Unleashed france 1

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Rideur : Nicolas Leduc /© Franck Besson Unleashed Wakeboard Magazine 2 rue Dorbesson 31100 TOULOUSE

DIRECTRICE ARTISTIQUE Élise Fougère elise@unleashedwakemag.com

Issue 1 –JUILLET AOÛT SEPTEMBRE Couv : Daniel Grant / Photo Franck Besson

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Xavier Gullon info@unleashedwakemag.com

DIRECTEUR GÉNÉRAL Philippe Sirech RESPONSABLE DE LA PUBLICATION Alizée Desperies alizee@unleashedwakemag.com

RESPONSABLE DE LA PHOTOGRAPHIE Fred Laroze fred@unleashedwakemag.com

MARKETING MANAGER Philippe Sirech info@unleashedwakemag.com

UNLEASHED WAKE MAG WEBSITE & SOCIAL MEDIA MANAGER Alizée Desperies +33(0)6 37 27 91 74 alizee@unleashedwakemag.com

DIRECTRICE DE PUBLICITÉ Corinne Lasmezas corinne@unleashedwakemag.com

PHOTOGRAPHES CONTRIBUTEURS Fred Laroze, Franck Besson, Jon Shrimpton, Phil Sirech, Drew Austin, FISE R.P

RELATION PRESSE Stéphanie Protet +33(0)6 11 11 25 32 stephanie@unleashedwakemag.com

ARTICLES CONTRIBUTEURS Fred Laroze, Christophe Cabane, Sylvain Morel, Pierre Leduc, Nicolas Beziers, Martin Martin, Daniel Grant, Franky Moissonner, Flo Lahonte , Alain Vivian, Yan Duffait, Jérôme Macquart, David Ganem

DIRECTRICE DE LA STRATÉGIE, Marketing & Stats Sophie Sirech-Combettes +1(407)800-3567 sophie@unleashedwakemag.com

ÉQUIPE VIDÉO Éric Lespagnon, Rémi Quillot

UNLEASHED ESPAGNE Hector Urzais Calpe +34 69 725 2381 hector@unleashedwakemag.com UNLEASHED JAPON Nagahisa Matsukawa +81 9 016 752 900 matsu@unleashedwakemag.com UNLEASHED RUSSIE Katia Volkova +79169000679 kate@unleashedwakemag.com UNLEASHED CANADA Dominique Granger +1(514)267-1636 dom@unleashedwakemag.com UNLEASHED USA / AMÉRIQUE DU SUD Philippe Sirech +1(407)800-3567 philippe@unleashedwakemag.com IMPRESSION EVOLUPRINT Digital : ISSUU.COM

Unleashed Wakeboard Magazine France est publié 4 fois par an par Unleash communication, responsable de l’édition située au 2 rue d’Orbesson 31100 Toulouse. Tous les droits de reproduction partielle ou complète sont formellement interdits. Unleashed Wakeboard Magazine n’est pas responsable sur les parutions d’article, de photo ou d’illustration apportés par des tiers. Les activités décrites sont réalisées par des sportifs professionnels au courant des risques encourus lors des photoshotting. Les photos et illustrations sont également soumises à copyright et ne peuvent en aucun cas être sorties de leur contexte. Le fait de réaliser les figures décrites dans le magazine peut causer de sévères blessures et Unleash communication se dégage de toute responsabilité sur ce qui peut se passer lors de la pratique du wake par ses lecteurs. Nous vous demandons juste de porter un gilet de flottaison et un casque lors de toute session qui se rapporte à la pratique du wake !

SLEEP INN - CUIS INN - PRO SHOP - WATERSPORTS - JACUZZI SAUNA - MASSAGE - BEACH - CORPORATE EVENTS - INCENTIVES UNIT PARKTECH OBSTACLES: SILAS THURMAN POOLGAP - ANDY KOLB TRANSFER ROOFTOP - TRANSFER FUNBOX L KICKERS (2X) - PIPE - TABLE - RAIL - INCLINE CLUBHOUSE L AKESIDE PARADISE: DUINENWATER 41 | 8300 KNOKKE-HEIS T | BELGIUM TEL: +32 (0)50 60 60 35 | INF O@L AKESIDEPARADISE.BE | WWW.L AKESIDEPARADISE.BE DUTCH BORDER 10KM | FRENCH BORDER 60KM | N ATION AL AIRPOR T 100KM SHUTTLE SER VICE - RESER VATION REQUIRED TRAIN S TATION 500M | BEACH 1KM | SURFERS PARADISE 4KM | SHOPPING 1 KM | NIGHTLIFE 1 KM

Rideur : Alex Graydon © Jeff Mathis

Après 14 ans d’existence, 6 ans en France uniquement, puis 5 ans en distribution sur l’Europe et enfin 3 ans à l’international, Unleashed Wake mag revient à ses basiques en France avec une édition en français, accessible à tous en distribution gratuite sur les points de pratique et les pro-shop affiliés.

Nous allons essayer de traiter de tous les sujets qui tournent autour du wake et même plus, les disciplines du wakeboard, wakeskate et wakesurf seront bien évidemment couvertes, mais aussi les sports extrêmes alternatifs comme le surf, le skate, le snow, le BMX, etc.

Le magazine s’engage aussi sur la parité pour offrir aussi bien à la lectrice qu’au lecteur la même qualité de rubrique, dans un souci d’équité, comme nous le faisons déjà sur l’édition internationale.

Le retour n’a pas été chose facile, suite à la tentative loupée de distribution en 2015/2016 sur les points presse en version payante. Cette erreur majeure coûta cher au titre, mais comme le Phénix, Unleashed se nourrit de ses échecs et revient en force avec une équipe plus professionnelle que jamais.

Cette équipe compte sur ses lecteurs afin qu’ils deviennent également, pour les plus alertes, les acteurs de leur magazine par l’apport de contenu divers et varié. Et surtout qu’ils n’hésitent pas à poser toutes les questions utiles et livrer toutes les critiques positives ou négatives pour lui permettre d’évoluer… Tout cela afin de vous apporter le magazine qui vous ressemble le plus et qui répond à vos attentes.

Unleashed wakeboard magazine, le magazine fait par des rideurs pour des rideurs de tous les niveaux et de tous les horizons et sexes, afin de pouvoir partager notre passion du wake au plus grand nombre.

Nous espérons que ce premier numéro répondra à vos attentes et nous vous souhaitons une très bonne saison de wake à toutes et tous…

Philippe Sirech, fondateur Unleashed Wake Mag

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14 / N EW S P RO D UI T S 18 / N EW S I N D US T RY / Manta p wakesurf 20 / PAYE T O N AP P LI / Woo wake 18 /

22 / MUS I C / M2X 24 / REN C O N T RE / Mas ter sha per 28 / N EW S I N D US T RY / Binocle 30 / ART Y / Bizmut 32 / P ERS O D U MO I S / Franck Besson 34 / W H AT MAT T ERS / Max im e Gir y

30 /

36 / C O MP ET / LAO 2017 40 / RO O K I E O F T H E MO N T H / T héo Balza 44 / GALERI E / Black and w hite 52 / C O MP ET / Fise exper ience Am iens 54 / C O MP ET / T he wake ska te tour

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58 / T I P S AN S T RI C K S / Jack Ba ttelday 60 / REN C O N T RE / Aurélie Godet 66 / P UB LI / Black revolt 68 / REN C O N T RE / Mar yh Rougier 74 / T RI P / Miss wake cam p

68 /

82 / LO C AL H ERO / T éva D aran 84 / S P EED I N T ERV I EW / J érôm e Macquard 88 / S P O T D E RÊV E / Punta Cana 90 / W EB S I T E D U MO I S / Spor tihom e 92 / C OAC H I N G / 94 / GAMELLE D U MO I S /

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/ / / / D EEJO \\\\ Deejo est né de l’envie de Luc Foin et Stéphane Lebeau de (re) donner à chacun le plaisir de posséder un couteau au fond de la poche et d’en faire un compagnon utile du quotidien. Deejo est un couteau nomade issu d’un alliage unique : qualité et extrême légèreté. Une plume d’acier conçue pour trancher les mets les plus robustes, de la manière la plus délicate. Petit comme un stylo, Deejo est facile à porter, à utiliser et à adopter.

Disponible sur Unleashedwakemag.com/e-shop

/ / / / AH I S KATEBOARD \\\\ Une collaboration entre les planches à roulettes Bureo et Carver, l’Ahi dispose d’un deck fabriqué à partir de filets de pêche 100% recyclés qui sont rassemblés sur la côte chilienne à travers le programme Net + Positiva de Bureo. La planche est finie avec un motif antidérapant, des roues Eco Cruiser recyclées et des trucks CX Carver, qui permettent au rideur de pomper et de tourner. L’Ahi est disponible maintenant sur www.bureo.co en plus de certains détaillants de skate et de surf.

Prix : 195 €

//// S LI N GS H O T \\\\ La Solo est le nouveau petit bijou de la marque Slingshot conçu par le rideur pro Dylan Miller et le légendaire shapeur Tony Logosz. La Solo est la première d’une toute nouvelle ligne de board slingshot. C’est un wakeboard qui est conçu pour tous les rides. La nouvelle technologie Flex Tip spéciale crée une sensation nouvelle sur les rails en permettant au rideur de verrouiller ses press sans avoir à se battre contre la rigidité de la planche. Les rails situés entre les pieds aident à augmenter la rigidité, ce qui donne à la Solo plus pop sur la vague, tandis que le centre V-Spine aide à casser l’eau lors de gros atterrissages, derrière le bateau ou derrière les kickers sur un wakepark. La Solo a également une forme nettement plus étroite, lui donnant plus une sensation de snowboard. www.slingshotsports.com/2017-Solo

//// K IT V IS ION \\\\ Il est temps de voir le monde à 360°…

Découvrez l’expérience 360 ultime : la Kitvision Immerse 360 Duo. Il s’agit d’une caméra d’action, no limit, qui enregistre tout ce qui se passe, avec une qualité d’enregistrement vidéo haute définition 1080p. Les 2 doubles lentilles capturent des vues à 360°. The Immerse 360 Duo voit plus que vous, c’est un peu comme si vous aviez 6 yeux autour de la tête. C’est une caméra d’action qui peut améliorer les détails et les moments que vous avez manqués à première vue.

The Kitvision Immerse 360 Duo ( 249.99€ ) disponible sur AMAZON. www.amazon.co.uk

/ / / / B ARRI C AD E X L S P EAK ER \ \ \ \ Le haut-parleur sans fil le plus puissant, et le plus robuste de la gamme Skullcandy, mais avec son style propre et classique pour l’emporter partout lors de votre prochaine aventure. Il est waterproof jusqu’à 1 m et résistant aux chocs IPX7. Il est équipé d’une batterie rechargeable de dix heures, et équipé de la technologie bluetooth qui vous permet de connecter plusieurs haut-parleurs ou d’associer plusieurs utilisateurs.

Prix : 127,99 € www.skullcandy.com/Shop 12

/ / / / WA PH \\\\ « NEVER GET LOOSE AGAIN » AVEC LES SYSTÈMES DE SERRAGES WAPH !

WAPH est une marque 100 % française, créée par Pierre Leduc, un wakeboardeur nantais, mais aussi ingénieur.

Lancée fin 2015, la marque est aujourd’hui incontournable dans le monde du wakeboard. Son premier produit créé était une ceinture lacet avec une boucle de serrage rapide réalisée en impression 3D, permettant de ne plus faire de nœud avec son lacet. Et très vite, WAPH adapta cette ceinture pour en faire un système de serrage performant sur les chausses à lacets. Quand on connaît les soucis des rideurs avec leur serrage à lacets, il y avait en effet du boulot à faire dans ce domaine ! Le pari de la jeune marque était de proposer le système de serrage le plus puissant jamais réalisé ! Et le pari est réussi, les lacets ne bougent pas une fois serrés.

Le confort sur l’eau est inégalé, et vous pouvez exploiter vos chausses comme jamais auparavant ! Très confiante sur la qualité de ses produits, la boucle de serrage est garantie 2 ans par la marque. Différents types de packs lacets existent, avec 2 ou 4 lacets selon vos besoins, le tout 100 % made in France. Un pack existe même pour les chaussures de wakeskate ! Les lacets WAPH sont vendus partout dans le monde dans plus de 40 magasins, dont la moitié en France. Vous trouverez forcément un shop ou wakepark revendeur près de chez vous !

