Déclic Activités de Lecture - Cahier - 6 - extrait

Françoise Swientczak et Richard Boogaerdts

Déclic Activités de lecture 6

EN COMPLÉMENT

ACTIVITÉS DE LECTURE 6

TRAVAIL PAR STRATÉGIES

Pour naviguer en toute autonomie au fil des textes

ISBN 978-90-306-8078-9 568 337

ACTIVITÉS DE LECTURE 6 Françoise Swientczak et Richard Boogaerdts

Déclic Activités de lecture Composition de Déclic Activités de lecture Pour l’élève : le cahier Pour l’enseignant : préparation de leçons téléchargeables sur www.myvanin.be

Déclic Activités de lecture 6 Auteurs : Françoise Swientczak et Richard Boogaerdts Illustrations : François Janne Couverture et mise en page : [nor] production Photo de couverture : Fotolia

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Tous droits réservés. En dehors des exceptions définies par la loi, cet ouvrage ne peut être reproduit, enregistré dans un fichier informatisé ou rendu public, même partiellement, par quelque moyen que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

1re édition 2017 © Éditions Van In, Louvain-la-Neuve - Wommelgem, 2017 ISBN 978-90-306-8078-9 D/2017/0078/62 Art. 568337/01

Stratégies de lecture

En présence de l’écrit, l’apprenant est à la fois chercheur de code et chercheur de sens. Car le code (outil au service de l’acte de lecture) et le sens (visée de l’acte de lecture) sont interdépendants et autant nécessaires l’un que l’autre. Le lecteur débutant doit s’attacher à la fois à décrypter les signes graphiques (lettres, syllabes, mots...) et à faire du sens.

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- l’école a comme rôle primordial de développer chez l’élève ces stratégies, étant entendu que le lecteur débutant ne les découvrira pas seul. Il nous semble donc essentiel que le maitre ait recours à la pédagogie explicite dans ce domaine. En d’autres termes, le maitre doit montrer aux élèves quels sont les processus intellectuels que lui, le maitre, met en œuvre lorsqu’il lit. C’est la phase de modelage de l’enseignement explicite. Et c’est au départ de ces commentaires explicites que l’élève sera progressivement amené à une pratique, d’abord dirigée par le maitre et finalement autonome ; - il est bien évident que cet ensemble de stratégies ne s’acquiert pas en une seule fois, mais bien, comme nous venons de le dire, de manière progressive et que la rapidité d’acquisition de ces stratégies variera fortement d’un élève à l’autre.

Or, l’activité de lecture exige la mobilisation de multiples compétences stratégiques. Lorsque nous lisons, nous mettons en place plusieurs stratégies de lecture, c’est-à-dire un ensemble de conduites coordonnant plusieurs actions vers un but : comprendre.

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Deux remarques préalables s’imposent toutefois :

ment familial de l’élève, au manque ou à l’inadéquation des stratégies d’apprentissage chez les apprenants, mais souvent aussi à un enseignement insuffisant des stratégies de lecture ou à la surutilisation d’une seule stratégie.

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Personne ne peut se prétendre lecteur tant qu’il n’est pas autonome. Et cette autonomie n’existe qu’à partir du moment où le lecteur est capable d’utiliser de façon combinée un ensemble d’habiletés. C‘est cet ensemble d’habiletés, de stratégies, que le lecteur débutant va devoir développer.

Qu’est-ce qu’une stratégie ?

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Au sens général du terme, une stratégie signifie « manière de procéder pour atteindre un but spécifique1 ».

Selon Legendre, une stratégie d’apprentissage est un « ensemble d’opérations et de ressources pédagogiques, planifié par le sujet dans le but de favoriser au mieux l’atteinte d’objectifs dans une situation pédagogique2 ».

Tardif3 insiste sur le fait que les stratégies sont des connaissances qui peuvent donc être apprises et intégrées dans la mémoire à long terme des apprenants.

Elles sont généralement observables à travers le comportement scolaire des élèves. Elles sont aussi modifiables et donc susceptibles d’évolution. Enfin, elles peuvent parfaitement être enseignées.

Pourquoi enseigner les stratégies de lecture ?

Sur la base de notre expérience et des constatations effectuées dans les classes primaires, les difficultés que rencontrent les lecteurs débutants peuvent trouver leur explication dans des facteurs liés à l’environne-

L’acte de lecture exige donc un travail de synthèse et de construction d’interdépendances entre différents processus de traitement de l’information écrite. Ce travail de synthèse est d’autant plus facile à réaliser que le lecteur utilise différentes stratégies lui donnant facilement accès à l’objectif ultime de sa lecture : la compréhension de ce qu’il lit. Le bon lecteur met ses stratégies en œuvre le plus souvent de façon inconsciente.

Nous savons que beaucoup de nos élèves débutants ont des déficits à ces deux niveaux, ce qui les situe d’emblée dans la situation d’élèves en difficulté, non pas en raison d’un manque de capacités ou de la présence d’une quelconque déficience, mais parce qu’ils n’ont pas compris, au contraire de quelques autres sans doute un peu plus doués, qu’ils doivent utiliser des « outils » pour comprendre ce qu’ils lisent. Il faudrait donc s’employer à aplanir les difficultés liées à ces deux capacités en multipliant les textes d’écoute et en accroissant le vocabulaire visuel des élèves tout en leur enseignant les stratégies de lecture les plus utiles en tenant compte de leurs acquis4.

L’apprentissage de stratégies de lecture n’a donc pas pour objectif prioritaire d’apprendre à l’enfant à lire, mais de lui apprendre à mieux lire. Le succès d’un enfant à l’école, comme la réussite d’un adulte tout au long de sa vie, dépendent largement de leurs aptitudes en lecture. Les conséquences des problèmes en lecture sont connues : risque accru d’échec et de décrochage scolaire et perspectives de carrière limitées.

Enseigner des stratégies de lecture : est-ce pertinent ?

Mais il est bon, à ce moment-ci de notre réflexion, de dresser les grandes lignes de la mise en œuvre de l’apprentissage des stratégies de lecture.

Pour rendre efficace l’enseignement de stratégies de lecture, il faut que le maitre : - définisse clairement, pour lui-même d’abord et pour l’élève ensuite, les stratégies à enseigner, c’est-àdire toutes, si l’élève n’en maitrise aucune ou en tout cas certainement celles qu’il ne maitrise pas et qui sont susceptibles de lui rendre service dans l’activité de lecture ; - soit au clair avec l’utilité de ces stratégies et la fasse ressortir pour l’élève ; - rende très clair le processus d’apprentissage de ces stratégies ; - guide l’élève vers la maitrise progressive de ces stratégies ; - encourage l’élève à recourir à ces stratégies (et en vérifie l’utilisation) ; - incite l’élève à être autonome dans l’utilisation de ces stratégies.

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Les stratégies d’apprentissage s’apparentent à une démarche de résolution de problèmes. Or, la lecture est, pour une large part, un processus cognitif de résolution de problèmes. Un tel processus doit être enseigné de façon explicite et systématique puisque la résolution de problèmes dans la pratique de la lecture est loin d’être spontanée chez les jeunes lecteurs. Même lorsqu’ils disposent des connaissances linguistiques et textuelles nécessaires, les apprentis lecteurs démunis de stratégies de lecture ou recourant à des stratégies inefficaces ne réussiront sans doute pas à améliorer efficacement la qualité de leur compréhension.

progressivement au profit de l’acquisition et de l’automatisation des secondes en vue de former des lecteurs autonomes.

