Socialize Magazine #2

Magazine pop-culture et business Pop-culture and business magazine N°2 Hiver –Winter 2017

Rencontre avec

MÉLANIE FREYMOND Meeting with

Cahier spécial

FOOD & DRINK Special supplement

Rencontre Business

MAXIME PALLAIN Business Meeting

En partenariat exclusif avec Exclusive partnership with

Retrouvez Socialize Magazine en ligne !

www.socialize-magazine.ch

SOCIALIZE magazine

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Éditorial Socialize Magazine dévoile sa deuxième édition print et a choisi, pour cette saison hivernale, de réchauffer les cœurs et les corps au travers de son cahier spécial food & drink. Voyager sur la route des vins, découvrir de fameuses bières artisanales, se moderniser avec les innovations du domaine, ou encore réserver son prochain rendez-vous parmi une sélection de lieux où il fait bon vivre : une fois de plus, l’art de vivre et le lifestyle vous guideront page après page.

Si manger et boire représentent bien sûr une question de survie, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en se faisant plaisir ? Se regrouper pour partager un moment spécial, une rencontre ou une bière bien fraîche, peu importe.

“Socialize” est un état d’esprit, une expérience à vivre.

Sandro Todobom Fondateur & Co-directeur de publication

Socialize Magazine has unveiled its second print edition, and for this winter season, we have decided to warm hearts and bodies with a special ‘food & drink’ supplement. Travel down wine trails, discover famous craft beers, bring yourself up to date with the sector’s latest innovations, and choose from our selection of the finest venues to book your next meeting spot: once again, the art of living and lifestyle segments will guide you from page to page.

Of course, eating and drinking are a matter of basic survival. But why not unite practicality with pleasure, to make these tasks truly enjoyable? Whether coming together to share a special moment, an encounter, or simply a refreshing glass of cold beer, ‘Socialize’ represents a state of mind: an adventure to experience.

We wish you great exploration with this latest edition of Socialize Magazine.

Sandro Todobom Founder & co-editor

© Photos DR

Nous vous souhaitons une belle découverte de ce nouveau numéro de Socialize Magazine.

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sommaire contents N°2 Hiver –Winter 2017

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Trend Lifestyle

Trend Business

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À visiter Places to visit

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MINI Countryman

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Rencontre avec

Mélanie Freymond Meeting with

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Sortir / Going Out

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sommaire contents N°2 Hiver –Winter 2017

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Innovation

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Trend Entertainment

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Business Meeting with

Maxime Pallain

30 Culture

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Movies

Music

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Art Focus on Mathias Forbach

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sommaire contents N°2 Hiver –Winter 2017

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Trend Food & Drink

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Mangeons mieux Eating better

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Gypsy Brewer

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Wine trails

Pages

52-57 Royal Savoy

SOCIALIZE magazine

Team Sandro Todobom

Mélina Neuhaus

Tiago Pires

Martin Reid-Jamond

Marie Ansel

Johanna Leimgruber

Iria Ilcal

Alison Reid-Jamond

Fondateur et co-directeur de publication Founder & co-editor

Rédactrice et co-directrice de publication Writer & co-editor

Rédacteur Writer

Rédacteur Writer

Rédactrice Writer

Rédactrice Writer

Traductrice Translator

Rédactrice Writer

Sarah Jaquemet Photographe principale Head photographer

IMPRESSUM Couverture Sarah Jaquemet Co-directeurs de publication Sandro Todobom Mélina Neuhaus redaction@so-mag.ch

Éditeur Socialize Network Design et mise en page Elitia Communication www.elitia.ch Traduction Alison Reid-Jamond

Production Socialize Network Route de Peney 2 CH-1214 Vernier www.socialize-network.com

Publicité Bengt Alexander Elmér pub@so-mag.ch Impression IF Imprimerie Fleury Sàrl

Tirage 3’000 exemplaires

© 2017 Socialize Magazine

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lifestyle 1 / Mini Countryman : Connectivité, gadgets et sécurité – Connectivity, gadgets and security; 2 / À visiter – Places to visit; 3 / Rencontre avec Mélanie Freymond – Meeting with Mélanie Freymond; 4 / Sortir – Going out

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TREND LIFESTYLE

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YVY

Bijoux métissés

La marque zurichoise de maroquinerie et accessoires mélange savoir-faire artisanal et innovation pour des créations visionnaires fait-main avec du cuir italien de la meilleure qualité. Intelligemment travaillés, les subtiles lacets, rivets et entrelacs de cuire subliment la femme dans un corps-à-corps parfait.

Mélange stylisé des cultures suisse et sri-lankaise, la marque Kinsfolk propose des bijoux uniques conçus en partenariat avec de petits fabricants issus de l’île de l’océan Indien. Au départ, deux sœurs ayant à cœur d’exprimer leurs origines dans des collections sobres mais subtilement empreintes de la culture ceylanaise.

> www.yvy.ch

> www.kinsfo.lk

YVY

> www.yvy.ch

Nadia Z : l’essence du parfum La luxueuse gamme de parfums Nadia Z, composée de 15 à 150 précieux extraits de plantes, est une ode à la biodiversité.

Ne contenant aucune substance synthétique, chaque parfum est produit artisanalement, dans le respect de l’Homme et de son environnement.

Femme ou homme, touchez à la délicatesse pour une expérience olfactive sensuelle, intime, voire spirituelle ! > www.nadiaz.ch

Intercultural style A stylised mix of Swiss and Sri Lankan culture, the Kinsfolk brand offers unique items of jewellery designed in partnership with the small scale producers from the Indian Ocean island. At the root are two sisters, set on expressing their origins through minimalist collections bearing the subtle marks of Ceylonese culture. > www.kinsfo.lk

Nadia Z : the essence of perfume Made up of 15 to 150 precious plant extracts, the luxurious perfume range from Nadia Z is an ode to biodiversity. With no synthetic ingredients, each perfume is handmade with respect for humankind and for the environment.

Whether man or woman, embrace their delicacy for a sensual, intimate and even spiritual fragrance experience. > www.nadiaz.ch © Photos DR

This leatherware and accessory label from Zurich combines artisanal craftsmanship with innovation to produce visionary, handmade creations using Italian leather of the utmost quality. Intricately worked, the subtle lacing, riveting and weaving of the leather sublimates the female figure in a bewitching union.

MINI Countryman Connectivité, gadgets et sécurité Connectivity, gadgets and security

by Martin Reid-Jamond

Sorti au printemps dernier, le nouveau MINI Countryman, SUV porte-étendard de la marque britannique, va passer son premier hiver dehors ! Plus long, plus grand, plus gros et plus lourd que tous les autres véhicules MINI depuis près de 60 ans, il est attendu au tournant.

Launched last spring, the new MINI Countryman, the British brand’s flagship SUV, will soon be experiencing its first winter outside! Longer, larger, wider and heavier than any of the other MINI vehicles from the last 60 years, the new MINI Countryman has been eagerly awaited.

Les vignes d’Yvorne jaunies par l’automne, les lacets de Torgon avec la vue sur le Léman, les bords du lac le long des terrasses de Lavaux et la plaine du Chablais, de Villeneuve à Saint-Maurice : c’est dans ce décor bucolique que nous avons pu découvrir le nouveau Countryman version 2017, le dernier SUV signé MINI. À peine installés au volant, une première reflexion nous vient à l’esprit : cette MINI est tout sauf … mini ! Avec ses 4,29 m de long et ses 1,82 m de large, le nouveau Countryman est grand, très grand ! C’est même le plus grand véhicule construit par MINI, 20 cm plus long et 3 cm plus large que la première version du SUV, sortie en 2010. Le Countryman n’a rien à envier à son cousin BMW X1 et aux Mercedes GLA, Audi Q3 et Range Rover Evoque !

Qui aurait prédit qu’une MINI puisse un jour faire presque la même taille qu’un Range Rover ?

The vineyards of Yvorne basked in the yellow of autumn; the winding roads of Torgon with a view over Lake Geneva; the lakeshores and terraces of the Lavaux; the Chablais plain, stretching from Villeneuve to Saint-Maurice: such is the rural backdrop against which we were able to discover the new 2017 version of the Countryman, the latest SUV from MINI. Scarcely is the driver seated behind the wheel and an initial reflection springs to mind: this MINI is anything but… mini! With a length of 4.29 m and at 1.82 m wide, the new Countryman is big, very big! In fact, it is the largest vehicle to have been built by MINI, measuring 20 cm more in length and 3 cm more in width than the SUV’s first version, launched in 2010. The Countryman can truly hold its own against its cousin, the BMW X1, as well as the Mercedes GLA, the Audi Q3 and the Range Rover Evoque! Who would have thought that one day a MINI would grow to almost the same size as a Range Rover?

Outre la taille et la patte BMW, ce qui frappe aussi au premier regard, c’est le design raffiné et racé de ce nouveau Countryman. Imposant mais rond, trapu mais félin, lourd mais précis, il garde l’ADN MINI et assume volontiers son statut de SUV compact. On est loin de la MINI Cooper du début des années 2000, adolescente extravagante qui cachait sous son allure émancipée quelques faiblesses et erreurs de jeunesse qui pouvaient vite vous faire regretter un long trajet à son volant. A l’inverse, le Countryman d’aujourd’hui

Aside from its volumes and its BMW styling, the other most striking feature is the refined and distinguished design of this new Countryman. Imposing, yet rounded, stocky, yet cat-like, heavy, yet articulate, it retains the DNA of a MINI, whilst fully assuming its role as a compact SUV. It is a world away from the MINI Cooper of the early 2000s, an extravagant adolescent with a liberated design, under which were hidden certain weaknesses and youthful errors – enough to make a driver quickly regret undertaking a longer journey. Quite the opposite,

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Prix de base MINI Countryman à partir de CHF 30’200.– (sans TVA)

Starting price MINI Countryman from CHF 30.200.– (excluding VAT)

est plus sobre mais plus adulte. Il reste toutefois jovial avec sa carrosserie bicolore et ses bandes blanches (en option), même s’il sait se montrer sérieux et respectable, tant dans le design que dans le comportement.

Au final, ce MINI Countryman est à l’image de la génération Y qu’il séduit : des adultes, des parents et des aventuriers suffisamment jeunes dans leur tête pour apprécier son côté joueur et sérieux à la fois. Avec cinq vraies places et un coffre de 450 litres, il permet, en semaine, de faire les courses de la vie de tous les jours et le weekend, d’embarquer toute la famille pour une balade à la montagne !

Lire le test complet sur notre site.

Read the complete test on our webzine.

today’s Countryman is more subdued, yet more adult. It retains a cheerful demeanour with its bicolour bodywork and its white stripes (optional), but shows itself to be far more serious and respectable, as much in its design as in its behaviour.

Beneath the hood, the Countryman again displays both its playful and its serious side. There are five engine options available (petrol, diesel or hybrid), ranging from 102 hp for the One version to 231 hp for the JCW version. The All4 version includes an intelligent all-wheel drive system, enabling you to shift from two-wheel drive to fourwheel drive in a fraction of a second, achieving optimal traction on every surface. Just like the BMW xDrive, the MINI All4 is invaluable when driving on snow and in the mountains, where the Countryman remains flat against the road in bends and extremely precise in its trajectories. A powerful vehicle, the Countryman Cooper S All4 that we tested can go from 0 to 100 km in 7.2 seconds and gears itself to fit every driving style with its ‘Sports’, ‘Mid’ and ‘Green’ modes. The latter allows the driver to achieve real fuel savings, particularly when in the city, with consumption levels shown in real time on the dashboard.

During our 700 km journey through towns and on mountain routes, we saved approximately eight litres of petrol with the Green mode (+ / - 15% of savings). Just one setback: the Countryman is not a pure 4x4 and will not allow you to drive ‘off-road’. However, you will be able to drive up to the ski slopes and out of your garage in spite of the snow… and that’s really all we ask for!

Ultimately, this MINI Countryman is a reflection of the generation Y audience it seduces so well: adults, parents, and explorers, who are sufficiently young at heart to appreciate both its playful and its serious side. With seating for five passengers and a 450 litre boot, this vehicle allows you to complete your everyday errands during the week, and to take the whole family out for a mountaintop drive at the weekend!

Découvrez la MINI Countryman.

Discover the MINI Countryman.

© Photos Socialize Magazine

Sous le capot, le Countryman se montre, là aussi, à la fois joueur et sérieux. Il est disponible en cinq motorisations (essence, diesel ou hybride), de 102cv pour la version One, à 231cv pour la version JCW. En version All4, il embarque un système de transmission intégrale intelligente qui vous fera passer de deux à quatre roues motrices en une fraction de seconde, pour une motricité optimale sur chaque revêtement. Le All4 MINI, à l’image de xDrive BMW, est précieux sous la neige et en montagne, où le Countryman vire quasiment à plat et reste extrêmement précis dans les trajectoires. Puissant, le Countryman Cooper S All4 que nous avons testé, passe de 0 à 100 km/h en 7,2 sec et s’adapte à chaque conduite avec ses modes « Sport », « Mid » et « Green ». Ce dernier permet d’ailleurs de vraies économies de carburant, notamment en ville, avec un affichage de la consommation au volant et en temps réel. Sur notre trajet de 700 km entre ville et montagne, nous avons gagné environ huit litres d’essence avec le mode « Green » (+/- 15% d’économie). Un bémol toutefois, le Countryman n’est pas un pur 4×4 et ne vous permettra pas de faire du tout-terrain.

Par contre, il vous emmènera au ski et vous sortira de votre garage malgré la neige … et c’est juste ce qu’on lui demande !

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À visiter Places to visit

by Martin Reid-Jamond

En hiver, le lac Lioson, au-dessus de la station des Mosses, devient féérique ! Quelques dizaines de mètres de diamètre, 30 mètres de profondeur et une épaisse couche de glace de plus de 30 centimètres. La meilleure façon de le découvrir ? En plongeant sous la glace ! Harnaché à votre fil d’Ariane, emmitouflé dans une impressionnante combinaison étanche, vous plongez de trou en trou, dans le silence absolu du lac gelé. Une véritable immersion sous l’Arctique, à 1’800 mètres d’altitude, au cœur des Alpes vaudoises. La plongée se déroule le temps d’un weekend, avec montée au lac en raquettes le samedi, nuitée dans un gîte et redescente vers la station en luge le dimanche.

Imaginez-vous debout sur un pont suspendu de 107 mètres, entre deux sommets alpins ! Sous vos pieds, un glacier à 3’000 mètres d’altitude et, devant vous, une vue à 360° sur le Cervin, le Mont Blanc et la Jungfrau. Cette expérience se vit aux Diablerets, dans les Alpes vaudoises. L’hiver, alors que tout est blanc autour de vous, le Peak Walk prend une toute autre ampleur et donne une bonne dose d’adrénaline et d’émerveillement aux visiteurs qui n’ont pas froid aux yeux. Le pont suspendu est accessible aussi bien aux amateurs de sport qu’aux non-sportifs et l’accès est gratuit.

Imagine yourself standing on a 107-metre-high bridge, strung between two Alpine peaks! Below your feet is a glacier at an altitude of 3,000 metres and before you, a 360° view of the Matterhorn, Mont Blanc and the Jungfrau.

This experience is to be found in the Diablerets, in the Vaud Alps. In winter, when all around is coated in white, the Peak Walk takes on an entirely new dimension, providing a rush of both adrenaline and wonder for visitors, provided they don’t get cold feet! The suspension bridge is accessible for those of both an athletic and a less sporty disposition, and is free of charge.