Pour ceux qui souhaitent simplement les tester, les parks TSNCONCEPT à St Viaud et Nozay sont les parks test officiels de la marque.

Prix : de 14,90 € à 47,90 €.

Suivez WAPH sur facebook et waph_officiel sur Instagram.

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HE Y DAY WT- 1 ET WT- 2 à l a c o nq u ê te d e l ’ E u rope !

Par Fred Larose

Pour ses 60 bougies , l’Amér icain Bayliner, l’un des leader s mondiaux des bateaux de plaisance, s’es t offer t la marque amér icaine Heyday. Le WT-1 et WT-2 arr ivent sur le marché européen en proposant des pr ix 10 à 15 % en dessous du marché des wakeboats . Les deux modèles wakeboats de la marque ont la volonté d’envahir les plans d’eau. Ils ont été présentés début juin à l’ensemble de la presse spécialisée qui, pendant 2 jour s , ont pu tes ter le WT-1 et le WT-2 sur le lac de Biscarrosse (France).

Le WT-2, tout aussi racé mais plus long, lui donne un look plus doux mais comme on dit, il faut se méfier de l’eau qui dort.

H E Y D AY , U N E H I S TO I R E D E FA M I L L E Heyday est une entreprise familiale qui a vu le jour en 2015.

John et Benjamin Dorton (père et fils), tous deux passionnés par le bateau et les sports de glisse, ont réfléchi à la manière dont ils pouvaient démocratiser la discipline et la rendre plus accessible aux passionnés. De là sont nés les Wake Tractor WT-1 et le WT-2. Pour offrir de telles performances à un coût réduit, John et Benjamin Dorton ont joué sur les coûts de fabrication avec des options similaires pour les deux bateaux, ce qui permet de faire une économie d’échelle mais aussi une préférence aux ballasts intégrés plutôt que les flaps. Le tout en gardant la volonté première que ces bateaux procurent une bonne vague.

D E S T E S T S G R A N D E U R N AT U R E Le temps d’un séjour, nous avons été invités par Bayliner qui a racheté la marque Heyday en 2016 à tester les deux wakeboats. À première vue, le look de ces wakeboats change complètement des standards de ceux que l’on a pu croiser.

Arrivés sur le ponton, nous n’avons pu que le constater : le WT-1 et le WT-2 ont un design qui en jette !

Le WT-1 a un look racé et un style agressif (sans doute la couleur noire avec ses lignes orange, disponible sur les deux modèles).

© Fred Larose

S E N S AT I O N S G A R A N T I E S Le moteur V8 5,7L des WT-1 et WT-2 développe une puissance de 350 cv (ndlr : le WT-2 est disponible avec un moteur V8 6,2L de 420 cv en option) procure d’excellentes sensations au niveau du pilotage. Il suffisait de voir le sourire aux lèvres des journalistes l’ayant testé durant notre séjour pour comprendre que piloter ces wakeboats est un réel plaisir.

Ils sont rapides, légers et très maniables.

E T L E R I D E D A N S TO U T Ç A ?

On n’a pas attendu pour se mettre à l’eau, enfin si 7 minutes.

C’est le temps qu’il faut en moyenne pour remplir d’eau les ballasts permettant aux wakeboats de s’abaisser pour procurer la vague (ou le sillage) tant attendue. 7 minutes, ça peut paraître long quand on attend, mais rassurez-vous, les ballasts peuvent se remplir tout en avançant, certes à vitesse réduite, mais ça vous laisse le temps de vous préparer pour la session.

© Fred Larose

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P L A C E À L’ E R G O N O M I E Du style : le WT-1 peut embarquer 9 passagers. Il fait 6 mètres de long. La conduite se fait au centre du bateau, ce qui lui donne son côté sportif. Cela enlève un peu d’ergonomie et il est moins facile de circuler que dans le WT-2 avec ses 6,60 m de long et ses commandes à droite (le WT-1 SC dispose aussi des commandes à droite). Pour le WT-2, la marque a privilégié le confort pour les 12 passagers qu’il peut embarquer. Notez les sièges “chaises longues” à l’arrière du bateau pour un confort encore plus appréciable. Un grand coffre et des rangements permettent de stocker board, gilets, sacs…

© Joris Bruchet

SENSATION EN WAKESURF SUR LE WT-1 ET WT-2 La vitesse programmable, c’est aux alentours de 11 nœuds (20 km/h) que la vague du WT-1 et WT-2 est optimisée pour le wakesurf. Pour une vague encore plus belle, et si vous n’êtes pas full sur les bateaux, il est conseillé aux passagers de se mettre du même côté de la vague pour lui donner plus d’ampleur. Nous avons eu un vrai coup de cœur pour la vague que procure le WT-2. Plus spacieuse, elle ne se casse pas et forme un beau rouleau. La vague que forme le WT-1 est tout autant appréciable et satisfera aussi bien les novices que les aficionados du wakesurf.

© Bayliner

V E R D I CT Le WT-1 et le WT-2 ont ce qu’il faut là où il faut. Les sensations de glisse et la vague qu’ils procurent sont impressionnantes.

Nous ne savons pas encore vraiment combien coûteront ces petites bombes, mais comme nous vous l’avons dit plus haut, le prix de vente des Heyday sera d’environ de 10 à 15 % (hors options) en dessous du marché. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il a été annoncé que la production des Wake Tractor se ferait d’ici quelques mois en Europe. Ce qui aura un impact positif sur le prix de vente. Ce tarif permettra au WT-1 et WT-2 de se positionner en tant que challenger face aux concurrents actuels.

Plus d’informations : heydaywakeboats.com

© Fred Larose

EN WAKEBOARD, UN SILLAGE DIGNE DES PURES LEADERS. Avec une vitesse aux alentours de 17 nœuds (32 km/h) le sillage que forme les WT-1 et le WT-2 est régulier, symétrique et selon le remplissage des ballasts, la vague créée est plus ou moins large et haute. Les sensations de ride sont au top et le tremplin que forme la vague n’a pas à rougir de ses concurrents. Ça envoie !

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Mantap Wakesurf N i c ola s C om m a g na c e t s on t ea m s’ en t a p ent de fa ire des milliers de k i l o m è t re s t a nt q u e le r id e e t la q u a lit é des b o a rds so nt a u rendez -v o u s, le to u t d a ns le p lus p ur e s p r it d u w a k esu r f.

Nicolas Commagnac est né en France, dans le Sud-Ouest, pays du foie gras, du surf et du grand vin. Passionné, il a été introduit à de nombreux sports depuis son jeune âge. C’est le premier Français à rentrer un backflip en mountainboard (skate-cross) en 2000. Puis, il poursuit sa quête dans les sports extrêmes, le snowboard l’hiver, le surf l’été et le motocross hors saison, sans compétitions, que du fun.

Plus tard, il apprend à faire du wakeboard. Cette sensation de glisse le motive à passer son diplôme d’instructeur avec l’UCPA Bombanne et Laurent Delacroix, qui l’initie également au wakesurf et son premier tour sur une vague derrière un bateau date de 2005.

L’année suivante, il ouvre sa première école de wakeboard dans les Landes avec un Correct Craft 1976 moteur ouvert, acheté pour quelques centaines d’euros. Il fixe le moteur, rénove le bateau et enseigne tout l’été dans le département 40, pour introduire le wakesurf à quelques initiés grâce à une planche Salomon noseless 5.3, beaucoup plus efficace et plus avantgardiste que l’Hyperlite Landlock ou Broadcast à cette époque…

2015, 12 planches prévues, il organise une tournée en France et Suisse, avec son camping-car et les planches à bord, il se déplace sur un grand nombre de clubs, et rencontre les rideurs et particuliers. Beaucoup de connexions, du temps passé sur l’eau, qui lui permettent d’envisager 2016 sous de meilleurs cieux.

2016, l’année du vrai départ. Création d’un team composé de 7 rideurs de différentes nationalités. Il produit 85 planches, un nouveau modèle en 4.7, full epoxy, et organise également un tour en Australie en début d’année. Il ouvre le marché sur le Japon, la Russie, puis Hong Kong.

Durant cette année, le team participe à plusieurs compétitions, et fait des podiums à tous les coups, une belle récompense. Il apprécie d’ailleurs énormément les membres de son team au super spirit, allez jeter un œil sur la dernière page du catalogue du website.

Un tournée est organisée en partenariat avec Moomba Supra France courant mai sur toute la partie est et centre de la France, 3 400 km en camping-car au total, beaucoup d’essais, les gens testent la vague et les planches, et comme par magie ça matche. Il continue par la suite une tournée européenne, Suisse-Allemagne-Autriche-Angleterre, et réussit à vendre toute sa production.

2017 reste à écrire. Dernièrement, il a été présent sur les principaux salons du nautisme, Genève, Paris et Dusseldorf, avec une grosse communication sur le wakesurf faite par les constructeurs. Il organise la seconde édition du Moomba Mantap Tour, qui se compose d’un format compétition, d’un wakesurf camp, le sport est en marche !

Les nouvelles planches sont full epoxy HD, avec différents matériaux utilisés, deux qualités de pain et densités, indofoam / aussiefoam (pour la Proserie), du bambou, de la finition bois, du carbon kevlar, bref différentes finitions et un design simple et percutant. Les planches sont faites à la main et numérotées, la qualité prime avant tout.

L’effet Bali Le 1er janvier 2012, après avoir passé cinq années chaotiques pour aider ses parents à développer un centre de remise en forme et spa, il décide de faire une pause et de prendre un aller simple pour Bali vers de nouveaux horizons. Bali est l’île du surf, on l’appelle aussi « Island of Gods » (L’île des dieux). Beaucoup de shapeurs ont un grand savoir-faire là-bas. L’idée lui est donc venue fin 2013 de faire shaper ses deux premiers modèles wakesurf surfstyle, la Bowl en 4.5 et la Padang en 4.9, en polyester latte en bois et renfort carbon kevlar, par un Italien rencontré sur un terrain de moto-cross à Bali, et qui avait son propre atelier de surf. Les premiers essais s’effectuent en Thaïlande avec Gilles Becker, sur plusieurs spots, et les planches marchent bien ! L’été suivant, c’est du côté de Biscarrosse qu’il fait des essais avec des rideurs à la « cabane jaune » à Port Maguide, où par chance il en vend deux.

mantapsurfstyle.com 18

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woo WAKE

Devenez le king of the spot et par tagez vos résultats sur les réseaux sociaux

Ce petit jeu est possible grâce à un capteur renfermant une technologie brevetée qui se monte directement sur votre planche : le Woo. Une fois monté, appuyez simplement sur le bouton ON, et ce petit bijou de technologie enregistre votre session !

Lorsque vous retournez sur la terre ferme, synchronisez votre Woo via Bluetooth avec l’application Woo Wake de votre téléphone portable IOS ou Android et téléchargez votre session afin de pouvoir afficher tous les paramètres enregistrés.

En l’utilisant sur votre home spot, avec vos potes, il vous permet de vous challenger entre vous, d’acquérir des badges et autres récompenses virtuelles, de débloquer des niveaux, de vous mesurer en local ou à l’international, pour au final être le king of the spot ! Enfin un web game où l’on joue en réel, ce qui ne va pas manquer de nous rappeler la Wii Sport.

M E S U R E Z - V O U S À V O S P OT E S D U M O N D E ENTIER EN TEMPS RÉEL GRÂCE AU CAPTEUR E T À L’A P P L I C AT I O N W O O W A K E .

Woo Wake est un nouveau système de sensor qui va vous permettre de faire évoluer votre façon de rider, grâce à une application qui vous permet d’évaluer votre niveau et de pouvoir également défier les autres wakeboardeurs connectés du monde.

Woo Wake permet de donner au rideur un score pour chaque session. Les rideurs peuvent faire varier leur score en rentrant de nouvelles figures ou en passant plus de temps dans les airs. Ils peuvent également perdre des points suite à une mauvaise réception de leur trick.

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WOO TRICKTIONARY (DICO DES TRICKS) Obtenez un score élevé grâce une variation de tricks spécifiques, et essayez de compléter les tricks du Woo tricktionary.

Woo détectera si vous êtes goofy ou regular suivant la position du sensor, il détecte également si vos coupes sont en frontside ou backside, et si vos rotations sont backside ou frontside !