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D’un point de vue psychopédagogique, il importe donc d’apprendre à l’apprenti lecteur, de façon systématique et régulière, les différentes stratégies qui lui permettront d’accéder à ce que Bentolila appelle la « flexibilité », c’est-à-dire l’interaction entre les différents processus en œuvre dans l’acte de lire.

Comment enseigner les stratégies de lecture ?

Utiliser le présent manuel comme un outil permettant à l’élève de travailler seul serait une erreur. Comme nous l’avons souligné précédemment, il convient d’insister sur l’importance du modèle qu’est le maitre. Puisqu’il est supposé être le seul expert en la matière dans la classe, il se doit de jouer son rôle de modèle pour amener ses élèves à acquérir des stratégies de lecture efficaces et favoriser leur autonomie. Nous sommes bien conscients que les enseignants doivent sans cesse adapter la planification et l’organisation de leur enseignement en fonction des réalités de leur classe et notamment du stade d’acquisition de la lecture par leurs élèves.

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Partons du principe que le maitre possède et met en application, le plus souvent sans même s’en rendre compte, un certain nombre de stratégies qui font de lui un bon lecteur. Lorsqu’il a pris conscience de l’importance de l’emploi de ces stratégies dans l’acte de lire, se pose à lui la question de savoir comment enseigner des stratégies de lecture et lesquelles enseigner.

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Nombreux sont les enseignants qui se sentent concernés par cette problématique et qui ont envie d’offrir à leurs élèves les meilleurs outils pour accéder, de façon performante, à la lecture. Mais nombreux aussi sont ceux qui se sentent désemparés quant aux moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

C’est pour remédier à cette situation que nous nous proposons de répondre à la question suivante : l’enseignement systématique et explicite des stratégies de lecture peut-il aider le lecteur débutant à surmonter ses difficultés en lecture ?

Cet enseignement devrait viser le déploiement des stratégies d’enseignement et des stratégies d’apprentissage de la lecture, les premières devant s’effacer 1 2 3 4

Cependant, nous croyons que dans le cadre de l’apprentissage de la lecture, il est utile de prévoir des périodes de temps relativement longues et ininterrompues, que de nombreux auteurs appellent des « ateliers de lecture », de même, cela va de soi, que des occasions multiples et variées pour les élèves de mettre en application leurs nouvelles connaissances et habiletés.

Les auteurs

LEGENDRE, R., Dictionnaire actuel de l’éducation, Montréal, Guérin et Paris, Eska, 1993.

LEGENDRE, R., opus cité.

TARDIF, J., Pour un enseignement stratégique. L’apport de la psychologie cognitive, Montréal, Éditions Logiques, 1992.

D’après un texte de J.-P. Gaté.

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Bonjour, nous te présentons Superchercheur.

Découvrons ensemble ce petit détective qui va te permettre de devenir un super lecteur !

Il va te montrer comment il réfléchit, comment il fait pour comprendre un texte, une image, un message.

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Tout d’abord, observons ses objets de recherche.

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À quoi peuvent-ils bien lui servir ?

Nous allons le découvrir ensemble.

Tu rencontreras également des petits smileys qui vont t’indiquer de quelle activité il s’agit !

Travailler à deux ou en groupe, échanger, écouter (activité collaborative). Écrire : expression écrite Réfléchir, chercher, trouver…

Ton cahier se compose d’une suite de « minilivres » à thèmes pour lesquels nous te demandons de réaliser un petit défi.

JE DÉ CO UV R E SUPE R CHE R CHE UR

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RAPPEL

Petit tour du côté des stratégies… à voir ou à revoir

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Nous allons commencer ce cahier en (re)découvrant les stratégies de lecture que tu vas utiliser dans ces « miniolivres » pour apprendre à mieux lire.

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LA PRISE D’INDICES

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Prendre des indices, c’est « jouer au détective », c’est-à-dire utiliser une « loupe » pour mettre en évidence des éléments qui permettent de découvrir une solution. Les indices que nous aborderons sont textuels et iconographiques.

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1 Voici une série de papillons.

Retrouve une paire de papillons identiques !

2 Lis attentivement les phrases suivantes et réponds ensuite aux questions.

Je m’appelle Jendayi et j’habite au Togo, un petit pays d’Afrique. Chaque matin, je suis obligée de parcourir trois kilomètres à pied pour aller chercher de l’eau.

Jendayi est un garçon — une fille. Entoure la bonne réponse.

Indice qui permet de répondre : c’est ………………………………………………… parce que …………………………………………………………….

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3 Lis le petit texte ci-dessous.

Le renard est un animal solitaire. Il sort à la tombée de la nuit après avoir passé la journée à dormir dans sa tanière. C’est la renarde, la femelle, qui nourrit et élève les petits jusqu’à ce qu’ils puissent chasser et se débrouiller seuls.

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Le renard, un fameux chasseur La renarde : une bonne mère Les petits renards ont toujours faim

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Choisis maintenant parmi les trois phrases ci-dessous celle qui pourrait servir de titre à ce petit texte et coche-la.

Écris les étapes que tu as suivies pour découvrir la solution.

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Chercher des indices dans les images

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Chercher des indices dans les textes …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………

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GUIDE ÉVASION MALTE

LE SURVOL

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Monsieur et Madame Pernois veulent se rendre à Malte.

Ils se posent beaucoup de questions à propos de ce voyage. Aide-les à répondre aux questions de la page 10 en consultant à leur place la fiche informative qui suit.

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Survoler un texte, c’est comme découvrir un paysage à bord d’un avion : on ne s’attarde pas sur les détails, mais on a une vue d’ensemble !

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Attention : tu disposes de quatre minutes maximum pour répondre aux questions. Un conseil : lis d’abord le titre et les sous-titres et puis seulement, si nécessaire, le texte.

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Pour chaque question, entoure la bonne réponse parmi celles qui te sont proposées.

9 – 10 – 11

2. Monsieur et Madame Pernois pourraient-ils camper à Malte ?

Oui – Non

3. Combien de temps dure le vol au départ de la Belgique ?

1 h 45 – 2 h 45 – 3 h 45

4. Cite une langue du pays.

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1. Combien de sujets sont abordés dans cette fiche informative ?

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5. Peut-on boire l’eau du robinet à Malte ?

le français – l’anglais – l’arabe

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6. Quand il est midi à Bruxelles, quelle heure est-il à Malte ?

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7. Quelle est la monnaie utilisée à Malte ?

Oui – Non

11h – midi – 13h

la livre maltaise – l’euro –le franc

Écris les étapes que tu as suivies pour découvrir la solution.

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UTILISER L’ANTICIPATION ET LE CONTEXTE Utiliser l’anticipation, c’est formuler, à partir de tes connaissances, une série d’hypothèses sur ce qui va se trouver dans le texte.

A. L’anticipation

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Lis le petit texte suivant. Ensuite, en te référant au contexte, retrouve et écris les mots effacés.

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Lorsqu’un mot que tu ne connais pas survient dans un texte, tu dois te servir des autres mots du texte, c’est-à-dire du contexte, pour essayer de comprendre le mot inconnu ou qui ne t’est guère familier.

Tu utilises le contexte.

