très bien sur les stations…

En effet, et il arrive fréquemment que les gens entrent dans le shop pour nous demander si nous vendons des poêles à pétrole. Dans le temps, mon père installait aussi les foyers individuels au charbon ou au pétrole. Aujourd’hui, nous assurons toujours les entretiens.

Quel est le profil des clients qui recourent à votre service de paiements échelonnés ?

Il s’agit souvent de nouveaux clients qui, après avoir déménagé dans une maison chauffée au mazout, souhaitent obtenir les mêmes facilités de paiement que lorsqu’ils habitaient une maison chauffée au gaz naturel.

En tant qu’administratrice de Brafco et présidente de la Commission des Combustibles liquides, conseilleriez-vous à un jeune entrepreneur de s’impliquer dans les organes de la Fédération ?

Absolument. C’est une chance de partager les problèmes et de suivre les dossiers. Cela permet de se tenir informé tout en donnant son point de vue de petit négociant. Attendre que les choses se passent n’est pas la solution.

La Fédération réfléchit actuellement à la façon d’accompagner au mieux ses membres dans le cadre de la transition énergétique. Qu’en attendez-vous ?

Brafco doit se concentrer sur tout ce qui est produits liquides et s’ouvrir à tous les combustibles liquides renouvelables.

Qu’il s’agisse de la mobilité ou du chauffage, je ne vois pas de changement radical dans les 10 ans. La transition doit se faire en douceur. Rien ne sert de brûler les étapes, comme le font les autorités en imposant des échéances irréalisables.

Posséder des stations-service est certainement un atout pour l’avenir. Les négociants qui ne font que du mazout doivent se diversifier dès à présent. p

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MEMBRES

Située sur les rives de l’Escaut, l’entreprise Tahon a longtemps été approvisionnée par barges.

était supérieur d’environ 50 euros/m3 au prix maximum officiel applicable. Une situation qui n’allait pas s’améliorer avant près de 10 jours, et durant lesquels les négociants en combustibles et carburants étaient pris entre le marteau et l’enclume : soit ils respectaient les prix maximums calculés par le Contrat programme et vendaient donc à perte (ce qui est interdit par la loi), soit ils vendaient au-dessus du prix maximum officiel…, ce qui est également interdit. A cette augmentation des prix, s’est ajoutée une très forte demande des clients souhaitant acheter leur produit avant une nouvelle hausse des prix. Pour les es­ sences, un dépôt nous a alors imposé un quota de

5.000 litres par jour. Que voulez-vous faire avec ça pour approvisionner 6 stations-service !, explose Charlotte tahon. Pour le mazout aussi, les prélè­ vements étaient limités certains jours. Pour le moment (23 mars, ndlr), c’est redevenu un peu plus calme. Le retour du beau temps n’incite pas les clients à commander. Cela peut paraître cu­ rieux de s’en réjouir mais tant que, comme avanthier, nous n’avons pas de marge...` INVESTISSEMENTS DANS LES STATIONS-SERVICE

Les 6 stations-service Texaco sont situées à Hollain, Péruwelz (2 adresses), Ghlin, Flenu et

En période de chauffe, 16 palettes d’anthracites Ibbenbüren ensachés sont réceptionnées une à deux fois par semaine.

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Herseaux. Outre 2 stations avec shop à Hollain et Péruwelz, les autres sont automatiques. Deux employés se relaient dans les deux shops ouverts de 7h00 à 19h00, du lundi au samedi. Ils assurent la gestion des commandes et des stocks, l’assortiment des produits et la réception des clients. Un cinquième employé travaille en alternance dans les deux shops pour les remplacements. Cela évite à l’entreprise de devoir faire appel à une agence d’intérim en cas de maladie d’un employé, par exemple.

Actuellement, quatre des stations Tahon proposent de l’AdBlue. Située à quelques centaines

MEMBRES

de mètres du siège de l’entreprise, la station-service de Hollain va être agrandie et son self carwash remplacé par un roll-over (machine à brosses qui viennent épouser la voiture). L’aire du carwash sera également équipée de bornes de recharge ou du câblage nécessaire à cet effet.

On nous a fait comprendre qu’il serait difficile d’obtenir un permis pour l’extension de nos ins­ tallations si elles ne comportaient pas de bornes de recharge, ajoute Charlotte Tahon. Le permis est à introduire auprès des services de la Région wallonne et, comme nous sommes près de l’Escaut, auprès de la Direction des Voies hydrau­ liques. Une installation est également prévue pour vendre du HVO à la pompe dès que ce pro­ duit démarrera réellement, c’est-à-dire lorsque les autorités diminueront les accises sur ce pro­ duit. Quant au CNG, vu le prix auquel ce produit est vendu aujourd’hui, Charlotte Tahon n’y pense même pas. Estimant que l’avenir de la mobilité à long terme fera la part belle à l’hydrogène, elle s’est déjà renseignée sur les prix d’une installation. Prohibitif, pour le moment… « JE VAIS GARDER MA VOITURE DIESEL »

« Je vais garder ma voiture diesel », tel est le cri du cœur de certains clients de la station face à l’incertitude des prix du gaz naturel et de l’électricité. Ceux qui ont acheté une voiture CNG se mordent les doigts, constate Charlotte Tahon.

Plusieurs garagistes des environs me disent

Au contact des clients, avec le sourire, en toutes circonstances.

vendre davantage de voitures d’occasion que de neuves. En cause : les délais de livraison très longs des voitures neuves dus à la pénurie des composants électroniques. L’actuelle crise des prix de l’énergie devrait inciter les autorités à revoir leur copie en ce qui concerne les voitures à moteur thermique.

