Dialogue 2/2014 - L’Armée du Salut est-elle encore visible ?

d ialogue

Photo : minnepixel_flickr.com.com

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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L’Armée du Salut est-elle encore visible ?

Trouver de nouvelles solutions pour se montrer Des arbitres pour l’Amérique du Sud Nouvelles salutistes

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Dialogue

Voici le programme qui vous attend les 10 et 11 mai 2014, au Congrès territorial à Bulle.

Tous ensemble unis (Kickoff), samedi 15h Sous la responsabilité du major Jean-Marc Flückiger, une première impulsion lancera ce Congrès.

Tous ensemble appelés (WOW) Cette année, la consécration et l’envoi des officiers aura lieu durant le Congrès.

Christin Stachl sera consacrée, nous sou­ haiterons le bienvenue à Rahel Steiger comme nouvelle cadette et à Michael Hu­ ber comme nouveau capitaine auxiliaire.

Explosion de joie (Concert), samedi 19h30 Avec diverses prestations, dont celles de la Brass of praise et du chœur mixte de Zurich central.

Tous ensemble choisis (Culte), di­ manche 10h Après une introduction de chants et de danses, le commissaire Franz Boschung apportera la prédication.

Workshops dimanche 11h45 - 14h30 Neuf ateliers, à choix, seront proposés : • Un peuple - différentes générations, don­

Editorial Photo : mehdi Msyah_flickr.com

Congrès territorial les 10 et 11 mai 2014 à Bulle

né par les majors Irene et Markus Walzer (allemand, traduit en français) • Famille et communauté (Vivre orange), donné par les capitaines Heidi et Daniel Imboden (allemand, traduit en français) • Direction spirituelle dans le Poste, don­ né par le major Giovanni Catalanotto (fran­ çais, traduit en allemand) • Diaconie - une mission intégrée, donné par la lte-col. Anne-Florence Tursi (fran­ çais, traduit en allemand) • Présenter la Parole de Dieu de manière créative, donné par les capitaines Regula et Stephan Knecht (allemand, traduit en français) • Sauvé pour sauver, donné par Luca Gehrig (allemand, traduit en français) • Trafic humain (en quoi cela me concernet-il ?), donné par Christine Tursi (français, traduit en allemand) • Engagement multiculturel (j’étais étran­ ger et vous m’avez accueilli), donné par les majors Christine et Michael Staïesse (fran­ çais, traduit en allemand) • Pourquoi devenir soldat ?, donné par la capitaine Muriel Donzé (français, traduit en allemand) Tous ensemble passionnés (Clôture et envoi), dimanche 15h15 Le week-end se terminera par un culte avec bénédiction et envoi des participants.

Il faut oser se montrer Plus de cultes dans les rues, plus de distri­ bution du « Cri de guerre » dans les cafés, mais où est donc passée l’Armée du Sa­ lut ? Certains se posent peut-être la ques­ tion. L’Armée du Salut s’est peut-être trop fondue dans le décor ?

Dans une récente interview donnée à la ma­jor Jane Kimberley (Salvationist du 4 janvier 2014), le Général André Cox affir­ mait que : « L a visibilité est une question, qui pour moi n’est pas négociable. Si nous disparaissions et devenions les services secrets de Dieu, quel impact est-ce que cela aurait ? » Martin Künzi, responsable Marketing, donne quelques pistes pour être visible (cf. page 4). Même si Internet ouvre de nouvelles possi­bilités (cf. page 6), l’uni­ forme reste un élé­ment significatif de vi­ sibilité à l’Armée du Sa­lut. Martina Meyner nous présente ce que seront les uniformes modernisés de notre Territoire (cf. page 4).

Mais dans le fond, avec ou sans uniforme, chaque salutiste représente et rend l’Ar­ mée du Salut visible là où il/elle se trouve, au travers de ses actions (cf. page 5).

Sébastien Goetschmann

Photo : Espace Gruyère & Forum Fribourg

Des programmes spéciaux pour les jeunes et pour les en­ fants seront organisés durant le week-end.

Pour suivre toute l’actualité concernant le Congrès territo­ rial 2014, une page Internet est en cours de création : congres.armeedusalut.ch Espace Gruyère accueillera le Congrès territorial de 2014.

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«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

La Rédaction

Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.

Son message se fonde sur la Bible.

Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.

Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

#mySAmoment Vous ne savez pas ce qu’est un « hashtag » ? Alors soyez attentif car votre participation est requise !

Chaque fois qu’un mot est précédé du symbole « dièse » (#), il s’agit d’un hashtag.

Les hashtags constituent une nouveauté d’Internet. Ils sont utilisés pour classer des photos, des textes ou des commentaires par thème. Par exemple, celui qui fait une photo avec son téléphone portable et la dépose sur Internet, peut l’affubler du hashtag #photooftheday. De cette façon, il l’identifie comme « photo du jour ». Celle-ci aboutira dans une galerie infinie de « pho­ tos du jour » du monde entier, que chaque utilisateur introduisant le hashtag #pho­ tooftheday dans la toile pourra trouver et regarder.

Chères lectrices, chers lecteurs, je sou­ haiterais maintenant faire appel à votre concours pour une petite expérience.

Le Rapport annuel 2013 sera placé sous le thème « Instants ». A cette occa­sion,

nous vous invitons, que vous soyez membres de l’Armée du Salut internatio­ nale ou externes à celle-ci, à partager vos plus beaux mo­ ments en lien avec l’Armée du Salut. A cet effet, nous avons choisi le hastag #mySAmoment (my Salvation Army mo­ ment; en français : mon temps fort avec l’Armée du Salut). Sarah et Emil du groupe Takasa, jouant « You and Me » a été un des Décrivez-nous un moments forts de 2013. moment précieux de l’année 2013, que vous avez passé dans le faites-nous parvenir votre photo par cour­ rier postal à : Armée du Salut Suisse, UO cadre de l’Armée du Salut.