In winter, the lake Lioson, just above the Les Mosses ski resort, becomes a simply magical place. A few dozen metres in diameter and 30 metres deep, it bears a layer of ice over 30 centimetres thick. And what better way to discover it than by diving beneath the surface! Harnessed to your golden lifeline, safely enveloped in an impressive dry suit, you can dive from hole to hole in the ice, in the absolute silence of the frozen lake. A true immersion below the Arctic, at an altitude of 1,800 metres, at the heart of the Vaud Alps. The dive takes place over the course of a weekend, with a snowshoe hike to the lake on Saturday, a night in a lodge followed by a toboggan ride back down to the ski resort on Sunday.

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Un dimanche hivernal se passe au Lac Noir, le fameux Schwarzsee, au cœur des Préalpes fribourgeoises. Le lac gèle rapidement dès les premiers grands froids hivernaux et le parcours, extrêmement bien entretenu, permet une balade familiale authentique avec des vues à couper le souffle sur les montagnes environnantes, Schwyberg ou Kaiseregg. Les plus sportifs pourront patiner entre les roseaux givrés ou tester le curling et « l’Eisstockschliessen », la pétanque sur glace locale. Dépaysement garanti à une heure trente de Lausanne !

Après une intense journée de ski, on apprécie de se dégourdir les jambes, de boire un bon verre de vin et de tester les spécialités gastronomiques du coin ! A Verbier, skiez directement jusqu’au bar Off-Piste du W, relaxez-vous et trinquez au son des DJ résidents de cet hôtel 5* lové au bord des pistes. A Morgins, c’est le cadre chic et la lumière tamisée du Black Chili qui vous permettront de vous remettre de votre dure journée de glisse. Enfin, à Villars, faites escale à l’Etable, une ferme-restaurant sur les pistes, atteignable en marchant, le soir, à la lumière de votre lampe torche. Une expérience inoubliable !

After a long day of skiing, it’s great to be able to stretch your legs, sip a fine glass of wine and test out some of the local delicacies! At Verbier, skiers can glide straight into the W’s Off-Piste bar, where they can relax and clink glasses to the backdrop of the resident DJ of this 5* hotel, nestled alongside the slopes. At Morgins, it is the chic atmosphere and subdued lighting of Black Chili that will help you recover after a long day on your skis. Or else at Villars, why not stop off at the l’Etable farm-restaurant, perched on the slopes and accessible by foot in the evening with the help of your torch. An unforgettable experience!

© Photos José Crespo – Glacier3000 – Schwarzsee Tourismus – W Verbier

Why not enjoy a winter Sunday at the famous Lac Noir, or Schwarzee, at the heart of the Fribourg Prealps? The lake quickly freezes over as soon as the first cold winter weather arrives with an extremely well taken care of pathway allowing for an authentic family walk with breathtaking views of the surrounding mountains: the Schwyberg or the Kaiseregg. The more athletic walker may skate between the frosty reeds or try their hand at curling or “Eisstockschliessen”, a local version of petanque on ice. A real change of scenery at just an hour and a half from Lausanne!

Rencontre avec

Mélanie Freymond

Meeting with

Interview by Mélina Neuhaus | Photos by Sarah Jaquemet | Translation by Alison Reid-Jamond

Elle vient de fêter ses 40 ans, elle est pétillante et au top de sa carrière : Mélanie Freymond, journaliste et présentatrice, séduit son public avec son talent et son capital sympathie. Active sur le territoire romand comme en Suisse alémanique, elle passe de plateaux de télévision à la modération d’évènements, quand elle n’est pas dans l’avion pour ses nombreux voyages. Rencontre avec une femme brillante qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Absolutely dazzling, in the prime of her career and having just celebrated her 40th birthday, Mélanie Freymond, journalist and presenter, charms the public with her talent and her kind and friendly nature. Active in both French and German-speaking Switzerland, she can often be found on television sets or hosting events, when she’s not heading off on one of her many trips, that is! A meeting with a smart young woman who’s the talk of the town.

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Mélanie, difficile de passer à côté de tes belles aventures quotidiennes que tu partages volontiers sur les réseaux sociaux.

Entre voyages, tournages d’émissions et évènements, comment organises-tu ton temps ?

C’est la grande question ! L’organisation, c’est un peu le nerf de la guerre, surtout lorsqu’on y ajoute le fait d’être maman. C’est un jonglage relativement complexe qui passe par la famille, les amis et la garderie. J’ai d’ailleurs coutume de dire que nous sommes des jongleurs professionnels (rires). J’ai un agenda dans lequel je rentre tous mes rendez-vous et déplacements. Quand je dois partir en voyage, j’ai la chance de pouvoir compter sur le papa de mon fils et sur ma maman à qui je dois beaucoup. Elle fait régulièrement le déplacement depuis Bruxelles pour me permettre de réaliser mes activités professionnelles.

Journaliste de métier, tu t’es rapidement tournée vers l’animation et la modération d’émissions et d’évènements publics ou privés. Animer te fait davantage vibrer que le métier de journaliste ?

En réalité, les choses se sont passées différemment. Lorsque je me suis inscrite à l’université pour entamer mon Master en journalisme et sociologie de la communication, le but premier était de devenir journaliste. A la même période, j’ai été engagée par la Radio Télévision Suisse (RTS) et me suis alors retrouvée face à un dilemme : celui de vouloir étudier le journalisme ou faire de la télévision. Ces deux activités se sont révélées complexes à gérer d’autant plus qu’à l’époque, je tournais une émission qui impliquait des déplacements réguliers. Je me suis donc donnée comme objectif de passer mes examens de première année de Master. Si j’y arrivais, alors je continuerais. J’ai finalement enchainé mes quatre années d’études tout en poursuivant mon travail à la télévision.

“JE ME SOUVIENS DE CERTAINS MOMENTS OÙ J’AI FAILLI ABANDONNER...”

Comment a démarré ta carrière sur le petit écran ?

J’ai commencé avec l’animation d’une émission pour les enfants.

Cette propulsion dans le monde de la télévision s’est avérée extrêmement formatrice puisque j’ai appris, sur le tas, à réaliser des interviews, à présenter, à être face à un public sur le terrain comme en studio. C’était la meilleure des écoles ! Mes deux métiers de journaliste et d’animatrice se sont donc construits parallèlement.

J’ai toujours eu cette double casquette et comme je suis curieuse de nature et touche-à-tout, je n’aime pas me limiter. Je vais là où je sens l’intérêt. Je fonctionne au feeling.

Quel est le cœur de ton métier aujourd’hui ?

Mon cœur de métier est une combinaison du journalisme et de l’animation. Certains évènements que j’anime nécessitent une formation de journaliste. Si j’étais uniquement présentatrice, ce serait vraiment compliqué. Parfois, je travaille dans des domaines que je ne connais pas. Par exemple, j’ai animé beaucoup de débats pour des sociétés actives dans l’IT. C’est un domaine complexe qui nécessite des recherches sur le sujet et une importante préparation du dossier. Ma formation de journaliste est un atout considérable.

Ensuite, la prestation d’animation sur scène, c’est la partie sympathique et amusante du travail.

Mélanie, it’s hard to miss your beautiful daily adventures that you share openly on social media. Between trips away, television shoots and events, how do you organise your time?

Ah, that’s the big question! Organisation is key, especially when you add in the fact that I’m a mum. It’s a fairly complex case of juggling between family, friends and day-care. In fact, I often say that we’re like professional jugglers! (laughs). I have a diary in which I record all of my meetings and trips. When I have to travel, I’m lucky to be able to count on my son’s father and also my mother, to whom I owe a lot. She often comes all the way from Brussels so that I can pursue my professional activities.

A journalist by trade, you quickly turned towards presenting and hosting programmes and public or private events. Do you find it more exciting to be a presenter than a journalist?

In reality, things didn’t happen quite like that. When I signed up at university to begin my Master’s degree in journalism and sociology of communication, my original aim was to become a journalist. At around the same time, I was hired by Radio Télévision Suisse (RTS) and I found myself faced with a dilemma: whether to study journalism or to enter the world of television. It turned out to be difficult to combine these two activities, all the more so as at the time, I was taking part in a programme which involved regular trips. So, I set myself the goal of sitting the first-year exams for my Master’s degree, and decided that if I passed them, then I would continue. In the end, I completed all four years of study whilst also working in television.

“I REMEMBER A FEW TIMES WHERE I ALMOST GAVE UP...”

How did your television career begin?

I started off presenting a programme for children. This first step into the world of television proved to be extremely formative, as I learnt on the job how to conduct interviews, how to present and how to face an audience, both in the studio and on the road. It was the best type of training! So, my two professions – journalist and presenter – developed in parallel. I have always had this sort of double-hatted role as I am naturally curious and love to dabble in everything. I don’t like to limit myself and I do what interests me. I function by feeling.

What is your core profession today?

My core profession is a combination of journalism and presenting.

For some of the events I present, it is necessary to have journalistic training. If I was ‘just’ a presenter, things would be very complicated, as I sometimes work in sectors with which I’m unfamiliar. For example, I host a lot of debates for companies who work in IT. It’s a complicated sector which requires me to research the subject and to do a lot of preparation for each case. My training as a journalist is a tremendous asset. After that, the presentation aspect on stage is the more fun and enjoyable part of the work.

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Rencontre avec Meeting with

Mélanie Freymond

As-tu senti, à un certain moment, un véritable tournant dans ta carrière ?

Je me souviens de certains moments où j’ai failli abandonner.

Il est très difficile, en Suisse romande, de vivre de la télévision parce que nous sommes un tout petit pays. J’ai donc traversé une phase durant laquelle je me suis dit que j’allais raccrocher car je ne gagnais pas assez d’argent pour joindre les deux bouts.

Lorsque j’ai quitté Rouge FM en 2013, je pensais que je retrouverais facilement un emploi dans les médias, grâce au réseau que j’avais développé. Mais ce n’est pas du tout de cette manière que les choses se sont passées. A l’époque, les médias licenciaient plutôt qu’ils n’engageaient. Je suis entrée dans un processus de réflexion qui a duré deux ans et au bout duquel je me suis rendue compte que j’arrivais à me débrouiller toute seule. En septembre 2015, je me suis mise à mon compte. Depuis, ma carrière a explosé et je fais vraiment ce que j’aime.

C’est l’amour de la scène qui t’a donné la motivation de te battre ?

Je me suis toujours sentie à ma place sur un plateau de télévision. Cette sensation m’a donné la force de ne rien lâcher, même dans les moments difficiles. J’entends souvent des gens me dire qu’ils aimeraient faire de la télé. Mais s’il s’agit juste d’une envie d’être vu, ce n’est pas suffisant. Il faut avoir les reins solides et être persuadé qu’il s’agit vraiment de ce que l’on veut. Le parcours est long et sinueux et, surtout, rien n’est jamais acquis.

Has there ever been a real turning-point in your career?

I remember a few times where I almost gave up. In French-speaking Switzerland, it’s hard to make a living in television as we are in a very small country. So, I did have a period in which I said to myself that I would hang up my gloves as I just wasn’t earning enough to make ends meet. Back when I left Rouge FM in 2013, I thought I would easily find another job in media, thanks to the network I had developed. But things didn’t work out like that at all. At the time, the media were dismissing staff rather than hiring them. I entered into a process of reflection which lasted two years, at the end of which I realised that I was able to get by all by myself. In September 2015 I became independent. Since then, my career has taken off and I am really doing what I love.

Is it your love for the stage that gave you the motivation to keep fighting?

I’ve always felt at home on a television set. It’s this feeling that has given me the strength to hang on, even at the difficult times. People often tell me that they would like to work in television, but it’s just a desire to be seen, and that’s not enough. You have to be tough and sure that it’s what you really want. It’s a long and winding road, and nothing can ever be taken for granted.

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Tu as maintenant 40 ans et tu es au top de ta carrière. Selon toi, quelles sont les choses à ne pas faire pour éviter le flop ?

Je crois qu’il faut rester totalement honnête avec soi-même, savoir s’écouter, être sincère et authentique. Il faut être persuadé que l’on se trouve au bon endroit et que l’on fait les choses pour les bonnes raisons. Pour ma part, je sais que je suis à ma place et que je suis faite pour ce métier. Les moments difficiles de mon parcours me l’ont prouvé et c’est ce qui me permet aujourd’hui d’avancer en toute authenticité et sincérité. Si on suit sa ligne de conduite, on ne se trompe pas.

You are now 40 years old and in the prime of your career. In your eyes, what are the main things to steer clear of to avoid a flop?

I think you have to stay completely honest with yourself. You have to know how to listen to yourself, and to be sincere and authentic. You have to be sure you’re in the right place and that you’re doing things for the right reasons. Personally, I know that I’m in my right place and that I’m made for this profession. The difficult moments I’ve faced along the way have proved this and they are what enables me to advance today with authenticity and sincerity. If you follow your own course of action, you won’t go far wrong.

Tu bénéficies d’un important capital sympathie auprès de ton public, quelle est la recette du succès pour être aimée de toutes les générations ?

Premièrement, on ne peut pas plaire à tout le monde. Partant de là, j’accepte toutes les critiques pour autant qu’elles soient constructives. Je ne me préoccupe d’ailleurs pas des commentaires des « haters ». Au début de mon parcours, j’ai eu cette illusion que j’allais pouvoir plaire à tout le monde, mais c’est impossible. Une fois que l’on comprend cela, on peut avancer sereinement.

You are very popular with the public. What is the key to your success with fans of all ages?

First of all, you can’t please everyone. With this is in mind, I accept all criticism, provided it remains constructive. I don’t worry about comments from “haters”. At the beginning of my career, I had the illusion that everyone would like me, but that’s just not possible. Once you understand that, you can move forward more comfortably.

Quelles sont les activités qui te font vibrer le week-end par exemple ?

Le voyage ! Grâce à mon travail, j’ai la chance de pouvoir beaucoup voyager. Il faut dire que c’est aussi quelque chose que j’ai dans les gènes. Je suis liée au monde du voyage depuis toujours : mes grands-parents maternels étaient déjà de grands voyageurs à une époque où les gens ne voyageaient pas beaucoup et je crois que je tiens cette passion de là. Ma mère aussi a toujours été une grande voyageuse et exploratrice. J’ai aussi été hôtesse de l’air (rires). Si je peux voyager dans ma vie privée, je le fais et si c’est le cas par le biais de mon travail, j’en suis très heureuse aussi. J’essaie donc souvent de combiner les deux.

On t’a vu participer à un concours d’une célèbre marque de pâtes italiennes. Alors, dans ta cuisine, on est plutôt lasagnes ou spaghetti ?

J’ai coutume de dire que je devais être italienne dans une autre vie. J’adore tellement les pâtes que je pourrais en manger tous les jours et sous toutes les formes. J’adore les préparer. Côté sauces, je craque pour la carbonara !

Quelles sont les saveurs que tu préfères ?

J’apprécie énormément la cuisine du monde, la gastronomie française et italienne. La cuisine libanaise est une cuisine que j’aime également. Dans les choses plus simples, j’adore les crêpes, les gaufres ou les frites, et là ce sont mes racines belges qui ressortent (rires). J’aime aussi tout ce qui est exotique, les naan, les samosa, les curry. En Inde, ils ont une cuisine végétarienne très riche, ce qui me plait aussi car je ne mange presque plus de viande.

Quel est le plat préféré de ton enfance ?