NOUVEAUX CLIENTS CHARBON

Les stocks d’anthracites Ibbenbüren permettront encore de livrer les clients durant 4 ou 5 mois. Le produit est fourni au négoce Tahon par un

confrère de la région. Il livre 16 palettes à la fois, une ou deux fois par semaine. C’est la fin de l’Ibbenbüren. On nous a parlé d’alternatives en provenance de Donetz en Ukraine ou du Royaume-Uni. Etant donné que la guerre en Ukraine empêche actuellement l’importation de charbons et que le Royaume-Uni freine ses ex­ portations, nous sommes toujours à la recherche d’une solution… En attendant, durant la saison de chauffe, le négoce Tahon poursuit les livraisons de sacs de 25 kg en clientèle, un voire deux jours par semaine, en fonction de la charge de travail et des localités. En été, les livraisons ont lieu tous les 15 jours. Nous sommes les derniers à proposer de l’Ibbenbüren dans la région, ce qui nous amène de nouveaux clients qui n’en trouvent plus chez leurs fournisseurs habituels.

Les clients du charbon sont principalement des personnes âgées mais aussi des jeunes qui n’ont pas les moyens d’installer un chauffage central dans leur habitation.

Le pellet, du Badger, disponible en conditionnements de 15 kg sur les stations et sur le site de l’entreprise, est quant à lui utilisé par une clientèle plus jeune, également pour le chauffage d’appoint. Lors de la crise du Covid, lorsque le prix du mazout de chauffage est descendu à 0,25 euros/l. (pour 2000 litres), plus personne ne commandait du pellet. Maintenant que les prix des produits pétroliers atteignent des sommets, tout le monde a banché son chauffage d’appoint.

Le self carwash de la station de Hollain cédera bientôt la place à un tout nouveau roll-over.

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EUROPE

PIERRE LUCAS, NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UPEI (EUROPE’S INDEPENDENT FUELS SUPPLIERS)

« Soutenir les solutions de transition » Pierre Lucas, le nouveau Secrétaire Général de l’UPEI (Europe’s independent fuels suppliers – Union pétrolière européenne indépendante), nous détaille comment l’organisation tente d’ouvrir le « champ des possibles » dans ses interactions avec les institutions européennes.

Combustibles : Quelles sont les principales missions de l’UPEI ?

Pierre Lucas : Les missions principales de notre association sont : 1) Représenter le secteur des fournisseurs indépendants de carburants auprès des institutions européennes.

2) Défendre des règles du jeu équitables entre les différents secteurs de marché pour garantir un approvisionnement performant, durable et sûr pour les consommateurs, dans le respect du principe de neutralité technologique.

3) Répondre aux défis posés par les évolutions du marché en général, notamment dans ces temps de changement géopolitiques, et par la transition énergétique en particulier. Ces (r)évolutions du marché nécessitent une adaptation de la gamme des produits.

4) Sensibiliser les institutions européennes et, par le biais de nos membres, les gouvernements nationaux, à la contribution du secteur des indépendants – et à sa valeur ajoutée – dans la chaîne de distribution des produits énergétiques et des carburants.

Qui sont les membres de l’UPEI ?

A sa création en 1962 à Paris, l’UPEI se composait essentiellement d’associations nationales.

Nous avons désormais 11 associations nationales, 12 entreprises et 2 membres associés, couvrant une très grande partie de l’Europe.

Nous avons également mis en place en 2017 un groupe de « business partners », des entreprises

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Né en Bretagne (France), Pierre Lucas a effectué ses études à Paris (Institut d’études politiques), à Berlin (Freie Universität) et à Bruges (Collège d’Europe, où il rencontré Johan Mattart) avant de commencer une carrière de représentant d’intérêts à Orgalim, la fédération technologique européenne qui représente les secteurs de la mécanique, de l’électro-technique, de l’électronique et de la transformation des métaux (Agoria au niveau européen). Il y est resté vingt ans, avec un « intermède » de près de dix ans au sein de l’association internationale des équipementiers pour les composants électroniques. En tout plus de trente ans de lobbying auprès des institutions européennes. Il a aussi entretemps obtenu la nationalité belge.

de notre secteur ou de notre environnement qui veulent s’impliquer plus fortement dans les activités de l’UPEI à Bruxelles. Il ne faut pas spécialement être distributeur de combustibles et carburants. Notre « business partnership » est ouvert aux producteurs d’additifs et aux fournisseurs de solutions et services aux stations-service, par exemple.

Nous sommes bien évidemment ouverts à d’autres entreprises, associations nationales ou « business partners » qui partageraient notre vision et nos centres d’intérêts.

Comment fonctionne l’UPEI et quel est son champ d’action ?

Sous l’autorité d’un Conseil d’Administration et d’une Assemblée Générale, cinq commissions permanentes reflètent les activités et les centres d’intérêts de nos membres : Bunkering, Retail (stations-service), Chauffage, Import/ Trading/Vente de gros et Cartes carburants. Ces Commissions sont présidées par un expert ou une experte dans son domaine et sont ouvertes à tous les membres et les business partners.

Certaines ont également mis en place des groupes de travail sur des thèmes plus techniques, notamment dans le cadre de la normalisation.

L’UPEI tire sa force de ses membres très impliqués dans notre association et dans leur organisation nationale : par exemple, notre Président ad-interim, Johan Deleu, qui préside la Commission Importateurs & Entrepositaires agréés de Brafco, assure également la présidence de la Commission Import/Trading/Vente de gros de l’UPEI. Le Président et le Conseil d’Administration soutiennent le Secrétariat dans la mise en œuvre des décisions stratégiques prises par l’ensemble des Membres au moment de nos deux Assemblées générales annuelles.