M E S U R E Z V OT R E P R O G R E S S I O N Chaque saut de chaque session est enregistré pour vous aider à suivre votre évolution au fil du temps. Découvrez vos progrès en posant de nouveaux tricks et augmentez vos scores finaux !

DÉFIÉZ VOS AMIS OU LES AUTRES RIDEURS CONNECTÉS DE LA PLANÈTE Défiez tous les jours vos amis dans le monde entier afin de marquer le plus de points. Suivez-les et suivez surtout leur progression et leur classement par rapport au vôtre !

CLASSEMENT Vérifiez les classements pour voir où vous vous situez : king de votre home spot ? Leader national sur un nouveau trick ? Ou le meilleur rideur dans vos groupes d’amis ? Ou celui qui amène le plus de points pour aider son spot à atteindre les sommets du classement, dans le cas où vous ridez à plusieurs sur un même spot… Le challenge est mondial, national, régional et individuel, et vous commencez une nouvelle compétition tous les jours. Woo Wake est le nouveau jeu du wakeboard connecté.

C A R A CT É R I S T I Q U E S Bluetooth (BLE) Synchronisation sans fil Woo à votre téléphone portable IOS ou Android Shockproof Conçu pour prendre des coups, des chocs et continuer à fonctionner Waterproof Résistant à l’eau, capteur complètement scellé Anticorrosion Les connecteurs maintiennent une connexion même s’ils ont été immergés pendant des heures Batterie Batterie longue durée (8 h / 1 200+ jumps) Capteur de mouvement sur 9 axes Enregistre les mouvements dans toutes les directions possibles Détections de figures ou tricks Reconnaît et notes toutes les figures réalisées et rentre les nouvelles figures dans le Woo Trictionnary Enregistre tous les sauts Hauteur des sauts, temps en l’air, atterrissage, force G, qualité d’atterrissage…

Woo WAKE vous permet de mesurer vos performances et votre évolution en wake. Il est très ludique et vous permet de challenger vos potes tous les jours et sur toute la planète sans vous déplacer de votre home spot.

Woo Wake est à ce jour le meilleur capteur électronique pour la pratique du wake.

Disponible maintenant en pré-commande sur unleashedwakemag.com/e-shop 21

© Olivier Vinot

M2X Martin Martin, surnommé M2X, de son vrai nom Laurent Bolorinos, est un artiste français né à Toulouse. Il se passionne pour la musique électronique et commence sa carrière de DJ lors de son adolescence. Amoureux de la montagne et des sports de glisse, le wakeboard est un bon moyen de substitution pour combler le manque de neige.

Le rapprochement de ses passions est très rapide. M2X se diversifie alors avec la plus grande des classes quand il le faut.

Il attache beaucoup d’importance à ce que raconte un mix, à l’ambiance et l’énergie qu’il dégage. Sa musique n’est donc pas un simple enchaînement mais une réflexion : composition du mix, recherche de nouveaux morceaux, développement de l’originalité, adéquation avec les rideurs. On le retrouve aux abords des wakeparks, avec des sets très musicaux

BadboE Shine Like A Halo (Original Mix) Glitch Hop

Destructo

All Nite feat.

E-40 & Too $hort (Original Mix) Hip-Hop

et percutants dans une ambiance Hip-Hop / Sunshine / Chill pour le bonheur des rideurs et des familles. Au rendez-vous, rencontres humaines et moments de partage, sans oublier le sourire et l’engagement des rideurs lors d’un trick réussi et posé sur le son de Martin Martin.

Pour l’avenir, découvrir de nouveaux spots, voyager, faire de nouvelles rencontres, continuer à progresser et vivre de sa passion. C’est tout ce qu’on lui souhaite !

Retrouvez sa nouvelle sélection de morceaux dans la prochaine édition.

Facebook : 2xMartin, Soundcloud : www.soundcloud.com/martin2x Instagram : martin_martin_m2x

Stickybuds, K+Lab, KWADI

Dynamite MC, Krafty Kuts

Clap Ya Hands Now feat. KWADI (Martin Martin EDIT) Glitch Hop

It Ain’t My Fault Feat. Chali 2na (Original Mix) Hip-Hop

Party Favor

WAWA (Original Mix) Hip-Hop

Syn Cole - It’s You (The Rooftop Boys Remix) Dance

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Aquapark

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MASTER SHAPER,

M AS TER RIDER Par Philippe Sirech

É r i c G ou zou a k a “ Gou z Gou zou” es t not re ma s t er de 3 3 a n s q ui envoie du l ourd a ussi b ien en compét it i o n s q ue l or s de ses t r ips winch . Il l e fa it éga l ement d a n s l a vie de t ous l es jour s en ét a nt a u ser vice des p o p u l a t ions puisq ue il fa it pa r t ie de l ’A r mée fra nça ise.

U n r i d eur h or s du commun, a vec une joie de vivre c o m munica t ive, t oujour s prêt à pa r t a g er sa pa ssion du wa ke b o a rd a vec l e pl us g ra nd nomb re.

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rider partout où on va. Et non car j’ai peur que l’on soit trop éparpillé et qu’on se connaisse de moins en moins.

Peux-tu nous faire une petite présentation ?

J’ai 33 ans et je vis dans le sud de la France. Je suis militaire.

Une amie m’a fait découvrir le wake et j’ai tout de suite accroché. J’ai trouvé que ça me canalisait pas mal et que j’en avais besoin en retour de mission. Rien de mieux que d’être avec ses amis et en plein air, au bord de l’eau…

Toi qui est dans le wake depuis un petit moment, comment vois-tu l’avenir ?

Je voudrais que l’on arrive à faire plus d’événements. Il faudrait qu’il y ait différents niveaux plus ou moins durs pour que tout le monde puisse participer.

Pourquoi le wake est-il devenu ta principale passion ?

Les rencontres, le dépassement de soi et le partage. Partager sa passion, c’est le plus important. Apprendre aux nouveaux en leur expliquant les techniques, les tirer vers le haut et qu’ils rentrent chez eux heureux après avoir réussi est une belle récompense pour moi.

La tendance depuis plusieurs années est le Jib et les flex boards, quel est ton avis sur ce point ?

Je dirais que c’est cool pour les genoux ! Non, moi j’aime à fond le Jib et les flex board. Trouver le point où la board cabre ou bien un gros transfert, j’adore. Je pense que c’est l’avenir, il suffit de regarder Plastic Playground, FISE, etc.

Depuis combien de temps fais-tu de la compétition ?

Ma première compétition Wake & Beach était au Kum Wake Park à PA R TAG E R S A PA S S I O N , C ’ E S T L E Port-Barcarès dans les Pyrénées P L U S I M P O RTA N T. A P P R E N D R E A U X orientales en 2012. Je rentrais de NOUVEAUX, LES TIRER VERS LE HAUT mission, et j’avais une grosse barbe !

ET QU’ILS RENTRENT CHEZ EUX

Il y a un truc qui te caractérise, qui fait ta particularité, ton style, quelles sont tes sources d’inspiration ?

Là, je ne peux pas répondre, H E U R E U X A P R È S AVO I R R É U S S I E S T il faudrait demander à Avec qui rides-tu ?

UNE BELLE RÉCOMPENSE POUR MOI. ceux qui m’entourent pour Je ride un peu partout car cela mes caractéristiques et m’oblige à progresser, mais quand particularités.

Pour mon style, je fais du mieux que je peux ! je ride à Exo 13, je ride avec Pablo, à Chill and Ride Wake Park Après, mes sources d’inspiration, c’est un peu tout, je regarde avec Kévin et à Exo 83 Le Muy avec le team. Mais mon home les vidéos de tout le monde.

Tout mélanger et tester, c’est le spot restera toujours EXO84 WakePark Lamotte du Rhône mieux. avec David, Marc, Charpenet, Fifou et Girel.

As-tu un nouveau secret trick en préparation pour cette année ?

Je voudrais bien pete rose et des doubles rots.

Je t’ai vu au Plastic Playground en 2016, as-tu prévu des déplacements à l’étranger cette année ?

Oui, pas mal de projets sont en cours : tournée de câbles espagnoles en road trip, Londres, Turquie et si j’ai les moyens les USA.

L’année dernière, tu as fait un petit trip winch, un nouveau projet en préparation pour 2017 ? À fond, on s’est fait un petit team winch, on a trouvé pas mal de spots et je pense en sortir une vidéo pour la fin de la saison.

Tu viens juste de finir second au FISE 2017, peux-tu nous en dire plus sur cette victoire et sur la compétition ?

Comme toujours le FISE est l’une de mes compétitions préférées. Revoir tous mes amis compétiteurs, se soutenir, c’est vraiment bien. Il y avait Charpenet avec moi, on a bien rigolé et on a fait la finale tous les deux ! Cela me montre que je dois encore progresser, mais j’ai hâte d’être à l’année prochaine, le FISE me manque déjà…

Que t’apporte la pratique du wakeboard dans la vie ?

Le calme pour de vrai, et des rencontres inoubliables.

Des projets personnels pour 2017 ?

Faire des rencontres, partager, voyager, rider et avancer sur mes projets winch grâce à mes sponsors O’Brien et JetPilot.

Tu es plus un rideur câble, boat ou winch ou les trois ?

Je dirais câble et winch à fond. Bonne petite surprise en fin de saison pour le winch… Le boat, plus pour le wakesurf entre potes.

Quel est pour toi le meilleur team de la planète ?

Je ne sais pas, je dirais le mien, plus tout le monde ! Rider pour vous, pour le plaisir, ne ridez pas pour les autres ou en fonction des autres personnes. Faites ce que vous voulez et si l’on parle de vous en bien ou en mal ,c’est que déjà vous suscitez l’envie ! #ride4fun #ride4life

Les wake-parks sont en train d’exploser sur la planète, penses-tu que c’est bon pour le sport ?

Oui et non. Oui, car plus de parks, c’est plus de possibilités de 27

T’AS PAS ENCORE TES

B I N OC L E ?

L

ancée en avril 2016, Binocle Eyewear est la jeune marque nantaise de lunettes de soleil qui ne cesse de grimper ! Les Binocle ont été fondées par deux amis, Philippe l’opticien diplômé, roi de la lunette nantaise et Samuel le serial entrepreneur, notre Mark Zuckerberg. Partant d’un constat de monopole des grandes marques italiennes dans les lunettes de soleil, le duo décide donc de créer une alternative en proposant un produit de qualité, unique et à prix hyper intéressant. L’alchimie donna naissance à Binocle Eyewear. La marque fait essentiellement de la vente directe et se développe depuis cette année dans les shops. Elle s’ouvre aussi au monde du wake par l’intermédiaire de shops revendeurs sur les wakeparks français ! Mais qu’est-ce que cette paire de solaire a de si particulier ? Vous en connaissez beaucoup des lunettes personnalisables, incassables avec quasiment 500 combinaisons possibles, munies de verres polarisés UV400 pour seulement 29 € ? Il suffit d’aller sur la boutique www.binocle.club et vous pourrez composer vous-même votre paire de lunettes. Le plus dur c’est de choisir !

En plus d’être assemblées en France par leurs petites mains délicates, les Binocle sont envoyées avec étui et microfibre en 24h partout dans le monde ! Plutôt cool, non ? Ça vous tente ? Alors n’attendez plus #JoinTheClub.

Facebook BinocleEyewear Instagram binocle_eyewear

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Bizmut

G re e t i n g s f ro m Pa y s B a sq ue présent e une sél ect ion inédit e de d e s s i n s o r i g i n a u x e n n oir et b l a nc de l ’a r t is t e Bizmut . U ne vision s i n g u l i è re d e l a c ô t e b asq ue et de ses pa ysa g es de ca r t es pos t a l es…

A p r è s u n p re m i e r a r r êt à l a ga l er ie S pa cejunk de Ba yonne il y a q u e l q u e s m o i s , l ’ e xp o s it ion it inéra nt e a él u domicil e à A ng l et a u c e n t re O l a t u L e k u p o u r q uel q ues sema ines .