Communication, #mySAmoment, Lau­ penstrasse 5, 3001 Berne. Dernier délai Voilà comment cela fonctionne : Il vous suffit de déposer une photo accom­ pour l’envoi : 28 février 2014. Les meilleurs pagnée d’un bref commentaire sur Insta­ « temps forts » seront distingués sur Inter­ gram, Facebook ou Twitter et de l’affubler net et repris dans le rapport annuel ! du hashtag #mySAmoment. Vous pouvez Martin Künzi, aussi nous envoyer votre photo accom­ Chef du Département du marketing pagnée du texte par courriel à redaction@ martin_kuenzi@armeedusalut.ch armeedusalut.ch. Mentionnez simplement « # mySAmoment » sous objet. Ou bien

De vous à moi

Photos : Werner Tschan

Jésus est la lumière que nous devons montrer Ces derniers jours, le foehn a contri­ bué à rendre la visi­b ilité ex trê­ mement bonne.

Les som­mets des Alpes bernoises s e m ­b l a i e n t si proches que l’on avait l’im­p ression que l’Ei­ger, le Mönch et la Jungfrau étaient aux portes de Berne. Quel panorama mer­ veilleux !

Depuis le 1er janvier 2014, par mesure de sécurité, les automobilistes doivent aussi rouler avec les feux enclenchés pendant la journée. La visibilité (voir et être vu) accroît la sécurité routière. La sécurité est un élé­ ment important, et pas seulement dans la nature ou sur la route.

Jésus dit : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne

ne peut pas être cachée, et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. » (Matthieu 5 : 14-15). La lumière que Jésus a allumée en nous il­ lumine ce monde. « Vous êtes la lumière du monde », dit Jésus. Lui, qui est LA lu­ mière, nous confie le privilège mais aussi la responsabilité d’être ses porteurs de lu­ mière ! Tout notre être est mis à contribu­ tion. Saint-Augustin a résumé la situation par cette citation : « Ce que tu veux allumer chez tes semblables doit d’abord brûler en toi. » Si nous voulons prendre notre mis­ sion au sérieux, nous ne pouvons pas nous permettre d’interruption de courant, car nous ne pouvons être lumière que parce qu’IL est lumière en nous. « L’essentiel du cierge n’est point la cire qui laisse des traces mais la lumière. » (Antoine de StExupéry). Lorsque l’obscurité du monde dans lequel nous vivons devient tou­jours plus visible, l’Apôtre Paul nous enseigne :

« Ainsi nous regar­ dons non pas à ce qui est visible, mais à ce qui est invisible, car les réalités vi­s ibles sont passagères et les invisibles sont éternelles. » (2 Co­ rinthiens 4 : 18).

En tant que salutistes et membres de l’Ar­ mée du Salut, le port de l’uniforme ou d’un signe distinctif nous rend particulièrement visibles. Ceci nous ouvre des portes et nous permet de témoigner de la grandeur et de la fidélité de notre Sauveur. Là où nous sommes reconnaissables en tant que chrétiens, Jésus devient visible !

Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de territoire franz_boschung@armeedusalut.ch hanny_boschung@armeedusalut.ch

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

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Photo : MAD

Info AdS

« Pour être visible, il faut provoquer »

comme une organi­ sation moderne. Le RedShield, intem­ porel, est approprié pour identifier nos offres.

L’Armée du Salut doit continuellement se rendre visible pour pouvoir accomplir sa mission, qui consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager les détresses humaines. Le sergent Martin Künzi, responsable Marketing, nous explique comment il conçoit cette visibilité.

Lorsqu’on associe visibilité et Armée du Salut, que vous vient-il à l’esprit ?

Martin Künzi : En tout premier, l’uni­ forme bien sûr. Nous savons aussi que le RedShield est très connu à l’extérieur, par exemple auprès des donateurs. C’est comme un certificat d’authenticité. Mais la visibilité pose également quelques pro­ blèmes. Avec les collectes des marmites et les campagnes de Noël, le public a l’impres­ sion de nous voir uniquement en décembre.

Comment faire pour se rendre visible le reste de l’année ?

M. K. : Pour être visible, je crois qu’il faut provoquer, se différencier. Avec le projet Eu­ rovision de la chanson, nous sommes allés là où l’on ne nous attendait pas. C’est en surprenant, en sortant de nos habitudes que nous serons visibles. Dès le début, William Booth a été provocateur, en se dé­ plaçant par exemple en campagne avec un

Photo : Werner Tschan

Dossier – L’Armée du Salut est-elle encore visible ?

Des actions telles que la tournée des cafés sont-elles trop démodées pour être utilisées ?

M. K. : Il faut se poser la question de notre rôle. Où se trouvent les gens que nous de­ vons toucher ? Si c’est dans les cafés, alors non, ce n’est pas trop démodé. Mais il y a d’autres possibilités, comme le BabySong, les camps pour les jeunes, Internet et tout particulièrement dans notre environnement personnel. La Générale Linda Bond disait d’ailleurs dans une interview qu’Internet est la rue d’aujourd’hui.

cortège de voitures, alors que presque per­ sonne n’avait les moyens d’avoir une voiture.

En provoquant et changeant constamment, ne risque-t-on pas de perdre le but premier de l’Armée du Salut ?

M. K. : La provocation ne doit pas être une fin en soi. Si le public nous remarque, parce que nous sommes provocateurs, que nous utilisons des moyens qui le surprend, alors nous pourrons communiquer notre mes­ sage, expliquer notre but qui repose tou­ jours sur la devise « Soupe, savon, salut », mais vécue à l’ère moderne.

Quelque chose à ajouter ?

M. K. : En tant que membres, collabora­ teurs et sympathisants de l’Armée du Salut, nous sommes tous personnellement res­ ponsables de sa visibilité. J’aime dire que là où tu es, tu es l’Armée du Salut. Et des chrétiens qui vivent ce en quoi ils croient, il n’y a pas mieux comme visibilité.

L’Armée du Salut s’est toujours dévelop­ pée, sinon elle ne serait plus là aujourd’hui.

