LES SECRETS POUR FAIRE VIBRER UNE SOIRÉE L E S E N S D E L A F Ê T E
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PEU IMPORTE L’OCCASION, POURVU QU’ON AIT LA FÊTE
Les raisons de célébrer sont multiples, éclectiques, à la fois collectives et personnelles. Que l’on dîne, que l’on danse, que l’on se cultive ou que l’on s’émerveille. Dans ce numéro estival de L’Instant Rémois, nous avons choisi de parler de convivialité dans sa pluralité. Un peu à l’image d’une comédie chorale, Le Sens de la fête – qui nous est tout de suite venue à l’esprit –, avec ses personnages hauts en couleur, ses situations rocambolesques et ses répliques cultes (merci, Jean-Pierre Bacri). Car la fête, peu importe le temps auquel elle se conjugue ou le nombre de convives qu’elle réunit, est toujours une affaire de ressentis et de points de vue.
Les plus réussies – du repas simple entre amis aux festivités les plus mondaines – sont celles qui laissent une trace. Celles dont, des années plus tard, on se souviendra encore à travers quelques anecdotes, entre éclats de rire et douce nostalgie. Et que l’on aimera évoquer avec ceux qui ont partagé ces instants de vie.
Des endroits où danser jusqu’au bout de la nuit aux plus beaux rooftops pour contempler un coucher de soleil sous vos yeux ébahis, en passant par des cuisines, des planches, des platines ou des ateliers : voici un concentré de paillettes à saupoudrer sur de nouveaux souvenirs à se fabriquer.
HORS SÉRIE du journal l’Union. Éditeur de la publication journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Relecture : Catherine Anna Gublin. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Photo de Une Arsène Marquis. Régie publicitaire Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. Pour contacter la régie : communication-instant@rosselconseilmedias.fr. CPPAP n° 0425 C 86339. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Épernay Cedex. ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Syphaïwong Bay Deneuville
Syphaïwong est narratrice d'expériences depuis 2010 pour divers sites internet, médias et magazines. Elle excelle dans l'art du portrait sensible, capturant avec justesse émotions et parcours de vie.
Célia Beausoleil
Photographe du vrai et de la connexion humaine, Célia aide les entrepreneurs et artisans à mettre en lumière leur savoir-faire et leurs univers, dans un style vivant et authentique.
Julien Bouillé
Journaliste dans les pages éco de L'union, Julien aime partager avec les lecteurs de l'Instant Rémois les belles choses qu'il découvre à l'occasion de ses reportages ou de ses balades dans la cité.
Marion Dardard
Journaliste depuis deux décennies, Marion est curieuse de nature, toujours en quête d'actualité, d'insolite, de vrai, de vivant. Amatrice de belles choses, mais surtout de belles histoires, elle aime pardessus tout les gens, partager leur vécu, leur parcours, leurs aventures.
Mathilde Demonceaux
Mathilde est diététicienne, elle travaille en cabinet libéral, est formatrice, conférencière et auteure d’articles nutritionnels et elle adore son métier ! Elle adore surtout partager ses connaissances avec le dynamisme qui la caractérise.
Cassandre Gervasoni
Cassandre, étudiante à Copenhague et rédactrice indépendante, est passionnée par l'art et la culture. Curieuse, elle met en lumière à travers ses articles la créativité qui nous entoure, offrant à ses papiers une touche de sensibilité.
Claire Gorisse
Slasheuse par excellence, Claire est une véritable touche à tout ! Rédactrice pour l’Instant depuis quelques années, elle va à la rencontre des Rémoises et des Rémois avec beaucoup de joie et d'authenticité.
Gilles Grandpierre
Ancien journaliste et grand reporter (Australie, Afghanistan, Pakistan, Rwanda…) à l’Union-l’Ardennais, Gilles aime écrire, chanter, cuisiner, voyager… Rien de ce qui respire ne l’indiffère. Et ça fait du monde…
Melissa Krantz
Journaliste sur Champagne FM, Mélissa est une rémoise et chauvine assumée ! Elle donne la parole à ceux qui font battre le cœur de la région. Toujours avec un objectif : capturer l’instant et raconter avec authenticité.
Trishika Kumanan
Trishika vient étoffer l'équipe de l'Instant pour un stage de 3 mois. Passionnée par l’écriture et la lecture, qu’il s’agisse de romans ou de textes introspectifs, cette jeune mélomane a pour mission de rédiger des articles et partager ses bons plans pour la rubrique de l'Instant en ligne.
Léa Laurent
Léa, Pinterest addict, forme un duo créatif avec Manon pour piloter l'Instant en ligne. Toujours à l'affût des tendances mode et bien-être, elle insuffle style et fraîcheur aux contenus qu'elles imaginent ensemble. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Frédéric Leroux
Frédéric Leroux, photographe passionné de reportages, capture l’émotion et l’authenticité. Spécialiste des mariages et de la peinture de lumière, il se fait un point d’honneur à sublimer ces instants.
Amélie Maslag À l'écoute des tendances et des envies, Amélie façonne des intérieurs sur-mesure où chaque détail compte. Avec sa touche d'audace et de sensibilité, elle imagine des lieux uniques, pensés pour sublimer le quotidien.
Hélène Micherolli
Dénicheuse de femmes (et parfois d’hommes) aux parcours atypiques, elle aime aller à leur rencontre et vous raconter leurs histoires avec sa plume. Curieuse et dynamique, elle va adorer vous dresser le portrait !
Manon Postal
Manon, accro d'Instagram, co-pilote l’Instant en ligne avec Léa. Entre rédaction et création de contenus, elle traque les pépites gastronomiques et les escapades inspirantes à partager avec leur communauté. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Arnaud Steffen
Fondateur du blog « art de vivre à la rémoise », Arnaud connaît Reims comme sa poche. Curieux de nature, il aime les rencontres et les découvertes. Culture et gastronomie sont ses deux passions. À l’occasion, il ne dédaigne pas tâter de la photographie.
Alizée Szwarc Meireles
Rédactrice passionnée, Alizée anime le magazine Instant Rémois avec un regard affûté sur l'air du temps et l’art de vivre. Après plus de 15 ans dans la presse magazine, elle aime toujours autant raconter des histoires, partager ses rencontres et dénicher des nouveautés.
CONTRIBUTEURS
: spectacles, fêtes et balades culturelles, les événements à ne pas manquer
Magdeleine, le nouveau tiers-lieu qui met tout le monde d'accord
Qu’est-ce qui fait le succès d’une soirée ? À Reims, certains ont trouvé la recette. Rencontre avec ces DJs qui font danser la cité des sacres, maîtres du rythme et artisans de la nuit. Ils nous dévoilent les ingrédients d’une fête réussie.
Mélissa Krantz
Que serait une fête sans celles et ceux qui en font vibrer les murs ?
Pour cette nouvelle édition, nous sommes allés à la rencontre de ces faiseurs de nuit, visages familiers de la scène locale. Yuksek, Mykelyne, GUGU is Back, Dr Piot, Léo Cartwight, Boréal… Ils nous confient leurs astuces pour faire décoller une soirée, leurs meilleurs souvenirs de platines, et même leur playlist idéale pour danser jusqu’au bout de la nuit.
QU’EST-CE QUI FAIT, SELON VOUS, UNE FÊTE RÉUSSIE ?
Yuksek : C’est un tout. Des gens prêts à vivre un moment hors du temps, à danser, avec une musique en résonance, et un lieu qui donne envie d’y passer la nuit entière… ou quelques heures.
GUGU is Back : Pour moi, tout part d’un espace « safe », sans jugement, sans discriminations ni contacts non consentis. Ensuite, il faut une énergie collective. Pourquoi se réunir si chacun reste dans son coin ? L’union fait la fête.
Boréal : D’abord, la gentillesse. Elle se propage très vite. Ensuite, bien sûr, la qualité de la proposition artistique. Un bon DJ set demande expertise, écoute, audace… et simplicité.
QUELLE EST VOTRE RECETTE POUR CRÉER UNE AMBIANCE CHALEUREUSE ?
Boréal : Sourire. En envoyer, en recevoir. C’est simple, mais ça change tout.
Mykelyne : Une bonne dose de bonne humeur, de la musique qui groove, des copain·es… et surtout des lunettes en forme de cœur !
GUGU is Back : J’apporte souvent des accessoires un peu loufoques : masques, oreilles de lapin, perruques kitsch… Le fait d’être déguisé désinhibe. En se prenant moins au sérieux, les timides osent plus.
Yuksek : Pas de technique miracle. Je fais de mon mieux pour partager mes goûts, et m’ajuster à l’ambiance. Je suis plutôt discret, je ne fais pas le show. Ma seule arme, c’est la musique.
QUELS TITRES FONT TOUJOURS MOUCHE ?
Yuksek : Ça dépend vraiment du moment. Parfois, un ou deux classiques disco bien placés suffisent. D’autres fois, je pars sur une vibe plus électronique où le « morceau connu » n’a plus de sens. Il n’y a pas de règle.
Mykelyne : En pop, n’importe quel titre de Dua Lipa fait l’unanimité. En drum’n’bass, Sientelo de Mefjus, Camo & Krooked cartonne. Chaque style a ses classiques, mais les tendances évoluent : ce qui fonctionne en 2025 ne le fera peut-être plus en 2026.
QUELLE TENDANCE MUSICALE FAUT-IL SURVEILLER ?
Yuksek : Aujourd’hui, toutes les tendances coexistent. C’est difficile de parler d’un seul courant dominant. Personnellement, j’écoute beaucoup du côté du Brésil ou du Maghreb.
Léo Cartwight : Le retour en force de la techno me marque. Les artistes allient son et image pour créer des shows visuellement spectaculaires.
C’est une expérience totale.
Mykelyne : Le reggaeton et la shatta montent fort dans les line-ups.
C’est solaire, ça bouge, ça fait du bien. Et la drum’n’bass devient de plus en plus accessible : jungle, deep, dancefloor… ça fait plaisir !
Ambiance
Mykelyne.
SOIRÉE INTIMISTE OU GRAND ÉVÉNEMENT ?
Yuksek : Je préfère les soirées intimistes. Même si jouer devant des milliers de personnes est un bon boost d’ego !
GUGU is Back : J’adore l’énergie des grands événements, surtout quand il y a aussi des coins pour discuter au calme. Je suis très sociable, j’ai besoin d’échanges. Une fête sans rencontre, c’est fade.
Léo Cartwight : Les grands événements, sans hésiter. Voir des milliers de personnes bouger et chanter ensemble, c’est inoubliable.
VOTRE MEILLEUR SOUVENIR DERRIÈRE
LES PLATINES ?
Yuksek : Il y en a beaucoup. Mais mon set au Carnaval de Rio, en mars dernier, reste gravé. Des milliers de personnes dans les rues, un dimanche à 16h… Une énergie incroyable.