Bizmut est un artiste de la région, installé entre les Landes, les Pyrénées et le Pays Basque, sa terre d’adoption. Illustrateur, artiste peintre et designer graphique, son processus créatif reste toujours le même : commencer par des illustrations dessinées au crayon, le “Hand Made”. Après plus de 20 ans de pratique en skate et snowboard, il était naturel que Bizmut soit amené à évoluer dans ce milieu des sports extrêmes en temps qu’artiste, où il collabore depuis une dizaine d’années avec les plus grandes marques. De la production de toiles pour des expositions à l’animation de workshops dans des écoles d’art, c’est dans l’illustration son domaine de prédilection que cet artiste “touche-à-tout” excelle.

Son style comics, corrosif, rock’n roll et décalé aime mettre en profondeur la grandeur de la Nature et l’humain dans sa complexité, un monde qui peut se résumer en quelques mots : Born to be Wild.

Greetings from Pays Basque nous offre donc un point de vue décalé du Pays Basque, de ses symboles et de ses clichés. www.bizmut.ultra-book.com facebook bizmut Instagram bizmut 31

FRANCK BESSON Par Phil Sirech / photo : Dorian Drag

Franck B e sson e s t u n p h o t o g r a p h e a m a t eur devenu pro pa r l a force des ch oses . S es deux fi ls so nt passionné s d e wa ke b o a rd e t c e s ont eux q ui ont ent ra îné l eur père da ns cet t e a venture ph otogra phiqu e , à fo rc e d e l e s a c c o mpa g ner sur l es pl a ns d’ea u.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Franck, 49 ans, j’habite un petit village du Gers avec mon épouse Alex et nos deux enfants Samuel 14 ans et Tom 11 ans.

Nous partageons une passion commune autour du wakeboard et des sports de glisse en général. Dans ma vie pro, je suis directeur régional des activités digitales du Groupe Figaro.

Comment es-tu venu à la photo ?

Au début, je filmais mes enfants en doublette avec une Go Pro pour monter des petits édits, afin qu’ils puissent voir leurs progrès. Pratiquant le wake avec eux, je n’avais pas de photos sympas, je faisais donc des extractions à partir des rushs vidéo. Très rapidement, j’ai souhaité m’équiper d’un reflex pour pouvoir les photographier de la berge. Depuis, je

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shoote tous les rideurs sans distinction lors des évènements ou des compétitions, car pour moi la photo c’est comme le wake, c’est le partage qui en fait la richesse.

ce qui me permet de garder toutes mes plages de réglages en post production, car les fichiers ne sont pas compressés par l’appareil.

Quel élément principal veux-tu mettre en avant quand tu prends une photo ?

C’est un tout. Le décor et l’arrière-plan sont très importants, on peut capter la plus belle position du rideur dans son action, mais si l’arrière-plan ne le mets pas en valeur, ça n’a pas beaucoup d’intérêt et inversement. J’aime par-dessus tout restituer un évènement dans un album en mode reportage photo, pour mettre en avant les acteurs et l’ambiance, pas seulement les tricks ou les rideurs, mais tous ceux qui ont contribué à la réussite de la journée…

Prends-tu des photos d’autres sports ?

En fait, je n’ai pas tellement l’occasion de shooter d’autres sports car nous sommes assez focus sur le wake. J’aimerais bien faire des photos de snow, mais du coup c’est compliqué de gérer le matériel quand on pratique soi-même.

Fais-tu des photos de mode ou d’événements type mariage et autre ?

La photo reste un loisir pour moi, les évènements que je couvre en dehors du wake sont des évènements privés comme un baptême, des vacances en famille ou entre amis.

En fait, je ne me déplace plus sans mon matériel, toutes les occasions sont bonnes pour faire quelques clichés. Ma grande satisfaction, c’est quand je vois le nombre croissant de mes photos utilisées comme photos de profil ou de couvertures sur Facebook.

Q U A N D J E F A I S L A P H O T O PA R F A I T E , C E Q U I R E S T E T R È S R A R E , J ’A I L E M Ê M E S E N T I M E N T QUE SI J’AVAIS MOI-MÊME RÉUSSI LE TRICK.

Y a-t-il un endroit dans le monde où tu aimerais particulièrement shooter ?

Pour le moment, on se déplace au gré des évènements et contests en France et on a encore beaucoup de spots à découvrir. Je pense qu’assez rapidement, nous allons étendre notre terrain de jeu à l’Europe et au reste du monde. La Thaïlande et les Philippines offrent de superbes paysages et spots de wake qui raviront toute la famille !

Es-tu souvent sur ton wakeboard toi aussi ?

Oui, j’ai même fait un podium en me classant 3e vétéran aux championnats de ligue Occitanie 2016… Non, je blague, nous n’étions que trois engagés dans ma catégorie ! Je pratique depuis 6 ou 7 ans, depuis l’ouverture du TNG, notre home câble, pour le plaisir et le maintien en forme.

Est-ce frustrant de voir les autres rider pendant que tu shootes sur la berge ?

Non pas du tout, quand je fais la photo parfaite, ce qui reste très rare, j’ai le même sentiment que si j’avais moi-même réussi le trick. Je trouve aussi ma place dans d’autres activités comme mon implication dans le club du TNG – Wake N’Gers dont je suis le président ou au sein de la ligue Occitanie dont je suis le vice-président. Je m’y trouve plus utile pour aider notre sport à se développer et se structurer.

Quel matos utilises-tu ?

Je me suis équipé d’un boitier Reflex Canon EOS 70D, c’est un boitier semi-pro performant, mais qui reste assez simple d’utilisation pour les photographes débutants. Côtés objectifs, j’en utilise deux principalement en version stabilisée, le 18135 de Canon, idéal pour les scènes d’ambiance quand j’ai peu de recul et le 70-300 de Tameron pour atteindre les rideurs à partir des berges. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et je ferai évoluer mon matériel dans le temps pour gagner en efficacité. Côté logiciel de retouche, j’ai adopté Lithroom 6. Je le trouve ergonomique, avec une prise en main rapide et assez efficace pour corriger mes clichés et améliorer le rendu des couleurs.

Finalement, tu as des tips et astuces à donner à nos lecteurs qui voudraient prendre des photos ?

Oui, mais je n’ai rien inventé, ces conseils m’ont été donnés par la communauté de photographes et de rideurs que je croise sur les plans d’eau. D’abord, privilégier le format RAW donc avoir une carte mémoire rapide et de grande capacité.

Ensuite, prendre une photo test en attendant le rideur pour contrôler l’exposition et vérifier que l’arrière-plan n’est pas surchargé. Puis se positionner le plus bas possible pour donner de la hauteur au rideur, surtout sur les kickers. Ne pas trop zoomer le sujet, il est toujours temps de recadrer en post production. Toujours publier des photos qui mettent en valeur la figure réalisée. On ne publie pas une photo si la main du rideur ne tient pas la board lors d’un trick grabé. Enfin, ne pas hésiter à demander conseil aux photographes présents autour du spot sur le bon réglage à adopter. Ils sont ravis de partager leurs expériences.

As-tu une configuration spéciale sur ton appareil photo pour shooter ce sport extrême ?

Les conditions sont souvent complexes et changeantes autour d’un spot. Le reflet du soleil sur l’eau ou les modules, les contre-jours, les arrières-plans souvent sombres à cause des arbres font qu’il faut reprendre les réglages régulièrement.

En général, je privilégie la priorité vitesse qui permet de figer une action rapide (avec une vitesse élevée) pour les scènes d’action et la priorité ouverture pour les portraits, ce qui permet d’ajuster la profondeur de champ (la zone de netteté). Je ne suis pas encore assez expérimenté pour shooter en manuel dans ces conditions. Ensuite, je règle mon format de fichier en RAW, 33

Maxime Giry Photo : Franck Besson

Max ime a 17 ans et fait du wakeskate depuis 5 ans . Il pratiquait le skate q u a n d i l é t a i t p e t i t e t q u a n d s o n p è r e l u i a fa i t d é c o u v r i r l e wa ke , i l a direct accroché ! Il a commencé avec le bateau, et un jour on l’a amené à la Rena, c’es t là qu’une grande his toire d’amour a commencé !

Qu’est-ce qui rend une session au câble park cool ?

De bons modules, un staff bien cool et une bonne ambiance.

Qu’est-ce qui fait que tes potes sont cool ?

Parce que mes potes sont forcément coooool mec, sinon ce ne serait pas mes potes !

Qu’est-ce qui rend un trick cool ?

Toujours être clean, du gros pop et du style !

Qu’est-ce qui fait que ta petite amie est cool ?

Malheureusement le wake, ce n’est pas sa tasse de thé, mais d’ici quelques mois, ça deviendra la meilleure wakeskateuse du monde. Elle est déjà trop cool, mais là ce sera la plus cool du monde.

Qu’est-ce qui fait qu’un spot est cool ?

Même réponse qu’à la première question, ah ah !

Qu’est-ce qui rend une session de wakeskate cool ?

Des potes, de la rigolade et du flat.

Qu’est-ce qui rend une session de winch cool ?

J’en ai pas fait 36 des sessions, mais de la bière, des potes, et des flics absents, ça me paraît être pas mal…

Qu’est-ce qui rend une video cool ?

Une musique qui tue, des tricks qu’on ne voit pas tous les jours, et une boîte de prod appelée NCCVISUALPROJECT pour le montage, sinon ta vidéo sera pourrie.

Qu’est-ce qui rend une photo cool ?

Un bon gros trick, une belle lumière et le bon coup de pouce sur le déclencheur.

Qu’est-ce qui fait qu’un son est cool ?

Je pense que si le son t’emballe, c’est qu’il est cool !

Qu’est-ce qui fait qu’un rideur est cool ?

No prise de tête, qu’il se fasse plaisir quand il ride, et quand on peut déconner avec quoi…

Qu’est-ce qui fait qu’une board est cool ?

Du pop, du pop et… je pense du pop aussi !

Qu’est-ce qui rend une énorme chute cool ?

Déjà quand le rideur n’est pas dead, c’est cool, et quand y’a les parties intimes dans l’histoire, c’est toujours amusant à voir…

Qu’est-ce qui est cool quant tu rentres un énorme trick ?

De le replaquer sur les 4 vis, les vrais comprendront, et de pouvoir crier victoire après 100 essais.

Qu’est-ce qui fait qu’une compet est cool ?

Les potes et la bière, ça se complète en général très bien et si y’a moyen de monter sur le podium, c’est cool aussi !

Qu’est-ce qui fait qu’un rêve que tu veux réaliser peut être cool ?

Par définition, un rêve c’est cool, du coup s’il se réalise, c’est encore plus cool.

Des remerciements ?

Je remercie tout d’abord mon papa qui est investi à 600 %, on ne peut pas en avoir un meilleur ! Ma famille aussi et tous mes sponsors qui me permettent de pratiquer ce splendide sport dans les meilleures conditions.

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Surnom : Max Date de naissance : 16/09/1999 Home spot : Poule wake park Stance : goofy Sponsors : Pidivi wakeskate, Soöruz, Oakley, tatpathepunchybrand, poulewakepark, churchgrip, nccvisualproject

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LEON ILLENSEER 36

LAO 2017 LANGENFELD OPEN par Wurmy (Daniel Wurm)

La première édition du Langenfeld Open présentée par O’Neill va rester gravée dans le marbre, elle marque le début des contests inter nationaux de wakeboard en Europe. Les rideurs de 15 pays se sont mesurés sur une nouvelle configuration de park dessiné par UNIT Parktech, avec leur nouveau “Waves Breakers” (casseur de vagues) installé dans le décor. Les rideurs américains, Anna Nikstad et John Dreiling, étaient incontrôlables lors de cet événement, tous les deux prenant la première place lors de ce premier contest inter national. L’année commence bien pour ces deux pro…

© Stefan Eigner

A

près une longue période passée sans événements, un des plus grands wake parks du monde situé à Langenfeld, en Allemagne, à une demiheure de Cologne, revient sur le milieu avec un contest grandiose, et surtout avec la participation de 60 rideurs internationaux. Ce qui prouve un réel engouement pour des compétitions internationales de ce genre. Étant donné la difficulté du park et le niveau élevé des modules, la pression est énorme au niveau des compétiteurs. À la fin de la journée de qualification, il ne reste que 16 des 46 Pro Men, et 8 des 14 pro Womens inscrits, juste dingue ! Même les top rideurs comme Dominik Gührs, Lior Sofer, Steffen Vollert et Dylan Miller sont éliminés au premier tour…

C’est devant plus de 2 800 spectateurs venus en nombre supporter cette compétition extrême que tout commence le samedi matin. L’excitation est à son maximum pour l’accueil de tous ses rideurs venus en nombre pour en découdre sur ce park de malade.