Nous devrions conserver cette aptitude et la promouvoir. La visibilité nous y aide. Si nous proposons des offres jeunes et auda­ cieuses en indiquant qu’elles proviennent de l’Armée du Salut, alors nous serons perçus

Questions : Sébastien Goetschmann

Un uniforme de nouvelle qualité

uniforme prêt-à-porter ne convenait, il vaut la peine de faire une nouvelle tentative !

Longtemps désiré, approuvé et désormais disponible, le nouvel uniforme est arrivé !

Grâce à la collaboration avec la société Ja­ cob Weil Corporate Wear, qui a été char­ gée du design et de la production du nou­ vel uniforme, l’acquisition d’un nouvel uni­ forme sera encore plus facile. Dorénavant, pour essayer et adapter des uniformes, on pourra se rendre non seulement au Shop de l’Armée du Salut à Berne, mais égale­ ment dans les enseignes de Jacob Weil SA, à Zurich et à Genève. Les épaulettes et les miroirs seront directement cousus sur place et le client recevra l’uniforme complet.

L’arrivée du nouvel uniforme est une grande joie. Il s’agit toujours d’un uniforme classique de couleur bleue. Mais de petites nouveautés font la grande différence. Avec quelques boutons en moins et une coupe plus moderne, il séduit par sa qualité et sa facilité d’utilisation. Le plaisir de le por­ ter est garanti. D’une part, la coupe mo­

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derne et, tout par ticulière­ ment, le pan­ talon pour les dames, ren­ dent l’uniforme plus confortable pour le quoti­ dien. Les parties inférieures et su­ périeures de l’uni­ forme peuvent être assemblées individuellement et en fonction de la taille. D’autre part, la qualité du tissu rend le port du l’uniforme très confortable et facilite son entretien.

Ceci grâce au mélange des matériaux : 54% de polyester, 44% de laine vierge, 2% de lycra. Pour tous ceux pour qui aucun

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

Martina Meyner Photo : MAD

Que serait l’Armée du Salut sans uni­ forme ? L’uniforme contribue de manière essentielle à la reconnaissance et au res­ pect de l’Armée du Salut dans notre so­ ciété. Toute personne en uniforme salutiste s’affiche clairement comme chrétien en­ gagé. Un uniforme peut-il cependant être à la fois multi-usage, confortable, facile à entretenir, à la mode, prêt-à-porter, adap­ table ... et en même temps bon marché ?

Oui, c’est possible !

L’uniforme complet (partie supérieure, partie inférieure, épaulettes et miroirs) y c. les adaptations est disponible pour le prix total de CHF 389.– Les nouveaux uniformes seront dispo­ nibles à la vente fin avril. Un préavis est souhaité aux points de vente de Jaco Weil à Genève et Zurich.

L’uniforme permet d’être remarqués, même s’il faut parfois expliquer sa signification

Photo : MAD

Le port de l’uniforme est un excellent moyen pour les salutistes de se faire reconnaître en tant qu’Armée du Salut. Mais cela peut aussi prêter à confusion. Le major Ernst Bourquin, officier du Poste de Zurich Central, en explique quelques avantages et inconvénients.

Le vêtement que je porte me rend identifiable en tant que membre de l’Armée du Salut en public. Je dispose de toute une pa­ lette de variations, que j’ai presque toutes essayées.

pensant s’adresser à un employé des che­ mins de fer ou un policier, ou encore un autre employé en uniforme. Il manque le mot « Armée du Salut » tel qu’il figure dans le RedShield. Par contre, les écharpes rouges, qu’on pouvait voir partout en ville lors de la collecte des marmites, ont par­ faitement contribué à la visibilité de notre Armée. Ils ont renvoyé l’image de per­ sonnes bien dans leur peau et joyeuses.

On peut malheureusement facilement confondre l’uniforme officiel avec d’autres uniformes. On s’est déjà adressé à moi en

Nous, salutistes, invitons volontiers des personnes extérieures à l’Armée à parti­ ciper à nos cultes. Pour nous, il est par­

faitement évident que nos manifestations sont publiques. La remarque d’une parti­ cipante prouve toutefois que cela n’est pas évident pour tout le monde. A l’entrée de la salle de culte, celle-ci a demandé, hési­ tante : « Est-ce qu’on peut rentrer même sans uniforme ? » Heureusement qu’elle n’était pas la seule à ne pas porter l’uni­ forme. Sinon, ce ne serait pas l’Armée du Salut qui n’aurait pas été visible, mais le grand public !

Major Ernst Bourquin, Zurich

Des projets différents pour montrer l’Armée du Salut L’Armée du Salut de l’Arc lémanique a à cœur d’être proche des gens. Plusieurs projets et manifestations ont ainsi vu le jour dans la région pour aller à la rencontre de la population et présenter l’Armée du Salut autrement. Avec ou sans uniforme.

Comme ce projet du groupe de jeunes d’offrir des cadeaux aux enfants de fa­ milles défavorisées aidées par le Bureau social durant l’année. Ils ont récolté de l’ar­ gent, acheté des cadeaux et sont allés les offrir dans les familles.

mée du Salut, nous marchons de bon cœur et avec bonne humeur dans les hauteurs de Morges, mélangés à la po­ pulation locale.

Enfin, « Morges bouge » est une très belle occasion de participer à une des manifes­ tations de la ville de Morges. Alors tous munis de nos t-shirts rouges « C’est re­ parti pour 120 ans » avec le logo de l’Ar­

Toutes ces actions sont de très belles oc­ casions de partager qui nous sommes et ce que nous faisons en tant qu’Armée du Salut.

Lieutenante Sophie Tschantz

Photos : MAD

Par notre accueil, nous voulons faire la dif­ férence et nous avons décidé de faire dé­ couvrir nos cultes du soir à des groupes

de musique de l’extérieur et de les inclure dans nos programmes. Une collation di­ natoire clôt ces cultes sur une bonne note de convivialité.