Il y avait quelque chose que je demandais toujours pour mes anniversaires mais que je ne mangerais absolument plus aujourd’hui, bien que mon père, excellent cuisinier, le prépare à merveille : la langue de bœuf avec de la sauce aux câpres et du riz !

C’était à tomber par terre !

Quels sont tes rêves les plus fous et lesquels aimerais-tu réaliser au cours des dix prochaines années ?

J’aimerais pouvoir continuer à être épanouie dans mon travail, entourée par des personnes de qualité et travailler sur de beaux projets de télévision, en Suisse ou ailleurs. Après mon denier séjour au Maroc sur le rallye Roses des Sables, j’avoue que j’adorerais à mon tour y participer en tant que membre d’un équipage. Pour terminer, j’espère pouvoir garder autour de moi ceux que j’aime, le plus longtemps possible.

What are your favourite weekend activities?

Travelling! Thanks to my work, I have the opportunity to take a lot of trips. It must be said that travelling is in my genes. I have always had a link to the world of travel: my grandparents on my mother’s side were already big travellers at a time where people didn’t tend to move about very much and I think my passion comes from there. My mum has also always been a great traveller and explorer, and I used to work as an air hostess! (laughs). If I can travel in my private life, I will, and if I am able to travel through my work, then I’m very happy to do so, as well. So, I often try to combine the two.

We watched you participate in a competition for a famous Italian pasta brand. In your kitchen, which do you prefer: lasagne or spaghetti?

I often say that I must have been Italian in a past life. I love pasta so much that I could eat it every day, in every style possible! I love to prepare it. In terms of sauce, the best has to be carbonara!

What are your favourite flavours?

I really love cuisine from around the world, French gastronomy and Italian, too. Lebanese cuisine is also a style I enjoy. For simpler things, I love crepes, waffles and French fries… that’s my Belgian roots coming through! (laughs). I also like anything exotic: naan breads, samosas, curries. In India there is a very rich culture of vegetarian cuisine, which is great for me, as I hardly eat any meat.

What was your favourite childhood meal?

There was one thing I always used to ask for when it was my birthday, but that I would absolutely not eat today, even though my dad, who is an excellent chef, prepared it fantastically: beef tongue with caper sauce and rice! It was to die for!

What are your craziest dreams and which would you like to accomplish over the next ten years?

I would like to continue feeling fulfilled in my professional life, surrounded by good people and working on wonderful television projects, in Switzerland or further afield. I have to say that after my last trip to Morocco for the Rallye Roses des Sables, I would also love to take part as one of the members in a team! And lastly, I hope to be able to keep all of those I love close to me, for as long as possible.

Lire l’interview complète sur notre site.

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Sortir Going out

by Tiago Pires

Le Birdie Food & Coffee au style lumineux et épuré, sous influence scandinave, se spécialise notamment dans l’art de préparer un bon café. Pour ce faire, le lieu utilise une machine à espresso LaMarzocco, fabriquée à la main à Florence, des grains de café sélectionnés avec soin et une eau filtrée afin de la garder aussi neutre que possible. Outre le café, le Birdie propose aussi une sélection d’assiettes locales, saisonnières et variées.

Du chocolat chaud, des thés aux saveurs exotiques, un café onctueux et léger et une cuisine raffinée. A Morges, le Balzac Café se situe dans les Anciennes Prisons de la ville. Loin de l’aspect rudimentaire d’une geôle, le lieu se mue en une véritable ambiance conviviale avec lumière chaleureuse et poutres apparentes. Victime de son succès, il vaut mieux réserver sa table avant de profiter des lieux.

Hot chocolate, exotically flavoured teas, smooth, light-bodied coffee and refined cuisine: the Balzac Café is located in Morges’ former prison building. But far from the rudimentary appearance of a jail, the spot has developed a truly welcoming atmosphere with warm lighting and stylish exposed beams. Victim of its own success, it’s best to reserve in advance if you’re hoping to enjoy this venue!

Birdie Food and Coffee, with its light and streamlined style and Scandinavian influences, is specialised in the art of good coffee. To prepare it, the owners use a LaMarzocco espresso machine which was handmade in Florence, carefully chosen coffee beans and water filtered to maintain its neutrality as far as possible. Aside from coffee, Birdie also offers a wide selection of seasonal and local dishes.

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En marge du centre-ville, avec une vue somptueuse sur la Sarine et le pont de la Poya, l’Auberge aux 4 Vents se niche au milieu d’une verdure luxuriante. Egalement hôtel et restaurant, ce lieu envoûte les visiteurs par son charme typique et sa baignoire suspendue permettant un bain au clair de lune. Sur la carte des menus, l’originalité est également de mise avec des recettes locales succulentes.

Planté au milieu des vignes, le restaurant Tout un Monde offre une vue époustouflante sur le Lavaux et le lac Léman.

Si le temps est maussade, le lieu abrite les visiteurs dans une magnifique véranda surplombant la terrasse et permettant de profiter allégrement du paysage. Côté dit “clocher”, les épicuriens jouiront davantage de l’histoire de Grandvaux face aux bâtiments emblématiques de la bourgade. Les viandes, poissons, légumes et vins proviennent autant que possible de producteurs suisses régionaux et de Lavaux.

Set in the midst of the vines, the Tout un Monde restaurant boasts a stunning view of the Lavaux and Lake Geneva. In times of gloomy weather, the venue provides shelter under a splendid veranda overlooking the terrace, allowing guests to take full advantage of the scenery. Looking out towards the town steeple, food lovers will find further delight in the history of Grandvaux, with a view of the village’s iconic buildings. The meats, fish, vegetables and wines are sourced from local Swiss producers from the region and the Lavaux area as far as possible.

© Photos Birdie Food & Coffee – Balzac Café – André Baechler – Tout un Monde

Just off the town centre and offering a magnificent view of the Sarine River and Poya Bridge, the Auberge aux 4 Vents is nestled at the heart of an area of mesmerising greenery. Both a hotel and restaurant, the Auberge will leave visitors spellbound with its traditional charm and its astonishing high-standing bathtub where guests may bathe in the light of the moon.

The menu, too, is packed with originality, offering an array of succulent local recipes.

Business 1 / Les projets innovants – Innovation around the world; 2 / Business meeting with Maxime Pallain

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TREND BUSINESS

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Léman Grand Bleu

Léman Grand Bleu

Le stylo Léman Grand Bleu de Caran d’Ache, élu Stylo de l’année 2017, incarne un savoirfaire artisanal d’exception. Mué en prolongement de pensées, l’instrument crée un lien subtil entre courbes calligraphiques et ondes du Léman, rappelées par de fines vagues gravées dans son corps bleu translucide dont les courbures galbées offrent une confortable prise en main.

Elected pen of the year in 2017, the Léman Grand Bleu fountain pen from Caran d’Ache, incarnates an exceptional level of skilled craftsmanship. Product of a long process of reflection, the instrument creates a subtle relationship between calligraphic curves and the rippling of Lake Geneva, evoked through the fine waves engraved on the translucent blue barrel, the rounded form of which enhances writing comfort.

Le senseur qui apaise en un instant

Mallette Victorinox pour portable 14’’

Porté au niveau de la poitrine, le petit appareil portable Sensate mesure les différents indicateurs de stress émis par le corps et modère leur niveau en temps réel.

En propageant des tonalités tactiles sous-audibles, combinées à de la musique relaxante diffusées grâce à un casque audio relié à l’appareil, Sensate plonge la personne qui le porte dans un profond état de relaxation.

Disponible en 2018.

Victorinox allie modernité et élégance dans une gamme de sacs, sacoches et mallettes pour un style sport chic. La mallette Architecture Urban Bodmer 14, déclinée en trois teintes, vous permet de transporter votre ordinateur 14 pouces ainsi que vos accessoires de travail, et peut être portée à la main comme à l’épaule.

Worn at chest-level, Sensate, a little portable device, measures different indicators of stress produced by the body and moderates levels of tension in real time. By transmitting tactile, sub-audible tones combined with relaxing music through headphones connected to the device, it will transport its wearer into a state of deep relaxation. Available in 2018.

Victorinox modern briefcase for 14” Victorinox has combined modernity with elegance in its range of bags, satchels and briefcases in a sport-chic style. The Architecture Urban Bodmer 14 briefcase, available in three shades, allows you to transport your 14 inch laptop alongside your work accessories, and may be carried both on the shoulder or in your hand.

© Photos DR

The sensor that creates instantaneous calm

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Les projets innovants dans le monde Innovation around the world

by Martin Reid-Jamond

En douze étapes et avec un petit kit d’apprenti horloger, NOCLOCK veut révolutionner la conservatrice et pointilleuse industrie horlogère. Le défi est lancé par trois Biennois, horlogers et inventeurs, et parrainé par Elmar Mock, le co-inventeur de la Swatch. Le concept de NOCLOCK est simple : vous avez devant vous un kit avec les douze éléments indispensables pour construire une montre ou une horloge et n’avez plus qu’à faire fonctionner votre imagination et votre minutie ! L’objectif est de décloisonner le monde de l’horlogerie et de l’ouvrir aux innovations d’une communauté de novices passionnés. Plus qu’un kit et plus qu’une montre, NOCLOCK est une « capsule temporelle modulable », d’après ses inventeurs !

Le projet sur WeMakeIt. The project on WeMakeIt.

Regardez la vidéo du projet.

Watch the video of the project.

In twelve steps and with a little apprentice watchmaker’s kit, NOCLOCK aims to revolutionise the conservative and fastidious timepiece industry. The challenge is set by three inventors and clockmakers from Biel and is sponsored by Elmar Mock, coinventor of the Swatch. The NOCLOCK concept is simple: you have before you a kit with the essential components required for the construction of a watch or a clock. All you have to do is wind up your imagination and precision-working skills! The aim is to decompartmentalise the world of watchmaking and to open it up to innovations from a community of passionate novices. More than a kit, and more than a watch, NOCLOCK represents a ‘modular time capsule’, according to its inventors!

Les Zurichois de Freitag sont connus pour leurs sacs en bâche de camion. Pour autant, avez-vous déjà vu un sac de voyage Freitag sur les convoyeurs des aéroports ? Non ! Tout simplement parce que Freitag n’a jusqu’à présent jamais osé se lancer dans la production de sacs de voyage. Dans la guerre du gramme que se livrent les compagnies aériennes et les équipementiers, les bâches de camions sont trop lourdes et les sacs Freitag ne font pas le poids face aux concurrents ultralight. Mais ça, c’était avant ! Avant Zippelin, le premier sac de voyage ultraléger de Freitag. Zippelin se veut donc léger comme une plume quand vous l’utilisez et discret à souhait quand vous ne voyagez pas !

Zurich-based company Freitag is famous for its bags made from truck tarpaulins. But have you ever seen a Freitag holdall on an airport conveyer belt? No! The reason is simple: until now, Freitag has never dared launch a range of travel bags. In the weight war waged by airline companies and equipment manufacturers, truck tarpaulins are simply too heavy, and the Freitag bags just can’t hold their own when faced with the super-light competition. But that was before the arrival of Zippelin, the first super-lightweight bag from Freitag!

Zippelin claims to be as light as a feather when in use, and ultracompact when in storage.

Le projet sur Kickstarter.

The project on Kickstarter.

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L’accès à l’eau propre est un enjeu mondial de santé publique. Avec DrinkPure HOME, la start-up alémanique à l’origine du projet promet une eau potable et saine n’importe où sur la planète. DrinkPure HOME est un adaptateur que vous fixez à la sortie de votre robinet et qui purifie l’eau au moment où elle passe, avant qu’elle n’arrive dans votre verre. Les pathogènes, les bactéries et même les mauvaises odeurs et les mauvais goûts sont filtrés, garantissant la bonne qualité de votre boisson. Chaque filtre est efficace pour 500 litres d’eau, soit deux mois de consommation environ.

Le projet sur Kickstarter.

The project on Kickstarter.

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© Photos DR

Access to clean water is a global public health issue. With DrinkPure HOME, the Swiss German start-up at the root of this project promises to provide safe drinking water wherever you are on the planet. DrinkPure HOME is an adaptor that can be attached to your tap and which purifies the water as it passes, before it arrives in your glass. Pathogens, bacteria and even unpleasant smells and tastes are filtered, guaranteeing the utmost quality of your drink. Each filter works for up to 500 litres of water, which is equal to more than two months of consumption.

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Business meeting with Maxime Pallain

by Tiago Pires

Loin de l’univers impitoyable des multinationales, le monde des start-up s’accompagne d’un esprit cool, jeune et ambitieux. Derrière cet imaginaire à base de Facebook, de Steve Jobs et de licornes (c’est-à-dire une startup valorisée à plus d’un milliard de dollars), la réalité est parfois cruelle avec plus de 80% d’échecs au bout de cinq ans, selon l’incubateur FriUp. Maxime Pallain, directeur suisse de Raizers, propose une plateforme d’investissement en ligne permettant aux entrepreneurs de lever des fonds en s’appuyant sur sa communauté d’investisseurs. Startuper lui-même depuis plusieurs années, il livre également quelques conseils aux jeunes entrepreneurs en devenir.

Far from the ruthless universe of multinationals, the world of start-ups carries a cooler, more youthful and ambitious vibe. Behind the imaginary vision of Facebook, Steve Jobs and unicorns (otherwise known as ‘start-ups valued at over one billion dollars’), the reality can sometimes be a little crueller, with a failure rate of 80% after five years, according to the association FriUp. Maxime Pallain, Swiss Director of Raizers, offers an online investment platform providing entrepreneurs access to funding through the support of a community of investors. Having been a startupper himself for several years, he also offers advice to young entrepreneurs in the making.

Maxime Pallain, tu es le co-créateur et le directeur suisse de Raizers. Peux-tu nous parler de cette entreprise ?

L’aventure Raizers a débuté avec mon associé Grégoire Linder en 2013 et est directement liée à notre premier projet entrepreneurial commun. En effet, à nous deux, nous avions déjà plus de la moitié des fonds nécessaires. Certaines banques ont décidé de ne pas nous suivre. Cette réaction nous a particulièrement

Maxime Pallain, you are the Swiss director and co-founder of Raizers. Can you tell us about this company?

The Raizers adventure began in 2013 with my associate, Grégoire Linder, and is directly linked to our first entrepreneurial project together. Between the two of us, we already possessed over half of the funding required for this project, but certain banks took the decision not to support us. We found this reaction incredibly surprising as we felt that we had the skills necessary for managing a company. In

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Tu as donc une double casquette d’entrepreneur confirmé mais aussi de startuper. Qu’est-ce qui pousse une personne à se lancer dans le monde de la start-up ?

Il y a deux aspects. En premier lieu, les médias présentent les start-up avec un côté glamour, notamment en se focalisant sur Facebook, Apple et autres success stories. Les conditions de travail sont très intenses, mais plaisantes. On travaille pour soi, pour un projet qui nous tient à cœur au sein d’une ambiance cool et dynamique. L’esprit startuper est actuellement tendance car il amène un vent de fraîcheur, un nouveau sens du cool.

C’est aussi un bon moment pour créer son entreprise car les politiciens ont bien compris l’intérêt des Etats à innover et donc d’éviter à tout prix la fuite des cerveaux vers l’étranger. Il existe une vraie volonté politique de légiférer en faveur de ces nouvelles entreprises innovantes. Sans parler du coté sympa et très communicateur des start-up. Il est donc possible de ressentir de la récupération politique dans certains discours, mais ceci nous convient car cela ne dessert personne.