Lors des qualifications, alors que l’on n’y croit pas, c’est le rookie Nick Schäfers qui accomplit l’impensable en passant devant Daniel Grant, le leader mondial du wakeboard, après leurs runs respectifs. Mais Daniel sauve malgré tout sa qualification en terminant 8e.

Après une bataille interminable dans la poule n°8, c’est finalement John Dreiling qui s’impose devant le champion du monde en titre Gunther OKA. Daniel Grant et Aaron Gunn passent eux aussi en super finale.

Motivées par les 10 000 US$, ces têtes de série promettent de se donner à fond pour cette super finale en Head to Head…

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Gunther Oka, qui a été consistant tout au long de la journée, n’a pas spécialement performé dans son heat. Daniel Grant, lui, pose un run de sécurité pour assurer son premier run, mais malheureusement tombe sur un KGB 5 dans son deuxième run et ne pourra malheureusement pas accéder au graal…

John Dreiling, quant à lui, ride à son maximum et c’est avec une perfection métronomique qu’il pose deux runs magnifiques et passe en première place de cette super finale.

John Dreiling, le gagnant du LAO 2017, donne son impression : « Je suis super content d’avoir gagné cette compétition internationale devant les leaders du wake dans le monde, une journée parfaite pour moi. Cette compétition a réuni tous les aspects du ride et j’aime ça. À chaque fois, je participe à des compétitions contre des rideurs spécialistes en air tricks et je n’arrive pas à m’exprimer.

Là, c’était agréable avec beaucoup de modules, c’est ce que je préfère et c’est comme ça que je peux dominer. Tout me semblait possible aujourd’hui, il y a des jours comme ça ! » Mais parlons un peu des runs des pro women qui se sont également affrontées sur ce park. Apres avoir fracassé toute la journée, Courtney Angus la hideuse australienne n’a pas de chance en finale et chute sur ses deux runs . Maxime Sapulette, la hideuse des Pays-Bas, domine ses runs et termine grâce à sa persévérence à la 3e place.

La question se pose, est-ce que Julia Rick la championne du monde en titre mérite la 1re place ? C’est Anna Nikstad qui va y répondre et prouver que c’est elle qui domine la compétition en posant deux runs parfaits avec une technique chirurgicale dans ses transferts, un style sur les rails inégalable, et une maîtrise des kickers à couper le souffle. Elle pose un KGB devant Julia qui, elle, avait posé un 313 en finale.

Anna Nikstad remporte ce LAO 2017, sa première victoire sur une compétition internationale : « C’est surprenant, mais je suis tellement heureuse d’avoir gagné cet événement ! Il ne me tarde qu’une chose, l’année prochaine et la deuxième édition du Langenfeld Open en 2018. »

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ANA NIKSTAD

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© Chris Lehnert

Theo Balsa Par Alizée Desperies / Photo : Franck Besson

Aprè s une b l e s s u re à l a c h ev i l l e d roit e, Th éo Ba l sa rev ie nt e n fo r m e e t d é bu t e u n e b el l e sa ison 2017.

Quand es-tu monté pour la première fois sur un wakeboard ?

Il y a maintenant 11 ans, au téléski nautique du Barcarès, à l’âge de 4 ans.

Quel est le tricks dont tu es le plus fier ?

Pour le moment, c’est mon mobidick 5 nose grab.

Qu’aimes-tu faire en dehors du wakeboard ?

Quand je ne suis pas sur l’eau, je suis souvent en train de skater avec mes potes !

Comment réussis-tu à combiner le wakeboard et les cours ?

On m’a toujours dit que les cours passeraient avant le wake, mais je manque pas mal de cours à cause du wake sans que cela ne dégrade mes résultats.

L’an dernier, tu avais remporté le FISE dans la catégorie amateur, cette année tu t’es confronté aux pros, quel a été ton ressenti ?

J’ai trouvé que le FISE en pro m’a beaucoup plus appris, car le fait de rider avec eux en compet et au training aide beaucoup à améliorer ton ride.

Fais-tu de la préparation physique avant de monter sur un wake ?

Oui, j’essaye de me préparer avec mon coach sportif pendant tout l’hiver.

Ces deux dernières années, on t’a croisé sur les contests français et internationaux, quel a été le park que tu as préféré rider ?

Le CWC bien sûr !

Jib ou air tricks ?

Je suis beaucoup plus Jib car je trouve que les modules, c’est l’avenir du wake et ce qui fait évoluer le sport. Mais je m’entraîne aussi sur les air tricks pour la sensation et les contests Jib et airtricks.

Malgré ton âge, tu as déjà un style qui fait concurrence aux grands, t’es-tu inspiré de rideurs ?

Oui, je m’inspire toujours de grands rideurs comme Daniel Grant, William Klang, John Dreilling et j’en passe !

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Date de naissance : 22/03/2002 Ville : Perpignan Stance : Goofy Homespot : Téléski Nautique de Barcarès Sponsors : Liquid Force, ION, Redwood paddle

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BL A C K AND white T O BI A S À WAKE T O PAR ADIS E, MI LA N , I TAL IE. JO L I T R AN S F ER LI PS LI D E B L IN D. Photo : Hector Urzais Calpe

HAND PLAN T S UR LA D E A D S TA R DE VALDOSTA WA K E CO MPO UN D EN GEORGIE , US A / A A RON GUN N Photo : Phil Sirech

N O S E P R ES S PAR F AIT PO U R C L AR K DAV IES Photo : Jeff Mathis

PE T I T S H R E D DA N S L E S B O IS À “ THE WOOD ”, PA R K PR IV É EN A L A BA MA / TAY LOR R E N F RO E Photo : Jeff Mathis

DAN IEL G R AN T L O R S DE S O N DER N IER PAS S AG E EN F R AN C E. WAKES KAT E S ES S IO N À P O U L E WAKE- PAR K Photo : Pierre Augier

O L IE M O O R E, EN O R M E G AP DE 3 ,5 0 M EN WAKES KAT E. Photo : John Shrimpton

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FISE XPERIENCE

AMIENS par Antoine Desperies / Photo : Fise

Le FIS E A miens s’es t t enu du 6 a u 8 ma i dans le cent re-vil l e, a u pa rc de l a H ot oie et on y étai t.

Amiens, c’est une ville culturelle très animée avec les illuminations de la cathédrale, la Fête dans la Ville, le Festival International du Film ou les Rendez-Vous de la BD. Amiens, c’est aussi une belle dynamique sportive. De nombreux équipements sportifs sont présents et notamment le Stade de La Licorne (12 000 places), le Coliseum comprenant une piscine olympique et deux patinoires dont une olympique, mais aussi deux golfs.

Depuis deux ans, Amiens accueille une étape du FISE expérience où le wakeboard tient une bonne place grâce à l’équipe de ACP (Amiens Cable Park).

L’équipe du FISE, Mathieu Decle et les rideurs de l’ACP ont réservé un super accueil aux rideurs avec un park et des services au top dans les commerces de la ville. Une des rares compétitions avec un vrai esprit d’équipe entre les rideurs français et internationaux malgré les conditions climatiques.

L’ambiance était chaude grâce au public lors de finale, et aussi grâce au gros son du DJ toute la journée. Les compétiteurs ont eu l’occasion d’inaugurer et de déchirer le nouveau module d’Amiens Cable Park durant tout le week-end.

WAKEBOARD PRO

1. Jules Charraud 2. James Windsor 3. Bobby Carne 4. Thibault Cenci

WAKEBOARD AMATEUR

1. Antoine Deroy 2. Maurice Renkin 3. Quentin Ansart 4. Paul Lavieille

WAKEBOARD GIRL

1. Aurélie Godet 2. Marie Rougier 3. Carla Da Cruz 4. Soline Bourdon

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The wake skate tour m o n ey for nothing par Pierre Atruz / Photos : Phil Sirech

ANDREW ADAMS

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Qui ne c onnaî t p a s l e wa ke s k a t e t o u r ? C’es t jus t e un rêve, t out simpl ement : la c om pé tit ion l a p l u s i n c roya b l e d u wakesk a t e a vec l es pl us g ra nds r ideur s , le s plus gros tr i ck s , l ’ a m b i a n c e e t l e s o l eil q ui va a vec.

La première étape se déroule à Valdosta wake park, en Géorgie (à 7h de route de Miami). On y trouve un spot juste énorme : grand câble 5 poulies avec gap en terre, île centrale. Parfait pour casser les vagues et rails (flat Bar, Pipe, incline, rooftop) et deux 2.0, un pour le wakeskate et un pour le wake. Il y a aussi un skatepark full béton construit par Ben Horan lui-même.

La compétition se déroule sur le 2.0 avec un pool gap deux rails (parfaite hauteur de chaque côté, pas trop haut, pas trop petit, de façon à pouvoir faire des shuv ou flip in). Suivent deux flat Bar de chaque côté du câble. Mais grosse nouveauté de cette année, il y a un pool jam super raide en plein milieu du câble.

dimanche la finale avec 6 rideurs. Il y a 4 poules au total, quant aux pros, ils sont déjà qualifiés pour le main event. Le niveau des finales est grandiose ! Tout le monde fait des flip in sur les rails du pool gap. Le niveau ne cesse d’augmenter et cette année il l’est plus que jamais. Un réel plaisir à suivre !

On retiendra : Yann (279 shuv fs Board), Cole (flip bs board slide), Andrew (flip bs board slide to fakie), Austin (fs tail kick flip out), Jake (flip bs board slide to 90 shuv out) et Daniel (flip fs lip slide). Le wakeskate tour est parfait avec son mode jam qui laisse le temps au rideur de mettre de gros tricks et de surenchérir au fur et à mesure que la compétition avance.

Prenons l’exemple de Daniel Grant qui gagne sa première étape du wakeskate tour avec une ligne stupéfiante : flip fs flip et pooljam 360 back out et 270 shuv bs lip back 180 out suivi de switch big spine sur le pool jam.

Le format est très simple : 4 à 5 rideurs max par poule qui vont devoir donner en une heure leurs deux meilleures lines sur le pool gap afin d’être qualifié (2 rideurs par poule peuvent se qualifier, à l’exception des Fidall qui durent 1h15 car ils sont six participants). La compétition dure trois jours, vendredi les qualifications, samedi les quarts et demi-finales, puis

Avec tout ça on a qu’une hâte, c’est de voir la suite avec la deuxième étape à Battle Fall chez Reed Hansen.

COLE KRAISS 55

RÉSULTATS PRO MEN

1st Daniel Grant 2nd Jake Ramsdell 3rd Cole Kraiss

DANIEL GRANT

RÉSULTATS PRO WOMEN

1st Zuzana Vrablova 2nd Cassie Scott 3rd Shelley Rush

JAKE RAMSDELL 56

YAN LECOMTE

JOSH ZENTMEYER 57

FS180 Wall Jack B a ttle da y Photo : Stijn Vanoverbeke

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L

orsque vous commencez à vous lancer sur le kicker, vous devez être confiant et assez fort tout au long de la coupe jusqu’au kicker. Une fois sur le kicker, poussez un maximum sur les jambes, pour vous assurer d’avoir vraiment un peu de hauteur et un maximum de temps pour réaliser la figure.

Vous ferez un front 180 pour vous mettre face au mur en sortie du kicker. Lorsque vous touchez le mur, poussez très fort sur vos jambes et lancez votre tête en arrière pour commencer la rotation. Une fois que vous avez quitté le mur, pliez vos genoux afin de pouvoir graber votre planche pour terminer la rotation.

Restez groupé jusqu’à ce que vous aperceviez l’eau et c’est posé…

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Au rel i e G o d e t L a révé l a t i o n d e l’ a n n é e Photos : Franck Besson

Au r é l i e G o d e t e s t j e u ne et fra ca sse t out sur son pa ssa g e, c o m m e u n e vr a i e … j eune.

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Tout d’abord comment vas-tu, ton genou va-t-il mieux ?

Je vais très bien et mon genou aussi ! J’ai fait de la rééducation et du kiné tout l’hiver, trois fois par semaine. À quel âge es-tu montée pour la première fois sur un wakeboard ?

C’était en 2013 à l’école du Fise.

Comment fais-tu pour combiner le wakeboard et les cours ?