Même s’ils ne portent pas l’uniforme, les salutistes morgiens ne passent pas inaperçus dans la foule participant à « Morges bouge ».

Les cultes du soir, vécus à Morges, permettent d’accueillir des artistes qui ne fréquentent pas l’Armée du Salut. Ici, c’est l’Harmonie Morgienne qui se produisait.

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Photo : Musée AdS

Dossier – L’Armée du Salut est-elle encore visible ?

« Nous restons présents ! » Selon le major Markus Walzer, officier du Poste de Berne, à l’avenir, l’Armée du Salut restera dans les rues de la capitale, que ce soit avec ou sans uniforme.

A distance, une femme observe les hommes et les femmes en uniforme se rassemblant à l’entrée du grand magasin Loeb, à Berne. Elle écoute leurs chants et tend l’oreille lorsque l’un des salutistes, en quelques phrases, dé­ crit la proximité de Dieu qu’il a ressentie dans une situation particulière. La femme participe régulièrement aux réunions en plein air, qui ont lieu toutes les deux semaines, pour fi­ nalement rejoindre le cercle d’amis du Poste de Berne.

Réunion en plein air à l’Ascension, à Zurich en 1986.

sonnelle profonde et qui a demandé qu’on prie pour lui. Reconnaissant de pouvoir s’ap­ puyer sur le vaste réseau de l’Armée du Salut, Markus l’a aiguillé vers l’officier de St-Gall.

L’officier de Poste constate également qu’il est d’une extrême facilité de remettre de la documentation au public. Tout spéciale­ ment, les musulmans acceptent volontiers une bible. L’expérience faite dans le cadre de la mission des cafés va dans un tout autre sens, ce qui a conduit à son abandon il y a deux ans. Y a succédé une collaboration à

L’exemple a motivé le major Markus Walzer.

Lorsque avec son épouse, ils sont arrivés au Poste de Berne, il était plutôt sceptique quant au sens des réunions en plein air aujourd’hui.

Ce n’est qu’après avoir vécu l’expérience de­ vant Loeb, qu’il en a été convaincu. Evidem­ ment, il n’apprend que très rarement l’effet des apparitions publiques de l’Armée du Sa­ lut sur les passants. Mais il a régulièrement de bonnes discussions, comme celle qu’il a engagée avec un jeune homme de Suisse orientale, qui se trouvait dans une crise per­

Citation : Marc Forissier. Le Pèlerin du Salut. Constant Jeanmonod, Officier de l’Armée du Salut, 1862-1934, Tarbes 1955.

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Photo : MAD

Dès ses débuts, l’Armée du Salut s’est rendue dans la rue pour aller atteindre les gens. Petit à petit, sa panoplie s’est étoffée : d’abord les courriers, puis les contacts téléphoniques et, finalement, Internet. Quelle est l’ampleur des traces laissées par l’Armée du Salut sur la toile ?

Les choses ne doivent pas en rester aux contacts ponctuels. Les sites web et Face­ book constituent des outils idéals pour dia­

Sara Stöcklin

Constant Jeanmonod (1862 – 1934), pionnier et officier de l’Armée du Salut, a contribué à la création de l’Armée du Salut en Suisse. Pour lui, les réunions en plein air consti­ tuaient l’incarnation de l’éveil à la foi : « Les résultats des réunions en plein air sont remar­ quables. Nombreuses sont les personnes converties par ce genre d’évangélisation …

En Suisse …, la conversion de l’opinion publique en notre faveur est due pour beaucoup à nos réunions dans la rue … La Réunion en plein air, nouveau thermomètre, indique une religion vivante, civilisatrice, saine, universelle et conquérante : le salut pour tous ! »

L’Armée en ligne

La portée est impressionnante : les salu­ tistes, les sympathisants et les fans de 144 pays s’intéressent aux nouvelles de l’Armée du Salut. Le nombre de visiteurs du site Internet parle de lui-même : 162 392 per­ sonnes ont visité le site Internet de l’Armée du Salut l’année passée. Pour Facebook, le compteur indique plus de 5 700 fans.

Des personnes intéressées, mais aussi des personnes qui sont tombées dans la misère, peuvent faire part de leurs préoc­ cupations et de leurs réflexions immédia­ tement et sans engagement, au travers de ces deux plateformes.

« netzwerkbärn », une plateforme d’évangé­ lisation commune à plusieurs Eglises libres.

Des salutistes participent aux missions de rue de cette plateforme, avec ou sans uni­ forme. La salutiste Heidi Mathez, qui repré­ sente l’Armée du Salut au sein de l’instance qui porte l’action, ne veut en tout cas pas y renoncer. Elle ressent l’uniforme comme un avantage. Contrairement à d’autres chré­ tiens, elle est « marquée » et ne doit pas ex­ pliquer en long et en large qui elle est et d’où elle vient.

échos positifs et des mentions « J’aime », il y a aussi des voix dissonantes (c’était d’ailleurs déjà le cas avant l’apparition d’In­ ternet). Le web permet cependant à l’utili­ sateur de communiquer plus simplement et plus rapidement sa frustration. Dans de telles situations, il convient de faire preuve de patience et de réagir de manière appro­ priée. Comme dans le monde réel, les amis de l’Armée du Salut ou la « web commu­ nity » peuvent rendre un grand service. Ils apportent des arguments contraires, clari­ fient les choses ou répondent eux-mêmes aux questions posées par les visiteurs.

Chaque contribution, chaque commentaire et chaque mention « J’aime » contribue à diffuser le message de l’Armée du Salut sur Internet.

Nathalie Kropf

Internet est une fenêtre de visibilité importante pour l’Armée du Salut.

loguer, mais aussi pour obtenir des feedbacks sans détour. Une fois, on réagira à un communiqué officiel, une autre fois, ce sera un échange qui s’engagera directe­ ment entre les fans. Bien sûr, à côté des

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

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Echos

Une soirée de gala hors du commun à Saint-Aubin

Depuis quelques années, le Poste de Saint-Aubin se dé­ plaçait au Devens* afin d’en­ tourer ceux pour qui le pas­ sage à l’an nouveau n’est pas toujours évident. Cette année, sous la conduite de PierreJean Sengstag, un comité d’organisation s’est formé, ayant pour défi d’ouvrir cette soirée à la population. C’est ainsi que la Salle de spectacle de Saint-Aubin fut « s quat­ tée » par l’Armée du Salut.

