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DES NOUVELLES DU

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Pôles structurants du Bas-Chablais, les villes de Bonsen-Chablais, Douvaine et Sciez sont identifiées, dans le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi), comme des « polarités principales », amenées à accueillir une part majeure du développement démographique. Où en sont-elles aujourd’hui ?

PAR MÉLANIE MARULLAZ

1BONS FAIT UNE PAUSE ET RÉFLÉCHIT En quelques années, Bonsen-Chablais a changé de physionomie et c’est rien de le dire. L’urbanisation croissante de la ville a d’ailleurs souvent été pointée du doigt. Et s’il reconnait que la municipalité ne peut malheureusement pas tout maîtriser, le nouveau maire, Olivier Jacquier, a tout de même tiré le frein à main. “Il y a une forte tension sur l’eau potable, l’école craque, il n’y a pas d’espaces pour les jeunes… La ville pousse, mais il n’y a pas forcément de vie après le travail, il y a toute une dynamique communale à créer, c’est un des enjeux de ce mandat”, pendant lequel la population bonsoise pourrait passer de 6000 à 8500 habitants. “Pour le moment, nous n’accordons donc plus de permis pour de grands ensembles et ne réaliserons pas la 3e tranche du quartier des Prés de la Colombière, afin de rendre cet espace aux habitants. On doit anticiper la ville de demain, dans le sens du bien vivre, des déplacements verts, de la préservation du patrimoine.” Accompagnée par le CAUE 74, la commune s’est donc lancée dans une étude d’une année, pour aboutir à un schéma directeur, mais certains besoins sont déjà clairement identifiés, comme l’agrandissement du groupe scolaire, la re-dynamisation du centre-bourg - plusieurs commerces de bouche vont occuper les arcades du nouveau quartier des Prés de la Colombière, la municipalité souhaiterait également voir s’y ouvrir une brasserie - et la création d’un centre de santé. “Nous aimerions opter pour une solution publique avec des médecins salariés, généralistes et paramédicaux, sur une parcelle achetée par la mairie en 2014, mais avant la construction du bâtiment, ils seront installés dans un local de 400m2 au pied du nouvel ensemble.”

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173 000 €, c’est le montant de la pénalité annuelle dont doit s’acquitter la nouvelle municipalité, déclarée en état de carence par la préfecture de Haute-Savoie. En effet, sur les trois dernières années du mandat précédent, seuls 11 logements sociaux ont été agréés au lieu des 126 imposés par la loi SRU. “On reprend donc certains projets”, explique Cyril Démolis, le jeune maire élu en 2020, “et on demande au moins 40% de logements sociaux sur les nouveaux programmes, voire 100% sur les plus petits de 2025 logements. Mais il ne faut pas faire n’importe quoi, sinon, dans 15 ans, on est une cité dortoir !” D’ici 2025 donc, un projet de renouvellement urbain, derrière la mairie, accueillera 57 logements, une résidence seniors, un parc urbain et 400m2 de surfaces commerciales ; la dent creuse en contrebas de l’église verra pousser 100 logements dont 50% aidés, avec également des espaces verts, un parc public,

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SCIEZ

SE MET EN CONFORMITÉ

des déplacements piétons ; et 120 à 130 logements, ainsi qu’une crèche de 20 berceaux seront construits à Bonnatrait. Pour répondre aux besoins de service directement liés à cette croissance, le nouveau groupe scolaire des Crêts devrait également ouvrir en 2025 - l’ancienne école sera récupérée par les associations locales -, les travaux de l’école de musique, dont le permis est signé, devraient commencer en janvier prochain et le nouveau gymnase, à côté des terrains de tennis en cours de couverture, devrait être livré en juin 2022.

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DOUVAINE

DENSIFIE

“On ne va plus consommer de foncier agricole, alors que nous avons vocation à accueillir encore du monde, puisque nous sommes un des pôles à densifier”, résume Claire Chuinard, maire de Douvaine. “On part donc plus sur du renouvellement urbain en centre-ville, mais pas dans le cœur historique, pour des petits collectifs sur 1000-1500m2 de terrain. Et on ne délivre plus de permis de construire individuels.” Comme Sciez, mais dans une moindre mesure, la municipalité doit mettre l’accent sur le logement social : “on est à 16% sur les 25 attendus par la loi SRU et pour rattraper un point, c’est dur ! Mais ça nous intéresse aussi de pouvoir loger des gens qui n’y arrivent pas, il n’y a pas forcément que des frontaliers, ici.” Côté services, Douvaine espère voir démarrer, en 2023, la construction de la piscine intercommunale, un projet de Thonon Agglomération sur un tènement, à côté du collège, qui appartient déjà à la communauté d’agglo. Projet sur lequel la commune s’adossera pour faire bâtir son nouveau gymnase. Dans le même temps, elle rénove d’anciens et fait construire de nouveaux terrains de tennis couverts et lancera l’édification d’une nouvelle bibliothèque-ludothèque à côté de la Mairie. Elle a également rassemblé son pool de médecins dans la maison médicale qui sera inaugurée fin novembre.

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