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L’ANNIVERSAIRE D’ISIDORA LA SORCIÈRE

Pour fêter son anniversaire, Isidora la (1) …………………………… a décidé de

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préparer une soupe magique et d’inviter ses (2) …………………………… dans sa maison délabrée. Malheureusement, il lui manque du venin de vipère pour finir

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son potage. Elle décide donc d’aller jusqu’au champ qui se trouve derrière sa bicoque pour trouver une (3) ……………………………. À peine arrivée dans le (4)

……………………………, un énorme serpent se faufile entre ses jambes. Surprise,

Isidora pousse un cri de (5) …………………………… et tombe dans une flaque de boue. La vipère en profite pour disparaitre. Furieuse, la (6) …………………………… décide alors de remplacer le venin par de la bave de crapaud. Sa soupe sera sans doute moins bonne, mais tant pis. Elle va donc jusqu’à une petite mare non loin de là. À peine arrivée près de l’eau, un énorme (7) …………………………… bondit devant elle. Elle l’attrape, le vide de sa (8) …………………………… et retourne chez elle finir sa soupe. Le soir venu, tous ses amis les sorciers, les fantômes, les fées et les lutins dégustent dans la joie un excellent (9) …………………………….

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B. Le contexte

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Pour assurer une bonne conservation du chocolat, il faut veiller à ne pas dépasser la date limite de consommation indiquée sur l’emballage. Il faut le placer dans un endroit sec pour éviter son blanchiment.

En effet, l’humidité provoque une réaction chimique qui fait blanchir le chocolat. Il n’est alors plus très appétissant.

Enfin, il faut toujours bien emballer le chocolat pour le protéger de l’air et de la lumière qui peuvent détruire la graisse qu’il contient et lui donner un mauvais gout et une mauvaise odeur.

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Lis le petit texte suivant dans lequel un mot est souligné.

En lisant attentivement les mots ou les phrases qui précèdent et/ou qui suivent ce mot, essaie de comprendre sa signification.

Donnes-en alors une définition.

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Qu’est-ce que le « blanchiment » (du chocolat) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………

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Écris les étapes que tu as suivies pour découvrir la solution. …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………

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UTILISER LES CONNECTEURS ET LES MOTS-LIENS Les mots-liens sont les mots qui permettent d’établir des liens entre les éléments d’une phrase, entre plusieurs phrases ou entre les différentes parties d’un texte.

Les connecteurs de temps sont les mots (par exemple : quand, lorsque, avant, après, sitôt que, pendant, en attendant que, autrefois, etc.) qui te permettent de savoir dans quel ordre les choses se passent dans un texte et donc de mieux le comprendre.

Il y a d’autres connecteurs : connecteurs de lieu…

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Lis le petit texte suivant. Attention, les paragraphes sont mélangés.

Recherche les connecteurs de temps et entoure-les. Ensuite, place ces connecteurs dans le bon ordre sur la ligne de temps et réécris le texte dans le bon ordre.

LA FABRICATION DU MIEL

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Plus tard, quand elle revient à la ruche, elle recrache (on dit qu’elle régurgite) le miel liquide. L’abeille entreprend d’abord la récolte du nectar sur les fleurs avec sa trompe. À partir de ce moment, le miel commence à durcir dans les alvéoles de la ruche. Elle emmagasine ensuite ce nectar dans sa « poche à miel ».

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LIGNE DU TEMPS

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Il se passe…

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Écris les étapes que tu as suivies pour découvrir la solution. …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………

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UTILISER LES INFÉRENCES

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Inférer, c’est la démarche mentale du lecteur qui met en relation deux ou plusieurs éléments d’un document entre eux et/ou avec sa propre expérience du monde et/ou avec ses propres schémas mentaux dans le but de construire une explication qui n’est pas donnée explicitement par l’auteur du texte.

les inférences fondées sur le texte (inférences logiques ou textuelles), les inférences reliées aux connaissances du lecteur (inférences pragmatiques).

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· ·

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Il existe deux catégories d’inférences :

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Il n’est pas toujours facile d’établir une distinction nette entre ces catégories.

L’auteur d’un texte ne dit pas toujours tout. C’est à toi, parfois, de chercher des indices dans le message pour trouver ce dont il parle.

Lis ces petites phrases courtes et réponds aux questions en recherchant des indices dans la phrase. · On me trouve sur terre comme dans le ciel. À forte température, je fais des bulles, mais quand il fait très froid, je gèle et je me transforme en glace.

Qui suis-je ?

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· En te dirigeant vers le soleil couchant, tu trouveras certainement un refuge où tu pourras passer la nuit.

Vers quel point cardinal dois-tu te diriger ? …………………… · Ce matin, après avoir écouté la météo, j’ai pris mes bottes et mon parapluie.

Quel temps la météo a-t-elle annoncé ? ……………………

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· Pourchassés par les Tuniques bleues, les Indiens se déplacent tellement vite qu’ils parcourent quarante-cinq à cinquante kilomètres par jour. Il leur faudra trois jours pour atteindre les montagnes où ils se cacheront.

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À quelle distance se trouvent les montagnes ? ……………………

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Écris les étapes que tu as suivies pour découvrir la solution. ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

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UTILISER LE SCHÉMA NARRATIF Dans le texte de la page suivante, colorie les points suivants :

Qui : on présente les personnages.

Où : on situe l’action, on dit où elle se passe.

Quand : à quelle époque, à quel moment…

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Le problème

La résolution du problème

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La fin

Dans le texte, tu trouveras une série de péripéties.

Numérote-les. Pour t’aider, lis ce qui suit.

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Retiens bien !

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Ce que tu souligneras en rouge (le « qui »), en orange (le « où ») et en vert (le « quand ») va introduire l’histoire. On appelle cette première étape d’une histoire la situation initiale.

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Tout à coup, il arrive quelque chose. Quoi ? Nous appellerons cette partie le problème. Tu as souligné cette partie en bleu dans le texte.

Autour de ce problème viennent se greffer un certain nombre d’évènements ou d’actions que l’on appelle « péripéties ».

Cette étape s’appelle les péripéties (ou les actions pour résoudre le problème).

Un dernier évènement ou une dernière action met fin à l’action : c’est la résolution du problème, que tu as soulignée en brun dans ton texte.

Enfin tout se termine. On te donne l’explication finale : c’est la situation finale.

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LA SURPRISE DU PÈRE NOËL

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conifère. Un ruban jaune s’agite derrière l’arbre. Rouge d’excitation, Jérémy contourne l’arbre et se trouve face à ses cadeaux. Fou de joie, il les déballe en toute hâte et se rend compte que le père Noël n’en a oublié aucun. Il a tout simplement préféré déposer son trésor au pied d’un sapin bien vivant, en pleine nature, plutôt qu’au pied du sapin coupé qui trône dans la maison de Jérémy.

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Ce matin, c’est Noël. La pelouse du jardin est invisible sous son manteau blanc et les branches des arbres ploient sous le poids du givre qui les recouvre. Lorsque sa maman vient le réveiller, Jérémy baille profondément pour chasser les dernières traces du sommeil et écarquille les yeux devant la blancheur du paysage qu’il peut apercevoir par sa fenêtre.

Aussitôt, une idée s’impose à lui : le père Noël a certainement déposé ses cadeaux sous le sapin pendant la nuit.

Prenant à peine le temps d’enfiler ses pantoufles, Jérémy dévale les escaliers et se précipite vers le salon où est installé le sapin richement décoré. Au seuil de la pièce, le petit garçon doit vite déchanter. En effet, aucun cadeau ne se trouve sous le sapin et les chaussettes qu’il avait soigneusement accrochées près de la cheminée sont vides. Lorsqu’il est rejoint par sa maman, celle-ci essaie de lui expliquer que le père Noël a peut-être pris du retard dans sa tournée et que les cadeaux arriveront sans doute plus tard dans la journée.

Mais Jérémy n’en croit pas un mot.

Il met ses chaussures, son manteau, et sort en courant dans le jardin. Il décide alors de fouiller les alentours de la maison pour s’assurer que le père Noël ne s’est pas trompé d’adresse. Après avoir marché quelques minutes dans les environs, Jérémy arrive au pied d’un immense

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C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

J’utilise mes outils de superlecteur(trice)

I. Ces produits qui viennent d’ailleurs

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Nous allons te faire voyager dans le monde à la recherche de produits que tu consommes peut-être chaque jour.