Photo : Pierre-Jean Sengstag

Alors que les organisateurs espéraient au moins 100 inscriptions, ce sont plus de 140 personnes qui se sont mises sur leur « 31 » pour vivre cette soirée mémorable de la Saint-Sylvestre.

Anne-Claude (à gauche) et Audrey Sengstag ont participé à l’animation de la soirée.

Des tables rondes, plaisam­ ment décorées de chapeaux fleuris, atten­ daient les participants. Ces derniers reçu­ rent au préalable le numéro correspondant à la place qui leur était attribuée. Quelle richesse de découvrir ses voisins ! Un tiers des convives était constitué d’habitués du Poste, un autre tiers, de résidents du Devens et le dernier tiers de personnes ve­

nant de l’extérieur. Le repas de gala com­ portait quatre plats préparés avec finesse par les cuisiniers du Devens, un délice !

Certains hôtes découvrirent qu’une soirée de fête était réalisable sans alcool, même aux 12 coups de minuit. Plusieurs inter­ venants animèrent la soirée soit par un

sketch, des quiz, de la musique ... A l’approche du passage à l’an nou­ veau, l’officier Luc Petter ouvrit la Parole, et, repre­ nant l’image des déco­ rations de table, rappela qu’une vie chapeautée par le Seigneur valait la peine d’être vécue. Il ter­ mina par ce verset tiré du Psaume 121 : « L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à toujours. » Monique Bürki

* Ouvert le 1er janvier 1873, et géré par l’Armée du Salut depuis 1912, le Devens est une institution d’accueille et d’accompagnement des personnes souffrant d’une dépendance chronique à l’alcool et autres dépendances associées.

Campagne : « Appelés à être le Peuple de Dieu » De mars à avril, les Postes sont invités à participer à la campagne basée sur le livre « Appelés à être le Peuple de Dieu », écrit par le commissaire Robert Street. de leurs rencontres. Pour les cultes destinés aux enfants, des leçons appropriées ont été développées sur les sujets.

Le thème du Congrès territorial de mai 2014 « Un peuple, un appel, une passion ! » fait le lien avec le thème de la campagne. Tant la campagne que le Congrès doivent consti­ tuer des temps forts de cette année pour les membres et les amis de l’Armée du Salut !

En mars 1996, le Général Paul A. Rader a mis sur pied la « Commission internationale pour la vie spirituelle ». Les travaux de la Commission ont débouché sur un livre per­ cutant « Appelés à être le Peuple de Dieu », écrit par le commissaire Robert Street. Afin d’en reprendre les impulsions, l’Armée du Salut Suisse et Autriche lance une cam­ pagne de prédication en mars 2014. Elle traitera des douze appels, développés dans

l’ouvrage, à vivre en tant que peuple de Dieu.

Tous ceux qui participent à la campagne re­ cevront gratuitement un exemplaire du livre ainsi qu’un cahier de travail. Celui-ci contient des questions concrètes sur les douze thèmes et beaucoup de place pour les notes personnelles. Une version résumée de chaque chapitre doit permettre aux groupes de jeunes d’aborder chacun des sujets lors

Major Traugott Heiniger Secrétaire pour le développement spirituel

Vous obtiendrez de plus amples informa­ tions sur la campagne de la part de vos officiers de Poste. Pour le Congrès, vous trouverez des informations régulièrement actualisées sur : congres.armeedusalut.ch

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

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Echos

Des arbitres pour l’Amérique du Sud

Lu pour vous

Photo : MAD

En novembre, on a pu lire dans les médias suisses qu’un salutiste avait participé à l’une des manifestations sportives les plus importantes d’Amérique du Sud. Markus Wipf raconte comment cela s’est passé et pourquoi le handball contribue à la visibilité de l’Armée du Salut.

Rendez-vous dans la forêt Par Alain Auderset 260 pages ISBN : 978-2-940487-06-6 www.auderset.com

Markus Wipf (à gauche sur la photo) a été arbitre de handball pendant 30 ans. Cette expérience lui a permis de participer aux Jeux Olympiques sud-américains.

Voilà deux ans que Markus et Tabea Wipf sont responsables de projets pour l’Armée du Salut à Quito, la capitale de l’Equateur. Pendant que Tabea s’occupe des programmes sociaux, Markus, chef de chantier diplômé, dirige des projets techniques. Il s’occupe par ailleurs de la formation des officiers et des relations pu­ bliques.

Sa participation aux « Juegos Bolivarianos 2013 », Jeux Olympiques sud-américains qui se sont déroulés au Pérou, Markus la doit à son engagement pour le hand­ ball en Suisse. « J’ai été arbitre durant 30 ans, dont dix ans en ligue nationale A. » Lorsque la Fédération internationale de handball a appris que Markus travaillait en Amérique du Sud, elle s’est adressée à lui afin qu’il s’occupe de la formation des arbitres sur place. Ce sport, qui était alors encore peu connu, était représenté au Jeux pour la première fois. « Pour la Direction du Territoire, il a tout de suite été clair que c’était une occasion unique de nouer des relations et d’ouvrir de nou­ veaux champs d’activité qui se présentait ainsi à l’Armée du Salut », confie Markus. « C’est la raison pour laquelle elle a volon­ tiers adhéré à cet engagement. »

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Dans les faits, cette participation a dé­ bouché sur de nombreux contacts, no­ tamment avec le Ministère équatorien des Sports ou des fonctionnaires du Chili et du Pérou, qui ont demandé que des maîtres de sport soient formés dans les écoles de l’Armée du Salut de ces pays.