Faites-vous aussi appel à des experts ?

Outre les Commissions, l’UPEI et son Secrétariat peuvent aussi compter sur une dizaine d’experts, spécialistes de sujets très techniques comme le transport maritime, les taxes, les cartes carburants ou les réserves stratégiques.

Johan Deleu est notre expert pour tout ce qui concerne le transport durable.

EUROPE

nologies qui y contribuent. C’est ce que nous nous efforçons de faire au niveau de l’UPEI dans nos interactions avec les institutions européennes.

Dans le cadre de la transition vers une économie bas carbone, l’UPEI appelle depuis longtemps à un dialogue politique qui reconnaisse la contribution des sources d’énergie actuelles et futures.

Votre organisation est-elle entendue à ce sujet ?

Pour Pierre Lucas, Secrétaire Général de l’UPEI, le dossier le plus brûlant, même s’il est plus économique et géopolitique que technique, est l’envolée des prix de l’énergie couplée au redéploiement de l’approvisionnement, rendu encore plus urgent par la guerre en Ukraine.

Le lobbying reste votre mission principale.

vous travaillez. Quel est le plus grand

Mais qui sont exactement vos interlo­

dossier du moment ?

cuteurs ?

Dans le cadre du paquet législatif « Fit for 55 », l’UPEI a publié six prises de positions entre octobre et décembre 2021, que nous sommes en train de réviser en fonction des discussions au sein du Conseil et du Parlement Européen. Elles concernent en effet l’ETD, RED II & III, l’ETS, l’AFIR, les normes CO2 pour les véhicules légers, et FuelsEU Maritime. Au-delà, nous nous intéressons de très près à la taxe carbone, à la révision de l’EED et à la différenciation des droits d’accises en fonction de la durabilité de l’énergie. Mais le dossier le plus brûlant, même s’il est plus économique et géopolitique que technique, est l’envolée des prix de l’énergie couplée au redéploiement de l’approvisionnement, rendu encore plus urgent par la guerre en Ukraine.

L’UPEI se focalise sur les institutions européennes.

Tout d’abord la Commission européenne, qui est à l’initiative de l’ensemble de la législation et des politiques d’accompagnement. Nous travaillons avec la DG Energie, la DG Transport, la DG Climat, la DG Fiscalité ou la DG Industrie et participons à plusieurs groupes d’experts, comme le ‘Sustainable Transport Forum’ ou l’‘Excise Contact Group’. Ensuite le Parlement européen et le Conseil de l’UE, surtout par l’intermédiaire de nos membres pour ce qui concerne ce dernier. Au cours des années, l’UPEI a réussi à développer une relation de partenariat constructif avec les institutions, ce qui facilite aujourd’hui les contacts avec les décideurs politiques.

Nous avons également des contacts très étroits avec d’autres organisations professionnelles comme l’ECFD (la Confédération Européenne des Distributeurs de Fioul) avec qui nous avons conclu un « Memorandum of Understanding » en 2016, comme Eurofuels et FuelsEurope avec qui nous avons créé une « Joint Heating Commission», ou comme avec la FETSA (fédération européenne des stockistes) avec qui nous avons publié un rapport en 2021 sur les implications de la transition énergétique sur nos deux secteurs et avec qui nous nous apprêtons à renforcer nos efforts de représentation.

RED II et RED III, FQD, EED, ETS, AFID… sont autant de directives sur lesquelles

En Belgique, les combustibles fossiles souffrent d’un a priori négatif de la part des autorités politiques. Cela se constatet-il aussi au niveau européen ?

L’équation moins de CO2 = électrification = abandon du moteur thermique et des technologies fonctionnant aux fuels se retrouve dans le discours politique et la mise en œuvre concrète des politiques énergétiques dans la plupart des Etats Membres. Et même si la Commission européenne promeut le principe de neutralité technologique, beaucoup de propositions législatives telles que rédigées ou amendées réduisent « le champ des possibles » alors qu’elles devraient se concentrer essentiellement sur la réduction des émissions à effet de serre et la promotion de toutes les tech-

L’UPEI est engagée pleinement dans la transition vers une économie zéro émission à l’horizon 2050 que l’UE s’est engagée à atteindre dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21) en décembre 2015. Nous pensons que le futur reposera sur un mix énergétique et il est donc essentiel de garantir la neutralité technologique et de permettre à toutes les solutions de rivaliser équitablement sur la base de leurs atouts environnementaux. Nous soutenons les solutions de transition qui permettent de réduire les émissions de CO2 à court et moyen termes, notamment les carburants liquides qui offrent des alternatives en matière de stockage de l’électricité, ou les carburants synthétiques qui permettent d’utiliser les structures existantes. Nous travaillons également à ce que la législation européenne prenne en compte l’ensemble du cycle de vie du produit énergétique.

Comment vos membres vivent-ils la crise actuelle de l’augmentation des prix de l’énergie ?

La Commission européenne a publié dans sa Communication d’octobre 2021 une boîte à outil permettant aux Etats-Membres de développer et de mettre en œuvre toute une panoplie d’instruments pour soutenir les entreprises et les consommateurs affectés par la montée très forte des prix de l’énergie. Elle a depuis lors été « rattrapée par l’histoire » qui a vu le facteur géopolitique s’ajouter avec brutalité au facteur plus conjoncturel de reprise économique post COVID-19. Le problème n’est plus seulement une question de prix (aggravé par ailleurs par la baisse de l’Euro par rapport au dollar) mais de réorganisation des approvisionnements et d’une accélération de la décarbonisation de l’économie. Nos membres se trouvent donc face à un double défi : celui de la différence entre leurs prix d’achat et le prix que les consommateurs peuvent se permettre de payer, ou que certains gouvernements leur imposent ; et celui de la nécessité de réorganiser leurs circuits d’approvisionnement – sinon à court du moins à moyen terme – et d’accélérer leur offre de carburants alternatifs.