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre au début ?

Le glamour d’une start-up vient avec son lot de difficultés. On ne peut avoir l’un sans l’autre. Ensuite, en tant qu’entrepreneur, il est nécessaire de connaître ses forces et ses faiblesses. En ayant clairement identifié ses faiblesses, il faut se faire accompagner par un expert ou un associé nous permettant de combler nos défauts. Cet encadrement est crucial car savoir s’entourer est une étape vitale vers le succès. L’écosystème suisse favorise l’accompagnement avec des structures comme Genilem, Innovaud et RéseauEntreprendre. Avec ce cadre, l’entrepreneur augmente considérablement son taux de réussite.

Comment favoriser le succès ?

En premier lieu, il faut être rigoureux, tout connaître sur votre société et toujours rester très précis. Il faut toujours essayer de négocier avec les fournisseurs. Dans le meilleur des cas, les négociations réussissent et vous obtenez des charges fixes moindres. Ensuite, il est important de bien s’associer avec une personnalité dotée d’un profil complémentaire. Tout le monde fait des bêtises, mais il faut avancer ensemble. En l’espace de six ans, jamais nous ne nous sommes fâchés avec mon associé. L’intérêt supérieur de l’entreprise doit toujours passer avant les intérêts personnels. En dernier lieu, le recrutement est vital dans une société. Un seul collaborateur peut empoisonner l’ambiance d’une entreprise.

the end, we were able to obtain funding, and five years later we sold our company with impressive capital gains, at five times the initial investment. After this first achievement, we realised that a great number of competent individuals would never be able to create their companies, simply because of funding issues. We also saw that there were a growing number of people, more or less welloff, who wished to invest in the real economy in order to select and manage their investments. So, to facilitate meetings between investors and entrepreneurs, we created Raizers.

You thus occupy a double-hatted role as both an experienced entrepreneur and a startupper. What is it that pushes someone to launch themselves into the world of start-ups?

There are two reasons. Firstly, the media presents start-ups as having a very glamourous side, namely by focussing on Facebook, Apple and other success stories. The working conditions are intense, but enjoyable. We work for ourselves, on projects we believe in, in a trendy and dynamic environment. The startupper spirit is fashionable at the moment as it brings a breath of fresh air and a new sense of ‘cool’.

It’s also a good time to create a company because politicians have understood that it is in the state’s interests to innovate, so as to avoid a brain drain at all costs. There is a real political desire to legislate in favour of these new, innovative companies. Not to mention the friendly and communicative nature of start-ups. So, in certain speeches there is a feeling of political exploitation, but that doesn’t bother us as it is not doing anyone any harm.

What are the errors to avoid in the beginning?

The glamour of a start-up comes with its fair share of difficulties. You cannot have one without the other. As an entrepreneur, you have to know your strengths and your weaknesses. When you have clearly identified your weaknesses, you need to be accompanied by an expert or an associate who will help to bridge these shortcomings. This coaching is essential, as knowing how to surround yourself effectively is key to success.

The Swiss ecosystem promotes accompaniment with structures such as Genilem, Innovaud and RéseauEntreprendre. With this framework, an entrepreneur will greatly improve his or her chances of success.

How else can you encourage success?

First of all, you have to be extremely thorough, know everything there is to know about your company, and always remain precise and accurate. You must also always try to negotiate with suppliers: in the best case scenario, you will be successful in your negotiations and you will achieve reduced fixed costs. Then, you have to form a partnership with someone with a complementary profile, and remember that everyone can make mistakes, but that you must advance together. Over the course of six years, my associate and I have never gotten upset with one another. The interests of the company must always come before your own. And finally, recruitment is key for a start-up: just one employee can poison a company’s vitality.

Lire l’interview complète sur notre site.

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© Photos DR

étonnés car nous pensions avoir les compétences nécessaires pour gérer une entreprise. Pour finir, nous avons réussi à obtenir un financement et, cinq ans plus tard, nous avons revendu notre société avec une belle plus-value (cinq fois supérieure à l’investissement initial). Fort de ce premier constat, nous avons identifié qu’un nombre important de personnes compétentes ne pourraient jamais créer leur entreprise simplement à cause du financement. Le deuxième constat concerne le nombre croissant de personnes, plus ou moins fortunées, qui souhaitent investir dans l’économie réelle afin de choisir et maitriser leurs investissements. Pour faciliter la rencontre entre investisseurs et entrepreneurs, nous avons donc créé Raizers.

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AGENDA business

ÉVÈNEMENT PRINCIPAL MAIN EVENT

15-19.01.2018 PALEXPO, GENEVA

28e Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) INFORMATIONS SIHH.ORG

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NOVEMBRE 2017 NOVEMBER

23.11.2017 CCIG, GENÈVE

21-23.01.2018 PALEXPO, GENÈVE

09.11.2017 HOTEL RAMADA ENCORE GENEVA

Le réseautage productif : comment rencontrer l’autre

Sirha Genève, salon de la restauration

INFORMATIONS WWW.CCIG.CH 10.11.2017 BEAULIEU, LAUSANNE

Forum Économique Glion INFORMATIONS WWW.FORUMGLION.CH 13.11.2017 LISTA OFFICE VAUD SA, LAUSANNE

Comment vendre grâce à Google ? Panorama des outils disponibles INFORMATIONS

INFORMATIONS WWW.CCIG.CH 24.11.2017 FER GENÈVE

Opportunités 2018 INFORMATIONS WWW.FER-GE.CH 24.11.2017 STCCEPFL, LAUSANNE

Léman Business Matchmaking 2017 INFORMATIONS WWW.LEMANBUSINESS.COM

WWW.SWISSMARKETINGVAUD.CH

DÉCEMBRE 2017 DECEMBER

14.11.2017 HEG GENÈVE, CAROUGE

06.12.2017 CENTRE PATRONAL, PAUDEX

Performance Business Club

Robotisation – automatisation – IA

INFORMATIONS WWW.CCIG.CH

INFORMATIONS WWW.RDV4-0.CH

18-19.11.2017 ACACIAS, GENÈVE

07.12.2017 HEG, GENÈVE

Le Salon du Design

Quand le travail fait sa révolution

INFORMATIONS WWW.SALONDUDESIGN.CH 21-26.11.2017 BEAULIEU, LAUSANNE

Salon des métiers et de la formation INFORMATIONS WWW.METIERSFORMATION.CH

INFORMATIONS WWW.SIRHA-GENEVE.COM

FÉVRIER 2018 FEBRUARY 01.02.2018 CICG, GENÈVE

AMM 2018 Mapping out the future !

INFORMATIONS WWW.PMI-SWITZERLAND.CH 13.02.2018 CENTRE PATRONAL, PAUDEX

Nouveaux Business Models – Sharing Economy – Blockchain INFORMATIONS WWW.RDV4-0.CH

MARS 2018 MARCH 14.03.2018 CENTRE PATRONAL, PAUDEX

Révolution industrielle 4.0 – Nouvelles opportunités INFORMATIONS WWW.RDV4-0.CH

INFORMATIONS WWW.REZONANCE.CH

JANVIER 2018 JANUARY 16.01.2018 CENTRE PATRONAL, PAUDEX

Cybersécurité – Protection des données INFORMATIONS WWW.RDV4-0.CH © Photo DR

15e Evènement économique

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Entertainment 1 / La nouvelle vague des auteurs suisses – The new wave of Swiss authors; 2 / Art Focus on Mathias Forbach; 3 / Les sorties ciné à ne pas louper – Movie releases you won’t want to miss; 4 / Notre sélection musicale – Our musical selection

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TREND ENTERTAINMENT

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NAO, le robot humanoïde aux 7 sens Du haut de ses 58 cm, NAO est un vrai boute-en-train développé par SoftBank Robotics.

Capable de bouger, ressentir au toucher, entendre, parler, voir, se connecter à internet et adopter des comportements humains, le petit robot né en 2006 est entièrement personnalisable et s’adaptera avec entrain à votre quotidien privé ou professionnel.

NAO, the humanoid robot with 7 senses Measuring 58 cm tall and developed by SoftBanks Robotics, NAO is a real joker. Able to move, react to touch, hear, speak, see, connect to the internet and to adopt human behaviours, this little robot, born in 2006, can be completely personalised and will keenly adapt itself to your daily private or professional life.

Jeu de plateau : Game of Thrones, la main du roi De longs mois nous séparent encore de la prochaine et dernière saison de Game of Thrones. Pour rendre l’attente plus agréable et afin de vous préparer au mieux à la fin épique tant attendue de la série, mettez-vous dans la peau de l’une des grandes Maisons de Westeros et partez à votre tour à la conquête du Trône de Fer.

Game of Thrones, Hand of the King: the board game

Papier Machine

Papier Machine

Pliez, colorez, découpez et assemblez les papiers sérigraphiés de Papier Machine qui se transforment alors en jouets uniques. Les différentes encres utilisées aux propriétés conductrices nous révèlent ce qui se cache derrière nos objets électroniques usuels : un univers de couleurs, formes, histoires et parfums.

Fold, colour, cut out and assemble the silkscreened papers of Papier Machine to create a unique range of toys. Through the use of various inks with electronic properties, the secrets behind our everyday electronic items are revealed: a universe of colours, shapes, stories and scents. © Photos DR

There are still several months separating us from the upcoming final season of Game of Thrones. To make this period more pleasant and to prepare you for the epic, long-anticipated season finale, slip into the skin of one of the Great Houses of Westeros and set off to conquer the Iron Throne.

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La nouvelle vague des auteurs suisses The new wave of Swiss authors

by Johanna Leimgruber

Il était une fois, une génération née entre les années 1980 et 2000 qui passait ses journées à surfer, se faire des amis et aimer. Cette génération était comme entourée d’un certain mystère, une incompréhension, pour les générations précédentes qui tentaient tant bien que mal de s’adapter aux modes, mœurs et moyens de communication de leur descendance. En effet, plus qu’un saut générationnel, c’était une véritable rupture dans la manière de vivre qui les séparait. Difficile pour les sages de comprendre qu’on puisse surfer non pas sur l’eau mais sur internet, qu’un ami est bien souvent virtuel plutôt que réel et qu’aimer se traduit par un pouce en l’air.

Cette génération mystérieuse, c’est celle des “Millennials”.

Once upon a time, there lived a generation born between the years of 1980 and 2000.

They spent their days surfing, making friends and liking things. This generation was surrounded by an aura of mystery, and was somehow misunderstood by generations who had come before them, who attempted, after a fashion, to adapt to the communication tools, traditions and trends of their descendants.

Indeed, with more than just a generation gap separating these two groups, they saw a real divide in their ways of life. It was difficult for the wise to understand that one can surf, not on water, but on the internet; that a friend can often be virtual, rather than real; that liking something can be expressed by a thumb floating in mid-air. This mysterious generation was called ‘the Millennials’.

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Chez Joël Dicker, l’humain est toujours au centre. Il est un être sensible, palpable, parfois caricatural ou risible et, en même temps, et c’est bien là que la magie opère, tellement représentatif de notre humanité propre.

Ce qui démarque Michael Fehr, c’est son style d’écriture qualifié par certains de « violent art poétique ». Dans ses écrits, ce sont les espaces entre les mots, plus que les mots eux-mêmes, qui offrent une place à l’imaginaire puisque la densité des phrases ne laisse pas de répit au lecteur. Car, en fait, Michael Fehr ne se lit pas, il se parle. Virtuose de l’écriture, son univers, ce sont ses mots.

Aude Seigne, pour sa part, propose une vision éveillée et désabusée de notre société, tout en laissant la place au lecteur de se positionner et de construire sa propre opinion basée sur les faits, riches et étudiés, dont sont agrémentés ses romans.

Moins sur la retenue, Jon Monnard porte, dans son premier roman, un regard clairement critique sur le monde du luxe, de la mode et des paillettes, monde fantasque et déconnecté qui appelle au parallèle avec l’environnement virtuel d’internet. Dans un style métaphorique très imagé et spontané, et bien qu’a priori l’approche puisse sembler pessimiste, son but est finalement de transmettre au lecteur le plaisir de lire en lui offrant une issue au travers d’une réflexion sur le sens profond des choses.

Le Lausannois Adrien Gygax, quant à lui, nous offre l’humain dans un voyage initiatique générationnel au goût de débauche, de vie, d’amour et de tristesse. « Aux noces de nos petites vertus », son premier roman aux descriptions crues et au verbe tranchant vous tiendra en haleine, toutes générations confondues.

Finalement, pour Dorothee Elmiger également, l’humain occupe une place centrale. Qu’elle l’aborde dans toute sa nudité au travers de problématiques quotidiennes et concrètes ou qu’il s’agisse de l’homme face à des questions politiques ou de société, à plus large échelle, l’auteur donne sa vision du monde moderne dans lequel l’humain est parfois acteur, parfois un simple personnage qui subit la trame de son histoire.

Following in the footsteps of Johanna Spyri (1827-1901), famous creator of the character, Heidi, Charles Ferdinand Ramuz (18781947), Robert Walser (1878-1956), Hermann Hesse (1877-1962), Max Frisch (1911-1991), or even Friedrich Dürrenmatt (1921-1990), all Swiss authors who succeeded in marking the page of their nation’s literature, the future is today assured by young talents such as Joël Dicker, Michael Fehr, Aude Seigne, Jon Monnard, Adrien Gygax or Dorothee Elmiger. Each with their own singular tone and inspired by their background in higher education, their styles, approaches and the issues they tackle overlap, interlink and break free again, enveloped in a broadly uniting context tinged with interrogation and the race for progress. It is the same ultimate question that is reflected by each of them, striking in its authenticity and representative of the general concern faced by the current generation: our humanity.

For Joël Dicker, the human being is always the focus, presented as a sensitive, tangible being, sometimes caricatural or comic, yet at the same time, and this is where the magic occurs, so closely representative of our own humanity.

Michael Fehr stands out for his writing style, described by some as ‘violent poetic art’. It is the spaces between the words, rather than the words themselves, which create room for the imaginary in his work, as the density of the sentence structures leaves no rest for the reader. For Michael Fehr is not to be read, he is to be spoken. A virtuoso in writing, his universe, these are his words.

As for Aude Seigne, she provides a rousing and disillusioned portrayal of our society, whilst leaving the reader room to define their own position and to construct their own opinion, based on the rich and well-studied facts that enhance her novels.

Showing less restrain, in his first work, Jon Monnard provides a clearly critical view of the world of luxury, fashion and glitter, a fanciful and disconnected environment which screams parallels with the virtual surroundings of the internet. Although this approach may initially appear somewhat pessimistic, in a very spontaneous and visually metaphorical style, his goal is ultimately to transmit the pleasure of reading to his audience by offering them an escape route through reflection on deeper meanings.

Adrien Gygax, from Lausanne, offers us a depiction of human existence through a initiatory journey for the generations, flavoured with life, love, sadness and depravity. With its crude descriptions and stinging verbs, his first novel, “Aux noces de nos petites vertus”, will keep every generation on bated breath.

Finally, for Dorothee Elmiger, it is again the human being that plays the central role. Whether laying the theme bare by approaching concrete, daily issues, or studying humankind in the face of broader political or societal questions, the author expresses her view of the modern world in which human beings are sometimes the actors, and other times simple characters enduring the thread of their lives.