Connais-tu leur histoire, leur légende ?

Sais-tu qui nous les a fait découvrir ?

Comment ils sont produits ?

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Déf is

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Ce minilivre te permettra d’utiliser plusieurs stratégies de lecture pour répondre aux questions que nous allons te poser, mais aussi de réaliser un planisphère thématique.

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Nous te demandons également de compléter la page 18 pour en faire la première de couverture d'un livre.

Tu peux inventer les éléments qui n'existent pas.

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CHAPITRE 1 LE CHOCOLAT Activité 1

L’HISTOIRE DU CHOCOLAT

Associe, à l’aide de chiffres, la question et la photo avec le paragraphe qui s’y rapporte.

Chaque paragraphe est numéroté de 1 à 7. Ces paragraphes sont présentés dans le bon ordre. Ensuite, entoure dans le texte, la question et le dessin, les éléments qui t’ont permis de trouver la solution.

Utilise des couleurs différentes pour chaque paragraphe.

CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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N° …………

Où pousse le cacaoyer ?

1 La fabuleuse histoire du chocolat débute il y a près de 2000 ans, dans les épaisses forêts tropicales d’Amérique centrale. Là, à l’ombre des plus grands arbres, pousse un petit arbre au tronc mince et clair, un arbre extraordinaire aux fruits étranges : le cacaoyer, sur lequel poussaient des fèves que les habitants de ces forêts, les Mayas et les Aztèques, appelaient « xocoatl », ce qui signifiait « nourriture des dieux ».

N° …………

N° …………

Quelles inventions ont permis de produire du chocolat en grande quantité et moins cher ?

2 Les Mayas et Aztèques écrasaient les graines de cacao pour obtenir une boisson amère réservée aux rois et aussi destinée aux différentes cérémonies comme, par exemple, les fiançailles ou les mariages. Le « xocoatl » permettait aussi de soigner les gerçures, les brulures, le foie ou les poumons; de calmer les coups de soleil et même les morsures de serpent.

N° ………… À quelle époque la qualité du chocolat s’est-elle beaucoup améliorée ?

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N° …………

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3 En 1502, Christophe Colomb, à bord de son bateau, la Santa-Maria, s’approche d’une terre inconnue au large du Honduras, lorsque soudain, l’équipage aperçoit une pirogue venant à sa rencontre. Ses occupants montent à bord avec des cadeaux de bienvenue : des étoffes, du cuivre, ainsi qu’un sac contenant de petites graines de cacao. Les graines sont broyées, mélangées à divers ingrédients. Colomb y goute, mais trouve le breuvage amer, fort épicé et sans intérêt.

N° …………

Quels navigateurs découvrent les petites graines de cacao ?

N° …………

5 Très vite, l’intérêt grandit et le commerce du chocolat se développe.

Mais comme il reste très cher, seuls les riches pouvaient s’en offrir. En France, à l’époque de Louis XIV, seuls les membres de la famille royale pouvaient en consommer.

N° …………

Le commerce du chocolat se développe, mais reste le privilège des riches. Sous quel règne ?

N° …………

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N° …………

Qui a fait connaitre le chocolat en Europe ?

N° …………

6 Au 18 siècle, la production de masse du chocolat devint enfin possible. De nouvelles technologies, comme le moteur à vapeur, la presse à cacao et la machine de malaxage, rendirent possible une production en grande quantité de chocolat plus rapide et beaucoup moins chère. Doux, crémeux ou en barre à déguster, le chocolat pouvait enfin être acheté par tout le monde.

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4 C’est en 1519 que l’Europe découvre enfin la fève de cacao, rapportée du Nouveau Monde jusqu’en Espagne par le conquistador Hernando Cortes. Cependant, en Europe, le « xocoatl » n’a pas beaucoup de succès, car il est très cher et les gens n’aiment pas son gout amer. C’est alors que des moines espagnols ont l’idée de mélanger le cacao avec du sucre de canne. On assiste alors à la naissance du chocolat.

7 Au 20e siècle, et plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale, les chocolatiers ont beaucoup amélioré la qualité du chocolat et multiplié les variétés de saveurs ou de formes dans lesquelles il peut être vendu. Cette évolution a pour conséquence que le chocolat est aujourd’hui un produit que l’on consomme tous les jours, mais qui a conservé un caractère luxueux très excitant.

N° …………

N° …………

Chez les Aztèques, à quoi pouvaient servir les graines de cacaoyer ?

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Activité 2

LE CHEMIN DU CHOCOLAT

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En annexe 1 de ton cahier, tu trouveras des photos et des bandelettes de texte qui racontent le chemin du chocolat depuis sa cueillette jusqu’à sa distribution. Découpe-les et colle-les dans l’ordre chronologique en associant texte et image. Ensuite, entoure sur la photo et dans le texte les éléments qui t’ont permis de les assembler. Attention, il y a plusieurs intrus parmi les images !

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CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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Activité 3

MAYAS, INCAS, AZTÈQUES

Nous avons parcouru ensemble l’histoire du chocolat qui prend naissance chez les Aztèques. Tu as probablement aussi déjà entendu parler des Incas et des Mayas. Qui sont-ils, où vivaient-ils, à quelles époques ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.

IN

Entre le 3e et le 16e siècle, trois grandes civilisations se développent en Amérique : les Mayas, les Incas, les Aztèques. La première disparait suite à une catastrophe écologique, les deux autres sont sauvagement détruites par les Européens venus chercher fortune.

VA N

Lis les trois petits textes suivants et réponds ensuite aux questions.

LES MAYAS

Éd

iti

on

s

Les Mayas occupaient un territoire d’environ 900 kilomètres carrés en plein cœur de la forêt tropicale, que l’on pourrait situer maintenant entre le Yucatan, le Mexique, le Guatemala et l’ouest du Honduras.

Vers l’an 600 avant J.-C., les Mayas furent les premiers à cultiver le cacaoyer. Ils utilisaient les fèves comme monnaies d’échange. Entre 250 et les années 900, les souverains Mayas fondèrent de nouvelles cités favorisant le commerce.

Elles étaient regroupées en cités états indépendantes avec à leur tête « l’Homme véritable », mi-homme, mi-dieu. Prêtres, nobles guerriers, commerçants et paysans… tous lui accordaient le plus grand respect.

Ce peuple fit construire de splendides monuments pour afficher sa richesse et son pouvoir. La culture maya s’effondra probablement à la suite d’une catastrophe écologique vers 950.

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C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

LES INCAS

s

VA N

IN

Simple tribu des montagnes au 12e siècle, les Incas dominaient les autres peuples et étendirent peu à peu leur territoire qui allait de l’Équateur jusqu’au Chili et en Argentine.

Ils imposaient aux vaincus de parler une langue commune. L’Inca, fils du soleil, régnait sur l’empire.

Chaque ville avait son temple du soleil. Dans la capitale, Cuzco, fondée en 1200, vivaient 1500 jeunes filles parfois destinées à être sacrifiées aux dieux.

Les Incas étaient organisés en classes sociales.

Pour assurer la communication entre la capitale et les provinces, ils développèrent un réseau de routes à travers les montagnes de la cordillère des Andes. Une des plus prestigieuses cités est la Cité perdue du Machu Picchu au Pérou.

En 1532, l’Empire inca s’éteignit en quelques heures suite à la capture de l'Inca par Pizarro, un conquistador espagnol.