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TRANSPORT

Les 25 et 26 juin, TVW Fuel Trucks organise des journées portes ouvertes sur son parking de démonstration, à Lummen, dans la province de Limbourg. Tout le monde est le bienvenu pour découvrir la flotte complète de camions-citernes ADR, remorques, tracteurs routiers et semi-remorques.

DU NORD AU SUD

Les camions-citernes de TVW Fuel Trucks sillonnent le monde TVW Fuel Trucks est le principal partenaire pour l’achat et la vente de véhicules ADR en Belgique. Depuis plus de vingt ans, l’entreprise limbourgeoise propose aux négociants en combustibles et carburants tout ce dont ils ont besoin pour le transport et l’approvisionnement : camions-citernes ADR, remorques, tracteurs routiers et semi-remorques.

T

VW dispose d’une flotte de quelque 250 véhicules qu’elle peut fournir immédiatement de stock. Des camions-citernes neufs et presque neufs, mais aussi des véhicules plus anciens mis hors service qui connaissent une seconde vie sur le marché (inter)national de l’occasion. Nous nous sommes entretenus avec JeanFrançois Riche, Sales Manager Benelux, à l’occasion des journées portes ouvertes de TVW Fuel Trucks qui auront lieu en juin.

Selon Jean-François Riche, Sales Manager Benelux chez TVW Fuel Trucks, le fait de pouvoir livrer des camions-citernes neufs ou presque neufs à partir de son propre stock est un énorme avantage.

Combustibles : Le marché belge de

Combien de temps, en moyenne, un

l’occasion a-t-il changé ces dernières

négociant en combustibles utilise-t-il un

années ?

camion-citerne ?

Jean-François Riche : Les normes Euro toujours plus strictes, à travers lesquelles l’Europe souhaite limiter les émissions polluantes des camions, ont un impact évident sur le marché. Nous constatons que les négociants en combustibles achètent désormais plus souvent des véhicules neufs ou de jeunes occasions, afin de satisfaire aux normes strictes en matière de sécurité et d’environnement.

Les camions-citernes plus anciens ne sont généralement pas conformes. En outre, ils sont de plus en plus souvent interdits dans les zones urbaines.

En moyenne, un camion-citerne est utilisé pendant une dizaine d’années. Mais cela peut aller de sept à douze ans, voire plus. De plus en plus de grands acteurs sont actifs sur le marché actuel des combustibles. Les petits négociants utilisent souvent leur matériel plus longtemps. En effet, l’investissement n’est pas négligeable, car un camion-citerne neuf coûte vite plus de 200.000 euros. Quant à un négociant en combustibles qui gère toute une flotte, il remplace régulièrement un de ses véhicules. En outre, pour un chef d’entreprise, acheter du matériel roulant neuf est un bon moyen de récompenser les chauffeurs qui lui sont fidèles.

Quelles sont les exigences actuelles imposées à un camion-citerne neuf ?

Existe-t-il une demande pour des carburants alternatifs ?

Les camions-citernes neufs sont plus confortables, plus efficaces, plus sûrs et plus respectueux de l’environnement. L’aspect sécurité est prioritaire, mais les acheteurs s’intéressent aussi de plus en plus à l’écologie. Les camions-citernes ne sont pas encore électriques, mais sous l’impulsion des normes Euro, les moteurs diesel sont devenus beaucoup plus économes en carburant et nettement moins polluants. Aujourd’hui, si vous roulez derrière un camion-citerne, vous remarquez qu’il rejette moins de gaz d’échappement. Le biodiesel

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TRANSPORT

gagne en popularité, surtout aux Pays-Bas, mais aussi chez nous. Comfort Energy, notre société sœur, utilise déjà des biocarburants, par exemple.

La crise actuelle sur le marché de l’énergie a évidemment mis un frein à la demande de LNG.

bientôt en Islande. Comme vous le constatez, nous sommes actifs partout, depuis l’Islande, au nord, jusqu’en Argentine, au sud. Nous le devons à l’expertise de notre équipe de ventes à l’exportation.

Les négociants en combustibles ont de

Quels sont vos principaux atouts par

plus en plus de difficultés à trouver de

rapport à la concurrence belge et

bons chauffeurs. Avez-vous des conseils à

étrangère ?

leur donner ?

Notre grand stock de véhicules disponibles est sans conteste un atout majeur. La pénurie mondiale actuelle de composants électroniques perturbe la production des véhicules et allonge les délais de livraison. Comme nous pouvons fournir des camions-citernes neufs ou presque neufs de stock, nous disposons d’un grand avantage. En outre, avant la livraison, nous soumettons toujours nos véhicules à un entretien et à un contrôle technique approfondi. Nous disposons par ailleurs du savoir-faire nécessaire pour apprendre à nos clients comment fonctionne une installation en particulier. Pour les clients étrangers, nous utilisons un film vidéo professionnel pour ce faire. Les camions-citernes que nous fournissons sont ainsi immédiatement opérationnels.

Je dirais : veillez à ce que vos chauffeurs conduisent du matériel correct. Mais, la décision en revient au négociant en combustibles et carburants. Un chauffeur de camion-citerne exerce sans conteste un métier difficile. La pression peut être grande, surtout en hiver. Comme je l’ai dit, acheter du matériel neuf est un bon moyen pour un négociant en combustibles de motiver ses collaborateurs. Et j’entends que c’est ce qui se fait sur le marché. En mettant un camion-citerne neuf à disposition, un chef d’entreprise montre qu’il respecte ses chauffeurs qui travaillent pour lui de manière sûre, efficace et amicale depuis de longues années.