C’est assez dur de suivre les cours et faire du wake en même temps, mais mes profs mettent les cours en ligne pour que je puisse rattraper… Je m’entraîne du samedi au dimanche avec Théo Mistaudy et Hugo Charbit, et le soir je fais mes devoirs.

Tout se passe plutôt bien.

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Au cours de l’année 2016, on t’a vu briller sur les plus gros contests internationaux, quel a été ton meilleur souvenir ?

En Israël pendant les championnats d’Europe, quand on est allé nager dans la Mer Morte et monter sur un dromadaire, c’était génial ! Mais j’ai énormément de bons souvenirs sur toutes mes compétitions.

Selon toi, la préparation physique est-elle aussi importante que l’entraînement sur l’eau ?

Oui, la préparation physique est aussi importante que d’être sur l’eau car cela me permet de garder la force tout l’hiver pour ne pas être toute molle lors de mes premiers entraînements de l’année.

T’es-tu fixée de nouveaux objectifs pour 2017 ?

Non, je n’ai pas d’objectif précis pour cette année, sauf de toujours faire mieux et finir mes runs sans tomber.

Quel est le park sur lequel tu as préféré rider jusqu’à présent ?

J’ai adoré rider en Israël, vraiment.

Quel est le trip de tes rêves ? Ça serait d’aller rider 1 mois en Thaïlande, ou aux Philippines ou en Australie ou les trois !

ID Âge : 13 ans

Quel est le trick dont tu es la plus fière ?

Je n’ai pas vraiment de trick dont je suis la plus fière, mais celui que j’adore faire le plus souvent c’est le backblind.

Ville : Montpellier Stance : Goofy Homespot : The world

Quels sont les rideurs que tu admires le plus ?

J’admire plein de rideurs, mais ceux que je suis le plus sur les réseaux sociaux sont Courtney Angus, Julia Rick et Aaron Gun.

Sponsors : O’Brien, ION, Team Occitanie Sud de France, Bomber Eyewear, Case Proof, le Fise

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BLACK REVOLT WA K ES U R F B OA R D Ride the bes t, for get the res t… en 2016 les rideurs Black Revolt ont remporté de nombreuses victoires, notamment les titres de champion du monde, champion US et champion d’Europe skim style pour Augustin Dorgal, champion d’Europe skim style et surf style pour Sébastien Balland, championne d’Europe skim style pour Jennifer Edwards.

Black Revolt Wakesurf est avant tout l’histoire d’une passion pour le wakesurf qui dure depuis maintenant 13 ans. Alain Viviand, le boss de la marque, a ridé sa première board (Hyperlite Landlock) en 2003 et c’est là qu’il a attrapé le virus du wakesurf.

Black Revolt est né d’un constat simple : la majorité des boards de wakesurf qu’il est possible de trouver en France et en Europe sont fabriquées ailleurs. Pourquoi faire fabriquer vos planches de wakesurf dans d’autres pays alors que l’on peut le faire ici en France ? Toutes les Black Revolt Wakesurf sont fabriquées à la main en France par leurs shapeurs, dans leurs ateliers, avec les meilleurs matériaux disponibles sur le marché. Ces shapeurs ont chacun plus de 20 ans d’expérience dans la fabrication de boards de surf et leurs modèles sont conçus en étroite collaboration avec les shapeurs, les rideurs et Alain Viviand.

Black Revolt ne fabrique que des boards « premium », c’est-àdire de haute qualité, que ce soit au niveau des matériaux que des accessoires et des shapes. Chez Black Revolt Wakesurf, pas de boards fabriquées dans un pays lointain avec des matériaux de qualité douteuse, pour exemple les pains de mousse utilisés pour leurs boards surf style sont des Marko Foam made in USA, les ailerons et leurs boxs d’ailerons sont des Future Fins made in USA et leurs traction pads viennent de chez Agenda Surf à San Diego en Californie.

B

Que vous soyez un rideur débutant ou confirmé, un rideur skim style ou surf style, il existe une board Black Revolt qui correspond exactement à vos besoins : Black Revolt Carbon Dagger skim, Black Revolt Sword, Black Revolt Hatchet, sont disponibles dans plusieurs tailles, constructions et couleurs. www.blackrevolt.com

lack Revolt Wakesurf board fabrique des planches de wakesurf, skim et surf style de grande qualité, faites main, en France et aux USA. Les composants de leurs boards sont soigneusement sélectionnés par leurs shapeurs afin de n’utiliser que le meilleur et vous proposer le top du top en matière de wakesurf board. Les résultats sont là, 66

JENNIFER EDWARDS

© Alain Vviand

© Franck Clarenáon

© Alain Viviand

AUGUSTIN DORGAL

SEB BALLAND

5 QUESTIONS À ALAIN VIVIAND Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Alain Viviand, un passionné de wakesurf et de sports de glisse en général, j’ai fait beaucoup de BMX, skateboard et snowboard dans ma jeunesse et depuis une dizaine d’années je me suis mis au wakesurf.

glisse, notamment le surf, car c’est un marché énorme et certains shapeurs sont vraiment innovants. Je discute aussi pas mal avec les rideurs et mes clients, qui me font un retour sur leurs expériences avec mes boards et ça me permet de faire évoluer certaines caractéristiques.

D’où est venue ton idée de créer ta propre marque de wakesurf, Black Revolt ?

J’ai essayé beaucoup de boards de wakesurf depuis mes débuts, mais je ne trouvais pas vraiment de wakesurfs qui me conviennent. Je me suis donc dit pourquoi ne pas fabriquer des boards moi-même ? Finalement, je me suis associé avec des shapeurs qui avaient déjà le savoir-faire pour la construction. Je m’occupe de toute la partie conception/ prototype et marketing/ventes et mes deux shapeurs m’aident pour la conception, les protos et s’occupent de la fabrication.

Toutes les boards sont donc fabriquées en France, c’est ce qui me permet de faire des boards “customs” en 3 à 4 semaines et surtout avec une qualité de fabrication inégalable.

Je suis une non-initiée et je veux me mettre au wakesurf, quels seraient tes meilleurs conseils ?

S’adresser à des professionnels, un club de wakeboard par exemple, qui connaissent déjà le sport et pourront vous donner les bons conseils pour débuter. Le wakesurf n’est pas un sport dangereux mais doit être pratiqué dans des conditions de sécurité maximales, par exemple toujours porter un gilet d’aide à la flottaison (impact vest) ce qui vous évitera de vous noyer en cas de mauvaise chute.

Avec tous ces projets très prometteurs, que pourrait-on te souhaiter pour l’avenir ?

Trouver le temps de ne rien faire… Non sérieusement, que de plus en plus de gens découvrent ce super sport qu’est le wakesurf et continuer à rencontrer des rideuses et des rideurs passionnés avec qui faire de supers sessions.

De quoi t’inspires-tu pour les designs et les shapes ?

Je regarde pas mal ce qui se fait dans d’autres sports de 67

MARYH

R O U GIE R Par Alizée Desperies

M a r y h R o u g i e r es t une des fig ures du wa ke f r a n ç a i s , v i t l e wa keb oa rd et ench a îne l es c o n t e s t s . U n e r i deuse t oujour s à fond.

Tu as choisi de passer l’hiver à t’entraîner et tu ne perds pas de temps pour te présenter sur les contests internationaux, comment débute ta nouvelle saison ?

Effectivement, j’ai pris un peu de temps pour aller rider à l’étranger cet hiver, j’ai de nouveau choisi les Philippines et le fameux CWC. C’est tellement bon de fuir l’hiver pour aller profiter d’un pays tropical ! Bon cette année, notre crew n’a pas eu beaucoup de chance, nous avons bravé le vent, la pluie, le froid (oui oui le froid) mais on a vraiment passé de bons moments. La saison a commencé assez tôt à Toulouse, nous avons eu un super temps en mars et dès le début du mois d’avril, les contests ont vite commencé. J’ai une saison assez remplie cette année ! Je n’ai pas passé plus de 4 jours d’affilée chez moi depuis le début du mois d’avril ! Mais j’ai assez mal commencé mon été avec une belle entorse du genou sur ma première corde au FISE Xperience d’Amiens… Par contre, ça ne m’empêche pas de rider mais c’est assez frustrant, je dois faire attention de bien contrôler mon ride…

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© Lukas Riedl

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Jusqu’à présent, quel a été ton meilleur trip ?

Je pense que mon premier trip est celui qui restera gravé dans ma mémoire. Voyager pour la première fois à l’autre bout du monde, seule avec un gros boardbag, c’est assez fantastique. J’ai retrouvé mes amis en Thaïlande pendant 3 semaines, à rider et à visiter ce pays magnifique.

Mais je suis actuellement en train de parcourir l’Allemagne dans toute sa longueur pour le premier vrai projet féminin de tous les temps ! Nous sommes actuellement un groupe de 10 filles réunies pour 10 jours pour shooter sur 10 différents parks. Courtney Angus nous a préparé un planning super chargé pour que l’on puisse montrer au monde entier que oui, les filles rident et le font bien ! Je vous encourage à suivre #OutoftheKitchenWake ! Vous n’allez pas être déçus. J’ai eu la chance de pouvoir participer à cette aventure et nous sommes en train d’écrire l’histoire.

QUAND ON EST PRÊT À SE JETER SUR UN MODULE BIEN FAT ET BIEN SKETCHY, L’ADRÉNALINE EST U N E S E N S AT I O N A S S E Z F O L L E . L E P L A I S I R D E POSER UN TRICK EST ENSUITE DÉCUPLÉ !

© Franck Besson

Ton meilleur souvenir en wakeboard ?

Il n’y a pas un moment qui m’a marqué en particulier, je savoure chaque moment passé sur l’eau, les bons comme les mauvais !

Mais il y a certains parks qui laissent des souvenirs plus forts !

Quand on est prêt à se jeter sur un module bien fat et bien sketchy, l’adrénaline est une sensation assez folle. Le plaisir de poser un trick est ensuite décuplé !

Nous t’avons vue il y a quelques semaines au FISE, tu deviens une habituée du contest, que peux-tu nous dire de cette édition 2017 ?

J’aime beaucoup participer au FISE, c’est une grosse opportunité de rider un park comme celui-ci une fois dans l’année ! On a besoin d’avoir un park comme celui-là pendant 365 jours ! C’est aussi l’occasion de montrer que les girls rident aussi.

Cette année ça a été assez difficile pour moi, le set up était vraiment impressionnant et super engagé, tout semblait démesuré. Ça a été très dur de rider avec mon entorse, mon genou me faisait bien souffrir ! Heureusement, mon amie Marie Castaner, la meilleure kiné du monde et le crew de Bord’Ostéo m’ont bien aidé à le maintenir en forme pour me permettre de rider. Mais c’est surtout que les filles n’ont pas été intégrées dans le programme de la semaine avant le samedi. Nous n’avons donc eu aucune possibilité de découvrir le set up avant le jour de la compétition. Nous étions toutes très frustrées de ne pas pouvoir s’y adapter et de pouvoir ensuite renchérir sur nos tricks… Encore plus pour les filles qui sont venues de l’autre bout de la planète pour rider et qui ont dû

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ID Date de naissance : 01/12/1991 Ville : Toulouse Stance : goofy Homespot : Homeless mais principalement au TNS (Téléski Nautique de Sesquières à Toulouse) Sponsors : Double Up wakeboards, O’Neill Europe, Allbros Boardshop.

patienter 4 jours avant de pouvoir prendre la première corde ! Du coup, on s’est consolées dans les soirées. Le niveau cette année était dingue, les meilleures du monde étaient présentes et ont tout déchiré ! C’est la première année avec autant de filles et un niveau aussi haut, j’ai vraiment apprécié !

On peut dire que tu as un style unique sur l’eau, une inspiration particulière ?

Je ne sais pas quel style j’ai, je ride et c’est tout ! Je fais mon possible pour être le plus propre possible sur mes tricks, mais le reste vient du cœur !

Pratiques-tu d’autres sports à côté du wakeboard ?

J’avoue que je passe très peu de temps à ne rien faire ! Maintenant que je fais du wakeboard, j’ai tendance à toucher à tout type de board, surf, snowboard, skateboard… Mais avant tout ça, j’ai fait 10 belles années de patinage artistique ! Je n’ai jamais été très bonne, mais c’est un sport qui apprend beaucoup, que ce soit sur la propreté de l’exécution ou bien sur les bonnes chutes à pleine vitesse sur la glace bien dure.