Éd

iti

on

LES AZTÈQUES Les Aztèques sont originaires du nord du Mexique. En 1325, ils construisirent leur premier temple et fondèrent la capitale du Mexique appelée alors Tenochtitlan. La ville s’agrandit avec ses palais et des temples bâtis en l’honneur des dieux.

Les Aztèques étaient surtout des paysans et des guerriers, mais ils comptaient aussi d’excellents artistes : peintres, sculpteurs et musiciens.

En 1519, les soldats espagnols dirigés par Cortes débarquèrent sur la côte du Mexique. À la recherche d’or, les Espagnols massacrèrent les peuples vivants sur tout le territoire. En 1521, l’Empire aztèque fut détruit par les conquérants.

CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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Éd

iti

on

s

VA

N

IN

1 Observe bien la carte ci-dessous représentant le continent américain.

En te référant aux textes et en t’aidant d’un atlas, colorie : · en jaune, l’Empire maya · en vert, l’Empire aztèque · en orange, l’Empire inca

Souligne dans les mêmes couleurs, dans chacun des textes, les éléments qui t’ont permis de compléter la carte.

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C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

2 À qui pourrais-tu comparer « l’Homme véritable » ?

Coche la bonne réponse parmi les propositions suivantes. un dieu un prêtre un roi un paysan

Justifie ta réponse en soulignant dans le texte les mots qui le prouvent.

a) À quel siècle la société maya disparait-elle ?

IN

3 Réponds aux questions suivantes.

N

……………………………………………………………………………………………………………………………

VA

b) Cette information est-elle donnée explicitement dans le texte ? Oui – Non (entoure la bonne réponse). c) Quelle stratégie de lecture as-tu employée pour trouver la réponse ? ……………………………………………………………………………………………………………………………

s

d) Quelle est la cause de cette disparition ?

on

……………………………………………………………………………………………………………………………

iti

4 Même exercice.

a) Qui capture l’Inca et finit par détruire la civilisation inca ?

Éd

……………………………………………………………………………………………………………………………

Justifie ta réponse en soulignant la phrase du texte qui le prouve. b) Comment s’appelle aujourd’hui l’ancienne ville Tenochtitlan ? ……………………………………………………………………………………………………………………………

c) Cette information est-elle donnée explicitement dans le texte ? Oui – Non (entoure la bonne réponse). d) Quelle stratégie de lecture as-tu employée pour trouver la réponse ? ……………………………………………………………………………………………………………………………

CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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………………………………………………………………………………

………………

Fin de l’Empire maya

………………

………………………………………………………………………………

………………

………………………………………………………………………………

1325

………………………………………………………………………………

………………

VA

N

IN

600

s

5 En t’aidant des textes de l’activité 3, complète chaque case de la ligne chronologique ci-dessous.

on

Christophe Colomb s’approche d’une terre inconnue.

………………………………………………………………………………

30

Éd

iti

1519

………………

………………………………………………………………………………

………………

………………………………………………………………………………

18e siècle

………………………………………………………………………………

………………

………………………………………………………………………………

C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

CHAPITRE 2 LE THÉ Activité 1

D'OÙ VIENT LE THÉ ?

5

8

N VA 3

6

7

4

1

2

Éd

iti

on

s

sur lequel sont situés des numéros.

Certains de ces numéros indiquent des endroits où on cultive le thé.

D’autres numéros pas. En te référant aux renseignements contenus dans la fiche de la page suivante, barre les numéros où le thé n’est pas cultivé.

Aide-toi d’un atlas si besoin.

IN

1 Voici un planisphère

CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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Description botanique nant 15 mètres de haut.

Arbuste toujours vert atteig verte de duvet et récoltée La jeune pousse est recou de la plante utilisée est la manuellement. La partie t celles du cerisier. feuille. Les fleurs rappellen Propriétés d’agrément. Stimulante Essentiellement boisson grâce à la théine. est associée à une La consommation de thé une diminution réduction des infarctus et de démence, ainsi qu'à des risques de cancers, nsité osseuse. une amélioration de la de

Camellia sinensis Famille : Theaceae

N

IN

Condition de culture at chaud (de 18° à 20°) La plante demande un clim s vent et au moins 5 heure et assez humide, peu de les sols meubles non leil par jour. Elle accepte so Pays producteurs de ie, rqu cultivée pon, Kenya, Tu n argileux. Elle peut être no et s ire Chine, Inde, Indonésie, Ja lca ca n, nzanie, Brésil, Camerou ude.

Ceylan, Argentine, Iran, Ta jusqu’à 2500 mètres d’altit Éthiopie, Vietnam.

VA

TH ÉI ER

s

2 As-tu dû lire toute la fiche pour répondre à la question 1 ? Oui – Non (entoure ta réponse).

on

3 Quelle stratégie de lecture as-tu employée ? ……………………………………………………………………………………………………………………………

Éd

iti

4 En te référant au document ci-dessus, coche parmi les propositions celle qui est correcte. a) Ce document est :

une fiche recette pour préparer du thé une fiche documentaire sur le thé un mode d’emploi pour planter du thé b) L’intention de l’auteur et de nous : informer distraire faire réagir 32

C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

Activité 2

L'HISTOIRE DU THÉ

1 Lis le texte suivant. Ensuite, en te référant au contexte, retrouve et écris les mots effacés. Vérifie si ton choix est correct en t’aidant des deux propositions qui se trouvent dans la colonne de droite. de l’été – du thé

IN

L’histoire …………………………… commence en Chine bien avant Jésus-Christ.

veut – peut

Durant la période des Six Dynasties (385-589), ………………………… de boire du thé se répandit dans toute la ……………………………, mais il fallut attendre la Dynastie Tang (618-907) pour que ………………………………… devienne très à la mode.

la certitude – l’habitude ville – Chine le poison – la boisson

VA

N

Sans en connaitre l’époque avec certitude, on …………………………… affirmer sans crainte qu’il était connu à l’époque des Trois Royaumes (222-277).

avares – tartares 260 – 960

Le thé devint si populaire qu’il était …………………………… contre des chevaux des …………………………….

bloqué – troqué steppes – rois

Pendant un certain temps, le thé fut interdit à tous ceux qui étaient en …………………………… du rang de mandarin de 7e grade.

dessus – dessous

Éd

iti

on

s

Après cette période, la Chine fut gouvernée par des envahisseurs …………………………… jusqu’à la nouvelle dynastie Song en …………………………….

Après les Song, l’…………………………… fut gouverné par des Mongols pendant 89 ans.

aspire – empire

Puis, apparut la …………………………… Ming (1368-1644) qui adopta le thé en feuilles.

royaume – dynastie

C’est à la fin de cette dynastie que …………………………… arriva pour la première fois en Europe grâce aux Anglais.

l’empereur – le thé

Le commerce se développa ensuite sous la Dynastie Mandchoue (1644-1911).

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2 En te référent à la stratégie « Utiliser les inférences », réponds aux questions en entourant les bonnes réponses et justifie tes choix. a) La dynastie Song commence en : 260 / 960.

Quel(s) élément(s) du texte te permet(tent) de donner cette réponse ? …………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………

b) Le thé arriva en Europe pour la première fois au : 16e siècle / 17e siècle.

IN

Quel(s) élément(s) du texte te permet(tent) de donner cette réponse ?

……………………………………………………………………………………………………………………………

N

……………………………………………………………………………………………………………………………

VA

c) Combien d’années la Chine vécut-elle sous la domination tartare ?

Une bonne cinquantaine d’années. / Plus de 200 ans. / Plus de 900 ans.