Nous traversons actuellement une crise sans précédent des prix de l’énergie.

Quelles en sont les conséquences pour

Nous pouvons aller encore plus loin dans cette démarche, si notre client le souhaite. Nous nous chargeons en effet, sur demande, du branding des camions-citernes que nous livrons. Nos clients font régulièrement appel à ce service : plus de la moitié des véhicules partent d’ici munis de la peinture, du lettrage et du logo du client.

Quels sont vos principaux marchés en dehors de la Belgique ?

Comme nous reprenons les anciens véhicules de nos clients, l’Afrique est un marché d’exportation important pour nous. Mais les pays africains achètent aussi de plus en plus souvent du matériel plus récent. Les marchés d’Europe de l’Est sont également importants. Sans oublier l’Amérique du Sud et, surtout, l’Argentine.

Nos camions-citernes d’occasion aboutissent aussi dans d’autres secteurs. Pour les pompiers en Argentine, par exemple, nous transformons nos camions-citernes afin qu’ils puissent transporter de plus grands volumes d’eau. Et, plus près de chez nous, le secteur des travaux routiers est un marché de l’occasion important pour nous. Nos camions-citernes y sont utilisés pour apporter de l’eau sur les chantiers ou du carburant pour les machines de construction et les grues.

J’aimerais ajouter qu’actuellement, nous préparons deux semi-remorques que nous livrerons

vos activités ?

Nous observons une plus grande incertitude sur le marché. Les négociants en combustibles et carburants, mais aussi d’autres secteurs, adoptent une attitude attentiste. Un gros investissement tel qu’un camion-citerne neuf ou d’occasion ne se fait pas ou ne se prévoit pas sur un coup de tête, surtout en ces temps agités. La crise du Covid-19, en revanche, n’a pas eu de répercussions directes sur nos activités. Les négociants ont pu et dû conti-

nuer à faire leur travail. Les personnes en télétravail doivent en effet chauffer leur maison.

Bien entendu, ce n’est pas la première fois que notre secteur est confronté à des prix élevés des combustibles et carburants. Cela a également été le cas, par exemple, après les attentats du 11 septembre et à l’époque de la guerre en Irak.

Aujourd’hui, les prix des matières premières sont toutefois extrêmement élevés. C’est une mauvaise nouvelle pour la fourniture de véhicules finis. La pénurie de composants électroniques allonge considérablement les délais de livraison. Comme je l’ai dit précédemment, nous pouvons heureusement nous appuyer sur notre vaste stock de véhicules. C’est résolument notre force !

Vos journées portes ouvertes auront lieu les 25 et 26 juin. À qui cet événement s’adresse-t-il ?

C’est la troisième fois que nous organisons nos journées portes ouvertes. Tout le monde est le bienvenu ! Malgré la pandémie et la guerre en Ukraine, nous espérons accueillir de nombreux visiteurs étrangers. Mais nous comptons bien entendu sur une grande affluence des pays du Benelux. Notre but est de faire découvrir notre offre aux clients potentiels, mais aussi de consolider les relations avec nos clients existants.

Quels types de véhicules présenterezvous ?

Nous présenterons la totalité de notre flotte, depuis les camions-citernes ADR et les remorques jusqu’aux tracteurs routiers et aux semi-remorques.

Tant neufs, que presque neufs ou d’occasion.

TVW Fuel Trucks en bref Activités

TVW Fuel Trucks propose depuis plus de vingt ans des camions-citernes ADR, des remorques, des tracteurs routiers et des semi-remorques neufs, presque neufs et d’occasion, destinés à la Belgique et à l’étranger. L’entreprise est numéro un du marché de la vente de camions-citernes ADR d’occasion et se distingue par ses délais de livraison courts et un travail sur mesure dans différentes marques.

Localisation

Bureau de vente à Lummen, ateliers à Hasselt, Bruxelles, Bastogne et Eke.

Collaborateurs de l’équipe de vente

5

Offre

Flotte opérationnelle de 250 véhicules ADR.

Marchés

Benelux, Europe, Afrique, Amérique du Sud.

www.tvw-fueltrucks.com

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www.brafco.be

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Découvrez maintenant notre nouveau site web

BRAFCO

Votre négoce/station sur le nouveau dealer locator de Brafco ?

Enregistrez vos données via « Espace membres » ➞ « Sièges d’exploitation » sur www.brafco.be

PRESSE

Les porte-paroles de Brafco vous défendent dans la presse Depuis fin février, les cotations des produits pétroliers sur les marchés internationaux ont explosé. Les augmentations de prix sans précédent n’ont pas été répercutées assez rapidement – et pas complètement – dans les prix maximums officiels, causant des difficultés inédites aux pompistes et aux négociants en combustibles. Très sollicités par les médias, les porte-paroles de Brafco ont pu apporter quelques éclaircissements aux consommateurs.

RTBF – 24 FÉVRIER 2022

Olivier Neirynck, Directeur technique de Brafco, sur le plateau de RTL le 14 mars.