Plutôt rider seule ou entre amis ?

J’ai l’habitude de tout faire toute seule, car je dis toujours que si on doit attendre les autres, on ne fait rien… Mais dès que j’ai la possibilité de rejoindre mes amis pour une session, je fonce !

© Paul Alquier

On peut dire que tu es une figure dans le wakeboard français, quel conseil voudrais-tu donner aux jeunes filles qui commencent ?

Foncez ! Il n’y pas de meilleure sensation que le ride. Le wakeboard, c’est accessible à tout le monde et on apprend très vite, il ne faut pas hésiter à s’y investir, cela n’apporte que des bonnes choses ! De plus, des stages s’organisent et même certains uniquement pour les nanas si vous aimez être accompagnées, et il m’arrive de venir coacher sur certains d’entre eux quand je suis dispo.

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

Que tout continue comme ça !

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M ISS WA KE CA MP Texte : Sandrine Beslot / Photos : Guillaume Hunez et Sandrine Beslot

M I S S s i g n i fi e « M e e t I n S a ne S ession » , ca r l ’idée de dépa r t à l a q u e l l e l e s o r ga n i s a t r i c es sont encore a ujourd’h ui fidèl es ét a it d e p a s s e r u n we e k - e n d ent re r ideuses . Le t out sa ns pr ise de t ê t e , a ve c u n o b j e c t i f d e prog ression, ma is da ns une a mb ia nce c o o l , l u d i q u e , e t j u s t e a s sez de pression pour se donner l ’envie d ’ a l l e r p l u s l o i n . Ce t t e a nnée LE M IS S s’ins t a l l e à La R éunion.

Le MISS, c’est un diagnostic du niveau en début de stage et, en fonction des objectifs personnels à atteindre, plusieurs jours de ride encadrés par des expert(e)s, des debriefing, vidéos à l’appui, pour une progression efficace, des moments de détente (stretch, massage) et festif (BBQ, party).

L’idée fut lancée en 2004, car à l’époque, le wakeboard au féminin était presque une exception et c’est pour déroger à la règle que le premier wakecamp 100% girls est né. Parce que les filles ne fonctionnent pas comme les gars, parce que certaines sont bien tentées de se mettre à l’eau mais se posent parfois la question de l’accessibilité à la pratique, parce le niveau est tellement différent d’un rideur à une rideuse, nos camps proposent un suivi personnalisé à chaque participante tout en s’appuyant sur la motivation du groupe.

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Cette année, le MISS s’est installé sur l’île de La Réunion. À 10 000 kilomètres et 11h de vol de la Métropole, « l’île intense » est fidèle à sa réputation. Ici tout est extrême, sa végétation luxuriante et ses paysages lunaires, la diversité de langues, de couleurs de peau, de culture et la tolérance de ses habitants, le nombre de personnes vivants sous le seuil de pauvreté et de ceux qui sont assujettis à l’ISF… Mais cette île volcanique est surtout le paradis des sportifs.

Sur terre et en l’air, le ressourcement en adrénaline est assuré : treck, trail, randonnée, parapente, ULM, via ferrata,

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canyoning… la liste est longue.

Sur l’eau, la problématique requin a franchi les frontières de l’Océan Indien et si l’île de La Réunion n’est plus le paradis des surfeurs, son accès à l’Océan, bien qu’interdit fait quand même le bonheur des kayakistes et autres kite-surfeurs. Mais côté wakeboard, la pratique derrière un bateau en mer étant très limitée par la houle et la peur du squale, reste l’étang Saint-Paul, qui possède un bateau, mais plus adapté au skinautique. La solution téléski-nautique s’imposait.

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C’est Gregory Anaya qui, arrivé sur l’île en 2010, a étudié le projet et cherché un spot durant 3 ans. Son labeur a fini par payer puisqu’on peut depuis 2013 rider au Colosse Wakepark.

Dans l’est de l’île, à Saint-André précisément, le parc du Colosse est très prisé par les familles du coin, spécialement le week-end où l’ambiance est souvent festive. Pendant ce temps, on ride sur le 2.0 (2 poulies) de Greg. Ouvert toute l’année, car ici le climat le permet, on y rencontre donc des rideurs bien sûr mais aussi des novices, vacanciers et autres curieux dans une ambiance conviviale et décontractée.

C’était aussi l’esprit de notre wakecamp et lorsque les filles n’étaient pas sur l’eau, elles pouvaient participer aux ateliers de création de bijoux avec Laëtitia, des séances de yoga avec Lucie ou d’un instant détente entre les mains d’Harmonia*.

Cette première édition du MISS Wakecamp fut donc prometteuse et lance la dynamique de prochaines rencontres entre rideuses. Limitées à 16 participantes (vivement un 5 poulies !) pour 2 sessions chacune dans la journée, les inscriptions furent bouclées en quelques jours et ce sont des filles des 4 coins de l’île et de tous niveaux qui se sont rassemblées en avril avec le soutien de nos sponsors Hurley et Spy. À l’avenir, l’idée est d’étaler le concept sur plusieurs jours, pour une meilleure progression, et de proposer aux girls de la Métropole de nous rejoindre et d’en profiter pour découvrir l’île et ses splendeurs.

*www.harmonia-bien-etre.re

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//// EYE OF LOVE \\\\

Eye of Love a récemment lancé une nouvelle collection de protection solaire aux phéromones naturelles appelées « trouver l’amour au soleil ».

Les produits sont fabriqués avec des ingrédients naturels, et contiennent également des phéromones… C’est avec une incroyable formule de phéromones parfumées et d’ingrédients naturels que Eye of Love rend tout le monde accro, et vous garantit une attirance accrue lorsque vous la portez. Ne manquez jamais une occasion de trouver l’amour au soleil grâce à Eye of LOVE. Ne contient ni eau ni conservateurs.

Plus d’infos sur www.eyeoflove.com

/ / / / IO N \\\\

Les températures sont toujours trop fraîches pour les dames et nous avons une bonne surprise pour vous ! Nous vous présentons notre jolie collection de shorties et de jambières qui combinent la sophistication et le style. Vous avez le choix parmi 3 modèles spécifiques femmes pour compléter votre garde-robe des sports extrêmes, avec les zips en moins.

Le MUSE est le modèle incontournable pour toutes vos sorties aquatiques. Cette combinaison super strech a été conçue pour libérer le mouvement. La MUSE Shorty LS 2,0 DL vous offre un peu de chaleur tout en protégeant votre corps des rayonnements UV et elle donne à vos jambes un beau bronzage sans lignes perturbatrices. Le demi-zip situé à l’avant permet de contrôler la chaleur intérieure, et les côtés sombres de ce shorty flatteront votre silhouette. www.ion-products.com

/ / // SAINT JACQUES \ \ \ \

Une autre surprise se profile à l’horizon 2017 pour la marque avec le lancement du premier modèle féminin de combinaison.

Saint Jacques bouscule à nouveau les codes avec « Jeanne », une création unique dans sa conception qui combine mini jupe, maillot, et top manche longue.

Avec sa ceinture taille haute 60’s et son demi front Zip décolletant, ce modèle nous rappelle à la douceur de ces années d’insouciances où les « Beach Bummers » institutionnalisaient la plage comme sanctuaire du fun. www.saintjacques-wetsuits.com

// / / JEEW IN \\\\

Fabriquée en France, JEEWIN est une marque de cosmétiques dédiée aux sports et constituée d’actifs naturels. Leur efficacité est prouvée en conditions extrêmes. Ce soin protecteur solaire SPF50+ pour les lèvres et le visage (nez, joues, oreilles) est très riche en filtres solaires (majoritairement minéraux) qui protègent des UVA/UVB. Il contient aussi de la vitamine E et des actifs régénérants tels que le beurre de karité, la cire d’abeille, les huiles de coco, ricin et amande douce.

La couleur reste visible sur la peau, vous permettant ainsi de voir où vous appliquez le produit.

Très ludique, le stick plaît aux enfants comme aux plus grands ! www.jeewin.com

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TEva Daran Photo : Franck Besson

Il a suffit d’ une fo i s p o u r q u e T é va D a r a n t omb e deda ns . Le wa ke es t a ujourd’h ui omniprés ent da ns sa v ie , e n f re e s e s s i o n s c o m m e e n cont es t s .

en France et à l’étranger. Et si tout va bien un petit wake trip en Asie…

À quel âge as-tu débuté le wake ?

C’était il y a quatre ans, sur un bi-poulies chez Advance Ride en Bretagne. Le coup de foudre… On est ressorti du park en ayant commandé toute la panoplie pour pouvoir pratiquer.

Si tu dois avoir une session avec un rideur pro, ce serait qui et pourquoi ?

J’adorerais rider avec Blake Bishop, car j’aime son style.

Comment vois-tu l’évolution du wakeboard ?

Avec la multiplication des spots et le nombre croissant de pratiquants, je pense que ce sport n’a pas fini d’évoluer, surtout en Jib où les possibilités sont énormes, via la culture snow et skate…

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton home spot ?

Le spot est parfait, une bonne ambiance, le park est cool avec un nouveau set-up !

Ce que tu aimes le plus en wake ?

L’ambiance, rider avec des potes, découvrir de nouveaux parks et essayer de nouveaux tricks…

T’entraînes-tu seul ou en groupe ?

Jusqu’à présent, je m’entraînais seul, mais depuis cette année, je m’entraîne avec Flo Lahondes.

Qu’est-ce que tu n’aimes pas dans le wake ?

Rien ! Je cherche, mais je ne trouve pas !

Quelles sont tes autres disciplines de glisse ?

Le ski et le snowboard à Saint-Lary.

Quel est le trick que tu aimerais rentrer ?

KGB.

Ton impression sur le niveau français actuel ?

On a un très bon niveau Jib en France…

Tu préfères les air tricks, les rails ou les deux ?

J’aime vraiment les deux. J’adore les air tricks car c’est très visuel…

Mais comme je disais avant, avec les nouveaux et gros modules, les possibilités sont énormes et ça n’est pas fini.

Ton avis sur le niveau français par rapport au niveau international ?

Très bonne question ! C’est compliqué, je pense que c’est une histoire de moyens.

IWWF, WWA, les deux ou aucun ?

Les deux, même s’il serait plus simple qu’il n’y en ait qu’un…

Quels sont tes objectifs pour la saison ?

Avant tout progresser. Puis participer à quelques compets

Trick préféré : Back Mobe 5

Âge : 16 ans / Taille : 1,65 m / Poids : 60 kg

Palmarès 2016 : 2e à Lakeside Paradise (BEL), 2e au Wake Air Contest (FRA), 15e au Golden Trophy (SLO), 11e aux championnats de France, 1er aux championnats de Ligue Midi-Pyrénées, 8e aux Gladiator Contest (FRA), 6e à la Spin Cup (BEL), 4e aux World Championship WWA (Philippines)

Stance : 42 cm stance mini sur ma Peak 141 Spots préférés : TNG my home spot, CWC aux Philippines pour son park et ses gros modules, la Source pour l’ambiance et son park qui évolue en permanence…

Ranking français U19 : 2e

Rideurs préférés : James Windsor, Daniel Grant, Dominik Ghurs, Timo Kapl…

Sponsors : Liquid Force France, Quiksilver, Saint-Lary et le TNG 82

ailerons moulés…

Ranking mondial U19 : 21

Ton premier tricks en wake : 180 front sur kicker

e

Vidéo de wakeboard préférée : Victor Salmon et Blake Bishop à Thay Wake Park…

Musique : Rap & Electro

Vidéo de wakeskate préférée : Clément Deprémonville à CWC, juste énorme !

Hobbies : Ski,snowboard,escalade,canyon…

Ton plat favori : Pizza & pâtes carbo…

Ta lecture préférée : Ah ah,Unleashed…

Ta première board de wake : C’était une JOBE avec des 83

Jerome Macquart Par Phil Good / Photos : Jimmy Phan

L’ a n n é e d e r n i è r e , J é r ô m e M a c q u a r t a réalisé un exploit en wakeboard, avec une pointe à plus de 116 km/h, tracté par un bateau F3000 du côté de Villeneuve-sur-Lot. Les 5 et 6 août prochains , il va tenter de faire homologuer officiellement ce record du monde de vitesse. Une habitude pour Jérôme, déjà présent dans le Guiness Book avec son saut en longueur de 15 m, tracté par un jet-ski en 2004. À quel âge as-tu débuté le wakeboard ?