Quel(s) élément(s) du texte te permet(tent) de donner cette réponse ? ……………………………………………………………………………………………………………………………

s

……………………………………………………………………………………………………………………………

on

d) La dynastie Song a duré jusqu’en : 1279 / 1368.

Quel(s) élément(s) du texte te permet(tent) de donner cette réponse ?

iti

……………………………………………………………………………………………………………………………

Éd

……………………………………………………………………………………………………………………………

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C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

3 Ailleurs dans le monde, qui vivait au moment de ces évènements ?

En t’aidant du texte, complète le tableau ci-dessous en traçant une croix dans les bonnes cases.

Dynastie Song

De …………… à …………….

De …………… à …………….

De De De …………… …………… …………… à ……………. à ……………. à …………….

s on

Éd

iti

Charles-Quint (1500-1558)

Dynastie Mandchoue

VA

Charlemagne (724-814)

Louis IX (Roi de France de 1214 à 1270)

Dynastie Ming

IN

Envahisseurs Tartares

N

Dates

Dynastie Tang

Napoléon (1769-1821)

Léopold III (1790-1865)

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CHAPITRE 3 LA BANANE Activité 1

LA BANANE, UN FRUIT EXOTIQUE

1 En t’aidant du texte, complète la fiche d’identité de la banane.

IN

nous connaissons aujourd’hui. À la fin du XIXe siècle, la demande a beaucoup augmenté.

N

En 1915, l’Europe importait plus de 100 000 tonnes de fruits en provenance de la Jamaïque.

Mais, en 1940, une grave maladie, appelée « maladie de Panama », a décimé les plantations, entrainant sa disparition progressive. À partir de 1960, une nouvelle variété de bananes résistant à la maladie s’est développée.

s

VA

Il existe plus de 1000 espèces et variétés de fruits. Que de diversité !

Des fruits charnus aux fruits secs, ils sont consommés dans le monde de 1001 façons.

Depuis le début de l’agriculture, l’homme cultive des arbres fruitiers, les sélectionne, les greffe pour produire de plus en plus de variétés.

Les fruits peuvent être consommés frais, à n’importe quel moment de la journée. Mais nombreux sont ceux que l’on transforme en compotes, en confiture, en jus…

De nos jours, il existe de nombreuses variétés qui ont le parfum des Caraïbes, de la Guadeloupe ou de la Martinique. Tigrées, elles arrivent tout droit des Canaries. Grandes et longues, elles proviennent d’Afrique ou des lointaines Amériques.

Le transport des bananes s’effectue Le bananier est un grand voyageur : dans des bateaux frigorifiques suivre la route de la banane à travers spécialisés, des « bananiers ». les siècles, c’est un peu suivre celle des hommes. Elle est apparue en Asie Les bananes sont stockées dans des cales réfrigérées à ± 14 °C pour du Sud-Est au cours du néolithique. empêcher leur murissement. Chaque Aujourd’hui, on peut encore la trouver bateau transporte en moyenne à l’état sauvage aux Philippines et en 250 000 cartons de bananes encore Indonésie. Elle a ensuite migré vers l’Inde, l’Afrique et les iles du Pacifique. vertes. Ces bananes ont été cueillies Bref, dans les pays chauds et humides. la veille. Le voyage vers l’Europe dure environ 11 jours. On contrôle Au cours de ce formidable voyage, constamment la température afin de le bananier s’est progressivement prévenir un murissement précoce. transformé pour donner le fruit que

Éd

iti

on

L’idéal pour la santé est de manger des fruits. Aujourd’hui, on trouve presque toutes les sortes de fruits toute l’année grâce à l’amélioration des cultures, des transports et des techniques de conservation.

36

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Contrairement aux autres fruits, la banane ne doit jamais se placer au réfrigérateur. En effet, elle noircit immédiatement au contact du froid.

L’idéal est de les suspendre à un crochet ou de les poser dans un panier ajouré pour atténuer la rapidité de murissement. Si au contraire on désire hâter le murissement, on la place alors dans un sac de papier brun.

La banane se pèle juste avant la consommation, sa chair s’oxyde en

effet rapidement au contact de l’air et elle offre alors un aspect moins appétissant.

Aujourd’hui, la production mondiale est estimée à 85 millions de tonnes. L’Inde détient 21 %. Le Brésil, la Chine et les Philippines produisent chacun 9 %; l’Équateur 8 % et l’Indonésie, 7 % de la production mondiale.

Les 37 autres % sont répartis dans le reste du monde.

B AN AN E Famille des Musaceae

Origines

………… ……………………………… …… …… …… …… …… ……………………………… ……………………………… …………………… ……………………………… …… …… …… …… …… …………………… ………………………………

Conditions de transport

………… ……………………………… …… …… …… …… …… ……………………………… ……………………………… …………………… ……………………………… …… …… …… …… …… …………………… ………… ……………………………… ……………………………… …… …… …… …… …… ……………………………… ………………………………

Conditions de conservation

………………………… ……………………………… …… …… …… …… …… ……………… ……………………………… ……………… ……………………………… …… …… …… …… …… ………………………… ……………………………… ………………………… ……………………………… …… …… …… …… …… ……………… ………………………………

rs et % Principaux pays producteu

……………… ……………………………… …… …… …… …… …… ………………………… ……………………………… ………………………… ……………………………… …… …… …… …… …… ……………… ……………………………… ……………… ……………………………… …… …… …… …… …… ………………………… ………………………………

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2 En te basant sur le texte ou sur la fiche d’identité que tu as remplie, complète le graphique ci-dessous en : · indiquant dans les rectangles le nom des pays producteurs; · indiquant le pourcentage de production de chaque pays; · coloriant les différentes parties du graphique en fonction du pourcentage de production.

Attention : observe bien les dimensions de chaque portion du graphique. …………………

…………………

…………………

…………………

…………………

…………………

………………… ………………… …………………

………………… …………………

…………………

…………………

…………………

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Source : Secrétariat de la CNUCED

(d’après les données statistiques de la FAO)

Activité 2

ET LES AUTRES, ALORS !

1 Voici une série de fruits et une série de définitions. Dans chacune d’elles, inscris le nom du fruit qui est défini. Tu peux t’aider en les coloriant et en consultant internet ou un référentiel !

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………………………………………… : fruit tropical, allongé, de type herbacé, pouvant

atteindre 30 cm. L’écorce du fruit est composée de motifs hexagonaux et de couleur jaune/brun. La chair de couleur jaune est juteuse. On le cultive en Amérique du Sud, au Brésil, aux Caraïbes…

………………………………………… : fruit originaire du Mexique, de couleur jaune

vert, allongé, renfermant de nombreuses graines qu’il faut enlever avant de la consommer. Il peut peser 1 kg et pousse sur le papayer. On le trouve au Brésil, en Inde, au Nigeria.

………………………………………… : fruit charnu. Sa chair adhère à un noyau large et

plat. Elle peut être ronde, ovale et présente une écorce lisse jaune, verte ou rouge qu’il faut enlever avant de consommer le fruit. Sa chair est jaune, juteuse et sucrée. Fruit tropical du manguier, originaire de l’Inde et de la Birmanie.

………………………………………… : fruit provenant d’un arbre tropical se présentant par

grappes. Originaire de Chine, son nom provient du chinois « lizhi ». Le fruit est une petite sphère de 3 à 4 cm de diamètre entourée d’une enveloppe d’aspect écailleux de couleur rose à rouge. La chair est blanche, parfumée et juteuse.

………………………………………… :

fruit comestible d’un palmier.

Elle est charnue et mesure de 4 à 5 cm de long. Elle contient un noyau allongé. Commercialisée souvent sous forme de fruit séché.