Léo Cartwight : Mixer au Zénith de Strasbourg avec Antoine Clamaran et Joachim Garraud. Un rêve éveillé.
Boréal : Jouer à l’Olympia, juste avant Étienne de Crécy, avec Boston Bun. Il y avait un des Daft Punk dans le public, et plein d’artistes que j’admire. Une soirée complètement folle !
Chocolaterie, Salon Gourmand & Terrasse Estivale
Ouverts du mardi au samedi de 10h à 19h
5 rue Emile Dorigny - St Brice Courcelles www.leschocolatsdemaud.com / 06.79.49.14.82
Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas. www.mangerbouger.fr Léo
BENVENUTO !
CET ETÉ, PARTEZ À LA DÉCOUVERTE DES VINS ITALIENS
En Italie, la vigne remonte à l’Antiquité, les Grecs avaient même baptisé cette terre « Œnotria », c'est-à-dire la patrie du vin. Mais dans certains endroits, elle était déjà là, domestiquée par les Étrusques 8 siècles avant J.-C. !
L’Italie, c’est aujourd’hui le premier producteur mondial de vins en alternance avec la France et un vignoble d’environ 770 000 ha. De nos jours, l’Italie reste le pays le plus riche en cépages autochtones et celui qui emploie la plus vaste gamme de cépages : plus de 400 sont autorisés dans les DOC (appellations italiennes du vin).
Toutes les régions sans exception, ont leur propre vignoble, ce qui donne une diversité incroyable. Ils produisent des vins de toutes sortes : rouges, blancs, rosés, de secs à moelleux, vins d’apéritifs ou de desserts et effervescents.
VOUS RESTEZ EN FRANCE, VENEZ CHEZ MILLÉSIMES ET SAVEURS
Nous vous proposons plus de 30 références de toutes les régions italiennes, qui sont sélectionnées après dégustation. Nous vous ferons partager notre véritable passion des vins italiens.
LA TOSCANE
Très réputée, produit de très grands vins
Chianti Classico Isole e Olena 2020, 36.50 € - 75 cl (soit 48,67 € le litre)
Oubliez les chiantis basiques dans des bouteilles entourés de raphia, découvrez un chianti Classico d’un domaine très réputé.
Un vin à la robe grenat, aux arômes puissants de sous-bois et de fruits noirs.
La bouche est à la fois ample et gourmande avec de beaux tanins et une finale fine et agréable.
Millésimes et Saveurs
2 rue Foulquart - Reims
Tél. 03 26 07 83 12
Parking gratuit devant la Cave
Lundi : 14 h 30 / 19 h. Du mardi au samedi : 9 h 30 / 12 h 30 - 14 h 15 / 19 h 15 www.millesimes-et-saveurs.com millesimesetsaveurs@orange.fr
L'ABUS D'ALCOOL
VOUS PARTEZ EN ITALIE, VOICI QUELQUES CONSEILS
Pour vous y retrouver dans le système des appellations, voici la liste :
DOCG : Denominazione Di Origine Controllata E Garantita (répondant à des chartes de qualité très strictes et supérieures de celles des DOC).
DOC : Denominazione di origine Controllata (les DOC correspondent à nos AOC françaises).
IGT : Indicazione Geografica Tipica ou Protetta (équivalente à nos vins de pays ou IGP).
Un vin idéal pour découvrir ce grand cépage, qu’est le Nebbiolo La robe est couleur rubis pâle, le nez exprime des arômes de fruits rouges et de fleurs. La bouche est élancée, avec des tanins serrés et une belle longueur.
LES POUILLES
Grande région du sud de l’Italie
Primitivo Giola Del Colle Fatalone 2022, 23.90 € - 75 cl (soit 31,87€ le litre)
Un vin à la robe soutenue, aux arômes de fruits mûrs, gorgé de soleil. En bouche, c’est riche, fruité, charnu, avec beaucoup de douceur. Élaboré avec le cépage primitivo, cousin du fameux zinfandel californien.
QUELQUES NOTIONS IMPORTANTES À CONNAÎTRE
Mention Riserva : élevage prolongé en fûts.
Mention Superiore : un peu plus d’alcool et rendement limité.
Mention classico : vins produits dans le centre historique de l’appellation, là où sont produits les meilleurs vins.
Mention Vigna/Vigneto : suivi du nom du vignoble unique.
L’ÉLÉGANCE EN HÉRITAGE
À Gueux, entre campagne et cœur de bourg, la résidence Empreinte révèle un art de vivre unique. Appartements modernes et lumineux avec des attiques d’exception, élégantes maisons avec jardin... Ici, chaque espace raconte une histoire où confort, élégance et sérénité se conjuguent.
REIMS EN MODE B
ΠUF
QUAND LA MUSIQUE S'IMPROVISE
Élèves du conservatoire et musiciens chevronnés se livrent, un mercredi par mois, à des jam sessions dans le décor chic et baroque de l’institution rémoise, tenue désormais par Louis, 5e génération de Vogt aux commandes.
Julien Bouillé
Une playlist 100 % jazz depuis des décennies, un portrait du batteur Daniel Humair, signé du photographe rémois Daniel Rondeau, qui trône dans un inimitable décor baroque et chic… le Palais est le café jazz par excellence à Reims. Des pointures comme Barney Wilen ou Didier Lockwood sont passées sous l’emblématique verrière Art déco signée Jacques Simon. L’institution rémoise ouverte en 1930 vient de relancer ses concerts avec un concept dépoussiéré par Louis, 28 ans, 5e génération de Vogt aux commandes de l’établissement, et la coopérative culturelle Jazzus. Finis les sets appliqués des musiciens pros, les tables réservées par les habitués des semaines à l’avance. Le jazz est improvisé et en liberté au Café du Palais. Les jam sessions débutent par les élèves de l’atelier jazz du conservatoire. Se joignent ensuite les musiciens plus chevronnés.
« Pour moi, le jazz, c’est quelque chose de vivant. Un club de jazz, ce doit être un peu bordel, un endroit où tout le monde rigole, partage des choses, avec des gens appuyés au bar, d’autres qui montent sur des tables ou qui dansent », détaille Louis.
Cette ambiance convient bien à Jean Delestrade, associé de la coopérative culturelle Jazzus. Il n’aurait pas vu ces jam sessions se dérouler, comme le Sunny Side Festival, au Shed. « Avec sa scène avec ses éclairages, son technicien son, le Shed, c’est presque trop propre pour une jam session. Au Café du Palais, les musiciens doivent jouer des coudes pour se faire une place, c’est très vivant et ça joue bien », témoigne le jazzophile.
Lui-même batteur, Louis a participé par le passé à des bœufs, affrontant sa timidité. Par ces concerts réinventés, il rend hommage à son grand-père Jean-Louis Vogt. Le Rémois arpentait les caves parisiennes dans les années 60 pour capter des airs de jazz qui résonnent encore en 2025 dans l’antre de la place Myron-Herrick.
Musique
Les élèves du conservatoire commencent la session, les jazzmen chevronnés les suivent.
Musiciens de tous âges et tous improvisent un mercredi par mois au Palais.
CARNET D’ADRESSES
On vous a déniché quatre lieux où se déroulent des sessions de musique improvisée à Reims. Musiciens débutants ou chevronnés se passent micro, guitares, basses, claviers et batteries pour le plaisir des copains ou des curieux.
La Jam Session d’Underground Zéro. Scène ouverte un jeudi par mois à la Petite Halle. Organisé par l’association Underground Zéro en partenariat avec SonoVentes qui fournit instruments et sonorisation de qualité. Style : groove, soul, funk, rock, reprises. 53 rue Vernouillet, Reims. de 20 h à 2 h. Gratuit.
La Jam Session du Lieu. Organisée le premier vendredi de chaque mois par l’école éponyme située aux Docks Rémois. Ouvert aux élèves de l’école et à tous. Prêt d’instruments. Style : pop, rock reggae, bossa. De 19 h 30 à 23 h. 26 rue Alain-Colas, Bétheny. Gratuit.
La Jam Session du Vieux de la Vieille. C’est scène ouverte pour les musiciens une fois par semaine dans ce bar-restaurant festif du quartier Boulingrin. Style : groove, soul, funk, rock, reprises. Le lundi soir. 16 rue du Temple. Gratuit.
Les Dames Sessions de la Cartonnerie. Des concerts improvisés réservés aux chanteuses et musiciennes ont lieu une fois par trimestre à la Cartonnerie dans le cadre des mardis du Floor. Musiques actuelles. À partir de 18 h 30, programme sur l’agenda en ligne de la Cartonnerie. 84 rue du Docteur-Lemoine. Gratuit.
‘‘L’identité naît de la di érence’’
La passion de notre métier passe avant tout par nos échanges et le plaisir de vous combler de façon intemporelle.
au Masculin Service Barbier traditionnel
Scène ouverte, un jeudi par mois, à la Petite Halle, pour la jam session d'Underground Zero.
Où sortir à Reims ?
NOTRE SÉLECTION DE BARS ET CLUBS OÙ DANSER JUSQU’AU BOUT DE LA NUIT
Reims regorge de lieux où faire chauffer le dancefloor.
Clubs, bars festifs ou soirées open air : petit tour d’horizon des spots pour danser sans compter.
Cassandre Gervasoni
LA PETITE HALLE
Ancien entrepôt devenu lieu culturel, La Petite Halle mixe avec brio concerts, expos et soirées électro. Entre techno, house et scénographie soignée, sa programmation audacieuse attire un public éclectique prêt à danser jusqu’au bout de la nuit.
3 rue du Jard, Reims
LA CARTONNERIE
2
Depuis 20 ans, La Cartonnerie fait vibrer Reims sans prendre une ride. Concerts punk, soirées reggae, rap ou électro : sa programmation éclectique, son ambiance décontractée et son public bigarré en font une salle qui pulse à chaque rendez-vous.
84 rue du Docteur-Lemoine, Reims
LE CÉNOTE
Le jour, on y sirote des vins ; la nuit, on y danse jusqu’à l’aube. Soirées thématiques (funk, disco) et cocktails variés : ce bar polyvalent séduit les noctambules en quête de douceur… et d’effervescence.
34 avenue de Paris, Reims
LA CARAVANE
Johnny, années 80 ou soirées pop : nichée aux docks rémois, La Caravane cultive une nostalgie festive. Son ambiance bohème, sa déco décalée et ses soirées dansantes — où l’on peut aussi se restaurer — en font une escale incontournable des nuits rémoises.
17 rue des Docks Rémois, Bétheny
LE NEMES
Entre le bar à cocktails et les DJ sets le weekend, sa scène live oscille entre afrobeat, techno et grand classique. Prix doux et ambiance conviviale : il est l’adresse parfaite pour clore une semaine intense sur la piste de danse.