La promotion du sport constitue finale­ ment un outil de prévention, les jeunes qui ont une occupation raisonnable ayant moins souvent tendance à sombrer dans la criminalité.

Pour Markus, la rencontre d’autres chré­ tiens parmi les sportifs et les fonction­ naires a constitué une expérience inou­ bliable. Suite aux Jeux, après avoir volé jusqu’à Lima avec des arbitres argentins et brésiliens, il a assisté à une scène sur­ prenante à l’aéroport. Le représentant ar­ gentin a tendu les mains à ses collègues en s’exclamant « N ous voulons encore prier ensemble et nous bénir mutuelle­ ment ! » Sara Stöcklin

Vous trouverez des informations sur le travail de Markus et Tabea Wipf sur leur site Internet : bobesch.ch

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

Dans ce livre, conçu comme un « jour­ nal de bord » scénarisé, Alain Auderset raconte les aventures qu’il vit lorsqu’il se ballade dans la forêt. Le dessinateur de BD imérien (ce sont les habitants de SaintImier, un village du Jura-bernois) y a quoti­ diennement rendez-vous avec Dieu.

De manière drôle, parfois poétique, mais toujours un peu déjantée (à l’image du personnage), Alain Auderset partage sa relation intime avec Dieu et les choses or­ dinaires ou extraordinaires qui lui arrivent, simplement en écoutant la voix de son Créateur.

Les amoureux de la grande littérature se­ ront peut-être déçus, car ce recueil est tiré des lettres de nouvelles qu’envoie le bédéiste. Le style est simple, parfois naïf, mais en grattant un peu sous la surface, les réflexions sont profondes.

Lire cet ouvrage, c’est un peu comme partir en forêt pour y prendre une grande bouffée d’air pur, prendre le temps de s’ar­ rêter et de contempler les merveilles que Dieu fait. Car comme le dit Alain Auderset : perdre du temps avec l’essentiel (Dieu) c’est en gagner.

Sébastien Goetschmann

« Apprendre à vivre ici et maintenant »

Photo : Sébastien Goetschmann

Plus de 50 personnes ont envahi le Musée de l’Armée du Salut pour assister à la conférence de Rosette Poletti, samedi 11 janvier.

agi. Tout ceci peut poser problème dans l’ici et maintenant et il faut en prendre conscience.

Pour pouvoir vivre pleinement le moment présent, Rosette Poletti a donné quelques pistes concrètes à l’auditoire. Sept points principaux ont été mis en évidence : • le désir d’être dans l’ici et maintenant (être conscient de nos facilités à partir dans le passé ou l’avenir) • l’attention (être pleinement concentré à ce qu’on fait) • s’empêcher d’analyser et de catégoriser (chasser les pensées du genre, moi je fe­ rais comme cela, ...)

• l’ouverture à l’inattendu (ne pas se lais­ ser déstabiliser, même si cela ne se passe pas comme je le pensais, vivre l’instant présent) • avoir une attitude de gratitude (c’est un beau jour pour être vivant)

Une cinquantaine de personnes ont assisté attentivement à la conférence de Rosette Poletti.

C’est avec beaucoup d’humour que la psychothérapeute a abordé le thème « Apprendre à vivre ici et maintenant ». Le problème de beaucoup de gens est de vivre dans le passé (de mon temps, j’au­ rais dû, si j’avais su...) ou d’être accaparés par le futur (angoisse de ce qui va arriver).

Cela les empêche de vivre pleinement l’instant présent. Nos programmations, génétiques, familiales, sociales, ... nous conditionnent également et peuvent po­ ser problème dans les échanges que nous avons avec les autres, car nous attendons d’eux qu’ils agissent comme nous aurions

• la persévérance (car ce n’est pas naturel de vivre dans l'ici et maintenant) • développer notre capacité à s’émerveiller Sébastien Goetschmann

Il est temps de signer la pétition contre la corruption Les chrétiens dans le monde entier élèvent leur voix et rassemblent un million de signatures pour plus de transparence dans le commerce mondial – afin que le développement soit aussi possible pour les plus pauvres de notre planète.

EXPOSED veut récolter 1 million de signa­ tures dans les milieux chrétiens au niveau mondial pour amener les chefs d’Etat et les gouvernements à prendre des mesures radicales contre la corruption lors du pro­ chain sommet du G20 en 2014.

EXPOSED encourage les Eglises et groupes de maison à aborder le thème de la corruption dans le cadre d’une cé­ lébration ou d’une rencontre de groupe et met à disposition le matériel suivant : des préparations de prédication, des proposi­ tions pour l’animation de temps de prière, des cartes d’engagement personnel, des

exemples et chiffres-clés sur la corruption.

Les gouvernements et les Eglises ne sont pas les seuls acteurs ; chacun peut indivi­ duellement adopter un style de vie intègre pour un monde plus équitable.

Engagez-vous et signez la pétition d’Ex­ posed : exposed2014.ch/signature Et suivez l’actualité de la campagne sur la page Facebook de StopPauvreté pour être informé rapidement : facebook.com/stoppauvrete.ch La Rédaction «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

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Nota bene

Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux : 19 février : Retraite spirituelle pour la Commission des mutations 23 février : Culte au Poste de Thoune 1 - 3 mars : Visite à Vienne Les lts-colonels Massimo Tursi, Secrétaire en chef et Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Société & Famille : 14 – 17 février : « Soldiers’ Seminar » à Varsovie 19 février : Retraite spirituelle pour la Commission des mutations 23 février : Culte au Poste de Lausanne

Félicitations

85 ans 20 février : Major Ruth Moor, Holzmätte­ liweg 2, 3626 Hünibach 2 mars : Major Yvonne Bürki, Avenue de Traménaz 17, 1814 La Tour-de-Peilz 80 ans 16 février : Major Verena Rieder-Geissmann, Burghalde 2, 5722 Gränichen 5 mars : Major Yvette SchaffterStaïesse, Route des Agites 1, 1860 Aigle 8 mars : Major Alfred Bachmann-Gale, Neptunstrasse 31, 8032 Zurich 70 ans 26 février : Major Susanne Bürki-Illi, Route du Château 28, 2520 La Neuveville 1er mars : Major Thérèse Villars, PF20 5101 Jaszbéreny, Hongrie Noces de diamant 6 février : Colonels Büchi-Boadle Samuel et Eunice, Altstetterstrasse 267, 8047 Zurich

Promotion à la Gloire du Ciel

Thomas Burch, le fils des majors Paul et Hanna Burch et frère de la major Heidi Im­ boden, a été brusquement rappelé auprès de Dieu le 12 décembre 2013, à l’âge de 41 ans.