Lors de la récolte, elle se présente sous forme de régime pouvant regrouper plusieurs centaines de fruits.Elle est très présente en Afrique du Nord.

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CHAPITRE 4 LE CAFÉ Activité 1

L’HISTOIRE DU CAFÉ

1 Lis le chapitre « Origine du café » ci-dessous. Ensuite, choisis le résumé qui correspond en entourant la bonne lettre.

Justifie ton choix en soulignant, dans le résumé, les indices qui t’ont permis de répondre.

ORIGINE DU CAFÉ Le café serait originaire d’Éthiopie.

La légende raconte qu’il fut découvert par un jeune berger nommé Khaldi.

Un jour, aux environs de l’an 850, Khaldi surveille ses chèvres. Il est intrigué par leur étrange comportement : elles sautent et gambadent de façon bizarre après avoir brouté des baies rouges d’un arbuste. Le berger, qui ne trouve pas d’explication satisfaisante à ce phénomène, se rend alors au couvent voisin et raconte tout au prieur. Ce dernier est aussi étonné que le berger et lui demande de le laisser réfléchir une nuit. Le lendemain matin, le moine a l’idée de faire bouillir les baies afin d’en faire une décoction qu’il donne à boire aux autres moines. Au bout de quelques minutes, les moines se sentent pleins de vitalité et d’énergie.

Le prieur rappelle alors Khaldi et lui explique qu’à son avis, les baies rouges contiennent une substance excitante, ce qui expliquerait que les chèvres font preuve d’autant d’énergie. À partir de ce jour, les moines en font une boisson chaude et amère qu’ils considèrent comme un cadeau de Dieu, car ils se rendent compte que plus ils en boivent, plus cela les aide à rester éveillés pendant les longues heures de prières.

La tradition raconte qu’un jour, alors qu'il était malade, Mahomet reçut la visite de l’archange Gabriel envoyé par Allah. Gabriel offrit une boisson noire à Mahomet pour le réconforter. Après avoir bu le breuvage, Mahomet fut à nouveau en pleine forme et il retrouva même sa force de jeune homme. Il appela cette boisson « qah’wa » qui signifie aujourd’hui « café » en arabe.

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Résumés A. Le café fut découvert en Ethiopie au 9e siècle par un moine dont les chèvres avaient un comportement bizarre après avoir mangé certaines baies. Grâce à Khaldi, des moines ont compris que ce sont ces baies qui excitent les chèvres.

Ils en font une boisson qui aide le berger à rester éveillé.

B. Le café fut découvert en Éthiopie au 9e siècle par un berger qui a constaté qu’après avoir mangé certaines baies, ses chèvres avaient un comportement bizarre. Grâce à l’aide d’un moine, il comprend que ce sont ces baies qui excitent les chèvres. Les moines en font une boisson qui les aide à rester éveillés.

C. Le café fut découvert en Éthiopie en 580 par un moine qui a constaté qu’après avoir mangé certaines baies, ses chèvres avaient un comportement bizarre.

Grâce à l’aide d’un berger, il comprend que ce sont ces baies qui excitent les chèvres. Les moines en font une boisson qui les aide à rester éveillés.

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R. Boogaerdts

2 Remets dans l’ordre chronologique en les numérotant les phrases du chapitre ci-dessous.

TORRÉFACTION Quant à la torréfaction, son origine remonterait au fait suivant : deux moines, Sciadli et Aydrus, sont chargés de la récolte du café.

Pour faire sécher les grains, ils les placent dans une cheminée.

Ils sont rôtis, mais sentent extrêmement bon.

Par un après-midi pluvieux, ils rentrent avec leur récolte complètement trempée.

Ils prennent donc l’habitude de griller les grains avant de faire leur décoction.

Quand ils reviennent de la prière, les grains sont plus que secs.

Cela se passait en Orient, au Yémen plus précisément.

3 Lis le chapitre suivant et complète le tableau en mettant une croix dans la bonne colonne. Corrige les affirmations fausses.

EXTENSION DE LA CULTURE DU CAFÉ Le café entame probablement sa conquête du monde vers le 11e siècle. Par l’intermédiaire des pèlerins musulmans qui se rendent à La Mecque, le café se répand au Yémen et dans toute l’Arabie.

Au cours de la seconde moitié du 15e siècle, le café se répand au-delà de La Mecque et arrive en Égypte. Les musulmans en raffolent tellement qu’ils l’appellent le « nouveau vin de l’Islam », car le véritable vin est interdit aux croyants musulmans.

Jusqu’au début du 17e siècle, seule l’Arabie produit du café. Vers 1690, les marins hollandais introduisent les premiers plants de caféier, d’abord à Ceylan (aujourd’hui le Sri Lanka) et en Inde, puis dans toutes les colonies hollandaises d’Asie. Ils rapportent ensuite des plants de l’ile de Java vers l’Europe.

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Le caféier est cultivé dans les serres du Jardin botanique d’Amsterdam, en particulier. Des plants sont offerts à Louis XIV qui les confie aux botanistes du Jardin du roi, l’actuel jardin des Plantes. De là, notamment grâce au courage du capitaine Gabriel de Clieu, le caféier est introduit dans les colonies antillaises où la France s’approvisionne librement. La culture du café se diffuse ensuite dans toute l’Amérique latine où, jusqu’à la fin du 19e siècle, elle sera faite principalement par des esclaves.

Culture du café au Suriname, colonie hollandaise au 17e siècle

Vrai

Faux

1. Le café entame sa conquête du monde en 1100.

2. Le café arrive en Égypte au 15e siècle.

3. Les musulmans appellent le café « le nouveau vin de l’Islam ».

4. Le café se répand au Yémen grâce aux Arabes.

5. Les marins hollandais introduisent les premiers plants de caféiers au Sri Lanka.

4 Sur la carte qui suit, colorie les pays dont les habitants ont l’habitude de boire du café au 16e siècle.

LES PREMIERS AMATEURS Au milieu du 16e siècle, on a déjà coutume de boire du café en Égypte, en Syrie, en Perse (aujourd’hui l’Iran) ou en Turquie. On trouve des débits de café dans les villes de Médine, Le Caire, Bagdad, Alexandrie, Damas et Istanbul. En 1555, le premier débit de café est ouvert à Istanbul. En quelques années, la ville en comptera plusieurs centaines. À la même époque, les guerriers turcs de Soliman le Magnifique font connaitre cette boisson aux peuples des Balkans, d’Europe Centrale, d’Afrique du Nord et d’Espagne.

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Soliman le Magnifique

Royaume-Uni

France Italie

Portugal

Espagne

Turquie Grèce

Syrie

Iran

Égypte

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5 Lis les chapitres « Diffusion en Europe » et « L’histoire du café viennois ». Ensuite, réponds aux questions en cochant la ou les bonnes propositions. Corrige les affirmations fausses.

DIFFUSION EN EUROPE C’est à Venise que le café arrive pour la première fois en 1615. Jusqu’au 17e siècle, il n’est qu’une curiosité réservée à l’entourage des quelques voyageurs qui en rapportent d’Orient. On en trouve aussi comme médicament chez les apothicaires. En 1644, un navire d’Alexandrie débarque sa marchandise à Marseille où s’ouvre, 10 ans plus tard, le premier café public. Vers 1669, par l’intermédiaire de l’ambassadeur de l’Empire ottoman à Paris, Soliman Aga, la boisson conquiert la haute société parisienne. L’Histoire dit que Louis XIV, quant à lui, préfère le chocolat.

L’HISTOIRE DU CAFÉ VIENNOIS En 1683, Vienne est, pour la seconde fois, assiégée par l’armée turque et la ville est sur le point de perdre la bataille.