Trop tard malheureusement… À 18 ans, quasiment en même temps que l’arrivée du wakeboard en France. Ça s’entraîne où un recordman du monde ?

Pour la vitesse, à Villeneuve-sur-Lot. Je n’ai pas le choix, c’est la seule zone de vitesse pour les bateaux de course et la plus pratique en termes de logistique.

Sinon, je ride en câble au TNS où j’ai débuté le wakeboard, et partout dans le Sud. Tu avais déjà établi un record de vitesse l’année dernière, que veux-tu faire de plus cette année ?

L’année dernière était plutôt une année de calage avec très peu de moyens. On l’a “officialisé” avec l’émission Riding Zone. 109 km/h ont été retenus, avec une météo capricieuse. Cette année, mon but est forcément d’aller plus vite et valider la performance par FFSNW et la WWA.

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As-tu eu du soutien de la fédé ? À aucun moment, pas même un contact. Mais c’est de ma faute aussi dans la mesure où je ne l’ai jamais informée.

C’était volontaire de ma part, par rapport à certaines autorisations un peu contraignantes. J’ai organisé ce record en mode ghetto… Cette année, j’ai contacté la FFSNW afin qu’ils valident ma vitesse sur l’eau. J’attends un retour. Quoi qu’il en soit, la WWA France me soutient à 200 %, merci.

Quelle est ton impression sur les médias qui couvrent tes records ?

C’est assez dur de médiatiser ce genre performance dans un pays bridé, qui n’a pas la culture de l’extrême même si ça va en s’améliorant… Heureusement, la presse spécialisée est là pour parler de ce genre d’événement. En 2016, nous avons impacté presque 1 million de personnes. Cette année, avec une homologation de cette rencontre unique au monde entre un wakeboardeur et une F3000, j’espère toucher plus de médias pour le plus grand bonheur de mes sponsors.

Certains diraient que c’est facile d’aller tout droit…

Je sais que la plupart des rideurs pensent que c’est easy de se faire tracter tout droit derrière un bateau. Ça a l’air facile, mais à 120 km/h, avec une traction au ras de l’eau, d’autres paramètres rentrent en compte qu’en ridant à 40 km/h ou sur des modules. C’est une autre glisse. Un wakeboard n’est pas fait pour aller vite, voilà la difficulté de cette performance.

Au-delà des 100 km/h, tu ressens la board partir dans tous les sens et là, ça devient du domptage !

Qui sont pour toi les rideurs mondiaux qui peuvent battre un tel record ?

Gilles Becker, mon maître, sans hésiter. Et tous ceux qui ont des cuisses, des bras et des couilles. C’est accessible à tous

Âge : 43 ans / Taille : 1m78 / Poids : 80 kg

les rideurs, car la performance sera validée avec une board de série.

Quels sont tes objectifs pour 2017, 2018 et plus ?

Aller le plus vite sur l’eau et sur mon wakeboard. 2017, 130 km/h est l’objectif minimun que je me suis fixé. 150 et plus, ça serait parfait, mais il y a un gros gap entre ces deux vitesses. Pour les années à venir, exhibitions, shows de F3000 et de wakeboard, ainsi que d’autres surprises.

Penses-tu que la barre des 200 km/h peut être franchie en wakeboard tracté ?

Au-delà des 130, de l’air commence à se glisser entre la flotte et la board et ça devient tendu si tu n’as pas une planche préparée. 150, tu commences à flotter… 200, c’est donc une autre dimension, mais je pense que l’on peut l’atteindre. Avec du temps, des moyens, une préparation au top, c’est jouable.

Sinon, il y a l’option hélico ou avion, mais c’est trop facile. La traction vers le haut, tu lèves les jambes et hop tu arrives vite fait à 200 km/h.

Fait-on attention aux conditions atmosphériques pour battre un record ?

La météo est l’élément primordial à prendre en compte.

L’année dernière, j’ai eu la flotte, un plan d’eau pas top, je croise les doigts cette année !

Le pilote du bateau doit-il aussi être très expérimenté ?

La clef du succès ! Alain Delpeuch, passionné, est un pilote pro de S3000 qui détient un record du monde d’endurance. Il a parcouru 22,6 km avec une moyenne de 165 km/h, et surtout il sait tracter un wakeboardeur à la base.

Vidéo de wakeboard préférée : Drop the Gun

Stance : regular

Vidéo de wakeskate préférée : Noisiavision

Spots préférés : TNS Rideurs préférés : actuellement Raph Derome, Daniel Grant, les légendes comme Vandall, les Bonifays, Shapiro, Murray, Byerly et pleins d’autres. En France, on a de très bon rideurs aussi.

Tricks préférés : tout ce qui est “tête en bas” et skate tricks tant que c’est fat !

Ta lecture favorite : Unleashed, Thrasher magazine, Baudelaire, Verlaine et Proust Ta première board de wake : après le skurf, c’est la waketech 69 Ton premier trick en wake : le rayley… dans les années 90 Musique : HIP HOP, ROCK, ELECTRO

Tricks jamais rentrés : double S-BEND en boat ! J’ai testé une fois, mais pas deux…

Ton plat favori : queue de langoustes à l’armoricaine

Blonde, brune ou les deux : c’est comme nutela-chantilly ou les deux ? Faut pas être con, c’est pareil, je prends les deux !

Sponsors : Giro Helmet. Le reste est en attente,…

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Hobbie : skateboard

Faut-il du matériel spécial ?

Un casque carbone/kevlar, un gilet spécial pilote S3000. Quant à la board, rien de spécial hormis les ailerons sur lesquels je travaille. La board et les chausses sont de série.

beaucoup, ce qui fait travailler la robustesse en se viandant sur du béton et ainsi anticiper les chocs sur l’eau à haute vitesse. Les week-ends et vacances, c’est du ride plaisir en bateau et en câble.

Penses-tu améliorer ton record en améliorant ton matériel ?

Bien sûr, le choix et la qualité du matériel peuvent améliorer les performances. Une board et des ailerons shapés juste pour la vitesse, ça serait l’idéal. Seul point essentiel dans le cahier des charges : il faut que la board reste un wakeboard et non un engin de l’espace ! J’ai trop de valeurs et de respect pour ce sport.

Penses-tu que l’on peut tenter un tel record en wakeskate ?

Why not ? Oui, sans problème, d’ailleurs je vais me pencher sur le sujet.

Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ? À quoi ça sert ce record ? Outre la promotion du wakeboard, à rien… Just for fun and for me. C’est juste l’histoire de deux mecs passionnés de leur sport qui veulent faire partager leur discipline différemment. Bateau, câble, winch, avion, hélico, Ferrari, Jib, air tricks, kicker, shred, etc. Dorénavant, il y aura “la speed” dans le wakeboard !

As-tu un entraînement spécial ?

J’ai l’avantage d’avoir un travail assez physique du lundi au vendredi, ce qui me maintient en bonne condition. Je skate

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RAD WAKEPARK punta cana Par David Ganem

Quand Trav is Pa s t r a n a , u n n o m q u i fa i t rêver t ous le s am a te ur s d e s p o r t s e xt r ê m e s , d é c i de d’ouvr ir une franc hise e t q u ’ e n p l u s i l l e fa i t à P unt a Ca na , ç a donne RA D PA R K P u n t a Ca n a d ow n town.

Le spot est très chaleureux, bien placé à côté d’un centre commercial et bénéficie du climat pour le moins agréable des Caraïbes. C’est d’ailleurs le premier full size situé dans cette partie du monde. Le câble est un regular de 400 m comprenant 5 entraîneurs. Le park se compose de 8 modules, tous de la gamme UNIT. C’est un gage de qualité, mais comme c’est un spot encore très jeune, ils ne sont pas tous parfaitement placés et ils manquent d’un petit peu d’engagement. Il n’y a pas de gros transferts ou de rails particulièrement techniques. De plus, la taille relativement réduite implique forcément un nombre limité de rails et de possibilités d’aménagement. Le 5.0 est un Sesitec bien tendu et élastique qui plaira aux amateurs d’air tricks.

Le staff y est particulièrement accueillant. On y passe un excellent moment, même en famille, grâce à l’ensemble des activités proposées comme le 2.0, le parcours gonflable ou encore le blob jump. Les prix sont assez proches de ceux qui se pratiquent sur les câbles français (25 €/2h) et le matériel loué (13 € la journée) est de qualité puisqu’il s’agit de packs Ronix District.

Pour des road trips de longue durée (plusieurs mois) comme en Thaïlande ou aux Philippines, les limites du park et les coûts de vie sur place peuvent être un frein pour les gros rideurs. En résumé, un spot sympa, bien placé, qui mérite juste 1 ou 2 modules un peu plus techniques et on tiendra un bonne destination pour ceux qui souhaitent rider un nouveau spot loin de l’Europe.

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S p o rtih om e L E AirB nb D U S P OR T

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omment identifier de manière simple et rapide les bons plans logement à côtés des spots ? C’est pour répondre à ce besoin que nous avons décidé de créer sportihome.com, la première plateforme de logements d’aventure entre particuliers partageant les mêmes passions sportives. Notre mission est de vous permettre de réserver, de manière simple et sûre, le logement idéalement situé pour la pratique de vos activités sportives (VTT, randonnée, golf, parapente, surf, kitesurf, équitation, etc.) et de vous faire découvrir de nouveaux spots renseignés et évalués par la communauté des sportifs. Il vous est ainsi possible de dormir soit chez un hôte ayant la même passion que vous, qui pourra partager bons plans et conseils, soit dans un logement situé au plus près du spot. Êtes-vous prêt pour de nouvelles aventures ? Alors rejoignez la communauté des sportinautes et venez proposer vos logements disponibles et vos spots.

Fred, Sylvain et Iban

sportihome.com

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MAIS ALORS COMMENT ÇA MARCHE ?

1/ Sélectionnez le sport que vous souhaitez pratiquer parmi les 40 proposés

(wakeboard, vtt, surf, kite, escalade, etc.)

2/ Parcourez les spots proposés par la communauté, à la recherche de celui de vos rêves.

3/ Réservez votre logement juste à côté chez un autre rideur qui vous donnera ses bons plans locaux.

Et voilà ! Bye bye les : “ah si j’avais su, j’aurais plutôt loué là-bas”, les “dommage y’a une demi-heure c’était parfait”, ou encore les “Aïe p…. des oursins !”

OK J’EN SUIS ! PAR OÙ JE COMMENCE ?

Par l’inscription bien sûr ! Sur le site sportihome.com. Mais aussi en téléchargeant l’App sur le Play Store ou Apple Store afin de charger le plein d’aventures dans votre Smartphone et pouvoir vous évader à tout moment, où que vous soyez. Si vous êtes propriétaire d’un logement (maison, appart, chambre, yourte, etc.) profitez de l’offre de lancement 100 % gratuite pour annoncer votre logement et augmenter vos revenus en vue de votre prochain trip ou vous payer du nouveau matos.

Ce qui est cool aussi, c’est d’ajouter vos spots préférés pour les partager avec la communauté et contribuer à transformer le monde en un immense terrain de jeu.

Y’a qu’ensemble qu’on y arrivera…

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WA K E B O A R D par Alizée Desperiés

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En tant que coach, Yann souhaite partager sa passion, que ce soit avec les professionnels ou les particuliers, débutants et confirmés, grâce à des sessions sur mesure et personnalisées.

Un coaching de qualité équipé de BB Talkin’ et accompagné d’un suivi. Yann a choisi d’offrir ses services à tous avec des stages dans toute la France pendant la haute saison et sur l’Occitanie le reste de l’année.

ann Duffait s’est imposé dans le monde du wakeboard depuis plusieurs années. Diplômé d’État et membre de la Fédération Française de Wakeboard, on l’a aussi souvent croisé sur de nombreux spots français. Il a aujourd’hui choisi de mettre ses compétences et son expérience au service de chacun en se mettant à son compte en tant que coach personnel de wakeboard.

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© Franck Besson

C ’ES T B O B B Y C AR N E Q U I S ’Y C O L L E C E M O IS - C I, L O R S D U D ER N IER F IS E D E M O N T P EL L IER .

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Ph o to C . Gr o li er

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w w w . s ai n t j a c q ue s - w e t s u i t s . c o m