Rue Honoré-Ganteaume, Bétheny
6
LA GUINGUETTE RÉMOISE
De juin à août, toutes les générations s’y rendent pour danser en plein air sur des mix alliant disco et chanson française. Animée par ses food-trucks et événements festifs, la Guinguette Rémoise est devenue en quelques années une échappée estivale champenoise à ne pas manquer. 44 rue de la Roseraie, Reims
LE CLOS (SOIRÉES SBK)
25 rue du Temple, Reims 7
Salsa, bachata, kizomba : au cœur du quartier des Halles, ce spot coloré transforme ponctuellement sa cour intérieure – habituellement dédiée aux concerts ou stand-up – en piste latino. Lanternes, street art et DJs enflammés : Le Clos vous promet un voyage dépaysant, le tout à petit prix.
15 rue des Rémouleurs CORMONTREUIL
8 allée de Maxenu, Zone commerciale Leclerc Pierry PIERRY
SORTIES D’ÉTÉ
À REIMS
SPECTACLES, FÊTES ET BALADES CULTURELLES, LES ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER
L’été s’annonce vibrant à Reims et ses alentours, entre grands concerts, escapades artistiques, événements familiaux et soirées chics. Voici quatre temps forts à inscrire dans votre agenda.
Cassandre Gervasoni, Alizée Szwarc Meireles - DR
VIGN’ART
Jusqu’au 21 septembre
Pour sa 6e édition, le festival Vign’Art fait de nouveau dialoguer art contemporain et paysages viticoles champenois. Porté par une association locale, l’événement propose cette année 18 œuvres monumentales, immersives ou interactives, signées par des artistes venus du monde entier. Une balade bucolique et culturelle entre vignes, coteaux et maisons de champagne.
LES FLÂNERIES MUSICALES
Du 19 juin au 19 juillet 2025
Les Flâneries rémoises fêtent leur 34e édition avec une programmation toujours aussi exigeante et éclectique. Récital du virtuose Thomas Enhco, performance de beatbox, grands ensembles orchestraux et concerts dans les lieux emblématiques de la ville. Point d’orgue : le concert-pique-nique du 19 juillet, suivi de son traditionnel feu d’artifice.
LA NUIT DES 10 ANS
Champillon, 4 juillet 2025
Dix ans après l’entrée des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial, Champillon lance une nuit anniversaire alliant champagne et breakdance. Avec pour un des parrains le champion de breakdance Ismaël Taggae, notre patrimoine vibrera au rythme d’animations, visites et pique-nique. De quoi découvrir le groove à la champenoise !
SOIRÉE GUINGUETTE À LA BRASSERIE LE JARDIN
14 juillet 2025
Rendez-vous chic et décontracté de l’été, la Soirée Guinguette à la Brasserie le Jardin promet une ambiance conviviale en plein cœur du domaine des Crayères. Au programme : ambiance guinguette, musique d’accordéon, bal musette, piste de danse à ciel ouvert et rires partagés, avec un menu unique aux saveurs estivales proposé par l’établissement. On y danse, on y trinque, tout en profitant d’un instant festif dans un cadre bucolique.
FOIRE EN SCÈNE
Châlons-en-Champagne, Du 29 août au 6 septembre 2025
Comme chaque année, la Foire de Châlons mariera tradition gourmande et agricole à une programmation musicale généreuse avec son volet culturel « Foire en Scène ». Le traditionnel Carrefour des Stars (29 août), orchestré par Champagne FM, lancera cette édition 2025 quand des artistes tels que Hoshi, Eddy de Pretto ou Pierre Garnier animeront la scène tout au long de la semaine. Alors loin d’être « La fête de trop », c’est peut-être celle qui clôturera votre été en beauté !
REGALIA
Jusqu’au 27 septembre 2025
Véritable rituel estival, Regalia revient illuminer la cathédrale Notre-Dame et la basilique Saint-Remi avec ses spectacles son et lumière féeriques. Pensée par Moment Factory (à qui l’on doit les projections de la Sagrada Familia), cette fresque numérique et patrimoniale, gratuite, sublime chaque soir les joyaux architecturaux de Reims. Magique.
« Château Perrier Water Dress », Lee Kuei Chih & Lua Rivera, à découvrir dans le cadre de Vign'art.
Quand le design rencontre le confort.
LA MAGDELEINE, LE NOUVEAU TIERS-LIEU
QUI MET TOUT LE MONDE D’ACCORD
Boire un verre en terrasse loin de l’agitation du centre-ville, déguster des ribs fondants avec sa bande de potes, prendre un cours de salsa enflammé, applaudir des musiciens talentueux… La Magdeleine, c’est tout cela et bien plus encore !
Rien que pour les sourires de Florine et d’Élodie et la bonne humeur de Nicolas, les barmans, on aime déjà la Magdeleine ! Ce nouveau tiers-lieu festif et convivial, qui fut jadis une maison close, un garage, puis un bar (Ma Bouteille s’appelle Reviens), a tout pour plaire. Une grande terrasse qui ne désemplit pas le midi, un bar accueillant décoré par la talentueuse graphiste Christine Sejean, une carte au top qui fait la part belle aux « petits » viticulteurs et très bientôt une brasserie artisanale…
On ne saurait venir chiller ici sans goûter au cocktail « La Magdeleine », aux douces saveurs de… madeleine. Évidemment, le gâteau moelleux traditionnel, « marque de fabrique » de la maison, se retrouve dans nombre de desserts du chef, qui travaille en priorité les produits locaux. Roulé fraîcheur au saumon, volaille aux morilles et son risotto de blé, filet de bar-purée de patates
douces sauce ananas, ou encore tartare de bœuf… Ses suggestions « bistronomiques » changent tous les jours, pour le plus grand bonheur des nouveaux habitués, déjà conquis par ce lieu qui se fréquente aussi bien le midi que le soir, à l’heure de l’apéro.
Avec un peu de chance, vous tomberez sur un super concert, un cours de salsa, une expo originale ou encore une reconstitution historique, comme ce fut le cas pour le 8-Mai ! Ne vous étonnez pas non plus si vous croisez des travailleurs dans cette ambiance lounge et tamisée : ce lieu vivant déployé par la coopérative d’entrepreneurs SET UP, qui y a élu domicile, accueille, dans les étages, des coworkers de tous bords et des séminaristes. Le premier lundi du mois, c’est même speed meeting dédié à l’échange et la rencontre de professionnels. Un joyeux melting-pot qui mixe aussi bien les publics que les ingrédients. C’est savoureux. On en redemande !
Marion Dardard - Frédéric Leroux
MONTRÉAL IL ÉTAIT UN E FOIS
LES C H AMP ENOIS
EN NOUVE L LE-F R ANC E
D U 1 8 JU IN AU 2 NOVE MBR E 202 5
Hôtel-Dieu-l e-Comte
31 q uai d e s Comte s d e Champ a gne à Troyes
Infos : champenois-nouvelle-france.aube.fr
En partenariat avec :
Un évènement
REIMS côté rooftops
Faire la fête, c’est se déconnecter, s’échapper du quotidien et prendre de la hauteur. Quoi de mieux pour cela que de prendre un verre ou déguster un plat sur l’un des 4 rooftops de la cité des sacres ?
Julien Bouillé
IL DUOMO
UN ACCENT ITALIEN
Comme posé sur les toits de Reims, avec une vue directe sur la cathédrale, le bar et restaurant de l’Holiday Inn Reims Centre, est une terrasse appréciée des Rémois comme des voyageurs de l’hôtel.
Le lieu : avec 30 places assises sur la terrasse pour manger ou boire un verre, et 60 places pour le restaurant et 30 encore pour le bar intérieur, ce rooftop est le plus grand de Reims. La décoration a été renouvelée fin 2014, avec une inspiration italienne et des tons terracotta.
Ambiance : détendue et sans chichis. Quartier : dans l’hypercentre de Reims, à deux pas de la place d’Erlon.
La carte : le menu du restaurant est d’inspiration italienne, tout comme l’original « bar à Spritz ».
46 rue Buirette. 03 26 78 99 99
GABRIELLE
AMBIANCE CHIC ET FEUTRÉE
AU PIED DE LA
CATHÉDRALE
Ce restaurant des frères Clément offre une vue impressionnante sur la cathédrale toute proche, tout en étant loin du tumulte des visiteurs.
Le lieu : le toit terrasse est posé sur un bâtiment très moderne, signé par l’architecte Ricardo Vasconcelos.
La décoration est signée par DP Home, les baies vitrées s’ouvrent par beau temps.
Ambiance : chic et feutrée.
Quartier : dans l’hypercentre de Reims, à deux pas du parvis de la cathédrale.
La carte : le chef Vincent Borrossi propose une cuisine française raffinée.
11 rue des Fuseliers. 06 09 07 43 82
VICTOR
LA NOUVELLE ADRESSE DE L’ÉTÉ
Installée au rez-de-chaussée de l’immeuble Sharies, dédié au coworking et au coliving, la brasserie Chez Victor vient d'ouvrir un bar sur son rooftop.
Le lieu : massif de végétaux, paillote en bambou, mobilier en bois, c’est un morceau de plage à Reims. Ambiance : elle est musicale avec un DJ. Quartier : dans l’un des tout nouveaux immeubles du quartier d’affaires Clairmarais.
La carte : la barman Dorothée prévoit 5 à 6 « cocktails du moment » chaque soir en plus des classiques. Wraps, planches de saumon, charcuterie ou fromage.
8 impasse des Docks Rémois. 07 57 02 77 78
RADISSON UN VERRE APRÈS LE SPORT OU LE CONCERT
Abrité dans un immeuble moderne dont la pointe arrondie, façon fer à repasser, rappelle le « Flatiron » de New York, le Radisson Hôtel Reims dispose, à son 8e étage, d’un rooftop encore peu connu des Rémois.
Le lieu : 50 places avec vue panoramique sur la ville. La décoratrice Ana Moussinet a choisi des canapés d’extérieur tout en rondeur, rappel du design des années 1980. L’ambiance : assez calme, musique live un vendredi sur deux avec un musicien jazz (choisi par Jazzus) ou un sélecteur (choisi par La Cartonnerie).
Le quartier : à deux pas de l’Arena, de La Cartonnerie et de l’UCPA Sport Center. Pour se détendre après l’effort ou le concert. La carte : sodas locaux et cocktails préparés par le barman Sam. Snacking salé et sucré.
11-13 boulevard Jules César. 03 92 03 01 01
L’expérience d’une entreprise 100 % familiale, le choix des marques premium et des meubles français.
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QUAND LA CULTURE SE PARTAGE
DANS LES COULISSES DE LA BELLE ENCHANTÉE
À Reims, la maison historique rachetée par Taittinger renaît sous le nom de La Belle Enchantée. Un lieu ouvert, chaleureux, pensé pour rendre l’art et la culture accessibles à tous.