Une nuit, Franz Goerg Kolschitzky entre en scène. C’est un jeune Polonais qui a vécu à Istanbul pendant dix ans et parle le turc. Il offre ses services aux Viennois pour devenir leur espion dans l’armée turque. Habillé comme les Turcs, il réussit sa mission et fournit des informations très importantes sur les ennemis.

Fort de ces renseignements, l’Archiduc de Lorraine attaque les Turcs et les met en déroute. En fuyant, ces derniers abandonnent canons, munitions et provisions dont cinq-cents sacs de café. Kolschitzky est fêté comme un héros et décoré. On lui offre la nationalité autrichienne, les cinq-cents sacs de café et l’autorisation d’ouvrir un débit de café.

Il y prépare le café comme il l’a appris à Istanbul.

Malheureusement, les Viennois n’apprécient pas le gout amer de cette boisson et ses affaires vont mal. Kolschitzky a alors l’idée de filtrer son café, d’y ajouter une cuillère de crème et une cuillère de miel.

Le succès est immédiat. Sur sa lancée, Kolschitzky décide de mettre tous les journaux de la ville à la disposition de ses clients. Puis, il demande à l’un de ses amis pâtissiers de créer un cake particulier.

Les Turcs ont un croissant sur leur drapeau, la pâtisserie aura cette forme. Ainsi nait le Kippfel, un des grands classiques de ce que l’on nomme aujourd’hui des « viennoiseries » (croissants, petits pains au chocolat, etc.)

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A. Le café arrive à Venise : en 1615 en 1644 au 17e siècle B. Le premier café public s’ouvre à Marseille : en 1644 en 1669 en 1654 C. Qui préfère le chocolat au café ?

Soliman Aga Louis XIV Le roi de France D. Franz Goerg Kolschitzky est : un Turc un Polonais un Viennois E. Le kippfel est : une viennoiserie une pâtisserie un drapeau F. Pour adoucir le gout du café, Kolschitzky : y ajoute de la crème filtre la boisson y ajoute du miel

Statue de Franz Goerg Kolschitzky

à la devanture du Café Kolschitzky à Vienne

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6 Lis toute la suite du texte et ensuite complète le tableau en mettant une

croix dans la bonne colonne pour faire correspondre chaque phrase à son chapitre.

NAISSANCE DES LLOYDS En 1685, un certain Edward Lloyd ouvre un débit de café à Londres.

Très vite, armateurs, marins, boursiers, avocats, assureurs deviennent des fidèles de ce nouveau café.

En 1696, le propriétaire des lieux lance le « Lloyd’s journal » qui donne les informations relatives à la marine et au commerce maritime. Son café se transforme peu à peu en salle des ventes pour les cargaisons et les navires.

Même les butins de guerre y sont partagés. La salle principale est aménagée en fonction des besoins des marins. Une sorte de station météo regroupe baromètres, anémomètres, pluviomètres et une bibliothèque accueille une remarquable collection de cartes du monde entier. En face de la porte d’entrée, figure le grand livre des Lloyds, avec à gauche, la liste noire des naufrages et des catastrophes en tous genres et, à droite, le registre des navires arrivés à bon port. En 1978, un accord est conclu au terme duquel le café devient bureau de poste.

L’univers de la marine et du commerce mondial peut dès lors y recevoir et y envoyer du courrier. Edward Lloyd s’implique luimême dans certaines des affaires négociées sous son toit. Aujourd’hui, le café a disparu, mais les Lloyd’s sont devenus la plus grande compagnie d’assurances du monde.

L’ESSOR DU CAFÉ COLOMBIEN Au 19e siècle, les dirigeants colombiens tentent d’encourager la culture du café, mais sans succès. Un caféier met cinq ans pour donner sa première récolte.

Il faut avoir les moyens de survivre en l’attendant. Francisco Romero, le prêtre d’un petit village, a alors une idée. Au lieu d’obliger ses paroissiens à réciter quelques prières pour se faire pardonner leurs péchés, il leur impose comme punition de planter trois ou quatre caféiers. L’archevêque apprécie la trouvaille et l’institue en pratique générale. La Colombie doit ainsi l’abondance de ses récoltes aux pêchés de ses aïeux.

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C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

AUJOURD’HUI Le café est devenu une richesse économique majeure. La plus grande partie de la production de café provient d’Amérique centrale, du Brésil et des zones tropicales d’Amérique du Sud. Mais on le cultive aussi au Vietnam et en Indonésie. Avec environ 10 milliards d’euros échangés par an, c’est la première denrée agricole et la deuxième matière première (en valeur) commercialisée dans le monde, loin derrière le pétrole, mais devant le blé, l’acier, le sucre et le cacao. Chaque jour, dans le monde, on boit 1,5 milliard de tasses de café.

Deux habitants de la planète sur trois consomment du café dont une grande majorité en Europe. D’une manière générale, plus le climat est froid et rude, plus on boit de café. À l’inverse, plus on s’approche de l’équateur et moins on en consomme. C’est pourquoi, à l’exception du Brésil dont 50 % de la production sont consacrés au marché intérieur, les pays producteurs destinent la quasitotalité de leur production à l’exportation.

Naissance des Lloyds

L’essor du café colombien

Aujourd’hui

Le caféier met 5 ans pour donner sa première récolte.

On boit 1,5 milliard de tasses de café dans le monde chaque jour.

Edward Lloyd ouvre un débit de café à Londres.

Plus le climat est froid et rude, plus on boit de café.

Le café est une richesse économique.

Les punis doivent planter des caféiers.

Les butins de guerre sont partagés au café.

Les Lloyd’s sont devenus la plus grande compagnie d’assurances du monde.

Plus on approche de l’équateur, moins on consomme de café.

On cultive du café au Vietnam et en Indonésie.

CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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CHAPITRE 5 CES PRODUITS QUI VIENNENT D'AILLEURS (ACTIVITÉS) Activité 1 Découpe les étiquettes de l’annexe 2. Elles représentent les produits suivants : ananas, banane, café, chocolat, thé, litchi, mangue, papaye.

En t’aidant de tous les textes de ton dossier sur « Ces produits qui viennent d’ailleurs », colle les étiquettes fruits que tu viens de découper dans les colonnes des pays ci-dessous.

Brésil

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Chine

C ES P R O D U I T S QU I V I E NNE NT D ’A ILLE UR S

Inde

Indonésie

Activité 2

EXPRESSION ÉCRITE

En groupe, documentez-vous sur un autre produit « venu d’ailleurs » et réalisez un « minilivre » dans lequel devront se retrouver les éléments suivants : -

un texte de type informatif une fiche d’identité du produit un graphique ou un schéma

Aidez-vous des textes lus !

Activité 3

RÉALISE TON DÉFI !

Au début de ton minilivre, nous te proposions de réaliser en défi un planisphère thématique. Construis-le en plaçant un point : -

jaune pour les pays producteurs de la banane aujourd’hui; vert pour les pays producteurs de thé aujourd’hui; brun pour les pays producteurs de chocolat aujourd’hui; rouge pour les pays producteurs de café aujourd’hui.

Pour t’aider, lis la légende ci-dessous.

Légende 1. Turquie 2. Iran 3. Kenya 4. Tanzanie 5. Éthiopie 6. Côte d’Ivoire 7. Ghana 8. Cameroun 9. Nigéria 10. Canaries 11. Malaisie 12. Vietnam

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Ceylan Inde Indonésie Philippines Chine Japon Guadeloupe Martinique Brésil Équateur Argentine Colombie CE S PR O DUI TS Q UI V I E NNE NT D’AILLEU RS

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