Nous exprimons nos sincères condo­ léances à la famille en deuil et voulons sou­ tenir dans la prière celles et ceux affectés par cette perte.

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Cours ouverts à tous

Ministère de l’accompagnement pastoral Enseignante : Major Evelyne Rothacher 13 mars, 10 avril, 24 avril, 22 mai 2014, salle de l’Armée du Salut de Morges Gestion du stress Enseignante : Major Evelyne Rothacher 15 mars 2014 Préparation des couples au mariage Enseignants : C. et V. Reichel, thérapeutes pour couples et familles 27 mars 2014, à la salle de l’Armée du Sa­ lut de Lausanne Accompagnement des couples après le mariage Enseignants : C. et V. Reichel, thérapeutes pour couples et familles 28 mars 2014, à la salle de l’Armée du Sa­ lut de Lausanne Sauf autre indication, les cours ont lieu au Centre de formation de l’Armée du Salut à Bâle. Informations détaillées des cours sur ads-centredeformation.ch.

Inscriptions : s’adresser à Evelyne Ro­ thacher 024 466 95 73 evelyne_rothacher@armeedusalut.ch Agenda Société & Famille 2014

Jeudi 27 mars : Journée des seniors à Yverdon Samedi 24 et dimanche 25 mai : Weekend de détente à Charmey 10 au 17 juin : Vacances pour dames à Bex 8 au 12 septembre : Vacances pour se­ niors à Bex Plus d’informations : 022 321 50 92 ou paulette_egger@armeedusalut.ch

Remerciements

Le brigadier Walter Roth remercie ici cha­ leureusement tous les amis, salutistes et autres, pour chaque témoignage d’affec­ tion écrit ou oral témoigné lors du décès de sa chère épouse, la brigadière Adrienne Roth-Genoux.

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

Nécrologie

Brigadière Adrienne Roth-Genoux Adrienne était le cin­ quième enfant de la famille Genoux habitant Buchillon, famille de trois gar­ çons et deux filles : « Avec un petit train de campagne et quelques vignes, le travail ne manquait pas.

On n’était pas riches, mais on vivait simple­ ment et nous étions heureux.

Dès mon enfance, j’ai aimé entendre parler de Dieu et de Jésus particulièrement. J’ai­ mais aller à l’école du dimanche où l’on chan­ tait de beaux cantiques, puis au catéchisme avec un pasteur très consacré. Nous devions apprendre par cœur des versets bibliques ainsi que des versets de cantiques que je re­ tenais avec joie. Chaque semaine, c’était la montée à vélo à Etoy, où se trouvait la cure.

En 1940, j’avais 19 ans, je travaillais alors à Lausanne, m’occupant de jeunes enfants. Un jour, je m’arrêtai devant une grande affiche : les réunions de l’Ascension de l’Armée du Salut à Lausanne. Les souvenirs du camp de Galilée vinrent à mon esprit ainsi que les réunions en plein air sur la place à Buchillon.

L’Armée du Salut ? Oui, j’irai ! Bien m’en prit.

Les paroles prononcées par le major Wycliffe Booth touchaient mon cœur. Il y eut l’appel pour recevoir le salut, le pardon de mes pé­ chés. Il fallait que je m’y rende à ce banc, c’était un pas difficile. Enfin, j’allai m’age­ nouiller au banc de la Grâce qui, alors, envahit mon être tout entier. Gloire à Dieu ! Alléluia !

Cette Grâce m’a renouvelée constamment tout au long de ma carrière, m’aimant, me pardonnant, m’encourageant par JésusChrist notre Sauveur. Ayant uni ma vie au capitaine Walter Roth, nous eûmes quatre enfants et vécurent une vie très variée : les Postes d’évangélisation, la mission, l’aumô­ nerie dans les prisons. Toujours et partout pour la gloire de Dieu ! » Brigadière Adrienne Roth-Genoux

La brigadière Adrienne Roth, a rejoint la mai­ son du Père vendredi 27 décembre 2013, dans sa 93e année. Elle a accompli 43 ans de service actif pour l’Armée du Salut.

Photo : MAD

Agenda des Chefs

Mutations territoriales

Le major Ernst Kissuth, passe du Poste de Birsfelden à la Direction du Poste de Birsfelden à temps partiel et au Service des visites à Bâle, à temps partiel.

Sans frontières (Boundless) Tout comme la pauvreté et la misère dans le monde semblent sans frontières, les richesses du Christ sont infinies (Ephésiens 3 : 8). L’Armée du Salut veut témoigner de cette richesse, lorsqu’elle fêtera ses 150 ans d’engagement.