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© Photos Jeremy Spierer – Franco Tettamanti – Romain Guélat – Philippe Girard – Guillaume Perret – Gaetan Bally

Après Johanna Spyri (1827-1901), la célèbre créatrice du personnage d’Heidi, Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947), Robert Walser (1878-1956), Hermann Hesse (1877-1962), Max Frisch (1911-1991), ou encore Friedrich Dürrenmatt (1921-1990), tous auteurs suisses ayant marqué l’histoire de la littérature helvétique, la relève est assurée par de jeunes talents comme Joël Dicker, Michael Fehr, Aude Seigne, Jon Monnard, Adrien Gygax ou Dorothee Elmiger.

Plumes uniques et inspirées par leur background d’études supérieures, leurs styles, approches et problématiques se recoupent, se rejoignent et s’éloignent, enveloppés dans un contexte globalement similaire teinté de remise en question et de course vers le progrès. Chez tous, la même question de fond transparaît et frappe par son authenticité et le souci global auquel fait face la génération actuelle : notre humanité.

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Focus Mathias Forbach ART

ON

by Marie Ansel

Descendu de ses terrasses veveysanes en chevauchant certainement un turboréacteur multicolore, le dessinateur romand et non moins artiste, Mathias Forbach, mieux connu sous le nom d’emprunt « FICHTRE ! », s’est retrouvé à faire du relooking aéronautique pour le nouveau bébé de la compagnie aérienne SWISS, un bombardier CS300 de 145 places, destiné au réseau aérien européen et qui remplacera progressivement la flotte vieillissante de la ligne helvétique.

After rocketing down from the terraces of Vevey, no doubt on the back of a multicoloured turbojet, local artist and designer, Mathias Forbach, better known under the alias of “FICHTRE !”, was met with the task of providing an aeronautic makeover for SWISS airline’s new baby, the Bombardier CS300. This aircraft can carry 145 passengers and is destined to integrate the European aviation network, where it will progressively replace the Swiss airline’s aging fleet.

La carlingue ainsi rhabillée défile dans les plus grandes capitales d’Europe. Avec son stylo Rotring 0.25 mm à encre de Chine et une palette de couleurs chaudes comme le jaune, le rose et le rouge officiel de SWISS, Mathias nous offre une composition dense et énergisante qui met la Suisse romande à l’honneur. Edelweiss, fondue, vignes, pâturages, lac, soleil, Alpes, tout y passe. L’appareil se baladera entre ciel et tarmac jusqu’en décembre 2018.

The revamped craft is now strutting its stuff down the runways of Europe’s largest capitals. With his 0.25 mm India ink Rotring pen and a palette of warm shades, including yellows, pinks and the official red of SWISS, Mathias has created a busy and energising composition which honours French-speaking Switzerland. Edelweiss, fondue, vines, meadows, lakes, sun, the Alps… it’s all there. The grand machine will be roaming the skies and the tarmac until December 2018.

Pour voir l’illustration géante en vrai ou monter à bord de l’œuvre d’art volante, c’est très simple, il suffit de faire une réservation depuis l’aéroport de Genève pour l’Europe. Il y a de fortes chances que vous tombiez sur un avion bariolé qui vous sourit ! Parmi les destinations citées par la compagnie, vous trouverez Palma (en été), SaintPétersbourg (en hiver) et Dublin (toute l’année).

To see this giant work of illustration up close, or even to board the winged tableau itself, it’s simple: a reservation from Geneva airport to a European destination will suffice. And there’s more than a fleeting chance that you’ll end up on this gaily coloured, smiling aircraft! Amongst the destinations listed by the airline are Palma de Majorca (in summer), Saint Petersburg (in winter) and Dublin (all year round).

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A project of such boundless proportions is every designer’s dream. Mathias Forbach admits to us that “the project was so gargantuan and absurd that it became totally exciting!”. Super-charged with adrenaline, the extent of the challenge he was about to undertake did not cause this young artist from the Canton of Vaud a moment’s doubt: “I said yes straight away”. And it’s easy to understand why. “When your illustrations are travelling about on an airplane that flies to 27 of the busiest destinations in Europe, this truly equates to optimal visibility”.

Un tel mandat aux proportions démesurées est le rêve de tout designer. Mathias Forbach nous confie que « le projet était tellement absurde et gargantuesque qu’il en est devenu totalement excitant ». Chargé d’adrénaline, le jeune artiste vaudois n’a pas hésité une seule seconde face à l’ampleur du défi qu’il s’apprêtait à relever : « J’ai tout de suite dit oui ».

Et on le comprend. « Lorsque ton illustration voyage sur un avion qui dessert les 27 destinations européennes les plus fréquentées, cela signifie visibilité optimale ». « Le sourire était l’élément le plus dur à réaliser alors que c’était le point de départ de mon dessin ! », souligne Mathias Forbach. Sur une feuille de papier standard, dessiner un sourire est un jeu d’enfant. Sur un plan d’avion en deux dimensions, tout semble plus compliqué car le volume du nez de l’avion mis à plat est complètement déformé.

“J’AI DÛ DESSINER LE SOURIRE À MÊME L’AVION AVEC DU PAPIER KRAFT ET DU SCOTCH.”

“The smile was the hardest part to get right, despite being the starting point of my design!”, insists Mathias Forbach. On a standard sheet of paper, drawing a smile is child’s play. But on the plan of an aircraft presented in two dimensions, everything becomes more complicated, as the volumes of the nose are completely distorted once laid flat.

“I HAD TO DRAW THE SMILE ONTO THE AIRPLANE ITSELF WITH KRAFT PAPER AND SELLOTAPE!” MATHIAS FORBACH But even with the situation taken well in hand, Mathias Forbach continued to face difficulties: once drawn, he didn’t like the smile. He found it too sardonic and mocking. For an entire day, Mathias wondered if he was ever going to achieve the joyous smile that everyone had been hoping for. At the end of the day, he finally decided to make it far more curved and lower placed. A miracle! The perfect smile was produced.

“I’ve understood that sometimes, time allows an idea to settle and develop, and that there’s no point in rushing ahead”.

MATHIAS FORBACH Et même en prenant le problème à bras-le-corps, Mathias Forbach rencontre quelques difficultés. Le sourire ne lui plait pas. Il paraît narquois, moqueur. Pendant une journée entière, Mathias se demande s’il va réussir à faire le sourire joyeux que tout le monde espère. A la fin de la journée, il décide de le courber et de l’abaisser largement. Miracle, sourire parfait. « J’ai compris que parfois, le temps permet de décanter une idée et qu’il ne sert à rien de précipiter les choses ».

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Voir la vidéo du projet.

Watch the video of this project.

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Les sorties ciné à ne pas louper Movie releases you won’t want to miss

by Tiago Pires

Il est attendu comme l’évènement majeur de l’année. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les réactions et le nombre de vues liés à la dernière bande-annonce. Le Leader Suprême Snoke torture-t-il Rey ? Kylo Ren va-t-il totalement sombrer dans le côté obscur ? Seuls les écrans nous révèleront cette nouvelle intrigue. May the force be with you !

STAR WARS : LES DERNIERS JEDI

It’s set to be the major event of the year. You only have to look at the number of views and the reactions to the trailer to see. Will Supreme Leader Snoke torture Rey? Will Kylo Ren truly fall to the dark side? Only the cinema screens will hold the answers. May the force be with you!

12.2017

Durant la Guerre froide, Elisa (Sally Hawkins), muette, travaille comme concierge dans un laboratoire où est retenu prisonnier un homme amphibien. La jeune manutentionnaire tombe alors amoureuse de la créature. Lion d’or du dernier Festival de Venise, cette œuvre romantique de Guillermo del Toro a reçu des critiques dithyrambiques et une salve d’applaudissements incroyable en Italie. Fort de cette distinction, le longmétrage est présenté comme un favori pour les Oscars.

01.2018

Comédie noire, ce film raconte l’histoire de Mildred Hayes (Frances McDormand) qui décide de réagir au meurtre de sa fille, faute de succès de l’enquête policière. Elle inscrit sur trois panneaux menant à sa ville, un message dirigé contre William Willoughby (Woody Harrelson). Le film plonge alors dans une lutte entre Mildred et les forces de l’ordre racistes et corrompues de la petite ville d’Ebbing. Egalement favori aux Oscars, le long-métrage présente une Frances McDormand au ton juste et à l’humour rappelant le film oscarisé Fargo.

THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING, MISSOURI 02.2018

A dark comedy, this film tells the story of Mildred Hayes (Frances McDormand), who, in the face of a failed police enquiry into her daughter’s murder, decides to take matters into her own hands. She inscribes a message to William Willoughby (Woody Harrelson) on three billboards leading into her town. The film follows the struggle between Mildred and the racist and corrupt security forces of the little town of Ebbing. Another Oscar favourite, the film sees Frances McDormand display a tone and degree of humour reminiscent of the Oscar-winning Fargo.

© Photos The Walt Disney Company – Fox-Warner – Twentieth Century Fox Film

THE SHAPE OF WATER

During the Cold War, the mute Elisa works as a janitor in a laboratory where an amphibious humanoid is being held prisoner; the young handler soon falls in love with the creature. Winner of the Golden Lion award at the last Venice Film Festival, Guillermo del Toro’s romantic work received rave reviews and thundering applause from Italy. Bolstered by this distinction, the feature-length film is a favourite for the Oscars.

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Notre sélection musicale Our musical selection

by Iria Ilcal

BUSTY AND THE BASS (BATD) UNCOMMON GOOD SEPTEMBER 2017 JAZZ-FUNK-SOUL 2017 INDICA RECORDS C’est l’histoire de neuf musiciens explosifs devenus, dès leur première année à l’école de jazz de l’Université de McGill à Montréal, un big band. Né à la suite d’un jam, le collectif passe rapidement des soirées privées aux grandes scènes et festivals de renom. Réputé pour ses performances énergiques et festives, après deux EP qui récoltent une attention grandissante, le groupe s’exporte également hors de ses frontières avec plusieurs tournées aux Etats-Unis et en Europe. Au fur et à mesure que les concerts s’accumulent, le son hybride infusé de jazz / hip-hop / funk / electro évolue continuellement et façonne leur identité.

L’automne 2017 offre un décor idéal pour la parution d’un premier album intitulé « Uncommon Good ». Croisement sophistiqué entre smooth jazz et funk, mélodies accrocheuses et arrangements entraînants ; l’album se révèle irrésistible et nous emmène ailleurs et ce malgré l’optique de la scène dans leur musique.

ANNA OF THE NORTH – LOVERS SEPTEMBER 2017

This is the story of nine explosive musicians who, from their very first year at the Jazz school of McGill University in Montreal, became a big band. Born out of a jam session, the group quickly went from appearing at private events to performing on renowned stages and at prestigious festivals. Known for their energetic and party-like performances, after two increasingly attention grabbing EPs, the band began developing their international following, with several tours in the United States and Europe. As the number of concerts grew, the band’s hybrid Jazz / Hip-hop/ Funk / Electro infused sound continued to evolve and to shape their identity.

Autumn 2017 offered the perfect moment for the group’s debut album, entitled “Uncommon Good”. A sophisticated crossover between smooth Jazz and Funk, with catchy melodies and lively arrangements, the album has proved irresistible, transporting listeners away, even in the absence of the visual element of the band’s staging.

MC SOLAAR – GÉOPOÉTIQUE SEPTEMBER 2017

RONE – MIRAPOLIS NOVEMBER 2017

Ecoutez notre playlist mise à jour régulièrement pour vous accompagner en automne et hiver !

Listen to our regularly updated playlist to accompany you through autumn and winter!

apple.co/1KfDdJO

http://apple.co/2AE52sA

© Photos DR

Playlist Socialize Autumn/Winter 2017

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AGENDA

entertainment

ÉVÈNEMENT COUP DE COEUR FAVORITE EVENT

30.11-04.12.2017 2M2C, MONTREUX

Montreux Comedy Festival INFORMATIONS WWW.MONTREUXCOMEDY.COM

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NOVEMBRE 2017 NOVEMBER

DÉCEMBRE 2017 DECEMBER

JANVIER 2018 JANUARY

03-20.11.2017 OPÉRA DES NATIONS, GENÈVE

23.11-31.12.2017 LAUSANNE

14.01.2018 CERM, MARTIGNY

Fantasio

Bô Noël

Bourse aux vinyles

INFORMATIONS WWW.GENEVEOPERA.CH

INFORMATIONS WWW.BO-NOEL.CH

INFORMATIONS WWW.FVSGROUP.CH

08-12.11.2017 2M2C, MONTREUX

23.11-24.12.2017 MONTREUX

17-28.01.2018 MORAT

Montreux Art Gallery

Marché de Noël Montreux

Festival des Lumières

INFORMATIONS WWW.MONTREUXNOEL.COM

INFORMATIONS WWW.REGIONMURTENSEE.CH

01.12.2017-20.01.2018 LAUSANNE

19-28.01.2018 GENEVE

Grande Crèche à la Cathédrale

Festival Black Movie

INFORMATIONS WWW.LAUSANNE-TOURISME.CH

INFORMATIONS WWW.BLACKMOVIE.CH

07-10.12.2017 LE GRAND-SACONNEX GENEVE

23-26.01.2018 CERM, MARTIGNY

57e Concours Hippique International de Genève

Agrovina 2018

09.11.2017 ARENA, GENÈVE

Gorillaz Humanz Tour 2017 INFORMATIONS WWW.GENEVA-ARENA.CH 10.11.2017 ARENA, GENÈVE

IAM - L’Ecole Du Micro d’Argent INFORMATIONS WWW.GENEVA-ARENA.CH 11.11.2017 THÉÂTRE DU LÉMAN, GENÈVE

An Evening of Burlesque INFORMATIONS WWW.THEATREDULEMAN.COM 12-13.11.2017 CERM, MARTIGNY

INFORMATIONS WWW.CHI-GENEVE.CH 09.12.2017 LAUSANNE

Christmas Midnight Run INFORMATIONS WWW.CHRISTMASMIDNIGHTRUN.CH 31.12.2017-01.01.2018 LAUSANNE

