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EMÌR

WALL STREET

UN NFT INCORRUTTIBILE, NELL’ARTE DIGITALE DI EMÌR

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Photos © Emìr

“Wall Street” ? Adesso è anche un NFT incorruttibile, nell’arte digitale di Emìr. “È tutta una questione di soldi, il resto è conversazione”, direbbe Gordon Gekko, il potente squalo della finanza interpretato da Michael Douglas in «Wall Street». Sembra affermarlo in maniera diretta, con lo sguardo spietato che lo contraddistingue, mentre ci guarda dritto negli occhi. Il protagonista del celebre film di Oliver Stone è immortalato in uno dei quadri pop e coloratissimi di Emìr, l’artista italiano ormai noto per i suoi patchwork creativi. Qui siamo nel mondo dell’alta finanza americana, dove “il denaro non dorme mai”: anzi, le banconote sembrano attaccarsi al dipinto di Emìr come una seconda pelle, insieme ai ritagli del Wall Street Journal e del New York Times, e ad un enorme simbolo del dollaro americano, fucsia e giallo. Lo stile del pittore colpisce anche stavolta per l’immediatezza comunicativa: una visione iconica (il magnetismo di Douglas, all’apice della sua carriera a fine anni ’80) e la caratterizzazione del tema, quel “Money Can’t Wait” che cantavano i Pink Floyd, con il registro di cassa che batte scontrini in continuazione. Ma non è tutto: proprio perché “Money Never Sleeps”, anche il mondo dell’arte percorre adesso, con velocità estrema, la via della finanza digitale. E degli NFT. Sì, perché proprio questo quadro di Emìr - «Wall Street» - è entrato a far parte del mondo NFT, il cosiddetto “Non-Fungible Token”, ossia il “gettone digitale non riproducibile”. È così che l’opera diventa un pezzo unico, impossibile da replicare o sostituire. Con quei lampi improvvisi di luce, gli schizzi di colore, i ritagli di giornale, i dollari in carta filigranata. Tutto, nel “Wall Street” di Emìr, è certificato con un NFT: non vi è solo la firma dell’autore scorgibile in basso a destra, ma c’è un sigillo digitale incorruttibile. È un’opera unica nel suo genere, marchiata per sempre nel registro digitale della blockchain. È questo il futuro dell’arte? Presto forse per dirlo, ma se persino Emìr ha scelto di dedicarsi alla criptoarte, cavalcando un fenomeno ormai sempre più in espansione, è opportuno riflettere su cosa comunichi, a livello subliminale, tutto questo. D’altronde non è incorruttibile anche l’atteggiamento glaciale di Gordon Gekko, con tanto di sigaro in mano? È tutta una questione di soldi, forse. Il resto è arte.

WALL STREET

Un NFT incorruptible dans l’Art numérique d’Emìr

Wall Street? Maintenant, c’est aussi un NFT incorruptible dans l’art numérique d’Emìr.“Tout est question d’argent, le reste est conversation”, dirait Gordon Gekko, le puissant requin financier incarné par Michael Douglas dans “Wall Street”. Il semble l’affirmer clairement, avec le regard impitoyable qui le distingue et en nous regardant droit dans les yeux. Le protagoniste du célèbre film d’Oliver Stone est immortalisé dans l’un des tableaux pop et colorés d’Emìr, l’artiste italien désormais connu pour ses patchworks créatifs. Nous voici dans le monde de la haute finance américaine, où ‘’l’argent ne dort jamais’’. En effet, les billets semblent coller au tableau d’Emìr comme une seconde peau, accompagnés de coupures de presse du Wall Street Journal et du New York Times, et d’un immense symbole du dollar américain, fuchsia et jaune. Le style du peintre frappe cette fois encore par son immédiateté communicative : une vision iconique (le magnétisme de Douglas, au sommet de sa carrière à la fin des années 1980) et la caractérisation du thème, ce “Money Can’t Wait” que chantaient les Pink Floyd, avec la caisse enregistreuse qui bat les reçus encore et encore. Mais ce n’est pas tout, c’est précisément parce que “l’argent ne dort jamais” que le monde de l’art emprunte désormais le chemin de la finance numérique à une vitesse extrême. Et les NFT. Oui, car ce tableau d’Emìr «Wall Street» fait désormais partie du monde NFT, le soi-disant «Non-Fungible Token», c’est-à-dire le «jeton numérique non reproductible». C’est ainsi que l’œuvre devient une pièce unique, impossible à reproduire ou à remplacer. Avec ces soudains éclairs de lumière, les éclaboussures de couleurs, les coupures de journaux, les dollars en papier en filigrane. Tout dans le “Wall Street” d’Emìr est certifié par un NFT : il n’y a pas seulement la signature de l’auteur visible en bas à droite, mais il y a un sceau numérique incorruptible. C’est une œuvre unique en son genre, inscrite à jamais dans le registre numérique de la blockchain. Est-ce l’avenir de l’art ? Il est peut-être trop tôt pour le dire, mais si même Emìr a choisi de se consacrer au cryptoart en surfant sur un phénomène qui est désormais en pleine expansion, il convient de réfléchir à ce que cela communique au niveau subliminal. Après tout, l’attitude glaciale de Gordon Gekko, cigare à la main, n’est-elle pas incorruptible ? Tout est une question d’argent, peut-être. Le reste c’est de l’art. C’est une question d’argent, peut-être. Le reste est de l’art.

Livio Costarella