Il y a des lieux qui attendent qu’on les réveille. Nichée dans un coin de verdure à Reims, cette maison longtemps endormie fut autrefois celle de Georges Charbonneaux, industriel éclairé, bâtisseur de la cité du Chemin-Vert, humaniste convaincu. Il y rêvait déjà de culture, de partage, de beauté offerte aux autres. Aujourd’hui, ce rêve reprend vie sous le nom de La Belle Enchantée, réinventée par Vitalie Taittinger et portée par le fonds Philanthropic Ars Nova. « Ce lieu devait retrouver sa vocation originelle : celle d’un foyer ouvert à tous, où l’on partage l’émotion artistique comme on partagerait un repas », confie Vitalie Taittinger. L’histoire aurait pu rester figée, elle s’est transformée en renaissance. Derrière les murs restaurés de cette demeure, plus qu’un musée ou un espace d’exposition, se déploie un projet à taille humaine. Un espace vivant où la culture est remise entre toutes les mains.
CRÉER DU
LIEN
PAR
L’ART,
EN CUISINE COMME À L’OPÉRA
Philantropic Ars Nova agit selon trois axes : les arts culinaires, les arts visuels et les arts vivants. Avec toujours la même mission : rendre accessible ce qui semble lointain. Un camion-cuisine sillonne la région pour transmettre le goût et les gestes simples à des publics fragiles. Des femmes hébergées au Palais de la Femme découvrent l’Opéra de Paris. Des enfants du CHU ou des écoles prioritaires cuisinent ensemble et repartent fièrement avec leur panier. Mais ici, pas question de faire « pour », on fait avec. On prend le temps, on accompagne. « Quand on tend la main, on la tend longtemps. On avance ensemble, pas à pas, avec confiance », résume Marie Rouvillois, directrice générale du fonds de dotation. Loin du mécénat figé, Philanthropic Ars Nova agit dans la durée, au plus près des bénéficiaires. Ce qui compte, c’est le regard qui change, l’émotion qui circule, le lien qui se tisse.
Alizée Szwarc Meireles - Célia Beausoleil
« Ce lieu devait retrouver sa vocation originelle : celle d’un foyer ouvert à tous, où l’on partage l’émotion artistique comme on partagerait un repas. »
UN LIEU DE VIE, PAS UN MUSÉE
À La Belle Enchantée, les expositions sont pensées comme des parcours intimes. On y entre comme dans une maison, pas dans une institution. Le visiteur y découvre des œuvres issues de collections privées, mais aussi le regard de ceux qui les ont constituées. Bientôt, l’exposition du collectionneur Gérard Bozio invitera à ressentir, questionner, imaginer. Car ici, l’art n’est pas décoratif. Il est vivant, déclencheur, révélateur.
Des résidences d’artistes verront aussi le jour au fond du jardin. Une cuisine ouverte accueillera des ateliers avec des femmes venues partager leurs recettes, leur histoire, leur savoir-faire. Parce qu’un plat peut porter autant d’héritage qu’un tableau. Parce que s’asseoir à table ensemble, c’est déjà une victoire.
La Belle Enchantée n’est pas un écrin figé. C’est une maison ouverte. Un lieu où l’on réapprend à regarder, à sentir, à transmettre. Et surtout, à croire que la culture n’est jamais un luxe, mais un levier. Un souffle. Une main tendue.!
Le Cabaret
UN INSTANT DE FÊTE ET DE LIBERTÉ
Lieu de convivialité devenu espace artistique, le cabaret fait partie du patrimoine français. À Reims, Le Manège scène nationale renouvelle le genre avec une programmation audacieuse et contemporaine.
Du XIXe siècle, avec ses cafés-concerts, au XXe, marqué par les célèbres revues et leurs danseuses plus ou moins dénudées, le cabaret est devenu un symbole de l’art de vivre à la française. Il a essaimé dans le monde entier, participant activement au rayonnement culturel du pays. Divertissement populaire et accessible, il s’est transformé au fil des époques, chacun en gardant une vision singulière.
Le renouveau du genre à Reims
Depuis quelques années, le genre connaît un profond renouveau, porté par une nouvelle génération d’artistes aussi talentueux que protéiformes. Des structures culturelles et artistiques de renom les soutiennent et les accompagnent dans cette aventure. C’est le cas du Manège de Reims qui, sous la direction du charismatique Bruno Lobé, s’est imposé en quelques années comme une référence incontournable de ce spectacle aussi insaisissable que fascinant.
Danse, humour, chanson, effeuillage, performances en tous genres, arts du cirque ou de la marionnette : au cabaret, tout est permis — et même largement encouragé. L’ADN du cabaret, c’est l’audace et la liberté. Chaque représentation est unique, chaque soirée une performance où les artistes se succèdent sur scène dans une ambiance joyeuse et
décomplexée. La frontière entre scène et salle s’estompe, le spectacle se vit autant depuis les gradins que sur les tréteaux. Le Maître de Cérémonie, animé d’une gouaille bien française, introduit les numéros, interpelle le public et répond avec humour aux réactions de la salle.
« Parce que la promesse de la nuit est immense et que le cabaret ne demande qu’à la contenter… »
Au cabaret, on chante, on danse, on mange, on boit (avec modération), on pleure parfois, on rit souvent — et on réfléchit aussi. Dans une société en perte de repères, le cabaret est une bulle de légèreté mais aussi un espace où la liberté d’expression est reine. À l’image du burlesque, dont Reims peut s’enorgueillir de compter plusieurs artistes de talent, le cabaret prône la bienveillance, la tolérance et le respect des différences et des parcours de chacun. Loin de la froideur des réseaux sociaux, il permet de redécouvrir une sociabilité qu’on pensait perdue.
Froufrous et paillettes, talons aiguilles, perruques et maquillages extravagants, costumes flamboyants (avant qu’ils ne disparaissent) se mêlent et s’emmêlent sur scène dans un joyeux chaos, tandis que dans la salle, les liens se tissent, scellés par la bonne humeur.
Le Manège de Reims propose régulièrement des cabarets aux thématiques et disciplines variées, qui revisitent le genre dans un esprit résolument contemporain et contribuent à inventer le cabaret de demain.
Cabaret "Baladi" par Alexandre Paulikevitch.
Julien Fanthou - Le Cabaret Patach.
Arnaud Steffen - Vincent VDH
À BEZANNES
ACCESSIBILITÉ, VISIBILITÉ, CRÉATIVITÉ
À REIMS, L’OPÉRA CULTIVE L’ART DE RECEVOIR
Loin des clichés élitistes, l’Opéra de Reims réinvente l’art de recevoir. Bal, jazz et bière artisanale, accueil des publics variés : ici, on cultive la convivialité autant que l’excellence artistique.
Pousser les portes de l’Opéra, c’est aujourd’hui entrer dans une maison vivante, généreuse, où l’on vient autant pour découvrir un concert que pour partager une bière, danser un bal ou écouter une harpiste au péristyle. À Reims, l’institution lyrique opère une mue joyeuse. Sous l’impulsion de son comité de direction, elle s’ouvre à de nouveaux publics, revendique une programmation décloisonnée et fait de la convivialité une priorité assumée. « L’opéra ne doit pas être un lieu figé. Notre mission, c’est d’en faire une maison vivante, ouverte à tous les publics, où l’on vient vivre une expérience et pas seulement assister à un spectacle. », résume Benjamin El Arbi, l’un des quatre directeurs de l’établissement. Au cœur de cette vision : l’expérience globale. Canapés dans le foyer, échanges avec les artistes, afters musicaux, tarifs doux au bar… Avant, pendant ou après le spectacle, tout est pensé pour donner envie de rester, de revenir et surtout de se sentir à sa place.
UN OPÉRA QUI SE DANSE ET SE DÉGUSTE
La saison prochaine mettra la convivialité à l’honneur avec plusieurs temps forts inédits. Deux bals – l’un à l’automne, l’autre au Nouvel An – inviteront les spectateurs à passer de la salle à la piste de danse. « Avec ces bals, on veut transformer la scène en piste de danse, inviter le public à rejoindre les artistes, casser les codes et simplement partager un vrai moment de fête, tous ensemble », explique Mathieu Franot, directeur associé. Un moment de partage, dans l’esprit du bal trad, avec musiciens et public mélangés.
Autre nouveauté réjouissante : les soirées jazz & bière. Trois rendez-vous où s’entremêlent accords musicaux et bières, dans un format festif et sensoriel. Avec une formation de jazz, un brasseur local talentueux (Yves Lebœuf du Shed) et un foyer transformé en club intimiste, l’opéra dévoile une autre facette de son identité : audacieuse, populaire et inclusive.
Les Quatre saisons dansées, un spectacle où la danse hip-hop rencontre l'orchestre de la Loge autour de la musique de Vivaldi.
FAIRE TOMBER LES MURS, OUVRIR LES CŒURS
Même le péristyle se réinvente. Pour les Journées du patrimoine, il deviendra criée à l’ancienne, avec huîtres, champagne et concert. Une façon poétique de faire tomber les murs et d’inviter la ville à franchir le seuil. « Nous ne sommes pas un bar ni un lieu de réception », rappelle Caroline Mora, secrétaire générale. « Mais nous revendiquons l’art de recevoir. » À travers cette ouverture, l’Opéra de Reims redéfinit son rôle : maison des musiques, maison de rencontres. Il défend une exigence artistique forte, tout en multipliant les formats accessibles et les passerelles avec le territoire. Loin de l’image statutaire qu’on lui prête parfois, il devient un lieu d’ancrage et de mouvement, où la fête se vit ensemble, au présent.
Alizée Szwarc Meireles - Rozec Ludovic
DANS L’INTIME DES CORPS
La costumière de Marie Stuart, bientôt à la Comédie de Reims, s’est découvert sur le tard une vocation pour la « seconde peau » des comédiens. Marie La Rocca est désormais l’une des pointures du métier.
Sur les planches, le Marie Stuart de Schiller. À la mise en scène, la directrice de la Comédie de Reims, Chloé Dabert. Aux costumes, une Lorraine de 46 ans, Marie La Rocca. Ces deux-là ne se quittent plus. Huit collaborations depuis 2017 ! Plus qu’un compagnonnage, une fidélité. « Avec Chloé, j’ai trouvé la confiance. On parle la même langue », dit Marie qui a longtemps hésité pourtant entre costume et scénographie.
Ses trois années de formation au Théâtre national de Strasbourg (2003-2006) firent ce que l’Ecole Boulle (Paris) puis le lycée des Métiers La Source (Nogent-sur-Marne) n’avaient pas auparavant tranché. Le choix du costume s’était imposé, conforté par des rencontres initiatiques : Donate Marchand, Alain Françon, Pierre Strosser, Célie Pauthe… Marie avait pris goût à la vie d’atelier, ce bouillonnement créatif où chacun, intervenant extérieur et petite main, apporte sa lumière dans un mélange excitant d’exigence et de bricolage. Quatre vingt dix spectacles plus tard, elle maîtrise son sujet. « Un habit, c’est la trace du corps, la vie même » dit-elle. Pour la reine d’Ecosse, elle a multiplié les sources : de Stefan Zweig à la peinture en passant par les indispensables livres de coupe, vade mecum des costumiers : « Ma priorité, c’est que les comédiens soient à l’aise pour jouer ». Pendant neuf semaines, huit personnes ont travaillé à la confection d’une vingtaine de costumes. Quand frapperont les trois coups, le 2 octobre à 20 heures et que les comédiens investiront les planches, Marie saura que son obsessionnelle manie de la perfection n’aura pas été vaine.