La Cité des Jeux 2017

Croisière de la Saint-Sylvestre

INFORMATIONS WWW.CITEDESJEUX.CH

INFORMATIONS WWW.CGN.CH

23.11.2017 ARENA, GENÈVE

Le Lac des Cygnes INFORMATIONS WWW.GENEVA-ARENA.CH

INFORMATIONS WWW.FVSGROUP.CH 25.01.2018 METROPOLE, LAUSANNE

Franck Dubosc INFORMATIONS WWW.SALLEMETROPOLE.CH 26.01.2018 DOCKS, LAUSANNE

Pegasus INFORMATIONS WWW.DOCKS.CH 27.01.2018 ARENA, GENÈVE

The Beat #02 INFORMATIONS WWW.GENEVA-ARENA.CH © Photo Laura Gilli

INFORMATIONS WWW.MAG-SWISS.COM

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AGENDA

entertainment

ÉVÈNEMENT PRINCIPAL MAIN EVENT

88th International

MOTOR SHOW and accessories

8–18 March 2018 08-18.03.2018 PALEXPO, GENÈVE

Geneva

Geneva International Motor Show www.gims.swiss

INFORMATIONS WWW.GIMS.SWISS

#GimsSwiss

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28.01-04.02.2018 LAUSANNE

14.02.2018 CASINO DE MORGES

MARS 2018 MARCH

46e Prix de Lausanne

Bal de la Saint-Valentin

02.03.2018 DOCKS, LAUSANNE

INFORMATIONS WWW.LAUSANNE-TOURISME.CH

INFORMATIONS WWW.CASINOMORGES.CH

Vitalic

FÉVRIER 2018 FEBRUARY

15.02-15.07.2018 ESPACE DES INVENTIONS, LAUSANNE

01.02.2018 METROPOLE, LAUSANNE

Jérémy Ferrari

“T’es sûr-e ?”, exposition jeune public sur la science

Gaspard Proust

INFORMATIONS WWW.SALLEMETROPOLE.CH

INFORMATIONS WWW.ESPACE-DES-INVENTIONS.CH

INFORMATIONS WWW.THEATREDEBEAULIEU.CH

01-04.02.2018 PALEXPO, GENÈVE

15.02.2018 BEAULIEU, LAUSANNE

02-03.03.2018 FRI-SON, FRIBOURG

Art Genève

Orchestre de la Suisse romande

Duplex Festival 2018

02.02-21.05.2018 L’HERMITAGE, LAUSANNE

INFORMATIONS WWW.THEATREDEBEAULIEU.CH

INFORMATIONS WWW.DOCKS.CH 02.03.2018 BEAULIEU, LAUSANNE

INFORMATIONS WWW.FRI-SON.CH 03.03.2018 DOCKS, LAUSANNE

Splendeurs du pastel

17.02.2018 CHAUX RONDE, VILLARS

Arthur H

INFORMATIONS WWW.FONDATION-HERMITAGE.CH

The Down, descente à ski déguisée

INFORMATIONS WWW.DOCKS.CH

06-18.02.2018 L’OCTOGONE, PULLY

INFORMATIONS WWW.VILLARS-DIABLERETS.CH

03-11.03.2018 BEAULIEU, LAUSANNE

Le Fric, spectacle de V.Veillon et V.Kucholl

17.02.2018 ESPACE GRUYERE, BULLE

Habitat-Jardin

INFORMATIONS WWW.LEFRIC.CH 09.02.2018 ARENA, GENÈVE

Orelsan INFORMATIONS WWW.GENEVA-ARENA.CH 13.02.2018 DOCKS, LAUSANNE

Son Lux INFORMATIONS WWW.DOCKS.CH

Gruyère Expo Holstein

INFORMATIONS WWW.HABITAT-JARDIN.CH

INFORMATIONS WWW.REDHOLSTEIN-GRUYERE.CH

07.03.2018 BEAULIEU, LAUSANNE

23.02-26.02.2018 NYON

Flexx Ballet

Festival Les Hivernales

INFORMATIONS WWW.THEATREDEBEAULIEU.CH

INFORMATIONS WWW.LESHIVERNALES.CH

16-18.03.2018 CERM, MARTIGNY

26.02.2018 THÉÂTRE DU LÉMAN, GENÈVE

Foire à la Brocante et Antiquités

Radio & Juliet

INFORMATIONS WWW.FVSGROUP.CH

INFORMATIONS WWW.THEATREDULEMAN.COM

© Photo DR

INFORMATIONS WWW.ARTGENEVE.CH

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Food and Drink 1 / Mangeons mieux – Eating better; 2 / 4 bières à déguster – 4 beers that you must taste; 3 / Rencontre avec un “Gypsy Brewer” – Meeting with a “Gypsy Brewer”; 4 / Sur la route des vins d’Europe – On Europe’s wine trail

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TREND FOOD & DRINK

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Un assistant culinaire à mettre dans sa poche CookMinute, l’assistant culinaire intelligent, étudie le comportement alimentaire de son détenteur et lui propose des recettes variées, équilibrées, de saison et, surtout, originales !

Cette application pour smartphones vous garantit des recettes accessibles et vous indique l’impact carbone de votre alimentation afin de vous permettre de faire les bons choix alimentaires pour votre santé comme pour l’environnement.

A cooking assistant to keep in your pocket CookMinute, the smart cooking assistant, studies the eating habits of its owner to suggest a range of recipes which are varied, seasonal and above all, original. This smartphone application will provide access to simple recipes and show you your diet’s carbon footprint so that you can make good food choices for your health and the environment.

Clear Coffee, le café incolore Clair comme de l’eau de roche, Clear Coffee ne tâche ni les vêtements, ni les dents. Elaboré à base de grains de café arabica fraîchement torréfiés, d’eau et de caféine naturelle, le liquide est décoloré à l’aide d’une méthode jamais utilisée auparavant, qui n’implique aucun produit chimique.

Clear Coffee, the colourless coffee

Camille et son chocolat au musée

Camille and the chocolate museum

Le Centre visiteurs de l’entreprise familiale Camille Bloch a ouvert ses portes le 28 octobre dernier. Plongez dans l’univers du chocolatier au travers de son histoire, d’expériences interactives et de dégustations gourmandes, puis terminez la visite au Bistrot du centre où vous pourrez croquer la vie (et du chocolat, bien sûr) à pleines dents.

The Centre chez Camille Bloch opened its doors on 28th October 2017. Dive into the chocolatier’s universe, with an explanation of her story, interactive experiences and delicious samples, before ending the visit at the Bistrot du centre for more fun (and more chocolate, of course!).

© Photos DR – Quentin-Bacchus

Crystal-clear, Clear Coffee stains neither your clothes nor your teeth. Blended from fresh roasted arabica coffee beans, water and natural caffeine, the liquid is made colourless through a never-before used technique, free from chemical substances.

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Mangeons mieux !

Eating better !

by Martin Reid-Jamond

Du bio, du sain, du local, du naturel, du vegan, du sans allergène, etc.

Aujourd’hui, les régimes spéciaux se multiplient et sont le reflet d’une tendance marquée dans la société suisse : un fort besoin de « manger mieux » ! Mais que signifie « manger mieux » ? Comment l’industrie agroalimentaire s’adapte-t-elle ?

Eléments de réponse avec CharlesAndré Lussi, directeur de Lucul Production et Distribution SA, spécialiste romand du bouillon et de l’aide culinaire. Depuis des années, à Payerne, dans le canton de Vaud, il mise sur les produits 100% naturels et sans allergène, pour permettre à tout un chacun de « manger mieux ».

Organic, healthy, local, natural, vegan, allergen-free, etc. We are seeing an increasing number of special diets these days, and they reflect a noticeable trend in Swiss society: a real need for ‘eating better’!

But what does it mean, to ‘eat better’? And how will the agri-food industry adapt? A few answers from Charles-André Lussi, director of Lucul Procution et Distribution SA, the specialist from French-speaking Switzerland in stocks and cooking aids.

Based in Payerne in the Canton of Vaud, Lucul has been focussing on 100% natural and allergen-free products for years, enabling each and every one of us to ‘eat better’.

Concrètement, aujourd’hui, que signifie en Suisse « manger mieux » ? « Manger mieux » c’est privilégier les produits locaux et prendre le temps de cuisiner en prenant des aliments de base non transformés. Plus concrètement,

In real terms, what does it mean in Switzerland today, to ‘eat better’?

‘Eating better’ is about prioritising local produce and taking the time to cook, using unprocessed basic foods. In more concrete terms, it is about finding a good, balanced

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il s’agit de trouver un bon équilibre alimentaire, manger moins et plus varié, en privilégiant les fruits et les légumes et en respectant les saisons. Si on assimile ces principes, on arrivera à diminuer drastiquement le gaspillage et la pollution tout en poussant nos agriculteurs et nos artisans à nous offrir vraiment le meilleur de notre terroir.

diet, eating less and eating a wider variety of foods, favouring fruits and vegetables, and respecting the seasons. If we can take in all of these principles, then we will be able to drastically reduce the amount of waste and pollution we produce, whilst encouraging our farmers and our craftsmen to provide us with the best produce from our land.

Comment ce changement se matérialise-t-il au quotidien pour les producteurs et les professionnels comme vous ?

A notre échelle de PME, c’est par les fournisseurs que nous avons des informations précieuses sur les tendances du marché. On doit donc oser prendre des risques pour suivre ce marché qui évolue très vite. C’est l’addition de cette prise de risque et d’une bonne écoute de nos producteurs et de nos clients qui nous permet d’être dans le juste aujourd’hui !

How can this change be incorporated into the daily lives of producers and professionals, like you?

At our level, as a SME, it is through our suppliers that we obtain precious information about market trends. So we must dare to take risks in order to follow this rapidly evolving market.

It is the combination of taking risks and carefully listening to our producers and our clients that has enabled us to get to be in the right place today!

A quoi ressemblera le futur dans nos assiettes pour répondre à ce besoin de « manger mieux », « manger sain » et « manger local » ?

Dans les années 1970, à l’école, on imaginait qu’en l’an 2000 on se nourrirait exclusivement avec des pilules ! Fort heureusement ce n’est pas le cas. Mais cela prouve qu’il est très difficile de faire des prévisions et de connaître l’assiette du futur. Ce que l’on sait, c’est que de plus en plus de restaurateurs reviennent au fait-maison, avec des labels en cours de création. On revient aux sources en exploitant les bonnes vieilles recettes de grand-mères. Au final, le futur sera sans doute une sorte de saut dans le passé, que l’on modernisera, en revenant à des valeurs simples et qui respectent la saisonnalité des produits.

In order to respond to this need to ‘eat better’, to ‘eat healthily’ and to ‘eat locally’, what does the future hold for our plates?

At school in the 1970s, we imagined that in the year 2000 we would only eat tablets! Luckily, this isn’t the case. But it proves that it is very difficult to make predictions and to know what our future plates will hold. What we do know is that an increasing number of restaurant owners are returning to ‘homemade’ dishes, with an official label to attest this quality under creation. We are heading back to our roots by using the traditional recipes from generations before us. Ultimately, the future will probably be a sort of jump back to the past, with a certain degree of modernisation, where we will return to simple values, respectful of the seasonality of products.

Certains parlent de diktat du « manger mieux » et culpabilisent de continuer à manger de la viande, des burgers, etc. Cette course au « manger mieux » est-elle trop extrême ?

C’est vrai que cela peut paraître extrême à certains égards, mais rappelons-nous que chaque époque a connu des campagnes de dénigrements pour certains aliments.

Dans les années 1960, on disait que consommer du beurre était néfaste pour la santé. Or, ce n’est plus vraiment le discours aujourd’hui ! Attention toutefois à l’excès et à la culpabilisation. Il faut laisser le choix du libre-arbitre à chacun et éduquer les générations futures au « manger mieux » sans faire de prosélytisme.

When we think of the food of the future, we also think about insects. Switzerland is something of a pioneer in this area. Is it a path to be followed?

We certainly won’t be able to escape from insects in our diets in the future! Today in Switzerland, the consumption of mealworms, crickets and locusts is already authorised. They are interesting foods in terms of their nutritional content and they are already eaten in almost half of the countries around the world. Insects will thus become just another element of our western diet, partially replacing the consumption of meat. With insects, it’s not that we will be eating ‘better’, but rather ‘more ecologically’, by reducing the environmental impact of intensive farming.

Some refer to the concept of ‘eating better’ as a diktat, and feel guilty for continuing to eat cuts of meat, burgers, etc. Is this race to ‘eat better’ too extreme?

It is true that it can appear extreme in some ways, but we must remember that each generation has borne witness to campaigns against certain foods. In the 1960s it was though that butter was bad for your health. Yet this isn’t really how we feel today! But care must be taken to avoid exaggeration and making people feel guilty. Each person must be allowed to make their own choices and future generations must be educated about ‘eating better’, without proselytising.

Lire l’interview complète sur notre site.

Read the full interview on our webzine.

© Photos DR

Lorsque l’on pense à l’alimentation du futur, on pense aussi aux insectes. La Suisse est pionnière en la matière.

Est-ce un chemin à suivre ?

C’est certain que l’on n’échappera pas aux insectes dans notre alimentation du futur ! Aujourd’hui déjà, la Suisse autorise la consommation des vers de farine, des criquets et des grillons. Ce sont des aliments intéressants au niveau des propriétés nutritives et ils sont déjà consommés dans près de la moitié des pays de la planète. Les insectes seront donc un élément de plus dans notre alimentation occidentale pour se substituer en partie à la consommation de viandes. Avec les insectes on ne mangera pas « mieux » mais on mangera plus « écologique », en réduisant l’impact environnemental de l’élevage intensif.

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It’s good...

...it’s healthy...

...it’s Luculicious ! more on lucul-swiss.ch

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bières romandes à tester

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local beers that you must taste

by Martin Reid-Jamond

PORNSTAR

HOPPY PEOPLE, SIERRE (VS) La microbrasserie valaisanne propose une IPA (India Pale Ale) à la robe rousse/ambrée, très fraiche et à l’amertume très prononcée. On y retrouve des notes d’agrumes, des zestes de pomelos et des touches de fruits rouges. Relativement peu houblonnée, cette bière est accessible et suffisamment douce.

This microbrewery in the Canton of Valais is the maker of an IPA (India Pale Ale) offering an orange-amber robe, with fresh flavours and pronounced bitterness. Accents of citrus, grapefruit zest and a touch of red fruits. Faintly hoppy, this beer is sufficiently soft and accessible.

CALIFORNICATION

CÔTEWEST BREWING, LAUSANNE (VD) Cette IPA façon West Coast est influencée par les Etats-Unis. Onctueuse, houblonnée et moins amère que la plupart des « Pale Ales », elle se boit facilement et délivre sans encombre ses notes épicées et son amertume d’agrumes. Non pasteurisée, elle est naturellement trouble et offre une belle mousse au service.

This West Coast IPA carries North American influences. Smooth, with a taste of hops and less bitterness than many other ‘pale ales’, it boasts good drinkability and effortlessly delivers spiced and delicately bitter citrus notes. Unpasteurised, it is naturally cloudy and offers a velvety head when served.

MALT CAPONE

LA NÉBULEUSE, RENENS (VD) Une bière sombre et trouble originale à l’extrême. Vieillie en fût de chêne et infusée à la vanille, elle est maltée à souhait. On y retrouve ce goût de whiskey, de tourbe et de tabac, idéal avec un cigare ou un dessert. Malt Capone est finalement une stout amère, onctueuse et faiblement pétillante.

A highly original dark and cloudy beer. Aged in oak barrels and infused with vanilla, with satisfying malt aromas. Notes of whisky, peat and tobacco, making it the perfect accompaniment for a cigar or a dessert. Malt Capone is a bitter stout, smooth bodied and lightly fizzy.

PILLOWS

WHITEFRONTIER, MARTIGNY (VS)

A wheat beer, very low in alcohol. This is a subtle beer, from the Canton of Valais, faintly hoppy with a wheat aftertaste.

It is both acidic, and yet simultaneously bitter. The golden robe is lightly clouded due to the beer’s unpasteurised quality.

Fresh and with good drinkability, Pillows is a perfect summer beverage.

© Photos DR

Une bière blanche, de froment, très peu alcoolisée. La Valaisanne est subtile, avec un retour de blé et un houblonnage relativement discret. Cette bière est peu acide et au contraire très amère. La robe dorée est légèrement trouble, du fait de la non pasteurisation de la bière. Fraiche et accessible, Pillows se déguste idéalement en été.

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Un « gypsy brewer » au milieu des bières romandes A ‘gypsy brewer’ amongst the local beers

by Martin Reid-Jamond

Avec CôteWest Brewing, Kaz, un américain de San Diego installé en Suisse depuis 16 ans, veut faire découvrir aux Romands l’art de brasser à l’américaine. Des bières fruitées, houblonnées, légères et bien travaillées qui prennent de plus en plus de place dans le paysage brassicole romand.

Rencontre avec ce « gypsy brewer » qui détonne au milieu des 150 autres micro-brasseries romandes.