Journaliste : « A côté du prix, il y a aussi la question de l’approvisionnement. Pourrait-on avoir des pénuries, en termes d’énergie, ici en Belgique ? » Olivier Neirynck : « Normalement non, car les sources d’approvisionnement en pétrole sont assez diversifiées. Les négociations sur le nucléaire iranien pourraient rouvrir les vannes du pétrole iranien et suppléer au manque éventuel et momentané du pétrole russe. Mais il y a peu de risque d’avoir une pénurie car nous avons toujours les stocks stratégiques de produits finis – essence, diesel et gasoil de chauffage – qui nous permettent de tenir jusqu’à 90 jours. »

RTL INFO - 4 MARS 2022

LA LIBRE BELGIQUE – 5 MARS 2022

Olivier Neirynck : « Si vous avez encore du mazout dans votre cuve, attendez s’il vous plaît quelques jours avant de passer commande. Seuls les gens qui sont vraiment à sec seront livrés.

Les autres devront patienter. »

« Je pense que le seuil psychologique des 2 euros par litre doit obligatoirement déclencher une mesure du Gouvernement », avance Olivier Neirynck, directeur technique de Brafco. Il affirme que le Gouvernement doit mettre en place le système de cliquet inversé. « Cela a déjà été fait. Mais il faut que les sept partis du Gouvernement se mettent d’accord. Certains sont trop frileux. Il y a une allergie épidermique à tout ce qui est fossile. C’est dramatique car cela prend l’automobiliste belge en otage. Le cliquet est un mécanisme prouvé et éprouvé ».

BELGA – 1e MARS 2022

Johan Mattart, Directeur Général de Brafco, interviewé par VTM Nieuws le 15 mars.

Brafco demande que des mesures soient prises au niveau européen pour atténuer la flambée des prix du mazout de chauffage. À défaut, la Fédération réclame une baisse de la TVA. À l’instar d’autres combustibles et carburants, les prix du gasoil de chauffage ont fortement augmenté ces derniers temps, franchissant même le seuil symbolique d’un euro le litre (pour une commande de moins de 2.000 litres). Le directeur de Brafco, Johan Mattart, plaide dès lors auprès de la Ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten, pour qu’elle mette également la question du mazout de chauffage sur la table européenne.

VTM NIEUWS – 9 MARS 2022

VRT – 15 MARS 2022

« Le système belge des prix maximums contient un facteur de correction qui permet d’éviter que les très fortes augmentations de prix sur les marchés internationaux ne soient entièrement répercutées sur le prix maximum. Sans cette correction, dans des conditions normales de tarification, le diesel coûterait 36 cents de plus et l’essence 20 cents », explique Johan Mattart de Brafco. « Aux Pays-Bas, en Allemagne ou en France : nulle part on ne fait le plein de diesel à 2,08 euros comme ici. Pour les fournisseurs de mazout, le problème est encore plus grand : la perte est même de 15 cents par litre. Les pompistes et les distributeurs de mazout sont proches du désespoir. Le secteur est au bord du bain de sang. » Il reste que la vente au-dessus du prix maximum est interdite. « La vente à perte n’est pas non plus autorisée, et de plus elle ne peut pas être maintenue », dit Mattart.

En ce qui concerne le prix des carburants, Johan Mattart, directeur général de Brafco, aurait préféré que les accises soient encore réduites. « Le minimum européen est de 33 cents d’accises par litre de diesel et de 35,9 cents d’accises pour un litre d’essence. Il était donc possible de faire plus, mais chaque petit geste compte. » Mattart comprend que le Gouvernement ne soit pas allé aussi loin, car cela lui aurait coûté trop d’argent. M. Mattart calcule ce que rapporte la réduction annoncée des accises : « Si vous prenez en compte un plein de 60 litres, à 17,5 centimes de réduction, vous obtenez 10,5 euros de réduction. »

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SERVICES

N’attendez pas le dernier moment pour prolonger votre code 95…

La capacité professionnelle - le code 95 - est désormais un concept à part entière. Les chauffeurs titulaires d’un permis de conduire C ou CE doivent avoir suivi 5 cours de formation reconnus d’au moins 7 heures (soit un total de 35 heures de crédit) tous les 5 ans pour pouvoir renouveler leur permis de conduire.

P

our ces cours de « capacité professionnelle », vous pouvez vous adresser à Brafco, qui collabore à cet effet avec des partenaires de formation externes agréés. Les participants à ces modules de formation reçoivent un certificat de recyclage et 7 points de crédit.

Depuis l’entrée en vigueur de l’AR du 10 janvier 2013, les chauffeurs concernés doivent suivre au moins un module de cours dans chacune des 3 catégories suivantes : I. Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité.

Il s’agit, par exemple, des cours d’arrimage ou de conduite économique.

II. Application des réglementations.

Il s’agit, par exemple, des cours sur les temps de conduite et de repos, de cours relatifs aux documents de transport, ou à l’utilisation du tachygraphe.

III. Santé, sécurité routière et sécurité environnementale, service, logistique.

Il s’agit, par exemple, de cours relatifs au constat d’accident, à la conduite défensive sur piste, aux premiers soins en cas d’accident, à la gestion de conflits, de l’agressivité ou du stress.

L’AR précise qu’au moins un des modules choisis par le conducteur doit être un module de conduite défensive ou économique contenant au moins trois heures de conduite pratique.

Les prix varient selon le module de formation. Sont compris dans le prix : syllabus, pause boisson, pause-café et lunch sandwichs. En Région wallonne, les formations sont prises en considération en vue d’une aide financière dans le cadre du « Chèque-formation ».

Dans les 3 régions, les formations ADR comptent pour le code 95 Avec la publication de l’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 15 juillet 2021 modifiant l’arrêté royal du 4 mai 2007 relatif au permis de conduire, à l’aptitude professionnelle et à la formation continue des conducteurs de véhicules des catégories C1, C1+E, C, C+E, D1, D1+E, D, D+E au Moniteur belge du 3 août dernier, la directive 2018/645/UE a finalement été transposée dans la réglementation des trois régions du pays. Désormais, tous les cours ADR, quelle que soit la région où se trouve le siège de l’organisme de formation, peuvent donc être pris en compte dans les 35 heures de formation continue obligatoire tous les cinq ans dans le cadre de la qualification professionnelle (code 95). Ces cours ADR sont considérés comme des cours de 2ème catégorie (application du règlement).