Gilles Grandpierre - Frédéric Leroux
LA GRANDE GEORGETTE
L’ESPRIT D’UNE MAISON GASTRONOMIQUE CONTEMPORAINE
Située au cœur de Reims, La Grande Georgette s’inscrit dans un lieu chargé d’histoire, La Caserne Chanzy Hôtel & spa, subtilement réinventé dans une atmosphère chic et Art déco. Ce restaurant gastronomique offre une expérience sensorielle singulière, portée par une cuisine ouverte qui place le geste culinaire au centre de la scène. Aux beaux jours, sa spacieuse terrasse offre un tête-à-tête privilégié avec la cathédrale Notre-Dame.
au
Ici, le chef Julien Raphanel s’exprime à vue, dans un dialogue fluide entre la salle et la cuisine. Les assiettes mettent à l’honneur les produits du terroir, sublimés avec finesse et créativité, dans le respect des saisons et des artisans locaux. Plus qu’un restaurant, La Grande Georgette est une adresse vivante, élégante et sincère, où l’exigence gastronomique rencontre l’envie de partager. »
Sandre en quenelle - Confluence entre la Nantua et l’ail des ours
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GILLES LEBON
LE MARCHAND DE FÊTE
Boutique incontournable du centre-ville, la Boîte à rire est LE temple de la fête. Gardien de ce commerce unique en son genre rempli de tenues insolites et gadgets potaches, Gilles Lebon cache ici, depuis plus de 20 ans, tout ce qu’il faut pour amuser la galerie.
Avec sa petite vitrine jaune pétant, la Boîte à rire, dans la rue des Poissonniers, semble appartenir à un autre temps. Mais ne vous y trompez pas : ce temple de la fête créé en 1973 est une véritable institution pour qui aime s’amuser. Aux commandes de cette caverne d’Ali Baba depuis plus de 20 ans, Gilles Lebon est le seul à en connaître le moindre recoin, le moindre article. Ici s’entassent des déguisements, des perruques, du maquillage, des pétards et une multitude de farces et attrapes qui font le bonheur de ceux qui poussent la porte de cette adresse incontournable du centre-ville.
Sa « bible » à lui ? Un gros catalogue de costumes en tous genres. Il en connaît les milliers de références sur le bout des doigts pour répondre à tous les désirs, même les plus fous. Et s’il n’a pas la perle rare en stock, cet artisan de la bonne humeur ne manque pas d’imagination pour concocter le costume parfait. « Une dame voulait Léonard de Vinci, j’ai sorti un Roméo, c’est une pièce collector qui n’existe plus », s’enthousiasme-t-il en farfouillant dans ce qui ressemble à un joyeux capharnaüm.
Ses déguisements les plus précieux, comme les robes de marquise et les vestes pailletées brodées type XIXe qu’il exhibe fièrement, côtoient des classiques comme les tenues de hippie, disco, charleston, cow-boy, indien et policier, « les plus demandées ».
Quand ? Au moment d’Halloween, du Nouvel An, de Mardi gras ou du 14-Juillet, évidemment. Mais c’est toute l’année que Gilles Lebon distille ses bons conseils. À toutes les générations. Car il n’y a pas d’âge, ni de saison, pour se déguiser et guincher !
« Une dame voulait Léonard de Vinci, j’ai sorti un Roméo, c’est une pièce collector qui n’existe plus. »
Costumes
Marion Dardard - Frédéric Leroux
QUEL EST SON DÉGUISEMENT…
Le plus insolite ? « Pfff… Il y en a tellement. J’ai un confessionnal ! Mais ce n’est pas recherché. La Joconde, en revanche, ça plaît pas mal. On enfile le tableau et on met sa tête dans le trou du visage. » Ah oui, et la semaine dernière, on lui a demandé un costume… d’Annie Cordy !
Introuvable ? Gilles Lebon a du mal avec certains « super-héros » d’aujourd’hui tout droit sortis de jeux vidéo, de la télé ou de BD.
« Vous savez, vous, ce que c’est Minecraft ? » interroge-t-il, sa longue liste manuscrite de demandes inassouvies sous les yeux. « Naruto, les mangas, Goldorak, en adulte XXL en plus… Je n’ai jamais eu ça ! »
Le plus populaire ? « Les perruques ! Les masques vénitiens, ça plaît bien aussi. » Sans oublier les accessoires, comme ces lunettes ananas ou princesse qui, à elles seules, font une tenue !
Qui a fait flop ? « On croit que ça va marcher, mais non : c’est Michael Jackson. J’en ai trois ou quatre qui dorment là. C’est fatalement pour adulte. Les gamins demandent du moderne. »
SHOWROOM DE 400 M²
PROJET CLÉ EN MAIN
AUX CRAYÈRES DE REIMS
l’art de recevoir
DEVIENT UN SOUVENIR INOUBLIABLE
Un ballet silencieux s’anime dans une salle baignée de lumière. Ici, à l’abri des regards, on repasse une nappe, on ajuste une chaise, on change une fleur. Tout est calme, précis, presque chorégraphié. Aux Crayères, le spectacle commence bien avant l’arrivée des convives. Pour comprendre ce qui fait la magie de ce lieu emblématique, L’Instant Rémois a rencontré Michel Gebel, directeur du restaurant Le Parc, au service de la maison depuis plus de 30 ans, et Christophe Moret, chef exécutif du domaine depuis mars 2024. Ensemble, ils livrent leur vision d’un art subtil : celui de bien recevoir.
« On fait plaisir, toujours » : les gestes invisibles de la salle
Pour Michel Gebel, l’art de recevoir commence là où le client ne regarde pas encore. « On repasse la nappe directement sur la table, on place les chaises harmonieusement, on installe l’assiette de présentation au gant. Il n’y a pas de place pour l’à-peu-près. » Tout est installé au millimètre, mais sans raideur. « On n’est pas guindés, on n’est jamais oppressants. On est là pour faire plaisir, quel que soit le client : une famille, un couple, un dîner d’affaires ou une personne seule. »
Le service est chorégraphié, presque imperceptible, jusqu’à la position du couteau, toujours à droite… sauf pour les gauchers, pour qui on inverse discrètement. Chaque geste est réfléchi, chaque préférence notée : le pain préféré, le vin habituel, la façon dont une serviette est pliée.
« Nous sommes des vendeurs de souvenirs » : l’hospitalité comme émotion
Dans les cuisines du domaine, Christophe Moret partage la même vision. Pour lui, bien recevoir, c’est « aimer l’humain », à chaque étape de l’expérience. « Dès la réservation, l’accueil commence : le sourire doit s’entendre dans la voix. Le voiturier, la salle, la cuisine : tout est un ballet. Il n’y a pas de bons restaurants sans équipe. » L’excellence se nourrit ici d’attention sincère. Grâce à leur « cardex » — un historique du passage de chaque client —, l’équipe ajuste les détails : les fleurs préférées sur la table, un menu conçu avec vos mets préférés. Pour lui, la clef réside dans un geste simple, personnel, presque artisanal. « Quand on reçoit chez soi, on cuisine, on met son amour dans le plat. Mais ce qui touche, c’est le signe que vous avez pensé à l’autre, en offrant quelque chose que vous avez fait vous-même, pour faire plaisir. »
Une maison habitée par le cœur de ceux qui la font vivre
Si l’hospitalité est un art, alors les Crayères en sont l’un des plus beaux ateliers. À travers les mots de Michel Gebel et de Christophe Moret, se dessine une philosophie commune : faire de chaque visite un souvenir heureux. « Il n’y a pas de routine dans notre métier, confie le chef. Chaque jour est une nouvelle émotion à créer. »
Michel Gebel, lui, aime suivre l’histoire des clients fidèles, ceux qu’il a vus enfants et qui reviennent, adultes, partager un moment précieux. On devine dans ses mots la fierté discrète de celui qui a su faire de chaque repas une parenthèse unique. « On fait plaisir, toujours. C’est notre but, » conclut-il.
En 2025, je trouve la maison de mes rêves
2 adresses
2 place des Martyrs de la Résistance - REIMS 16 avenue de Paris - REIMS
Léa Laurent et Manon Postal - Frédéric Leroux
L’ART DE TRINQUER
à la champenoise
Alizée Szwarc Meireles - Célia Beausoleil
Au Royal Champagne, l’art de déguster le champagne se vit comme une expérience à part entière : bon verre, bonne température et belles cuvées… Le chef sommelier, Philippe Marques, nous dévoile ses secrets de service.
« Le meilleur récipient pour apprécier un champagne de qualité, c’est un verre à vin. »
LA CARTE, REFLET DE LA DIVERSITÉ CHAMPENOISE
Pour Philippe Marques, une belle carte de champagnes, c’est d’abord une sélection exigeante, à l’image de la richesse du terroir champenois. Grandes maisons, vignerons indépendants, blancs de blancs, bruts nature, meuniers, cuvées confidentielles… « L’idée, c’est de représenter toute la diversité de la Champagne, ses terroirs, ses styles, ses philosophies », confie-t-il.
UN VERRE ADAPTÉ
S’il y a bien une idée reçue que le sommelier démonte sans détour, c’est celle du choix du verre. La flûte élancée ? Trop étroite pour laisser s’exprimer les arômes. Quant à la coupe, elle appartient davantage aux placards de nos grands-mères qu’aux tables étoilées. « Le meilleur récipient pour apprécier un champagne de qualité, c’est un verre à vin », tranche-t-il. Et attention à la température : « Pas en dessous de 10 oC, sinon le vin se referme. »
DÉGUSTER UN CHAMPAGNE COMME UN GRAND VIN
Avant d’être une boisson festive, le champagne est un vin. Un vin avec ses cépages, ses terroirs, sa structure. Ici, la dégustation suit les mêmes étapes que pour un grand blanc : œil, nez, bouche, finesse de la bulle, densité du fruit, profondeur aromatique, longueur en bouche… « On ne devrait pas juger un champagne seulement sur ses bulles. Ce qui fait la grandeur d’une cuvée, c’est tout le reste. »
EXPÉRIMENTER, COMPARER, S’ÉMERVEILLER
Pour éveiller la curiosité des amateurs, le chef sommelier a imaginé une « page mystère » dans sa carte. L’idée ? Proposer aux clients de goûter le même vin avec des variantes techniques : tirage liège versus capsule, dosage différent, date de dégorgement, vieillissement sous l’eau… Une approche ludique et pédagogique, qui révèle combien chaque détail peut influencer le profil d’une cuvée.