Kaz, an American from San Diego, settled on Helvetian soil 16 years ago. With CôteWest Brewing, he aims to teach French-speaking Switzerland about the art of American-style brewing, and his fruity, hoppy, light and intricately constructed beers are indeed becoming increasingly prominent on the local brewery scene. A meeting with this atypical ‘gypsy brewer’ who has succeeded in standing out from the other 150 micro-breweries in French-speaking Switzerland.

Vous vous décrivez comme un « gypsy brewer ».

Quelle en est la signification ?

Cela signifie que je travaille avec plusieurs brasseries. Aujourd’hui, je n’ai pas encore les moyens financiers ou humains pour mettre sur pied ma propre brasserie, car cela demande beaucoup d’investissements. Je loue un espace dans différentes brasseries et je peux ainsi brasser mes propres bières, sous ma propre marque, CôteWest Brewing. L’objectif est bien sûr de brasser suffisamment pour avoir, à terme, mon propre local et mon propre matériel.

You call yourself a ‘gypsy brewer’. What does that mean?

It means that I work with several breweries. I don’t have the financial or human means today to establish my own brewery, as that would require a lot of investment. So I rent space in different breweries and that means I can brew my own beers, under my own brand name: CôteWest Brewing.

The aim is of course to brew enough in the long-term to be able to have my own premises and my own materials.

Avec quelles brasseries collaborez-vous en Suisse romande ?

Au départ, j’ai commencé avec la Brasserie du Temps, à Treytorrens, près de Payerne. Aujourd’hui, je collabore essentiellement avec WhiteFrontier, à Martigny, et je garde seulement quelques brassins à Payerne, pour faire des essais et tester de nouvelles recettes. Je suis aussi en discussion avec une brasserie de la région lausannoise pour développer mon activité sur le canton de Vaud.

Cela vous oblige à travailler différemment pour avoir toujours le même résultat avec vos bières ?

Le plus gros changement entre les différentes brasseries, c’est l’eau ! Chaque région possède son

Which breweries do you work with in French-speaking Switzerland?

Originally, I began with the Brasserie du Temps at Treytorrens, near Payerne. Today, I mainly work with WhiteFrontier in Martigny, and I only keep a few brews at Payerne for trials and for testing out new recipes. I am also currently in negotiations with a brewery in the Lausanne region so that I can develop my activity in the Canton of Vaud.

Does this mean that you have to work differently to make sure that you always achieve the same result with your beers?

The biggest difference between breweries is the water!

Each region has its own water profile and you have to make several adjustments to be able to produce a good beer.

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Vous commercialisez votre bière sous le nom de CôteWest Brewing, avec une référence très claire aux EtatsUnis. Comment se définit une bière américaine ?

Les bières américaines viennent à la base d’Europe, donc elles restent assez proches de ce que l’on boit ici. Nous avons simplement différents houblons, différentes levures et différents profils hydriques. Au final, les bières sont dites « américaines ». C’est ce que j’essaye de recréer ici en Suisse.

Pouvez-vous nous présenter vos bières et nous dire ce qu’elles ont de différent ?

Mes bières sont volontairement très houblonnées et tombent dans la catégorie des IPA, « India Pale Ale ». Leur coté « west coast » les rend plus fruitées et plus florales, grâce aux houblons plus puissants et plus aromatiques que j’utilise. Elles sont en général plus accessibles et ont un final moins puissant au palais, ce qui les rend agréables pour presque tous les consommateurs. C’est tout cela qui fait la différence par rapport aux bières européennes. J’ai quatre types de bières en ce moment. La plus connue est « Californication », une West Coast IPA. Je brasse aussi « Hoppy Kiss », avec du malt de seigle assez épicé, pour un rendu crémeux et rond. En été, je produis également une bière blonde très fruitée que j’appelle « Summer Session ».

Enfin, je fais aussi une Black IPA, « Explicit Content », avec du malt torréfié, pour retrouver ce goût de café et de chocolat noir typique des bières brunes.

Quel parcours vous a amené à devenir brasseur professionnel ?

Je suis installé en Suisse depuis 16 ans et je travaillais à la base chez Hewlett-Packard, dans les ordinateurs. La vie faisant, j’ai quitté mon emploi il y a quelques années et je me suis dit que mon hobby de la bière pouvait devenir un vrai job, alors j’ai franchi le pas ! J’ai brassé ma première bière en 1993 et j’ai vu le fort potentiel des micro-brasseries en Suisse romande.

Aujourd’hui, il y a plusieurs centaines de microbrasseries en Suisse romande, contre seulement une poignée il y a vingt ans. Comment expliquer cette expansion fulgurante ?

La demande est là, mais on verra dans quelques années s’il reste autant de brasseries. C’est un milieu difficile et il faut atteindre un certain seuil de production avant d’être vraiment rentable. Le consommateur, lui, est attiré par le côté local et authentique des micro-brasseries, lié à une tendance plus large du « manger mieux » et du « consommer local ». On peut aussi dire que « beer is the new wine », dans le sens où la bière se déguste aujourd’hui comme du bon vin. On apprend à la connaitre et à la découvrir comme un produit complexe et ce côté-là attire passablement de gens.

Depending on the brewery with which I am working, I have to add more or less salt to counter the variations in the water profile.

Then of course the materials and the resources vary from brewery to brewery as well, so I have to adapt to that, too. This is why I don’t excessively multiply the number of brasseries with which I collaborate. With WhiteFrontier, I have found a good balance, and I know exactly how to work.

You market you beer under the name CôteWest Brewing, with a clear reference to the United States. How would you define a North American beer?

American beers originate from Europe, so they remain fairly close to what is drunk over here. We just have different hops, different yeasts and different water profiles. The resulting beers become known as being ‘American’. That’s what I’m trying to recreate here in Switzerland.

Can you tell us about your beers and explain to us what makes them different?

My beers are intentionally strongly-hopped and fall under the category of IPA, ‘India Pale Ales’. Their ‘West Coast’ side makes them fruitier and more floral, due to the strong, aromatic hops that I use. They are generally very drinkable with a finale that is light on the palate, which makes them appealing for almost all consumers. It is all of these aspects which differentiate them from European beers. I have four types of beer at the moment. The most well-known is ‘Californication’, a West Coast IPA. I also brew ‘Hoppy Kiss’, with a fairly spicy rye malt, for a creamy, fullbodied beer. In summer, I brew a very fruity lager which I call ‘Summer Session’. Finally, I also make a Black IPA called ‘Explicit Content’ with roasted malt, to recreate the flavours of coffee and dark chocolate that are typically found in dark beers.

What led you to become a professional brewer?

I came to live in Switzerland 16 years ago, and I was originally working in the computer industry, for Hewlett-Packard. As things would have it, I quit my job a few years ago and said to myself that perhaps my hobby brewing beer could become a real job, so I took the leap! I had brewed my first beer in 1993 and I could see the strong potential for microbreweries in French-speaking Switzerland.

Today, there a few hundred micro-brasseries in Frenchspeaking Switzerland, where there were only a handful twenty years ago. How do you explain this explosive growth?

There is a real demand, but we’ll see in a few years if there are still as many breweries around. It’s a difficult sector and you have to reach a certain production threshold to really become profitable.

As for the consumers, they are attracted to the local, authentic side of micro-breweries as part of the wider trend for ‘eating better’ and ‘local produce’. You could also say that beer is the new wine, in the sense that today, beer is enjoyed like a good wine. You learn to get to know it and to discover it as a complex product, and that side of things attracts a lot of people. © Photos White Frontier Ltd

propre profil hydrique et il faut faire plusieurs ajustements pour produire une bonne bière. En fonction de la brasserie avec laquelle je travaille, je dois ajouter plus ou moins de sel pour contrer les variations du profil hydrique. Après, bien sûr, le matériel et les moyens varient aussi de brasserie en brasserie et je dois là encore m’adapter. C’est pour cela que je ne multiplie pas non plus à l’excès le nombre de brasseries avec lesquelles je collabore. Avec WhiteFrontier, j’ai trouvé un bon équilibre et je sais exactement comment je dois travailler.

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Le long des plus

Along Europe’s

belles routes des

most beautiful

vins d’Europe

wine trails

by Martin Reid-Jamond

Certes loin de la notoriété de Bordeaux, de la Champagne ou de la Bourgogne, le Jura reste une pièce essentielle du puzzle viticole français. Au-delà des vignes, vous serez charmés par le patrimoine, les curiosités touristiques et la gastronomie.

Entre vin jaune, vin de paille et Macvin, vous allez découvrir un tout autre travail de la vigne. Les blancs sont plus racés, plus exigeants et plus rustiques. Si vous ne deviez tester qu’un seul vin, goûtez au vin de paille !

Pour obtenir ce vin liquoreux, on récolte le Savagnin à maturité et on le laisse sécher plusieurs mois sur la paille pour que les grains se concentrent en sucre. À la fin, la robe a la couleur de l’or vieux et le goût de temps qui passe.

A déguster avec un bon Comté de 18 mois d’âge.

Far as it may be from the fame of the Bordeaux, Champagne or Burgundy regions, the Jura remains a key piece in the jigsaw puzzle of French viticulture. Alongside the vines, you will fall under the charm of the area’s heritage, its touristic sites and its gastronomy.

With its vin jaune or ‘yellow wine’, vin de paille or ‘straw wine’ and its Macvin, you will discover a whole new manner of working the vine. The whites are bolder, more demanding and more rustic. If you had to select just one wine to taste, choose the vin de paille! To achieve this liqueur-like wine, the Savagnin grapes are picked when ripe and left to dry for several months on a bed of straw, to heighten their sugar concentration. The final product boasts a robe of antique gold and notes of times gone by.

Best accompanied by an 18 month aged Comté.

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Next, head to Galicia, at the far northwestern point of Spain, between Vigo and Santiago de Compostela. Here, in this Iberian-Irish landscape, the vines are worked to produce white wine, which although little-known, is one of the few Spanish wines to carry the government certification “Denominación de Origen” (protected designation of origin). Galician wines are mainly found towards the south of the region, close to the Portuguese border, between Ourense, Pontevedra and the mouth of the Miño river. This region is known as the ‘Rias Baixas’, or ‘Lower Rias’, and the grape variety grown here is the Albariño. Galicia also offers mouthwatering gastronomy, a rich heritage and breathtaking landscapes in which you can stroll between wine tastings.

Au sud de Florence, vous empruntez la Chiantigiana, la plus belle route des vins d’Italie. Avec elle, vous traversez tout le vignoble du Chianti Classico et vous vous imprégnez de la beauté placide de la Toscane. Des collines, des champs, des cyprès et des vignes à perte de vue, c’est ça la Toscane ! Elle a cette capacité à faire rêver, à faire voyager et à détendre ; et le Chianti n’y est pas étranger. Baladez-vous de village en village au rythme de vos verres de Sangiovese, le cépage toscan par excellence et rencontrez les viticulteurs à l’origine de ces excellentes bouteilles !

In the south of Florence, take the Chiantigiana, one of the most stunning wine routes in Italy. You will cross the whole of the Chianti Classico vineyard, soaking up the staid beauty of Tuscany: hills, fields, cypress trees and vines, as far as the eye can see! The region will invite you to dream, transport you away, and plunge you into a deep sense of relaxation. And Chianti is no stranger here! Travel from village to village, as your glasses of Sangiovese take you, enjoying this prime example of a Tuscan wine variety and meeting the winemakers behind these excellent bottles!

© Photos Tourisme France – Cellar Tours – Richard Duval

Direction la Galice, à l’extrême nord-ouest de l’Espagne, entre Vigo et Saint-Jacques-de-Compostelle. Là-bas, dans cette Irlande ibérique, on travaille la vigne pour produire du vin blanc. Un vin peu connu et qui est l’un des seuls d’Espagne à bénéficier d’une « appellation d’origine contrôlée ». Les vignes galiciennes se trouvent essentiellement au sud de la région, près de la frontière portugaise, entre Orense, Pontevedra et l’embouchure du Rio Miño. Cette région s’appelle Rias Baixas et on y cultive l’Albariño.

La Galice, c’est également la gastronomie, les paysages à couper le souffle et un riche patrimoine pour faire quelques balades entre deux visites de caves.

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La route The organic des vins bio wine trail

by Martin Reid-Jamond

En Espagne, en Italie, en France et en Suisse, le vin bio arrive à maturité. La route des vins européenne peut donc être l’occasion de découvrir la biodynamie, la viticulture biologique et les goûts 100% naturels des meilleurs vins bio. Voici une sélection présentée lors de BiowinExpo, le plus grand salon international dédié au vin bio en Suisse, en octobre 2017 à Montreux. Ces vins ont été élus coups de cœur du concours « Challenge BiowinExpo », en partenariat avec le magazine VINUM, qui les définit comme suit :

In Spain, Italy, France and Switzerland, organic wine is ripe for the picking. A European wine trail can thus also provide the opportunity to get a taste of biodynamic agriculture, organic viticulture and the 100% natural flavours of the best organic wines. The following is a selection presented at BiowinExpo, the largest international exhibition dedicated to organic wine in Switzerland, held in October 2017 in Montreux. These wines were voted favourites in the “Challenge BiowinExpo” competition, in partnership with VINUM magazine, in which they are described as follows:

MALVASIA 2016

BODEGAS VERUM, CIUDAD REAL (ES) Ce blanc atypique et aromatique charme par son nez exubérant de fruits qui marie le melon, les fruits jaunes et une pointe de fraise. En bouche, il se montre opulent, mais sans lourdeur. Belle finale ensoleillée et persistante.

This surprising and aromatic white wine charms with its flamboyant nose of melon and yellow fruits with a hint of strawberry. Opulent, yet light on the palate, with a beautifully long and sun-drenched finale.

GRECO DELLE GAGGIE 2014 FATTORIA COLLEVERDE, MATRAIA (IT)

Ce vin liquoreux dévoile une robe vieil or teintée de reflets ambrés, un nez expressif qui rappelle les agrumes confits, l’orange surtout, une attaque volumineuse, une bouche ample portée par une sucrosité généreuse et finale fruitée qui fait preuve d’un bel équilibre.

This liqueur wine unveils a golden robe with amber highlights, an expressive nose of candied citrus fruits, orange in particular. A wide attack followed by fullness on the palate, with a generous sweetness and a fruity finale creating great balance.

PARADIS CACHÉ 2015

MAS ONÉSIME, CABREROLLES (FR) La robe dense apparaît presque opaque. Le nez offre de la complexité, de la puissance et des fruits noirs. La bouche charme par son caractère soyeux, son volume et sa générosité.

The dense robe appears almost opaque. A nose of complexity, power and black fruits. On the palate, this wine will charm with its silky character, its volume and its generosity.

Plus élégant que puissant, cet assemblage de Pinot Noir et de Gamaret charme par sa robe pourpre, son nez fruité parsemé d’épices et de notes orales, son attaque souple et fruitée, sa bouche structurée et sa finale sapide.

More elegant than powerful, this blend of Pinot Noir and Gamaret charms with its deep purple robe, its bouquet of fruits and spices and its oral notes: a supple and fruity attack, structured on the palate, with a savoury finale.