Voir aussi Combustibles septembre-octobre 2021, p.41

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Cours ADR Brafco organise elle-même ces cours ADR et collabore aussi à cet effet avec des organismes de formation agréés.

Vous pouvez contacter Brafco pour des cours initiaux et des cours de recyclage dans les catégories ‘colis’, ‘citerne’ et ‘produits pétroliers’.

Chaque cours est suivi par un examen, qui a toujours lieu un samedi.

Cours ADR (catégories I + II) Lieux

Recyclage et initial Jour 1

Jour 2

Jour 3

7522 TOURNAI (Marquain) Marque un stop Rue Terre à Brique 23

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3)

Samedi Samedi Samedi 07/05/22 14/05/22 21/05/22

7501 ORCQ (Tournai)

Initial base

Samedi Samedi Samedi 07/05/22 14/05/22 21/05/22

1070 BRUXELLES

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3)

Samedi Samedi Samedi 04/06/22 11/06/22 18/06/22

1400 NIVELLES

Initial base

Samedi Samedi Samedi 04/06/22 11/06/22 18/11/22

5000 NAMUR Centre l’Ilon Rue des Tanneries 1 7522 TOURNAI (Marquain) Marque un stop Rue Terre à Brique 23

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3)

Samedi Samedi Samedi 01/10/22 08/10/22 15/10/22

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3)

Samedi Samedi Samedi 22/10/22 29/10/22 05/11/22

7501 ORCQ (Tournai)

Initial base

Samedi Samedi Samedi 22/10/22 29/10/22 05/11/22

1480 SAINTES

Initial base

Samedi Samedi Samedi 05/11/22 12/11/22 19/11/22

Cours ADR (catégorie IV) Lieux

Jour 1

Jour 2

Jour 3 (Exercice feu) pour les candidats en INITIAL

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1

Samedi 27/08/22

Samedi 03/09/22

Vendredi 02/09/22

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1

Samedi 26/11/22

Samedi 03/12/22

Vendredi 02/12/22

Brafco agréée dans le cadre « Chèque-formation » Brafco est agréée en qualité d’opérateur de formation dans le cadre du dispositif « Chèque-formation ».

Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.sodexo.be ou contactez naziha.boulben@brafco.be

i Pour obtenir un aperçu des formations proposées, veuillez contacter Naziha Boulben. Tél. : 02/213.14.12, naziha.boulben@brafco.be. Précisez où vous-même ou vos chauffeurs souhaitez suivre une formation et vous recevrez toutes les possibilités !

NOUVELLES SOCIALES

Communiquez les jours de compensation de vos travailleurs en ligne !

Le Fonds Social dispose d’un outil gratuit qui permet de communiquer en ligne les jours de compensation des travailleurs.

L

’encodage des jours de compensation via le portail, La Fontaine Online, possède divers avantages. Vous pouvez en effet suivre le traitement de chaque demande de paiement et vous ne devez plus vous inquiéter de savoir si votre demande est bien arrivée. Le traitement de la demande de paiement des jours de compensation pris est ainsi plus rapide et plus efficace.

COMMENT ACCÉDER À LA FONTAINE ONLINE ?

Complétez une demande écrite et indiquez votre numéro de registre national et/ou celui d’un collaborateur. Ces données sont conservées par le Fonds Social. Une fois que le Fonds Social les a traitées, vous recevez une confirmation.

QUEL EST LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ?

• Vous pouvez vous connecter au portail La Fontaine Online sur le site web du Fonds Social, à l’aide de votre carte d’identité électronique ou de l’application itsme.

• Lorsque vous êtes connecté, une liste déroulante vous permet de sélectionner le ou les travailleurs pour lesquels un jour de compensation doit être communiqué. Seuls les travailleurs qui sont (encore) occupés chez l’employeur en question sont affichés.

• Encodez ensuite les jours (et le salaire horaire correspondant) pour le ou les travailleurs concernés et confirmez votre choix.

• Le Fonds Social relève chaque jour toutes les demandes introduites et les prépare en vue du

paiement. Ce paiement est effectué deux fois par mois.

• L’outil en ligne fournit également à l’employeur un aperçu des jours de compensation déjà pris, par travailleur.

Remarque : Les demandes de paiement peuvent encore être transmises par courrier postal ou électronique jusqu’à la fin de cette année (2022).

Ensuite, l’utilisation du module en ligne sera obligatoire.

Vous êtes intéressé et/ou souhaitez de plus amples informations ? Pour en savoir plus, vous pouvez appeler le Fonds Social au 02 213 14 17 ou envoyer un e-mail à info@fonds127.be

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NOUVELLES SOCIALES

RECHERCHE DE CHAUFFEURS CORRECTEMENT FORMÉS

Le Forem à votre service Le secteur est continuellement à la recherche de chauffeurs correctement formés.