CHAMPAGNE À TABLE : UNE ÉVIDENCE
Longtemps cantonné à l’apéritif, le champagne retrouve aujourd’hui toute sa place à table, en accord avec les plats. Au Royal Champagne, la carte compte près de 1 000 références de bulles. « Le champagne se prête à tous les moments du repas. Et plus il est servi à bonne température, dans un verre adapté, plus il dévoile ses subtilités. »
En Champagne, trinquer est un art. Celui d’honorer les vignerons, de célébrer la diversité des terroirs, et surtout, de prendre le temps de savourer.
ÉLECTRIQUE
TRAITEURS
« LE
SENS DE LA FÊTE » et de la débrouille !
Quand tout dérape, seul le professionnalisme peut sauver la fête. Sylviane Bertacchi et Franck Philippet sont parmi les traiteurs les plus anciens et les plus réputés de Reims, ils ont accepté de nous livrer quelques anecdotes.
« la vie d’un traiteur n’est pas un long fleuve tranquille. Nous faisons en sorte que tout se passe bien, que nos clients n’aient pas à gérer les problèmes qui peuvent surgir. »
SYLVIANE BERTACCHI
Les traiteurs sont les chefs d’orchestre de nos plus beaux événements. Tenues impeccables, tables parfaitement dressées, sourires chaleureux, plats délicieux… et pourtant il arrive parfois qu’un grain de sable vienne gripper la mécanique parfaitement huilée et transforme une prestation en un cauchemar.
FLORILÈGES D’ANECDOTES
• Les enfants, un peu turbulents, renversent la pièce montée : privés de dessert !
• À la campagne, le ciel se déchaîne, le barbecue est noyé : quelle salade !
• Le marié, introuvable, est finalement surpris avec la demoiselle d’honneur : repas annulé !
• Les flexitariens trouvent finalement que le foie gras est très attirant : on partage !
• Ces cousins éloignés vont finalement rester dîner : on va se débrouiller !
• Mamie, pendant l’apéritif, n’a pas vu la piscine : une animation non prévue !
Un souvenir marquant ? Un mariage champêtre dans une prairie idyllique. Le ciel s’assombrit, un orage éclate, et la fête se transforme en bain de boue géant. Les serveuses, en talons, s’enfoncent dans le sol détrempé, les nappes s’envolent, les plats sont trempés. Les 150 invités finissent par se réfugier dans une grange. Malgré tout, l’ambiance reste festive. « Mariage pluvieux, mariage heureux », dit-on.
Autre scène, autre stress : un camion de livraison accidenté en route vers une réception. Toute la pâtisserie est à refaire en urgence. L’équipe Bertacchi improvise : apéritif prolongé, animations à la chaîne, et cuisine refaite en quelques heures. Finalement, les plats arrivent à l’heure et les convives ne se doutent de rien.
Les anecdotes sont légion et l’équipe doit s’adapter en permanence à des situations complexes et imprévues. Seuls le professionnalisme et l’esprit d’équipe permettent de sauver des situations parfois inextricables et c’est ce qui fait le charme de ce métier où l’on met tout en œuvre pour que les souvenirs d’une prestation ne soient pour le client que ceux du bonheur.
« je pourrais écrire un livre ! Une réception qui se passe sans surprise fait même figure d’exception !
Il faut s’adapter en permanence, être réactif et surtout inventif. »
FRANCK PHILIPPET
Franck Philippet nous le dit dans un grand éclat de rire : « je pourrais écrire un livre ! Une réception qui se passe sans surprise fait même figure d’exception ! Il faut s’adapter en permanence, être réactif et surtout inventif ».
Il évoque cette prestation dans un château ancien, très ancien. Malgré toutes les précautions prises en amont auprès du propriétaire, le système électrique ne supporte pas le matériel professionnel. Les plombs sautent à répétition et l’inquiétude monte quant à la préparation du repas. Heureusement il y a dans l’équipe quelques « MacGyver », des bricoleurs hors pair qui avec un rien font des miracles. Négociations avec les voisins, quelques mètres de câble déroulés et voilà que les fourneaux peuvent fonctionner et les cuisiniers régaler les convives qui, au passage, n’ont rien su de l’aventure.
Parfois les problèmes sont plus cocasses et inattendus. Après la cérémonie à la Mairie de Reims le cortège doit rejoindre le village de Buzancy dans les Ardennes. Emportés par leur élan une grosse moitié des invités se retrouve bien à Buzancy mais… dans l’Aisne. Les deux villages sont des homonymes parfaits. Après une grosse pagaille, tout s’est heureusement bien terminé avec tout de même quelques heures de retard sur le programme.
Pour Franck Philippet, ce métier et ses aléas sont une source de stress bien entendu mais aussi la certitude de ne jamais s’enfermer dans la routine. Loin du confort des cuisines d’un restaurant, le traiteur doit s’adapter aux situations qu’il découvre et faire en sorte que les invités ne se doutent pas de tous les impondérables qui surgissent et qui pourraient gâcher la fête. Le traiteur est bien souvent la pièce maîtresse d’une fête réussie et mener à bien une prestation avec sérénité et sang froid est tout un art !
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ARTISANAT
LA COUTELLERIE ET L'ART DE RECEVOIR
La coutellerie désigne l’art ou la technique de fabrication des couteaux et d'autres instruments tranchants (rasoirs, ciseaux, etc.). En dépit de son caractère ancestral, la coutellerie a su se maintenir à la pointe de la technologie en associant des procédés vieux de plusieurs siècles et des techniques ultra-récentes. Du côté des matériaux également, la coutellerie fait la part belle aux matériaux nobles comme le bois ou la corne, mais intègre également de plus en plus de matériaux techniques comme le carbone.
La cuisine et la gastronomie sont au cœur de la vie des Français, il est donc logique que la préparation des repas et les outils nécessaires le soient aussi : couteaux de cuisine, accessoires culinaires, couteaux de table, ouvre-bouteilles et tout ce qui concourt à l’art de recevoir sont des objets qui composent le quotidien des Français.
La France est le pays du vin et du fromage, et c’est aussi le pays du couteau. Presque chaque région de France possède son couteau régional, ou néo régional. La passerelle entre la tradition et l’innovation est toujours parfaitement maintenue aussi bien par les artisans couteliers que les industriels qui proposent des produits toujours qualitatifs et au plus proche des attentes de consommateurs toujours plus exigeants.
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IDÉES DE MENUS
FACILES ET CONVIVIAUX pour recevoir sans stress
Mathilde Demonceaux
MENU SIMPLE ET CONVIVIAL
Pas envie de passer des heures en cuisine ? Bonne nouvelle : il est tout à fait possible de régaler vos invités avec des recettes faciles, voire participatives !
OPTION 1 : LE REPAS “DO IT YOURSELF”
Chacun met la main à la pâte avec des formules ludiques et personnalisables :
• Une fondue de la mer avec poissons frais et légumes
• Une pierrade asiatique où chacun cuit ses morceaux de viande marinés
• Un buffet poke bowl à composer selon les envies
• Des fajitas à garnir ou une crêpe party festive
OPTION 2 : DES PLATS MIJOTÉS À L’AVANCE
Anticipez avec des recettes généreuses qui se réchauffent à la perfection :
• Un hachis parmentier bœuf-courgettes
• Un chili con carne plein de caractère
• Une choucroute ou un gigot de 7 heures en cocotte
MENU GASTRONOMIQUE (MAIS ACCESSIBLE !)
Envie de sortir le grand jeu ? Il suffit parfois d’un peu d’audace et de bons produits pour transformer un repas en véritable expérience gustative. Voici quelques idées de plats élégants mais réalisables à la maison :
• Carpaccio de Saint-Jacques à la truffe
• Flan d’asperges au saumon fumé
• Tartare de bœuf et huître
• Cassolette de Saint-Jacques, crevettes et cèpes
Recevoir, c’est bien plus que cuisiner : c’est créer un moment de partage, resserrer les liens, savourer des plats gourmands… et surtout, rire. Que ce soit autour d’un apéro chic, d’un dîner décontracté ou d’un repas plus raffiné, voici quelques idées pour faire plaisir sans pression.
convivialité. Mais si les plateaux de charcuterie et chips vous lassent, il est temps d’innover ! L’astuce : tout préparer à l’avance pour profiter de vos invités. Voici quelques inspirations à picorer avec style :
• Poireaux confits à la feta
• Gravlax de saumon
• Roulés d’aubergine à la mozzarella fumée
• Mini club sandwich
• Cancoillotte fondue et pommes grenaille
• Tortilla aux œufs et oignons
• Gyozas maison
• Verrines de soupe froide petits pois-menthe ou gaspacho-mozzarella
• Popcorn salé maison pour la touche fun
La solution chauffage, économique et écologique pour votre projet neuf ou rénovation
EN CUISINE AVEC
MATTHIEU AUDINOT
Chef à domicile rémois, Matthieu Audinot cuisine comme on raconte une histoire : avec justesse, instinct et émotion. Un parcours singulier entre souvenirs d’enfance, voyages et art du partage. Il a le verbe discret et le geste précis. Matthieu Audinot n’est pas de ceux qui parlent fort, mais de ceux dont la cuisine chuchote longtemps à l’oreille.
UNE CUISINE VIVANTE
Quand nous avons goûté la sienne, ses associations de goût, ses assaisonnements, c’était dans un silence quasi religieux où seul le bruit des couverts venait ponctuer la dégustation proposée. Ce jour-là, autour de la table en marbre de la chapelle du Carmel, la magie a opéré. Entre cromesquis de foie gras, croustillant de tartare, ravioles de noix de Saint-Jacques ou encore turbot rôti au beurre d’épices, c’est toute la minutie, la créativité et la modernité conjuguées au présent qui ont contribué à la réalisation d’une partition parfaite. Dans les assiettes de ce chef à domicile rémois, il y a les effluves de l’enfance – celle passée dans la boucherie familiale –, le goût des dimanches aux saveurs de poulet rôti et de salade au lard et l’écho lointain d’une Californie épicée, peuplée de piments doux et de souvenirs d’un restaurant logé dans l’ancien hôtel particulier de Charlie Chaplin.
L’ART DE RECEVOIR… AILLEURS
Formé à l’école hôtelière de Reims et de Nancy, Matthieu Audinot a roulé sa bosse entre Saint-Trop, Val d’Isère, les Baléares et les grandes plaines américaines. Mais c’est le Covid qui l’a rappelé à Reims, presque à la maison, comme un rappel du destin. Une pause contrainte, mais salutaire, pour mieux revenir à ses fourneaux. Depuis, il cuisine chez les autres – dans leur salon, dans leur cuisine, au cœur de leur intimité. Et ça change tout. Car Matthieu ne vend pas un menu : il orchestre une expérience. Il vient avec sa vaisselle, ses nappes, son centre de table, parfois même une planche de bois champêtre ou quelques paillettes si la soirée le demande. Son art n’est pas seulement dans l’assiette – il est dans la rencontre. Loin du stress des cuisines fermées, il s’ouvre aux regards, recueille les réactions à chaud, s’expose. Et s’exerce, lui le timide, à cette mise à nu qu’est le vrai service.