Le capitaine auxiliaire Michael Huber, salutiste du Poste de Schaffhouse, est col­ laborateur au Poste de Birsfelden depuis le 1er décembre 2013 Le major Daniel Nüesch, est passé du Bureau social de Lausanne au QGT, UO Immobilier, à temps partiel depuis le 1er décembre 2013 Le major Samuel Schudel, est passé du Poste de Zurich Nord, à temps partiel et Service des visites des officiers retraités Région Est, à temps partiel, au QGD Est comme collaborateur à temps partiel le 1er septembre 2013 Le major Walter Bommeli, QGD Est, Projet 55 et plus, a repris en plus le Service des visites des officiers retraités Région Est, à temps partiel, le 1er septembre 2013 La major Erika Zimmermann, établisse­ ment médico-social Lorrainehof, aura une nouvelle affectation (communiquée ulté­ rieurement) au 1er juillet 2014 La major Mariette Streiff, Hôtel Bel’Es­ pérance, aura une nouvelle affectation (communiquée ultérieurement) au 1er juillet 2014 Le major Martin Gossauer, Assistant du Directeur du Centre de formation de Bâle, sera Rédacteur en chef « The Officer » au QGI de Londres, dès le 1er avril 2014 Budapest Le capitaine András Hegedüs a démis­ sionné du service d’officier le 13 décembre 2013

Nous recherchons des personnes bé­ névoles connaissant bien l’Armée du Salut et capable de traduire des textes du français vers l’allemand. armeedusalut .ch /a-propos-denous/emploi/

En juillet 2015, l’Armée du Salut regardera son riche passé, mais surtout vers l’avenir, car sa mission n’est pas terminée. C’est à Londres que William Booth a été confronté à la pauvreté et qu’il a créé un mouvement pour lutter contre celle-ci. Il semblait donc tout indiqué que ce soit Londres qui ac­ cueille ce Congrès international. Environ 16 000 délégués devraient être réunis dans la « O2 Arena » de Londres, du 1er au 5 juillet 2015. Une campagne pour lever des fonds a été lancée, afin de donner la possibilité à des délégués qui n’en ont pas les moyens de participer à l’événement.

Le Territoire Suisse, Autriche et Hongrie n’organisera aucune délégation officielle.

Ceux qui souhaitent participer au Congrès sont priés de s’organiser personnellement.

Le Bureau du Congrès peut aider à organi­

ser l’hébergement (www.boundless2015. org). Une préinscription est déjà possible auprès des majors Roland et Birgitta Ma­ gnin, en charge de la coordination territo­ riale pour le Congrès 2015. Assurez-vous de participer à cet événement extraordi­ naire en vous inscrivant dès maintenant !

Lieutenant-colonel Massimo Tursi

Coordinateurs Suisse / Autriche / Hongrie : Majors Roland et Birgitta Magnin rbmagnin@gmx.ch Tél. 043 534 13 96 Pour plus d’informations : www.boundless2015.org

Répéter, partager, expérimenter, jouer comme les « Spiritual to the Bones » et se produire en concert : vous aurez l’occasion de faire tout ça en participant à l’atelier de trombone. Les trombonistes de tous âges et de tous niveaux sont les bienvenus.

Dates : 26 et 27 avril 2014 « Trombone Workshop » à Berne, 10 mai participation au concert du Congrès de l’Armée du Sa­ lut à Bulle. Direction musicale : Chris­ toph Liechti et d’autres spécialistes. Invité spécial : Andrea Bandini, trombone solo à l’Orchestre de la Suisse Romande. Organisation : Michel Sterckx et Pierre-Jean Sengstag, pour l’Armée du Salut Music & Gospel Arts. Inscription, jusqu’au 4 avril 2014, et autres informations : trombone-workshop.ch «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

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Dans les traces de Jésus

Photo : MAD

Maintenir le dialogue

Avec sa dameuse, Daniel Sarbach prépare le chemin pour ceux qui pratiquent les sports d’hiver. Dans la vie privée aussi, il aime préparer le chemin pour les autres.

Daniel Sarbach veut être un ouvreur de chemin.

Daniel Sarbach

Dans le prochain « dialogue »

Dialoguer avec Dieu

Quand tu m’aimes

Le Général veut poursuivre sa vision Army IHQ

Père,

Photo : Salvation

Le brouillard s’est dissipé d’un coup !

Le froid a laissé place à la chaleur.

Le soleil est de retour dans ma vie !

Je ne peux expliquer ce miracle, je sais que je n’y suis pour rien. Cela n’est pas le fruit de ma foi, de ma piété ou de ma droiture. C’est juste un miracle ! Le miracle de la grâce !

Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

Dans une interview donnée à Geoff Moul­ ton (Rédacteur en chef du Salvationist au Canada), le Général explique sa vi­ sion pour l’Armée du Salut. Une Armée à genoux et qui met en pratique ce qu’elle prêche, depuis les hauts responsables, jusqu’à la base.

La Rédaction

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Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Layout Rolf Messerli Impression rubmedia, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Franz Boschung

Je ne l’explique pas, je le savoure !

Comme un bonbon de mon enfance, une caresse longtemps attendue.

Pierre-Yves Zwahlen Prières d’espérance, Ed LLB

Impressum

Equipe de rédaction Sergent Martin Künzi (Chef Marketing), Major Jacques Tschanz (Responsable Communication), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel), Monique Bürki (St-Aubin) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

C’est si bon de se découvrir aimé de toi !

C’est si bon quand tu m’aimes !

JAB

neige profonde, il peut être utile de suivre des traces dans la vie ! Cela ne va pas tou­ jours. Pourtant, si nous nous fions à la Bible et si nous agissons en conséquence, nous parvenons sur le bon chemin.

Je ne voudrais pas me contenter de prépa­ rer le chemin pour mes semblables sur la piste. Même si je suis un homme ordinaire, avec mes défauts, j’essaie de me comporter en exemple : être au service de mes sem­ blables au quotidien et faire un bout de che­ min avec eux.

3001 Berne

Dans mon travail, je peux rencontrer Dieu dans la merveilleuse nature, notamment lorsque j’aperçois des animaux sauvages.

Et comme je suis normalement seul dans le véhicule, il est bon de savoir que Dieu est au-dessus de moi et qu’il veille sur moi.

Pour moi, la foi constitue comme une fonda­ tion pour la vie, une base solide qui résiste même quand, dans le quotidien, le sol se dérobe sous nos pieds.

Il n’est pas toujours facile de trouver son chemin dans la neige profonde. Il en va de même pour trouver son chemin dans la vie de tous les jours. Mon souhait c’est de suivre les traces de Jésus : comme dans la

«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2014

CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*

« Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. » Luc 18 : 1