Bien que ses missions demeurent très difficiles pour les métiers en pénurie (manque de main d’œuvre qualitative) que sont le transport et la logistique, le Forem s’efforce de fournir un maximum de soutien possible aux employeurs. Une bonne communication directe avec la personne qui peut aider reste essentielle et peut mener au résultat escompté. Voici quelques informations pratiques… ➊ LE FOREM PRÈS DE CHEZ VOUS Centre d’examen + responsable de service : Aude Humblet - aude.humblet@forem.be Houdeng : Steve Libert - steve.libert@forem.be Bierset: Grégory Poelmans - gregory.poelmans@forem.be Molinfaing: Elie Bitbol - elie.bitbol@forem.be Mornimont formation: Eddy Vandermeiren - eddy.vandermeiren@forem.be

➋ OFFRE DE FORMATIONS • Séance information : prérequis permis B en boite manuelle • Sélection : tests français et mathématique + entretien de faisabilité • Semaine « Start » : tests camionnettes, informations sur le secteur, cours de cartographie, …

• Théorie permis + examen : 2 semaines • Permis C pratique : 6 semaines pour 4 personnes • Permis CE pratique 6 semaines pour 4 personnes + initiation empotage/dépotage et conduite d’un camion-citerne (1 journée) Cet article a été réalisé avec la bienveillante collaboration du Forem.

Nous vous souhaitons beaucoup de succès !

Jan Baar Directeur Fonds Social

Pour s’inscrire à une séance d’information sur le métier, les candidats peuvent contacter le service clientèle de leur région :

Namur Avenue Prince de Liège, 137 - 5100 Jambes Tél. : 081/48 68 11 - Fax : 081/22 58 42 E-mail : serviceclientele.namur@forem.be

Liège Quai Banning, 4 - 4000 Liège Tél. : 04/229 11 11 E-mail : serviceclientele.liege@forem.be

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Nos employeurs sont confrontés à une pénurie de chauffeurs qualifiés et motivés.

www.fonds127.be

La Louvière Rue de la Closière, 36 - 7100 La Louvière Tél. : 064/23 52 11 - Fax : 064/22 06 97 E-mail : serviceclientele.lalouviere@forem.be

Tournai Rue Childéric, 53 - 7500 Tournai Tél. : 069/88 28 11 E-mail : serviceclientele.tournai@forem.be

Arlon Rue Diekirch, 38 - 6700 Arlon Tél. : 063/24 41 03 E-mail : serviceclientele.arlon@forem.be

NOUVELLES SOCIALES

Prolongation jusqu’au 30 juin 2022 de la procédure simplifiée en cas de chômage pour cause de coronavirus Le Gouvernement fédéral a décidé de prolonger jusqu’au 30 juin 2022 la procédure simplifiée de chômage temporaire.

C

ette procédure simplifiée s’applique donc en cas de chômage temporaire pour force majeure à la suite du coronavirus (le chômage pour force majeure à la suite de la guerre en Ukraine est également pris en considération à partir du 1er avril).

En cas de chômage temporaire pour force majeure « coronavirus », l’exécution du contrat de travail peut être suspendue : • complètement, p. ex. en cas de quarantaine obligatoire d’un travailleur ; • partiellement (le travailleur peut travailler quelques jours par semaine), p. ex. à la suite de la perte d’une partie de la clientèle.

L’employeur doit introduire chaque mois une DRS scénario 5 : • type de chômage temporaire : « force majeure » ; • motif de la force majeure : « coronavirus » ; • code « nature du jour » : 5.4.

Il ne doit toutefois PAS exécuter les formalités suivantes : • communication « chômage temporaire pour force majeure » liée au coronavirus ; • DRS scénario 2 ; • délivrance d’une carte de contrôle C3.2A au travailleur.

Le travailleur introduit une demande d’allocations de chômage au moyen du formulaire C3.2-TRAVAILLEUR-CORONA et de la DRS scénario 5.

Il ne doit PAS remplir les conditions d’admissibilité relatives au passé professionnel ni être en possession d’une carte de contrôle C3.2A. Le travailleur reçoit, outre une allocation de chômage égale à 70 % du salaire plafonné (2.955,69 € par mois), un supplément de 5,98 € par jour, payé par l’ONEM.

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avril-mai 2022 45 16/03/22 14:46

BON DE COMMANDE PETITES ANNONCES

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FONDS SOCIAL CHAUFFAGE

N’oubliez pas d’informer vos clients (ainsi que les syndics des immeubles à appartements) à propos des allocations de chauffage Certains d’entre eux y ont peut-être droit.

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Des dépliants expliquant comment le Fonds Social Chauffage intervient peuvent être commandés sur simple demande à l’adresse mail secretariat@vf-fc.be

Renseignez-vous si vous pouvez bénéficier d’une allocation de chauffage.

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Plus d’info sur www.fondschauffage.be

PETITES ANNONCES

Nous recherchons des camions-citernes

Pour vos petites annonces à paraître dans notre prochaine édition (juillet-août 2022), utilisez le bon de commande qui se trouve ci-contre.

Appelez-nous au 011/29.95.89 ou par mail à info@tvw-fueltrucks.com www.tvw-fueltrucks.com

STATISTIQUES

Degrés-jours

Comparaison des trois dernières années mobiles par rapport à la normale* (degrés-jours 15/15, station d’Uccle) * L’année normale résulte de la moyenne des degrés-jours calculée à Uccle entre 1883 et 1979.

Mois

Année normale

Année 2019/2020

Année 2020/2021

Année 2021/2022

Avril

177

139

85

234

Mai

83

101

64

114

Juin

24

5

13

5

7

1

0

0

Juillet Août Septembre

6

1

0

3

20

20

15

12

Octobre

130

97

109

108

Novembre

264

252

168

259

Décembre

366

282

293

298

Janvier

391

292

374

333

Février

328

235

276

241

Mars

291

250

243

202

Total

2087

1675

1640

1809

Indice

100

80

79

87

C mbustibles

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Avec un camion ADR de TVW Fuel Trucks, ça roule pour votre entreprise !

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