Pas de carte figée : il travaille à l’instinct, au fil des saisons et des envies. Pas de plat signature non plus – sauf peut-être ses jus, réalisés maison, réduits et caramélisés, comme un fil rouge d’exigence et de précision. Il aime les épices, les poivres, les accents venus d’ailleurs qui viennent réveiller les classiques. Mais demandez-lui son plat préféré, il vous répondra sans ciller : un rosbif. Bleu, évidemment.
« Dans les assiettes de Matthieu Audinot, il y a les effluves de l’enfance et l’écho lointain d’une Californie épicée, peuplée de piments doux et de souvenirs. »
Alizée Szwarc Meireles Célia Beausoleil
LA CRÉATRICE QUI FAIT LA FÊTE
À Reims, Manon Delahaute crée des vêtements et accessoires pleins de peps à partir de tissus soigneusement sélectionnés. Une mode joyeuse, colorée, éthique et résolument festive. Portrait d’une styliste qui a décidé de tout coudre à la main… et au cœur.
AUX VÊTEMENTS TRISTES mode
« LA FÊTE, C’EST OSER PORTER UN MAX DE COULEURS ! »
Manon Delahaute pourrait faire partie de ces super-héroïnes qui transforment le banal en magique, une machine à coudre et des crocs aux pieds à la place du sabre laser. À trente ans, cette Rémoise pétillante a lancé sa marque de vêtements et accessoires faits main. Nom de code ? Manon Delahaute, parce que « c’est le nom de jeune fille de ma maman et qu’il claque de fou ! » rit-elle. La couleur comme manifeste, la couture comme engagement, la joie comme philosophie de vie.
L’UPCYCLING VERSION BOUM
« Le fil conducteur de mon travail, c’est la couleur. Je veux que mes pièces respirent la joie ! » Et ça se voit : tissus fleuris, rayures framboise, vichy orange, matières réutilisées… Chez Manon, tout est assumé. Le « Sac Croissant » — sa pièce phare — en est l’illustration : rond, doux, rigolo, comme un bisou qu’on porterait à l’épaule. Il est souvent confectionné à partir de rideaux, nappes ou chutes revalorisées.
DES PATRONS À LA MAISON
Sur son site, on peut acheter ses créations, mais aussi télécharger des patrons PDF pour coudre soi-même. Chaque modèle est accompagné d’un livret et d’une vidéo. « J’ai envie que les gens se réapproprient la couture, sans pression de perfection. » Une fête libre, inclusive, où un point de travers devient un détail charmant.
UNE FÊTE PERMANENTE
Manon voit la création comme un acte joyeux : « C’est une énergie, un élan. Créer, pour moi, c’est célébrer. » Depuis son appartement-atelier à Reims, elle partage les coulisses de son travail sur Instagram et YouTube, toujours avec humour. Elle adore les commandes personnalisées : « On me dit souvent ''fais-toi plaisir'', alors je laisse parler ma folie ! »
Claire Gorisse - Frédéric Leroux
PORTRAIT CHINOIS DE MANON DELAHAUTE
Si j’étais une couleur
Le rose, une couleur très souvent associée à la féminité mais que je trouve universelle, douce et intemporelle.
Si j’étais une matière
Une matière naturelle comme le coton recyclé, confortable et doux. L’idéal pour des créations uniques.
Si j’étais une forme
Un cercle, ou une courbe douce, symbole d’harmonie et de convivialité. Comme mes créations.
Si j’étais un parfum
La figue, un parfum réconfortant, naturel, qui évoque détente et plaisir.
Si j’étais un objet
Une machine à coudre ! C’est un coup de foudre : je ne peux passer une journée sans elle.
Si j’étais une chanson
People Get Up and Drive Your Funky Soul, de James Brown. J’adore le groove et le style des années 70.
CONSTRUCTEUR DE PISCINE DEPUIS 1983
35 Rue des Blancs Monts - 51350 CORMONTREUIL Tél. : 03 26 09 46 31
LE MUST-HAVE
POUR UNE SOIRÉE D’ÉTÉ
Mélissa Krantz - SKRF Agency
ROBE
Débusquée chez Libertie, cette robe affiche une teinte estivale, chaude et lumineuse. Elle capte la lumière et flatte naturellement le teint. Son décolleté souligne joliment la poitrine, tandis que le drapé élégant apporte une touche chic à l’ensemble. La taille marquée structure la silhouette, et la fluidité du tissu renforce son côté féminin et confortable. Une tenue qui conjugue style, élégance et bien-être.
le tenue pour une soirée estivale ? On a embarqué L’Orpailleuse, conseillère en image à Reims, pour
: lumineux, féminin, et parfait pour accompagner des teintes chaudes comme la robe. Un choix sûr, qui fonctionne aussi bien avec une tenue habillée qu’avec un simple jean. Le talon, juste à la bonne hauteur et de forme carrée, assure stabilité et confort. L’alliée idéale pour danser, marcher, profiter… sans douleur et sans fausse note.
une veste courte matelassée signée Lucy & Compagnie. Parfaite pour équilibrer la fluidité de la robe, elle apporte de la tenue au look. Sa coupe nette structure sans alourdir. Colorée et estivale, elle colle pile aux tendances actuelles et modernise la silhouette en un clin d’œil. Une pièce forte, facile à porter, qui donne du
BOUCLES D’OREILLES
Une paire de créoles signée By Lupa. Intemporelles et toujours féminines, elles se distinguent ici par leur matière : la nacre, parfaite pour l’été. Discrètes mais affirmées, elles illuminent le visage avec douceur et s’accordent à merveille avec l’esprit solaire de la tenue.
MANCHETTE
Une manchette signée Sacrée Panthère, forte en personnalité avec ses pierres colorées qui rappellent en finesse les teintes de la robe. Le doré fait écho aux sandales, créant une harmonie subtile. Elle habille le bras avec élégance, sans en faire trop, tout en ajoutant une vraie signature au look.
SAC
Le bon complément ? Ce petit sac en daim bleu signé Sacrée Panthère. Compact, parfait pour une soirée. Son bleu électrique joue les contrastes avec l’orange de la robe pour un duo vibrant et plein de peps. Le détail qui fait mouche : le daim, matière phare du moment,
BAGUE
Pour compléter la parure, une bague dorée By Lupa. On reste dans une colorimétrie chaude avec ce doré lumineux qui capte la lumière. Le petit twist ? Un motif léopard, très tendance cette saison. Une pièce pleine de peps, moderne, qui habille la main sans voler la vedette.
ADRESSES SHOPPING
By Lupa – 11 Gal Condorcet, Reims
Sacrée Panthère – 7 rue des Capucins 4, Reims
Lucy & Compagnie – 20 rue de l’Arbalète, Reims
Libertie – 20 bis rue du Cadran Saint-Pierre, Reims
Cet été, la fête bat son plein au Château de Sacy
Ambiance festive, vues imprenables sur les vignes et expériences inoubliables vous attendent à seulement 15 minutes de Reims. Ne manquez pas le rendez-vous phare de la saison :
l’Anniver’Sacy, le samedi 5 juillet
Une soirée élégante et décontractée pour célébrer ensemble l’art de vivre en Champagne.
Rue des Croisettes - 51500 Sacy 03 26 07 60 38 contact@chateaudesacy-reims.fr
ET SI L’EXPÉRIENCE SONORE
DEVENAIT LA NOUVELLE SIGNATURE de l’art de recevoir ?
Dans nos intérieurs, le confort passe aujourd’hui par l’ambiance. Musique, image, élégance technologique : créer une expérience immersive devient un véritable art, jusque dans le moindre détail.
Léa Laurent - DR
Aujourd’hui, recevoir chez soi ne se résume plus à une belle décoration ou une cuisine ouverte. Qui n’a jamais rêvé de vivre une expérience globale : une ambiance sonore enveloppante, une image parfaitement intégrée, la sensation d’être ailleurs… sans quitter son canapé.
La musique comme fil conducteur de l’ambiance
La musique, en particulier, s’impose comme un vecteur central de convivialité. « C’est souvent la première demande des clients », note l’équipe de PHC, entreprise rémoise spécialisée en solutions audio et vidéo. « Ils veulent un son présent partout, qui les accompagne d’une pièce à l’autre, du salon à la terrasse. » Grâce aux systèmes multiroom et aux enceintes invisibles, il est désormais possible d’orchestrer une soirée comme une bande-son, avec une qualité hi-fi et une discrétion totale.
Une immersion du salon à la salle de projection
Mais l’écoute ne suffit plus : il faut aussi voir sans montrer. On note le retour en grâce de la vidéoprojection qui illustre ce désir d’immersion sans ostentation. Exit les télés accrochées au mur, place aux installations qui disparaissent dès qu’elles ne sont pas utilisées, et qui se déploient en un geste quand le moment est venu de vivre un match ou une séance cinéma, voire une session gaming, dans des conditions optimales et plus que réalistes.
Dans ses quatre auditoriums, PHC expérimente et adapte chaque projet à l’espace, au mode de vie, au degré d’intégration souhaité. L’idée ? Proposer un intérieur pensé pour le partage, où la technologie s’efface derrière l’émotion. Un luxe discret, entièrement au service de l’art de recevoir.
PHC
PASSION - HIFI - CINÉMA
Le spécialiste Rémois du Home Cinéma et de la Hifi
EN EXCLUSIVITÉ
« Un son qui vous suit au quotidien, un design qui ne passe jamais inaperçu, la Diva Utopia, l’enceinte connectée par excellence. »
PHC-Reims, 15 rue des Rémouleurs, Cormontreuil, 03 26 23 97 72
Focal Diva Utopia
CHEZ PHC
APÉRO CHIC
OU GARDEN PARTY
3 INSPIRATIONS DÉCO
POUR RECEVOIR AVEC STYLE
déco
NOTRE CONSEIL
Inspirez-vous de la nature, de vos voyages et osez le mix & match pour créer des moments qui vous ressemblent. La clé d'un apéro chic ? C'est une table pensée avec le cœur et surtout des bons amis autour pour la sublimer !
L'été arrive enfin et avec lui l'envie furieuse de recevoir en beauté ! Out les nappes en papier et les chips en sachet, on sort les beaux verres, les fleurs fraîches et la déco qui fait « waouh ! » Prêts à upgrader vos apéros ? Voici 3 ambiances ultra inspirées pour pimper vos soirées.
