Français

08:00, Gare du Nord, Paris

Je prends l’Eurostar en direction de Birmingham (deuxième ville d’Angleterre, mais malgré cela, aucun de mes amis français n’en a jamais entendu parler) pour mon Erasmus.

10 :30, St Pancras, Londres

Je me rends compte en arrivant que prendre deux grosses valises n’était pas forcément une bonne idée. Je suis totalement désespérée en voyant les escaliers qui mènent au hall de gare.

Soudain, surgissant de nulle part, un inconnu saisit l’une de mes valises et la monte en haut de l’escalier. Il en fait de même avec la seconde.

Il disparait avant même que je ne puisse lui lancer un ‘merci’, euh, un ‘thank you’ plutôt.

Contrairement aux préjugés, les anglais sont chaleureux, sympathiques et très aimables, toujours essayant d’aider les gens sans qu’on ne leur demande rien, et cela se confirmera par la suite.

14 :00, Birmingham : enfin à destination ! Je dépose mes valises dans ma chambre étudiante et pars sans attendre à la découverte du campus.

Il est juste immense, partout des bâtiments en brique rouge – rien à voir avec notre faculté de droit en France, un édifice des années 70 toujours en reconstruction depuis.

Le campus, une vraie petite ville avec sa boite de nuit, son coiffeur, ses magasins et même son marché. Quelle surprise pour nous, français, qui n’avons souvent qu’un pauvre café dans l’enceinte de la fac!

Quant à la nourriture, les stéréotypes sont au rendez-vous, du bacon, des œufs au plat et des haricots pour le petit déjeuner et, du thé au lait en cours de journée. Bref, je m’adapte et prend les mêmes habitudes que les anglais.

Les étudiants anglais sont adorables. La plupart t’aident à prendre des notes en cours, t’expliquent si tu ne comprends pas quelque chose et surtout te vont découvrir la vie nocturne anglaise! Je sais que cette année sera inoubliable et probablement la meilleure de ma vie.

Chloe Osbourne Editor

Par Amanda Brown

« Lamer,qu’onvoitdanserlelongdesgolfesclairs,adesreflets d’argent,lamer,desrefletschangeant,souslapluie» Une classique de la chanson française, de Charles Trenet, le Fou chantant. Mais qui est-ce ?

Né le 18 mai 1913 à Narbonne, Trenet montra son talent de la musique a l’âge de trois ans, quand son institutrice lui entends << fredonner des mélodies inconnues. >> Ses premières influences étaient avant tout sa mère, qui chantait beaucoup auprès de lui. A sept ans, il soufra d’une typhoïde. Pendant le temps qu’il guérisse, il développa ses compétences artistiques de la peinture et de la musique. Il écrivait aussi des poèmes. Apres ses études de l’art, sa vie commencera vraiment quand il arrive à Paris en 1930. Pendant trois ans il travaille comme accessoiriste et puis assistant aux Studios de Joinville. En 1933 il rencontra Johnny Hess, un pianiste Suisse, avec qui il forma le duo << Charles et Johnny >>. Ensemble, ils ont fait des tournées de la France. En 1936 Trenet doit faire son service militaire et puis en 1937 sa carrière solo débuta avec son premier disque << Je chante / Fleur bleue >>. Le poète surréaliste, Max Jacob, et son admiration pour la musique de jazz qui a beaucoup influencer les chansons que Trenet écriera. C’est pendant les années 40 qu’il connaitra ses plus grands succès. Apres une petite carrière en cinéma, près de 1000 chansons, quelques romans, des peintures, une carrière qui a durée 70 ans, il est mort le 19 février 2001. Ces chansons, plutôt que son personnage, resteront toujours aux cœurs des français.

-1- Je chante

-2- Y’a de la joie

-3- Boum !

-4- Que reste – t – il de nos amours

-5-Le jardin extraordinaire