© Photos Bodegas Verum

REBBIO 2016

CAVE JEAN-RENÉ GERMANIER, VÉTROZ (CH)

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“ Les copains d’abord ”

by Mélina Neuhaus | Photo by Sarah Jaquemet | Translation by Alison Reid-Jamond

Lors de chaque nouvelle saison, la carte de la Brasserie du Royal apporte son lot de surprises et une explosion de saveurs avec des mets revisités dont elle seule en a le secret. Pour cette fin d’année, la valeur de convivialité si importante à l’établissement, se ressent plus que jamais grâce à un nouveau concept : “Les copains d’abord”. Pierre Collet, Directeur du restaurant, nous dit tout sur cette grande table dressée au cœur de la brasserie.

At each new season, the menu of the Brasserie du Royal brings an array of surprises and an explosion of flavours with dishes revisited in a way only it knows how. As this year comes to a close, the values of warmth and proximity which the hotel holds so dear are felt more strongly than ever, thanks to a brand new concept: “Les copains d’abord” (‘Friends first’).

Restaurant manager, Pierre Collet, shares the story of this grandly decorated table, set at the heart of the brasserie.

Pierre, racontez-nous l’idée du concept « Les copains d’abord »...

L’idée est de regrouper dix convives autour d’une même table, au centre de notre Brasserie, et de leur proposer un menu unique. Nous appliquons quelque part le concept de la table d’hôtes, revisité par un cinq étoiles. Après un apéritif de bienvenue proposé par notre Cheffe sommelière Sarah Pagès, les convives passent au menu, qui change toutes les deux semaines. Les plats sont apportés par les

Pierre, tell us about the idea behind the “Les copains d’abord” concept...

The idea is to bring ten guests together around the same table, at the centre of our Brasserie, and to offer them a single menu.

In a way, we’re revisiting the concept of a guest table, in five star style. After a pre-dinner aperitif, selected by our Head sommelière, Sarah Pagès, the diners begin their menu, which changes every two weeks. The dishes are brought to the table by the chefs who have prepared them and it is the guests who will serve themselves

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cuisiniers en personne et ce sont les convives eux-mêmes qui se servent et servent leurs voisins. Il s’agit d’une expérience inédite qui promet des moments inoubliables entre amis, ou en réalisant de nouvelles rencontres.

Nous pourrions donc nous retrouver à table avec des personnes inconnues ?

William Butler Yeats, un poète irlandais, disait : « il n’y a pas d’inconnus ici, seulement des amis que vous n’avez jamais rencontrés ». C’est exactement ce que l’on propose avec ce concept. L’inconnu peut parfois faire peur, mais il peut aussi permettre de réaliser de belles rencontres. C’est évidemment ce deuxième aspect que l’on souhaite mettre en avant.

Ce concept est en place depuis quelques semaines. Quels sont les premiers retours ?

Généralement, l’étonnement, si les convives ne se connaissent pas entre eux. Pour briser la glace et lancer la conversation, un membre de la direction de l’hôtel s’installe à table à leurs côtés. Il fait alors le lien entre les différents invités pour que la soirée se passe au mieux. Il n’est donc pas rare de se retrouver assis à côté de notre directeur général, du chef de cuisine ou de moi-même.

Quels plats retrouvons-nous dans ces fameux menus uniques ?

Nous proposons des plats gourmands et « familiaux » qui rappellent la cuisine de terroir. La cuisine est généreuse et fédératrice. Ces menus ont été réfléchis dans le but de plaire à tout le monde, en faisant quelques fois référence à l’enfance. Le chef travaille essentiellement en fonction des saisons.

Cette grande table dressée au centre de la Brasserie intrigue-t-elle les autres clients ?

Elle fait toujours son petit effet et suscite les regards des tables alentours. Les clients sont surpris et veulent savoir pourquoi la pâtissière se déplace en personne pour servir la crème anglaise autour sur les îles flottantes. Mais c’est ainsi que le concept attire de nouveaux curieux !

Jours et horaires “ Les copains d’abord ”: • Les lundis et mardis • Dès 19h00 • Prix de base à partir de CHF 75.-

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and their neighbours. It is a novel experience, with unforgettable moments between old or brand new friends assured.

So, diners could find themselves at a table with people they don’t know?

An Irish poet named William Butler Yeats once said “there are no strangers here; only friends you haven’t met yet”. This is exactly what we’re offering with this concept. Sometimes stepping into the unknown can seem frightening, but it can also lead to meeting some wonderful people. It is obviously this latter aspect that we wish to emphasise.

The concept has already been running for a few weeks. What has been the initial reaction?

Generally, people are surprised if they don’t know the other diners. To break the ice and to open conversation, a member of the hotel management team will join them at the table. He or she will then find points different guests have in common, encouraging the evening to run well. So it is not uncommon to find yourself sitting next to our managing director, our head chef, or even me.

What kind of dishes can we expect to find in these single menus you mentioned?

We offer ‘family style’, gourmet dishes which recall local styles of cuisine. The courses are generous and traditional. These menus have been conceived with the aim of pleasing everyone, and sometimes reminding diners of their childhood. The chef essentially works in accordance with the seasons.

Are other diners intrigued by this great, decorated table in the middle of the Brasserie?

It always has its little effect and draws the attention of those seated near to it. The diners are interested and want to know why the pastry chef has arrived in person to serve the custard sauce around the îles flottantes. But that’s how the concept attracts curious new guests!

Opening days and times for “Les copains d’abord”: • Mondays and Tuesdays • From 7pm • Price from CHF 75.-

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A Day in the Life Romain Tritsch Mixologist & Head Barman

by Mélina Neuhaus

Imaginer, créer et sublimer des cocktails surprenants et débordant de saveurs : telle est la passion - et le métier - de Romain Tritsch, mixologiste et responsable du bar du Royal Savoy Hôtel & Spa Lausanne.

En charge de l’élaboration des cocktails pour l’ensemble du département Food & Beverage, il sélectionne également avec soin les spiritueux. Après une première place lors du Championnat de mixologie pour la région lémanique en 2016 et d’une seconde en 2017, c’est avant tout la création qui le fait vibrer.

Designing, creating and refining astonishing cocktails which are bursting with flavour: such is the passion, and the profession, of Romain Tritsch, mixologist and head barman at the Royal Savoy Hôtel & Spa Lausanne.

Responsible for the conception of cocktails for the entire Food & Beverage department, he also carefully selects the spirits. After winning a first place at the Swiss Cocktail Battle for the Lake Geneva region in 2016, and second place in 2017, it is creation that he adores above all else.

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Pour lui, travail et passion vont de paire. « J’ai commencé ce métier il y a douze ans. Il représente pour moi le juste milieu entre la cuisine et le service. On y retrouve tant le côté créatif propre à la cuisine que le contact avec la clientèle », explique Romain.

For Romain, work and passion go hand in hand: “I began working in this profession twelve years ago. For me, it represents the perfect balance between chef and waiter. The creative element of working in the kitchens is just as present as the customer contact”, he explains.

A son arrivée au sein de l’établissement, il a monté de toutes pièces la carte des boissons du bar en y ajoutant sa touche d’originalité : « Spécialisé dans le travail des plantes et des épices, j’utilise énormément les infusions et les produits faits-maison comme les vermouths, les bitters ou les liqueurs. Actuellement, nous travaillons sur l’élaboration de produits « maison » pour proposer des cocktails avec une identité forte ».

Upon his arrival at the hotel, he constructed a drinks menu for the bar, adding his personal touch of originality. “I specialise in working with plants and spices, so I use a lot of infusions and homemade products, such as vermouth, bitters and liqueurs.

At the moment, we are working on the creation of ‘house’ products, so that we can offer cocktails with a strong identity behind them”.

Loin des habituels mojitos ou Aperol Spritz, Romain tient à surprendre sa clientèle non seulement par le goût, mais également par le visuel. « L’effet passe par la couleur, l’association des saveurs, les senteurs et la décoration du verre ».

Pour réussir à surprendre et à fidéliser la clientèle, une carte doit évoluer. Romain puise son inspiration à travers ses nombreux voyages et le rythme des saisons : « J’ai besoin de découvrir d’autres horizons et des nouvelles saveurs pour être inspiré. La saisonnalité est également importante : en hiver, je vais privilégier des notes épicées plutôt que des saveurs exotiques ».

Avec son équipe, il gère le quotidien du bar : mise en place, réalisation des jus de fruits frais, coupe des fruits, organisation des infusions et des fruits séchés, tout en travaillant régulièrement sur la nouvelle carte. Son élaboration implique la recherche de fournisseurs, la gestion des coûts mais également l’analyse de la carte du restaurant qui l’aide à proposer les bons accords.

Quand Romain ne se trouve pas au bar ou en élaboration de nouvelles créations, il collabore avec le département des banquets. « Je participe régulièrement aux soirées de mariage organisées au sein de l’hôtel pour réaliser, en personne, les cocktails tout au long de la soirée ».

Au fil de ses douze ans de carrière, Romain a travaillé dans huit pays différents et quatorze établissements de renom. « Et chaque jour, je continue d’apprendre », conclut-il.

Far from the typical mojitos or Aperol Spritz, Romain makes sure to surprise his clients, not just with his flavours, but also with his cocktails’ appearances: “This effect can be achieved through the colours, the association of different flavours, the aromas and the decoration of the glass”.

In order to succeed in surprising his clients and in attracting them back, the menu must not remain static. Romain draws inspiration from his multiple trips and the rhythm of the seasons: “I need to discover new horizons and new tastes to be inspired. Seasonality is also important for me: in winter, I will favour spicy notes rather than more exotic flavours”.

Along with his team, he manages the day to day running of the bar (setting up, squeezing fresh fruit juice, slicing fruits and organising infusions and dried fruits), whilst also regularly working on the new menu. Its creation requires the management of costs and the search for producers, as well as the analysis of the restaurant menu, which helps to suggest good pairings.

When Romain isn’t behind the bar or experimenting with new concoctions, he works with the banquet department. “I often take part in wedding receptions organised at the hotel, mixing cocktails in person all throughout the evening”.

Over the twelve years of his career, Romain has worked in eight different countries and fourteen renowned establishments.

“And every day, I learn something new”, he concludes.

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« Les fêtes tiennent une place importante dans notre calendrier »

“The holiday season is an important time in our calendar”

by Mélina Neuhaus

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Cet hiver, le concept du mythique SkyLounge, barrestaurant temporaire offrant une vue à couper le souffle sur les toits de la ville et sur le lac Léman, déménage dans la cour de l’hôtel, et se décline dans une version féérique. Du côté de la Brasserie du Royal, c’est une cuisine gourmande et raffinée qui sera servie pendant les fêtes.

This winter, the legendary SkyLounge concept, a temporary bar-restaurant offering a breathtaking view of the city rooftops and Lake Geneva, will be moving to the hotel courtyard and taking on an air of enchantment.

Alongside the Brasserie du Royal, it will be serving refined, gourmet cuisine throughout the holiday season.

Chalet typique et des étoiles plein les yeux Depuis le 15 novembre, la cour du Royal Savoy Hôtel & Spa arbore un magnifique chalet typiquement suisse, entouré de sa forêt de sapins. A l’intérieur, on s’étonne, on se régale et on rêve. Au restaurant du Winter Lounge, on y déguste des plats traditionnels de fêtes, à l’image de la fondue ou de la raclette, des meringues ou des planchettes, revisités à la manière des chefs. Pour un simple verre de vin dans l’espace lounge ou pour un repas complet au restaurant, la magie des fêtes de fin d’année tient ses promesses avec une cuisine de partage, gourmande à souhait.

A typical chalet bringing stars to your eyes From 15th November, the courtyard at the Royal Savoy Hôtel & Spa will be home to a magnificent, typically Swiss chalet, surrounded by a fir tree forest. Inside: dazzling disbelief, delicacies and dreams. At the Winter Lounge restaurant, guests may choose from traditional holiday dishes, such as fondue, raclette, meringues or meat and cheese platters, each revisited according to the chef’s style.

Whether it be a simple glass of wine in the lounge area, or a full meal in the restaurant, the magic of the season is sure to delight, offering all of the welcoming, gourmet cuisine you could wish for.

La magie des fêtes à retrouver dans son assiette « Comme lors des deux dernières années, les fêtes tiennent une place importante dans notre calendrier.

Elles s’annoncent gourmandes et joyeuses puisque c’est le moment de se rassembler et de partager », s’enthousiasme Pierre Collet, Directeur du restaurant. Cette nouvelle saison démarre avec l’arrivée de Maxime Pale au poste de Chef de la Brasserie du Royal Savoy. Il travaille désormais en étroite collaboration avec le Chef Signature Marc Haeberlin et le Chef Exécutif Julien Krauss. « Avec Maxime, nous partageons les mêmes valeurs : passion, plaisir et partage.

Il apporte sa touche personnelle, créative et pleine d’humilité », ajoute Pierre Collet.

Rediscover the magic of the holiday season as you dine “As has been the case for the past two years, the holiday season is an important time in our calendar. A time for coming together and for sharing, it is set to be a moment of gourmet festivities” explains Restaurant Manager Pierre Collet, eagerly. This new season will begin with the arrival of Maxime Pale in the role of Chef de Cuisine at the Brasserie du Royal Savoy. He will be working closely with the Signature Chef, Marc Haeberlin and the Executive Chef, Julien Krauss. “With Maxime, we share the same values: passion, pleasure and sharing. He brings his own personal and creative touch, along with plenty of humility” adds Pierre Collet.

Pour la fin d’année, la Brasserie ne lésine pas sur les festivités. Elles seront lancées le jeudi 23 novembre à l’occasion de la fête américaine de Thanksgiving, avec le menu traditionnel servi sur la grande table centrale. « Le 24 et le 31 décembre, la Brasserie proposera un menu unique en cinq services, voire même sept services le soir du réveillon du nouvel an. Un accord mets et vins sera proposé, avec des produits nobles et soigneusement cuisinés. Du côté des brunchs, ils seront servis de 12h à 14h, le 25 décembre et le 1er janvier. Les enfants seront les bienvenus puisqu’un espace leur sera spécialement consacré pour qu’ils puissent s’amuser », se réjouit Pierre Collet.

As the year draws to a close, the Brasserie will be going all out in its festivities. They will begin on Thursday 23rd November at the time of the American celebration, Thanksgiving, with a traditional menu served at the grand, central table. “On the 24th and 31st December, the Brasserie will be offering a single menu of five courses, and even seven courses on New Year’s Eve. Wine and food pairing will be offered, with meticulously prepared noble products.

Brunches will also be served between 12.00pm and 2.00pm on 25th December and 1st January. Children are welcome, and an area will be specially reserved for them to have fun”, describes Pierre Collet, enthusiastically.

Le Winter Lounge en bref

• Ouvert du mercredi au dimanche de 12h à 14h et de 18h à 22h (dernière commande) • Capacité : 50 places assises • Cuisine de partage • Décoration féérique • Sorties d’entreprises bienvenues

The Winter Lounge in short

• Open from Wednesday to Sunday, from 12pm until 2pm and from 6pm until 10pm (last order) • Seating: 50 places • Warm and welcoming cuisine • Enchanting surroundings • Company outings welcome

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Le Winter Lounge du Royal Savoy, votre rendez-vous à Lausanne cet hiver.

Horaires : Du mercredi au dimanche: 12h-14h et 18h-22h Fermé les lundis et mardis avec possibilité de privatisation Réservations : reservations@royalsavoy.ch, +41 21 614 88 88 ou SMS/WhatsApp: +41 79 614 99 99

Royal Savoy Hôtel & Spa Lausanne Avenue d’Ouchy 40, 1006 Lausanne T. +41 (0)21 614 88 88, info@royalsavoy.ch www.royalsavoy.ch

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