Amélie Maslag, décoratrice d'intérieur
RIVIERA RÉTRO
Cap sur la côte amalfitaine ! Installez une nappe à rayures jaunes et blanches, des citrons partout (vraiment partout), des chapeaux de paille suspendus et des bouquets dans des boîtes de conserve italiennes ou des paniers en osier. On mixe vaisselle vintage, verres colorés et dolce vita à volonté sur fond de Dalida.
NATURE TOSCANE
Ici, tout est doux, nature et terriblement élégant. Une longue table en bois brut, coussins, lanternes, branches d'oliviers, verres dépareillés et guirlandes dans les arbres composent une ambiance champêtre. C'est slow, c'est chic, c'est parfait : what else.
SUNSET VIBES
Ambiance californienne et coucher de soleil. On mise sur des couleurs chaudes, des fleurs séchées ou exotiques et des fruits en déco ! Mixez rotin, bois clair, verres ambrés, serviettes imprimées avec une vaisselle graphique et solaire pour créer une table vibrante et pleine de peps. C'est la déco idéale pour entraîner vos invités à danser pieds nus sur la pelouse jusqu'au bout de la nuit.
Résidence Les Barns
Les Promenades d’Olène Résidence Villa Verde
DES FLEURS AU CŒUR
Derrière son apparente douceur, Isabelle est une femme de goût qui a su s’affirmer et se challenger au fil des années pour réaliser son rêve de petite fille tout en défiant les préjugés.
Isabelle a toujours été une créatrice. Longtemps, pourtant, elle est restée dans l’ombre : celle de la maman, de l’épouse, de l’amie dévouée… jusqu’au jour où la lumière s’est imposée. Créer de ses mains, faire naître du beau du bout de ses doigts : une évidence qui ne l’a jamais quittée.
Formée aux Beaux-Arts puis à l’architecture d’intérieur, la jeune femme travaille quelques années dans ce domaine avant de fonder sa famille et de regarder grandir ses filles. Lorsque l’envie de reprendre une activité se fait sentir, les opportunités dans sa branche se font rares. Elle choisit alors de se réinventer et devient documentaliste pendant une dizaine d’années.
Mais jamais elle ne cesse de créer. Décorer, composer, chiner, fleurir… Isabelle transforme tout ce qu’elle touche. Elle conseille ses amis, décore ou redécore des intérieurs, en commençant par le sien : sa première grande réalisation. Il y a cinq ans, une restructuration l’oriente vers un poste qui ne lui ressemble pas. Le confinement vient sceller ce sentiment de décalage. À plus de 50 ans, elle se rend à l’évidence : sa flamme créative ne s’est jamais éteinte. Il est temps de changer de vie.
Ce n’est pourtant pas vers l’architecture qu’elle revient, mais vers les fleurs. Son rêve d’enfant, qu’on lui avait arraché à 6 ans au prétexte que « fleuriste, ce n’est pas un vrai métier ».
Déterminée à légitimer ce rêve, elle s’inscrit — non sans appréhension — à un CAP fleuriste en alternance. Pendant un an, elle étudie, se plonge dans les livres, apprend les noms latins de centaines de fleurs, s’initie à la chimie et manie le sécateur avec passion.
Diplôme en poche, elle fonde l’Artelier Blanche, du nom de son deuxième prénom. Un atelier de créations florales et d’art de la table. À 60 ans, Isabelle est enfin à sa place. Elle travaille à son rythme, libre et alignée, portée par une passion qu’elle n’a jamais vraiment quittée.
SON BOUQUET IDÉAL
Un bouquet champêtre d’anémones blanches et de fleurs de cire (wax).
« L’anémone est ma préférée. J’aime sa simplicité, son esthétisme, son apparente fragilité. L’imperfection de sa tige m’inspire la pureté. Elle symbolise l’espoir et le renouveau : tout ce que je vis aujourd’hui. Quant à la fleur de cire, ses grappes en éventail amènent une énergie joyeuse. Elle est aérienne, cireuse — signe de sa richesse en huiles essentielles. Elle incarne la réussite et la patience. Deux mots qui résonnent fort. »
FLOROSCOPE
Sa fleur miroir : l’anémone.
Sa fleur d’enfant : la fleur de pissenlit.
La fleur qu’elle aimerait devenir : une fleur de coton.
La fleur pour dire je t’aime : la pivoine.
Hélène Micherolli - Célia Beausoleil
BMW i X
UNE VOITURE AU SERVICE DU GOÛT ET DE L’ÉLÉGANCE
Quand une voiture haut de gamme devient bien plus qu’un moyen de transport… À Reims, la BMW iX fait désormais partie intégrante du quotidien du chef étoilé Philippe Mille et de son restaurant Arbane. Maniable, silencieuse et responsable, elle accompagne avec style une cuisine exigeante et raffinée.
Outil de travail utile et durable
La BMW iX est devenue un véritable compagnon de route pour le restaurant Arbane, honoré d’une étoile au guide Michelin. Philippe Mille, chef Meilleur Ouvrier de France et enfant de la campagne sarthoise, collabore avec 64 producteurs locaux autour de Reims. Il leur rend visite lui-même à bord du SUV électrique.
Le coffre spacieux de la BMW iX permet de transporter facilement six cagettes de fruits et légumes. Les produits arrivent en parfait état, grâce à la tenue de route et à la stabilité du véhicule. Philippe Mille, qui a grandi au rythme des 24 Heures du Mans, apprécie aujourd’hui le confort de conduite : « Les fraises ne se transforment pas en jus de fraise », plaisante-t-il. Avec ses quatre roues directrices et son centre de gravité bas, la BMW iX absorbe les secousses. L’arrivée dans la cour d’Arbane, rue Noël à Reims, se fait en douceur, presque en glissant.
Performance, précision et confort
L’intérieur de la BMW iX séduit par son confort immédiat. Les matériaux choisis apportent une sensation de douceur et de bien-être, aussi bien pour le conducteur que les passagers. Chez Arbane, le service peut se terminer tard : les convives prennent leur temps. Et Philippe Mille aussi. « C’est déjà un plaisir de s’installer au volant. Tout est à sa place, tout est fluide. » L’ergonomie de l’habitacle n’est pas sans rappeler celle des grandes cuisines : pensée pour l’efficacité, la précision… Et le plaisir.
Un SUV électrique engagé
La BMW iX incarne aussi une nouvelle génération de SUV électriques. Au-delà de la motorisation, elle adopte une vraie démarche RSE : tapis en filets de pêche recyclés, sièges en cuir végétal à base de cactus disponibles sur certaines finitions… Autant d’initiatives qui résonnent avec les engagements du chef : « Nos tables sont aussi habillées de cuir végétal, fabriqué à partir de cactus et de raisin. »
Syphaiwong Bay Deneuville - Frédéric Leroux
Une voiture qui prolonge l’expérience Arbane
Chez Arbane, l’accueil fait partie intégrante de l’expérience. Il est même déjà arrivé que le chef propose de raccompagner ses convives, de quoi libérer les esprits pour profiter pleinement du repas et transformer la soirée en une parenthèse hors du temps.
Lors de notre reportage, Philippe Mille est même parti chercher le voiturier, Nono, pour poser ensemble devant la calandre lumineuse de la iX xDrive60, une signature du constructeur bavarois. Une voiture qui réserve un accueil des plus sophistiqués, à l’image du restaurant.
Un carrosse d’un nouveau genre
Une fois la nuit tombée, la BMW iX devient le carrosse moderne des convives. Ici, pas de course contre-la-montre à minuit, il est arrivé une fois que l’on dépose des invités à l’aéroport de Roissy CDG, après avoir raté leur TGV. Anecdote véridique, qui illustre bien l’esprit d’Arbane chaleureux, généreux, inoubliable.
BMW iX xDrive60 BVM, SUV tout électrique, consommation énergétique 0 g/km. Autonomie 644 km en mode électrique, 778 km en mode électrique en ville. Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer
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L’ÉCLAT FESTIF
JOAILLERIE ET HORLOGERIE AUX COULEURS DE LA FÊTE
Les beaux jours annoncent le retour des instants précieux partagés. Une lumière dorée effleure une table élégamment dressée, des fleurs aux teintes éclatantes, des étoffes légères qui ondulent au gré d’une brise douce… La joaillerie s’inspire de ces harmonies subtiles, où couleur et lumière célèbrent la beauté du moment. Chaque montre, chaque bijou incarne l’élégance et la joie des retrouvailles, comme une fête à porter au quotidien.
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Trois rangs pour capter la lumière : la bague Infini joue de ses diamants taille poire et de ses sertis étincelants avec une grâce intemporelle. Une création solaire, déclinable en or blanc, rose ou jaune, pour célébrer la beauté de chaque instant partagé.
GIGI CLOZEAU
Le bracelet Trèfle Lumière de Gigi Clozeau, en or jaune éclatant, se pare d’une nouvelle résine couleur Galaxy, capturant la lumière avec une élégance cosmique. À associer, selon vos envies, avec Mimosa, Parme ou Rose bébé !
VANRYCKE
Le collier de la collection
Skin Tattoo de chez
Vanrycke se distingue par sa finesse. Il se mêle à la peau pour ne faire qu’un, tel un tatouage en or rose qui scintille à chaque mouvement.
MESSIKA
Le bracelet Messika Care(s) en or blanc sur cordon bleu, habille le poignet avec couleur, caractère et éclat. Facile à porter, ce bracelet pavé de diamants s’ajuste parfaitement grâce à ses liens coulissants.
Maison BASSEREAU
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La montre TAG Heuer Formula 1 Solargraph 38 mm conjugue esprit racing et modernité. Son boîtier raffiné, ses couleurs vives et ses matériaux innovants rappellent l’audace des années 80, tandis que son mouvement à quartz solaire assure performance et autonomie.
DS N°8
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La plus sereine des voitures électriques est une création DS Automobiles.
Après DS 3, DS 4, DS 7 et DS 9, DS N°8 marque le début d’une nouvelle ère.
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DS N°8 procure une expérience d’accueil unique qui démarre avant même de s’installer à bord. La fonction Accès et Démarrage Mains Libres Proximity actionne les poignées affleurantes motorisées à l’approche du véhicule A bord, DS N°8 dévoile un habitacle raffiné dégageant une impression de confort et de sérénité Tous les intérieurs de DS N°8 se parent de matériaux nobles, dont un aluminium brossé à la densité et au rendu remarquables mis en scène sur de grandes surfaces.
DS N°8 est l’absolu synonyme de sérénité dynamique grâce à la mise en oeuvre de technologies de pointe visant à
DS No8 affiche une signature lumineuse spectaculaire
À l’avant, DS N°8 adopte une signature lumineuse innovante et captivante La calandre éclairée DS LUMINASCREEN, innovation dans le monde automobile, s’illumine avec des traits verticaux et un logo DS éclairés. Les projecteurs, composés de trois modules, sont délimités par 8 LED reprenant le motif des Clous de Paris, en écho au traitement guilloché des décors intérieurs.
Les DS LIGHTBLADE complètent cette signature Leur impla tation forme de V la première fois
