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Jeu. 1er Ven. 2 Sam

ÉDITO

Comme c’est joyeux de déposer les premiers mots inaugurant la saison 22-23 du Théâtre de Poche ! Tenir un nouveau programme entre ses mains, ça doit être agréable aussi. Si tant est que quelqu’un est en train de le tenir là, voire de le retenir s’il glisse, ou si on l’apprend par cœur pour ne rien rater. Tenir. Lors d’une discussion récente, sur un parking – vous savez ce genre de discussions où on ne pense pas s’attarder ? – tenir s’est imposé comme le mot de notre époque. Tenir comme résister, mais aussi : à quoi tient-on aujourd’hui ? On peut déjà essayer de tenir au mieux cet édito de notre côté et vous, de maintenir votre attention, non ? Le cap désormais, n’est-il pas de tenter de saisir ce que l’on détient, se rappeler ce que l’on contient tout en réinterrogeant nos désirs ? Mais que retiendrons-nous de cette époque ? Ça, franchement on ne le sait pas. Ce que l’on sait en revanche, c’est que ces récits s’inventent aujourd’hui : par divagations, observations, écoutes, expérimentations. Les imaginaires sont plus que jamais nécessaires ; les datas, les données, la rationalité ne feront pas tout. Ouf. Théâtre, danse, cinéma, musique ; la quinzaine de spectacles qui passent par la maison TdP cette saison, qu’ils s’adressent aux adultes ou à la jeunesse, offrent des expériences scéniques multiples et font écho, c’est sûr, à ce désir impérieux d’imaginer nos futurs. Voilà un bon programme à tenir et à vivre ensemble.

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Vous passez quand vous voulez ! Bisous